Champignons médicinaux : double extraction

Double extraction reishi

Connaissez-vous les champignons médicinaux ? Shiitake, reishi, chaga, maitake. Ils ont tous des propriétés immuno-stimulantes et anticancer assez fascinantes. Je ne vais pas énumérer leurs propriétés ici, ce n’est pas le but de l’article.

(entre parenthèse, pour râper le chaga sans trop de mal, voir vidéo ici).

Par contre, je vous parle de leur méthode de préparation optimale. Oubliez l’infusion ou la décoction. Oubliez la teinture. Si vous désirez préparer le liquide optimal, il vous faut faire une double-extraction. En effet, certains constituants ont besoin d’alcool pour être extirpés de ces structures coriaces. D’autres ont besoin d’eau (les polysaccharides en particulier).

Les méthodes qui suivent sont inspirées des méthodes du feu Michael Moore et de Robyn Klein pour la préparation du reishi. Mais la méthode s’applique aux autres champignons. Que vous ramassiez vous-même ces champignons ou que vous les achetiez dans le commerce sous forme entière ou de poudre, je vous encourage à vous familiariser avec cette méthode de préparation.

La première méthode est un peu plus complexe, la deuxième un peu plus simple à réaliser.


A partir de la poudre de reishi

Le but est de faire un extrait au 1:4. En d’autres termes, 4 ml d’extrait représente 1 g de reishi. Si on démarre avec 100 g de reishi, on veut donc obtenir au final 400 ml de préparation.

    1. Je vous donne la recette pour 600 g de poudre de reishi (ajustez à vos quantités en faisant une règle de 3). Au final, il vous faudra obtenir 600×4 = 2,4 L d’extrait. Divisez ces 600 g en 2 lots de 300 g.
    2. Faites macérer le premier lot dans 5 fois son poids en mL. Nous allons donc faire macérer 300 g de poudre dans 300×5 = 1500 ml de solvant (1,5 L). Ce solvant est constitué de 1 volume d’alcool pur à 96° et de 2 volumes de glycérine végétale. Cela nous donne donc :
      • 500 ml d’alcool pur
      • 1000 ml (1 L) de glycérine végétale
    3. Laissez macérer pendant 2 semaines. Ensuite pressez au travers d’un tissu propre ou d’une presse. Vous devez récupérer les 2/3 du volume initial, c’est à dire 1 L de liquide (le reste reste emprisonné dans le marc). Gardez le marc que vous venez de presser (la poudre de reishi toujours un peu humide) dans un récipient hermétique au réfrigérateur. Il va avoir une utilité plus tard.
    4. A ce 1 L de liquide que vous venez de récupérer, rajoutez 500 ml d’alcool pur à 96°. Cela vous donne 1,5 L de liquide.
    5. Faites macérer le 2ème lot de reishi, donc 300 g, dans ces 1,5 L de liquide.
    6. Laissez macérer pendant 2 semaines à nouveau, et pressez. Vous devez récupérer 1 L de liquide (le reste reste emprisonné dans le marc). Récupérez le marc.
    7. Mélangez le marc récupéré de l’étape n°3 (il est au réfrigérateur) avec le marc que vous venez juste de récupérer de l’étape n°6. Placez le tout dans une casserole et recouvrez d’eau, il en faut assez pour récupérer 1,4 L au final (sachant qu’une partie va s’évaporer). Faites chauffer au bain marie pendant 30 à 60 minutes en remuant régulièrement.
    8. Pressez à nouveau ce marc, récupérez le liquide et laissez refroidir. Il faut arriver à récupérer 1,4 L de ce liquide. Si vous en avez trop, faites réduire encore un peu. Si vous n’en avez pas assez, rajoutez un peu d’eau.
    9. Laissez refroidir puis mélangez la teinture dans la décoction (et pas l’inverse sinon il y aura précipitation). 1 L provient de la macération alcoolique, 1,4 L provient de la décoction, nous avons donc au total 2,4 L comme prévu. Votre extrait est prêt à consommer.
Double extraction reishi
Photo de Mountain Rose Herbs

A partir du champignon en morceaux

Cette méthode est légèrement différente dans les proportions (et plus simple à réaliser) mais la qualité reste la même : excellente. On obtient au final un liquide contenant 30% de macération alcoolique de reishi et 70% de macération aqueuse.

