La Santé à la Pharmacie du Bon Dieu de Maria Treben


Santé à la Pharmacie du Bon Dieu de Maria Treben

Achat du livre :


Dans cette article, je vous fais la revue du livre « La Santé à la Pharmacie du Bon Dieu » de Maria Treben.

Je vais faire de mon mieux pour rendre hommage à cette grande dame des plantes tout en partageant mon analyse détaillée avec vous.

Le Treben a été l’un de mes premiers livres dans ma bibliothèque sur les plantes. Une grand-tante m’a offert une vieille édition qu’elle avait acheté et dont elle ne se servait plus.

La première édition est sortie en 1983. C’est un livre qui a connu un énorme succès. En effet, il a été traduit en 24 langues et il a fait le tour du monde.

Au début des années 1980, il n’y avait pas beaucoup de livres sur les plantes. Ce livre était donc un cadeau pour aider les gens à redécouvrir les plantes, écrit par un personnage très simple. Un livre d’herboristerie du peuple en quelque sorte.


Qui est Maria Treben ?

Maria Treben

Je vous touche deux mots sur l’auteur, Maria Treben.

Elle est née en 1907 en république tchèque (à l’époque Autriche-Hongrie), et elle décède en 1991 en Autriche où elle a passé une grande partie de sa vie.

Elle raconte que quand elle était enfant, elle passait ses vacances dans la famille d’un garde forestier. C’est là qu’elle a commencé à reconnaître les plantes dans la nature et à apprendre leurs propriétés.

Sa mère était une adepte des écrits de l’Abbé Kneipp, l’un des pères de la naturopathie qui utilisait les plantes dans ses méthodes. On voit donc que Treben baigne dans les plantes dès son enfance.

Ensuite, elle a eu plusieurs expériences qui l’ont marqué. Elle parle de personnes qui souffraient de leucémie et qui ont été guéries grâce aux plantes. Puis il y a eu le décès de sa mère.

Cette série d’évènements a fait que, peu à peu, elle a eu la conviction qu’elle devait consacrer sa vie aux plantes médicinales.

Elle a donc recueilli de nombreuses recettes et utilisations du peuple et elle a fait une synthèse dans ce livre.

Ensuite, vous savez ce que c’est, les gens qui ont lu le livre lui ont écrit, elle a reçu de très nombreux témoignages, elle a donné de nombreux conseils suite au livre. Et donc au fil des années, elle a aussi acquis une expérience pratique et de terrain sur l’utilisation des plantes, elle qui n’était pas thérapeute.


Organisation du livre

Le livre est divisé en 3 parties, il est assez bien structuré.

(1) Cueillette, conservation et préparations

Cette section est plutôt brève et ne contient que quelques pages, mais l’information est là. Il y a certes des ingrédients que l’on n’utilise plus du tout aujourd’hui. Par exemple, pour faire les pommades, Treben conseille le saindoux, c’est-à-dire de la graisse de porc. Aujourd’hui on utilise plutôt des graisses végétales.

Côté préparation, c’est parfois un peu de la cuisine, on met du saindoux dans une poêle, on fait un peu rissoler, on retire du feu et on laisse refroidir pendant la nuit. C’est vraiment de l’herboristerie du peuple, ce qui me plaît bien.

(2) Fiches de plantes médicinales.

Il y en a 30, de l’achillée millefeuille à la véronique officinale. Voici un exemple de fiche.

Santé à la Pharmacie du Bon Dieu de Maria Treben

C’est de loin ma partie préférée car c’est dans cette partie-là qu’elle recueille la sagesse du peuple sur l’utilisation de toutes ces plantes. Je trouve qu’il y a des informations très intéressantes que je n’avais pas trouvées ailleurs.

Cette partie est bien détaillé. Les fiches sont parsemées de petites histoires de personnes qui ont utilisé la plante dans différentes situations et qui ont constaté une efficacité.

A la fin de chaque fiche, vous avez les formes à utiliser ainsi que les dosages. Voici un exemple.

Santé à la Pharmacie du Bon Dieu de Maria Treben

(3) Comment faire face à diverses maladies.

