Humble et élégante, présente sur tout le territoire et cultivée pour son esthétique, la pâquerette est l’une des grandes oubliées de la phytothérapie moderne.
Si on la délaisse dans ses fonctions de guérisseuse, c’est certainement car elle est trop commune. En effet, la pâquerette ne déclenche pas des passions comme le feraient certaines plantes plus exotiques.
Mais qu’à cela ne tienne, voici les informations nécessaires pour la redécouvrir.
En ce qui concerne son nom, certains écrits disent que la Jolie pérenne (Bellis perennis) verrait son nom latin dérivé de bellus (joli) et au fait qu’elle peut fleurir toute l’année (pérenne) quasiment sans interruption.
D’autres y verraient plutôt un dérivé du mot bello dont est issu le mot combattre, guerroyer… certainement dû à ses capacités cicatrisantes et au fait qu’elle poussait sur la plupart des champs de bataille et était utilisée pour panser les plaies… Le débat reste ouvert !
Il y a plusieurs espèces dont celle qui fleurit à Pâques, et qui est la pâquerette annuelle, mais pour nous amateurs de plantes, leurs qualités médicinales sont identiques.
Noms communs: Pâquerette, fleurs de Pâques, petite marguerite, fleur de pâturage, œil du jour.
Nom latin: Bellis perenis
Famille: Astéracées
Constituants de la Pâquerette
- Saponine triterpénique
- Acides organiques (malique, tartrique, acétique, oxalique , etc.)
- Tanins
- Flavonoïdes (kaempférol, quercitine, apigénine)
- Sels minéraux
- Anthoxanthine : (un pigment colorant)
- Inuline
- Huile essentielle : polyacéthylènes (anti bactériens)
- Mucilages
- Substances amères
Goût :
- Doux et très légèrement amer
Tempérament :
- Rafraîchissant
Description botanique de la pâquerette
La pâquerette est une plante vivace. Ses feuilles allongées, techniquement de forme « obovale-spatulé » (forme de spatule, ovale, avec la partie la plus large en haut), sont disposées en rosettes. Leur limbe n’a qu’une nervure nette qui rétrécit.
En bonne astéracée, son inflorescence est faite d’une multitude de petites fleurs, jaunes au centre, et à la périphérie s’élancent les fleurons (ligules) blancs.
Une de ses particularités est de se fermer à la tombée de la nuit, de se réveiller avec le soleil et de le suivre dans sa course. D’où un de ses surnoms, l’œil du jour – elle fait partie de ces plantes dites « héliotrope ».
Remarquez aussi que l’inflorescence se ferme sur elle-même lorsque la pluie menace, on pourrait dire que c’est la première dame météo de l’histoire!
J’ai observé que lorsqu’elle arrive à un certain stade de maturité, le moment où son énergie se centre sur ses futures semences, ses ligules prennent une teinte plus ou moins lie de vin et restent fermés jusqu’à la « naissance » des graines.
Propriétés de la pâquerette
C’est une plante douce qui peut faire beaucoup de choses. Voici ses propriétés principales.
Problèmes de peau
Et oui, la beauté se cueille aussi dans les prés, et notre Pâquerette veille au grain, surtout celui de notre peau. C’est un peu une esthéticienne des prés.
C’est avec une certaine dextérité que notre pâquerette stimule la micro circulation et atténue les problèmes d‘inflammations chroniques de peau.
N’hésitez pas à la sortir pour les problèmes :
- d’acné ;
- de rosacée ;
- d’eczéma ;
- de psoriasis.
Vous pouvez l’utiliser seule ou combinée avec d’autres classiques pour les soins de peau : plantain ou souci par exemple.
Les préparations les plus utiles pour apaiser et nourrir la peau sont les préparations grasses : le macérat huileux, l’onguent ou la crème. Pour préparer tous ces beaux produits chez vous, d’une manière simple, voir ma formation ici accessible à tous.
En tant que dépurative douce (voir plus bas), elle fonctionnera très bien à l’intérieur (pour aider les organes d’éliminations à évacuer les toxines qui enflamment la peau) comme à l’extérieur, en applications régulières.
Pour la petite histoire, au 16ème siècle, A. Lonicer, un médecin et botaniste allemand, la préconise en décoction dans de l’eau de pluie pour faire disparaitre les taches de l’épiderme.
Pour nettoyer la peau et lui redonner tonus et vitalité, une simple infusion, à appliquer à l’aide d’un coton tous les jours, participera à l’éclat et la bonne humeur de votre épiderme.
