Migraines : les solutions naturelles
D'après l'INSERM, le taux de prévalence de la migraine en France est de 12,1 %(1). Une personne sur 10, en moyenne, souffre donc de migraines. Les femmes sont en général plus touchées que les hommes. Les enfants sont de plus en plus affectés.
Je souffre moi-même de migraines depuis l'âge de 10 ans. C'est donc un sujet qui m'intéresse de très près.
Les migraines sont multifactorielles. Elles ont de multiples déclencheurs qui varient pour chaque personne concernée. L'objectif est donc de découvrir les déclencheurs principaux. Chaque déclencheur peut ensuite être adressé afin d'agir en prévention et de réduire la fréquence et l'intensité des crises.
Cet article fournit une liste d'outils que j'utilise régulièrement dans mon activité de naturopathe, et j'espère que vous y trouverez des approches qui vous aideront à construire votre protocole personalisé.
Mais avant de commencer, une note de précaution : les maux de tête doivent être pris aux sérieux. Consultez votre docteur afin d'écarter toute cause nécessitant une intervention médicale.
Mécanismes
Que se passe-t-il dans notre tête pendant une crise de migraine ?
L'une des théories qui semble relativement bien acceptée aujourd'hui est la suivante. Dans une première étape, on observe une sorte de spasme, de contraction dans les artères à la base du cerveau. Le système nerveux semble être à la base de ce spasme, en réaction à un "déclencheur" (voir plus bas).
Ceci va diminuer l'apport sanguin vers le cerveau. Notre système va alors réagir, pour protéger ce précieux organe qu'est le cerveau, et va provoquer une vasodilatation réactionnelle. La dilatation va s'accompagner d'une inflammation qui va elle-même entretenir la vasodilatation, et ainsi de suite. L'inflammation qui se crée est à la base des douleurs de la migraine.
On constate donc une implication à la fois vasculaire et neurologique dans le déclenchement des crises.
Déclencheurs
Chaque migraineux à ses propres déclencheurs, ce qui rend une approche standard assez difficile.
Mon travail consiste d'abord à établir un bilan pour mieux comprendre ce qui provoque une crise. Je demande en général à mes clients de tenir un journal détaillé de leur rythme de vie (nutrition, sommeil, évènements stressants, etc.) pour essayer d'identifier les causes les plus probables.
Voici un modèle de journal des migraines que vous pouvez imprimer et remplir pour chaque crise.
Il est absolument essentiel de connaître ses déclencheurs principaux. Ceci peut prendre des mois ou plus car il faut apprendre à s'écouter, chose que nous avons du mal à faire aujourd'hui, dans un monde où nous sommes sans cesse en train de courir. Il faut observer l'évolution de sa migraine "au microscope", avec beaucoup de patience et de curiosité. Si c'est un enfant qui est concerné, aidez-le à écouter son corps et à examiner ce qui aurait pu changer dans sa routine.
La migraine est multi-factorielle. Il faut souvent plusieurs déclencheurs présents en même temps pour déclencher une crise, alors qu'un seul déclencheur isolé n'aura aucun effet.
1. Stress
Le stress est un déclencheur majeur chez beaucoup de personnes. Une étude effectuée(2) sur 100 migraineux âgées de 10 à 19 ans montre que dans 72% des cas, le stress est la cause principale de la crise. Une autre étude(3) confirme ce taux avec 75% des cas de migraines liés au stress.
Le stress a d'abord un effet musculaire. Il prépare le corps à faire face à un danger imminent. Les muscles squelettiques se tendent en préparation à la fuite ou au combat. Dans notre vie de tous les jours, une tension constante dans la région des épaules et du cou pourrait affecter la circulation sanguine vers le cerveau et créer la diminution d'activité cérébrale mentionnée dans l'introduction.
Le stress a aussi un effet complexe métabolique et hormonal. Certains systèmes d'organes seront plus alimentés que d'autres. Chez le stressé chronique, le système gastro-intestinal tourne au ralenti. D'où une mauvaise digestion et une mauvaise assimilation de certains nutriments qui peuvent influencer les crises. Nous reparlerons de la digestion plus bas. La glycémie sanguine est aussi affectée.
Je recommande la relaxation et la méditation pour diminuer le stress. Je suis un adepte des méthodes de "pleine conscience" du professeur Jon Kabat-Zinn (les traductions françaises de ses livres sont hélas de mauvaise qualité). De nombreux outils sont aujourd'hui disponibles pour réduire notre niveau de stress, depuis les massages jusqu'à l'acupuncture, le reiki, etc. Le sport pratiqué deux fois par semaine est aussi très efficace pour diminuer le stress.
J'utilise bien sûr les plantes relaxantes chez l'individu stressé. Dans ma boite à outils, je recense la camomille allemande (Matriaria recutita, extrait de plante fraîche), la mélisse (Melissa officinalis, extrait de plante fraiche), l'aubépine (Crataegus monogyna) en particulier s'il y a un problème de coeur physique ou moral.
Si le stress est chronique et de longue durée avec épuisement des surrénales, j'ajoute aussi une plante adaptogène de type Panax ginseng, Eleutherococcus senticosus, Withania somnifera, Ocimum sanctum, Rhodiola rosea, etc.
J'ai aussi une petite préférée, la scutellaire casquée (Scutellaria lateriflora) que je cultive depuis que j'ai appris à la connaître aux Etats-Unis (une teinture mère est disponible chez Boiron).
Les huiles essentielles sont utiles pour gérer les migraines de stress. Je conseille parfois des mélanges d'huiles essentielles simples, avec de la lavande et de la menthe poivrée, diluées à 10% dans une huile neutre, pour un massage sur le haut des épaules, la nuque et les tempes. Cela peut soulager dans les cas ou le stress crée une tension musculaire dans les épaules, le cou et la base arrière du crâne. Voir le résultat d'étude suivant au sujet de l'huile essentielle de lavande pour la migraine.