C’est dans cette partie que, personnellement, je décroche un peu.

D’abord il y a toute une partie sur l’Élixir du Suédois. Je ne sais pas si vous connaissez cette préparation, c’est une macération alcoolique d’un mélange de plantes, mélange qui contient de l’angélique, de l’aloès, du camphre, de la myrrhe, etc.

Santé à la Pharmacie du Bon Dieu de Maria Treben

Il y a une dizaine d’ingrédients dont la fameuse thériaque de Venise, qui elle-même est un mélange très complexe. Donc pour fabriquer soi-même l’élixir, c’est toute une histoire.

C’est un mélange qui peut être intéressant dans certaines situations, il a été utilisé dans le passé, mais là il devient quasiment la préparation miracle qui peut tout faire, en prise interne, en application externe, pour tout problème depuis les coliques néphrétiques jusqu’aux cancers.

Treben donne de nombreuses histoires qui viennent valider ce qu’elle avance, mais personnellement, cela ne correspond pas avec mes vues.

En effet, cela fait un bout de temps que j’évolue dans le monde des plantes médicinales. J’ai échangé avec énormément de personnes qui travaillent dans ce milieu, depuis les thérapeutes jusqu’aux producteurs et aux malades.

La plante qui soigne, on l’adore, on sait qu’elle fonctionne. Mais le mélange miracle, celui qui guérit tout, là on a un peu de mal. Donc il est vrai que certaines parties du livre sont un peu dures à avaler.

Il y a quelques parties un peu désuètes aussi, parfois on ne voit pas trop la logique, pour les problèmes d’acné chez l’adolescent par exemple, Treben déconseille les salades, ou elle dit qu’il faut les accompagner de crème. Aujourd’hui on direait plutôt l’inverse, on essaye d’encourager nos ados à consommer plus de salades et moins de produits laitiers.

Autre exemple, les conseils sur la cirrhose et les maladies du foie sont un peu dépassés, on y voit des plantes comme l’ortie, l’acore odorant, et l’élixir du Suédois qui s’immisce en fait un peu partout.

Mais on n’y trouve pas les plantes comme le chardon-marie ou de desmodium, des plantes qui se sont établies comme les grandes réparatrices du foie aujourd’hui.

Je ne fais pas une critique de Treben à ce sujet car à l’époque, nous n’avions pas toutes les informations sur le chardon-marie qu’on a aujourd’hui, et le desmodium est une plante qui n’est connue majoritairement que par les Africains et les Français.

Je vous explique juste que certaines parties du livre sont un peu dépassées et qu’aujourd’hui, il faut aller voir dans d’autres ouvrages pour toute cette partie traitement des problèmes de santé.

Vous verrez aussi l’arnica utilisée dans des mélanges à infusion. Cela se faisait dans le passé, et les proportions dans ses mélanges sont relativement faibles. Mais c’est une plante toxique en interne. Aujourd’hui on l’utilise exclusivement en externe.

Et c’est vrai que l’on pourrait se tromper de proportion par mégarde, ou se dire qu’on pourrait la tester seule en infusion à des doses plus fortes, ce qui serait toxique. Ceci envoie le mauvais message au lecteur et il n’y a pas d’avertissement dans le livre à ce sujet.

Mis à part ça, dans cette dernière section du livre, vous avez aussi d’excellents conseils, des conseils utiles et qui fonctionnent. Je ne suis pas en train de vous dire que la dernière partie du livre ne vaut rien.

J’essaie juste de partager avec vous mon analyse détaillée et le fait que pour moi, il faut aborder cette dernière section d’une manière un peu plus prudente.


Peser les plus et les moins

Je pense qu’au final, il ne faut pas bloquer sur cette troisième partie du livre.

J’ai entendu pas mal de choses sur Maria Treben. On l’a tourné en dérision. On a dit que ce livre était un ramassis de remèdes de bonne femme venant d’une personne qui ne connaissait rien à la science.

Je trouve que c’est très insultant et que cela manque de respect pour tout ce qu’elle a fait pour nous, tout ce qu’elle nous a légué.

