Renforcer son système immunitaire avec l’échinacée

Renforcer son système immunitaire avec l’échinacée, c’est ce dont nous allons parler dans cet article.

Dans un article précédent, j’avais évoqué l’important rôle du système immunitaire dans le traitement de la grippe et du rhume. Nous avons vu qu’il peut très bien assurer nos défenses s’il est soutenu par une hygiène de vie et une nutrition adaptées, et un apport complémentaire en vitamines et minéraux.

Elle est utile pour toute infection, mais dans un contexte bien spécifique: chez la personne ayant un système immunitaire affaibli.

Dans un premier temps, je donne un bref historique de la plante, native des contrées froides d’Amérique du nord, ainsi que son cheminement vers l’Allemagne puis l’Europe toute entière au siècle dernier.

J’explique ensuite comment l’utiliser, en prévention mais surtout ponctuellement pendant les infections hivernales. Car il faut le dire, elle est souvent très mal utilisée. Nous verrons comment renforcer son système immunitaire avec l’échinacée.

Enfin, pour ceux qui désirent cultiver la plante et fabriquer leurs propres produits, je partage avec vous mon expérience et mes méthodes de préparation.

Echinacée pourpre (Echinacea purpurea)


Échinacée : petite histoire

Cette section est basée sur les écrits de Paul Bergner, que je remercie au passage pour sa généreuse contribution dans le monde des plantes médicinales.

Les tribus d’amérindiens vivant dans les plaines froides d’Amérique du nord ont fort probablement utilisé l’échinacée pendant des siècles avant l’arrivée des colons.

Echinacea angustifolia était l’espèce la plus utilisée parles diverses tribus (Cheyenne, Comanche, Crow, Dakota, etc), pour les indications suivantes(1) :

  • Morsures de serpents et d’araignées venimeuses (en interne et externe) ;
  • Froids, maux de gorge, toux (racine mâchée) ;
  • Rage de dent (tisane ou jus de racine) ;
  • Inflammation des gencives ou de la bouche (tisane ou décoction de racine) ;
  • Oreillons (en application externe) ;
  • Et bien plus.

H.C.F. Meyer fut le premier médecin à utiliser la plante aux États-Unis vers le milieu des années 1800. Les amérindiens lui enseignèrent son usage. Il passa ensuite son savoir au fameux professeur John King et au tout aussi fameux pharmacien John Uri Lloyd, qui propagèrent ensuite ce savoir.

Dr. Ellingwood décrit en 1919 une expérience que Meyer entreprit sur lui-même(1):

« Avec le courage de ses convictions, il s’injecta le venin d’un crotale dans l’index de sa main gauche. L’enflure fut rapide et monta jusqu’au coude dans les six heures qui suivirent. Il prit alors une dose du remède, y baigna l’organe avec beaucoup de soin, et partit se coucher. Au lever au bout de quatre heures, la douleur et l’enflure avaient disparus« .

Les homéopathes l’introduisirent dans leur matière médicale en début des années 1900 (première apparition – Clarke 1902). En 1930, de grandes quantités de racines étaient exportées vers Europe. Les Français achetèrent la quasi-totalité des récoltes américaines en 1937. Les Allemands (grâce au Dr. Gerhard Madaus et sa firme) démarrèrent ensuite les plantations locales. Les études détaillées de la plante en Europe s’en suivirent.

Renforcer le système immunitaire avec l'échinacée: echinacea angustifolia

Echinacea angustifolia
(Photo tirée du « Complete Felter’s Materia Medica », 1922)(2)

La fameuse école américaine de médecins éclectiques (fondée par Wooster Beach, puis reprise par John King et John Milton Scudder) l’utilisa intensivement pour les propriétés suivantes(1):

  • Dépuratif du sang : l’indication principale était pour les cas de « bad blood » c’est à dire littéralement « sang impur », un concept qui s’étend à la lymphe et au liquide extra-cellulaire. L’échinacée était utilisée pour purifier le sang et les liquides lymphatiques, et promouvoir l’excrétion des déchets dans les cas d’infections généralisées (septicémie), ou lorsque le système immunitaire était trop faible pour faire son travail correctement (ce qui s’exprime chez la personne par des abcès et/ou furoncles à répétition par exemple).
  • Antiseptique : pour freiner l’établissement et la propagation des bactéries.
    • En application externe sur les blessures et infections cutanées. Dr. Felter explique en 1922 que « au plus les tissus sont morts, au plus les décharges sont fétides, au plus l’échinacée sera efficace« .
    • En interne pendant et après les opérations chirurgicales, en particulier pour les opérations sur abcès ou tumeur.
  • Antipyrétique : diminue la fièvre causée par les infections bactériennes, en stoppant le développement de ces bactéries.
  • Stimulant circulatoire et lymphatique : afin de favoriser la circulation sanguine, et de distribuer les globules blancs vers les endroits qui en ont besoin (ce qui va de pair avec ses propriétés immuno-stimulantes), et de favoriser l’élimination des déchets par circulation lymphatique.

