Renforcer son système immunitaire avec l’échinacée, c’est ce dont nous allons parler dans cet article.
Dans un article précédent, j’avais évoqué l’important rôle du système immunitaire dans le traitement de la grippe et du rhume. Nous avons vu qu’il peut très bien assurer nos défenses s’il est soutenu par une hygiène de vie et une nutrition adaptées, et un apport complémentaire en vitamines et minéraux.
Elle est utile pour toute infection, mais dans un contexte bien spécifique: chez la personne ayant un système immunitaire affaibli.
Dans un premier temps, je donne un bref historique de la plante, native des contrées froides d’Amérique du nord, ainsi que son cheminement vers l’Allemagne puis l’Europe toute entière au siècle dernier.
J’explique ensuite comment l’utiliser, en prévention mais surtout ponctuellement pendant les infections hivernales. Car il faut le dire, elle est souvent très mal utilisée. Nous verrons comment renforcer son système immunitaire avec l’échinacée.
Enfin, pour ceux qui désirent cultiver la plante et fabriquer leurs propres produits, je partage avec vous mon expérience et mes méthodes de préparation.
Échinacée : petite histoire
Cette section est basée sur les écrits de Paul Bergner, que je remercie au passage pour sa généreuse contribution dans le monde des plantes médicinales.
Les tribus d’amérindiens vivant dans les plaines froides d’Amérique du nord ont fort probablement utilisé l’échinacée pendant des siècles avant l’arrivée des colons.
Echinacea angustifolia était l’espèce la plus utilisée parles diverses tribus (Cheyenne, Comanche, Crow, Dakota, etc), pour les indications suivantes(1) :
- Morsures de serpents et d’araignées venimeuses (en interne et externe) ;
- Froids, maux de gorge, toux (racine mâchée) ;
- Rage de dent (tisane ou jus de racine) ;
- Inflammation des gencives ou de la bouche (tisane ou décoction de racine) ;
- Oreillons (en application externe) ;
- Et bien plus.
H.C.F. Meyer fut le premier médecin à utiliser la plante aux États-Unis vers le milieu des années 1800. Les amérindiens lui enseignèrent son usage. Il passa ensuite son savoir au fameux professeur John King et au tout aussi fameux pharmacien John Uri Lloyd, qui propagèrent ensuite ce savoir.
Dr. Ellingwood décrit en 1919 une expérience que Meyer entreprit sur lui-même(1):
« Avec le courage de ses convictions, il s’injecta le venin d’un crotale dans l’index de sa main gauche. L’enflure fut rapide et monta jusqu’au coude dans les six heures qui suivirent. Il prit alors une dose du remède, y baigna l’organe avec beaucoup de soin, et partit se coucher. Au lever au bout de quatre heures, la douleur et l’enflure avaient disparus« .
Les homéopathes l’introduisirent dans leur matière médicale en début des années 1900 (première apparition – Clarke 1902). En 1930, de grandes quantités de racines étaient exportées vers Europe. Les Français achetèrent la quasi-totalité des récoltes américaines en 1937. Les Allemands (grâce au Dr. Gerhard Madaus et sa firme) démarrèrent ensuite les plantations locales. Les études détaillées de la plante en Europe s’en suivirent.
Echinacea angustifolia
(Photo tirée du « Complete Felter’s Materia Medica », 1922)(2)
La fameuse école américaine de médecins éclectiques (fondée par Wooster Beach, puis reprise par John King et John Milton Scudder) l’utilisa intensivement pour les propriétés suivantes(1):
- Dépuratif du sang : l’indication principale était pour les cas de « bad blood » c’est à dire littéralement « sang impur », un concept qui s’étend à la lymphe et au liquide extra-cellulaire. L’échinacée était utilisée pour purifier le sang et les liquides lymphatiques, et promouvoir l’excrétion des déchets dans les cas d’infections généralisées (septicémie), ou lorsque le système immunitaire était trop faible pour faire son travail correctement (ce qui s’exprime chez la personne par des abcès et/ou furoncles à répétition par exemple).
- Antiseptique : pour freiner l’établissement et la propagation des bactéries.
- En application externe sur les blessures et infections cutanées. Dr. Felter explique en 1922 que « au plus les tissus sont morts, au plus les décharges sont fétides, au plus l’échinacée sera efficace« .
- En interne pendant et après les opérations chirurgicales, en particulier pour les opérations sur abcès ou tumeur.
- Antipyrétique : diminue la fièvre causée par les infections bactériennes, en stoppant le développement de ces bactéries.
- Stimulant circulatoire et lymphatique : afin de favoriser la circulation sanguine, et de distribuer les globules blancs vers les endroits qui en ont besoin (ce qui va de pair avec ses propriétés immuno-stimulantes), et de favoriser l’élimination des déchets par circulation lymphatique.
Validation scientifique
D’après les études scientifiques récentes, l’échinacée nous apporte les effets bénéfiques suivants(3) :
- La neutralisation des virus impliqués dans les infections respiratoires ;
- La neutralisation des bactéries impliquées dans les infections respiratoires ;
- La neutralisation de parasites et pathogènes divers (comme les trypanosomes) ;
- La diminution de l’inflammation dans les cellules de l’épithélium (en particulier pour les tissus respiratoires, ce qui pourrait aider pour les cas d’hyper-stimulation de la réponse inflammatoire pendant les fortes grippes et contrer l’effet du « cytokine storm ») ;
- La stimulation de l’immunité :
- L’augmentation du nombre de globules blancs en circulation ;
- Leur capacité à phagocyter, c’est-à-dire dévorer les intrus ;
- La diminution des sécrétions de mucus pendant les rhumes.
Il est vrai que d’autres études scientifiques se sont montrées moins concluantes. En ce qui me concerne, l’utilisation poussée de la plante par les médecins éclectiques du 19ème et 20ème siècle aux États-Unis, ainsi que mes observations et celles de mes collègues herbalistes, représentent des validations suffisantes.
Échinacée et solidité de la matrice extra-cellulaire
L’échinacée contribue à la stabilité du gel formant la matrice extracellulaire.
Chacune de nos cellules baigne dans ce gel composé en grande partie d’acide hyaluronique. Lorsqu’un organisme pathogène essaie de pénétrer notre système, il utilise une enzyme, l’hyaluronidase, qui dissout l’acide hyaluronique et rend le gel liquide et accessible. Notre propre système utilise aussi l’hyaluronidase lorsqu’il y a nécrose des tissus afin de liquéfier la zone morte et laisser nos macrophages nettoyer les détritus.