Les bains de pieds chauds avec quelques gouttes d'huile essentielle de lavande peuvent aussi relaxer. Les bains de pieds redistribuent la circulation sanguine vers le bas, loin de la tête, ce qui peut soulager un début de crise.
2. Nutrition
Les déclencheurs alimentaires peuvent être de nature qualitative et quantitative. D'un point de vue qualitatif, il peut y avoir des déclencheurs variés et multiples(2) :
- Le sucre (l'excès, ou le manque car un état d'hypoglycémie peut déclencher une crise de migraine)
- Le vin blanc, le vin rouge
- L'alcool en général
- Toute boisson contenant de la caféine (d'un autre coté, la caféine apporte parfois un soulagement)
- Le chocolat
- Les crèmes glacées
- Certains fromages
- La charcuterie
- Les fritures
- Les produits laitiers et aux céréales (blé, maïs, orge, seigle, etc).
Certains constituents ayant des propriétés vasoactives sont souvent problématiques :
- Le glutamate monosodique (GSM) très souvent utilisé comme facteur de goût dans les plats préparés, les sauces, etc ;
- Les nitrates de la charcuterie ;
- Les tyramines, constituents naturels des vins et des fromages âgés ;
- La phényléthylamine qui se trouve dans le chocolat, les oignons, l'ail et les fruits à coque.
Une fois les suspects idéntifiés, je guide la personne au travers d'une stratégie d'élimination (pendant au moins 1 mois) pour voir si cela fait une différence, et de réintroduction pendant une semaine pour confirmer la réactivité.
On notera aussi que chez certains migraineux, une hypoglycémie peut déclencher la crise. Si c'est le cas, la charge glycémique du repas aura un rôle essentiel afin d'éviter la séquence pic de glucose, pic d'insuline, puis finalement hypoglycémie due à une sur-correction du système ("hypoglycémie réactionnelle").
D'un point de vue quantitatif, un repas trop lourd ou trop gras peut déclencher une crise. J'ai discuté aux Etats-Unis avec certains docteurs en chiropractie qui voient un lien entre la congestion de certains organes digestifs comme la vésicule biliaire, et la zone crânienne au travers du nerf phrénique qui relie les deux, communicant l'inflammation.
Sur le long terme, une mauvaise alimentation va créer des déséquilibres de flore intestinale et des problèmes d'absorption des nutriments essentiels. Certaines vitamines et minéraux jouent un rôle critique dans notre équilibre, et des carences peuvent avoir un effet sur le déclenchement des migraines (voir magnesium, vitamines B2 et B6 plus bas).
3. Changement de rythme
Certains ont des maux de tête la plupart des samedis et des lundis. Le samedi et le lundi, on casse son rythme avec des heures de sommeil différentes et une nourriture différente.
Si le changement de rythme de sommeil, ou les troubles du sommeil sont un déclencheur, on essayera de se coucher et de se lever aux mêmes heures tous les jours, week-ends compris. On se souviendra que de nombreux phénomènes physiologiques se déroulent pendant notre sommeil, en particulier au niveau de la filtration sanguine par le foie.
Chez certains, un changement d'altitude, de température, d'humidité, de pollution de l'air peuvent être des éléments déclencheurs. On se souviendra de l'importance du journal pour mieux comprendre ces phénomènes complexes.
4. Fluctuations hormonales
Si les fluctuations hormonales jouent un rôle prépondérant dans les crises chez la femme, on regardera du coté du foie (qui fabrique les précurseurs et recyclent les hormones en excès) et des plantes qui favorisent une meilleure production hormonale. Les crises apparaissent souvent juste avant ou pendant les règles, ce qui peut être lié à une chute d'hormones.
5. Problème structurel
Chez certaines personnes, il peut y avoir compression de certains nerfs (dû à un accident, une mauvaise position de sommeil, une anomalie de posture, etc.) qui entraînent des maux de tête. Dans ces cas là, les plantes et l'alimentation ne pourront avoir qu'un rôle marginal. Il faudra avant tout régler le problème structurel.
6. Activité physique
Une étude démontre un lien clair entre activité physique et migraine avec réduction de la fréquence des crises. L'étude teste un programme de 40 minutes d'exercice 3 fois par semaine, quelque chose de tout à fait réalisable pour la plupart d'entre nous.
7. Sommeil
Le manque de sommeil est un déclencheur dans 67%(2) à 70%(3) des cas de migraine chez la personne jeune. D'une manière générale, le manque de sommeil crée un stress qui peut être mesuré par une augmentation du cortisol sanguin.
Notez aussi, au passage, que les jeux vidéos sont impliqués dans 65%(3) des migraines chez la personne jeune, et qu'une surconsommation d'écrans en tous genres peut entraîner une perturbation du sommeil, peut empiéter sur les jeux en plein air et le sport, et donc exhacerber une situation de stress.
Rôle des fonctions digestives
Le système gastro-intestinal joue un rôle important dans la prévention des migraines. Les phénomènes suivants peuvent être impliqués :
- Mauvaise absorption de certains nutriments. Ceci peut être dû à une flore intestinale déséquilibrée, à une relâche d'enzymes pancréatiques et biliaire qui n'est pas optimale (beaucoup de vitamines sont liposolubles), à des problèmes de concurrence entre différents nutriments (ex : calcium et magnésium), etc. Notre système ne récupère plus assez de constituants essentiels pour un bon équilibre nerveux ;
- Pénétration anormale dans le sang de fragments de protéines due à un intestin chroniquement enflammé et donc perméable. C'est une des théories clefs du docteur Seignalet. Ceci, d'après Seignalet, peut créer un certain "encrassage" à la base de la réduction d'activité cérébrale décrite en introduction (voir Seignalet, « L’alimentation ou la 3ème médecine« , 2012).
Dans une approche globale, on s'assurera donc de la santé du système gastro-intestinal, en commençant par la nutrition, mais en calmant aussi les inflammations éventuelles et en s'assurant que la flore intestinale est équilibrée.