Validation scientifique

D’après les études scientifiques récentes, l’échinacée nous apporte les effets bénéfiques suivants(3) :

  1. La neutralisation des virus impliqués dans les infections respiratoires ;
  2. La neutralisation des bactéries impliquées dans les infections respiratoires ;
  3. La neutralisation de parasites et pathogènes divers (comme les trypanosomes) ;
  4. La diminution de l’inflammation dans les cellules de l’épithélium (en particulier pour les tissus respiratoires, ce qui pourrait aider pour les cas d’hyper-stimulation de la réponse inflammatoire pendant les fortes grippes et contrer l’effet du « cytokine storm ») ;
  5. La stimulation de l’immunité :
    • L’augmentation du nombre de globules blancs en circulation ;
    • Leur capacité à phagocyter, c’est-à-dire dévorer les intrus ;
  6. La diminution des sécrétions de mucus pendant les rhumes.

Il est vrai que d’autres études scientifiques se sont montrées moins concluantes. En ce qui me concerne, l’utilisation poussée de la plante par les médecins éclectiques du 19ème et 20ème siècle aux États-Unis, ainsi que mes observations et celles de mes collègues herbalistes, représentent des validations suffisantes.


Échinacée et solidité de la matrice extra-cellulaire

L’échinacée contribue à la stabilité du gel formant la matrice extracellulaire.

Chacune de nos cellules baigne dans ce gel composé en grande partie d’acide hyaluronique. Lorsqu’un organisme pathogène essaie de pénétrer notre système, il utilise une enzyme, l’hyaluronidase, qui dissout l’acide hyaluronique et rend le gel liquide et accessible. Notre propre système utilise aussi l’hyaluronidase lorsqu’il y a nécrose des tissus afin de liquéfier la zone morte et laisser nos macrophages nettoyer les détritus.

L’échinacée module les effets de l’hyaluronidase. Après les coups et traumatismes importants, elle assure une stabilité de la zone nécrosée, et empêche une « sur-liquéfaction » des tissus. Pendant les infections, elle contribue à l’intégrité de la matrice extra-cellulaire afin de garder les organismes pathogènes à distance.

Ceci a été noté dans la pratique, et confirmé par la science. Une étude(4) note que l’acide chicorique et l’acide caftarique de la racine d’Echinacea angustifolia exhibe la plus forte activité anti-hyaluronidase.

J’aborderai dans un autre article comment utiliser cette propriété à bon escient, hors du contexte des infections hivernales.


Constituants et préparations

En simplifiant à l’extrême, l’échinacée contient deux types de composants actifs:

  1. Les isobutylamides, solubles dans l’alcool, qui provoquent la sensation pétillante sur la langue et l’effet sialagogue (salivation). On peut dire que la durée de salivation + la force du picotement = indicateur de la quantité des butylamides dans la plante.
  2. Les mucopolysaccharides, sucres complexes solubles dans l’eau.

Nous savons aujourd’hui que les deux types de composants sont responsables des effets immuno-stimulants.

Ce qui explique que l’extrait alcoolique soit aussi efficace que la décoction ou l’infusion à froid. L’extrait alcoolique ne contiendra quasiment que des butylamides, la décoction ne contiendra quasiment que des polysaccharides.

Les mucopolysaccharides ne sont pas digestes, donc ne pénètrent pas en circulation générale. Comment arrivent-ils donc à exercer leurs effets ? Une des théories les plus plausibles est au travers du système immunitaire gastro-intestinal.

80% de notre système immunitaire est situé autour de la zone gastro-intestinale afin de protéger ce port d’entrée majeur. Les polysaccharides pourraient, en rentrant en contact avec les plaques de Peyer (là ou sont localisés les lymphocytes protégeant l’intestin), stimuler l’immunité d’une manière générale.

Echinacée pâle (Echinacea pallida)
Echinacea pallida (été 2012)

La teinture est très efficace, en particulier celle préparée à partir des racines fraîches. En deuxième choix, utilisez la teinture des racines sèches. La décoction de la racine sèche est moins active et arrive en 3ème position dans mes choix.

Je ne suis pas amateur des gélules. On pense aujourd’hui que l’échinacée pourrait « réveiller » le système immunitaire dès son contact avec les muqueuses de la bouche et de la gorge (en particulier les amygdales). Le goût et l’effet pétillant en bouche pourraient donc jouer un rôle.


Échinacée : Utilisation pendant l’hiver

Prévention

La prévention n’est pas l’endroit où l’échinacée brille de tous ses feux. Pour la prévention, l’astragale de Chine est plus efficace. Mais faute d’astragale, l’échinacée fera l’affaire.

L’échinacée est à prendre en début d’hiver ou lorsque les personnes dans votre foyer ou votre lieu de travail commencent à développer des infections respiratoires diverses, et surtout si vous pensez que votre système immunitaire est affaibli par un déséquilibre des 4 piliers : sommeil, stress, sport et alimentation (voir article précédent à ce sujet).