L’échinacée module les effets de l’hyaluronidase. Après les coups et traumatismes importants, elle assure une stabilité de la zone nécrosée, et empêche une « sur-liquéfaction » des tissus. Pendant les infections, elle contribue à l’intégrité de la matrice extra-cellulaire afin de garder les organismes pathogènes à distance.
Ceci a été noté dans la pratique, et confirmé par la science. Une étude(4) note que l’acide chicorique et l’acide caftarique de la racine d’Echinacea angustifolia exhibe la plus forte activité anti-hyaluronidase.
J’aborderai dans un autre article comment utiliser cette propriété à bon escient, hors du contexte des infections hivernales.
Constituants et préparations
En simplifiant à l’extrême, l’échinacée contient deux types de composants actifs:
- Les isobutylamides, solubles dans l’alcool, qui provoquent la sensation pétillante sur la langue et l’effet sialagogue (salivation). On peut dire que la durée de salivation + la force du picotement = indicateur de la quantité des butylamides dans la plante.
- Les mucopolysaccharides, sucres complexes solubles dans l’eau.
Nous savons aujourd’hui que les deux types de composants sont responsables des effets immuno-stimulants.
Ce qui explique que l’extrait alcoolique soit aussi efficace que la décoction ou l’infusion à froid. L’extrait alcoolique ne contiendra quasiment que des butylamides, la décoction ne contiendra quasiment que des polysaccharides.
Les mucopolysaccharides ne sont pas digestes, donc ne pénètrent pas en circulation générale. Comment arrivent-ils donc à exercer leurs effets ? Une des théories les plus plausibles est au travers du système immunitaire gastro-intestinal.
80% de notre système immunitaire est situé autour de la zone gastro-intestinale afin de protéger ce port d’entrée majeur. Les polysaccharides pourraient, en rentrant en contact avec les plaques de Peyer (là ou sont localisés les lymphocytes protégeant l’intestin), stimuler l’immunité d’une manière générale.
La teinture est très efficace, en particulier celle préparée à partir des racines fraîches. En deuxième choix, utilisez la teinture des racines sèches. La décoction de la racine sèche est moins active et arrive en 3ème position dans mes choix.
Je ne suis pas amateur des gélules. On pense aujourd’hui que l’échinacée pourrait « réveiller » le système immunitaire dès son contact avec les muqueuses de la bouche et de la gorge (en particulier les amygdales). Le goût et l’effet pétillant en bouche pourraient donc jouer un rôle.
Échinacée : Utilisation pendant l’hiver
Prévention
La prévention n’est pas l’endroit où l’échinacée brille de tous ses feux. Pour la prévention, l’astragale de Chine est plus efficace. Mais faute d’astragale, l’échinacée fera l’affaire.
L’échinacée est à prendre en début d’hiver ou lorsque les personnes dans votre foyer ou votre lieu de travail commencent à développer des infections respiratoires diverses, et surtout si vous pensez que votre système immunitaire est affaibli par un déséquilibre des 4 piliers : sommeil, stress, sport et alimentation (voir article précédent à ce sujet).
Elle est particulièrement utile si vous êtes souvent fatigué voire épuisé, dû à un stress chronique, un trop plein de travail, des soucis personnels ou familiaux, ou une combinaison de tous ces facteurs. Vous prenez peut-être plus de temps à guérir que la normale, que ce soit pour un simple rhume ou une petite plaie ouverte. Vous avez peut-être tendance à faire des abcès ou furoncles d’une manière régulière. Vous avez attrapé des froids à répétition l’hiver dernier, et certains problèmes sont devenus chroniques (ex: sinusite).
Prenez alors 1 cuillère à café matin et soir pendant 2 à 3 semaines. Ceci aura pour effet de remonter vos défenses, avec plus de globules blancs en circulation, et des globules blancs plus actifs.
Infection
Peu de gens savent utiliser l’échinacée correctement. Il faut tout d’abord trouver un extrait de plante de qualité. Ensuite :
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Certaines études, ainsi que l’expérience clinique, démontrent que la durée des infections sérieuses peut être raccourcie de 24 heures grâce à l’échinacée, ce qui est loin d’être négligeable.
L’échinacée excelle dans les cas d’infection sérieuse (grippe par exemple) accompagnée d’une inflammation importante des muqueuses et une grande quantité de déchets immunitaires qui doivent être recyclés. Le malade est épuisé par l’infection, et le système immunitaire ainsi que les organes d’élimination sont dépassés par les évènements.
D’un point de vue énergétique, la plante est plutôt de caractère froid et sec, donc adaptée aux situations chaudes (inflammation) accompagnées d’humidité (stagnation de déchets dans les tissus due à une mauvaise élimination au travers du système lymphatique).
Pour les petits froids et rhumes, elle n’aura qu’un effet marginal, sauf si la personne a un système immunitaire affaibli comme décrit dans le paragraphe précédent. Ce qui explique que certaines études se sont révélées inconclusives.
Durée
On croise souvent la recommandation suivante : arrêter la prise d’échinacée après une semaine sinon les effets sur le système immunitaire plafonnent.
Cette affirmation a été démentie relativement récemment par Kerry Bone, phytothérapeute et auteur Australien et Paul Bergner, phytothérapeute et auteur Américain. Elle aurait été basée sur une seule étude par Jurcic & al. publiée en 1989 avec un graphe qui aurait été mal interprété.
Le graphe montre en effet que l’effet stimulant sur la phagocytose décline après 5 jours et atteint un plateau au bout de 8 jours. Par contre, ce qui a souvent été omis dans les traductions et les discussions est le fait que la dose d’échinacée avait été arrêtée au jour 5. Donc l’échinacée continua à agir 3 jours après l’arrêt des prises.
Si on continue les prises pendant plus d’une semaine, et si le système immunitaire en a besoin (là encore, c’est une indication clé), il n’y a aucune raison de penser que l’effet stimulant va plafonner. L’expérience clinique confirme ce fait, les bénéfices de l’échinacée continuent bien après une semaine de prise. Les médecins éclectiques l’utilisaient parfois pendant des mois.
Précautions
L’échinacée interagit avec les immunosuppresseurs.
Elle peut aussi causer des aggravations chez les personnes souffrant de maladies auto-immunes (polyarthrite rhumatoïde, lupus, etc). Idem pour certaines allergies ou réaction de type allergiques comme l’eczéma. Ceci a été observé dans la pratique.