Ce que Treben nous apporte, c’est une connaissance du peuple et une connaissance de terrain.

Le livre n’est pas du tout abordé d’une manière scientifique. Treben, ce n’est pas le docteur Valnet, ce n’est pas le docteur Leclerc ou Jean Bruneton, notre grand expert en phytochimie.

En revanche, Treben a conseillé de nombreuses personnes qui avaient des problèmes de santé. Elle a testé beaucoup de choses. Elle a observé, elle a noté.

Comme je vous ai dit, personnellement je ne peux pas tout retenir car cela va à l’encontre de mon expérience, mais cela reste tout de même une information précieuse. On n’a pas besoin de tout prendre, mais il faut arriver à extraire toutes les pépites qu’elle nous donne.


Conclusion

J’aime ce livre, il fait partie de ma bibliothèque, je suis content de l’avoir.

Je l’ai souvent feuilleté dans le passé, le prix est très abordable, et donc je vous le recommande.

Lorsque je faisais mon apprentissage, ce n’est pas un livre que j’ai utilisé seul, je trouvais des informations intéressantes dans le livre, j’allais recouper l’information dans d’autres livres pour confirmer.

Mais dans l’ensemble, c’est un très beau Polaroid de la connaissance de nos ancêtres.

Ma revue se termine ici. Je voulais vous parler de ce livre car ce que vous allez entendre, c’est du noir ou blanc. Vous avez ceux qui l’adorent, et ceux qui pensent que c’est un ramassis de bêtises.

Et là je ne suis pas d’accord, il faut être beaucoup plus fin que ça, sinon on passe à côté d’informations qui peuvent nous aider à retrouver notre indépendance pour nos problèmes de santé.

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33 réponses

  1. Bonjour Christophe, bonjour à tous,
    Merci beaucoup pour cet article sur Maria Treben. J’ai téléchargé son livre en PDF mais bien sûr il faut ensuite l’imprimer. Je l’ai fait en recto simple et je peux ainsi y ajouter des annotations personnelles sur la page blanche à côté :
    http://www.pdfarchive.info/index.php?pages/Tr
    J’y ajouterai donc vos commentaires !!!
    Vos articles me servent énormément car je suis en insuffisance respiratoire (asthme, emphysème, bronchite chronique et depuis 4-5 ans des mycoses pulmonaires) et les plantes aident beaucoup les médicaments indispensables hélas, à être plus efficaces. Elles m’ont permis de me passer de cortisone.
    Alors merci beaucoup !
    Amitiés à tous, Marie-Françoise

  2. Bonjour!,

    Je possède le livre de Maria Treben depuis sa sortie en librairie, au début des années 80. Et ce n’est pas le seul livre de phytothérapie que je possède. Tout autant que celui de Mme Treben, je consulte régulièrement le Mességué, ainsi que des livres sur les plantes médicinales sauvages du Québec où je vis actuellement. Également plusieurs livres consacrés aux huiles essentielles, dont celui du Dr Willem et celui d’un pionnier, le Dr. Jean Valnet.

    Tout comme vous, « La santé à la pharmacie du Bon Dieu » a été mon livre de base, et j’ai aussi quelques réticences, notamment concernant le saindoux, que je remplace avantageusement par l’huile de jojoba ou le karité. Mais je fabrique encore quelques teintures, dont l’arnica, pour usage externe, que j’ai réussi à adapter dans mon jardin.

    Quant à l’élixir du Suédois, j’en possède une petite réserve, fabriquée à partir de petits sachets contenant les différentes plantes qui le composent, qu’on peut acheter dans les magasins d’aliments naturels.

    À propos de cet élixir, une de mes voisines, qui ne jure que par lui pour ses bobos, m’a récemment raconté qu’après s’être brûlée maladroitement sous la plante du pied, elle avait aussitôt appliqué des compresses imbibées de cette préparation. Elle a aussitôt calmé l’inflammation et la douleur. Ensuite des soins de propreté et une simple crème (au souci) ont complété la cicatrisation. Si l’élixir a réussi à surmonter sa souffrance, eh bien, tant mieux.