Rôle du foie
Le foie a particulièrement un rôle clé dans :
- La gestion des nutriments arrivant de l'intestin par la veine porte ;
- La dégradation des médicaments, hormones et autres constituents qui peuvent être déclencheurs ;
- La régulation du glucose (une hypoglycémie pouvant provoquer une migraine).
S'il y a une faiblesse de ce coté là, on considérera des plantes comme le pissenlit (Taraxacum officinale, racine), la fumeterre (Fumaria officinalis, parties aériennes), la feuille d'artichaut, la bardane ou d'autres cholérétiques/cholagogues.
Compléments alimentaires
Magnesium
Les études montrent que les migraineux ont de faibles taux de magnésium, particulièrement pendant les crises(4)(5).
Une supplémentation en magnésium (entre 200 mg et 600 mg(6) pour un adulte) peut donc aider à réduire la fréquence et la sévérité des attaques dans une partie de la population des migraineux. Il semble agir à la fois sur la composante nerveuse et vasculaire de la migraine(6). Comme expliqué plus haut, une nutrition déséquilibrée ou des problèmes digestifs peuvent expliquer cette carence.
Notez aussi que la pilule contraceptive entraîne une déficience en vitamines B6(7), qui elle même entraîne une déficience en magnésium. Les migraines dues à la pilule peuvent donc être soulagées en prenant une supplémentation en magnésium et vitamines B6.
La vitamine B6 est un cofacteur d'absorption du magnesium et les compléments de type magnésium + B6 sont souvent plus efficaces que le magnésium seul.
Coenzyme Q10 (CoQ10)
La CoQ10 joue un rôle critique au coeur de la cellule afin de favoriser la production d'énergie dans les mitochondries. Certains organes comme le cerveau ont tendance à consommer leurs réserves de CoQ10 dû à un métabolisme élevé.
Les recherches montrent qu'une supplémentation en CoQ10 (à raison de 100 - 300 mg pour un adulte) peut aider à réduire la fréquence des migraines(8)(9).
Vitamine B2
La vitamine B2, ou riboflavine, joue elle aussi un rôle important au niveau de la production d'énergie cellulaire.
Plusieurs études indiquent l'efficacité d'une supplémentation en B2 chez l'enfant et l'adulte(10)(11). Une étude en particulier démontre une réduction de la fréquence des migraines de 4 jours/mois à 2 jours/mois(11) avec des doses de 400 mg/jour.
Tryptophane
Les études nous disent que la crise de migraine est parfois due à un taux de sérotonine trop bas. L'une des manière de stimuler la production de sérotonine est de fournir au corps le précurseur : l'acide aminé dénommé tryptophane. Cet acide aminé se trouve en complément alimentaire.
Il faut aussi savoir que certaines plantes médicinales adaptogènes comme le rhodiola(20) (Rhodiola rosea) ou l'ashwagandha(21) (Withania somnifera) contribuent à une meilleure production de sérotonine.
Les plantes
Le Grand Pétasite (Petasites hybridus)
Le grand pétasite est une plante des milieux humides qui peut se trouver aux abords des cours d'eau dans certaines régions de France. Il a été étudié pour ses propriétés anti-migraineuses. C'est la racine qui est traditionnellement utilisée.
Une étude(15) effectuée sur 108 enfants et adolescents âgés de 6 à 17 ans montre qu'une dose variant entre 50 mg et 150 mg de racine, prise pendant 4 mois, est efficace contre la migraine. 77% des patients notèrent une réduction de la fréquence des migraines d'au moins 50%. A peu près 90% des patients notèrent une amélioration nette de leur bien-être. Les effets du pétasite peuvent s'expliquer au travers de ses propriétés analgésiques et anti-inflammatoires .
Une autre étude(16) effectuée sur 245 patients démontre qu'une prise de 75 mg de racine par jour réduit la fréquence des attaques de 48%, un autre résultat impressionnant.
Ceci a conduit l'Académie Américaine de Neurologie ainsi que la "American Headache Society" à recommander le pétasite comme traitement de prévention de la migraine(17).
Mais attention. Les différentes parties de la plante contiennent des substances toxiques pour le foie (alcaloïdes pyrrolizidiniques). Le pétasite appartient à la même famille que le tussilage qui en contient lui aussi. Seules les préparations ne contenant pas ces alcaloïdes doivent être utilisées. Ce qui veut dire que la plante brute ne peut hélas pas être utilisée directement.
Un débat existe actuellement sur l'hépato-toxicité d'autres composants du pétasites, la pétasine par exemple. Je recommande à mes lecteurs d'attendre une conclusion probante avant d'entreprendre une cure.
Le Ginkgo (Ginkgo biloba)
Le ginkgo contient des constituents qui s'opposent au facteur d'activation plaquettaire. Ce facteur is un puissant pro-inflammatoire et agent de nociception.
Une étude réalisée à petite échelle(18) montre que le ginkgolide B du ginkgo semble être efficaces en prévention, réduisant la fréquence des migraines ainsi que le besoin d'utiliser des médicaments pour calmer les crises.
Une autre étude(19) effectuée sur 50 femmes démontre que le ginkgo diminue la durée des crises de migraines avec aura de 40 minutes en moyenne à 28 minutes pendant les 2 mois suivant l'introduction du ginkgo, puis à 18 minutes pendant les 2 mois suivants.
Pendant les 2 mois suivant l'introduction du ginkgo, les crises disparurent complètement pour 11% des femmes. Ce pourcentage augmenta à 42% pendant les 2 mois suivants.
La Partenelle (Tanacetum parthenium)
La partenelle est devenue la plante incontournable pour toute situation de migraines. Je vous explique pourquoi dans cet article.
Conclusion
La migraine chronique est un problème complexe à adresser. L'utilisation d'un journal peut aider grandement à la compréhension des facteurs déclencheurs. Une fois les déclencheurs mis à jour, on pourra mettre en place un programme naturel qui va être personnalisé. Il faut par contre être réaliste : cela va prendre du temps, des efforts et quelques sacrifices.