Certaines personnes peuvent être allergiques à l’échinacée, en particulier si elles sont allergiques à la famille des astéracées.
La Commission E Allemande, une référence lorsqu’il s’agit de monographies de plantes, estime que la prise d’échinacée durant la grossesse ou l’allaitement est possible.
Il y a une interaction possible (théorique) avec les anticoagulants de type anti-vitamine K.
Culture et préparation
Les différents types
Trois grandes familles d’échinacées sont disponibles en graines :
- Echinacea purpurea : l’échinacée pourpre, la plus facile à cultiver, qui fleurit dès la première année. Elle ne produit qu’une petite masse de racines la première année, donc attendre la 2ème ou mieux la 3ème année pour la récolter ;
- Echinacea pallida : l’échinacée pâle, qui ne produit pas de fleurs la première année. Par contre elle produit des racines plus charnues, que je trouve moins « pétillantes » en bouche mais plus aromatiques.
- Echinacea angustifolia : plus délicate à cultiver, mais historiquement la plus prisée.
Les études modernes démontrent des effets similaires pour les différents types d’échinacées. Les amérindiens par contre, ainsi que les médecins éclectiques américains, ne juraient que par E. angustifolia.
Je cultive personnellement les trois, afin d’apprendre à les connaître et de former ma propre opinion sur le sujet. Si vous débutez, mieux vaut commencer par E. purpurea.
J’estime personnellement que les teintures des 3 sont équivalentes et peuvent être utilisées d’une manière interchangeable. En ce qui concerne la décoction concentrée d’E. angustifolia, je vous conseille de lire l’article de mon confrère anglais Nick Jones que j’ai traduit ici.
Lorsque vous rencontrez un plant d’échinacée dont vous ne connaissez pas la provenance, et pour lequel vous voulez savoir s’il a les propriétés requises, faites l’expérience suivante pendant la floraison. Cette astuce nous est donnée par Henriette Kress, herboriste Finlandaise.
Coupez une fleur afin d’en exposer le cœur blanc, comme montré sur l’image ci-dessous.
Croquez dans ce cœur blanc. Mâchez-en un morceau pendant 30 secondes. Si vous ressentez un effet « pétillant » sur la langue, avec sécrétion abondante de salive, votre échinacée sera active. Elle sera bonne à récolter pendant l’automne qui suit.
Vous pouvez bien-sûr faire le même test avec un morceau de racine, mais cela est moins pratique, surtout si vous voulez vérifier discrètement l’activité de la plante du voisin avant de faire un raid la nuit suivante !
Germination et culture
Les graines doivent suivre un processus de « stratification à froid », qui peut s’effectuer de deux façons :
- Mettre un peu de sable tamisé et humide dans un sac congélation. Placer les graines dans le sable. Mettre le sac dans le bac à légumes du frigo pendant 2 à 3 mois. Sortir au printemps, vider le sac dans un tamis fin, faire couler de l’eau pour éliminer le sable, récupérer les graines et planter.
- Planter à l’automne en godet ou en bac à l’extérieur, et laisser faire les mois, avec passage successif de pluie, neige si possible, et des températures qui descendent régulièrement au-dessous de zéro. Si l’hiver est trop doux où vous vivez, utilisez la première méthode.
C’est le passage du froid qui va réveiller la graine et assurer une germination optimale au printemps. Une fois la graine en terre, toujours garder le terreau humide jusqu’à germination.
Assurez vous que les graines soient récentes, idéalement issues de la culture de l’année précédente.
Je conseille de travailler la plante en pots successifs jusqu’à ce qu’elle atteigne une bonne taille. Transplanter ensuite en pleine terre, en espaçant chaque plant de 30 cm.
La plante résiste très bien au froid. Les parties aériennes meurent pendant l’hiver, mais la racine subsiste même aux températures les plus froides.
La plante apprécie une localisation bien ensoleillée, avec une terre moyennement riche. Une addition régulière de compost sera tout de même appréciée. La plante ne demande pas beaucoup d’eau, et j’arrose très peu mes plants matures pendant l’été, même lorsqu’il fait très chaud. Les jeunes plants doivent par contre être arrosés régulièrement.
Echinacea purpurea fleurit en principe dès sa première année, ce qui la rend attractive pour les jardiniers. E. pallida et E. angustifolia par contre ne fleuriront qu’à partir de leur deuxième année.
E. angustifolia a tendance à fleurir plus tôt dans l’année, autour du printemps, alors que E. purpurea et E. pallida fleurissent un peu plus tard dans l’été avec une floraison qui dure de 2 à 3 mois.
Récolte
La racine de l’echinacée est la partie traditionnellement utilisée. Ramasser à la fin de l’automne de la deuxième année, ou mieux si vous pouvez attendre, pendant la 3ème année.
Attendre que toutes les parties aériennes soient mortes. Travailler autour de la motte avec la bêche afin de ne pas laisser de morceaux en terre (les racines sont fragiles et cassent facilement). Enlever le bloc de racines, et le partager en deux. Replanter une partie, qui assurera la survie de la plante (les petits yeux roses sur la photo de droite ci-dessous sont des pousses prêtes à redémarrer). Garder l’autre partie pour préparer l’extrait.
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Préparation de la teinture
Nettoyer la racine à l’eau en brossant bien afin de faire partir la terre. Mettre ensuite à macérer dans de l’alcool pur à 96° si possible (ou disons le plus élevé possible), dans des proportions 1:2, c’est-à-dire 200 ml d’alcool pour 100 g de racine fraîche.
Bien s’assurer que l’alcool recouvre la masse de racine, sinon utiliser un galet de rivière propre afin de pousser les racines vers le bas du bocal.
Laisser macérer pendant 3 semaines. Inutile de remuer la préparation car nous utilisons ici une macération de plante fraîche à partir d’alcool pur – l’extraction se fait purement par procédé de déshydratation cellulaire, et ne requiert aucune intervention mécanique.
Filtrer, mettre en bouteille et étiqueter. Goûter bien évidemment, et se familiariser avec l’effet pétillant sur la langue et la salivation abondante. Garder dans un endroit frais à l’abri de la lumière.
La racine récemment séchée et pulvérisée au dernier moment peut aussi être percolée en suivant la méthode de percolation traditionnelle que j’ai précédemment exposée. Elle produit un extrait qui est moins pétillant mais plus aromatique que la macération de plante fraîche.