    Pour ma part, l’hiver, dès le moindre picotement de gorge ou de sinus, je respire du vinaigre des 4 voleurs, que je confectionne à partir de plantes fraiches et sèches. Pris au début, je n’ai rien trouvé de mieux pour enrayer un début de rhume, à part la bonne tisane de thym (avec une cuillerée de miel) que nous préparait ma grand-mère provençale.

    Je suis une fervente de ces traitements naturels. Je possède tout un arsenal de macérations, de teintures que je prépare moi-même, de plantes que je fais sécher et d’huiles essentielles. Et il m’arrive très souvent de les partager avec mes amis.

    Bien entendu, je ne me hasarde jamais à un pronostic médical. Mais pour ce que j’appelle les petits maux et les indispositions passagères, un petit coup de pouce de la nature vaut mieux qu’une molécule chimique aux effets secondaires hasardeux. Tout est question de bon sens.

    Bravo pour votre travail. J’espère ajouter bientôt votre livre à ma collection.

    Merci à vous et à Maria Treben!

  3. bonjour il y a un deuxieme livre de maria treben la medecine familiale par les plantes
    je possede les deux année 1986 et payé en FRANCS
    merci pour votre vidéo votre site est tres agréable
    quand vous aurez un peu de temps j’aimerai avoir une vidéo sur le desmodium merci

  4. bonjour, pourquoi CHRISTOPHE n’écrit-il pas un livre très simple sur les plantes ? je serai la première à l’acheter …. MERCI pour tous vos conseils et vos vidéos….. moun

  5. Bonjour christophe

    Abonnée depuis peu à votre site , je suis vraiment enchantée de toutes vos vidéos , conseils , analyses … Je suis depuis très longtemps amoureuse des plantes et je les utilise régulièrement dans la vie courante . Je possède de nombreux livres sur les plantes et leurs différentes utilisations , au point que je n’utilise pratiquement jamais de médicaments de synthèse . Merci encore pour votre implication .
    Annie

  6. Quel avocat vous faites !… quelle verve !…on ressent votre fougue à chaque phrase…. Brrr, j’en ai des frissons…. vraiment !… Je suis vraiment fier de vous compter parmi mes amis !…Vraiment !…
    Mais, s’il y a des lacunes chez Maria Treben, elle, elle parle des épilobes, mais on n’en trouve aucune trace chez le Docteur Jean Valnet, ni chez ces bons vieux Docteurs Cazin, père et fils, pas plus que dans le Larousse des Plantes Médicinales …
    Christophe, comme l’on dit , chez nous en Bretagne, tenez bon la barre et maintenez le cap, droit devant !… Le vôtre c’est le bon… (même si je ne le mets pas en majuscules 🙂

  7. Bonjour,
    Merci Christophe pour cet hommage à Maria Trében. Cette femme simple qui a rendu au peuple l’usage des plantes, réservé jusqu’alors à une élite utilisant un langage compliqué et inaccessible aux gens.Personnellement je fais tous les ans sa « tisane pour toute la famille »,nous la buvons l’hivers au coin du feu, en nous délectant des goûts et des parfums de l’été passé…
    PS: La personne qui vous à envoyé ce mail, devrait mieux se renseigner, car Madame Trében n’a jamais prétendu être herboriste!
    Belle journée
    Margot

  8. Merci pour cette mise au point!!!!! A chacun la liberté d’expérimenter et de se faire sa propre opinion. Dans son livre elle parle de la sauge contre le déchaussement des dents; à titre préventif je l’ai ajoutée dans la composition de mon dentifrice en poudre que j’utilise depuis 20 ans. Les propriétés anti tartre de la sauge sont maintenant reconnues.
    Même si j’ai plusieurs livres sur les plantes, j’apprécie beaucoup vos évaluation d’expert. Il me semble important, ainsi que vous le faites de croiser les infos.
    Une petite pensée pour Hildegarde!!!!!
    Bien cordialement