J'en ai moi même beaucoup souffert plus jeune, et je suis arrivé à grandement réduire la fréquence et l'intensité des crises. Si j'y suis arrivé, pourquoi pas vous ?
Références
(1) La migraine : Connaissances descriptives, traitements et prévention. Rapport. Paris : Les éditions Inserm, 1998, XVI- 280 p. - (Expertise collective).
(2) Fraga MD, Pinho RS, Andreoni S, Vitalle MS, Fisberg M, Peres MF, Vilanova LC, Masruha MR. Trigger factors mainly from the environmental type are reported by adolescents with migraine. Arq Neuropsiquiatr. 2013 Mar 26:0.
(3) Neut D, Fily A, Cuvellier JC, Vallée L. The prevalence of triggers in paediatric migraine: a questionnaire study in 102 children and adolescents. J Headache Pain. 2012 Jan;13(1):61-5. doi: 10.1007/s10194-011-0397-2.
(4) Talebi M, Savadi-Oskouei D, Farhoudi M, et al. Relation between serum magnesium level and migraine attacks. Neurosciences. 2011;16(4):320-323.
(5) Sun-Edelstein C, Mauskop A. Foods and supplements in the management of migraine headaches. Clin J Pain. 2009;25(5):446-452.
(6) Koseoglu E, Talaslioglu A, Gonul AS, Kula M. The effects of magnesium prophylaxis in migraine without aura. Magnes Res. 2008;21(2):101-108.
(7) Wilson SM, Bivins BN, Russell KA, Bailey LB. Oral contraceptive use: impact on folate, vitamin B₆, and vitamin B₁₂ status. Nutr Rev. 2011 Oct;69(10):572-83. Review.
(8) Schiapparelli P, Allais G, Castagnoli Gabellari I, Rolando S, Terzi MG, Benedetto C. Non-pharmacological approach to migraine prophylaxis: part II. Neurol Sci. 2010;31(1):S137-139.
(9) Slater SK, Nelson TD, Kabbouche MA, et al. A randomized, double-blinded, placebo-controlled, crossover, add-on study of CoEnzyme Q10 in the prevention of pediatric and adolescent migraine. Cephalalgia. 2011;31(8):897-905.
(10) Condo M, Posar A, Arbizzani A, Parmeggiani A. Riboflavin prophylaxis in pediatric and adolescent migraine. J Headache Pain. 2009;10(5):361-365.
(11) Boehnke C, Reuter U, Flach U, Schuh-Hofer S, Einhaupl KM, Arnold G. High-dose riboflavin treatment is efficacious in migraine prophylaxis: an open study in a tertiary care centre. Eur J Neurol. 2004;11(7):475-477.
(15) Pothmann R, Danesch U. Migraine prevention in children and adolescents: results of an open study with a special butterbur root extract. Headache. 2005;45(3):196-203.
(16) Lipton RB, Gobel H, Einhaupl KM, Wilks K, Mauskop A. Petasites hybridus root (butterbur) is an effective preventive treatment for migraine. Neurology. 2004;63(12):2240-2244.
(17) Holland S, Silberstein SD, Freitag F, Dodick DW, Argoff C, Ashman E. Evidence-based guideline update: NSAIDs and other complementary treatments for episodic migraine prevention in adults: Report of the Quality Standards Subcommittee of the American Academy of Neurology and the American Headache Society. Neurology. 2012;78(17):1346-53
(18) Usai S, Grazzi L, Bussone G. Gingkolide B as migraine preventive treatment in young age: results at 1-year follow-up. Neurol Sci. 2011 May;32 Suppl 1:S197-9.
(19) D'Andrea G, Bussone G, Allais G, Aguggia M, D'Onofrio F, Maggio M, Moschiano F, Saracco MG, Terzi MG, Petretta V, Benedetto C. Efficacy of Ginkgolide B in the prophylaxis of migraine with aura. Neurol Sci. 2009 May;30 Suppl 1:S121-4
(20) Bhatnagar M, Sharma D, Salvi M. « Neuroprotective effects of Withania somnifera dunal.: A possible mechanism ». Neurochem Res. 2009Nov;34(11):1975-83. Epub 2009 May 15.
(21) Chen QG, Zeng YS, Qu ZQ, Tang JY, Qin YJ, Chung P, Wong R, Hägg U. « The effects of Rhodiola rosea extract on 5-HT level, cell proliferation and quantity of neurons at cerebral hippocampus of depressive rats ». Phytomedicine. 2009 Sep;16(9):830-8.
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ESTELLE BREL dit
Bonjour,
Tout d'abord, je tenais à vous remercier pour tous vos articles qui regorgent d'informations et de précieux conseils.
Je suis préoccupée par ma fille âgée de quatorze ans, qui souffre de migraine avec aura. Elle a des troubles de la vision et des fourmillements, parfois dans les mains et les lèvres. Je me demande s'il existe des solutions phytothérapiques pour prévenir ces crises.
Je vous remercie par avance pour votre aide.
sabine dit
bonjour Estelle
désolée mais je ne saurais vous conseiller dans le cadre du site sur ce genre de problématique, déjà voir si tous les examens ont été faits pour éventuellement trouver l'origine
cela demande un suivi personnalisé et souvent beaucoup de réglages pour stabiliser la situation et pas sûr que cela fonctionne
Grandjacques dit
bonjour,
j'ai moi même une fille (24 ans) qui souffre de migraines devenues chroniques et je viens de découvrir le livre du docteur Chaudot aux éditions dangles "bye bye migraine ! une seule solution pour guérir : comprendre" qui explique comment différencier les simples maux de tête et les migraines grâce à un test basé sur la respiration et que souvent les crises de migraine surviennent en situation de stress (provoquant un manque d'oxygénation et donc trop de gaz carbonique dans le sang) . Il faut donc hyper ventiler pour rééquilibrer . Il a une consultation à l'hopital de Pau et des vidéos you tube.
