Stéatose hépatique non-alcoolique : quelles plantes ?

Stéatose Hépatique Non Alcoolique – Plantes Et Hygiène De Vie : (abonnez-vous au podcast ici)

La stéatose hépatique, et la stéatose hépatique  non-alcoolique, une condition de plus en plus fréquente aujourd’hui. On parle de stéatose hépatique non-alcoolique lorsque l’abus d’alcool n’est pas impliqué. On parle parfois de stéatohépatite lorsqu’il y a inflammation associée. Quel que soit le terme utilisé, vous allez probablement voir, tout autour de vous, de plus en plus de cas dans les années à venir.

Aujourd’hui, je vais vous présenter des plantes qui ont démontré une efficacité pour améliorer cette condition. Mais avant de parler des plantes, je vais aussi essayer de vous donner une vue d’ensemble pour vous aider à piloter toute la partie hygiène de vie associée.

Je vous rappelle que je ne suis ni médecin, ni pharmacien, je suis juste-là pour partager avec vous ma passion pour les plantes médicinales et les différentes approches naturelles du bien-être.

Pourquoi parle-t-on de plus en plus de cette condition ? Eh bien tout simplement parce qu’elle est de plus en plus courante. Si vous regardez les chiffres fournis par certains regroupements de médecins, on voit que quasiment 17% de la population française serait affectée par la stéatose hépatique. On est presque à 1 personne sur 5.

La stéatose hépatique, c’est un problème de foie gras. Il y a accumulation de triglycérides, donc de graisses, à l’intérieur du foie. Ceci provoque une inflammation chronique et localisée. L’inflammation abime les cellules du foie. Si l’inflammation continue pendant de longues périodes, il peut se fibroser, c’est-à-dire perdre ses cellules fonctionnelles qui deviennent littéralement des cicatrices. Et si ça continue encore, il y a risque que ça évolue vers la cirrhose, donc c’est du sérieux tout ça.

Je vais mettre la stéatose hépatique alcoolique de côté parce que là, on connait le coupable, c’est la consommation d’alcool. On va plutôt se concentrer sur la version non alcoolique, qui est donc provoquée par d’autres facteurs.


Description de la stéatose hépatique

Revenons aux fondamentaux. La stéatose hépatique, c’est une accumulation de graisses dans le foie. Pourquoi ? Ça, c’est la question importante. Est-ce que le foie, cet organe si sophistiqué, serait en train de complètement dérailler ?

La réponse, comme vous pouvez vous en douter, est non, le foie n’est pas confus, il fait juste son travail. Il fait son travail en mode auto-destruction alors ? Non plus. Il prend la charge pour protéger le reste de l’organisme.

D’abord, il faut bien comprendre que le foie, c’est l’organe central qui contrôle l’homéostase, c’est-à-dire l’équilibre des lipides dans le corps. C’est un équilibre qui se fait au travers de processus assez complexes.

Le foie va en fait gérer une énorme quantité d’acides gras : ils vont arriver de la circulation générale, ils vont être transformés, le foie va en créer de nouveaux à partir d’autres substances, certains vont être brûlés ou oxydés à l’intérieur du foie, puis certains vont être envoyés vers le reste du corps pour qu’ils puissent être utilisés par nos cellules.

stéatose hépatique non alcoolique


Entrées et sorties

Il y a beaucoup d’acides gras qui rentrent dans le foie et qui proviennent d’ailleurs, la digestion par exemple. Je vous fais un petit rappel sur la digestion des graisses.

Pendant la digestion, les graisses qui proviennent des aliments sont émulsifiées, dans le duodénum, par la bile qui va diviser les grosses gouttes de graisse en microgouttelettes. Ceci va permettre aux enzymes pancréatiques de les casser en acides gras libres.

Ensuite, ces acides gras seront absorbés par les entérocytes, les cellules de l’intestin, et conditionnés sous forme de triglycérides. Les triglycérides sont eux-mêmes conditionnés dans des transporteurs qui s’appellent des chylomicrons, puis envoyés dans le système lymphatique pour être ensuite déversés en circulation sanguine.

