Maladie de Lyme : enfin de l’espoir !
Les leçons du maitre Stephen Buhner
>> Notez bien : une nouvelle version du protocole est disponible ici <<
Depuis 2014, date de cet article, et autant d'années de pratique, j'ai actualisé mes connaissances et tiré un bilan personnel des différents protocoles liés à la maladie de Lyme, vous le trouverez ici.
Il y a des thérapeutes qui marquent leur génération, de par le travail de titan qu’ils mettent en place. L’un de ces thérapeutes s’appelle Stephen Buhner. Il est Américain, et c’est un grand monsieur des plantes. Grâce à lui, nous avons un protocole solide sur lequel nous reposer pour la maladie de Lyme.
Je vous présente ce protocole dans un article traduit de l’Anglais. Je voudrais remercier Scott Forsgren pour m’avoir laissé traduire et partager une partie de son article. Scott est l’éditeur et fondateur du site BetterHealthGuy.com, où il partage ses 17 années de périple avec une maladie chronique qui n’était qu’un Lyme déguisé.
Je voudrais aussi remercier Stephen Buhner pour m’avoir donné sa permission. C’est un homme très généreux. Cet article est basé sur sa présentation faite pendant la conférence sur la maladie de Lyme organisée par le docteur Klinghardt, à Bellevue, Washington fin 2009.
Je n’ai traduit qu’une partie, celle qui expose le protocole de base. L’article intégral, incluant les plantes du protocole secondaire, peut être consulté ici (en anglais).
La première séance avec le patient souffrant de Lyme peut être longue, parfois au delà de 2 heures. Buhner inclut une psychothérapie car la maladie a une dimension psychologique qui doit être prise en compte. Il établit un lien avec la personne afin qu’elle ne se sente pas seule dans cette terrible situation. Ceci suffit à faire remonter les fonctions immunitaires de la personne, à réduire l’anxiété, et à établir la confiance. Cela améliore aussi la capacité du patient à suivre le protocole, ainsi que le résultat final.
Buhner n’est en général pas un adepte des antibiotiques mais pour Lyme, il estime qu’ils ont un rôle à jouer. Un protocole à base de plantes combiné à une approche à base d’antibiotiques peut produire le meilleur résultat en début d’infection. Au delà de cette période, la plupart des patients avec qui il a travaillé ont suivi des cures d’antibiotiques mais n’obtiennent plus aucun bénéfice.
Buhner a travaillé avec à peu près 700 personnes souffrant de la maladie de Lyme ces 5 dernières années, avec les résultats suivants, qui parlent d’eux même :
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Les plantes sont extrêmement complexes. Ce ne sont pas des « médicaments à l’état brut », bien qu’elles soient considérées comme telles par le modèle occidental. La plupart des plantes possèdent entre 100 et 1000 constituants et ont des actions complexes sur notre système. « Elles ne se plient pas à un modèle réductionniste, et ceci rend les réductionnistes et leurs pensées linéaires complètement chèvre ». Leur utilisation relève plus de l’art que de la science.
Les actions des plantes médicinales sont hautement synergistes. La combinaison de plusieurs plantes ne peut pas être prédit par l’étude de ces plantes individuellement. Le dosage des plantes est aussi grandement variable. Certains clients ont besoin de quelques gouttes, d’autres ont besoin d’une cuillère à soupe afin d’obtenir un résultat.
Le protocole Buhner est né de l’étude de l’organisme lui-même (le spirochète). Buhner a essayé de comprendre pourquoi la maladie de Lyme mime un grand nombre d’autres maladies.
Le protocole est constitué de 4 facteurs clés qu’il est important de comprendre afin de traiter la maladie d’une manière efficace :
- Le spirochete utilise des mécanismes spécifiques, principalement l’inflammation, afin de détruire le collagène des tissus du corps et de produire les nutriments nécessaires à sa survie ;
- C’est l’endroit où cette destruction s’opère qui va déterminer les symptômes chez la personne. Si c’est dans les articulations, l’arthrite est présente. Dans les méninges, nous avons affaire à un Lyme neurologique. Dans le cerveau, la maladie s’aggrave. Dans le cœur, la cardite de lyme est présente.
- Toutes les études démontrent que les fonctions immunitaires et la maladie de Lyme sont inversement corrélées. Si certains marqueurs immunitaires sont élevés, l’infection est soit inexistante, soit faible. Si certains marqueurs sont bas, l’évolution de la maladie est beaucoup plus grave. Le spirochète peut manipuler le système immunitaire. Ceci, accompagné de l’énergie dépensée pour combattre la maladie, crée une fatigue sévère chez beaucoup de personnes atteintes.