Ma fille commence à pratiquer les exercices de respiration et commence déjà à voir de l'amélioration ... si jamais cela peut vous aider 🙂
Véronique
Viviane Natu dit
Bonjour Chrisrophe,
Ma fille est sujette à des migraines terribles depuis des années. Nous n'arrivons pas à améliorer la violences de certaines crises.
Les divers médecins qu'elle a vu n'ont rien amélioré de ces problèmes. cependant elle a été diagnostiquée anémiée en fer il y a une dizaine d'année. Elle est toujours anémiée. Pensez vous que l'anémie puisse engendrer ces crises ? Et enfin peut on soigner l'anémie ferreuse qui semble provoquer un certain nombres de problèmes de santé.
Je sais que vous n'êtes pas médecin, et moi non plus ! Mais nous cherchons juste des solutions pour améliorer notre santé
Bonne journée et merci pour les savoirs que vous partagez avec nous.
sabine dit
bonjour Viviane
Désolée mais je ne peux répondre à votre question sur l'origine des migraines il faudrait faire une "enquête" approfondie , peut-être faire suivre votre petite par un professionnel (naturopathe -phyto )
les anémies ferriprives sont à l'origine de bcp de symptômes , ce qui est important aussi c'est de comprendre d'où vient cette anémie
Grandjacques dit
bonjour Vivianne,
je viens de donner les références du livre du docteur Chaudot "bye bye migraine!" à la personne précédente (ou suivante?) ... je compatis car ayant moi-même une fille souffrant de migraines , en tant que mère, j'ai trouvé insupportable de la voir souffrir et avoir dû ingurgiter autant d'anti inflammatoires . bien cordialement . Véronique
Caroline dit
Bonjour. Merci beaucoup pour ce super article!!
Je remarque qu'il n'y a pas de mention de la déshydratation comme déclencheur des maux de tête ou de migraine, y a-t-il une raison?
Merci!
sabine dit
bonjour Caroline
voici la réponse de Christophe
"Oui c'est clairement un déclencheur, si ce n'est pas dans l'article c'est un oubli (c'est un article qu'il faudrait que je revisite car c'est l'un de mes premiers sur le blog, je ne pense pas forcément avoir une liste exhaustive des déclencheurs)"
Aurélie A dit
Bonjour, et merci pour cet article passionnant comme d'habitude.
Je m'interroge sur la présence du ginkgo dans la liste des plantes recommandées, celui-ci étant un vaso-dilatateur, dont il est dit que l'abus peut donner des maux de tête.
Pourriez-vous l'éclairer ?
Merci beaucoup,
Cordialement
sabine dit
bonjour Aurélie
voici la réponse de Christophe
"absolument je confirme le fait que le ginkgo peut donner un mal de tête, plutôt type frontal d'après ce que j'ai entendu. Mais c'est un effet indésirable du ginkgo bien connu."
Marie dit
Bonjour Christophe et Sabine,
Merci merci merci pour ce superbe article et pour prendre le temps de répondre à toutes les questions.
Quelle chance de vous avoir connus!!!!
J'ai bien compris que l'origine des migraines est nerveuse et vasculaire dont la conséquence est une vasodilatation excessive (d'où congestion d'où douleur)
Du coup... je comprends l'intérêt de la grande pétaside comme anti inflammatoire mais pas trop comme vasodilatatrice.
Pourriez-vous m'éclairer là dessus?
Autre question: n'est-ce pas plutôt le nerf vague qui relie VB et cerveau (c'est écrit nerf phrénique mais je me trompe peut être)?
Merci beaucoup.
Les effets du pétasite peuvent s'expliquer au travers de ses propriétés analgésiques, anti-inflammatoires et vasodilatatrices.
sabine dit
bonjour Marie
pour le pétasite Christophe pense qu'effectivement il n'y a pas de lien donc va enlever ce point inutile
pour le nerf phrénique je vous invite à lire cet article qui propose une bonne explication https://www.osteopathesenart.com/blog/articles/nerf-phrenique-et-osteopathie
Marie dit
Merci merci merci d'avoir prid le temps de me répondre. Vous êtes formidables tous les deux.
Céline dit
Bonjour
Merci pour votre site foisonnant de renseignements intéressant.
Mais je n'arrive pas à trouver les dosage ! pour les migraines j'aimerai utiliser de la grande camomille et du ginko en gélules fabriquées moi meme. Mais quelle dose par jour ? je trouve tout et son contraire...J'ai lu moins de 4g/j de camomille et rien sur le ginko...
Merci d'avance de votre aide et bonne continuation !
sabine dit
bonjour Céline
pour la partenelle c'est par ici https://www.altheaprovence.com/partenelle-grande-camomille-tanacetum-parthenium/
pour le ginkgo gélules entre 1 à 1,5g/jour en 2 ou 3 prises
RIC dit
Bonjour Christophe et Sabine, quelle recommandation pour une femme de 45 ans souffrant de migraine cataméniale... En général 2 à 5 jours avant les règles, durant 48 heures, une très forte migraine se déclenche obligeant la personne à garder la chambre, si possible dans le noir, avec une chute de moral conséquente !... Merci.
sabine dit
bonjour Ric
les migraines cataméniales seraient potentiellement liées à une chute trop forte d'oestrogènes au moment des règles, Christophe nous propose quelques pistes
- déjà vérifier si il n'y aurait pas un déséquilibre hormonal qui serait installé d'une manière générale (hors période menstruelle)
- ensuite en plante ponctuelle on pourrait envisager une synergie avec la sauge (qui a une action de stimulation des récepteurs oestrogéniques) et la partenelle qui a une action et sur les migraines et sur le foie https://www.altheaprovence.com/partenelle-grande-camomille-tanacetum-parthenium/ , soit en infusion ou teinture, moitié sauge et moitié partenelle à prendre 4-5 jours avant les règles
- penser aussi à stimuler l'axe des surrénales avec une plante adaptogène comme par exemple l'ashwagandha
RIC dit
Bonjour Sabine,
merci pour cette réponse. On va dons s'orienter vers cela, en teinture.
A priori pas de déséquilibre hormonale en dehors de cette période de quelques jours avant les règles.
