Romarin (Rosmarinus officinalis) : la puissance aromatique audio (abonnez-vous au podcast ici) :
Le romarin, plante oubliée, catégorisée comme vulgaire conservateur de plats industrialisés, rendue insipide par les marchands d'aromates.
Je vous le dis avec conviction : le romarin est une plante qui peut nous aider à reconstruire notre résilience face à un monde changeant. Il protège nos cellules, notre cerveau et nos organes contre les méfaits du stress oxydatif. Il stimule nos capacités cérébrales et permet une meilleure évacuation des toxines au niveau du foie. Il agit sur l'inflammation chronique. Qui de mieux adapté pour les dégénérescences actuelles ?
Je voulais aussi en parler car nous sommes voisins, lui et moi. Il est habitant de mes collines calcaires, poussant dans une crevasse de rocher, sans terre ni eau, et dégageant un arôme enivrant qui n'a rien de comparable aux romarins des jardins.
Nom commun : Romarin
Nom latin : Salvia rosmarinus
Famille : Lamiaceae
Constituants :
- Diterpènes (carnosol, acide carnosolique, rosmariquinone) ;
- Triterpènes (acide oléanolique, acide ursolique) ;
- Acide rosmarinique et autres acides phénoliques (tanins) ;
- Salicylates
- Flavonoïdes (apigénine, diosmétine, diosmine, lutéonine, etc)
- Huiles essentielles : Eucalyptol (15 à 30 %), α-pinène (˜25 %), Camphre (15 à 25 %), Bornéol, Camphène, Linalool, Limonène, etc. voir les 3 différents phénotypes définis par l'aromathérapie.
Goût :
- Aromatique
- Amer
- Astringent
Energétique :
- Réchauffant
- Asséchant
Romarin, Foie et digestion
On oublie souvent que le romarin a longtemps été utilisé comme plante du foie. Il est classé comme aromatique amer par Cazin (ref : Cazin). Faites le test - mâchez une feuille de romarin, laissez passer l'aspect aromatique et notez l'effet amer en bouche.
Toute plante amère tonifie la digestion, d'un point de vue sécrétion de sucs (gastriques, pancréatiques et biliaires), donnant aussi une meilleure tonicité aux muscles lisses digestifs.
Les plantes amères agissent sur le foie et sur la vésicule biliaire. Elles sont cholérétiques (stimulent le foie à produire plus de bile, évacuant ainsi les toxines) et cholagogues (provoquent de meilleures contractions de la vésicule biliaire pour expulser la bile épaissie).
Le romarin peut donc être considéré comme plante dépurative douce. Je dis « douce » car je ne le considère pas aussi efficace que la racine de pissenlit ou de bardane, ou que la fumeterre par exemple. Mais c'est un effet non négligeable, gardons en tête que sous-jacent à toutes les indications qui suivent, le romarin aide aussi à expulser les déchets, ce qui contribue à mon sens à ses actions diverses.
L'effet aromatique se superpose à l'amer, les huiles essentielles ramenant la circulation vers des organes digestifs déficients. Les composants aromatiques sont aussi antispasmodiques et antibactériens, soulageant les crampes digestives et éliminant les bactéries responsables des fermentations.
En ce qui concerne le foie spécifiquement :
- Chez la souris ayant ingéré une nourriture riche en sucres et en graisses, l'acide carnosique diminue le risque de stéatose hépatique (« foie gras ») et corrige les désordres métaboliques associés(1) ;
- Chez la souris diabétique, une infusion de romarin exerce un effet hépatoprotecteur(2) (protège les cellules du foie contre le stress oxydatif et la destruction causée par certaines substances) ;
- Chez la souris hypercholestérolémique, le romarin fait diminuer les taux de cholestérol(3) ;
- Chez la souris souffrant de cirrhose du foie, le romarin protège le foie contre la nécrose, l'inflammation et la fibrose du foie(4) ;
De nombreuses autres études confirment le fait que le romarin est un protecteur du foie. Probablement pas aussi efficace et ciblé dans son action que le chardon-marie (Silybum marianum), l'andrographis (Andrographis paniculata) ou de desmodium (Desmodium adscendens). Mais accessible à tous, et efficace dans sa forme la plus simple : l'infusion.
Chez la personne souffrant de migraines d'origine hépatobiliaire, le romarin peut être utilisé en cure prolongée pendant les périodes où le foie est malmené à cause d'un excès de nourriture ou d'alcool.
Protection cellulaire
Le romarin est l'un des antioxydants les plus puissants du monde végétal. Il bloque le processus de peroxydation des lipides. Pour parler dans des termes simples, il empêche les lipides de rancir. Il est utilisé par l'industrie agroalimentaire pour assurer la stabilité des plats préparés (et approuvé par la communauté européenne à cet effet).
Nos cellules sont composées en grande partie de lipides. Dû au stress oxydatif créé par de diverses facteurs de la vie moderne, nos cellules sont souvent détruites prématurément, ce qui amène au long terme un vieillissement externe (rides) mais aussi interne (maladies dégénératives). Le romarin, consommé régulièrement, peut donc protéger la cellule(5) contre le vieillissement.
La peroxydation des lipides, en particulier du LDL, est impliquée dans le développement de l'athérosclérose (voir article de la Nouvelle Société Française d'Athérosclérose à ce sujet). Les polyphénols du romarin pourraient donc diminuer le risque d'athérosclérose(6).
Pour moi, le romarin est une plante qui, pour fournir cet effet, doit être consommée régulièrement en petite quantité. L'idéal serait de le consommer d'une manière journalière, le matin, en infusion faiblement dosée.
Je recommande l'ajout de romarin en cuisine, spécifiquement pour toute viande ou poisson grillé ou passé au barbecue. Le romarin empêche la formation d'amines hétérocycliques, composant cancérigène formé lors du noircissement de ces aliments.