  9. Merci beaucoup pour cette mise au point.
    Ne connaissant rien aux plantes, j’ai beaucoup appris de Maria Treben.
    J’ai été aussi parfois un peu étonnée, pour les raisons que vous avez analysées.
    Il est très important de recouper les informations venant de différents herboristes.
    Peut-être pourriez-vous un jour nous parler du Dr. Valnet, du Dr. Leclerc ou de Jean Bruneton mais aussi de noms oubliés comme le Dr. Binet, à qui Marie-Antoinette Mulot se réfère. Je n’ai rien trouvé sur ces savants.
    Voici 40 ans, j’avais entendu Jean Palaiseul invité à une Radioscopie de Chancel. C’était l’époque de Mességué, autre nom illustre.
    Au sujet de Palaiseul, infos intéressantes au sujet de la réédition massacrée de « Nos grands-mères savaient : Petit dictionnaire des plantes qui guérissent »

  10. Bonjour Christophe,
    C’est toujours surprenant de constater les réactions à l’emporte-pièce de nombre d’individus qui réagissent le plus souvent à froid et sans chercher à comprendre. Je n’ai pas le livre de Maria Treben, mais son nom apparaît toujours à un moment ou à un autre quand on se penche sur les plantes, ce qui prouve malgré tout qu’elle jouit d’une certaine notoriété. J’estime que l’on pas à juger de façon si péremptoire une personne.
    Être titulaire d’une thèse de doctorat de la faculté ou être en possession d’un diplôme universitaire est une chose, être une personne qui sait écouter et qui sait s’ouvrir au monde qui l’entoure en est une autre.
    « Cette série d’évènements a fait que, peu à peu, elle a eu la conviction qu’elle devait consacrer sa vie aux plantes médicinales. » La clé permettant de comprendre Maria Treben est là. Un jour elle a eu l’intuition profonde que la finalité de sa vie était d’aider son prochain. Elle l’a fait à travers son affinité pour les plantes, avec ses propres moyens, dans l’unité de temps et de lieu qui fut la sienne. C’est tout, et c’est déjà énorme ! Car cette première moitié du XX ième siècle où le matérialisme a régné en maître n’était pas vraiment propice à la parution de son ouvrage…qui a cependant bien su résister au temps.
    Le but ultime de l’Homme, indépendamment qu’il doit aussi prendre soin du corps qui lui a été confié, est de s’ouvrir aux autres, ce qu’elle a parfaitement su faire. Certains diraient que ce fut une belle âme.
    Après, à chacun de retirer ce qu’il veut ou ce qu’il peut de son ouvrage. Tout est louable, tout est critiquable. Comme disait ce bon vieux Montaigne: « de toute chose il ne faut tirer que la quintessence ». C’est là où l’homo (prétendûment) sapiens intervient et où il doit, avec un minimum d’intuition, concocter et affiner ce qui est bon pour lui. Sinon, pour les dosages au gramme près, il y a d’excellents livres de recettes de pâtisserie……mais c’est un autre domaine !
    Merci pour tous vos partages. Cordialement.
    Un Dinosaure qq part dans le 43.

  11. Je pense que les expériences de Maria Treben sont très intéressantes et que ses connaissances sont fondées sur la transmission de savoirs populaires qui ont fait leurs preuves depuis bien longtemps. La critiquer c’est mesquin…Aujourd’hui nous avons tous les moyens grâce à internet de recouper toutes sortes d’informations, et c’est grâce notamment aux expériences du passé que l’on peut avancer et approfondir nos connaissances.
    J’ai plaisir à lire votre lettre d’information et en plus j’apprends énormément sur les plantes grâce à vous. Merci encore et continuez à nous transmettre votre savoir!

  12. Merci Christophe pour cette analyse.
    En effet, j’avais un doute sur l’arnica en interne… beurk ! J’ai regardé votre video sur l’épilobe. Maria Treben dit que la seule valable contre les maladies de prostate est l’épilobe à petites fleurs. Vous dites que l’épilobe des bois est excellente. Alors, on prend les deux ? La « petite fleurs » étant plus rare dans mon « pays », je me suis mise à la protéger dans un coin du potager mais ça ne fait pas beaucoup… . Comme les Russes m’ont appris, je fais de l’ « Ivan tchaï » avec l’épilobe des bois et je bois ce « thé » plutôt par respect pour la mémoire de ma grand’mère que par goût. Je ne remarque aucun effet sur ma santé – il est vrai que je bois env. une théière par semaine.
    Merci encore. J’espère avoir une réponse concernant les épilobes.