- Les antibiotiques ne sont pas très efficaces. Les études démontrent qu’ils fonctionnent dans 60% des cas. La doxycycline est probablement le meilleur traitement initial. Il est préférable de commencer par la doxycycline et non un antibiotique plus faible, afin que le spirochète n’ait pas le temps de s’adapter. Le spyrochète est un organisme très intelligent. Certaines études montrent que la doxycycline est efficace chez 95% des patients, mais ces mêmes études ne parlent pas du fait qu’une rechute s’observe chez 35% des personnes après le traitement.
Les antibiotiques ne fonctionnent pas systématiquement pour plusieurs raisons. La raison la plus évidente est la fléxibilité génétique du borrelia. La nature de la fonction immunitaire est une autre raison : vu que le borrelia change souvent les protéines de sa couche externe, notre système immunitaire a du mal à organiser une réponse efficace. Le système immunitaire reconnaît mal cet organisme qui change sans-cesse.
Le borrelia se séquestre dans des localisations du corps où la surveillance immunitaire et la circulation sanguine sont faibles. Il se déguise. Il s’enkyste, et peut rester enkysté pendant un an ou plus.
Du fait de à la complexité pour tuer le borrelia, le but est une accommodation et un équilibre. Les thérapies anti-spirochète fonctionnent, mais comme complément à un protocole plus complexe. Buhner pense que « si tous vos symptômes disparaissent, et que votre énergie est excellente, que vous appréciez votre vie, le fait que vous ayez toujours la maladie ou non ne compte pas vraiment ».
« L’une des fonctions primaires d’une maladie chronique est de créer une prise de conscience chez la personne. Les gens souffrant de maladies chroniques ne peuvent plus vivre la vie qu’ils menaient avant. Ceci est la leçon la plus importante d’une maladie chronique ».
Le traitement utilisé par Buhner se repose exactement sur ces 4 fondations :
- Arrêter l’inflammation qui détruit le collagène, soutenir la formation et l’intégrité du collagène dans le corps
- Mettre en place un traitement spécifique pour les symptômes de la personne
- Renforcer le système immunitaire.
- Utiliser des plantes anti-spirochète pour contrôler l’infection
L’approche directe qui consiste à attaquer directement le spirochète, en position 4, devient de moins en moins importante pour Buhner, qui préfère soutenir le système et lui laisser faire son travail.
Description du protocole de base
Renouée du Japon (Polygonum cuspidatum) Griffe du chat (Uncaria tomentosa) Eleutherocoque (Eleutherococcus senticosus) Astragale de Chine (Astragalus membranaceus) Note: chaque protocole doit être personnalisé par rapport aux besoins uniques de l'individu. Pour plus d'informations, voir le livre “Healing Lyme” de Buhner. (NDT : notez aussi le besoin de commencer avec de faibles doses et d'augmenter d'une manière progressive). |
Renouée du Japon (Polygonum cuspidatum)
C’est la plante principale du protocole. La renouée est une plante envahissante dans la plupart des endroits ou la maladie de Lyme a émergé.
Buhner fait remarquer que plutôt que de profiter de ce que la nature nous donne, les habitants du Vermont par exemple (NDT : où la maladie est bien présente) se concentrent sur l’éradication de la plante. « La nature a une manière de nous aider, mais nous avons arrêté de l’écouter il y a bien longtemps ».
La renouée stoppe la cascade inflammatoire initiée par le spirochète.
D’autres plantes comme le curcuma peuvent aussi stopper cette cascade, mais elles utilisent des mécanismes différents. La renouée, elle, est très spécifique pour l’inflammation provoquée par la maladie de Lyme. « Si un biologiste généticien avait créé un remède pour calmer l’inflammation de Lyme, il n’aurait pas pu faire mieux ».
Les constituants de la renouée traversent la barrière hémato-encéphalique. C’est une plante spécifique pour l’inflammation des méninges. Si une personne souffre d’un cou raide et de maux de tête dans le contexte d’une neuro-borréliose, la renouée du japon est une plante spécifique.
C’est un antioxydant puissant qui protège les structures cérébrales. Elle calme le système nerveux central et aide à gérer les symptômes de l’arthrite de Lyme. Elle est synergiste avec les médicaments, ce qui signifie qu’elle peut être utilisée avec les antibiotiques et les rendre puissamment efficaces même dans les cas où les médicaments avaient précédemment échoué.
« Si je pouvais convaincre chaque personne souffrant de la maladie de Lyme de faire une seule chose, ce serait de prendre de la renouée du Japon avec leurs antibiotiques. Elle double l’efficacité des antibiotiques. »
La renouée est un antibactérien modéré, efficace contre d’autres spirochètes comme la Leptospirose. Elle module le système immunitaire en augmentant ou baissant sa fonction selon le besoin de chaque personne. Elle réduit certains phénomènes d’autoimmunité.