Voir aussi mon article sur la transformation de la racine d’échinacée.
Conclusion
L’échinacée est une plante essentielle pour gérer les infections respiratoires hivernales.
Elle agit non seulement sur les globules blancs, mais elle assure aussi une bonne distribution de ces globules vers les organes concernés, ainsi qu’un bon nettoyage au travers d’une stimulation lymphatique. Elle assure le nettoyage efficace d’un système dépassé par l’infection et dans lequel les déchets immunitaires s’accumulent.
Elle est facile à cultiver et illumine un jardin grâce à ses petits soleils pourpres. A l’automne, elle nous offre des racines remplies de l’énergie accumulée au cours des mois chauds de l’été.
Une simple macération alcoolique transfère cette énergie vers les endroits les plus touchés par la froideur de l’hiver, ou parfois pour certains par les froideurs de la vie: un système immunitaire affaibli, accompagné d’un épuisement de la personne.
Elle a bien d’autres vertus. Mais nous nous en tiendrons là, afin de ne pas finir par un hors-sujet.
Autres articles échinacée
- Mon article paru dans Plantes et Santé sur l’échinacée
- Préparation de la racine d’échinacée
- Rhume et grippe – échinacée, ail et vitamine C
Références
(1) Bergner P., « The Healing Power of Echinacea, Goldenseal, and Other Immune System Herbs
(2) Harvey Wickes Felter, M.D., « The Eclectic Materia Medica, Pharmacology and Therapeutics » , 1922
(3) Hudson JB. « Applications of the phytomedicine Echinacea purpurea (Purple Coneflower) in infectious diseases ». J Biomed Biotechnol.2012;2012:769896. Epub 2011 Oct 26.
(4) Facino RM, Carini M, Aldini G, Marinello C, Arlandini E, Franzoi L, Colombo M, Pietta P, Mauri P. « Direct characterization of caffeoylesters with antihyaluronidase activity in crude extracts from Echinacea angustifolia roots by fast atom bombardment tandem mass spectrometry ».Farmaco. 1993 Oct;48(10):1447-61.
236 réponses
Bonjour, juste la partie aérienne en infusion est elle efficace? Merci.
bonjour Maud
la fleur est efficace mais beaucoup moins que la racine
Merci beaucoup pour cet article très intéressant et instructif au sujet de l’Équinacée et de ses vertus. J’ai appris beaucoup de choses!
Une question aussi, svp: je connais une personne qui a une thyroïdite auto-immune, diagnostiquée il y a 2 ans, actuellement asymptomatique. On lui a recommandé d’éviter le stress qui pourrait redéclencher la maladie…Comme elle a une immunité fragile (fait souvent des grippes et des refroidissements, plusieurs fois pendant la même saison), elle souhaite prendre de l’équinacée en préventif.
Or, sachant que l’équinacée peut provoquer des aggravations des maladies auto-immunes, comme vous l’avez indiqué, la personne dont j’ai décrit la situation, peut-elle prendre quand-même de l’équinacée ou pas? Si oui, y a-t-il des précautions particulières à prendre?
J’ai posé la question aussi à un confrère infectiologue. Comme malheureusement la médecine allopathique souvent ne reconnaît pas l’efficacité des traitements à base de plantes, il m’a répondu qu’il n’y avait pas problème, car il ne croyait pas que l’équinacée a un effet significatif pour sur l’immunité. Vu que je pense le contraire et n’étant pas satisfait avec cette réponse, pouvez-vous me dire ce que vous pensez à ce sujet et quelles sont vos recommandations dans ce cas, svp?
Je vous remercie d’avance pour votre aide et amabilité!
Cristian
bonjour Christian
si maladie auto immune il faut éviter l’échinacée , par contre en prévention l’Astragale peut avoir son rôle à jouer en tant immuno modulatrice
mais compliqué de donner un conseil pour un cas particulier
Bonsoir , Pour faire une teinture mere de plantes seches d’echinacea faut il etre vigilant sur la date de récolte de la plante ? Vaut il mieux prendre que la racine séchée de l année ? merci
Bonjour Raphael
la teinture de racine fraiche en première intention, ensuite pour savoir si la racine a toujours une activité , en mâchouiller un morceau si effet « pétillant » en bouche c’est que la plante est encore bien active
bonjour,encore mille merci pour votre réponse! heureusement que vous êtes là pour donner votre avis, et à l’écoute! Suite à votre réponse concernant ma dernière question, vous me proposez de prendre de l’échinacée pour 1 semaine(suite à une mycose vaginale, enceinte de 1 mois).Sous quelle forme puis-je la prendre?J’achète la racine et fait ma teinture? c’est possible de prendre de la teinture?et combien de gttes du coup, (je pèse 45kg).
merci, et j’en profite pour vous souhaiter tous mes vœux pour la nouvelle année!
bonjour Vass
je vous conseillerai plutôt l’échinacée en EPS https://www.phytolis.ch/fr/phytotherapie/eps-phytoprevent/eps-echinacea-extraits-fluides-plantes-fraiches-standardises
car elle ne contient ni sucre rajouté ni alcool
pour vérifier elle doit laisser un effet « pétillant » en bouche signe de sa bonne qualité
et vous aussi meilleurs voeux et surtout profitez bien de votre grossesse , ce petit doit arriver en aout ou septembre?
Bonjour, après avoir eu des furoncles à plusieurs reprises (et souvent après mon cycle menstruel); j’ai commencé à faire des recherches sur les causes. Et j’ai pensé peut-être à un faiblesse du système immunitaire. Cet article sur l’échinacée en parle d’ailleurs. Je suis bien intéressée par ce produit de phytolis sans sucre ajouté et sans alcool. Pourriez-vous s’il vous plaît m’indiquer quelle est la posologie que je dois adopter pour des furoncles à répétition ?
bonjour Thérèsa
les eps même posologie qu’avec les teintures et le dosage comme indiqué dans l’article : 1 cuillère à café matin et soir pendant 2 à 3 semaines. Ceci aura pour effet de remonter vos défenses, avec plus de globules blancs en circulation, et des globules blancs plus actifs.
bonsoir sabine,
je pensais prendre de l’échinacée en ampoules pour renforcer mes défenses immunitaires et j’aimerais savoir s’il n’y a pas intéraction avec mes 2 problèmes à savoir j’ai une radiculonévrite et une gammaphatie monoclonale de type kapa sans traitement pour l’instant.
merci pour votre réponse
madie
bonjour Michelle
je déconseillerai l’échinacée qui clairement booste le système immunitaire , mais est déconseillée en cas de maladie auto immune , en tout cas il vaut mieux se faire accompagner par un professionnel
Bonsoir, j’aurais voulu savoir ce que vous pensez d’une extraction mécanique (fleurs ou racines) avec un broyeur-extracteur de type Jazz Max (broie puis sépare matière sèche et liquide). Je suppose qu’au niveau conservation ce n’est pas top, mais c’est instantané. Puis pourquoi pas diluer dans de l’alcool ensuite ?