Elle est particulièrement utile si vous êtes souvent fatigué voire épuisé, dû à un stress chronique, un trop plein de travail, des soucis personnels ou familiaux, ou une combinaison de tous ces facteurs. Vous prenez peut-être plus de temps à guérir que la normale, que ce soit pour un simple rhume ou une petite plaie ouverte. Vous avez peut-être tendance à faire des abcès ou furoncles d’une manière régulière. Vous avez attrapé des froids à répétition l’hiver dernier, et certains problèmes sont devenus chroniques (ex: sinusite).

Prenez alors 1 cuillère à café matin et soir pendant 2 à 3 semaines. Ceci aura pour effet de remonter vos défenses, avec plus de globules blancs en circulation, et des globules blancs plus actifs.

Infection

Peu de gens savent utiliser l’échinacée correctement. Il faut tout d’abord trouver un extrait de plante de qualité. Ensuite :

  • Commencer les prises dès l’apparition des premiers symptômes ;
  • Prendre une dose élevée, 1 cuillère à café toutes les 2 heures pour les 3 premiers jours (jusqu’à un maximum de 5 prises par jour) ;
  • Ensuite passer à 4 cuillères à café par jour tant que les symptômes persistent.

Certaines études, ainsi que l’expérience clinique, démontrent que la durée des infections sérieuses peut être raccourcie de 24 heures grâce à l’échinacée, ce qui est loin d’être négligeable.

L’échinacée excelle dans les cas d’infection sérieuse (grippe par exemple) accompagnée d’une inflammation importante des muqueuses et une grande quantité de déchets immunitaires qui doivent être recyclés. Le malade est épuisé par l’infection, et le système immunitaire ainsi que les organes d’élimination sont dépassés par les évènements.

D’un point de vue énergétique, la plante est plutôt de caractère froid et sec, donc adaptée aux situations chaudes (inflammation) accompagnées d’humidité (stagnation de déchets dans les tissus due à une mauvaise élimination au travers du système lymphatique).

Pour les petits froids et rhumes, elle n’aura qu’un effet marginal, sauf si la personne a un système immunitaire affaibli comme décrit dans le paragraphe précédent. Ce qui explique que certaines études se sont révélées inconclusives.

Durée

On croise souvent la recommandation suivante : arrêter la prise d’échinacée après une semaine sinon les effets sur le système immunitaire plafonnent.

Cette affirmation a été démentie relativement récemment par Kerry Bone, phytothérapeute et auteur Australien et Paul Bergner, phytothérapeute et auteur Américain. Elle aurait été basée sur une seule étude par Jurcic & al. publiée en 1989 avec un graphe qui aurait été mal interprété.

Le graphe montre en effet que l’effet stimulant sur la phagocytose décline après 5 jours et atteint un plateau au bout de 8 jours. Par contre, ce qui a souvent été omis dans les traductions et les discussions est le fait que la dose d’échinacée avait été arrêtée au jour 5. Donc l’échinacée continua à agir 3 jours après l’arrêt des prises.

Si on continue les prises pendant plus d’une semaine, et si le système immunitaire en a besoin (là encore, c’est une indication clé), il n’y a aucune raison de penser que l’effet stimulant va plafonner. L’expérience clinique confirme ce fait, les bénéfices de l’échinacée continuent bien après une semaine de prise. Les médecins éclectiques l’utilisaient parfois pendant des mois.

Précautions

L’échinacée interagit avec les immunosuppresseurs.

Elle peut aussi causer des aggravations chez les personnes souffrant de maladies auto-immunes (polyarthrite rhumatoïde, lupus, etc). Idem pour certaines allergies ou réaction de type allergiques comme l’eczéma. Ceci a été observé dans la pratique.

Certaines personnes peuvent être allergiques à l’échinacée, en particulier si elles sont allergiques à la famille des astéracées.

La Commission E Allemande, une référence lorsqu’il s’agit de monographies de plantes, estime que la prise d’échinacée durant la grossesse ou l’allaitement est possible.

Il y a une interaction possible (théorique) avec les anticoagulants de type anti-vitamine K.


Culture et préparation

Les différents types

Trois grandes familles d’échinacées sont disponibles en graines :

  • Echinacea purpurea : l’échinacée pourpre, la plus facile à cultiver, qui fleurit dès la première année. Elle ne produit qu’une petite masse de racines la première année, donc attendre la 2ème ou mieux la 3ème année pour la récolter ;
  • Echinacea pallida : l’échinacée pâle, qui ne produit pas de fleurs la première année. Par contre elle produit des racines plus charnues, que je trouve moins « pétillantes » en bouche mais plus aromatiques.
  • Echinacea angustifolia : plus délicate à cultiver, mais historiquement la plus prisée.

Les études modernes démontrent des effets similaires pour les différents types d’échinacées. Les amérindiens par contre, ainsi que les médecins éclectiques américains, ne juraient que par E. angustifolia.

Je cultive personnellement les trois, afin d’apprendre à les connaître et de former ma propre opinion sur le sujet. Si vous débutez, mieux vaut commencer par E. purpurea.

