BDH6 : violette et ménopause, plantain et escarres, curcuma et IPPs : (abonnez-vous au podcast ici)
Merci de me rejoindre pour ce 7e épisode de ma série "brève des herbes", une série dans laquelle je passe en revue des études scientifiques sur les plantes, études qui ont attiré mon attention ces derniers temps.
J'aborde ces revues dans un certain état d'esprit, pas comme quelqu'un qui cherche de grandes vérités et des données scientifiques immuables, mais plus dans l'esprit de générer de nouvelles idées, de nouvelles stratégies, de nouvelles directions pour notre pratique.
Dans cet épisode, je vous propose 3 études qui m'ont interpelé. Une sur la violette odorante pour la ménopause, une sur plantain pour soigner les escarres et une dernière sur le curcuma comparé à un médicament antiacide pour soulager les douleurs digestives.
Avant de démarrer, je vous rappelle que je ne suis ni médecin, ni pharmacien, ni professionnel de la santé. Dans cet épisode, on va parler de conditions qui sont de nature médicale. Toutes ces conditions doivent passer par la case médecin d'abord, pour un diagnostic, pour une prescription, pour un accompagnement médical approprié.
Et deuxième point, vous nous demandez souvent comment vous pouvez nous soutenir pour tout ce contenu gratuit qu'AltheaProvence met à votre disposition depuis 2010 et qui représente des milliers d'heures de travail pour moi et toute l'équipe. On vous met un lien avec les explications sous cet épisode, avec toute notre gratitude.
Violette odorante et ménopause
Allez, c'est parti. Notre premier sujet, c'est l'utilisation de la violette odorante pendant la ménopause. Ce qui m'a interpellé, c'est le fait que la violette, dans la tradition, on l'utilise pour calmer les toux inflammatoires, les inflammations digestives ou urinaires, mais à ma connaissance, pas pour les troubles de la ménopause. Donc ça a vraiment attisé ma curiosité.
Et là, ce n'est pas une seule étude, mais deux, faites par la même équipe de chercheurs Iraniens en 2024, de l'Université des Sciences Médicales de Mashhad. Références sur mon site comme toujours.
La première étude (1) se concentre sur les bouffées de chaleur et les sueurs nocturnes chez la femme ménopausée. La deuxième sur la qualité du sommeil chez la femme ménopausée. Les deux menées en triple aveugle contre placebo.
D'ores et déjà, on va identifier une faiblesse de l'étude qui est le nombre de participantes : 84 femmes. Comme je vous ai déjà expliqué, recruter et gérer beaucoup de grands groupes de participants dans une étude, ça coûte cher, et dans le monde des plantes, on n'a pas d'énormes budgets. Donc il faut faire avec ces études à petite à moyenne échelel. Je n'ai hélas pas accès au papier complet, donc je n'ai pas toutes les données pour faire ma revue, mais il me semble que les chercheurs ont mené une seule étude et en ont ensuite tiré 2 papiers différents, un sur la fréquence des bouffées de chaleur, l'autre sur la qualité du sommeil.
Les participantes ont pris 5 ml d'un sirop à la violette odorante 2 fois par jour pendant 1 mois ou un placebo. Donc on parle de 2 cuillères à café par jour, vu que la cuillère à café "médicinale" si je puis dire contient 5 ml.
Pendant la première semaine, pas de changements dans la fréquence et l'intensité des bouffées de chaleur et des sueurs nocturnes. Plus tard dans l'étude, à la semaine 3, 4 et 5, on commence à voir des résultats statistiquement significatifs dans :
- La durée des bouffées de chaleur
- La fréquence des bouffées de chaleur
- Ainsi que leur intensité
Comme je vous avais expliqué dans mes deux épisodes sur la compréhension des études, ce n'est pas parce que c'est significatif d'un point de vue statistique que c'est utile d'un point de vue pratique et clinique. Parfois, on peut avoir de petites améliorations qui ne sont pas super excitantes, mais qui sont significatives d'un point de vue statistique. Là, je n'ai pas l'info détaillée, donc je ne peux pas vous dire.