Bonjour Gilles
oui on peut stabiliser un jus de plante avec de l’alcool , pour la conservation il faut monter le titrage de la préparation à 25°-30° et pour cela il faut de l’alcool pur (95°-96°) et rajouter environ 20% d’alcool
on peut aussi pour conserver le jus, si on n’a pas d’alcool pur, congeler le jus (dans des petits bacs à glaçons par exemple)
Bonjour,
Je souhaite travailler avec l’echinacée à partir de ma culture, mais je suis très adepte des Tisanes. Sachant que les molécules actives dans l’echinacée sont hydrosolubles, il devrait être plutôt intéressant d’en faire des infusions (parties aériennes) ou décoctions (racines). Je suis bien consciente que c’est moins efficace que les teintures et eps, je cherche seulement à explorer cette voie.
En réalité je me dis que l’infusion de parties aériennes permettrait de concocter une synergie avec d’autres plantes comme le thym, l’ortie ou la sarriette.
Parce que du coup la décoction étant assez longue elle ne peut pas trop se marier avec une autre plante. Qu’en pensez vous ?
Quel méthode de séchage je pourrais utiliser pour le capitule qui est assez epais (sur la rugosa) ?
Bonjour Ana
oui on peut utiliser les parties aériennes surtout le coeur de la fleur qui est la 2e partie très active de la plante, c’est la partie blanche
située au coeur de la fleur. À la limite, si on enlève les pétales et qu’on garde seulement la partie centrale qui ressemble à un hérisson, vous la coupez en petits morceaux, vous faites macérer dans de l’alcool, mais pourquoi pas infusion (même si Christophe nous dit que nettement moins efficace que la teinture)
– pour faire une infusion /décoction , vous mettez d’abord la partie à décoction , faites frémir 10mn (à couvert) puis ensuite vous pouvez rajouter les plantes pour l’infusion , vous les placez dans la casserole et laissez infuser (toujours à couvert) 10mn , ensuite vous filtrez l’ensemble
Bonjour Christophe je souhaiterais prendre de l’echinacee mais je suis atteint de polyarthrite rhumatoïde es ce que c’est compatible merci
Bonjour Pivoine,
Il peut y avoir des réactions, j’ai déjà constaté cela justement dans des cas de PR. Donc chez moi, c’est contrindiqué. On peut essayer bien sûr, voir si cela passe (souvent ça passe) ou si cela peut réveiller une crise. Personnellement, je préfère recommander une autre plante type astragale de Chine qui fera un aussi bon travail sur l’immunité au long terme.
Bonjour Christophe,
Je souhaiterais venir en aide à ma nièce de 4 ans qui fait otite sur otite, sur rhume, trachéite, bronchite, etc. Son médecin traitant a l’antibiotique automatique, du coup son organisme doit être particulièrement affaibli, ce qui expliquerait les rechutes. Je souhaitais opter pour une teinture mère d’échinacée, mais est-elle vraiment adaptée à son âge et à la situation ? Ce que je voudrai surtout c’est renforcer ses défenses immunitaires et soutenir sa flore intestinale fragilisée par la prise répétée d’antibiotiques. J’avais pensé aussi à la teinture mère d’ortie ou de sureau, qu’en pensez-vous ?
Merci infiniment pour votre retour.
Bien à vous,
Julie
Bonjour Julie
l’échinacée peut être donnée aux enfants (sauf si allergiques aux astéracées) voici ce que dit Christophe https://www.altheaprovence.com/blog/systeme-immunitaire-echinacee/#comment-18985
https://www.altheaprovence.com/blog/systeme-immunitaire-echinacee/#comment-13640
la teinture mère d’ortie est plutôt utilisée pour les problématique sur les allergies
et le sureau très bonne idée, les baies de sureau (Sambucus nigra) chez l’enfant, sont non seulement immunostimulante, mais aussi antivirales. Les enfants l’adorent sous forme de sirop ou d’EPS (une forme glycérinée)
pour aider la flore intestinale pensez aussi aux probiotiques (sous forme de kéfir de fruit, en général les enfants aiment bien, ou de produits lactofermentés (là peut être moins évident au niveau du goût pour les petitouts)
Merci Sabine !
Pouvez-vous me dire combien de temps je dois tourner en bouche, pour les TM, et pour le plantain ?
Bonne journée
commencez par 30 secondes puis si pas de réactions désagréables, augmentez un peu le temps, à vous de voir à quel moment ça devient pénible
bonne journée à vous aussi 🙂
Merci beaucoup Sabine 🙂 je vais tester tout de suite
je vous joins un article qui peut vous intéresser sur le plantain
https://www.rebelle-sante.com/belle-sant%C3%A9-n%C2%B0-116/courriers/plantain-lanc%C3%A9ol%C3%A9-et-cancer
bonjour Groseille
merci pour le partage, je vais aller le lire 🙂
Bonjour Christophe,
Je vous souhaite une très bonne année 2019 !
Voilà où j’en suis maintenant, après quelques jours du traitement avec les plantes (j’ai pris en plus la vit k2, merci à Sabine) :
Il y a toujours quelques petites taches blanches en transparence, comme des toutes petites boules, sous la dent malade et les 2 dents adjacentes mais elles me paraissent plus estompées.
Il n’y plus du tout d’écoulement de pus.
La gencive est rose et plus pulpeuse.
Et ce qui me réjouit, la dent ne bouge presque plus !
Je vous suis très reconnaissante pour toutes ces améliorations. J’ai même l’espoir de sauver ma dent.
J’ai des doutes sur ma façon de faire le traitement.
Pour le mélange de TM. J’ajoute un peu d’eau, ce qui me fait 2 gorgées.