J’estime personnellement que les teintures des 3 sont équivalentes et peuvent être utilisées d’une manière interchangeable. En ce qui concerne la décoction concentrée d’E. angustifolia, je vous conseille de lire l’article de mon confrère anglais Nick Jones que j’ai traduit ici.

Lorsque vous rencontrez un plant d’échinacée dont vous ne connaissez pas la provenance, et pour lequel vous voulez savoir s’il a les propriétés requises, faites l’expérience suivante pendant la floraison. Cette astuce nous est donnée par Henriette Kress, herboriste Finlandaise.

Coupez une fleur afin d’en exposer le cœur blanc, comme montré sur l’image ci-dessous.

Au coeur de la fleur d'échinacéeCroquez dans ce cœur blanc. Mâchez-en un morceau pendant 30 secondes. Si vous ressentez un effet « pétillant » sur la langue, avec sécrétion abondante de salive, votre échinacée sera active. Elle sera bonne à récolter pendant l’automne qui suit.

Vous pouvez bien-sûr faire le même test avec un morceau de racine, mais cela est moins pratique, surtout si vous voulez vérifier discrètement l’activité de la plante du voisin avant de faire un raid la nuit suivante !

Germination et culture

Les graines doivent suivre un processus de « stratification à froid », qui peut s’effectuer de deux façons :

  1. Mettre un peu de sable tamisé et humide dans un sac congélation. Placer les graines dans le sable. Mettre le sac dans le bac à légumes du frigo pendant 2 à 3 mois. Sortir au printemps, vider le sac dans un tamis fin, faire couler de l’eau pour éliminer le sable, récupérer les graines et planter.
  2. Planter à l’automne en godet ou en bac à l’extérieur, et laisser faire les mois, avec passage successif de pluie, neige si possible, et des températures qui descendent régulièrement au-dessous de zéro. Si l’hiver est trop doux où vous vivez, utilisez la première méthode.

C’est le passage du froid qui va réveiller la graine et assurer une germination optimale au printemps. Une fois la graine en terre, toujours garder le terreau humide jusqu’à germination.

Graines d'échinacée

Assurez vous que les graines soient récentes, idéalement issues de la culture de l’année précédente.

Germination de l'échinacée
Echinacea angustifolia, Février 2012 (plantule avec première vraie feuille centrale)

Je conseille de travailler la plante en pots successifs jusqu’à ce qu’elle atteigne une bonne taille. Transplanter ensuite en pleine terre, en espaçant chaque plant de 30 cm.

La plante résiste très bien au froid. Les parties aériennes meurent pendant l’hiver, mais la racine subsiste même aux températures les plus froides.

La plante apprécie une localisation bien ensoleillée, avec une terre moyennement riche. Une addition régulière de compost sera tout de même appréciée. La plante ne demande pas beaucoup d’eau, et j’arrose très peu mes plants matures pendant l’été, même lorsqu’il fait très chaud. Les jeunes plants doivent par contre être arrosés régulièrement.

Echinacea purpurea fleurit en principe dès sa première année, ce qui la rend attractive pour les jardiniers. E. pallida et E. angustifolia par contre ne fleuriront qu’à partir de leur deuxième année.

E. angustifolia a tendance à fleurir plus tôt dans l’année, autour du printemps, alors que E. purpurea et E. pallida fleurissent un peu plus tard dans l’été avec une floraison qui dure de 2 à 3 mois.

Récolte

La racine de l’echinacée est la partie traditionnellement utilisée. Ramasser à la fin de l’automne de la deuxième année, ou mieux si vous pouvez attendre, pendant la 3ème année.

Attendre que toutes les parties aériennes soient mortes. Travailler autour de la motte avec la bêche afin de ne pas laisser de morceaux en terre (les racines sont fragiles et cassent facilement). Enlever le bloc de racines, et le partager en deux. Replanter une partie, qui assurera la survie de la plante (les petits yeux roses sur la photo de droite ci-dessous sont des pousses prêtes à redémarrer). Garder l’autre partie pour préparer l’extrait.

Renforcer le système immunitaire avec l'échinacée: récolte
Echinacée prête à être récoltée (Novembre 2011)

Renforcer le système immunitaire avec l'échinacée: racine
Racine échinacée (Novembre 2011)

Préparation de la teinture

Nettoyer la racine à l’eau en brossant bien afin de faire partir la terre. Mettre ensuite à macérer dans de l’alcool pur à 96° si possible (ou disons le plus élevé possible), dans des proportions 1:2, c’est-à-dire 200 ml d’alcool pour 100 g de racine fraîche.

Bien s’assurer que l’alcool recouvre la masse de racine, sinon utiliser un galet de rivière propre afin de pousser les racines vers le bas du bocal.

Alcoolature d'échinacée
Echinacée : racines en macération

Laisser macérer pendant 3 semaines. Inutile de remuer la préparation car nous utilisons ici une macération de plante fraîche à partir d’alcool pur – l’extraction se fait purement par procédé de déshydratation cellulaire, et ne requiert aucune intervention mécanique.