Du coup, je rebondis sur la 2e étude (2). Comme je vous disais même équipe, et je pense même expérimentation, mais là on a observé la qualité des nuits des femmes ménopausées. On a mesuré la qualité du sommeil en utilisant le score PSQI, un score basé sur 19 questions, parfois utilisé pour mesurer la qualité du sommeil dans les études. Plus le score est bas, mieux c'est pour la qualité du sommeil.
Avant l'intervention, on a un score de 8,4 dans le groupe placebo et 9,2 dans le groupe intervention, et après la prise du sirop 2 fois par jour pendant 1 mois, on a un score de 8,1 dans le groupe placebo, quasiment identique au score du départ, et dans le groupe intervention on est passé de 9,2 à 4,9, donc là, effectivement, on a une amélioration significative d'un point de vue statistique et pratique, il me semble.
Bon, j'aimerais avoir toutes les données des deux papiers, je ne les ai pas. Voici ce que je trouve très intéressant derrière ces deux études. En introduction, les chercheurs mentionnent l'énergétique de la violette odorante, qui est rafraichissante et humidifiante. Ça va probablement vous rappeler mon épisode sur l'énergétique des plantes, et on n'est pas surpris ici vu la teneur en mucilages de la violette, ces mucilages qui agissent comme de petites éponges qui retiennent l'eau, et donc qui apportent fraicheur et humidité.
En énergétique des plantes, cet effet rafraichissant vient calmer les bouffées de chaleur, les sueurs nocturnes, et indirectement apaiser les nuits des femmes de l'étude, intuitivement on le comprend. Est-ce qu'on aurait une explication au travers des constituants de la plante qui auraient peut-être un effet phytoestrogénique ? Je n'ai rien trouvé de tel dans les ouvrages de référence ou les études.
Donc voilà, c'est intéressant, ce n'est pas du tout un positionnement qu'on a dans nos ouvrages, le fait que la petite violette odorante, tellement commune dans nos campagnes, puisse devenir un remède pour calmer les excès de chaud durant la ménopause. À tester, forme infusion, forme sirop. Et je vous renvoie à mon épisode sur la violette.
Plantain pour les escarres
Ma deuxième sélection, c'est une étude sur le plantain pour soigner les escarres (3). Et là, vous allez me dire, oui on le sait, le plantain est une plante vulnéraire, c'est-à-dire qu'elle aide à réparer les plaies. C'est vrai, pas de grande surprise ici, mais j'ai sélectionné cette étude, car parfois, j'aime bien avoir des résultats mesurables lorsque je discute avec quelqu'un. Que je puisse dire "le plantain répare les plaies et tu sais quoi, on a une étude qui montre que ..." et là, c'est largement plus convaincant.
Donc, étude Iranienne de 2021, décidément quand je vous dis que les Iraniens investissent énormément dans la recherche sur les plantes. Une équipe de l'Université des Sciences Médicales de Hamadan.
D'abord, on a préparé une crème à base de plantain. C'est du grand plantain (Plantago major), ramassé au Kurdistan. On fait une extraction hydroalcoolique, donc une teinture avec un alcool à 70° à partir de la plate sèche. Ensuite le liquide est évaporé pour obtenir un extrait sec, donc une poudre. Et on va faire une pommade avec 10% de cette poudre.
Dans l'étude, on a 130 patients hospitalisés qui souffrent d'escarres. C'est une étude en double aveugle contre placebo. Les patients sont en neurologie, ils sont paralysés par un AVC, on les tourne régulièrement pour éviter les escares mais elles arrivent inexorablement hélas, c'est un peu le quotidien des personnes hospitalisées qui ne peuvent pas bouger. Et on va appliquer tous les jours soit la crème au plantain soit une crème placebo, et ceci pendant 14 jours.
Voici les résultats :
- Dans le groupe placebo, on a 56 patients au départ, dont 41 qui vont atteindre rémission des escarres.
- Dans le groupe plantain, on a aussi 56 patients au départ, dont 54 qui vont atteindre rémission.
On passe de 73% de rémission à 96% de rémission. Pas mal non ? Pourquoi ces rémissions dans le groupe placebo ? Peut-être simplement le fait d'appliquer une pommade neutre, humidifiante, calmante même sans les plantes. Peut-être le fameux effet placebo dont je vous ai parlé dans un autre épisode.