Le macérat huileux de la pâquerette est connu pour avoir un effet tonifiant et raffermissant des tissus, offrant un effet galbant sur la poitrine et le buste.
Et donc lorsque la peau a tendance à se relâcher (le poids des ans) ou lorsque, suite à un accouchement, elle a du du mal à retrouver son élasticité, n’hésitez pas à appliquer soit l’un des produits gras mentionnés ci-dessus.
Plaies, bosses et cie
La pâquerette a toujours été utilisée pour ses propriétés anti-hématome. Aucune étude scientifique n’a été faite, à ma connaissance, pour confirmer cette propriétés.
La médecine homéopathique et la tradition nous donnent en revanche d’excellentes pistes d’utilisations (que la science confirmera peut-être un jour) :
On l’utilise pour les traumatismes, blessures, coups, en particulier des tissus mous et profonds, très vascularisés ou riches en terminaisons nerveuses.
Elle est utilisée comme anti-inflammatoire pour les entorses.
On retrouve ici les indications classiques de l’arnica (Arnica montana). Peut-on dire pour autant qu’elle est aussi efficace que l’arnica ? Non, pas dans mon expérience. Mais on peut définitivement l’appeler « petit arnica » pour les services qu’elle peut rendre.
Elle est intéressante pour traiter les œdèmes persistants, quand après un choc violent les tissus présentent une grande tuméfaction avec congestion veineuse les rendant hyper sensibles. On peut alors appliquer l’infusion ou la teinture diluée en compresse, pourquoi pas accompagné du remède homéopathique.
Elle a des propriétés antibactériennes démontrées par la science (Al-Snafi, 2015) – contre les bactéries à gram positif et négatif (et donc un spectre d’action assez large).
Elle peut donc désinfecter une plaie, sous forme d’infusion ou de teinture diluée. De plus, la pâquerette accélèrera la résolution de la plaie, un peu comme le souci (Calendula officinalis) – démontré sur animal (Al-Snafi, 2015).
L’utilisation de l’infusion, du macérât huileux (ou autres préparations grasses) en massage quotidien sur les mastoses (particulièrement quand engorgement lors de l’allaitement), permet de résorber les œdèmes ainsi que d’assouplir les zones indurées, c’est-à-dire les zones avec formation de kystes.
Muqueuses enflammées
En général, les plantes antiinflammatoires et réparatrices de la peau ont des propriétés similaires sur les muqueuses. C’est le cas ici.
Contre les irritations buccales, aphtes par exemple, le fait de mâcher ses feuilles, ou faire des bains de bouches avec son infusion aura un effet apaisant et cicatrisant sur l’inflammation.
L’infusion peut aussi être utilisée pour toute inflammation du tube digestif, œsophage, estomac, intestins, pourquoi pas en association avec d’autres excellentes calmantes des muqueuses enflammées – souci, matricaire, réglisse, plantain, etc.
Affection des voies respiratoires
Astringente et émolliente, elle est recommandée pour traiter l’inflammation des voies respiratoires et faciliter l’expectoration.
N’hésitons pas à l’ajouter aux protocoles pour contrer les problèmes respiratoires, en particulier rhumes, bronchites et autres états inflammatoires des voies respiratoires supérieures.
Dépurative et diurétique
De la même manière que les autres plantes de printemps, Fournier la cite comme dépurative de par son action sur le métabolisme et légèrement laxative grâce à ses mucilages.
Au 16ème siècle, elle était traditionnellement utilisée comme tonique printanier, pour « nettoyer le sang ».
Valnet la positionne de la même manière avec des utilisations pour les oedèmes, insuffisances rénales ainsi que les applications traditionnelles des plantes dépuratives : pour les problèmes de rhumatisme, goutte, etc.
Alimentaire
Et n’oubliez pas de la rajouter à votre alimentation car notre belle pâquerette est aussi une excellente comestible. Dans 100 g de plantes (feuilles et fleurs), vous trouverez les constituants suivants (Weise) :
- 600 mg de potassium ;
- 190 mg de calcium ;
- 88 mg de phosphore ;
- 33 mg de magnésium ;
- 2,7 mg de fer ;
- 160 mg de vitamine A ;
- 2,6 mg de protéines.
Et elle est recommandée pour les enfants amaigris ou qui ont du mal à se développer (Valnet). Au même titre qu’elle aide les sols en voie de décalcification (Ducerf), elle pourrait aider l’organisme à mieux fixer le calcium.