Une partie de ces triglycérides seront capturés par les muscles. Je ne sais pas si vous savez, mais nos muscles utilisent des acides gras pour faire leur travail. Bien sûr, ils utilisent beaucoup de glucose aussi, en fonction de l’intensité de l’exercice. Mais on sait que les exercices de faible intensité vont utiliser plus d’acides gras que les exercices de forte intensité (Ranallo, 1998). Donc les muscles en sont gourmands, on va parquer cette information dans une partie de notre tête pour y revenir un peu plus tard.

Ensuite, une partie de ces triglycérides seront capturés par les cellules adipeuses pour stockages, ça je pense que vous savez. Et ce qui n’a pas été capturé par les muscles et les cellules adipeuses ou autres types de cellules, on en fait quoi ? Eh bien, c’est le foie qui va récupérer ces triglycérides.

Maintenant, entre les repas, que se passe-t-il ? Lorsque l’insuline est basse, les acides gras seront libérés des cellules adipeuses. C’est un processus qui s’appelle la lipolyse. Normal, si on stocke des graisses, c’est pour les utiliser plus tard, au besoin. Ceci va déverser des triglycérides dans le sang qui seront en partie utilisés par les muscles, les cellules, en partie récupérés par le foie, en partie restockés.

On note, au passage, que chez la personne en surpoids, la lipolyse est beaucoup plus élevée que chez la personne de poids normal (Mittendorfer, 2009). Donc il y a un relargage beaucoup plus important lorsqu’on est en surpoids. Comme toujours, les références pour toutes ces informations sont en fin d’article, si ça vous intéresse.

Donc à ce stade, vous comprenez pourquoi on a des acides gras qui arrivent dans le foie. Ou du moins d’où ils proviennent. Digestion et stockage puis relargage, lorsqu’ils ne sont pas utilisés par nos tissus comme source d’énergie.

Ensuite, il y a des acides gras qui sont fabriqués de novo, c’est-à-dire nouvellement fabriqués dans le foie. Ceux là, ils ne viennent pas de la digestion ou du relargage. Le foie décide de les fabriquer de toute pièce. À partir de quoi ? Eh bien à partir de glucose. On y reviendra parce que là, on a un point très important.

Ensuite, il y a les acides gras qui sont oxydés, c’est-à-dire consommés sous forme d’énergie dans le foie. Eux sont transformés en énergie dans l’organe, et du coup ils vont disparaître… ou du moins être transformés.

Puis il y a les acides gras qui vont être sécrétés vers la circulation générale et transportés par des lipoprotéines qu’on appelle VLDL. Ces acides gras seront distribués en partie aux muscles et aux cellules adipeuses, et ainsi de suite, la boucle est bouclée. Donc ceux-là, ils sortent du foie pour peut-être y revenir plus tard.

Donc en gros, c’est une histoire d’entrées et de sorties. Les entrées dans le foie : ce qui vient de la digestion et du stockage + ce qui est fabriqué à l’intérieur du foie. Les sorties : ce qui est brûlé par le foie + ce qui sort du foie pour être envoyé ailleurs.

La différence entre les entrées et les sorties, c’est ce qui va déterminer combien de gras est stocké dans le foie sous forme de triglycérides. On estime qu’en état normal, on stocke un petit pourcentage des triglycérides totaux. Mais lorsqu’il y a stéatose, on en stocke beaucoup trop.


Quel est le facteur déterminant dans tout ça ?

Pour simplifier une situation complexe, on pense que c’est la fabrication de nouveaux acides gras dans le foie à partir de glucose qui fait pencher la balance (Smith, 2020). Et comprenez bien ceci : lorsque le glucose est très abondant, lorsque l’insuline est élevée, lorsque les cellules dans notre corps ne sont pas assez efficaces pour absorber et retirer ce glucose de la circulation générale, le foie va les transformer en acides gras.

