Le sujet de l'interaction entre les plantes et les médicaments fait souvent l'objet de vives discussions dans les cercles de santé au naturel. Certains pensent que les plantes médicinales traditionnelles ne causeront jamais de problèmes même si elles sont prises en parallèle avec des médicaments. D'autres pensent que toute plante, quelle qu'elle soit, va interagir d'une manière négative avec un traitement en cours.
Comme toujours, la vérité se situe quelque part entre les deux. Je voulais aussi aborder le sujet des interactions positives, un aspect qui n'est guère mentionné dans notre milieu aujourd'hui, mais qui représente une opportunité substantielle.
Une situation nouvelle
Aujourd'hui, nous évoluons dans un contexte nouveau. Historiquement, les gens n'avaient que les plantes pour se soigner. Ensuite, la médecine moderne et le médicament ont supplanté les herbes. Pendant des décennies, les herbes sont plus ou moins tombées aux oubliettes.
C'est uniquement au travers de ces dernières années que les gens ont commencé à réintroduire les plantes en parallèle avec les médicaments. Ceci s'est fait parfois sous la supervision du médecin traitant, souvent sans aucune supervision.
Compte tenu de cette situation relativement récente, nous n'avons donc que peu de cas documentés d'interactions négatives. Ceci ne veut pas dire que ces interactions n'existent pas, juste que nous sommes dans une situation nouvelle qui va demander encore plusieurs décennies de pratique.
Certes nous avons les études scientifiques pour nous aider à comprendre les interactions potentielles (voir sections plus bas) mais ceci n'est qu'une vue partielle souvent basée sur des constituants isolés de la plante. Ce qui se passe "in vivo" avec des extraits de plante entière est encore une autre histoire.
Etude de cas - le millepertuis
Le millepertuis (Hypericum perforatum) représente un bon exemple d'une herbe utilisée pendant des millénaires et historiquement considérée comme inoffensive. A l'origine, il était très apprécié comme tonique du foie, et aussi pour soigner les coups de soleils, les problèmes de peau et les névralgies.
Puis dans les années 80, il a connu une gloire fulgurante grâce à de nouvelles recherches montrant ses applications pour les dépressions nerveuses légères à modérées. Les ventes de millepertuis explosèrent.
Deux décennies plus tard dans les années 2000, en plein milieu de ce nouveau contexte plantes + médicaments mentionné plus haut, des cas d'interactions négatives furent découverts. A l'époque, il était compliqué de faire la part des choses entre la réalité et les tactiques d'intimidation venant de ceux qui s'opposent aux plantes.
Encore une décennie plus tard, aujourd'hui, les choses se sont clarifiées et nous savons avec certitude que le millepertuis interagit avec des médicaments comme la cyclosporine, un immunosuppresseur utilisé dans les cas de transplantation d'organes pour éviter un rejet.
L'interaction est de nature pharmacocinétique (nous verrons plus bas ce que cela veut dire), le millepertuis accélérant le métabolisme du médicament, qui est excrété plus rapidement que prévu, donc sera moins disponible et efficace. Nous parlons donc d'interactions qui peuvent s'avérer extrêmement dangereuses pour la personne.
Pourquoi prendre le millepertuis comme étude de cas ?
- Il a fait ses preuves pendant des millénaires. Les grecs et romains l'utilisaient déjà. Il n'a jamais été considéré comme plante problématique.
- Grâce à une nouvelle indication récente (dépression), une grande population s'est mise à le consommer, et en quantité.
- Une proportion de cette même population était aussi sous médicaments divers, fournissant donc un nouvel échantillon de prise concurrentielle important.
- Ce qui nous amène à un nouveau cocktail d'événement, mettant à jour de nouveaux cas d'interactions, et propulsant le millepertuis du statut inoffensif au statut "à consommer avec prudence dans certaines conditions".
Alors que nous continuons à réintroduire les plantes médicinales dans notre hygiène de vie, nous verrons probablement de nouveaux cas surgir. Il faudra alors les accepter et apprendre à travailler avec.
Interactions pharmacodynamique
Le premier type d'interaction à envisager est une interaction pharmacodynamique. C'est le type le plus facile à comprendre.