Le romarin est la plante idéale pour accompagner les compléments alimentaires d'oméga 3, acides gras polyinsaturés de nature fragile.
Cognition et Santé Cérébrale
Le romarin améliore la circulation périphérique en relaxant les muscles lisses des vaisseaux sanguins(7). Ceci peut être utile chez la personne âgée souffrant de troubles cognitifs dus à une mauvaise circulation vers les extrémités (la tête en particulier).
De plus, le romarin semble agir sur certains processus cérébraux, augmentant ainsi la cognition et la mémoire. Il inhibe par exemple l'enzyme acetylcholinesterase(8), ralentissant ainsi la dégradation de l'acétylcholine, un neurotransmetteur clé. Winston le classe dans la catégorie des nootropiques (ref : Winston & Maimes).
Le romarin, grâce à l'acide ursolique, agit aussi sur le système dopaminergique, exerçant un effet antidépresseur(9). Certaines études suggèrent donc l'utilisation du romarin pour traiter la dépression nerveuse, avec un effet similaire à la fluoxétine chez la souris(10).
En ce qui concerne la maladie d'Alzheimer, j'estime que le romarin a un fort potentiel, car justement il fournit cet effet multidimensionnel de protection et de stimulation de la sphère cérébrale.
Notons au passage les bons résultats obtenus dans une étude(21) examinant les effets de l'aromathérapie sur la démence de la personne âgée (une majorité des personnes étudiées avaient la maladie d'Alzheimer). Les huiles essentielles utilisées dans cette étude : romarin et citron le matin, lavande et orange le soir.
Je recommande une infusion journalière de romarin et de lavande dans les moments de votre vie où vous avez besoin de prendre de grandes décisions. Ces périodes sont souvent stressantes, nous sommes dispersés, incapables de nous concentrer. Le romarin fournira la clarté de pensée nécessaire.
Romarin, Cancer, radiations et UVs
Il semble logique de penser que si le romarin protège effectivement nos cellules, il peut agir dans la prévention contre le cancer. Les études confirment cette propriété. Notez néanmoins que ces études furent effectuées soit in-vitro, soit in-vivo sur animal, rendant une extrapolation à l'être humain difficile.
- L'acide carnosique et le carnosol, deux composants du romarin, semblent inhiber le cancer de la prostate, basé sur des études in-vitro et in-vivo effectuées sur animal(11) ;
- In-vitro, l'acide carnosique inhibe la croissance des cellules du cancer du sein à récepteurs d'œstrogènes négatifs(12) ;
- In-vitro, le romarin inhibe la croissance des cellules du cancer des ovaires(13) ;
- In-vitro, le romarin inhibe la croissance des cellules du cancer du colon(14) ;
- In-vitro, le romarin inhibe la croissance des cellules du mélanome(15) ;
Le romarin protège nos cellules contre les radiations(16). Il diminue la péroxydation des lipides et augmente les taux de glutathion chez la souris irradiée(17). Certaines études utilisent même le terme « radioprotecteur »(18).
Et n'oublions pas que de nos jours, les radiations et les rayons nous parviennent de sources multiples - téléphones portables, bornes wifi, etc. Le romarin pourrait bien être notre protecteur journalier, notre assurance contre les effets nocifs de ces ondes.
Il protège les cellules de la peau contre les dommages infligés par les UVs (effet photoprotecteur)(19). Chez le rat, le romarin protège contre la dégénérescence maculaire liée à la lumière(20) (les chercheurs extrapolent une utilisation pour la dégénérescence maculaire liée à l'âge).
Cardiovasculaire
Comme le note Rudolf Weiss dans son fameux livre « Lehrbuch der Phytotherapie », l'hypotension est plus difficile à traiter que l'hypertension. Weiss explique que le romarin a un effet tonique général sur le système neurovasculaire. Il est utile pour traiter l'hypotension, probablement dû à sa teneur élevée en camphre. Il est particulièrement efficace chez le jeune adulte asthénique, pale et manquant d'énergie.
La constitution frêle, pâle (manque de circulation) et manquant de force vitale se retrouve dans de nombreux écrits et nous guide dans le choix du romarin en fonction de la personne.
Le romarin est tonique et stimulant
Vous entendrez souvent dire « le romarin est trop stimulant ». Il peut en effet être excitant chez certaines personnes sensibles s'il est mal utilisé, et calmant chez d'autres. Comment est-ce possible ? Je m'explique.
Chez la personne âgée ayant des problèmes de circulation et certains troubles cognitifs, le romarin pris au long terme peut améliorer la situation. Ces personnes sont souvent stressées par leur déclin, leurs petites pertes de mémoire, leur incapacité à faire certaines activités comme les mots croisés ou le sodoku. Dans ce cas de figure, le romarin peut au contraire calmer ce stress et ramener une certaine clarté d'esprit.
Chez la personne relativement jeune, en bonne santé, sportive, le romarin peut effectivement exciter. C'est un stimulant circulatoire, et ce genre de personne n'a pas besoin d'une telle stimulation. Si vous êtes dans ce cas et que vous désirez utiliser le romarin comme protecteur, je recommande une infusion régulière le matin, et faiblement dosée.
Le romarin est parfois utilisé comme succédané au café. Basé sur mes observations, il a tendance à fonctionner plutôt sur la personne de la gente féminine, ou sur la personne très sensible aux plantes. Chez les autres cherchant une stimulation similaire au café, le résultat est souvent décevant.
Leclerc considère le romarin comme « un simple doué de propriétés stimulantes incontestables », obtenant de bons résultats dans les cas de faiblesses qui suivent les grandes fièvres, dans les « dyspepsies atoniques » (troubles digestifs dus à un manque de sucs et de tonicité des muscles lisses digestifs), chez les malades affaiblis par le surmenage physique ou intellectuel (ref : Leclerc).