Lorsque notre métabolisme fonctionne normalement, cette transformation se fait peu. En revanche, lorsqu’on est en situation de syndrome métabolique avec résistance à l’insuline, cette transformation va se faire beaucoup plus.

C’est un mode d’urgence ! Il y a trop de glucose en circulation sanguine, ce glucose risque de glyquer les protéines de notre corps, de les détruire. Il va faire des dommages. Le foie, cet organe intelligent, va transformer le glucose en substance de stockage, pour protéger le reste du corps au court terme, même si au long terme, il va s’enflammer.

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Conséquences de cette accumulation

Du coup, cette accumulation de graisses dans le foie au-delà de la normale va provoquer une inflammation continue des cellules du foie. Ceci va se remarquer au travers d’une élévation des marqueurs d’inflammation hépatiques : transaminases et Gamma GT. Il faut savoir qu’aujourd’hui, la stéatose est la cause la plus commune d’élévation de ces marqueurs lorsqu’on fait un bilan sanguin.

Les cellules sont abîmées. Et si vous forcez les cellules d’un organe à se réparer encore et encore, au bout d’un moment, vous allez avoir un tissu cicatriciel.

Ça, c’est la fibrose qui est accompagnée d’une perte de fonction. Et si la fibrose progresse, c’est la cirrhose. Donc les conséquences sont potentiellement très sérieuses. On n’est pas en train de dire que toute stéatose évoluera vers une cirrhose bien sûr, mais les risques sont clairement présents.

Et comme pour tout problème de santé, bien évidemment, consultez votre médecin qui vous aidera à déterminer l’état de la situation, le risque d’évolution, etc.


Plantes pour la stéatose hépatique non-alcoolique

Parlons maintenant des plantes médicinales. On reviendra à toutes ces explications un peu plus tard pour élargir la discussion à toute l’hygiène de vie.

On a plusieurs plantes qui vont aider le foie. Qui vont faire baisser l’inflammation hépatique.

En ce qui concerne les études, on a beaucoup d’études faites par des équipes Chinoises pour voir quelles préparations dans leur médecine traditionnelle sont efficaces dans les cas de stéatose. Bien sûr, chez nous, comme vous pouvez vous en douter, les études sont beaucoup plus rares. Et certaines sont faites sur animaux et pas sur humains. Mais on a tout de même des données intéressantes qui nous font dire que nous ne sommes pas sans outils.

Est-ce que j’ai du recul, en pratique, sur l’utilisation de ces plantes dans ce contexte bien précis ? Oui, bien que je conseille toujours aussi des changements d’hygiène de vie. Donc j’ai une bonne idée de l’efficacité de cet ensemble de mesures si vous voulez. Et si je rajoute les données des études à notre disposition, je pense qu’on peut faire des choix éclairés pour aider les personnes qui souffrent de stéatose hépatique non alcoolique.

Je vais vous présenter ici 3 plantes. Sachez qu’il y en a beaucoup plus qui ont démontré des effets positifs dans le contexte de la stéatose. Mais dans l’intérêt de faire simple, je vous en présente 3, vous allez voir, faciles à trouver dans le commerce et qui ont démontré une efficacité dans les études et dans la pratique.

L’artichaut

Commençons par une plante que l’on peut tous avoir au jardin, du moins ceux d’entre nous qui ont la chance d’avoir un jardin : c’est l’artichaut (Cynara scolymus). Et ici je vous rappelle qu’on n’utilise pas le gros capitule floral, ça c’est ce qu’on met dans notre assiette. Ce qu’on utilise en herboristerie, c’est la grande feuille très divisée, et je peux vous dire que chaque plant en produit beaucoup, et de taille.

Nous avons une étude iranienne (Panahi, 2018), faite sur 100 personnes souffrant de stéatose hépatique non alcoolique, qui démontre que la feuille d’artichaut prise pendant 2 mois apporte les bénéfices suivants :

  • Une meilleure circulation veineuse intra-hépatique, donc ça circule mieux à l’intérieur du foie ;
  • Une réduction du diamètre de la veine porte, donc moins de congestion entre digestion et foie, ça circule mieux dans le foie donc il y a moins de bouchon et de pression au niveau de la veine porte ;
  • Une réduction de la taille du foie ;
  • Une réduction des marqueurs d’inflammation hépatique : AST et ALT ;
  • Une réduction de la bilirubine totale.