C’est un modulateur d’angiogénèse, elle contrôle une génération saine de vaisseaux sanguins. Elle stimule la microcirculation de l’œil et des articulations, aidant donc d’autres plantes et médicaments à atteindre ces zones (NDT : la considérer donc comme plante accompagnatrice pour ces zones du corps). C’est un cardioprotecteur, et aide à éliminer les endotoxines, ce qui est bénéfique chez ceux qui font des réactions d’Herxheimer pendant le traitement.
La composition de la renouée du Japon est extrêmement complexe. Elle contient du resveratrol à un niveau bien au delà de n’importe qu’elle autre plante. Buhner n’est pas un fan de resveratrol isolé, qui ne sera que partiellement efficace s’il provient du raisin.
Il existe maintenant plusieurs produits contenant la racine de la plante, une approche que Buhner préfère. La renouée est clairement la plante la plus importante du protocole. Le dosage du produit qu’il utilise, « Source Naturals Resveratrol », contenant 500 mg de polygonum par gélule, est de 1 à 4 gélules, 3 à 4 fois par jour pendant 8 à 12 mois. Buhner observe une diminution des symptômes au bout de 2 semaines à 2 mois chez certains, mais il faut jusqu’à 12 mois pour vraiment inverser l’évolution de la maladie.
Pour la renouée, Buhner préfère l’utilisation de la racine brute, sèche, et prise en interne. L’utilisation de décoction ou teinture n’est pas idéale car ces approches n’extraient pas le spectre complet des constituants de la plante.
La plante ne doit pas être utilisée chez la femme enceinte, et peut causer un goût métallique ou désagréable dans la bouche.
Griffe du chat (Uncaria tomentosa)
La seconde plante du protocole est la griffe du chat. C’est une plante qui peut augmenter les taux de globules blancs CD57, et agir comme anti-arthritique puissant.
Le dosage est de 1 à 4 capsules de 500 mg 3 à 4 fois par jour.
Lorsque la personne atteint la prise maximale, Buhner recommande de garder cette dose pendant 2 mois, puis de réduire à 2 à 3 capsules 3 fois par jour. Le spirochète a beaucoup de mal à s’adapter à un tel régime à base de plante grâce à la complexité des constituants des plantes.
Dans certains cas, il est possible que la personne tolère mieux un produit à base de griffe du chat sans TOA (alcaloïdes tétracycliques).
Mais Buhner n’est pas très convaincu par les études utilisant de la griffe du chat sans TOA. Il recommande en général la plante brute.
Eleuthérocoque (Eleutherococcus senticosus)
La troisième plante du protocole est l’éleuthérocoque. Cette plante appartient à la famille des ginseng. Buhner ne recommande que des teintures à des taux de 1:1 ou 1:2 (NDT : techniquement des extraits fluides, 1 ou 2 ml de teinture représentant 1 g de plante respectivement). Ces extraits doivent être de couleur quasi noire. Si l'extrait est marron, c’est une teinture classique 1:5. Les formulations 1:5 ne sont pas aussi efficaces pour la maladie de Lyme.
Si la fatigue est un aspect important de la maladie, le protocole doit inclure l’éleuthérocoque. Le dosage est de ½ à 1 cuillère-à-café d’extrait fluide au lever et à midi. Il peut provoquer de l’insomnie si pris trop tard dans la journée.
L’éleuthérocoque stimule les fonctions immunitaires, diminue la fatigue, réduit le « brouillard mental » et réduit les états dépressifs. C’est une plante incontournable pour la personne souffrant de neuroborréliose.
Astragale de Chine (Astragalus membranaceus)
La quatrième plante est l’astragale de Chine. C’est un excellent tonique du système immunitaire. Si une personne saine vit dans une zone endémique pour la maladie de Lyme, elle devrait considérer la prise de 1000 mg d’astragale par jour pour le reste de sa vie.
Après une morsure de tique, une prise de 3000 à 4000 mg d’astragale par jour pendant une période courte peut être appropriée. L’astragale augmente les fonctions immunitaires afin de prévenir l’infection ou réduire l’impact de l’infection. Si les marqueurs Th1 sont bas, une personne est susceptible aux infections. Chez ceux souffrant de Lyme chronique, l’astragale peut causer des problèmes autoimmuns et doit être évitée.
Chirette verte (Andrographis paniculata)
L’andrographis est la dernière plante du protocole de base. C’est une plante très puissante qui traverse la barrière hémato-encéphalique. Elle doit être prise au moins 3 fois par jour car elle est éliminée rapidement. Elle module l’auto-immunité, protège les tissus du cœur, et est anti-inflammatoire pour le système nerveux central. Buhner utilise un produit standardisé à 10% d’andrographolide. Le dosage est de 1 à 4 comprimés de 400 mg 3 à 4 fois par jour.