Astringent, antibactérien et antiinflammatoire
Le romarin est un antibactérien(22) et antifongique puissant(23). Il est aussi astringent, le rendant utile pour toute peau ou muqueuse infectée et enflammée - bouche, gorge, muqueuse digestive, et en application externe sur la peau pour une plaie qui a du mal à guérir (en infusion ou teinture mère diluée).
Son action antiinflammatoire(24) est parfois utilisé par les gens souffrant d'articulations douloureuses, en appliquant en externe une huile essentielle diluée de romarin, ou une teinture mère diluée. La méthode Mességué peut aussi être appliquée, en préparant une infusion de romarin et en baignant les parties concernées.
Préparation du romarin
Le romarin sauvage est de loin préférable au romarin de jardin. Il dégage un arôme puissant qui, comme pour la vigne, est le résultat d'un environnement aride et pauvre en nutriment, forçant la plante à aller puiser ses ressources en profondeur.
L'herboristerie pratique nous dit bien évidemment ceci : si vous n'avez pas accès au romarin sauvage, le romarin de jardin fera aussi l'affaire, amenant certes des résultats moins marqués que son confrère habitant plus au sud.
Parties utilisées :
- Parties aériennes en fleur si possible (printemps et automne), sinon feuilles toute l'année ;
- Les jeunes pousses sont préférables au « vieux bois » (moins tanniques) ;
- La plante est relativement stable au séchage ;
Formes utilisées :
- La forme la plus simple : l'infusion de plante fraiche ou récemment séchée ;
- Teinture des sommités fleuries récemment séchées (1:5 – alcool à 50°) ;
- Macérât huileux préparé à partir de la plante récemment séchée ;
- Onguent, idem ;
Doses :
- Infusion : 1 cuillère à soupe de plante récemment séchée par grande tasse, ou une branchette de plante fraiche ;
- Teinture : Hoffmann recommande 1 à 2 ml 3 fois par jour (ref : Hoffmann) ;
Quelques précautions
- La plus connue, il peut exciter les personnes sensibles
- en provoquant des troubles du sommeil, si c’est le cas vous en prenez loin du coucher
- ou en provoquant des palpitations si c’est le cas vous prenez une autre plante ou vous
diminuez les doses éventuellement - Vous verrez parfois écrit le fait que le romarin est épileptisant, c’est-à-dire qu’il peut provoquer une crise d’épilepsie. Ceci s’applique uniquement à l’huile essentielle et encore ça va dépendre du
chémotype et de la dose. Bref, pour l’infusion ou la teinture, pas de souci de ce côté-là en principe. - quelques réactions allergiques (asthme, dermatites de contact) ont été signalées (source : Bruneton, Lorrain).
- Un principe de précaution lorsque calculs biliaires ou obstruction biliaire (source : Lorrain). Bien que dans mon expérience, lorsque calculs biliaires, le romarin reste une plante qui est très bien tolérée, mais on n'est jamais trop prudent, en particulier dans le contexte actuel.
Références
(1) Park MY, Mun ST. Dietary carnosic acid suppresses hepatic steatosis formation via regulation of hepatic fatty acid metabolism in high-fat diet-fed mice. Nutr Res Pract. 2013 Aug;7(4):294-301.
(2) Ramadan KS, Khalil OA, Danial EN, Alnahdi HS, Ayaz NO. Hypoglycemic and hepatoprotective activity of Rosmarinus officinalis extract in diabetic rats. J Physiol Biochem. 2013 Apr 28.
(3) Afonso MS, de O Silva AM, Carvalho EB, Rivelli DP, Barros SB, Rogero MM, Lottenberg AM, Torres RP, Mancini-Filho J. Phenolic compounds from Rosemary (Rosmarinus officinalis L.) attenuate oxidative stress and reduce blood cholesterol concentrations in diet-induced hypercholesterolemic rats. Nutr Metab (Lond). 2013 Feb 2;10(1):19.
(4) Gutiérrez R, Alvarado JL, Presno M, Pérez-Veyna O, Serrano CJ, Yahuaca P. Oxidative stress modulation by Rosmarinus officinalis in CCl4-induced liver cirrhosis. Phytother Res. 2010 Apr;24(4):595-601.
(5) Fadel O, El Kirat K, Morandat S. The natural antioxidant rosmarinic acid spontaneously penetrates membranes to inhibit lipid peroxidation in situ. Biochim Biophys Acta. 2011;1808:2973-80.
(6) Sinkovic A, Suran D, Lokar L, Fliser E, Skerget M, Novak Z, Knez Z. Rosemary extracts improve flow-mediated dilatation of the brachial artery and plasma PAI-1 activity in healthy young volunteers. Phytother Res. 2011 Mar;25(3):402-7.
(7) Sagorchev P, Lukanov J, Beer AM. Investigations into the specific effects of rosemary oil at the receptor level. Phytomedicine. 2010 Jul;17(8-9):693-7.
(8) Ozarowski M, Mikolajczak PL, Bogacz A, Gryszczynska A, Kujawska M, Jodynis-Liebert J, Piasecka A, Napieczynska H, Szulc M, Kujawski R, Bartkowiak-Wieczorek J, Cichocka J, Bobkiewicz-Kozlowska T, Czerny B, Mrozikiewicz PM. Rosmarinus officinalis L. leaf extract improves memory impairment and affects acetylcholinesterase and butyrylcholinesterase activities in rat brain. Fitoterapia. 2013 Dec;91:261-71.
(9) Machado DG, Neis VB, Balen GO, Colla A, Cunha MP, Dalmarco JB, Pizzolatti MG, Prediger RD, Rodrigues AL. Antidepressant-like effect of ursolic acid isolated from Rosmarinus officinalis L. in mice: evidence for the involvement of the dopaminergic system. Pharmacol Biochem Behav. 2012 Dec;103(2):204-11.