Mais je me suis pas arrêté là, je suis allé voir les tableaux détaillés avec les résultats, et ce qu'on voit, et qui est très intéressant, c'est que dans le groupe placebo, on commence à voir une 15'aine de rémissions à partir du jour 9.
Dans le groupe plantain, on commence à voir une 15'aine de rémissions à partir du jour 5. Donc les rémissions arrivent aussi beaucoup plus vite. On soulage les gens beaucoup plus rapidement, et on soulage beaucoup plus de gens au total.
Donc oui, le plantain répare les plaies. On nous dit parfois "toi et tes remèdes naturels, c'est gentillet". Non, c'est pas gentillet. C'est efficace, c'est mesurable, et on parle d'enjeux de santé publique. Car des personnes immobilisées avec des escarres, en particulier chez la personne âgée et immobilisée, je peux vous dire qu'on en a.
Curcuma pour le reflux gastroœsophagien
Allez, on va terminer avec une étude sur le curcuma pour calmer les douleurs gastriques. Et plus spécifiquement la curcumine, le constituant actif le plus étudié du curcuma.
L'étude a été faite sur des personnes qui ont des troubles digestifs et candidats à une prescription d'inhibiteurs de la pompe à protons, qu'on appelle aussi les IPPs pour faire plus court. Ce qui m'a plu, c'est la comparaison directe avec le médicament.
Pourquoi ça m'a plu. Eh bien parce qu'on parle beaucoup, aujourd'hui, de l'impact de la prise au long terme des IPPs. Ce sont des molécules qui finissent en "prazole" - oméprazole, pantoprazole, lansoprazole, etc. On les prescrit souvent lorsqu'il y a remontées gastriques dans l'œsophage avec brûlure, ce qu'on appelle le reflux gastroœsophagien. Ce sont des antiacides.
Ils bloquent la production d'acide chlorhydrique au niveau de l'estomac en bloquant l'activité des petites pompes dans les cellules pariétales, les cellules de l'estomac qui fabriquent l'acide chlorhydrique. Pour fabriquer l'acide chlorhydrique de formule HCl, il faut produire des protons H+. Pour ce faire, les cellules pariétales ont de petites pompes à protons. Si on bloque l'action des pompes avec ces fameux inhibiteurs de la pompe à proton (IPP), on aura moins d'acidité relâchée dans l'estomac, moins de brûlures, moins de symptômes. Et au passage, beaucoup moins de capacité globale à digérer, c'est une évidence.
La prise d'IPPs est supposée se faire d'une manière symptomatique sur le court terme, mais il s'avère qu'aujourd'hui, on en prend parfois pendant des années.
Et la prise sur le long terme pourrait entraîner des risques, on a des données préliminaires qui créent des inquiétudes. Augmentation du risque d'infections gastro-intestinales, les infections à Clostridium difficile en milieu hospitalier font particulièrement peur. Malabsorption des nutriments car on coupe la production de l'acidité gastrique et on a besoin de cette acidité pour bien digérer. Augmentation du risque de fractures osseuses, etc. Je ne vais pas vous faire la bibliographie des risques ici, mais toutes ces informations sont disponibles dans les bases de données d'études médicales.
Bien sûr, vous le savez, je ne suis pas médecin. Donc il serait pour moi déplacé de suggérer une quelconque modification dans votre prise d'IPPs, si vous en prenez. Mais discutez-en avec votre médecin. Et voyez avec elle ou lui s'il serait possible de tester des alternatives dans le monde des plantes.
Donc, retour à notre étude, réalisée en Thaïlande, randomise en double aveugle contre placebo. Étude effectuée sur 151 patients, d'âge moyen environ 50 ans, trois quarts des patients sont des femmes, tous souffrent de troubles dyspeptiques.
On va tester soit 2 capsules de 250 mg de curcumine 4 fois par jour dans le premier groupe, soit 20 mg d'oméprazole dans le deuxième groupe, soit une combinaison curcumine avec oméprazole dans le troisième groupe.