Un regard vers le futur…
Voici une liste de propriétés qui ont été démontrées soit au travers d’études in-vitro, soit in-vivo sur animal.
Comme toujours, il est difficile d’en extrapoler un protocole exact (dosage, durée) pour l’humain. Ceci nous donne néanmoins des pistes de réflexion lorsque nous sommes à cours de solutions.
Ceci nous fait aussi réaliser la pleine puissance d’une petite plante si commune.
- Des études mettent en relief l’action de l’apigénine-7-O-glucopyranoside (ApG), un flavonoïde localisé dans les fleurs, qui pourrait avoir un rôle modulateur dans le traitement des maladies neurovégétatives, la maladie d’Alzheimer en particulier (prévention ou traitement). Ce flavonoïde semble en effet agir comme inhibiteur de l’acétylcholinestérase (Costa Marques, 2013) ;
- La plante a des propriétés anti-tumeur in-vitro (Al-Snafi, 2015)
- Chez la souris, la pâquerette a des propriétés hypolipidémiante, elle fait baisser les taux de triglycérides (Morikawa, 2008)
Préparation de la pâquerette
Parties utilisées
Ramassez les inflorescences (fleurs) tout au long de sa période de floraison, au besoin.
Faites-les sécher sur des grilles dans un endroit sec, bien aéré et à l’abri de la lumière directe. Attention de ne pas trop les entasser pour qu’elles sèchent plus vite.
Stockez-les ensuite dans des sachets en papier afin de les utiliser tout au long de l’année.
Formes utilisées
- Infusion : des fleurs sèches, faire frémir et laisser infuser 10 minutes ;
- Teinture : des fleurs fraîches ou sèches ;
- Macérât huileux : des fleurs sèches pour applications locales ;
- Cataplasme : de fleurs fraîches contuses.
Doses
- Infusion : 1 cuillère à dessert par tasse, bouillir 10 minutes, 3 tasses par jour entre les repas (Valnet) ;
- Teinture : 20 gouttes dans un peu d’eau, 2 à 3fois par jour en interne (Valnet), 60 gouttes dans un peu d’eau bouillie tiède en externe – compresses (Valnet) ;
- Macérât huileux : application locale au besoin, plusieurs fois par jour si nécessaire ;
- Cataplasme : idem
Références
- Ducerf, Gérard, « Encyclopédie des plantes bio-indicatrice« , 2014
- Fournier, “Dictionnaire de Plantes Médicinales et Vénéneuses de France“, 1947
- Valnet, “La Phytotherapie“, 2001
- Weise, Vivien, « Cooking Weeds, Vegetarian Recipes« , 2004.
Costa Marques, Thiago H, Santos De Melo, Cassio H, Fonseca De Carvalho, Rusbene B, Costa, Luciana M, De Souza, Alexandre A, David, Jorge M, De Lima David, Juceni P, & De Freitas, Rivelilson M. (2013). Phytochemical Profile and Qualification of Biological Activity of an Isolated Fraction of Bellis perennis. Biological Research, 46(3), 231-238.
Al-Snafi, Ali. (2015). The Pharmacological importance of Bellis perennis – A review. International Journal of Phytotherapy. 5. 63-69.
Morikawa T, Li X, Nishida E, Nakamura S, Ninomiya K, Matsuda H, Ody Y, Muraoka O and Yoshikawa M. Perennisosides I-VII, acylatedtriterpenesaponins with antihyperlipidemic activities from the flowers of Bellis perennis. J Nat Prod, 71, 2008, 828-835.
104 réponses
Bonjour,
Pour le macérât huileux de pâquerette, la méthode par intermédiaire alcoolique présente-t-elle un avantage ?
Merci
bonjour Anne
macération simple pour la pâquerette va très bien
Merci Sabine. Je m’y mets.
Bonjour merci pour votre précédente réponse une dernière question… j’ai pleins de pâquerettes dans le jardin mais deux chiens et habitant en campagne serment des petits animaux qui passent la nuit
Si je cueille même des pâquerettes où normalement ils ne vont pas faut il les laver avant de les sécher pour faire un macérât pour être sur qu’il n’y ai pas d’urine de chiens ou autre ? Cordialement
bonjour trotignon
essayez de les ramasser là où les animaux ne vont pas , car laver les fleurs leur ôte une partie de leurs pollens , autant on peut laver les feuilles (en les séchant bien si besoin est ), autant les fleurs ce n’est pas le top
Bonjour ! Merci pour votre site et pour toutes les informations riches qu’on y trouve 🙂
Je viens de ramasser des paquerettes, et j’ai une question bête: faut il attendre qu’elles soient sèche avant d’en faire une tisane ?