Donc je ne sais pas si vous arrivez à voir ce que ça veut dire : le foie est moins enflammé, il soufre moins et le sang circule d’une manière beaucoup plus fluide dans cet organe. C’est bon signe tout ça.

Bénéfice additionnel : la lipidémie sanguine et la cholestérolémie est améliorée.

Merci la feuille d’artichaut. Je ne vais pas passer en revue les formes, les dosages, les précautions à prendre, sinon on y passerait des heures. Voir mes fiches sur mon site. Voir aussi mon programme sur la santé du foie pour toutes ces plantes.

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Le curcuma

Parlons maintenant du curcuma (Curcuma longa), une épice que vous connaissez bien et dont on parle beaucoup ces dernières années. Une étude iranienne (Rahmani, 2016) réalisée sur 80 personnes souffrant de stéatose, montre que le curcuma réduit la quantité de lipides à l’intérieur du foie d’une manière significative, améliore la lipidémie sanguine, réduit des marqueurs inflammatoires hépatiques AST et ALT, réduit la glycémie et l’hémoglobine glyquée. Donc un effet très large, à la fois sur l’inflammation du foie mais aussi sur le syndrome métabolique sous-jacent.


L’ail

Ma 3ᵉ plante, y a pas plus simple, c’est l’ail (Allium sativum). Elle a été étudiée sur humain avec des formes un peu spécifiques, standardisées en allicine, qui est l’un des constituants actifs assez instable, donc là on a fait des préparations titrées de laboratoire. Mais il est clair que l’ail frais ou des gélules d’ail vont aussi apporter des bénéfices.

Nous avons une étude, iranienne là encore (Sangouni, 2020), effectuée sur 90 personnes souffrant de stéatose. On leur fait prendre une forme standardisée en allicine pendant 12 semaines et on remarque une diminution significative des marqueurs inflammatoires AST, ALT, GammaGT. Mais on voit aussi une amélioration de la stéatose elle-même avec des participants qui ont des grades de stéatose améliorés. Donc qui passent d’un grade 3 à un grade 2 par exemple, ou d’un grade 2 au grade 1.


Stéatose hépatique non-alcoolique, d’autres plantes

Donc vous voyez, déjà avec ces 3 plantes simples dont 2 condimentaires, vous pouvez déjà faire pas mal de choses. Bien sûr, si on veut des effets, on va les doser plus que les doses condimentaires. Pour le curcuma par exemple, on ne parle pas d’une pincée sur le riz, voir mes épisodes sur le curcuma.

Est-ce qu’il existe d’autres plantes qui ont démontré une efficacité pour la stéatose ? Oui absolument. Je vous avais parlé du sumac dans le 2e épisode de ma série « brève des herbes ».

Il y a la nigelle cultivée, le chardon-marie, le desmodium, probablement d’autres qui ont été étudiées sur humains. Si vous élargissez aux études effectuées sur animaux, alors là vous agrandissez votre panel d’outils avec des plantes comme la racine de pissenlit, la bardane, l’ortie, etc.

La catégorie de plantes dans laquelle on va piocher, ce sont très souvent les plantes dépuratives du foie, cholérétiques et cholagogues, celles qui aident à drainer cet organe. C’est l’énergie, c’est le mouvement qu’il faut s’imaginer ici, une énergie de nettoyage, de drainage de l’organe.

Donc ce n’est pas le choix qui manque. La question est comment combiner tout ceci dans un programme ? Eh bien tout dépend de la sévérité de la situation. On peut combiner plusieurs de ces plantes effectivement. Et tout dépend du style du praticien aussi.