La pharmacodynamie est l'étude des effets d'un principe actif sur l'organisme. Donc, pour simplifier, "quel effet crée la plante sur l'organisme". Si la plante en question a un effet similaire au médicament en question, les effets peuvent se superposer et il peut y avoir interaction par amplification de l'effet.
Prenons un exemple. L'éphédra (Ephedra sinica) peut être utilisée pour la sinusite allergique. Elle agit en créant une réaction adrénergique chez la personne. Une relâche d'adrénaline a pour effet d'assécher les muqueuses, y compris celles du nez, donc un soulagement temporaire (ceci n'est pas la meilleure approche pour la sinusite allergique, elle est prise ici comme exemple).
Certains médicaments pour la migraine contiennent de la caféine. La caféine est connue pour aussi créer une réaction adrénergique. Si la personne prend en même temps l'éphédra et le médicament contenant de la caféine, nous allons avoir une amplification du phénomène. Le résultat peut être des palpitations, agitations, insomnies, etc.
Interactions pharmacocinétique
Ceci représente le deuxième type d'interaction possible, et il est un peu plus compliqué à comprendre. La pharmacocinétique est l'étude de l'évolution d'un principe actif dans l'organisme. Elle inclut:
- l'absorption ;
- la distribution ;
- le métabolisme ;
- l'élimination du principe active.
Les organes impliqués dans la pharmacocinétique sont en général l'intestin, le foie et les reins.
On ne s'occupe pas ici de l'effet créé par le principe actif, mais de la manière dont il évolue dans l'organisme, ce qui va influencer son niveau disponible en circulation, son excrétion, etc.
Les différentes catégories ci-dessous nous fournissent une boite à outils pour réfléchir aux différentes interactions possibles.
L'absorption
L'absorption s'opère au travers de la muqueuse gastrique et intestinale. Certaines plantes astringentes fortes en tanin (ex: Sanguisorba minor, la pimprenelle) peuvent ralentir l'absorption en "resserrant" les tissus des muqueuses intestinales. Certaines plantes ou substances irritantes des muqueuses (ex: le poivre) peuvent augmenter l'absorption. Les laxatifs (ex: Cassia senna, le séné) peuvent diminuer l'absorption en accélérant le transit. Les plantes mucilagineuses aussi.
La distribution
Certaines plantes circulatoires comme le gingembre, le piment (Capsicum spp) ou la cannelle (Cinnamomum cassia) vont augmenter la circulation sanguine périphérique et donc affecter la distribution de certains médicaments vers les différentes parties du corps.
Le métabolisme
Le foie joue un rôle primordial ici. C'est l'organe principal du métabolisme des principes actifs de la plante ou du médicament. C'est lui qui transforme un composant actif en inactif prêt à être excrété, ou parfois au contraire transforme un composant inactif en un autre composant actif, qui sera lui aussi plus tard transformé en un autre inactif prêt à être excrété.
Dans les cellules du foie, différents types d'enzymes sont responsables de ce métabolisme. Ces enzymes sont classées en familles et sous-familles, chacune responsable du métabolisme de composants particuliers.
Pour simplifier, si l'on arrive à imaginer le foie comme une usine de recyclage, chacun des composants va être convoyé vers la "station de recyclage" appropriée, ou des travailleurs spécialisés vont savoir comment traiter et recycler le composant.
Les plantes peuvent avoir 2 types d'effet sur ces enzymes :
- Un effet accélérateur. Une plante peut agir sur une certaine famille d'enzymes et accélérer son action. Si un médicament utilise cette "station de recyclage", il sera métabolisé et excrété plus vite, donc sera moins disponible en circulation. Son efficacité sera réduite.
- Un effet ralentisseur. Une plante peut agir sur une certaine famille d'enzymes et ralentir son action. Si un médicament utilise cette "station de recyclage", il sera métabolisé et excrété moins vite, donc sera plus disponible en circulation, dans des quantités plus grandes. Son efficacité sera augmentée, créant potentiellement une situation de surdosage.