On va observer des améliorations significatives dans les 3 groupes par rapport au groupe contrôle. Deux points intéressants à noter. Le premier, c'est que la curcumine est tout aussi efficace que l'oméprazole pour soulager les douleurs gastriques et améliorer la qualité de vie. Le deuxième, c'est qu'il ne semble pas y avoir d'effet de synergie entre les deux.
Parfois, on peut observer des synergies dans les études. C'est-à-dire que la plante va augmenter les effets de la molécule médicamenteuse. Mais ici, rien de tel, donc pas de synergie notée, prendre du curcuma avec un IPP n'améliorerait pas les choses par rapport au curcuma seul, ou à l'IPP seul.
Cela dit, soyons critique de l'étude aussi. Un point qui complique les choses pour moi, c'est le fait que les doses de curcumine me semblent vraiment élevées. Déjà, prendre 200 mg de curcumine par jour, c'est pas mal. Ça correspondrait à peut-être 4 à 7 g de curcuma brut, en supposant 3 à 5% de curcuminoïdes dans le curcuma sec. Là, dans l'étude, on a donné 250 mg 8 fois, donc 2 g de curcumine par jour au total, ce qui correspondrait à 40 à 70 g de curcuma brut et sec si on voulait faire une équivalence.
Je ne sais pas pourquoi l'équipe a décidé d'utiliser de si fortes quantités. Ce n'était probablement pas nécessaire. J'aurais aimé qu'on teste une quantité largement plus basse, peut-être 200 à 400 mg de curcumine par jour. Cela dit, ça nous donne une piste d'exploration chez la personne qui a ce type de problématique, pour qui le médecin envisage les IPPs, il y a d'autres mesures à tester avant, avec son accord. Ou alors une personne qui voudrait arrêter les IPPs, avec l'accord de son médecin, pour prendre le relai avec des mesures plus naturelles.
Voilà qui termine ce nouvel épisode, j'aime beaucoup faire ces revues scientifiques avec vous car elles nous ouvrent de nouvelles pistes de réflexions, elles nous sortent de nos habitudes pour certaines plantes, et puis elles nous apportent des données quantitatives assez convaincantes lorsqu'on a besoin de démontrer l'efficacité de telle out telle plante.
Merci pour votre intérêt et à très bientôt !
Références
(1) Karimi, F. Z. et al. Effects of viola odorata syrup on hot flashes and night sweats in menopausal women: A randomized, triple-blind, controlled trial. Advances in Integrative Medicine (2024). doi:10.1016/j.aimed.2024.04.001
(2) Karimi FZ, Nazari N, Lotfi F, Mazloom SR, Yousefi M, Rakhshandeh H. Effects of Viola odorata syrup on sleep quality in menopausal women: a randomized, triple-blind, controlled trial. Sleep Breath. 2024 Jan 5. doi: 10.1007/s11325-023-02979-x. Epub ahead of print. PMID: 38177831.
(3) Ghiasian M, Niroomandi Z, Dastan D, Poorolajal J, Zare F, Ataei S. Clinical and phytochemical studies of Plantago major in pressure ulcer treatment: A randomized controlled trial. Complement Ther Clin Pract. 2021 May;43:101325. doi: 10.1016/j.ctcp.2021.101325. Epub 2021 Jan 27. PMID: 33548748.
(4) Kongkam P, Khongkha W, Lopimpisuth C, Chumsri C, Kosarussawadee P, Phutrakool P, Khamsai S, Sawanyawisuth K, Sura T, Phisalprapa P, Buamahakul T, Siwamogsatham S, Angsusing J, Poonniam P, Wanaratna K, Teerachaisakul M, Pongpirul K. Curcumin and proton pump inhibitors for functional dyspepsia: a randomised, double blind controlled trial. BMJ Evid Based Med. 2023 Nov 22;28(6):399-406. doi: 10.1136/bmjebm-2022-112231. PMID: 37696679.
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Haziz dit
Bonjour Christophe et Sabine,
Pourriez-vous me conseiller pour un escarre qui s'est moyennement creusé avec nécrose ?