Personnellement, par exemple, j’aime bien conseiller un mélange à infusion, par exemple une combinaison romarin, menthe poivrée et ortie. Et peut-être compléter avec des gélules de curcuma et de feuilles d’artichaut. Mais ça va être aussi personnalisé bien évidemment, est-ce qu’il y a fatigue sous-jacente, trouble digestifs, troubles du sommeil, etc.


Stéatose hépatique non-alcoolique : hygiène de vie

A ce stade, je ne peux pas faire l’impasse sur l’hygiène de vie.

Déjà, si vous suspectez un syndrome métabolique, il y a un gros travail à faire avec l’alimentation. Élimination des sucres raffinés. Les produits transformés aussi. Les sirops glucose-fructose, qui sont utilisés par l’industrie agroalimentaire pour tout sucrer. Ces sirops sont très problématiques car les études nous montrent que le fructose, et notez qu’on ne parle pas de celui des fruits ici, on parle de celui qui a été séparé de toutes les fibres et concentré à des niveaux qui ne sont pas naturels. Eh bien ce fructose faut augmenter la fabrication de graisses dans le foie et fait diminuer la capacité du foie à oxyder les graisses (Softic, 2016). Donc très problématique pour notre discussion ici.

D’ailleurs, dans certaines études, comment pensez-vous qu’on provoque une stéatose chez ces pauvres animaux de laboratoires ? Rien de plus simple. On leur donne à manger une combinaison de fructose et de graisses.

Ensuite, gestion par la charge glycémique pour essayer d’améliorer ce phénomène d’hyperinsulinémie avec résistance à l’insuline, le fameux syndrome métabolique. C’est tout un travail, on ne va pas rentrer dans les détails ici.

L’exercice physique peut-il être bénéfique ? Oui, très bénéfique. Adapté à la personne, à ses capacités et à son âge, bien sûr. Il peut y avoir une partie cardio, il peut y avoir une partie reconstruction de la masse musculaire perdue. Super important pour tout syndrome métabolique qui pourrait être la cause de tout ceci.

Notez qu’on a des études qui démontrent une amélioration notable de tous les paramètres métaboliques et de la quantité de lipides dans le foie grâce à l’exercice physique (Jia, 2018).

Avec ces interventions, comment a-t-on influencé la situation ?

  • L’augmentation de l’activité physique et de la masse musculaire crée une augmentation de la consommation d’acides gras, donc on diminue les arrivées dans le foie ;
  • L’augmentation de l’activité physique et de la masse musculaire redonne aux cellules leur sensibilité à l’insuline, donc moins de conversion du glucose en triglycérides, la fameuse lipogenèse de novo, dans le foie, en mode urgence

Et puis ces mesures vont réduire les problématiques de syndrome métabolique sous-jacent. Donc, c’est vraiment un tout. Et encore, je ne vous ai pas parlé de l’impact de certains paramètres comme les troubles du sommeil (Marjot, 2021).

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Stéatose hépatique non-alcoolique : précautions

Je termine avec quelques notes de précautions. Quelle que soit l’intervention que vous voulez tester, si vous prenez des médicaments, pour un diabète de type 2 peut-être, ou une problématique cardiovasculaire ou autre : vérifiez toujours avec votre médecin et votre pharmacien au sujet de la compatibilité des plantes avec votre traitement.

C’est tout pour la stéatose hépatique non alcoolique, et c’est déjà pas mal ! J’espère que ça va vous permettre de reprendre la situation en main. Merci d’avoir écouté jusqu’au bout, et à très bientôt pour un nouvel épisode.


Stéatose hépatique non-alcoolique : références

Ranallo RF, Rhodes EC. Lipid metabolism during exercise. Sports Med. 1998 Jul;26(1):29-42. doi: 10.2165/00007256-199826010-00003. PMID: 9739539.

Mittendorfer B, Magkos F, Fabbrini E, Mohammed BS, Klein S. Relationship between body fat mass and free fatty acid kinetics in men and women. Obesity (Silver Spring) 2009;17:1872–1877

Smith GI, Shankaran M, Yoshino M, Schweitzer GG, Chondronikola M, Beals JW, Okunade AL, Patterson BW, Nyangau E, Field T, Sirlin CB, Talukdar S, Hellerstein MK, Klein S. Insulin resistance drives hepatic de novo lipogenesis in nonalcoholic fatty liver disease. J Clin Invest. 2020 Mar 2;130(3):1453-1460. doi: 10.1172/JCI134165. PMID: 31805015; PMCID: PMC7269561.