(10) Machado DG, Cunha MP, Neis VB, Balen GO, Colla AR, Grando J, Brocardo PS, Bettio LE, Dalmarco JB, Rial D, Prediger RD, Pizzolatti MG, Rodrigues AL. Rosmarinus officinalis L. hydroalcoholic extract, similar to fluoxetine, reverses depressive-like behavior without altering learning deficit in olfactory bulbectomized mice. J Ethnopharmacol. 2012 Aug 30;143(1):158-69.
(11) Petiwala SM, Puthenveetil AG, Johnson JJ. Polyphenols from the Mediterranean herb rosemary (Rosmarinus officinalis) for prostate cancer. Front Pharmacol. 2013;4:29.
(12) Einbond LS, Wu HA, Kashiwazaki R, He K, Roller M, Su T, Wang X, Goldsberry S. Carnosic acid inhibits the growth of ER-negative human breast cancer cells and synergizes with curcumin. Fitoterapia. 2012 Oct;83(7):1160-8.
(13) Tai J, Cheung S, Wu M, Hasman D. Antiproliferation effect of Rosemary (Rosmarinus officinalis) on human ovarian cancer cells in vitro. Phytomedicine. 2012 Mar 15;19(5):436-43.
(14) Barni MV, Carlini MJ, Cafferata EG, Puricelli L, Moreno S. Carnosic acid inhibits the proliferation and migration capacity of human colorectal cancer cells. Oncol Rep. 2012 Apr;27(4):1041-8.
(15) Russo A, Lombardo L, Troncoso N, Garbarino J, Cardile V. Rosmarinus officinalis extract inhibits human melanoma cell growth. Nat Prod Commun. 2009 Dec;4(12):1707-10.
(16) Jindal A, Agrawal A, Goyal PK. Influence of Rosemarinus officinalis extract on radiation-induced intestinal injury in mice. J Environ Pathol Toxicol Oncol. 2010;29(3):169-79.
(17) Soyal D, Jindal A, Singh I, Goyal PK. Modulation of radiation-induced biochemical alterations in mice by rosemary (Rosemarinus officinalis) extract. Phytomedicine. 2007 Oct;14(10):701-5.
(18) Jindal A, Soyal D, Sancheti G, Goyal PK. Radioprotective potential of Rosemarinus officinalis against lethal effects of gamma radiation : a preliminary study. J Environ Pathol Toxicol Oncol. 2006;25(4):633-42.
(19) Martin R, Pierrard C, Lejeune F, Hilaire P, Breton L, Bernerd F. Photoprotective effect of a water-soluble extract of Rosmarinus officinalis L. against UV-induced matrix metalloproteinase-1 in human dermal fibroblasts and reconstructed skin. Eur J Dermatol. 2008 Mar-Apr;18(2):128-35.
(20) Jindal A, Soyal D, Sancheti G, Goyal PK. Radioprotective potential of Rosemarinus officinalis against lethal effects of gamma radiation : a preliminary study. J Environ Pathol Toxicol Oncol. 2006;25(4):633-42.
(21) Jimbo D, Kimura Y, Taniguchi M, Inoue M, Urakami K. Effect of aromatherapy on patients with Alzheimer's disease. Psychogeriatrics. 2009 Dec;9(4):173-9.
(22) Sienkiewicz M, Łysakowska M, Pastuszka M, Bienias W, Kowalczyk E. The potential of use basil and rosemary essential oils as effective antibacterial agents. Molecules. 2013 Aug 5;18(8):9334-51.
(23) Centeno S, Calvo MA, Adelantado C, Figueroa S. Antifungal activity of extracts of Rosmarinus officinalis and Thymus vulgaris against Aspergillus flavus and A. ochraceus. Pak J Biol Sci. 2010 May 1;13(9):452-5.
(24) Checker R, Sandur SK, Sharma D, Patwardhan RS, Jayakumar S, Kohli V, Sethi G, Aggarwal BB, Sainis KB. Potent anti-inflammatory activity of ursolic acid, a triterpenoid antioxidant, is mediated through suppression of NF-κB, AP-1 and NF-AT. PLoS One. 2012;7(2):e31318.
Livres et ouvrages cités :
- Cazin, F.J., « Traité Pratique et Raisonné des Plants Médicinales Indigènes », 1850
- Hoffmann, « Medical Herbalism », 2003
- Leclerc, « Précis de Phytothérapie », 1973
- Winston & Maimes, « Herbs for Strength, Stamina, and Stress Relief », 2007
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Sauvage dit
Bonjour,
je me demande s'il est possible d'utiliser le romarin cru, mâchonner une ou deux feuilles régulièrement (cure de trois semaines par exemple). J'ai eu beau regarder dans mes livres et sur le net, on ne parle jamais de l'utiliser cru, mais en infusion, le cuire avec la viande....
sabine dit
bonjour Sauvage
oui vous pouvez , les sucs digestifs sont nos meilleurs solvants
Nadine dit
Dans votre étude, vous évoquez le romarin officinal.
Or, j'ai découvert récemment qu'il existe 3 ou 4 types de romarins. Ma question est donc en marge de votre dossier, mais comme il s'agit encore de romarin...
Sur : https://www.huiles-et-sens.com/fr/content/92-huiles-essentielles-chemotype
On lit :
"Prenons l'exemple du romarin (Rosmarinus officinalis) et regardons de plus près ses variations biochimiques.
Le romarin qui pousse en Tunisie ou Maroc contient proportionnellement plus de 1.8-cinéol et donne une huile essentielle aux vertus expectorantes et fluidifiantes. On l'appelle donc Romarin cinéol et on va l'utiliser dans les affections respiratoires.
En revanche le romarin qui pousse en Corse va contenir plus d'acétate de bornyle et va donner une huile essentielle utilisée dans les pathologies du foie et des voies biliaires. C'est le Romarin verbénone.