Une bonne quantité pour faire ce travail: 3 champignons entiers et secs, de taille moyenne. Utilisez un sécateur de qualité afin de découper les champignons en morceaux les plus petits possibles. Ces 3 champignons devraient donner au final environ 1500 mL d’extrait.

Voici un aperçu de la méthode, on passe aux détails tout de suite après :

  • Etape 1 : nous allons peser les champignons secs
  • Etape 2 : nous allons ensuite les teinturer avec de l’alcool pur avec un taux de 1:5
  • Etape 3 : nous allons presser la teinture et récupérer à la fois le liquide et le marc
  • Etape 4 : nous allons faire une décoction avec ce marc avec un taux de 1:10 et faire réduire
  • Etape 5 : nous allons mélanger la décoction avec la teinture et le tour et joué !

Détails :

  • Pesez votre reishi. Admettons que vous avez 110 g.
  • Coupez finement et placez dans un bocal. Recouvrez de 5 fois le volume en alcool pur et laissez macérer pendant 2 semaines. Cela nous fait 110×5 = 550 ml d’alcool à 96° pour notre exemple.
  • Pressez les champignons et récupérez le plus de liquide possible. Gardez le marc de côté (les champignons pressés).
  • Mesurez la quantité de liquide obtenue. Supposons que vous en ayez 420 ml. Gardez la teinture de côté dans une bouteille hermétique.
  • Placez le marc dans une casserole pour un bain marie. Rajoutez 10 fois le volume d’eau par rapport au poids des champignons secs. Pour notre exemple cela nous fait 110×10 = 1,1 L d’eau.
  • Faites chauffer au bain marie mais ne faites pas bouillir ! Prévoyez 2 heures.
  • Pressez à nouveau le marc afin de récupérer le liquide. Vous pouvez maintenant composter le marc.
  • Replacez le liquide au bain marie et faites réduire jusqu’à obtenir le volume de teinture x 7/3. Donc 420×7/3 = 980 ml. Il faudra faire réduire jusqu’à obtenir 980 ml, c’est pour cela qu’il est bon de faire cette opération de réduction dans un grand verre mesureur en pyrex afin de pouvoir contrôler le volume de liquide facilement.
  • Laissez refroidir puis mélangez la teinture dans la décoction (et pas l’inverse sinon il y aura précipitation).

Dosage : de 1 à 2 cuillère à café d’extrait par jour dans de l’eau.

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132 réponses

  1. Bonjour Sabine et Christophe,
    je souhaiterai savoir si il est possible de réaliser la 2nde préparations avec des champignons frais (polypore du bouleau très présent vers chez moi) ou si cela est nécessaire de le sécher avant ?
    Merci beaucoup pour toutes ces précieux enseignements.
    Bien à vous,
    Marie

    1. bonjour Marie
      voici la réponse de Christophe
      « Secs en principe, mais je n’ai pas assez d’expérience pour savoir si c’est faisable frais »

  2. double extraction = eau + alcool. Or je ne comprends pas pourquoi il est necessaire de faire un melange alcool + glycerine? Cela a t’il un interet precis? La glycerine apporte quelque chose de plus? Bien à vous

  3. Bonsoir à tous,
    Pour la toute première fois, je viens de commencer la recette de double extraction à base de poudre de champignon (je l’ai moulu avec un moulin électrique, ce n’est donc pas une poudre très fine non plus, mais tout de même). Pour ma part je dispose de 324g de poudre et souhaite donc obtenir 1,3L de liquide.
    J’ai mis à macérer mon premier lot (162g dans 810ml de liquide : 270 ml d’alcool et 540ml de GV) cependant la poudre s’est complètement imbibée du liquide et cela me donne l’impression qu’il sera difficile d’en sortir 540ml . Je me demande quel sera le résultat.. Ai-je fait une erreur dans les quantités ??
    Je vous remercie, pour cette mine d’informations qu’est votre site internet, ainsi que pour le temps dédié à résoudre nos doutes.
    Amicalement,
    Roselys