Ress C, Kaser S. Mechanisms of intrahepatic triglyceride accumulation. World J Gastroenterol. 2016;22(4):1664-1673. doi:10.3748/wjg.v22.i4.1664

Panahi Y, Kianpour P, Mohtashami R, Atkin SL, Butler AE, Jafari R, Badeli R, Sahebkar A. Efficacy of artichoke leaf extract in non-alcoholic fatty liver disease: A pilot double-blind randomized controlled trial. Phytother Res. 2018 Jul;32(7):1382-1387. doi: 10.1002/ptr.6073. Epub 2018 Mar 9. PMID: 29520889.

Cacciapuoti F, Scognamiglio A, Palumbo R, Forte R, Cacciapuoti F. Silymarin in non alcoholic fatty liver disease. World J Hepatol. 2013;5(3):109-113. doi:10.4254/wjh.v5.i3.109

Rahmani S, Asgary S, Askari G, Keshvari M, Hatamipour M, Feizi A, Sahebkar A. Treatment of Non-alcoholic Fatty Liver Disease with Curcumin: A Randomized Placebo-controlled Trial. Phytother Res. 2016 Sep;30(9):1540-8. doi: 10.1002/ptr.5659. Epub 2016 Jun 8. PMID: 27270872.

Jia GY, Han T, Gao L, Wang L, Wang SC, Yang L, Zhang J, Guan YY, Yan NN, Yu HY, Xiao HJ, Di FS. [Effect of aerobic exercise and resistance exercise in improving non-alcoholic fatty liver disease: a randomized controlled trial]. Zhonghua Gan Zang Bing Za Zhi. 2018 Jan 20;26(1):34-41. Chinese. doi: 10.3760/cma.j.issn.1007-3418.2018.01.009. PMID: 29804360.

Sangouni AA, Mohammad Hosseini Azar MR, Alizadeh M. Effect of garlic powder supplementation on hepatic steatosis, liver enzymes and lipid profile in patients with non-alcoholic fatty liver disease: a double-blind randomised controlled clinical trial. Br J Nutr. 2020 Aug 28;124(4):450-456. doi: 10.1017/S0007114520001403. Epub 2020 Apr 21. PMID: 32312333.

Softic S, Cohen DE, Kahn CR. Role of Dietary Fructose and Hepatic De Novo Lipogenesis in Fatty Liver Disease. Dig Dis Sci. 2016 May;61(5):1282-93. doi: 10.1007/s10620-016-4054-0. Epub 2016 Feb 8. PMID: 26856717; PMCID: PMC4838515.

Marjot T, Ray DW, Williams FR, Tomlinson JW, Armstrong MJ. Sleep and liver disease: a bidirectional relationship. Lancet Gastroenterol Hepatol. 2021 Oct;6(10):850-863. doi: 10.1016/S2468-1253(21)00169-2. Epub 2021 Jul 15. PMID: 34273289.