Je pense intervenir plutôt 10 jours avant, car la migraine s'installe dans les 4 ou 5 jours avant... Bon bref va falloir trouver le bon timing !...
bernadette dit
Bonjour Christophe et Sabine,
Merci pour votre site qui permet d'accéder à ce trésor de richesses naturelles que sont les plantes. Je vous contacte aujourd'hui pour ma fille, qui à pris depuis septembre son premier poste en hôpital en septembre en tant qu'infirmière. En cette période très difficile, elle jongle beaucoup avec des heures de jour et de nuit et entre la fatigue de ces changements de rythme permanent et la pression exercée sur la boite crânienne par le port des masques, elle développe des migraines légères. Je pensais lui donner du Ginko en gemmothérapie et puis j'ai pensé à votre site et j'ai fait le pas de vous contacter pour avoir des conseils . Je vous remercie par avance pour votre aide.
sabine dit
Bonjour Bernadette
oui je compatis, bon il serait intéressant de savoir comment elle le vit, a t elle d'autres symptômes? elle pourrait commencer par une gestion du stress
vous pourriez lui proposer
- minéralisation (magnésium en particulier, très important ) et /ou par exemple cure de plantes riches en minéraux comme l'ortie
- une plante ou une synergie de plantes agissant ponctuellement sur les maux de tête et en suivant les conseils cités dans l'article
- une plante adaptogène comme l'éleuthérocoque ou ashwagandha
- beaucoup s'hydrater si elle peut (ce qui je l'avoue n'est pas évident du tout avec son métier)
oui le mgb de ginkgo est un plus à envisager car (entre autres) il aide à la résistance au stress et soutient le système immunitaire
bernadette dit
Merci beaucoup d'avoir pris un peu de temps pour me répondre. Avec ces indications, je vais réfléchir à un mix que je pourrais lui préparer. Belle journée à vous et encore merci pour votre site, que je recommande régulièrement autour de moi.
Antoine dit
Merci Christophe pour tout votre travail qui est un pur bonheur pour le jeune herboriste en herbe que je suis si je peux me permettre ce petit jeu de mot tres facile !
Votre site est un peu comme une bonne auberge ou l’on se sent bien et meme que l’on n’y revient régulièrement...
Complet , précis , le tout très accessible expliqué avec des mots simples dans un style très pédagogique et fluide en connection réelle avec nos besoins pour progresser ...bref l’outil indispensable sous la main et à volonté ! Top
Aussi ma femme traine une migraine depuis quelques temps maintenant et cet article va m’etre d’un grand secour en espèrant localiser présicemment les origines de ses déclencheurs pour mieux soigner après .
Merci encore et longue veine à Althéa Provence
sabine dit
Bonjour Antoine
et merci pour Christophe 🙂
Nathalie dit
Bonjour Christophe !
Merci pour tout votre travail depuis tant d'années, je reviens vers vous pour savoir si par hasard vous auriez déjà vu un cas comme le mien ?
Je souffre de digestion bloquée depuis des années, et malgré les multiples ingestions de plantes amères et calmantes, je n’arrivais pas à libérer mon ventre (contraction permanente dans la région de l’estomac). Finalement, ce sont les épices et les aliments acides qui me libèrent complètement la digestion, mais en retour j’ai des contractions insupportables au niveau de la nuque. Auriez-vous vu un cas comme le mien dans votre longue pratique parce que je n’arrive pas à comprendre pourquoi, en ayant une digestion comme avant, j’ai des douleurs au cou et un peu à la tête aussi fortes (d’ailleurs, pour enlever ces douleurs à la nuque et à la tête, je dois rebloquer ma digestion).
Je vous remercie d’avance.
sabine dit
Bonjour Nathalie
désolée mais il n'est pas possible de vous proposer une réponse précise dans le cadre du site, il faudrait un conseil personnalisé , peut être vous rapprocher d'un thérapeute herbaliste ou naturopathe
Nathalie dit
Oui, je comprends. Merci quand même 😀 !
mimijoyeuse dit
Je voulais vous témoigner ma gratitude, à l'aide de votre site j'ai trouvé les pistes qui m'ont totalement libérées de mes crises de migraines. J'ai 60 ans et des crises hebdomadaires de migraines durant au minimum 12 heures et me laissant totalement invalide ce temps là et ceci depuis 25 ans. J'ai connu quelques périodes de rémissions sans vraiment savoir quelles en étaient les raisons. J'ai un strict régime alimentaire depuis des années pour éviter les crises, je n'ai jamais voulu prendre les traitements de fond proposés par les neurologues n'ayant pas une confiance aveugle dans la médecine conventionnelle. J'ai essayé sans succès pour mon cas, l'acupuncture, l'ostéopathie et quantité de médecines alternatives...je n'ai jamais désespéré de trouver un jour une solution... Depuis août 2018, mes crises étaient devenues quotidiennes, n'en pouvant plus j'ai décidé de faire une recherche internet, mon champ d'investigation étant des méthodes naturelles. Je suis tombée sur votre blog, j'ai trouvé les références de la Vit. B2 et la coenzyme 10. J'ai cherché les références et les recherches scientifiques et neurologiques sur le produit et j'ai fait faire des gélules de Vit. B2 chez mon pharmacien (qui avait eu la même demande quelques semaines plus tôt par un pédiatre qui désirait aider sa fille migraineuse). Après 3 semaines déjà, j'ai eu un net bénéfice, des mini-migraines et ensuite, fini, voilà 3 mois plus rien!!!! Je diminue même le dosage recommandé car j'ai quelques brûlures d'estomac (jamais eu çà!). J'ai ajouté des gélules de grande camomille à mon traitement. J'ajoute que je viens de rentrer de Nouvelle-Zélande et là bas, on trouve dans toutes les pharmacies, en vente libre de la VitB2 avec mention sur la boite que ce produit peut réduire la fréquence et l'intensité des migraines! Voici mon témoignage. J'ai lu dans de la documentation médicale que la vit B2 et la coenzyme Q10 agiraient sur les mitochondries des cellules du cerveau. Je pense que dans mon cas, j'ai tapé dans le mille. Mais il y a tant de facteurs déclenchant des migraines ! Merci encore de votre partage.