Filtrer, mettre en bouteille et étiqueter. Goûter bien évidemment, et se familiariser avec l’effet pétillant sur la langue et la salivation abondante. Garder dans un endroit frais à l’abri de la lumière.

La racine récemment séchée et pulvérisée au dernier moment peut aussi être percolée en suivant la méthode de percolation traditionnelle que j’ai précédemment exposée. Elle produit un extrait qui est moins pétillant mais plus aromatique que la macération de plante fraîche.

Voir aussi mon article sur la transformation de la racine d’échinacée.


Conclusion

L’échinacée est une plante essentielle pour gérer les infections respiratoires hivernales.

Elle agit non seulement sur les globules blancs, mais elle assure aussi une bonne distribution de ces globules vers les organes concernés, ainsi qu’un bon nettoyage au travers d’une stimulation lymphatique. Elle assure le nettoyage efficace d’un système dépassé par l’infection et dans lequel les déchets immunitaires s’accumulent.

Elle est facile à cultiver et illumine un jardin grâce à ses petits soleils pourpres. A l’automne, elle nous offre des racines remplies de l’énergie accumulée au cours des mois chauds de l’été.

Une simple macération alcoolique transfère cette énergie vers les endroits les plus touchés par la froideur de l’hiver, ou parfois pour certains par les froideurs de la vie: un système immunitaire affaibli, accompagné d’un épuisement de la personne.

Elle a bien d’autres vertus. Mais nous nous en tiendrons là, afin de ne pas finir par un hors-sujet.

Fleur sèche d'échinacée

Autres articles échinacée


Références

(1) Bergner P., « The Healing Power of Echinacea, Goldenseal, and Other Immune System Herbs« , 22 mai 1997.

(2) Harvey Wickes Felter, M.D., « The Eclectic Materia Medica, Pharmacology and Therapeutics » , 1922

(3) Hudson JB. « Applications of the phytomedicine Echinacea purpurea (Purple Coneflower) in infectious diseases ». J Biomed Biotechnol.2012;2012:769896. Epub 2011 Oct 26.

(4) Facino RM, Carini M, Aldini G, Marinello C, Arlandini E, Franzoi L, Colombo M, Pietta P, Mauri P. « Direct characterization of caffeoylesters with antihyaluronidase activity in crude extracts from Echinacea angustifolia roots by fast atom bombardment tandem mass spectrometry ».Farmaco. 1993 Oct;48(10):1447-61.

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236 réponses

  1. Bonjour à tous.
    Un grand merci pour ces articles !
    J ai une question à propos de l echinacee, j’ai un cogan (maladie auto immune) qui touche mon œil, prendre de l echinacee pourrait t il aider ? J’ai vue que ça pouvait avoir un effet sur les maladies auto immune.
    Merci beaucoup!

    1. bonjour Elisa
      l’échinacée n’est pas recommandée en cas de maladie auto immune , donc je ne conseille pas

  2. Bonjour,
    Merci beaucoup pour toutes ces précieuses informations 🙂
    Suite à la vidéo de Christophe Bernard, je me suis donc mise à la recherche d’une teinture mère d’Echinacea purpurea à base de racines fraîches, mais je n’en ai pas trouvé. Savez-vous où il serait possible d’en trouver ? Ou sinon une alternative aussi « efficace » ?
    En vous remerciant,
    Myriam.

  3. Une expérience qu’il est peut être utile de faire partager:
    Supporter enthousiaste de l’Ecchinacae, je l’ai conseillée à une amie qui souffrait de problèmes respiratoires qui se sont hélas avérés du genre: allergique asthmatique ( pollution!) ce fut un très mauvais conseil car après la prise d’un comprimé d’Ecchinacé elle a vu son état s’aggraver… heureusement cela c’est bien terminé.
    Cela m’apprendra à être plus prudente dans mon désir de faire partager mon amour de la phytothérapie.!

    1. bonjour Mireille
      merci pour votre retour, et effectivement il faut être prudent dans les conseils que l’on donne sans connaitre les antécédents de la personne, et Christophe par exemple déconseille l’échinacée pour les personnes ayant un terrain allergique

  4. Bonjour, je souhaite introduire l’Echinacea Purpurea au jardin (c’est la saison!) mais je constate qu’il y en a des dizaines de variétés différentes (de toutes les tailles et de toutes les couleurs), à tel point que je ne sait laquelle choisir. Y en a t’il une plus intéressante que les autres en terme médicinal?
    Est ce que la Purpurea Magnus est la plus commune? Je ne trouve pas la réponse à ces questions sur le net. Merci de bien vouloir m’aiguiller dans ce choix.
    Bien à vous.