Encore le romarin qui pousse en Provence et dans le sud d'Espagne, caractérisé par la contenance plus importante de camphre va donner une huile essentielle qui facilite l'activité cardiaque et l'effort musculaire. Par contre elle peut être hépatotoxique. C'est le Romarin camphre."
Finalement, lorsque vous préconisez des tisanes de romarin peu concentrées, je me dis que c'est plus prudent, vu ce que je lis sur l'hépatotoxicité...
Qu'en pensez-vous ?
Connaissant un producteur qui affiche sur ses H.E. de Romarin camphré "Favorise un bon tonus général, l'aisance articulaire, l'aisance digestive", je me dois de l'alerter, il me semble.
Que puis-je lui dire ?
Bien à vous et encore mille merci pour votre site qui est un régal...
sabine dit
bonjour Nadine
vous avez parfaitement raison concernant les "voyages du romarin" 🙂
mais concernant la prise traditionnelle c'est à dire les tisanes , nous pouvons consommer le Rosmarinus officinalis quelque soit son chémotype par contre l'utilisation des he demande de la réflexion et il est donc important de signaler et le chémotype et les précautions d'emploi correspondant à la molécule prépondérante (cétone, verbenone (qui est aussi un cétone un peu moins problématique) ou cinéole
Sandrine dit
Bonjour,
Il y a une quinzaine de jours j'ai commencé à prendre tous les jours une tisane de romarin. Le but était de prendre soin de mon foie.
Ménopausée depuis environ 2 ans je souffrais de bouffées de chaleur qui me réveillaient plusieurs fois par nuit. Or, depuis que je prends ma tisane quotidienne de romarin mes bouffées de chaleur ont disparu... Cette info pourrait être utile à d'autres.
Un grand merci à Sabine et Christophe, pour votre travail remarquable et votre générosité.
Sandrine
sabine dit
Bonjour Sandrine
merci pour votre retour d'expérience 🙂
Gauthier dit
Bonjour,
J'aimerais réaliser une crème hydratante visage a base d'un macérât huileux de romarin, est ce qu'en l'utilisant quotidiennement sur la peau la crème aura les effets attendus sur la protection cellulaire ? Où est ce plus efficace en infusion ?
Au plaisir de vous lire ! Et merci pour tout !
sabine dit
Bonjour Gauthier
si c'est pour une protection spécifique de la peau, en crème c'est super, pour une protection cellulaire anti oxydant plus générale c'est mieux en interne
Adjai dit
Bonjour Christophe
Pendant combien de semaine ou de mois peut on boire le the de romarin?
Merci pour votre reponse.
Adjai
sabine dit
Bonjour Adjai
si c'est une petite branchette le matin , vous pouvez tous les jours autant de temps que vous voulez, si c'est un protocole par exemple détox à raison de 2 tasses par jour, 15 jours -3 semaines sont suffisants
Fabienne dit
Bonjour,
J’habite en ce moment dans le sud de la France et j’en profite pour me balader dans la garrigue. Comment faire la différence entre le Romarin officinale et le romarin à camphre car j’aimerai réaliser une teinture.
Merci
sabine dit
Bonjour Fabienne
le romarin officinale peut avoir des chémotypes différents en fonction de l'endroit où il pousse En principe, la composante dominante pour le romarin de Provence est généralement le camphre (bornéone).
JEAN dit
Bonjour Christophe,
J’ai préparé une TM associée à une huile de noisette + huiles essentielles (lipolytique) à appliqué sur un lipome. La teinture mère pour nettoyer le foie, l’huile pour une application locale. Mais j’ai un doute et une question 🙂
Mon ami prend tous les jours de l’hydrocortisone, la teinture mère de romarin ne risque t’elle pas d’accélérer l’assimilation de l’hydrocortisone?
Un grand merci pour tout ton travail sur les plantes, c’est passionnant ! Bonnes fêtes.
Emmanuel.
Christophe BERNARD dit
Bonjour Emmanuel,
Au final, on n'a pas assez de recul aujourd'hui sur l'interaction entre les plantes et les médicaments. Il est donc compliqué d'évaluer le risque ici. En théorie, une plante qui stimule les fonctions du foie pourrait favoriser une élimination un peu plus rapide de la cortisone. Donc assimilation plus rapide, probablement pas, élimination plus rapide, possible. Mais ceci est purement spéculation théorique. En pratique, on en revient souvent tout simplement au ressenti - sent-il une amélioration avec ce programme ou pas.
Valerie H dit
bonjour Christophe,
je suis dans le même cas évoqué ci dessus.
je prends une médication cortico et je vois l'effet très positif du romarin en infusion. en revanche, je sens que cela diminue l'effet cortico et provoque des douleurs.
mon problème est le suivant: je ne sais pas ce qui me soulage tellement dans le romarin . Est ce l'effet hépato protecteur, tonique gastrique, drainage, ou antioxydant ... je suis incapable de dire. peut être un peu tout ça...
comment puis je soit substituer , soit combiner?
Comment puis je identifier ce qui fait tellement de bien en substituant?
MErci d'avance de votre aide !
sabine dit
bonjour Valérie
c'est là où la tenue d'un journal de bord prend toute son importance et permet de faire des réglages et faire des corrélations
mais difficile à dire, et côté médicaments il vous faut voir avec votre médecin
reillier dit
bonjour
quelle huile essentielle vous associez à la Teinture mère de romarin pour traiter les lipomes? merci
Cathy
Nawal dit
Bonjour,
Merci pour ce site très riche et qui nous apprend tellement de choses !
On m'a diagnostiqué une petite faiblesse pulmonaire et une amie m'a conseillé de boire de l'hydrolat (pas infusion) de romarin et/ou de faire des "bains de vapeur" (excusez moi je ne me souviens plus du tout du terme) pour ouvrir les bronches et renforcer le poumon.
Qu'en pensez-vous ?