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19 réponses

  1. Bonjour à Vous Christophe, vous avez raison de mettre l’accent sur ce type de maladies « cachées » et insidieuses, qui évoluent dans le silence mais qui peuvent avoir des conséquences dramatiques… Ainsi, une personne peut très bien se voir diagnostiquer une cirrhose du foie, sans jamais avoir bu une seule goutte d’alcool !… De plus, les symptômes précurseurs de la maladie sont quasi inexistants (vous-mêmes n’en parlez pas dans votre présentation) et quand on découvre le problème, par hasard, lors d’examens radiologiques ou échographies, pour d’autres raison, le mal est déjà bien développé… Ainsi, j’ai entendu parler, pour la première fois de « foie gras », il y a deux ans environ, lorsqu’une personne de ma famille, se plaignant de fréquents et très douloureux maux de reins et de dos à son médecin traitant, s’est vu prescrire des radios et échographie, sans qu’on détecte la moindre anomalie. Il aura fallu un scanner pour trouver la cause des douleurs : un problème de disque usé entre deux vertèbres… Mais en regardant de plus près les échographies des reins, on lui diagnostique une stéatose, qui aurait pu évoluer lentement et silencieusement. La malade n’a JAMAIS bu d’alcool, ni de café et mange bio, sans faire le moindre excès et contrôlant son poids en permanence, sans cholestérol ni diabète… Son tort, malgré mes conseils frisant presque le harcèlement, est de consommer des quantités de médicaments chimiques prescrits pour de réelles maladies comme l’hypertension, un glaucome, asthme etc… Et c’est l’un des médicaments qui serait à l’origine de la stéatose et donc sa doctoresse lui a prescrit une nouvelle panoplie à base de plantes, en comprimés, gélules, ampoules buvables… dans la composition desquels on retrouve pratiquement toutes les plantes que vous nous suggérez !.. Comme quoi, des généralistes savent malgré tout, trouver une certaine forme de voie de secours vers la phytothérapie, malheureusement avec des plantes conditionnées sous des formes pharmaceutiques, mais ne fermons pas les portes qui s’entrouvrent petit à petit… A nous de publier et diffuser vos vidéos, vos post, votre Blog pour informer des malades potentiels que pour se soigner il est possible de planter des artichauts dans son jardin (que, moi, Breton d’origine, je n’ai même pas encore, mais que je vais m’empresser de semer.), mais pas que, car mon jardin est riche de la plupart des autres plantes que vous conseillez, et, sans attendre un diagnostic de stéatose, mais également d’autres maux sous-jacents qui risquent d’apparaitre un jour, je préfère prévenir que guérir !… Merci Christophe, pour vos Bons et généreux conseils.

  2. Un article clair, complet et structuré…bon sang mais c’est bien sûr !(sic)
    Christophe, 1000 mercis encore une foie….euh non, pardon ! Encore une fois

  3. Merci pour ces précieux conseils et des recherches que vous effectuez pour décrire avec autant de précision les tenants et les aboutissants des diverses pathologies. Bien sincèrement

  4. Bonjour Christophe, bonjour Sabine,
    Pour introduire la video de ce jour, divers chardons sont mentionnés. N’est pas mentionné un chardon pourtant très commun, le chardon des champs (circium arvense), en anglais California thistle. Ce dernier a-t-il aussi des vertues médicinales?
    Il se trouve que l’article français de Wikipedia sur le chardon des champs se réfère justement à Gérard Ducerf. Voici ce qui est écrit: « Cependant, selon Gérard Ducerf, elle serait bio-indicatrice des sols saturés par des amendements excessifs en engrais azotés et en fumiers non compostés ou par surpâturage, ce qui provoquerait un blocage de la potasse ; la plante jouerait son rôle écologique naturel en venant ainsi au « secours » des sols afin d’en rétablir l’équilibre biologique. Ce serait enfin une plante médicinale extrêmement utile pour soigner les carences en phosphore et les intoxication à l’aluminium générés par les déséquilibres des sols tassés et lessivés par les méthodes de l’agriculture mécanisée et intensive ». Que penser de cet usage médicinal, Est-il destiné à nous autres humains? et quel seraient les symptômes correspondant aux carences qu’il mentionne. Mais il n’est pas question d’engorgement du foie.
    Je me bats depuis 20 ans contre ce chardon des champs dans des champs qui ne recoivent aucun engrais azoté, aucun fumier, qui ne servent pas de paturages et qui ne sont pas intensivement cultivés et mis régulièrement en jachère herbeuse. Je ne sais pas trop que penser de ce genre d’intuition.
    Bien à vous.