    1. bonjour Delphine
      je ne connais pas les sous espèces, mais peut-être qu’en faisant le test gustatif proposé par Christophe cela pourrait vous mettre sur des pistes ? (je n’ai pas dit d’aller engloutir toutes les fleurs de la pépinière 🙂 )

  5. Bonjour Sabine, bonjour Christophe,
    Je viens de recevoir une vidéo « atelier des plantes » sur le kit immunité (échinacée, astragale, sureau, éleuthérocoque)
    1/ dans cette vidéo, tu parles d’une plante équivalente au ginseng, j’ai compris jiagoulan, mais je ne suis pas sûr – où peut-on trouver des graines de cette plante ?
    2/ au sujet de l’astragale, je fais du préventif chaque hiver avec de la teinture-mère (2 fois 50 gouttes/jour, pendant 4 mois) – celà te paraît-il suffisant ? et vu que malheureusement tu ne vends plus de graines, as-tu une adresse où je peux m’en procurer ?
    Merci d’avance – bien cordialement – Guy

    1. Bonjour Guy
      voici la réponse de Christophe
      1. C’est bien le jiaogulan dont je parle. On trouve des graines sur Ethnoplants si je me souviens bien.
      2. Je ne travaille qu’avec la poudre aujourd’hui justement pour pouvoir doser au gramme. Avec la teinture, c’est un peu plus dur. Mais en prévention, c’est possible. Disons que j’essaierais le plus possible de prendre au minimum 1 à 2 grammes en équivalent de plante sèche par jour. Cela nous fait donc 5 à 10 ml par jour. Je monterais donc, personnellement, à 80 à 100 gtt 2 fois par jour.
      Pour les graines, je vois qu’ils en ont chez Magic Garden Seed. En revanche je ne les connais pas. Je vois aussi la coopérative Le Grainier en Suisse (je ne les connais pas non plus mais ça me semble sérieux)

      1. Merci de ces précisions, je vais augmenter les doses d’astragale en attendant de pouvoir faire ma poudre – Guy

  6. Bonjour
    Je souffre d’hypertension, qui est traitée et stabilisée, mais je souhaiterai savoir tout de même si je peux prendre l’échinacée malgré cette hypertension ?
    Cordialement

    1. bonjour Emmanuel
      à ma connaissance il n’y a pas de contre indication mais demandez à votre médecin traitant par acquis de conscience

  7. Bonjour est-ce que pour vous l’echinacée est compatible pour stimuler les défenses immunitaires tout en étant atteint de la maladie de Lyme en stade chronique ? Merci pour votre retour.

  8. Bonsoir,

    Je viens de voir le podcast sur l’échinacée, mais je ne sais pas si c’est ce que je cherche. Je cherche une plante pour adoucir ma gorge, ma voix enrouée et la toux. La cause, c’est le masque ffp2 que je dois porter pour travailler et qui me nuit. J’ai des problèmes respiratoire dû à des allergies et ça commence à empirer et en plus moi qui ai un timbre de voix basse, je dois parler haut et j’ai mal à la gorge. L’échinacée, c’est bon pour ça??? Merci d’avance.

  9. Bonjour Christophe – je viens de parcourir un document traduit de l’ouvrage de l’auteur anglais Stephen Harrod Buhner intitulé “Herbal Antivirals”. Cet ouvrage était accessible depuis un lien d’une des lettres de SNI. J’y ai trouvé des remarques sur l’échinacée qui me sèment le doute . Dans le chapitre « protocole de soins naturel contre les grippes – traitement des premiers symptômes – complexes de teintures de plantes médicinales » , il dit : « Durant de nombreuses années, j’ai eu recours à un complexe spécifique de teintures de plantes médicinales. Echinacea angustifolia (maintenant, j’utilise le jus de Gingembre et je vous prie, d’ailleurs, de noter que l’Echinacea purpurea est inutile dans ce type de traitement: elle ne fonctionne pas), le Céanothe d’Amérique (Ceanothus Americanus), et la Réglisse (Glycyrrhiza spp.) à parties égales » .
    Que penses-tu de cette affirmation quant à l’inefficacité d’l’Echinacea purpurea ?
    Si tu le désires, je peux t’envoyer le texte complet par e-mail
    Merci d’avance de ta réponse – bien cordialement – Guy

    1. Bonjour Guy
      voici la réponse de Christophe
      « Bonjour Guy. Je connais cette prise de position. Elle n’est pas d’hier, elle nous vient des médecins des années 1800 à début 1900 qui avaient développé une forte préférence pour angustifolia. Personnellement, je ne suis pas d’accord, ceci ne reflète pas mon expérience. Oui l’échinacée angustifolia semble avoir plus de punch. Mais je ne trouve pas la différence énorme d’un point de vue immunité. Personnellement, je me suis rangé derrière E. pallida car elle fait de belles racines en forme de carotte, facile à nettoyer, et la teinture me plait bien. Mais si j’ai fait ce choix, c’est plus parce que nettoyer cet enchevêtrement de racines très fines de purpurea est très fastidieux. Clairement, si j’avais une grosse production d’angustifolia, je l’utiliserais plus. Mais là, franchement, ce message m’embête car du coup ça peut pousser les personnes à juste ignorer purpurea et essayer de trouver des espèces qui sont moins communes – on y perd en indépendance, en capacité à faire pousser, transformer et utiliser. A rechercher l’optimal, parfois on passe à côté du « pas mal du tout » 🙂