Ça me brule un peu quand je tourne en bouche et un peu aussi à l’estomac , 10-20s, quelques fois 1mn pour chaque gorgée, puis j’avale. Je les prends les 2 à la suite l’une de l’autre.
Pour le plantain, 2 cuillères à soupe pour 300 ml d’eau, infusé 10, 15, 20 mn, je change à chaque fois, je ne sais pas ce qui est le mieux. Je tourne en bouche de 10s à 1mn à chaque gorgée, puis j’avale. Je le fais pour 150 ml à la suite l’une de l’autre.
Pouvez-vous me dire si je procède comme il faut, s’il y a des choses à améliorer ?
Je vous remercie beaucoup pour votre aide et pour votre site que je trouve exceptionnel, je me sens privilégiée de l’avoir trouvé et je ne me lasse pas de le parcourir. À chaque fois je découvre quelque chose de nouveau, comme un petit cadeau de votre part qu’il faut savoir trouver. Je donne l’adresse autour de moi à tous ceux que ça peut intéresser.
Bien cordialement
Groseille
bonjour Groseille
– si en avalant cela vous provoque des brûlures, diluez plus , faites dans un verre d’eau , si cela fait une sensation pétillante en bouche c’est normal c’est l’échinacée, par contre si cela brûle , ce peut être une réaction à la résine, et dans ce cas vous diminuez la dose et vous laissez moins longtemps
– pour l’infusion de plantain on prend 30g / litre donc pour 300ml c’est 9g de feuilles sèches , temps d’infusion 10mn
et merci pour votre retour , toujours enrichissant 🙂
Bonjour Christophe,
Mauvaise nouvelle. Je viens de voir un chirurgien-dentiste spécialisé dans le traitement des racines. Il a fait une radio très précise, en 3D, de ma dent (cone bean).
Le diagnostic, dans son courrier à ma dentiste, est « parodontite avancée dans le secteur ». « la dent est très mobile et je penche plutôt pour l’extraction ». En plus, comme je vous l’avait dit, elle part vers l’avant parce qu’elle n’a pas la place pour bien se positionner.
Ma dent n’est pas morte mais il y a une perte osseuse importante et la gencive est rétractée.
Il me dit qu’il peut traiter la dent, c’est à dire enlever le nerf, mais que le traitement ne suffira peut-être pas pour arrêter la perte osseuse et c’est pourquoi il conseille de l’extraire.
Pensez vous qu’il y aurait un espoir de régénérer l’os dentaire avec les plantes ? Sachant que l’abcès est toujours là, même s’il y a eu une nette amélioration.
Je vous remercie d’avance pour votre réponse, et encore pour l’aide que vous m’avez déjà apportée.
Bien cordialement,
Groseille
bonjour Groseille
peut être pourriez vous trouver des pistes dans cet article, et de façon plus globale https://www.altheaprovence.com/blog/osteoporose-traitement-naturel/
Merci, merci beaucoup Christophe !
Je suis maintenant votre traitement à la lettre et je peux voir maintenant une amélioration.
J’ai rendez-vous demain pour une radio précise (cone bean) de la dent.
Je pensais attendre le résultat pour vous écrire mais j’ai trop envie de vous dire que je me ballade de plus en plus et avec un très grand plaisir sur votre site.
bonjour Groseille
Bonne balade 🙂
Bonsoir,
J’ai beaucoup de plaisir à parcourir votre blog ainsi qu’à visionner vos vidéos et lire vos newsletters.
La dernière parlant du Guide Pratique de Phyto-Aromathérapie pour les animaux domestiques relance et renforce mon intuition de pouvoir sortir mon chien (65 kg donc soigné comme un adulte en terme de dosage) de son infection au Staphylocoque Doré non-SARM.
(Celle-ci a démarré en Mai 2018, virus contracté par voie hématogène (pas de trauma à cette période là) et a déjà provoqué une arthrite septique d’un coude, suivi 2 mois plus tard d’une ostéomyélite. Il est sous antibiothérapie depuis quasiment le mois de Mai 18. Actuellement en bonne forme et vitalité, il reste sous couverture d’un seul antibiotique par sécurité).
Je viens solliciter votre avis sur l’Echinacée.
J’ai lu sur sa capacité à booster le système immunitaire, ce qui me semble intéressant pour renforcer l’action des antibio.
Ma question est d’abord surtout de savoir la durée maximale pendant laquelle je pourrais la lui donner (j’ai lu autre part que donnée sur une durée trop prolongée elle pouvait finir par déprimer le sytème immunitaire, ce qui me fait peur à l’utiliser sans un avis éclairé)?
Et ensuite de savoir quel serait le dosage idéal pour être efficace pour ce type d’infection?
Ce virus a été un révélateur pour moi sur le monde des Plantes Médicinales.
Elle m’a tout d’abord poussée à tourner mon regard vers l’aide de l’argile (pour soulager sa douleur vive au coude à l’aide de cataplasmes réguliers et aussi en ingestion pour lutter de l’intérieur) puis vers l’argent colloïdal.
Aujourd’hui, l’ortie et la reine des prés lui ont redonné une souplesse qui me fait chaud au coeur.
Et j’étudie dès que je peux pour soigner ma petite famille à l’aide des Plantes.
Bref, il a élargi le champ des possibles.
Me reste cette crainte de le voir se réveiller si on arrête les antibio.
Ne prenait pas mal si j’insiste (j’avais sollicité votre aide par mail), mais je suis motivée par les Plantes et je sens qu’Elles peuvent encore m’aider à soigner mon chien.
Et je sais aussi, étant donné votre grande générosité de transmission, que si vous ne répondez pas c’est que vous ne pouvez pas m’aider. Et je comprendrais,
Merci encore pour tout ce savoir transmis,
Isabelle
Bonjour Isabelle.
Tout d’abord, au sujet de l’échinacée, de nombreux vétérinaires holistiques l’utilisent dans différents pays, c’est donc une plante bien acceptée pour le chien.
Je vous fais par de mon expérience chez l’humain : je ne pense pas qu’elle finisse par déprimer le système immunitaire. Les médecins américains des années 1700, 1800 et 1900 sont ceux qui ont bâti le plus d’expérience sur le sujet, après avoir appris la plante des amérindiens. Et certains l’utilisaient sur de longues durées sans aucun problème. Mais voila, il y a eu (à ma connaissance) une étude (de Jurcik & al) qui a mis la pagaille et qui a été largement démontée par Simon Mills & Kerry Bone. Donc personnellement, je ne pense pas qu’il y ait de problème ici. C’est une plante que l’on donne aussi longtemps que nécessaire, définitivement jusqu’à résolution de l’infection.