sabine dit
Bonjour MimiJoyeuse
et merci pour votre retour d'expérience très enrichissant 🙂
bazin dit
Bonjour aux migraineux
Migraiseuse depuis 40 annees,Mon Dieu que de souffrance mais on doit faire avec
Je prends du beta bloquant et ne mélangé surtout pas celui-ci avec de l aubépine car deux molécule qui vont dans le meme sens et peuvent avoir des conséquences
Exemple, pour la conduite qui enlève tout réflexe, donc prudence
GEORGE dit
Bonjour,
Je suis né dans une famille de migraineux chroniques sous diverses formes. Je subissais, pour ma part, des crises ophtalmiques avec difficultés d'élocutions (mot parlés différents de ceux pensés). Ces crises ont débutés vers l'âge de 20 ans mais à l'adolescence j'avais des crise de vomissement inexpliquées. J'ai fini par comprendre que ces crise étaient liées au stress, ou plutôt, à la chute du stress que me procurait la participation à un sport collectif intense. J'ai fait l'objet de divers essais thérapeutique par les différents médecin rencontré (caféine, ergo de seigle, etc..), jusqu'à ce que l'on me prescrive un bêtabloquant. Depuis je n'ai plus eu une seule crise.
Pensez vous que la phytothérapie m'apporterait un confort équivalent?
Christophe BERNARD dit
Bonjour George,
C'est un migraineux de longue date qui vous parle. J'ai souffert de migraines depuis mon enfance. Parfois à me frapper la tête contre un mur. Bref, un long périple pour moi avec, au fil des années, une stabilisation de mes crises. C'est un travail de détective pour identifier les déclencheurs. Ayant travaillé avec d'autres migraineux, je sais que le parcours n'est pas simple.
Oui, la phytothérapie peut apporter un confort, une stabilité. Si un bêtabloquant fonctionne, on pourrait par exemple voir si une plante aux propriétés équivalentes, un mélange aubépine/passiflore pourquoi pas. Mais bon, si vous avez trouvé aujourd'hui une stabilité, personnellement, je me poserais la question s'il est bon de remettre un coup de pied dans tout cela (et je sais que je vais faire hurler mes lecteurs en disant cela - mais comme pour tout, il faut l'avoir vécu pour réaliser l'impact sur la qualité de vie).
Aussi : n'oubliez pas de toujours valider avec votre médecin toute stratégie, en particulier vu que l'on parle de bêtabloquants.
GEORGE dit
C'est vrai que l'impact peut-être terrible...
Je vais suivre votre conseil, je n'ai certainement pas envie de tout reprendre à zéro...
Thomas dit
Bonjour,
Votre article est passionnant. je vais prendre RDV, mais je souhaite avant tenir un journal de bord pour avoir un peu de matière. J'ai vu que votre article datait d'il y a quelques années, savez-vous désormais si la pétasite est hépatotoxique ou non ?
J'ai lu un bouquin intéressant sur l'importance de la respiration et l'hyper ventilation fonctionne chez moi si la crise est à son début.
Bravo pour toutes vos investigations
Thomas
sabine dit
Bonjour Thomas
le pétasite est riche en alcaloïdes pyrrolizidiniques qui sont toxiques pour le foie , des laboratoires élaborent des préparations où sont retirés ces alcaloïdes et qui gardent les autres propriétés de la plante, il n'est donc toujours pas conseillé de consommer la plante.
pauline dit
Il y a évidement le stress. L'alimentation. L'activité physique. Un sommeil régulier (ni trop, ni trop peu).
Pour ma part, je souffre de migraines surtout en périodes hormonales (manque de magnésium?Chute d'hormones?). Mais j'ai remarqué qu'une mauvaise digestion, était favorable aux migraines (début de diarrhée, ou d'une couleur différente). C'est de famille. Je suis certaine aussi qu'il s'agit d'une mauvaise circulation sanguine dans le corps. Je me suis donc informé sur l'hypertension artérielle. Je me réveillais avec un mal de tête, ce qui est source d'hypertension pendant la nuit. Je pense en souffrir en particulier lors des crises.
Récemment je prends un complément alimentaire d'Omega3, je fais des tisanes d'aubépine, d'hibiscus et de camomille. Je vais voir si cela améliore mon quotidien. Je pense aussi prendre du gingko. Je vais consommer d'avantage de curcuma et d'ail, et voir si cela m'aide également. Attention au sel (pire ennemi avec le stress), qui rétracte les vaisseaux sanguins et empêche la bonne circulation du sang!
Parfois il s'agit aussi d'une intoxication, surtout si les migraines surviennent 'sans raisons'. Il est alors intéressant de s'interroger sur sa manière de vivre, et de faire des efforts constants pour aider son corps à se débarrasser des impuretés (boire beaucoup d'eau, chlorella, spiruline, faire du sport, prendre un bain, hamam, alimentation saine avec légumes frais riches en potassium et en fibres).
Je suis aussi aller voir une neurologue, mais j'ai honnêtement plus servi de cobaye qu'autre chose. La seule chose qu'elle m'a dit c'est: "oui je pense effectivement qu'il s'agit de migraines. Mais aujourd'hui nous ne connaissons pas encore le causes des migraines..". Ah, ça je savais que c'était des migraines, mais bon..
Cet article m'aide vraiment beaucoup plus! De plus, je suis passionné par la phytothérapie depuis plusieurs années et je rêve d'avoir mon propre potager!