Merci pour votre réponse !
bonjour Lisa
non vous pouvez faire infusion de fleurs fraiches
Bonsoir, je ne vois pas de réponse à ma question est ce que toutes les Bellis ont les mêmes vertus, surtout pour la Bellis sylvestris, je vous remercie par avance, je voudrais préparer des macérâts avec, car j’ai raté la cueillette de la Bellis perennis. Cordialement Nathalie
bonjour
j’ai répondu, mais parfois il faut être patient
Article sur la Bellis perenis, cette année j’ai rater sa récolte, mais depuis quelques jours des pâquerettes sortent de partout , je pense après recherche que c’est la Bellis sylvestris.Dans l’article vous écrivez Il y a plusieurs espèces mais, leurs qualités médicinales sont identiques.pouvez vous me le confirmer. Merci c’est urgent
bonjour
oui je confirme
Désolée, mais j’avais tellement hâte de ramasser ces belles Bellis sylvestris, merci pour votre confirmation et excusez moi encore, je vais pouvoir faire mes macérâts et lotions
Cordialement
Nathalie
bonjour Nathalie
Nous passons tous par cette phase fébrile et enthousiaste (qui d’ailleurs ne nous quitte que rarement 🙂 )
bonnes préparations
Merci pour votre soutien ,et votre compréhension à très bientôt
Nathalie de l’association » Les sens de la Nature »
Bonjour,
On a ramassé des pâquerettes avec les enfants afin de les faire sécher et préparer un macérât huileux. l’activité Leur a beaucoup plus et la récolte top. Par ccontre, au milieu de ces belles petites pâquerettes, les petites mains ont aussi mis des marguerites (et oui, les malins, c’est plus gros!!)
Du coup, je voulais savoir si les marguerites avaient les mêmes propriétés que les pâquerettes et si on pouvait les mélanger ?
Merci d’Avance
Bonjour Muriel
Christophe utilise la fleur en interne, en infusion, comme antihistaminique.
en externe les différentes traditions populaires l’utilisent pour soigner les maladies de peaux et la gale …
Bonjour,
Je voudrais faire une teinture avec les pâquerettes que j’ai ramassées et laissées sécher. Quel degrés d’alcool puis-je mettre?
Je voudrais aussi faire un onguent pour le mettre sur visage. Est-ce que ça vaut le coup? Merci d’avance.
Bonjour Nathalie
alcool à 45° sera bien
oui pour l’onguent, vous faites une macération huileuse classique (huile + pâquerettes) et ensuite vous faites votre onguent
Bonsoir Sabine,
je vous remercie pour votre réponse.
Nathalie
Bonjour sabine et Christophe
J’ai peut être lu trop vite mais je ne vois pas de contre indication pour la grossesse. J’aurais voulu incorporer la paquerette dans mon huile de massage femme enceinte et je me demandais si c’était ok ?
Vous dites également qu’il.s’agit du petit arrive mais qu’elle ne l’égale pas … sur tous les points ? Ou niveau coup et bosse peut elle être équivalente ?
Merci d’avance pour votre réponse !
Petit arnica*** le correcteur automatique du téléphone…..
Bonjour Maryline
il n’y a pas à ma connaissance de contre indication pour la femme enceinte sur son utilisation en huile de massage
elle n’a pas la puissance de l’arnica, mais elle est quand même très intéressante sur ce genre de problématique
Re-Bonsoir !
Est ce que le leucanthemum a des vertus médicinales aussi?
J’en trove lors des balades mais je ne suis pas sûre si il faut le traiter comme la pâquerette.
Merci pour tous ces bons conseils!