  13. Bonjour Christophe
    Merci pour Maria, gardienne d’un savoir qu’elle a voulu partager ,elle a guidé beaucoup d’entre nous et permis de nous ouvrir l’esprit sur un monde si peu connu et si mal compris
    Bon chemin
    Evy

  14. Bonjour Christophe, Maria Treben, je l’ai rencontrée un jour, par hasard, et j’ai acheté son livre. C’était mon premier contact avec le monde des plantes ( au moins par écrit), je l’ai toujours et je le lis encore parfois, en tous cas quand je dois trouver la description d’une plante. ( je suis allergique aux smartphones, tablettes et autres engins qui essaient de peser à notre place.. et soit dit entre nous, me qi vos fiches de plantes me ravissent, quand je suis à l’extérieur, Maria Treben donne un condensé transportable.

    Pour parler de l’élixir du Suédois, j’en ai toujours sous la main et mes amis l’appellent  » ton liquide des Trolls ». Bref, contre les brûlures, les coupures, les piqûres d’insectes, c’est incontournable. En Belgique, on trouve les herbes  » élixir du Suédois », dans toutes les pharmacies qui ont un rayon parapharmacie… en France, la première fois que j’en ai fait commander, on m’a regardé avec des yeux ronds , comme si je proférais des insanités.

    Pour clore le chapitre, j’ai offert ce petit livre à toutes les personnes que j’aimais, maintenant, je leur indique le lien à votre site… sans oublier Maria…

    Amicalement,

  15. Merci Christophe pour cet article sur Maria Treben !
    Je possède l’édition française et allemande. Je m’en sers depuis très, très longtemps et j’en ai retiré bien des aides. Il est vrai que la liqueur du suédois n’est pas une panacée, mais lorsque par exemple j’ai un problème digestif (repas trop lourd…) cette liqueur est excellente pour me soulager. Et bien des recettes, comme la pommade de fleurs de soucis, sont efficaces.
    Désolée pour celui qui s’est cru plus intelligent que la nature. Mais ceci est dans l’air du temps…
    Et encore merci d’avoir pris la défense de cette dame qui, même un peu dépassée par les découvertes actuelles au sujet des plantes, a, selon moi, le mérite d’avoir été honnête dans sa démarche.

  16. merci, pour cette intervention en faveur de Maria Treben (livre que je tiens de ma mère) qui a le mérite d’avoir diffusé généreusement beaucoup d’informations sur les plantes médicinales; pour ma part quand j’ai besoin de conseils je me réfère à ce livre que je complète par celui de Valnet et par votre site bien évidemment!
    encore un grand merci à vous!

  17. Bonjour Christophe,
    Merci de nous faire partager votre avis sur Maria Treben.
    Dans la lignée des praticiens de terrain, que pensez-vous de Maurice Mességué qui développa des remèdes naturels transmis par son père ?
    Maurice Mességué fut notamment célèbre auprès du grand public dans les années 70-80 et soigna une multitude de personnes et personnalités. L’Ordre des Médecins le poursuivit d’ailleurs en justice à plusieurs reprises pour exercice illégal de la médecine.
    Merci d’avance.
    Marie-Christine

    1. Bonsoir Marie Christine
      Christophe estime beaucoup le travail de Mességué, et je pense qu’il nous fera un article à son sujet 🙂

  18. bonjour Christophe
    j ai ce livre
    ce qui m a le plus marqué , c’est une histoire d’enfant incurable et qui a résisté à la maladie par des infusions, et qu’ensuite elle apprend sa mort , par journaliste, je crois et à sa question , comment pourquoi, les parents ont répondu, :on peut pas obliger un enfant à prendre des tisanes ???
    un adulte peut etre mais un enfant ? page 209
    cordialement

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