Toutes les plantes n'ont pas d'effets marqués sur ces enzymes. Beaucoup n'ont pas été étudiées, ou n'ont été étudiées que partiellement. Mais nous savons aujourd'hui que certaines ont une action qu'il ne faut pas ignorer.
L'exemple du millepertuis mentionné plus haut s'applique ici. On sait aujourd'hui que le millepertuis accélère le métabolisme de l'enzyme appelée CYP 3A4. Cette même enzyme métabolise la cyclosporine. Ceci peut entraîner une réduction du niveau de cyclosporine chez la personne, et donc un échec de la thérapie d'immunosuppression.
L'élimination
De nombreuses plantes augmentent la diurèse (ex: l'asperge sauvage). D'autres vont ralentir la diurèse et créer une rétention de fluide (ex: la racine de réglisse). Ceci peut avoir un impact sur l'élimination de certains médicaments. La bile est aussi une des voies d'excrétion donc les plantes cholérétiques/cholagogues peuvent avoir un effet sur l'élimination.
Interactions positives
Nous rentrons ici dans une partie très intéressante de la discussion, car elle a été peu abordée jusqu'ici. Certaines plantes médicinales pourraient potentialiser l'effet de certains traitements, renforçant l'efficacité du médicament, ou permettant à la personne de prendre de plus petites doses, sous supervision médicale.
La liste des plantes pouvant présenter des opportunités d'interactions positives est trop longue pour la présenter ici. Voici quelques exemples qui font actuellement l'objet de recherches :
- Les pommades à base de capsaïcine (du piment rouge), lorsqu'elles sont utilisées en massage des articulations arthritiques douloureuses, peuvent potentialiser l'effet anti-douleur de certains médicaments anti-arthritiques. Ceci peut s'avérer très utile pour éviter l'escalade des doses de médicaments.
- Les préparations à base de graines de chardon marie (Silybum marianum), lorsque prises en parallèle avec des médicaments pouvant endommager le foie, peuvent fournir un effet protecteur et diminuer les dommages.
La notion d'interaction positive mérite un article à part, que j'ai l'intention de rédiger dans le futur.
Où trouver l'information
De plus en plus de résultats de recherches sur les plantes peuvent être consultés par internet, en utilisant des bases de données comme PubMed (complexe pour les non-initiés). La plupart des plantes les plus utilisées aujourd'hui ont en général été étudiées au moins "in vivo" d'un point pharmacocinétique.
En ce qui concerne la pharmacodynamique, nous pouvons faire preuve de logique comme point de départ. L'échinacée par exemple va dynamiser le système immunitaire. Si le client suit un traitement immunosuppresseur, il faudra absolument éviter cette plante.
De très bons ouvrages commencent aussi à être disponibles, comme celui de Stargrove, Treasure et McKee intitulé « Herb, Nutrient, and Drug Interactions ».
Faire preuve de bon sens
Dans l'ensemble, vu l'état des connaissances actuelles, il est difficile de prévoir les nombreuses interactions possibles entre médicaments et plantes.
L'individu qui désire combiner plantes et médicaments devra informer les thérapeutes avec qui il travaille, en particulier ceux du corps médical. Un pharmacien pourra par exemple informer la personne au sujet des interactions potentielles. Il faudra aussi faire preuve de bon sens en fonction du sérieux de la situation. Pour prendre un cas extrême, aucune plante ne doit être introduite lorsque l'on prend un médicament anti-rejet avant une greffe d'organe. Dans d'autres cas moins extrêmes, les deux peuvent coexister paisiblement.
L'individu devra faire particulièrement attention aux médicaments qui demandent un dosage très précis, comme les anticoagulants.
Lorsqu'il y a une prise concurrentielle, l'individu fera bien de commencer avec des doses faibles de plantes, en augmentant régulièrement et en surveillant tout changement de son état.
Enfin, je me répète, dans les cas de doute, informez votre médecin ou votre pharmacien.
Conclusion
Mon but n'était certainement pas d'effrayer le lecteur au travers de cet article. Je reste convaincu du rôle des plantes pour nous aider à surmonter nos déséquilibres. On notera que beaucoup d'aliments vont aussi interagir avec certains médicaments, et pourtant nous n'allons pas nous arrêter de manger pour autant. Nous allons par contre modifier temporairement notre alimentation (ex: éviter le pamplemousse lorsque l'on est sous statines) afin de favoriser la cohabitation. Nous pouvons faire de même avec les plantes.