    1. Bonjour Roselys
      voici la réponse de Christophe
      « on rentre dans ces mêmes questions du marc qui emprisonne énormément de liquide, et le besoin de presser d’une manière efficace pour récupérer le plus de liquide possible. Presser à la main, c’est moyennement efficace. Lorsqu’on a affaire à du tissu spongieux, y a pas à dire, faut presser. C’est pour cela que les auteurs disent souvent « au travers d’un tissu ou d’une presse », sachant que le tissu fait un travail médiocre, et la presse hydraulique un excellent travail. »

      1. Bonjour Sabine, merci à vous deux, votre réponse me rassure ! Je peux donc continuer le procédé, et chercher comment presser au mieux mon marc.
        Bonne journée à vous !
        Roselys

  4. Bonjour,
    Vous evoquez au début de l’article sur l’extraction avec champignons en morceaux que l’on devrait aboutir à environ 500 ml
    Cependant 420 ml en phase alcoolique + 980ml en phase aqueuse donne 1400 ml?
    J’ai raté un épisode ou est ce une erreur dans le descriptif?
    Merci

    1. bonjour Bruno
      Bien vu c’est une erreur dans le texte , c’est corrigé, on devrait avoir 1500ml et non 500ml merci 🙂

  5. Bonjour Christophe et Sabine. J’ai suivi scupuleusement le protocole et me voilà avec mon extrait, fière de ma préparation 😉
    Le souci c’est que pour la deuxième phase je n’avais plus d’alcool issu d’alambic de ma région, j’ai rajouter 120 ml de vodka. Cet extrait est destiné à mon chat atteint de cancer de la peau et, même mélangé à du lait … il ne le boit pas ! Sans doute l’odeur de la vodka est trop forte (j’ai un autre extrait, acheté, de polypore du bouleau qu’il boit sans souci). Du coup je me demandais si je pouvais me permettre « d’éventer » un peu mon extrait, par exemple par petites doses de 3 jours à l’avance, je le mets à l’air libre. Est-ce que, dans ce cas, je risque de perdre les qualités du champignon ?
    Merci d’avance pour votre réponse et encore félicitations pour ces articles toujours instructifs et qui me sont d’une grande utilité. (j’ai aussi fait le baume de calendula pour soigner ses lésions, ça marche très bien.)

    1. Bonjour Sylvie
      je ne sais pas si donner de l’alcool à un chat est une bonne chose, ils y sont hyper sensibles , même si vous « éventez » un peu votre teinture l’alcool sera toujours présent, et si vous faites tout évaporer il restera effectivement que l’extrait de plante , mais là compliqué de s’en servir (j’ai déjà testé et j’avoue que le résultat ne fut pas probant pour moi)

      1. Merci Sabine pour la réponse. En effet je ne donne pas de l’alcool à mon chat avec plaisir mais il en prend déjà… 0.9 ml d’extrait liquide du champignon piptoporus betulinus par jour ça fait à peu près 0.3 ml d’alcool et je pense que ce n’est pas énorme tout de même …. en tout cas il ne semble pas saoul 😉 J’ai trouvé le coriolus mais en cachets (version veterinaire). C’est en lisant un commentaire de M. May dans votre article sur le chaga que j’ai eu envie d’en rajouter, en alternance avec les 2 autres et que je me suis retrouvée en train de faire la teinture. Peut-être vaut-il mieux acheter des cachets d’extrait mais je pense qu’il y a aussi trace d’alcool dans ce cas … Bref pour le moment les lésions stagnent – après 3 mois des 2 champignons + homéo + argent colloïdal-, et déjà je suis bien contente. Il est en grande forme et mange comme un ogre, malgré ses 16 ans … Voilà pour l’info générale, je suis preneuse de toutes autres idées pour tenter de stopper, ou encore mieux faire regresser, les lésions cancéreuses de la peau de ce matou adoré. Encore merci et bon we. Sylvie.

  6. Bonjour,

    Pour la conservation du produit fini, devrions-nous le mettre au réfrigérateur ou température pièce c’est bien? Et combien de temps pouvons-nous le conserver?

    Merci pour votre blogue! Tellement utile et bien écrit!