    1. bonjour Philippe
      je n’en ai pas l’expérience, par contre j’ai trouvé une étude qui le situe avec une bonne activité anti bactérienne et antifongique,
      je cite :  » La tracine, l’hispiduline et la lutéoline ont été isolées de C. arvense, qui ont montré une activité antibactérienne élevée contre Staphylococcus aureus et Salmonella typhi.
      Ils peuvent être utilisés contre différentes affections humaines. Il a été conclu que le C. arvense a un potentiel activité antimicrobienne. Cette plante est utilisée comme l’un des ingrédients de la médecine traditionnelle dans certaines parties du monde. Des recherches supplémentaires sont recommandées pour exploiter la valeur médicinale cachée de cette plante. » https://academicjournals.org/journal/JMPR/article-full-text-pdf/A96726723232.pdf

  5. Très très intéressant à écouter, je recommande l’interview du Dr Paul Dupont : Un foie en bonne santé ! (durée 43 mn, sur youtube chaîne Métamorphose d’Anne Ghesquière) Ce M. parle d’or. Il est médecin, ancien attaché des hôpitaux en dermatologie et chef de clinique en endocrinologie-nutrition et explique clairement le rôle si important du foie. Il parle bien sûr de la stéatose. A propos de l’artichaut il dit « Au printemps je conseille à mes patients de prendre des choses amères, les endives, les artichauts mais il faut faire attention à l’artichaut parce qu’il crée une pression sur le foie, parce qu’il augmente vraiment les sécrétions. Les salades amères, toute amertume fait du bien aux foie. »
    Personnellement, je ressens le besoin d’amertume mais je n’ai pas de jardin et, handicapée, je ne peux pas cueillir de pissenlits comme le faisait ma grand-mère. Aussi j’aime manger de la salade Trévise (boule violette, comme un mini chou rouge mais avec du blanc), et quand j’achète des endives je les fais verdir à la lumière et elles se chargent en amertume.

  6. Bonjour;

    Quelles plantes Christophe a-t-il utiliser pour faire pousser sa barbe comme ça ? Une future vidéo de prévu à ce sujet ?

    Bon je dis ça en plaisantant. Vidéo super intéressante, comme toujours. D’autres vidéos expliquant de cette façon différents problèmes de santé seraient les bienvenues. Ou peut-être aussi des vidéos sur des protocoles pour préserver la santé , la construire, et non nécessairement la recouvrer ? A l’image de la psychologie positive, qui étudient comment vont bien les gens…

  7. Bonjour Christophe !
    Pourriez vous un jour faire une vidéo au sujet de ce que vous avez fait pour retrouver vos cheveux ?
    Je suis une femme de 60 ans, qui depuis 2 ans voit sa chevelure disparaître (au moins 60% en 2 ans) avec un grand désespoir
    Merci

    1. bonjour Dominique
      Christophe n’a jamais « perdu » ses cheveux, il les rasait , et maintenant il laisse repousser 🙂
      pour vous, il serait peut-être intéressant de faire un bilan pour voir ce qui se passe (hormonal, stress, hygiène de vie etc….)

  8. Merci, Merci pour cet article très complet ! Et pourtant, est-ce que je me trompe, ou est-ce que le Romarin a perdu son rôle de plante du Foie, puisqu’il n’y figure pas ?

  9. Bonjour Christophe,
    Merci pour tes explications et indications , trop pertinentes.
    J’aurais voulu savoir si on pouvait utilisé l’artichaut déshydraté ,et le curcuma en poudre aussi. J’ai une stéatose ( vérifiée par un examen ) provoqué par la prise d’Abilfy pendant 5 années, qui est peut être à l’origine de mes nausées la nuit, qui me réveillent.J’en prend encore en petite dose, mais le résultat est le même : prédiabète, cholestérol.Donc je prenais en poudre du chardon Marie, mais ca n’est pas suffisant je dois suivre un régime à vie drastique ( je prends du sucre complet mais ce n’est pas suffisant)..Quel fournisseur tu conseillerais ? Je ne suis pas en mesure de vérifier la qualité de ces produits… Excellent week end

  10. merci pour votre article super intéressant. j aime beaucoup votre façon d’écrire et votre humour. merci encore

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