Merci 🙂
Christophe BERNARD dit
Bonjour Nawal,
Le romarin, pourquoi pas. Mais personnellement je préfère largement le thym pour toute faiblesse pulmonaire, que ce soit en infusion, hydrolat ou inhalation.
Mollière dit
Bonjour,
Concernant le mode d'emploi d'une infusion, j'ai lu sur la notice de mon paquet de romarin (acheté dans une grande herboristerie de Paris citée sur votre site) qu'il fallait en verser une cuillère à soupe dans 250 ml d'eau froide et porter à ébullition pendant 3 minutes et laisser infuser pendant 10 minutes. Est-ce vraiment ainsi qu'il faut s'y prendre pour une infusion à boire chaque jour comme vous le préconisez ?
Merci par avance de votre réponse.
Christophe BERNARD dit
Bonjour,
Pour les préparations et les dosages, vous entendrez de nombreuses versions car il n'y a pas vraiment de consensus entre les différentes pratiques et traditions.
En revanche, en ce qui me concerne, je ne fais jamais bouillir une plante aromatique afin de ne pas détruire et perdre les huiles essentielles. Au contraire, je favorise plutôt une infusion à 85°C ou 90°C afin de préserver ces substances fragiles. Et toujours bien couvrir pendant l'infusion.
Olga dit
Bonjour,
Je rebondis sur la question de Mollière car je me suis posé exactement la même après avoir acheté une tisane probablement chez le même herboriste. Christophe, je pense que je vais suivre plutôt votre conseil. Toutefois, 1/ les températures que vous indiquez (< 100°C) laissent penser que si je verse l'eau bouillante directement, sans attendre, je perd toutes les HE, 2/ je me demande si à ne pas faire bouillir (comme ils le demandent) ou à baisser la température (à 85-90°C) je n'extrais pas (beaucoup) moins les autres actifs (hors HE). Qu'en pensez-vous ? Recevez, vous et Sabine, mes sincères remerciements pour les informations partagées. Bien cordialement
sabine dit
bonjour Olga
l'extraction sera très bonne au contraire, une des astuces est de faire en sorte de bien "boucher" le récipient dans lequel vous faites macérer vos plantes , et c'est l'effet gonflement par la chaleur qui va optimiser l'extraction
pour ma part j'ai opté pour la presse à café https://www.altheaprovence.com/infuser/
Olga dit
Merci Sabine.
Je vais lire les informations mises en lien.
Vienne dit
Bonsoir depuis que j’ai appris les vertues du romarin j’en bois pas mal un peu comme de l’eau et j’aime son goût amer ... je le cueille dans mon jardin et le consomme froid ou tiède faut il que je diminue ma consommation ? Est ce nocif de trop en boire? Je vous remercie d’avance. Cordialement
sabine dit
Bonjour
Comme pour tout l'excès n'est pas bon, boire une infusion de romarin tous les jours est intéressant, par contre en boire un litre par jour ne me parait pas judicieux , il ne s'agirait pas de fatiguer le foie, donc oui je vous invite à diminuer
Sofia DOMINGUEZ dit
Bonjour Christophe,
Je visionne vos vidéos et lis vos articles au gré des bocaux que je rempli des trésors de mon jardin. Cette année mon romarin off. est tout "déplumé" et comme j'ai aussi un romarin rempant, je l'ai recolte lui. Mais est ce que tous les romarins ont les mêmes vertus?
sabine dit
Bonjour Sofia
fiez vous à son parfum ...., car les vertus ou la teneur en he du romarin ou des différentes variétés de romarin vont dépendre surtout du sol dans lequel il pousse
Fabienne dit
Bonjour Sabine et bonjour Christophe,
J’ai réalisé ma teinture de feuilles fraiches de romarin avec de l’alcool à 96 degré. J’aimerai savoir combien de temps dois je la laisser macérer ?
Un grand merci
Fabienne
sabine dit
Bonjour Fabienne
pas plus de 15jrs
Fabienne dit
Merci pour votre réponse si rapide.
Madeleine dit
Bonjour, je suis tombée sur votre site en recherchant des informations sur les différents types d'huiles essentielles de romarin qui existent, notamment l'HE pranaröm, rosm. Offi. CT cinéole que j'utilise actuellement.
Dans votre article que je trouve par ailleurs extrêmement riche, vous ne semblez pas préconiser la consommation de romarin sous forme d'HE. La tisane (plantes fraîches ou séchées ?) est-elle préférable ?
Merci par avance de votre réponse.
Madeleine
sabine dit
Bonjour Madeleine
Christophe ne préconise pas spécialement les he car il préfère se centrer sur les plantes entières, cela n'enlève rien aux vertus des he, mais ce n'est pas la spécificité premier du site 🙂
Muleg dit
Bonjour,
Merci pour la richesse de ces informations !
Je consomme régulièrement des tisanes de romarin en pensant à son effet dépuratif. Mais en vous lisant, je me demande si cela agit quand on a été opéré de la vesicule biliaire ? Peut être y a-t-il des plantes mieux adaptées ?
sabine dit
Bonjour Muleg
Tout va dépendre depuis quand vous avez été opéré, en général lorsque l'on vient de subir une cholécystectomie il faut laisser à l'organisme le temps de "s'organiser", de s'adapter, et là il vaut mieux éviter tout ce qui va stimuler la production de bile puisque celle ci ne peut être stocké et se déverse en permanence mais au fil des mois il se forme une mini vésicule dans le reste du canal cystique qui permet entre autre de mieux digérer les graisses, et là oui vous pouvez faire de petites cures dépuratives et le romarin est une bonne option
Muleg dit
Merci pour la précision et la rapidité de votre réponse !
L'opération date d'il y a 2 ans... Me voilà 'rassurée'.
Je suis tellement ravie d'avoir découvert votre site. Mille mercis pour votre travail.