L’andrographis est une plante extrêmement amère. Buhner recommande le produit « Herbals Full Spectrum Andrographis ». L’étiquette suggère de ne pas prendre la plante pendant plus de 10 jours, mais Buhner n’est pas d’accord avec cette recommandation. L’effet indésirable principal est le suivant : chez 1% des personnes, un urticaire aigu apparaît, et peut prendre jusqu’à 2 mois pour se résoudre après l’arrêt de la plante. Il conseille de démarrer avec une dose faible afin de voir si la personne développe cet effet indésirable.
Buhner n’est plus un fan inconditionnel de la plante (NDT : il l’était au moment où il a écrit son livre). Il constate que la plante est efficace dans 60% des cas, alors que la renouée du Japon est efficace dans 90% des cas. Il considère l’andrographis comme une bonne plante complémentaire, mais elle ne fait plus partie de son protocole de base.
Sommaire
Stephen Buhner a travaillé sur la maladie de Lyme pendant des années. Il a créé un protocole qui soulage beaucoup de malades aujourd’hui. Il a aussi essayé de créer un protocole qui est non seulement efficace, mais aussi gérable d’un point de vue des coûts. Il a du mal sur ce dernier point car il estime que les malades ont besoin d’options accessibles coté prix. En moyenne, le protocole Buhner coûte environ $200 par mois pour la première année.
Buhner a travaillé sans relâche pour non seulement comprendre l’impact de la maladie sur l’individu, mais aussi pour identifier et évaluer les options qui nous ramène à la santé. Je remercie l’univers de nous avoir donné Stephen Buhner. A votre bonne santé !
NDT : Où trouver ces plantes en France
Pour la renouée du Japon, l’andrographis, l’éleutherocoque et l’astragale de Chine, j’utilise le laboratoire Sinolux. Sinolux ne travaille qu’avec les thérapeutes et ne vend pas directement au public.
Il est difficile de trouver l’éleutherocoque sous forme d’extrait fluide. J’utilise donc la plante brute, qui donne des résultats très satisfaisants en décoction. Vous trouverez facilement de la teinture mère 1:5 en herboristerie ou en pharmacie, une forme que j'utilise de temps en temps (moins souvent que la décoction).
Vous trouverez la griffe du chat en gélules relativement facilement, dans certaines pharmacies ou herboristeries.
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guillotin dit
Charlotte aux plantes pourriez vous faire une traduction de l extrait du livre que vous avez mis plus haut s il vous plaît ?
J ai trouvé le labo NUTRIXEAL mais c est un extrait standardisé qu ils produisent et non de la poudre pur , il conseille une gélule de 300mg jour ,est-ce suffisant ? est ce que ce sera efficace ?
merci
Christophe BERNARD dit
Bonjour,
Pour les doses en mg, voir l'article. Une dose inférieure n'est, d'après la méthode Buhner, pas suffisante.
guillotin dit
Bonjour
Ou trouver des gélules de renouée du JAPON (ainsi que les autres plantes de bonnes qualité) ,j ai vu que diéti natura en vend mais à priori c est un extrait donc pas le totum de la plante ,j ai beau chercher je ne trouve pas !!! merci
Christophe BERNARD dit
Bonjour, je travaille avec Sinolux mais ils passent par des thérapeutes et ne vendent pas en direct. On m'a dit récemment que l'on en trouve à la Calebasse Verte à Paris.
ouf711 dit
aux US , on trouve les produits de Buhner
venez sur le forum de France Lyme
grimandi dit
Bonjour
J'ai un lyme chronique depuis plus de 10 ans maintenant traité aux antibiotiques depuis 2 ans. j'ai encore des grosses séquelles notamment sur la fatigue et neurologiques. j'ai d'autres séquelles aussi.
mon infectiologue me recommande vos plantes
pourvez vous me dire ce qui serait adapté pour moi parce que vous parlez de plantes efficaces au début de l'infection et moi j'en suis très loin du début
merci d'avances
Christophe BERNARD dit
Bonjour,
Désolé mais même avec la meilleure volonté du monte, impossible de proposer des protocoles personnalisés basé sur peu d'information et au travers de ce site. La maladie de Lyme est complexe, et mettre en place un protocole demande de la réflexion.
Tom dit
Merci Christophe pour cet article,
Je suis actuellement le protocole Buhner,
Le problème est que j'ai entendu dire qu'il était nécessaire de faire des pauses (de 2 semaines tous les 2 mois) dans la prise d'éleuthérocoque. Mais d'autres m'affirment que cela n'est pas nécessaire. Qu'en pensez vous? Est il dangereux de prendre en continu l'éleuthérocoque?