Bonjour Christophe,
J’ai une dent, incisive du bas, qui part vers l’avant faute de place entre 2 dents qui se sont rapprochées (poches parodontales résorbées maintenant).
Elle bouge un peu et j’ai un abcès qui coule par un trou minuscule. Très peu de pus sort à chaque fois si j’appuie.
Il y a des taches blanches sur la gencive sous les dents voisines et comme une trainée blanche sous l’une des dents adjacentes.
La gencive est rétractée, l’os de cette dent se dégrade. Je n’ai pas mal, à peine une petite sensibilité. Je n’ai pas de gonflement.
Mon homéopathe m’a conseillé l’échinacée. J’ai acheté l’extrait de plantes en gélules de chez Solgar (2 gel par jour). Je l’ai choisi parce qu’il s’agit de l’échinacée angustifolia que vous recommandiez dans votre article.
J’ai trouvé plus tard cette page ou vous conseillez plutot l’EPS Phytoprevent à prendre toutes les 2 heures, et j’ai également trouvé sur votre site que le plantain pouvait résoudre un abcès de racines.
Cet abcès est latent depuis un moment, apparait mais disparait régulièrement depuis 1 an et demi.
Le problème est qu’il n’y a pas de place pour mettre un implant et qu’il faudra abimer d’autres dents pour une couronne (bridge).
Pouvez vous m’aider sur ce problème ?
Je regrette de n’avoir pas vu votre site plus tôt…
Je vous remercie d’avance pour votre réponse
Bonjour Groseille,
Je ne sais pas où vous en êtes avec votre problème. Je suis hélas débordé et j’ai du mal à répondre rapidement.
Bon, je me dois tout d’abord de vous rappeler que certaines situations demandent un suivi médical, attention à un abcès qui peut mal tourner.
– Echinacée : absolument. Une bonne teinture bien pétillante en bouche. Je parle de l’EPS pour mes lecteurs français car elle est relativement facile à trouver. Mais de nombreux laboratoires font aussi la teinture. La teinture est préférable. La mélanger à de l’eau, la faire tourner un bouche d’abord, et la prendre toutes les 2 heures, entre 2,5 et 5 ml par prise.
– Myrrhe : teinture, si vous en trouvez, une 20’aine de gouttes rajoutée à la première, sinon teinture de propolis excellent aussi.
– Plantain : oui, le lancéolé, en infusion bien concentrée, à boire entre les teintures, là encore toujours faire tourner en bouche avant l’avaler.
C’est déjà un bon départ. J’espère que vous vous en êtes sortie…
Bonjour Christophe,
Un grand merci pour votre réponse.
Pouvez-vous me dire s’il s’agit de teinture ou de teinture mère ? Le laboratoire homéopathique Rockal a les 2 en TM (échinacée soit en purpuréa soit en angustifolia). Il est considéré comme un bon labo pour l’homéopathie.
J’achèterai une autre marque si vous me conseillez, mais j’aimerais les trouver en magasin à Paris.
Pour l’instant je prends 2 gélules d’échinacée Solgar, je fais des bains de bouche avec l’EPS d’échinacée que je fais tourner pendant 5 mn, et alternativement, j’applique un coton imbibé d’essence de clou de girofle que je garde quelques minutes. Me recommandez-vous d’acheter les 2 teintures déjà mélangées ?
J’ai du macérat glycériné de cassis mais je ne sais pas si on peut l’utiliser en bouche.
Pour que ma dent ne bouge plus je prends des gélules de prêle (tricatione de chez Le Stum) et je prends le matin le jus d’un citron pressé dans lequel j’ai mis un oeuf à tremper toute la nuit (recette raymond Dextrait).
Une petite amélioration.
J’ai l’impression que l’abcès s’est amélioré mais je vois toujours des petites taches blanches en transparence sur la gencive. Pas de douleur.
J’attends votre réponse pour acheter les produits.
Je trouve votre site formidable, j’ai passé des heures à lire vos articles et les commentaires, vos réponses. Merci l’énorme travail que vous faites.
Bonjour Groseille,
Je fais faire hérisser les poils de nombreuses personnes, mais tant pis 🙂 teinture ou teinture mère, quasiment la même chose d’un point de vue efficacité. Donc prenez l’une ou l’autre. Et si on vous donne le choix entre purpurea et angustifolia, prenez angustifolia. En revanche, prenez une teinture non diluée (et donc « mère » dans des termes homéopathiques et juste « teinture » chez nous les herboristes/herbalistes). Pas besoin d’utiliser 2 teintures non, angustifolia fera très bien l’affaire.
Bonjour Christophe,
Et tout d’abord un grand merci pour votre site!
J’a quelques petites questions sur la teinture mère f’Echinacée, et les différents fournisseurs que vous mentionnez:
Parmi ceux-ci, seul Biosimples semble ne travailler qu’exclusivement avec des racines fraîches de trois ans et plus, est-ce exact ? À quelle concentration est-elle?
En effet, pour le profane que je suis, leur teinture mère semble, à priori, plus concentrée, que celle des autres fournisseurs, qu’en pensez-vous ? Si c’est le cas, cela modifie-t-il la dose « standard » que vous donnez pour l’Échinacée à savoir 1 cuillère à café, ou 120 gouttes 5 X par jour pendant 3 jour, puis 1 cuillère à café, ou 120 gouttes 4 X par jour pendant toute la durée de l’infection ?
Enfin, dernière question, peut-on au besoin, prolonger la dose d’attaque au delà de trois jours? Ou bien l’augmenter à 6 cuillères à café par jour, les trois premiers jours ?
En vous remerciant par avance de vos réponses,
Belle journée à vous
Très cordialement
Cédric
Je ne pense pas que seul Biosimples travaille avec les racines fraiches non. Chez Biover, on voit « produites à partir de plantes fraîches provenant, dans la mesure du possible, de culture biologique contrôlée ». Chez Ladrome : « Après la récolte, les plantes fraîches sont immédiatement mises à macérer ». Chez Dietanat : « Extraits Hydro-alcooliques obtenus par macération hydro-alcoolique de plantes fraiches ».
Si c’est une teinture classique, et c’est le cas ici pour tous ces producteurs, cela ne change pas ma position au sujet de la dose.