  7. Bonjour Christophe et d’abord merci beaucoup pour cette source de renseignements qui nous aide a nous prendre en main, merci aussi a ceux qui vous aident….
    a propos de la double extraction, je comprends son interet vu que les principes actifs des champignons medicinaux ne sont apparement pas assimilables par le corps
    en simple consommation…savez vous si les racines d’Ashvaganda ou d’Orpin rose necessitent le meme traitement afin de profiter de leurs bienfaits ? Sinon a propos de la double extraction pour champignons medicinaux, je m’apprete a l’utiliser pour le formitopsis pinicola qui est assez facile a touver vers chez moi, mais je voudrai savoir si vous conseillez une extraction a l’alcool 95 pour la qualite de l’extraction, ou parceque vous « diluez ensuite celle-ci avec l’eau de la seconde extraction (peutetre dans ce cas
    pour ontenir ai final un melange a 30 par exemple)…je demande cela car , meme si nous en avons un peu , l’alcool a 95 est tres delicat a trouver…Aussi je soumet une autre solution a votre expertise, pour savoir si elle est envisageable : extraction a l’alcool 55 (rhum par exemple, facile a trouver pour chacun), puis a nouveau sechage des champignons et consommation de ceux ci en decoction, en plus de la conso de la teinture…cela aurait pour double avantage de regler le probleme de difficulte de se procurer l’alcool 95 et aussi d’eviter le probleme d’eventuelle precipitation lors du melange des deux extractions…si cette methode vous semble correcte, pouvez vous nous preciser quelle dosage d’alcool 55 vous conseilleriez en rapport avec le poids de champignon sec ? cordialement

    1. bonjour Eric
      1) pour les racines de plantes, vous pouvez faire une percolation https://www.altheaprovence.com/faire-une-teinture-mere-percolation/ ou un extrait fluide https://www.altheaprovence.com/extrait-fluide/
      pour les autres questions , voici la réponse de Christophe
      « Pour la 2e, c’est une histoire d’efficacité d’extraction de certains constituants. On veut faire une première passe pour extraire ce qui risque de s’évaporer (fraction terpénique). Donc là, on y va fort, avec peu de solvant mais un titrage élevé. Une fois que cette première passe est faite, on est à peu près sûr qu’il ne reste que le non-volatile. Donc là on y va avec des degrés plus faibles (car il y aura des alcaloïdes et d’autres qui nécessitent toujours de l’alcool) et on finit par du très faible. Les proportions sont précises et permettent le ratio final et la concentration maximale. Bon, après, si on n’a pas du 95°, je dirais qu’on fait avec ce qu’on a, on teste et on voit ce que ça donne. Je pense qu’il doit y avoir d’autres recettes qui n’utilisent pas du 95°. Il faudra que je me replonge dans la double extraction un de ces jours »

      Oui pour la 3e, c’est une suggestion créative, j’adore ce genre de réflexions. Pourquoi pas oui, combiner ces 2 approches. Je ferais tout simplement une teinture 1:5 avec les champignons secs. Une partie des polysaccharides sera extraite par l’alcool dilué (rhum) et une autre par la décoction finale. Il est bon d’insister sur les polysaccharides, ils sont tellement importants ici. Là encore jamais essayé mais idée intéressante. »

      1. d’accord, je comprends mieux l’interet des diferentes « phases » du coup…pour cette fois ci je vais suivre les instructions precisement, mais je ne pourrais pas renouveler ce protocole regulierement et j’essaierai de faire teinture / decoction…bien sur sans analyse precise il sera difficile d’evaluer l’efficacite, mais je pense que cela se rapprochera plus des moyens a la portee de tous, qui a l’epoque devaient etre generalisés…merci pour votre reponse ! cordialement

  8. bonjour
    -pour l’hericium erinaceus ont peu proceder pareillement ?
    -y a t’il plus de benefice a utilisé l’extrait ainsi preparer que la poudre
    -quelle quantité de poudre par jour ?
    Merci pour ce que vous faites