Bien à vous,
Tom.
Christophe BERNARD dit
Bonjour Tom,
Je dirais que tant qu'il y a fatigue chronique, "brouillard mental" et/ou immunité basse, l'éleuthérocoque est indiqué sans faire de pauses. Je ne vois vraiment pas pourquoi il serait dangereux, c'est au contraire une plante inoffensive. Le seul signal qu'il est temps de ralentir : une hyperactivité, surexcitation, difficultés à dormir, etc. En d'autres termes, lorsque l'éleutherocoque est devenu trop stimulant. Ceci n'est pas courant, en particulier dans le contexte de Lyme.
Paul dit
Bonjour
J'ai plein de renouées du japon qui poussent prés de chez moi au bord de champ non cultivé (pas de pesticide avéré.)
Puis-je les utiliser? Si oui, si je fais une teinture mère et que je mixe le tout (pour absorber entièrement la racine, car j'ai lu que si on ne boit que la teinture sans la racine, on ne bénéficie pas de toutes les propriétés de la plante) serait-ce ok?
Sinon je ne comprends pas pourquoi vous avez omis de parler de Sita Accuta, que Buhner met bien en avant pourtant. Pourriez vous partagez vos raisons? merci beaucoup pour votre aide.
Christophe BERNARD dit
Bonjour Paul,
Pourquoi ne pas faire une teinture simple ? Le resveratrol sera extrait en grande partie.
http://buhnerhealinglyme.com/basics/extracting-resveratrol/
Sinon, si vous essayez d'incorporer la racine fibreuse, cela va être très difficile à ingérer. Le seul moyen : pulvériser finement avant de teinturer, passer au tamis pour s'assurer que les gros morceaux ont été enlevés, puis teinturer la poudre et laisser la teinture. Bien secouer avant de consommer avec la poudre.
Pour Sida et les co-infections, je n'en parle pas car je voulais juste donner le protocole de base, sinon cela commence à devenir compliqué à digérer (de même pour cryptolepis, alchornea, etc).
nat dit
bonjour ,
je vois que l'astragale de chine ne doit pas être pris en chronique.
est ce que le reste peut être pris , ou 'y a t'il un autre protocole,
merci
Christophe BERNARD dit
En fait pas exactement. L'astragale de chine est prise dans la période qui suit la piqûre. Si le Lyme devient chronique, il vaut mieux l'éviter. Les autres plantes du protocole sont prises sur des périodes de plusieurs mois.
Anne dit
Je voudrais quant à moi (Lyme chronique depuis les années 80) signaler le laboratoire Nutrixeal – laboratoire français fabriquant des compléments sans additifs, ce qui pour moi est très important.
Je m'apprête à y commander, entre autres produits, du Resveratrol en 300 mg (Resveol).
Bien à vous
Anne
Christophe BERNARD dit
Merci pour cette recommandation Anne.
sandrine dit
Bonjour,
Mon ami vient d'apprendre qu'il avait contracté la maladie de Lyme, (piqure de tique environ depuis 2 mois)il vient de débuter le traitement antibiotique (amoxicilline).
Peut-il compléter le traitement avec des plantes et lesquelles?
Merci d'avance de votre réponse
Christophe BERNARD dit
Bonjour Sandrine,
Effectivement Buhner a bien documenté cela et recommande la prise de renouée avec les antibiotiques car la plante va potentialiser l'action de la cure antibio. C'est la principale, avec probablement l'astragale pour améliorer l'efficacité du système immunitaire vu que la piqure est récente et qu'on n'est pas encore passé en lyme chronique.
Plaideau charlotte dit
Bonjour Christophe!
En enquêtant sur les doses, etc, je suis tombée sur des conseils plus récents de Buhner (sur son site) qui nuancent ses recommandations des produits "source naturels". Je voulais t'en faire part pour actualiser, si tu le souhaites, ton article. Voici ci-dessous en bref son propos "I no longer recommend Source Naturals for this. When I wrote the book they were the only source I could find for knotweed root. Source Naturals now makes a number of different kinds of resveratrol capsules and tablets with different dosages and contents. What I now suggest is the use of greendragonbotanicals.com knotweed root, same dosage as in the book. OR you can buy knotweed root powder and take 1 tablespoon 3x daily in liquid. As to the dose, yes, at the highest dose that would be 16 capsules per day. NOT everyone needs to go that high, many use less, a few use more. That is just suggested as a range. You can use what you bought until it is gone, same dose as described, 3-4 capsules 3-4x daily, starting slow and working up, when that is gone, switch to Green Dragon brand." lu sur son site Web: http://buhnerhealinglyme.com/basics/dosage-for-source-naturals-japanese-knotweed/
Charlotte aux plantes
Christophe BERNARD dit
Merc Charlotte. Oui j'ai traduit un article d'un journaliste américain et je voulais rester fidèle à son texte. Mais le texte est déjà un peu vieux et Buhner a posté une grande quantité d'infos sur son site. Merci de nous le rappeler. Pour les lecteurs : si le protocole Buhner vous intéresse et que vous parlez l'anglais, le site mentionné par Charlotte est une grande source d'information.