Bonjour Rosa
je n’ai pas d’information sur d’éventuelles vertus médicinales de la marguerite, je sais que son capitule peut être grignoté et rajouté dans nos salades sauvages, j’ai fait des recherches mais je ne trouve rien de concret
Bonsoir, il faudrait bien sûr faire des tests, mais voici ma petite expérience personnelle avec les marguerites: je me suis retrouvée cet été en montagne avec petit à petit une grande douleur à une fesse. N’ayant rien à disposition mais encore une heure de marche, j’ai cherché des plantes qui pouvaient m’aider. Et il n’y avait pas grand chose que je connaissais en tant qu’anti-douleur, mais il y avait de belles brassées de marguerites. Je me suis dit qu’elles devaient avoir la même propriété que les pâquerettes.. Le goût ne m’a pas fortement plu ;)), mais j’en ai mangé.. Et, effet placebo ou pas, cela m’a bien rapidement soulagée! J’en ai mangé toutes les 10 minutes, et j’ai pu atteindre mon lieu d’arrivée.
bonsoir Laetitia
et merci pour votre témoignage 🙂
Bonjour après 3 cueillettes et séchage de pâquerettes je me retrouve avec 7,40Gr de fleur puis je déjà faire un macérat avec cette quantité?
Bonsoir Murielle
macération huileuse ou alcoolique? si c’est huileuse, il faut juste recouvrir les pâquerettes d’huile (donc dans un tout petit pot) si c’est macération alcoolique c’est plus délicat
Bonjour,
Merci et bravo pour votre site qui est une mine d’informations utiles.
J’ai réalisé un macérât de paquerette en vue de m’en tartiner le visage (effet tonifiant et rafermissant).
Je souhaiterais maintenant faire une préparation à base de bourrache, toujours pour améliorer la texture et l’aspect de la peau du visage mais je ne sais pas trop laquelle : macérât, teinture, infusion ? En interne, externe ? J’ai lu quelque part que les fleurs et feuilles de bourrache pouvaient être toxiques pour le foie : info ou intox ?
Merci
Bonjour Sandrine
Les tiges et les feuilles contiennent une bonne quantité d’alcaloïdes pyrrolizidiniques donc ces parties-là de la plante sont à éviter, les fleurs en contiennent beaucoup moins, les fleurs et les graines contiennent une version saturés d’alcaloïdes qui sont donc moins problématiques et en quantité plus faible que ce qu’on trouve dans la feuille.
On ne trouve quasiment aucun alcaloïde dans l’huile et donc en conclusion, consommer la fleur et l’huile ne semble pas comporter de risques significatifs
Merci pour votre réponse.
BONJOUR
merci de ces excellentes infos toujours présentées très accessibles et très interéssantes
Bonjour,
Je souhaiterais savoir si la pâquerette pourrait aider à faire régresser un kyste ovariens endométriotiques de 7 cm vu que dans votre article vous en parlez dans les cas de mastoses: »les zones avec formation de kystes »
car je suis à la recherche de traitements naturels pour le faire régresser ainsi que la tumeur endométiotique située au niveau du rectum pour m’éviter d’avoir sans arrêt des hémorroîdes?
Par avance, je vous remercie de votre aide car je suis de très prêt toutes les avancées des traitements naturels qui sont formidables et surtout très efficaces.
Bonjour Violette,
Pour les kystes de l’endométriose, pour une application externe, j’ai eu de bons retours avec l’huile de ricin + bouillotte chaude en application longue.
Mais effectivement j’essayerais le macérat huileux de pâquerette aussi – pourquoi pas appliquer un mélange 50/50 avec l’huile de ricin (pas en interne attention, on parle bien d’application locale).
La bouillotte chaude semble être un gros ++ pour l’efficacité.
Je vous remercie de votre réactivité car je souffre le martyre et le Pr qui me suit me propose l’opération car il n’a pas d’autres solutions à me proposer mais vu que je présente une anomalie sanguine et que toute anesthésie est dangereuse dans mon cas je préfère avant essayer de me soigner naturellement pour voir si je pourrais éviter cette foutue opération lourde qui me soulagera provisoirement et qu’une partie !!
Vous n’avez rien en interne car l’huile de ricin cela doit être long à voir une amélioration car il faut que cela passe la peau etc…?
Je vais essayer de suite et vous le faites tous les jours en continu pour le kyste de l’ovaire ?
Bonjour Violette
l’application locale va agir aussi en profondeur par une pénétration (plus lente,certes) à travers les capillaires de la peau pour arriver jusqu’à l’organe en souffrance.
et le fait de mettre une bouillotte bien chaude va activer la pénétration je tiens à préciser que les conseils proposés ne sont pas là pour faire prendre une décision pour ou contre une opération
Bonjour,
Chez moi, on appelle la pâquerette la plante des femmes battues. Elle était utilisée pour lutter contre les hématomes causés malheureusement par les coups reçus au niveau du thorax et particulièrement au niveau de la poitrine. (macérat huileux, onguent)
On l’utilisait aussi pour raffermir cette dernière, principalement après un accouchement et allaitement.