Lucile dit
Bonjour,
Je prends une infusion de romarin le matin et je réutilise les mêmes feuilles pour une 2è infusion l'après midi.
La 2è est beaucoup plus amère.
Et j'ai cru lire quelque part qu'il ne fallait pas laisser le romarin dans l'eau toute la journée. Savez vous pourquoi ?
Je suis en formation d'herboriste et votre site m'aide beaucoup à avancer. Merci.
sabine dit
Bonjour Lucile
le romarin commence par libérer ses molécules aromatiques (dans les 3-5 premières minutes) et ensuite libère ses autres composants dont les tanins qui donnent une certaine âpreté et amertume donc plus on attend et plus le romarin est fort en bouche
CAROLINE HUILLE dit
merci beaucoup pour cet article vraiment très intéressant...
je me pose une question :
je pratique le jeûne intermittent quotidiennement pour me soigner, et je ne bois qu'en fin de journée et ne mange que le soir...
la prise d'une infusion de romarin est-elle aussi efficace le soir que le matin ?
et dans ce cas, vaut-il mieux avant ou après le repas ?
j'ai aussi entendu dire que le romarin était une plante adaptogène, qu'en pensez-vous ?
je suis en épuisement chronique avec des surrénales très fatiguées et une hypothyroïdie d'Hashimoto, puis-je utiliser le romarin quotidiennement au long court ?
merci beaucoup pour votre réponse
sabine dit
Bonjour Caroline
Pourquoi ne buvez vous que le soir? et lorsque vous dites ; " jeûne intermittent quotidiennement" j'ai du mal à saisir , c'est un mode de vie sur le long terme? ou pour des raisons précises surune durée limitée ?
pour le romarin, on peut le boire le soir, après le repas il peut aider à la digestion, c'est un dépuratif léger
non elle n'est pas répertoriée comme adaptogène
il n'y a pas de contre indications (à ma connaissance) avec l'hypothyroïdie (on parle bien là de la plante et non de l'he.
quant à son utilisation sur du long terme, tout va dépendre de votre état, des doses que vous prenez, mais dans ce que je viens de lire
vous parlez des "surrénales" fatiguées : avez vous fait des examens ? ou c'est votre déduction liée à un état de stress et/ou de fatigue chronique?
CAROLINE HUILLE dit
merci de votre réponse rapide...
oui le diagnostic a été posé par 2 naturopathes hygiénistes, pour eux les surrénales sont à l'origine de mon état d'épuisement chronique et de tous les symptômes qui en découlent...
je travaille donc à rétablir tout ça au mieux de ce que je peux faire... environnement/entourage/alimentation bio/jus/repos/soleil/nature etc... et depuis 2 ans maintenant je pratique le jeûne (sec si possible) intermittent (1 seul repas/jour) et cela a changé ma vie, cela m'a permis de retrouver de l'énergie, car en mettant mon organisme au repos et en mangeant que le soir, au moment où mon corps est au top de son potentiel digestif, cela lui permet de se régénérer...
j'applique la loi de l’homéostasie et ça me réussit bien...
mon système digestif entre autre, se restaure petit à petit et ça c'est la preuve que cela fonctionne pour moi...
j'ai eu l'appel récemment pour le romarin et je me suis dit que c'était bien pour mon foie et pour aussi apporter un + pour améliorer ma digestion...
c'est du romarin sauvage que j'ai fait sécher, j'en prends une bonne cuillère à soupe dans un mug d'environ 200ml le soir après mon repas...
d'ailleurs je pensais qu'il fallait le faire sécher pour le prendre en infusion, mais visiblement je peux l'utiliser frais, ça a même l'air mieux d'après ce que j'ai lu ?
en tout cas merci encore pour vos articles et vos vidéos, c'est vraiment très intéressant
une belle journée à vous
sabine dit
Bonjour Caroline
merci pour votre explication 🙂
oui le romarin peut se prendre frais, je ne dirais pas "mieux", mais plein de vitalité c'est certain
Claudia dit
Bonjour,
C'est toujours un régal de lire vos articles. J'ai beaucoup de romarin dans mon jardin gersois (j'en ai toujours planté partout où j'ai vécu, ainsi que du chèvrefeuille) mais j'aimerais trouver du romarin sauvage. Comme il se bouture facilement, peut-on s'en procurer dans votre boutique? Par ailleurs j'utilise votre recette de macérat huileux pour le visage, c'est une merveille, très confortable pour la peau sèche et le parfum est fabuleux. Encore merci, je vais prendre des infusions régulièrement.
Je fais une tisane baptisée "jus de jardin " ou "tisane de sorcière": un mélange de thym, romarin, menthe poivrée, sauge et mélisse, c'est bon, tout le monde en raffole.
Mon chien a un eczéma de contact depuis plusieurs jours et le véto a prescrit un lait à la cortisone. Puis-je lui passer une infusion de romarin ou une autre plante? (C'est un gros chien) Connaissez-vous un site dédié aux animaux, vos adresses sont toujours excellentes?
Merci d'avance.
sabine dit
bonsoir Claudia
- j'ai répondu en partie à votre question concernant l'eczéma de votre chien sur un autre post, il y a un site que je visite de temps à autre qui s'appelle Arnaud véto qui donne pas mal d'info, mais j'ai un peu de mal à m'y retrouver
Christophe ne vend pas de plants ni de plantes, juste des graines
difficile de "transplanter du romarin sauvage "provençal" ailleurs qu'en Provence, à moins de lui recréer les conditions un peu rudes de son climat natal 🙂
Claudia dit
Bonjour Sabine,
Merci de me répondre aussi vite. Je ne trouve pas votre autre réponse, à quelle rubrique l'avez-vous postée? Je vais aller sur le site que vous m'indiquez.