MarineTH dit
Concernant la Renouée du Japon, avez-vous plus d'infos sur l'utilisation de la racine, ou la réalisation de gélules ? Ca pourrait être un bon moyen de faire diminuer les coûts du traitement (mais vu le potentiel invasif et destructeur de cette plante je rappelle d'ores et déjà : à ne surtout pas planter chez sois).
Christophe BERNARD dit
Bonjour Marine,
La plante a un historique d'utilisation de plus de 2000 ans en Chine et au Japon. En MTC, elle revigore et nettoie le sang, est utilisée comme antipyrétique, anti-inflammatoire, diurétique, expectorante, etc. Bref, il serait compliqué de résumer tout cela ici.
Avez-vous une question spécifique au sujet de la plante ?
MarineTH dit
Bonjour,
oui en effet je m'étais mal exprimée désolée.
Avez-vous des informations sur la réalisation de préparations de la plante pour ne pas avoir à acheter de gélules toutes faites, qui souvent sont très onéreuses et parfois avec des excipients non souhaités (ables) ?
S'il ne s'agit que d'une certaine quantité de racine en poudre à ingérer par exemple ça doit se faire mais peut être que ça n'est pas que ça ?
La question vaut par ailleurs pour la plupart des plantes en gélules.
Merci!
Christophe BERNARD dit
Bonjour Marine,
D'une manière générale, pour un problème donné, ce qui compte, c'est la quantité de plante ingérée. Si vous avez une plante pulvérisée, vous pouvez soit l'absorber en infusion (excellent car l'eau chaude effectue une extraction que vous n'avez pas avec les autres méthodes), dans un verre d'eau, dans de la compote, du yaourt, ou éventuellement en gélule.
Mais voila - si vous goutez à des plantes comme l'andrographis ou le polygonum, vous allez vite comprendre l'intérêt des gélules ! Les plantes sont très pénibles à prendre, le goût très amer ou acre. L'andrographis en particulier est quasi impossible à prendre.
D'où l'idée des gélules, et éventuellement de faire ses propres gélules.
https://www.altheaprovence.com/blog/fabriquer-gelules-plantes-medicinales/
MarineTH dit
Bonjour,
Merci pour ces précisions, super je n'avais pas vu votre article sur les gélules !
Merci encore votre blog est vraiment le meilleur dans le domaine de loin je trouve. Votre pédagogie et façon de présenter rendent tout simple ou en tout cas clair et limpide, et malgré tout cela reste scientifique et on peut choisir un traitement en connaissance de cause !
Christophe BERNARD dit
Merci Marine.
vidal dit
bonjour
je viens de lire tous vaut commentaires fort intérréssant ,et j aurai aimé avoir peut etre des conseilles,etant aussi atteinte de la maladie de lyme accompagné d une babésiose qui nuit beaucoup a ma vie comme nombreux d entre nous, je ne suis pas touché au niveau des articulations mais au niveau systeme nerveux central :cerveau tres embrumé , vertige , fatigue intense a certains moments ,gros troubles mémoire concentration..si quelqu un d entre vous avez des solutions des conseilles et bien je les reçois l avec grand plaisir..merci ..et bonne journée..
Herbaluna dit
On trouve très facilement l'Eleutherocoque en Mâcérat hydro alcoolique 1 dh chez Herbiolys!
Qualité artisanale, tout est fait main!
dans du verre macération, transport, mise en bouteille...
La Cardère des champs en TM est aussi une aide en cas de crise
Christophe BERNARD dit
Oui mais hélas, 1DH (dilution au 10ème) n'est pas la même chose qu'un extrait fluide 1:1.
- Pour un extrait fluide 1:1 : 100 ml de liquide correspond à 100 g de plante
- 1DH : en supposant qu'on ait commencé par du 1:5, on se retrouve avec 100 ml de liquide correspondant à 2 g de plante.
Cardère oui aussi, à la Matthew Wood.
jean-yves dit
Bonsoir,
je désirerais qqs informations supplémentaires concernant la racine de cardère.J'utilise des racines "semi fraiches'' coupées la plus finement possible au couteau(préférable au mixeur? )+alcool à 45°(difficile de trouver un titrage plus élevé),ce qui limite à la préparation d’une teinture mère par macération.