Merci Bernadette 🙂
Bonjour Christophe,
Un petit commentaire sur la lettre d’introduction a cette video: Se sentir paralyse de peur de marcher sur du pissenlit ou du plantain n’a aucun sens. On peut rouler en tracteur sur ces plantes, elle vont toujours pousser! Je marche dessus quand it a plu pour eviter de me salir les souliers et elles ne m’en veulent pas.
La paquerette aussi, finalement.La plupart de ces plantes sauvages sont des durs.
Cordialement
Philippe
Bonsoir,
Merci beaucoup pour cet article
N’y a t’il pas de précautions à prendre avec la saponine triterpéniques?
Je suis toujours restée prudente avec la pâquerette en usage interne sachant que la saponine fait un effet de savon dans l’organisme
Bien cordialement
Oui mais surtout lorsqu’il y en a une forte concentration dans la plante. Ici à ma connaissance, pas de problème. D’autres plantes prises en interne en contiennet :
La glycyrrhizine de la racine de réglisse est une saponine triterpénique.
Le ginseng en contient une trentaine.
L’éleuthérocoque en contient plusieurs.
Bonjour, lorsque je prépare mon jardin au printemps, je mange à chaque fois une quinzaine de pâquerettes fraîches pour son côté inflammatoire et prévenir le mal de dos. J’en mange donc pas forcément tous les jours, mais sur une durée assez longue et je n’ai jamais eu de soucis à ce niveau.. Mais je ne suis peut-être pas sensible.
Bonjour pour la tension artérielle il y a t’il une préparation reconnue efficace ?
Bonjour Normand
il y a des protocoles qui sont très efficaces, à remettre dans un contexte d’hygiène de vie (alimentation, sport, sommeil et plantes) https://www.altheaprovence.com/blog/hypertension/
On m’avait conseillé de ramasser des fleurs de pâquerettes fraîches, les mettre dans un bocal avec de l’huile et laisser macérer au soleil 20 jours. Filtrer et appliquer sur la peau. Franchement, je ne sais pas si cette façon de faire est efficace vu que vous n’en parlez pas. Merci.
Bonjour Michèle
On peut faire comme ça aussi, le tout c’est de penser que la plante fraiche contient de l’humidité et donc l’humidité et l’huile augmente le risque de fermentation, et donc bien surveiller qu’il n’y ait pas d’eau au fond du bocal
Merci pour votre réponse. En fait je me suis servie de cette préparation mais le gras de l’huile n’est pas très engageant et je n’ai pas vu d’amélioration.
Monique bonjour. Moi j’aimerais une vidéo sur le plantain que je viens de trouver sur le trottoir et que j’ai replanté dans mon jardin. Merci
Bonjour
c’est déjà fait https://www.altheaprovence.com/blog/plantain-plantago-spp/
Bonjour
Merci pour cette vidéo.
J’ai une question concernant la macération solaire. Pour ma part je la prépare sur le bord d’ une fenêtre orientée sud ouest. J’en ai préparé au printemps et j’avais appris que le soleil permettait l’extraction des principes actifs. C’est pourquoi je ne comprends pas qu’il faille la protéger du soleil en la mettant dans un sac de papier kraft…
L’huile d’olive est résistante quand on la chauffe….
Merci pour votre réponse
Isabelle
Bonjour Isabelle
selon Christophe, placer un macérat huileux au soleil sans la protection du sac est pour lui une erreur, car nous savons aujourd’hui que les UVs du soleil détruisent énormément de composants actifs de la plante. Ces composants sont très fragiles. De plus, avec le soleil, l’huile du macérat va s’oxyder plus vite
Bonjour
Est il alors possible de mettre les plantes directement au soleil protégées d’un papier kraft? ou est ce trop chaud?
Merci pour votre réponse
Isabelle
Bonjour Isabelle
Oui tout à fait, la chaleur sans les uv en direct
Merci Sabine
si je mets mon pot dans du papier kraft dans une voiture en plein soleil c’est ok ou y a at-il une température maximale?
Bonjour Isabelle
oui si température monte au dessus de 50°, ça risque d’altérer le macérat, il faut surveiller la température et penser à l’enlever si les températures nocturnes descendent, (et ne pas oublier de les enlever lorsque l’on prend la voiture 🙂 )
bonjour
merci pour cette belle vidéo
pourriez vous faire une vidéo sur la coriandre et le persil?
merci
Bonjour Dominika
C’est une idée, je note 🙂