Christophe BERNARD dit
Merci Pauline, plein de bonnes choses dans votre commentaire. Arriver à connaitre sa migraine peut prendre des années. Les miennes me surprennent encore de temps en temps, souvent à un moment où je pense être arrivé à les maitriser. Petit clin d'oeil de l'univers 🙂
Leclercq dit
Bonjour Christophe,
Depuis un an, l'apparition de mes règles est synonyme d'apparition de migraines. (Il m'arrive aussi d'en avoir dans les moments de grande fatigue, surmenage + chaleur ou pollution). Je trouve un soulagement au bout d'un certain nombre d'heures (souvent une partie de la journée + une bonne partie de la nuit) avec des gélules de curcuma. J'ai lu attentivement l'article et je déduis qu'elles sont donc le plus souvent lié à une chute hormonale. Que pouvez-vous me conseiller pour prévenir ou pour soulager ?
D'avance merci pour votre réponse,
Nathalie
Christophe BERNARD dit
Bonjour Nathalie,
Si ces migraines sont dues aux chutes hormonales, le but devient donc la remise en place d'un cycle plus régulier, sans chute prématurée de progestérone par exemple. Pour ceci, on travaille sur les deux parties du cycle, folliculaire et lutéale car tout est lié. La partie folliculaire permet le bon développement de l'ovule. Et on bon ovule donne lieu à un corp jaune qui fonctionne bien et qui produit de la progestérone d'une manière plus efficace (partie lutéale du cycle). Les plantes qui favorisent la phase folliculaire sont en général de type oestrogéniques, trèfle rouge par exemple, la luzerne, le houblon (sédative, à prendre le soir). La plante classique qui favorise la phase lutéale - le gattilier. Donc mettre en place un programme sur au minimum 3 cycles pour voir si cela a un effet. Pour le trèfle rouge, le plus simple est l'infusion, vous trouverez la plante en vrac en herboristerie. Le gattilier se prend en teinture, voir les dosages sur la page "materia medica" de mon site.
Leclercq dit
Merci pour les pistes !
pauline dit
Bonjour. Informez vous aussi sur le syndrome prémenstruel. En complément de cet article (déjà super intéressant), il y a un article très intéressant sur le SPM avec des solutions naturelles ici: http://www.thierrysouccar.com/sante/info/syndrome-premenstruel-4-programmes-naturels-selon-vos-symptomes-2043.
Si l'origine est hormonale, alors informez vous bien sur les minéraux que votre corps a besoin. Comme le magnésium, les vitamines du groupe B et E. Malheureusement l'alimentation qu'on trouve dans les supermarchés sont très pauvres en minéraux. N'hésitez pas à revoir votre alimentation (bio de préference) avec beaucoup des légumes verts, des noix (courge, tournesol, noix de brésil, amandes, noisettes, etc), des graines (chia, sésames, des flocons d'avoines, germe de blé), des algues, des eaux minérales, chocolat noir 60% min, de la levure de bière, etc.
Leclercq dit
Bonjour Pauline
Merci pour votre message et le lien intéressant. Je suppose effectivement que ces maux de têtes sont d'origine hormonale. Ils sont le seul symptôme" prémenstruel" que j'ai (en général le 2ème jour des règles, quelquefois la veille). Mon alimentation est déjà bio, sans sucre raffiné, avec des céréales complètes et riche en légumes, noix, graines germées, algues etc...On m'a conseillé le romarin en gemmothérapie et du zinc/cuivre... Je poursuis mes tâonnements...
Nathalie
bazin dit
depuis 40 ans,ma vie est perturbee par de violente migraine.
des traitements de fond par des anti depresseur,plante millepertuis et autres de la meme famille en passant par des services neurologiques autres medecine,le reiki,l'acupuncture,la sophrologie etc etc....les migraines sont restee. famille migraineuse de generations en generations pere fille
depuis peu j'aie un traitement de fond beta bloquant et j'en suis completement dependante alvocardyl,je l'associe avec partenelle depuis peu. je prend un triptan regulierement toute les semaine,migraine oblige. cette foutue migraine n'est pas reconnue comme une maladie et pourtant elle pourrie notre vie
Christophe BERNARD dit
Je vous comprends bien, étant aussi migraineux de famille ! J'espère que vous finirez par trouver une approche qui, au minimum, diminue la fréquence et l'intensité des crises.
sabine dit
Et vous arrivez à gérer vos maux de tête avec les plantes Christophe ?
en tout cas les mots qui sortent de votre tête sont bénéfiques pour nous "toustes"
Christophe BERNARD dit
Le gros travail de fond que j'ai réalisé a inclus beaucoup plus que les plantes. J'ai tenu un journal détaillé, puis tout changement s'est fait d'une manière contrôlée (un processus que je suis avec mes clients) afin de voir ce que l'on garde et ce que l'on jette. J'ai découvert que la digestion jouait un énorme rôle, en particulier la quantité de nourriture ingérée. J'ai aussi pu voir comment l'infusion de partenelle me réussissait beaucoup mieux que la teinture de plante fraiche (l'aspect amer qui dure beaucoup plus, l'association migraines + digestion fait de la partenelle une excellente plante). Le stress aussi. J'ai réussi aujourd'hui à réduire fréquence et intensité (mes migraines sont rares), et surtout à gérer mes crises sans antiinflammatoires ou autres médicaments.
Danielle25 dit
Bonjour,
J'aimerais savoir si les migraines ophtalmiques ont les mêmes causes que les migraines "classiques", et quelles sont les solutions données par la phytothérapie.
Merci beaucoup pour vos conseils.
Christophe BERNARD dit
Je dirais que la liste des déclencheurs est la même (c'est-à-dire vaste hélas, demandant un travail d'investigation) et les approches naturelles sont donc similaires.
Sandrine Lucas dit
Vous parlez de gingembre, pourriez-vous donner un peu plus de détails sur son utilisation pour les migraines ?
Christophe BERNARD dit
K.P. Khalsa, expert réputé en médecine Ayurvédique aux Etats-Unis, recommande une prise d'une bonne cuillère à soupe de gingembre pulvérisé mélangé dans un verre d'eau ou de lait. Il prévient que cela chauffe sur le coup, mais c'est pour lui une approche efficace. J'ai eu des résultats mitigés, disons que c'est un autre outil à expérimenter, cela soulagera certains et laissera d'autres sur leur faim.