2 à 3 jours plus tard le marc "ramolli" par l'alcool est passé au mixeur puis replacé dans le bocal en verre pour ??? là, les indications de temps varient de qqs jours à 3mois le tout est ensuite filtré et pressé et placé en flacon teinté.
Peu d'indications également sur les conditions de stockage durant la macération(hors lumière?au chaud?...)
Concernant la posologie pour la maladie de Lyme Je suis actuellement à 5gttes 3Xj avt repas associées à l'EPP.
"La littérature" n'est pas très précise concernant la durée de la cure,peut être qu'elle est aussi en rapport avec le stade de la maladie?
Merci d'avance pour votre éclairage
Jyves
Christophe BERNARD dit
Bonjour Jean-Yves,
Après passage au mixeur, la teinture est remise en macération dans le bocal en verre pendant encore une dizaine de jours. Pas besoin de plus. L'extraction au delà de cette période est très marginale, négligeable. A garder dans un endroit à l'abri de la lumière et à des températures qui ne varient pas trop, entre 15 et 20 idéalement. Les grosses variations de température peuvent entrainer une précipitation.
Pour Lyme, les cures des différentes plantes (renouée, griffe du chat, cardère) durent pendant des mois, et varient en fonction du stade aussi et surtout des symptômes. Le cardère est utilisé lorsqu'il y a douleurs arthritiques causées par Lyme.
Notez aussi, et je précise au cas où il y ait confusion, que je ne suis pas Bernard CHRISTOPHE mais Christophe BERNARD. Je ne suis pas à l'origine du Tic-Tox, c'est mon homonyme qui l'est.
jean-yves dit
Bonsoir,
Merci pour ces qqs informations,je sème tous les ans des cardères (variétés fullonum) depuis des années pour y voir certaines variétés d'oiseaux se délecter des graines durant l'automne ...j’espère que cette préparation de leur racines soulagera certains des maux causés par Lyme,je termine bientôt le petit flacon de 30ml donc ma TM sera prête à être testée!
Dans l’hypothèse où je parviendrais à obtenir un alcool beaucoup plus titré j'essaierais bien de tenter une percolation mais il faut au préalable passer par l'étape séchage,certaines de ces racines peuvent être assez grosses ,comment procéder correctement ?,surtout en cette saison.
bien à vous ,merci
jyves
nota;pas l'ombre d'une confusion avec votre homonyme
Christophe BERNARD dit
Pour les racines de plantes non aromatiques, d'abord les couper en tronçons de 2 ou 3 cm lorsque la racine est encore fraiche. Pour celles qui sont épaisses, les couper dans le sens longitudinal en 2 ou en 4. Le but est de préparer le travail de division pour pouvoir passer ensuite au blender, moulin à café ou les deux.
Voir ma vidéo ici :
https://www.altheaprovence.com/blog/pulveriser-les-plantes-medicinales/
Dussol Catherine dit
Bonjour Christophe,
Merci pour tout votre travail en général ! Je lis la plupart de vos articles et je les partage !
Que conseillez-vous de mettre sur la piqûre quand on vient juste de se rendre compte qu'on a été piqué ?
Mon fils vient de me poser cette question, la tique a été retirée mais il reste le rostre...
Merci d'avance de votre réponse,
Catherine
Christophe BERNARD dit
Bonjour Catherine,
On vends des petits instruments pour les chiens en général pour retirer la tique entièrement.
Aux états-unis ou la maladie est très présente, une piqure de tique doit être suivie par un docteur qui connait la maladie, qui va faire un suivi avec un test de type Western Blot (dans les premières 4 semaines après la piqure, seulement 50% des testés vont exprimer assez d'anticorps pour être détectables, donc le docteur attend souvent semaine 4 à semaine 6 - ensuite les anticorps diminuent), puis prescrit une cure d'antibiotiques, qui est une étape critique. On a beau être pour ou contre les antibiotiques - dans la maladie de Lyme il vaut largement mieux en passer par là, les conséquences peuvent être sérieuses sinon. Pour les plantes, c'est une immunostimulante particulière qui est utilisée - Astragalus membranaceus, dans les 3g/jour pour un adulte, avec la cure d'AB. C'est la plante principale dans le protocole d'attaque.
Dussol Catherine dit
Merci beaucoup Christophe. Je suis impatiente de recevoir votre dernier livre sur les fabrications à base de plantes que je viens de commander !