Je voulais aborder ce sujet car nous ne pouvons pas nous permettre d'être naïf et de fermer les yeux sur certains résultats d'études et certains cas d'interaction documentés. Travaillons avec la plante, redonnons-lui le statut qu'elle mérite à nos cotés, mais dans la pleine conscience du nouvel environnement dans lequel nous évoluons.
Plantes et médicaments seront amenés à cohabiter pour le long terme, faisons en sorte que la cohabitation soit paisible et productive.
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Béa dit
Merci Christophe pour ce début, d'aide entre médicaments et plantes, j'ai un traitement important, je suis épileptique après un accident et depuis plusieurs années, je demande toujours à ma neurologue ( elle est très à l'écoute ) ce que je peux ou pas prendre en phyto et le millepertuis je ne dois surtout pas le prendre car il diminuerait beaucoup l'efficacité du médicament, la réglisse ne va pas avec le traitement anti-hypertenseur. C'est avec toujours beaucoup de plaisir que je vous lis, encore merci.
Bebrone murielle dit
Bonjour je pense qu'un nouvel article actualisé serait judicieux
Christophe BERNARD dit
Bonjour Murielle,
Cet article me semble un bon résumé de la situation actuelle. Il faudrait m'en dire un peu plus pour que je comprenne.
Murielle Bebrone dit
Bonjour Christophe je n'ai pas écrit ce commentaire ?
Xavier M dit
Merci Christophe pour le petit rappel (Facebook) de cet article. Je fais partie d'un groupe Facebook "Les contre-indications en Naturopathie" mais il est au ralenti.
Pour les sources d’informations, Pubmed c’est sûr que c’est la référence mais on trouve aussi en français, parfois, des parties détaillées ou d’autres ressources :
• CHU Rouen qui compile des liens de bases de données : http://www.chu-rouen.fr/documed/medline.html
• Le MeSh de l’INSERM : http://mesh.inserm.fr/FrenchMesh/
• Le NCBI (qui est un composant de PubMed)-> En anglais : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/
• Le Manuel MSD (Grand public et public averti) : https://www.msdmanuals.com/fr/accueil
• Santé Publique France (Grand public et public averti) : https://www.santepubliquefrance.fr/
bonne fin de semaine 🙂
sabine dit
bonjour Xavier et merci pour ce partage 🙂
MariaB dit
Un très grand merci pour cet article, l'interaction médicamenteuse avec une plante est vraiment un gros point d'interrogation que rencontre dans mon usage des plantes.
Merci c'est vraiment super
Guilaine dit
Article très intéressant. Pouvez-vous me dire s'il y a une contre indication de prendre du chardon marie en même temps qu'un traitement de Trilostane ? Merci
Christophe BERNARD dit
Bonjour, je n'ai rien dans mes tablettes au sujet d'une interaction possible entre ces deux. Ce qui veut dire que peut être il n'y en a pas, ou que nous n'en avons pas connaissance. Nous manquons hélas cruellement de données au sujet des combinaisons possibles entre toutes les plantes et toutes les molécules (la liste des différentes combinaisons est longue...)