On continue la prise en général jusqu’à la fin de l’infection, si nécessaire au delà des 3 jours, d’où l’avantage de faire la teinture soi-même pour en avoir une bonne réserve. Une teinture faite à partir de la racine sèche, si la racine sèche est de bonne qualité, est OK aussi.
Mon père (81) a un cancer du colon/péritoine Classe 4. Echec et arrêt de la chimio, le cancer progresse toujours. Echinacea c’est la solution?
Bonjour !
comme vous le savez nous ne sommes pas medecins, donc impossible dans ce contexte de vous donner une réponse appropriée
Bonsoir,
Le problème c’est quand les médecins bottent en touche avec leur arsenal de produits chimique, on se tourne ailleurs, mais bon.
Cld.
oui je sais que c’est compliqué, essayez de trouver un herbalist ou un phytothérapeute dans votre région
peut être pourriez vous trouver des pistes en lisant cet article https://www.altheaprovence.com/blog/cancer-approche-strategique/
bonjour pascal achetez un extracteur de jus et faites lui des jus de betterave faite lui manger des crucifère cuit à la vapeur pas trop cuit un peu croquant prenez lui de la vitamine c
Bonjour Christophe, merci pour votre blog et votre envie de partage!
J’a Beaucoup de questions concernant l’echinacée, excusez par avance la longueur du message….
Tout d’abord, suite à une bronchite sévère, j’a Commencé la cure d’attaqque d’echinacée TM. À savoir, 120 gouttes 5x par jour sur 3 jour puis 120 gouttes 4x par jour jusqu’à récupération totale….
J’a pris la TM que j’ai trouvée, donc Echinaforce de chez A Vogel, et au bout de 6 jours il y a une belle amélioration, mais je me demandais si par la suite, il n’yaurait « mieux » niveau qualité à stocker chez soi, en effet l’echinaforce n’est fabriquée principalement qu’a partir des aériennes de la plante….
Hormis la TM que l’on peut fabriquer soi même, n’y a-t-il pas une TM chez les bons fournisseurs qui se rapprochent de cette qualité ? Sur le papier celle de Biosimples semble très bien, qu’en pensez-vous ? Bref si c’etait « pour vous » laquelle choisiriez vous pour une meilleure efficacité ?
Quid également des jus de plantes type hot drink echinacee sureau, de chez À Vogel?
Le jus de plantes d’echinacee de la marque Salus qu’en penser?
Bref quelle est la forme et/ou la marque à offrir, selon vous, la meilleure efficacité ?
En vous remerciant par avance, belle soirée à vous
Très cordialement
Cedric
Bonjour Cédric,
Effectivement, basé sur mes tests, je trouve que les préparations faites à partir de racines sont plus efficaces que celles faites à partir de la plante entière ou simplement des parties aériennes. Il existe plusieurs labos qui en fabriquent aujourd’hui – Biosimples et Dietanat par exemple. Les teintures Ladrome et Biover sont bien aussi. Mais en général délivrées en relativement petites quantités, et lorsqu’on la prend à la cuillère à café, ça part vite.
Je n’ai pas testé les boissons Vogel et le jus de chez Salus, mais connaissant Salus pour d’autres produits, je pense (je spécule disons) que cela doit être quelque chose de valable.
Je n’aime pas trop jouer les favoris pour les marques, car je connais des personnes dans ces petits labos et je sais qu’ils travaillent tous bien. Mais d’un autre côté, vu que je ne touche pas de commission, je me permets parfois de faire un petit écart à cette règle 🙂
Si je devais choisir un produit aujourd’hui, je pencherais probablement pour la teinture Dietanat pour plusieurs raisons :
-1- elle est fabriquée à partir d’E. angustifolia, et bien que E. purpurea et E. pallida soient tout à fait satisfaisantes, il me semble qu’angustifolia (basé sur mes tests sur la plante fraiche) renferme un petit quelque chose en plus.
-2- elle est délivrée sous format 125 ml, permettant 25 prises, à comparer avec le format plus typique du marché autour des 50 ml. Avec un bon rapport qualité/prix.
Mais comme je disais, de très nombreux bons produits existent, j’exprime juste ici mon expérience – je n’ai pas encore tout testé !
Un grand merci à vous, pour votre réponse détaillée et précise!
Commande passée ce jour!
Vos conseils éclairés me permettent d’y voir clair maintenant…
En effet, en tant que profane, je ne lisais que les étiquettes, et je cherchais obstinément, un poids de recines fraîches équivalent, au poids mis en œuvre par À Vogel, dans l’échinaforce, à savoir, 1,2gr pour 100 gouttes, contre 375 mg pour 100 gouttes chez Dietanat, mais je ne prenais pas en compte le différentiel d’efficacité, entre les parties aériennes fraîches…Et les racines fraîches, ni celui qui existe entre les différentes espèces d’Echinacées…
Alors encore une fois merci pour tout et belle soirée à vous
Très cordialement
Cédric
Bonjour,
J’ai lu que l’échinacée avait une action sur l’herpès, mais je n’ai rien trouvé sur la forme qui a cette action. Est ce en interne ou bien en local ? Est ce qu’une huile solarisée, teinture ou tisane aurait une efficacité ?
Cordialement
Bonjour Laetitia
vous pouvez utiliser l’échinacée (teinture de plante fraiche de préférence que vous diluez dans un peu d’eau) en interne pour soutenir le système immunitaire mais aussi en local quand le bouton sort, si vous lisez les commentaires ci-dessous, vous trouverez des pistes intéressantes
Bonjour Christophe, concernant le basilic sacré, vous ne mentionnez pas l’huile essentielle. Je sais que ce n’est pas votre truc. Mais, on m’en a offert un flacon. Comment l’utiliser ?
je vous commanderai des graines. Est-ce le moment ? Merci
Bonjour Tatiana
elle est souvent utilisée en diffusion aérienne pour apaiser ou assainir une pièce, pour la prise en interne il vaut mieux s’adresser à des professionnels.
merci Sabine, il faut rendre hommage à votre travail et votre gentillesse
merci 🙂
Bonjour
vous pouvez vous procurer un macérat glycériné d’échinacée angustifolia sur ce site https://www.provencearomes.fr/catalogue/fr/plantes-fraiches-sauvages-et-bio-extrait-fluide-efgm/1884-echinacea-bio-echinacee-extrait-fluide-glycerine-mielle-phytofrance-euro-sante-diffusion.html