      Pour moi, l’échinacée pourpre a toujours un grand rôle à jouer, plus en attaque dès le début de l’infection qu’en prévention, bien qu’en prévention, si on en a dans les placards, cela reste une très bonne plante (j’avoue que j’ai un petit faible pour l’astragale de Chine en prévention pour stimuler l’immunité et protéger les poumons). »

      1. Bonsoir Christophe – Merci de cette réponse très complète. J’utilise de toute façon l’échinacée en curatif et l’astragale en préventif. Par contre, les derniers flacons que j’ai achetés (chez Ladrôme) contiennent un EPS fait à partir de sommités fleuries. Quelle est l’efficacité par rapport aux racines? Et si les racines sont vraiment meilleures, connais-tu un bon fournisseur (en EPS ou TM) ?
        Merci d’avance et bonne fin de weekend – Guy

        1. Bonjour Guy
          il me semble que l’eps d’échinacée purpurea du laboratoire phytoprevent est fait à partir de racines fraiches
          Christophe préfère côté efficacité les racines, la fleur un peu moins

  10. Bonjour Christophe,
    Je tenais encore une fois à vous remercier pour tous vos conseils avisés que vous diffusez. Concernant l’echinacée , lorsque vous parlez des précautions d’emploi concernant l’interaction pour les maladies auto immunes: l’hypothyroïdie d’Hashimoto en fait elle partie?
    Bien à vous
    Portez vous bien

      1. Bonjour Sabine
        Merci cela confirme ce que je pensais. J’en profite pour remercier de votre super article sur l’hypothyroidie hashimoto
        Bonne journée

  11. Bonjour,
    Merci beaucoup pour cet article très intéressant! Je souhaiterais savoir si des précautions sont à prendre avec l’echinacee en cas de nodules thyroïdiens. Merci beaucoup!

    1. Bonjour Gaechter
      à ma connaissance , il n’y a pas de contre indications à la prise d’échinaceé, mais demandez à votre médecin ou à votre pharmacien

  12. Bonjour Christophe,
    J’ai une question sur l’échinacée angustifolia ou pururea, vous parlez de l’utilisation des racines, mais je voudrais savoir ce qu’il en est des fleurs. Ici au Québec les échinacées sont en fleurs et je voudrais savoir comment les cueillir, entières comme les calendula, et comment les utiliser, macération?, teinture alcoolique avec les fleurs fraîches ou sèches?. Si vous pouviez m’aider carje ne trouve rien concernant l’utilisation des fleurs.
    Merci beaucoup à vous.
    Bonne journée.

    1. bonjour Yvan
      On peut utiliser la partie blanche qui se trouve au cœur de la fleur. On enlève les pétales et on garde seulement la partie centrale qui
      ressemble à un hérisson, on la coupe en petits morceaux, on fait macérer dans de l’alcool, ça donne un bon produit nous dit Christoph 🙂

  13. Bonjour Christophe, et bravo pour votre précieux travail !
    J’ai de l’acné adulte, qui persiste dans la zone de la nuque exclusivement. J’ai essayé beaucoup de choses plus ou moins efficaces mais pas encore l’échinacée. J’ai acheté une teinture de la partie aérienne fleurie, de chez Ladrome car je n’ai pas trouvé de teinture de racine dans mon magasin. Est-ce que cela peut quand même avoir une efficacité sur mon acné en interne ? Je suis le dosage indiqué sur la boite: 25 gouttes trois fois par jr lors du repas. Est-ce suffisant pour venir à bout de boutons qui sont là depuis longtemps ? Ensuite est-il possible d’appliquer cette teinture directement sur les boutons en local ?
    Je vous remercie par avance,
    Très bonne continuation à tous les deux !

  14. Bonjour Sabine et Christophe,
    J’ai fait l’expérience de mâcher le coeur blanc de la fleur et effectivement, c’est très « pétillant » et presque anesthésiant, très spécial comme expérience gustative 🙂 Est-ce que c’est comestible cru ? ou si ça s’ingère seulement par teinture ou infusion ?
    Merci d’avance de votre réponse.

    1. bonjour Matilda
      comme toutes plantes médicinales on peut les grignoter , maintenant c’est une question de dosage et de quantité à ingérer d’une manière régulière (lors de protocoles) mais je pense que l’on peut en mettre dans nos salades 🙂

  15. Bonjour Christophe,
    Bonjour Sabine

    Trois questions :

    1- A la lecture je comprends que la TM de racines sèches serait un peu moins efficace que celle des racines fraîches. Dans ce cas peut-on envisager de mettre à macérer plus de racines quand elles sont sèches. Par ex au lieu du ratio 1:2 faire 1.5:2 ; pensez-vous que cela puisse être significatif ?