Amitiés
Roger dit
Prendre seulement ces compléments ne va pas apporter la guérison puisque les coinfections ne sont pas traitées mais elles vont renforcer le systeme immunitaire
je prends le traitement de Buhner , qui dit bien d'ailleurs qu'on ne peut faire sans antibios , depuis trois ans et je traite aussi les coinfections avec les plantes mais j'ai aussi plus de 4 ans de tritherapies d'antibios
on peut acheter ses plantes aux US , on trouve tout et 10 fois moins cher qu'en France , Stephen donne par ailleurs des adresses
il est interessant de lire sur son site toutes les réponses apportées aux malades
son dernier livre est par ailleurs tres intéressant également
cet homme est une mine d'or
Christophe BERNARD dit
Merci pour votre témoignage Roger.
huart dit
Bonjour, je suis moi-même atteint de cette maladie depuis l'année 2000, après un entraînement de course à pied en forêt. Traité un mois par antibiotiques, j'ai toujours des "fourmis" au niveau de la cheville droite, à l'endroit de la piqûre. Je vais essayer de mettre en pratique ce qui est écrit dans cet article intéressant. merci.
Abdoulaye Keita dit
A vous Mr Christophe Bernard et Stephen Buhner, il nous manque de qualificatif à attribuer a votre contribution humanitaire
Peut être que dans six mois nous ne manquerons pas de vous dévoilé les secrets cachés de plantes de notre région aux aléas climatiques pourvu d'essences utiles pour tous
aussi répandre vos produits thérapeutiques chez nous
Bon courage, Bonne chance
sabine dit
bonjour Christophe
D'abord merciiiiiiiiissss encore pour cet énorme travail de traduction, mets-sages pour nos esprits assoiffés !( yapas à dire , chuis trooop fan !!!)
me faisant piquer régulièrement par les tiques lors de mes balades, j'avoue que je me pose des questions si lyme oupas ! même si aucun symptôme à l'horizon et que je ne me suis jamais vraiment fait de soucis quant à ces mini vampires de tiques! en fait je fais un déni de tiques !
je vais donc lire attentivement cet article pour essayer de comprendre le pourquoi du comment de cette maladie !
schopperlé antoine dit
Merci pour ces précieuses informations,je souhaiterai apporter quelque précisions en ce qui concerne la destruction de ces bactéries: en effet ,étant un Lymiste bien atteint (cerveau,neurologique,articulations) j'ai constaté que l'évacuation des bactéries mortes était en tout cas sur moi fondamentale.Pour faire court,mon aromathérapie est toujours accompagnée de puissants draineurs (chlorella,charbon végétalisé et bien d'autre) l'accélération de la guérison est sans équivoque
Bien à vous
Antoine
Christophe BERNARD dit
Antoine, un excellent point qu'il est bon de partager. Merci !
Jean-Paul dit
Toujours aussi passionnant ce blog. Mille mercis à son auteur qui fait preuve de tant de générosité.
Mercier Jacqueline dit
bonjour , merci pour cette article , vous dites qu'il est généreux Mr Bunher , c'est une qualité qui vous honore aussi mon cher !!! une régalade !!
Bref mon propos était de vous signaler le laboratoire LPEV qui fait des extraits d'eleuthérocoque en quantis , je vous laisse le soin de découvrir leurs bons produits .
MERCI !!
Christophe BERNARD dit
Merci, je m'en vais voir si ces quantis sont équivalents à un extrait fluide 1:1.
Benenati Sandro dit
Bonjour
J ai été piqué en juillet 2016
En Septembre,j ai commence un traitement de 3 semaines intra musculaire ceftriaxone,puis je suis passe à la doxycycline pendant 15 jours puis j ai repris des antibiotiques nynocucline et autres jusqu en janvier 2017.
Ensuite j ai tout arrete..
Depuis 15 jours ,les symptômes ressentis en Septembre réapparaissent donc mais de tête,rythme cardiaque altéré et douleurs articulaires et musculaires.
Que dois je faire,reprendre les antibiotiques?ou dois je passer à la méthode Buhren?
J en suis à mon 6 eme traitement différent,j ai été en Allemagne,Belgique,france etc etc
Que me conseillez vous?
Puis je venir vous voir pour une consultation?
Sandro
Christophe BERNARD dit
Bonjour Sandro,
Je ne suis hélas pas la bonne personne pour prendre cette décision à votre place, il n'y a pas de solution parfaite à l'heure actuelle et tout est une histoire d'arriver à gérer sa vie et les symptômes de la maladie du mieux possible. Le protocole Buhner peut être suivi seul ou en accompagnement d'une antibiothérapie, tout dépend de la phase de la maladie et des essais qui ont été fait avec les antibios. Certaines personnes qui ont suivi des mois d'antibiotiques avec des médecins spécialisés dans la maladie sans trop de résultats décident de passer aux plantes. D'autres par contre qui n'ont pas encore fait d'antibiothérapie choisissent la voie médicamenteuse. Il n'y a pas de réponse standard.