    1. bonjour Val
      voici la réponse de Christophe
      la double extraction, comme pour beaucoup (tous ?) les champignons médicinaux, sera probablement la préparation idéale d’un point de vue extraction, bien que l’on peut aussi utiliser la poudre ou l’extrait sec. On fait ce qu’on peut avec ce que l’on a. Certains disent que « le champignon en poudre ne vaut rien, la double extraction est la seule possibilité » et je ne suis absolument pas d’accord car la poudre semble bien fonctionner aussi, peut-être pas aussi bien que la double extraction, certes. Le procédé est le même pour tous les champignons, à ma connaissance. Pour les quantités, c’est plusieurs grammes par jour idéalement, si l’on peut faire 5 g ce serait bien (on peut commencer par des quantités plus faibles et monter graduellement, on peut aller plus haut en grammage). Paul Stamets, notre expert Américain en champignons médicinaux, utilise le mycélium d’hydne hérisson. Idéalement il faudrait combiner le sporophore et le mycélium (certains constituants comme hericenones se trouvent dans le sporophore, d’autres comme les erinacines dans le mycelium). Mais bon ça devient compliqué

  9. Bonjour Christophe,
    J’ai fait cette double extraction avec du Chaga et j’ai utilisé de la glycérine à usage externe pour ne pas perdre mon produit j’aimerai l’utiliser pour faire une crème pour le visage et une autre anti-inflammatoire. Qu’en penses-tu ? As-tu des conseils ? Merci d’avance.

    1. bonjour Agnès
      voici la réponse de Christophe
      je n’ai jamais entendu parler d’application de chaga en externe, ceci dit c’est un champignon que je connais encore mal et qui me semble des plus intéressants à explorer

    1. bonjour Agnes
      je ne comprends pas votre question , dans l’article c’est écrit je cite : Ce solvant est constitué de 1 volume d’alcool pur à 96° et de 2 volumes de glycérine végétale.

  10. Bonjour à vous.

    Je suis du Québec et j’ai enfin découvert une qty incroyable de ganoderme des pruches ( ganoderma tsugae) ou reishi.
    6 semaines d’attente pour les cueillir au moment parfait. ( Ensuite tout les étapes de découpages et séchages et conservation.

    J’ai essayé la double teinture mère et assemblée les deux mélanges dans l’ordre et dans le désordre et la réaction chimique de précipitation se produit dans les deux cas. ( avec alcool 95%)
    -Est-ce parce que je n’ai pas utilisé de glycérine?
    (La plus part des sites Américains et canadiens n’utilise pas de glycérine.)
    -Ou est-ce une question de température car la décoction était encore tiède.
    -Est-ce que la matière insoluble est quand même absorbable et bénéfique pour le corps?
    Je cueille des produits forestiers depuis longtemps et la mycologie c’est plutôt la force de ma copine. J’aimerais pouvoir nous offrir un produit de qualité au finale.

    Merci de votre temps.

    Cordialement

    Alexandre

    1. bonjour Alexandre
      voici la réponse de Christophe
      Les précipitations sont souvent dues à la forte quantité de tanins. Donc effectivement, la glycérine va ici bloquer ce processus de création de dépôt. Il faut en rajouter je pense. Il peut y avoir d’autres paramètres effectivement, y compris le mélange de 2 phases qui ne sont pas à la même température. En principe on essaie d’avoir tout à la même température lorsqu’on intègre 2 liquides. Mais je ne peut pas être sûr ici. La matière insoluble est peut-être absorbable, mais elle est difficilement remélangeable à la solution. Donc on se retrouve en général avec un « fond de bouteille » qui est très riche en dépôt et donc souvent en substances actives, ce qui n’est pas terrible.

      et je pensais aussi selon la couleur du dépôt (style un peu laiteux) à de l’amidon (polysaccharides)?

    2. bonjour Sabine et Christophe,
      est il possible de mettre du miel liquide à la place de la glycérine ?
      pourquoi n’y a t’il pas de glycérine quand la préparation est faite avec des morceaux de champignon et non de la poudre de champignon ?
      Belle journée

      1. Bonjour Florence
        Bien que le miel ait des propriétés utiles et puisse aider à stabiliser certaines préparations, il ne remplace pas complètement la glycérine pour empêcher la précipitation des tanins et des alcaloïdes. La glycérine reste supérieure en raison de ses propriétés de solvant spécifiques et de sa capacité à former des complexes solubles avec les tanins et les alcaloïdes. Le miel peut être utilisé comme complément ou alternative partielle, mais il ne peut pas reproduire toutes les fonctions de la glycérine dans cette application.

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