Encore merci.
sabine dit
bonjour Claudia
c'est une question que vous aviez posté au sujet de l'eczéma de votre chien sur l'article une peau sans souci https://www.altheaprovence.com/blog/une-peau-sans-souci/
jean-christophe dit
Bonjour christophe, bonjour sabine.
Vraiment merci pour toutes ces informations. Une question toutefois : voilà, je suis sportif, âge de 48 ans et j'ai la chance de n'avoir aucun problème de santé particulier, je fais juste de la prévention. A la suite d'une discussion avec christophe, je me suis décidé à intégrer certains plantes dans ma routine de boissons dans la semaine en + de mes 3 tasses de thé vert le matin : le gingembre que j’associe une paire de fois dans la semaine au thé vert le matin, le romarin et l’ortie dont je prends une paire de tasse en alternance dans la semaine après le repas de midi (je sais, cela à l’air un peu compliqué tout ça, mais quand on a l’habitude, cà và tout seul…). Bref...ma question est au sujet de la remarque de christophe : « Pour moi, le romarin est une plante qui, pour fournir cet effet, doit être consommée régulièrement en petite quantité. L’idéal serait de le consommer d’une manière journalière, le matin, en infusion faiblement dosée » .
le romarin en infusion « faiblement dosée », cela donne quoi en quantité ? Personnellement, je mets une cuièllere à café par tasse mais christophe indique plus bas une cuillère à soupe. Une cuillère à soupe c’est la dose « thérapeutique » d’attaque quand besoin ou est-ce l’infusion faiblement dosée pour le quotidien évoquée plus haut, comme moi je cherche à faire?
J’ai un peu la même question pour le gingembre (christophe parle d’une cuillère à café par tasse mais je n’en met qu’une demie) et l’ortie (je mets 2 cuillères à café par tasse) : finalement, en « prévention », mais pour profiter au mieux de leurs bienfaits dans le cadre de ma routine, quelles doses en infusion me conseillez vous?
Merci d’avance de vos commentaires si appréciés
amicalement
jean-christophe
NB : si j'ai posté plusieurs fois le même message, ne m'en veuillez pas=problèmes de gestion de cookies
Christophe BERNARD dit
Bonjour JC,
Le sportif a des besoins un peu à part. Il faut fournir au corps une bonne quantité d'antioxydants divers et variés. Personnellement je n'hésiterais pas à faire une infusion de romarin tous les matins, frais si possible, une branchette pour que ça libère un bon goût bien aromatique.
Pour l'ortie, j'en mettrais plus car le sportif a besoin de beaucoup de minéraux. Monter à 4 g/tasse par exemple.
Pour le gingembre, il faut rechercher cet effet réchauffant et agréable sans pour autant que l'infusion soit difficile à boire. Cela dépend de la personne. Perso, il m'en faut pas mal pour avoir cet effet (je suis accro aux épices 🙂 - une cuillère à café bien remplie est un bon départ.
Hervé GOURIOU dit
Bonjour Christophe et Sabine, Cette année je me suis retrouvé avec une surproduction de près de 40 kgs de Romarin... J'en ai pulvérisé 1 kg que je conserve dans un bocal de verre bien étanche et je consomme ma poudre de Romarin en infusions comme du café en poudre... délicieux !... Je varie en y rajoutant du citron ou du gottu kola etc...Mais même avec deux ou trois tasses de 25cl/jour... je ne me vois pas consommer toutes mes petites feuilles vertes odoriférantes et cognitives avant la nouvelle récolte 2018 !... Je les ai bien séchées et je les conserve dans des sacs en papier kraft doublés d'alu bien étanches... J'en ai offert autour de moi mais je n'en vois pas la fin... Alors, en désespoir de cause j'ai décidé de les distiller et d'en extraire les HE... Habituellement et suivant la littérature ad hoc il est préférable et même impérativement conseillé d'utiliser des plantes fraiches pour obtenir le meilleur rendement d'HE... Mais à ma grande surprise, mes feuilles séches depuis un à deux mois me donnent un meilleur rendement qu'avec les feuilles fraiches... Je crois comprendre les raisons... mais j'attends de finaliser l'opération...
Commentaire pour info...
sabine dit
Bonjour Hervé
Je suis impatiente de lire la suite
Hervé GOURIOU dit
J'ai omis de préciser que je trouve, en fait, la distillation gaspilleuse d'énergie mais également de plantes, car il faut une grande quantité de fleurs ou feuillages pour extraire 10 ou 20ml d'HE... Je préfère les infusions ou teintures, mais à un moment il faut bien tailler et rabattre les touffes qui deviennent très vite arbustes et développent du bois plutôt que des feuilles et qui finissent par devenir des squelettes... et puis j'ai un défaut, je ne peux m'empêcher de bouturer les plus belles branches que je coupe, plutôt que de les dessécher, et en une année, deux ans maxi, elles deviennent de magnifiques buissons qu'il faut élaguer au moment des floraisons et récupérer les rameaux fleuris etc...etc.... rapidement les kilos de feuilles sèches augmentent qu'il est impossible de consommer et de conserver indéfiniment ... La distillation est une manière de palier aux excédents et de bien conserver les extraits et d'utiliser au maximum des plantes comme le Romarin, la Lavande, le Laurier, entre autres, qui poussent avec profusion sous nos latitudes....
Je voulais me justifier pour le "gaspillage" d'une noble plante qu'est le Romarin... Voilà qui est dit...
Lucie dit
Bonjour et merci pour tous vos généreux articles. Ma Maman me dit que le romarin est abortif...que faut-il en penser ?
Merci et belle journée
sabine dit
Bonjour Lucie
Le romarin en tant que plante dans son totum n'est pas abortif, les HE de romarin à camphre et à verbénones peuvent être neurotoxiques et abortives de part la présence de cétones,si utilisées à fortes doses, mais dans tous les cas contrindiquees pour les femmes enceintes, les bb,les enfants, les personnes hépatiques hypersensibles (verbénone)