    2- Dans le corps de votre article je lis au niveau de la posologie, en cas d’infection avérée : 1 cc toutes les 2 h les 3 premiers jours avec un max de 5 prises par jour.
    Mais plus loin dans un commentaire concernant le traitement d’un enfant : « Faire une simple règle de 3 par rapport au poids. Les doses adultes sont pour environ 70 kg. Imaginons qu’il fasse 25 kg. Cela fait 1/3 des doses. Donc 20 gouttes. Par contre, garder le rythme toutes les 2 à 3 heures, donc 6 à 7 fois par jours si possible. Infusion avec du thym et miel pour les bronches, pareil – fréquence plus important que quantité (lui faire boire qques gorgées toutes les heures). »
    Je suis un peu perdue et comme je souhaiterai pouvoir en donner à ma fille de 3 ans (env 16 kg), je veux donc être sûre d’avoir bien compris.
    1° je fais une règle de 3 donc pour ma fille je divise la dose par 4 env. soit entre 20 et 25 gouttes par prises
    2° au niveau de la fréquence : toutes les 2h, max 5 prises par jour ou je peux aller jusque 6 voire 7 prises ?

    3- Pourriez-vous m’expliquer qu’est ce qui physiologiquement fait que l’Echinacée est contre-indiqué en cas d’allergie (ex : eczéma) et qu’est-ce qui dans ses composés fait qu’elle peut interagir avec les anti-coagulants ?

    Merci pour vos éclairages sur ces points et surtout un grand merci pour votre magnifique travail et votre générosité.

    Bien à vous

    Olga

    1. bonjour Olga

      1- qu’entendez vous par « ratio » ?
      2- je ne suis pas sûre d’avoir compris votre question , pour un adulte d’environ 70kg on donne (en attaque) entre 2,5ml à 5ml entre 5 à 6 fois par jour ( ensuite tout dépend de la sévérité de l’infection et il faudra moduler selon)
      pour avoir un point de référence
      5ml = environ 1 cuillère à café = 150 gouttes (environ)
      1ml = entre 20 et 30 gouttes (il faut savoir que nous ne sommes pas pharmaciens et qu’il n’est pas facile d’avoir les dosages hyper précis des pharmacies , donc on fait du mieux que l’on peut)
      16kg = (si on prend la référence 5ml ) vous fait environ 1ml (c’est à dire entre 20 et 30 gouttes ) 5 à 6 fois par jour c’est à dire (si je prends 30gttes 6 fois par jour ) 180 gouttes (un peu plus d’une cuillère à café) que vous répartissez en plusieurs prises , vous pouvez lui mettre cette dose dans un verre d’eau et lui donner une ou deux gorgées tout au long de la journée.
      3- l’échinacée augmente l’activité du système immunitaire, donc lorsque il y a allergie (comme pour l’eczéma par exemple) il vaut mieux éviter (je ne sais pas quels constituants entrent en jeu )

  16. Existe t-il de l’eps ou teiture mère d’astragale ? Comme l’a indiqué un membre, il serait plus utile de commencer par l’astragale et terminer par l’écchinacée

    1. bonjour Michelle
      oui cela existe par exemple phytoprevent pour eps ou alors chez diétanat pour la teinture , mais il y en a d’autres certainement

  17. bonjour, vous m’aviez conseillé de prendre de l’eps Echinacée pour un herpès génital récidivant, mais je n’en ai pas trouvé en pharmacie, du coup ma sage femme m’a prescrit de l’échinacée angustifolia en teinture mère.Sachant que je suis à mon 5ème mois de grossesse, combien de gouttes puis-je en prendre par jour, en curatif sur un mois, puis en préventif chaque mois? merci beaucoup pour votre aide, bonne journée!

      1. bonjour, je prends 50gouttes par jour, vous pensez que ce n’est pas suffisant?( j’ai à nouveau une petite poussée), je vous fais confiance, mais vous êtes sûre que je peux prendre 2cuillères à café par jour enceinte?ça ne pose pas de souci pour le bébé? et pendant combien de jours exactement? Puis, par mois en préventif, combien de gouttes par jour et pendant combien de jours? pardon d’insister, mais je souhaite vraiment ne pas avoir trop de poussées et surtout pas pendant l’accouchement..si l’échinacée peut faire son effet, ça serait vraiment bien.merci beaucoup pour votre attention.

            1. prenez soin de vous , et faites-nous un petit signe lorsque bb tout neuf atterrira 🙂

  18. Vous parlez beaucoup de l’astragale de chine dans vos réponses ou commentaires mais je crois qu’après recherches on en produit plus . Pouvez vous confirmer ou peut – on remplacer par autre chose ?

    1. bonjour Michelle
      je ne pense pas qu’il y ait de producteurs d’astragale en France (du moins qui produisent la racine) par contre il y a des pépinières qui vendent des plants
      quant à la racine sèche on peut en trouver par exemple à l’herboristerie du Valmont , mais d’autres herboristes en vendent

  19. Bonjour, très interessant. Par ces temps difficiles je retiens que tous, pour améliorer notre système immunitaire, nous pourrions faire une cure de TM Astragalus membranacus d’abord puis Ecchinacé ensuite

  20. Bonjour, très interessant. Par ces temps difficiles je retiens que tous, pour améliorer notre système immunitaire, nous pourrions faire une cure de TM Astragalus membranacus d’abord puis Ecchinacé ensuite

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