Bidule dit
Bonjour,
M'intéressant à l'usage thérapeutique des plantes, j'ai cherché un document récent et je trouve que l'ouvrage suivant (en anglais, éditeur scientifique) présente plusieurs avantages
Herbs&Natural Supplements An evidence-based guide 4TH EDITION
Braun, Lesley; Cohen, Marc. Elsevier Health Sciences
- complet, 130 plantes et nutriments vus en détail, 1360 pages
- une revue bibliographique assez récente (2015) sur les principaux axes thérapeutiques, les preuves scientifiques et les effets secondaires
- un appendice justement sur les interactions médicamenteuses et les recommandations en cas de grossesse
- version électronique abordable (70€ sur Amazon si on ajoute le volume 1) et qui permet ainsi de faire des recherches par mot-clé, de surligner et d'ajouter des notes
Plus cher, moins de plantes mais plus complet sur les aspects endocriniens (à réserver aux praticiens avertis, avec un examen clinique du patient ??) :
Plantes médicinales. Phytothérapie clinique intégrative et endobiogénie. (2017) JC Lapraz, A Carillon et JC Charrié
Dans le cas particulier (et potentiellement très à risque) des patients cancéreux qui sont assez nombreux à prendre des plantes, le site web suivant est également bien documenté sur les risques d'interactions et émane d'un centre hospitalier américain
https://www.mskcc.org/cancer-care/diagnosis-treatment/symptom-management/integrative-medicine/herbs
Merci pour votre site web, sérieux et lui aussi bien documenté dans cette "jungle" qu'est la complémentation alimentaire. J'ai envie de croire que la connaissance traditionnelle et les avancées scientifiques devraient permettre une médecine plus "douce" et adaptée à chaque patient.
GUIU Bénédicte dit
Bonjour,
Je me permets juste des petites corrections orthographiques: l'enzyme sur laquelle agit le millepertuis s'appelle CYP 3A4 et non 3A4 tout seul et Pharmacocinétique s'écrit avec un i 😉
merci pour cette description simple, prudente et claire des mécanismes d'interactions médicamenteuses.
Bien à vous
Christophe BERNARD dit
Merci Bénédicte, je corrige. J'ai écris cet article il y a quelques années à une époque où je revenais du monde anglophone, j'ai eu quelques années de confusion entre les différentes manières d'écrire 🙂
Sarah C dit
Bonjour Christophe,
Je suis tombé sur vos articles (bien que datant de 2014) et je vous remercie pour toutes ses informations.
Étant sous pilule depuis 10 ans, j'aurais voulu aider mon foie avec une prise de chardon marie, connaissez vous une interaction ? Je ne voudrais pas annuler l'effet contraceptif.
Merci d'avance.
Belle journée.
Sarah
Christophe BERNARD dit
Bonjour Sarah,
A ma connaissance, pas d'interaction, l'interaction dont on parle ces dernières années est l'interaction millepertuis-pilule contraceptive. A part celle-ci, je n'ai rien en tête.
Véronique dit
bonjour cher Christophe
y a t il un risque de grossesse chez une femme sous pilule contraceptive qui prendrait des plantes dépuratives?
Christophe BERNARD dit
La seule interaction mentionnée aujourd'hui dans la littérature au sujet de la pilule contraceptive est le millepertuis. Les évidences confirmant cette interaction sont minces et anecdotiques (des cas reportés, mais aucun moyen de vérifier si la personne avait vraiment pris la pilule ou l'avait oublié par exemple). L'évidence "théorique" par contre est solide. Comme toujours, la règle de la prudence nous dicte : si pilule, pas de millepertuis.
Je n'ai jamais entendu parler de risques avec les plantes dépuratives.
Véronique dit
Encore merci Christophe de nous faire profiter de vos savoirs
Bernadette dit
Je possède le livre: "Guide des contre-indications des principales plantes médicinales" de Michel Dubray aux éditions Lucien Souny, le connaissez-vous? Est-ce un outil fiable?
Merci pour vos nombreux articles de qualité.
Christophe BERNARD dit
Bonjour Bernadette,
Non je ne le connais pas désolé. Vous a-t-il été utile jusque là ?
de Pape dit
Etudiante en Herboristerie (en Belgique) je suis à la recherche d'un ouvrage pratique de plantes thérapeutiques notifiant les interactions(entre-elles et avec les médicaments de synthèse) et leurs contre-indications. (à prix + abordable que l'excellent ouvrage de Max Wichtl et Robert Alton. Pouvez-vous m'orienter
Christophe BERNARD dit
Hélas non. Les ouvrages que j'utilise à cet effet sont en anglais. Pour info, mon préféré :
"Herb, Nutrient, and Drug Interactions: Clinical Implications and Therapeutic Strategies" de Mitchell Bebel Stargrove ND LAc, Jonathan Treasure MA MNIMH RH (AHG) MCPP et Dwight L. McKee MD