Merci de votre réponse
sabine dit
Bonjour Haziz
La préparation crème calendula / plantain /he tea tree et lavande , à laquelle on rajoute quelques gouttes de propolis donne de bons résultats, ensuite l'idéal est de pouvoir changer de position pour que la cicatrisation puisse se faire.
Les mh de plantain et de calendula sont plus efficaces je trouve avec intermédiaire alcoolique.
Brigitte dit
bonjour ! si j'avais su que la violette odorante pouvait soulager les troubles de la ménopause (15 ans d'insomnies dues aux suées nocturnes..) merci Christophe de chercher et vulgariser pour nous les études !!! sinon question pour le curcuma : n'est il pas assimilable qu'avec du poivre ? je fais une confusion ? merci de vos lumières. bien à vous l'équipe
sabine dit
Bonjour Brigitte
le poivre va optimiser l'absorption du curcuma, mais n'est pas obligatoire, le gras aussi permet une bonne absorption
FLEURY dit
Merci pour toutes les études que vous transmettez. Vous serait-il possible de me conseiller pour des récidives de cystites. Merci d'avance. AF
sabine dit
Bonjour Fleury
dans ces deux articles je pense que vous trouverez des pistes intéressantes
https://www.altheaprovence.com/cystites-recidivantes-echange-avec-laure-martinat/
https://www.altheaprovence.com/infection-urinaire/
Caroline Calendula dit
Bonjour Christophe,
Merci pour cette revue détaillée et pétillante. Le sirop de violette a particulièrement attiré mon attention car dans mon entourage je connais plusieurs femmes très embêtées par les bouffées de chaleur, y compris les bouffées de chaleur nocturnes, et dont la qualité du sommeil s'en trouve bien dégradée. Jusqu'à présent, elles n'ont pas trouvé de remèdes ou de soins qui puissent les aider.
Je me demandais si dans l'étude mentionnée, s'il s'agit uniquement des fleurs (il en faut un sacré paquet pour faire du sirop à prendre régulièrement), ou s'il s'agit de toutes les parties aériennes, vu que les feuilles aussi sont riches en mucilages (ce dont on s'aperçoit très facilement en les mangeant 😉 ). Et dans ce cas, je me disais aussi que d'autres violettes seraient concernées, car pour ma part, toutes les feuilles de violette que j'ai goûtées sont riches en mucilages.
J'ai lu la page de présentation de l'article, lorsque la composition de la plante est abordée, il est bien question des fleurs et des feuilles.
Est-ce que vous avez des infos à ce sujet ? Pensez-vous qu'il s'agisse d'un sirop de fleurs uniquement, ou de toutes les parties aériennes ?
D'avance merci,
Bien cordialement,
Caroline Calendula
sabine dit
bonjour Caroline
en lisant l'étude citée , il est question des fleurs et des feuilles
Caroline Calendula dit
Merci beaucoup 🙂
Jean dit
Bonsoir Christophe.
merci de ces pistes, j'avoue ne m'être intéressé qu'au curcuma. Ce qui s'explique probablement par le fait que je prends des Ipps. Mais gros chagrin dans mon coeur, sujet aux calculs rénaux d'oxalate la cure de curcuma m'est fortement déconseillée.
ce qui me chagrine, c'est le manque d'alternatives éprouvées à ces Ipp.
Donc, pas de curcuma pour moi et je continue les Ipp.
Nonobstant, je vais me diriger vers l'hypnothèrapie.
Au plaisir de vous lire encore et encore
Jean
Anne dit
Bonjour !
Avez-vous essayé le jus de citron (1 cuiller à soupe dans un demi-verre d'eau). Ça peut sembler un peu "simplet" (ou "gentillet") 😉 mais je dois dire que j'étais sujette à beaucoup de reflux acides et je n'en ai pratiquement plus depuis que j'utilise ce remède "de bonne fame". Cela dit, j'ai aussi changé radicalement de régime, mais je ne vais pas m'étaler... J'aimerais avoir aussi l'avis de Christophe sur cedtte pratique (peut-être réservée à des cas "légers" ?)
sabine dit
Bonjour Anne
Même si pas vraiment d'expérience ni de recul avec le jus de citron lors des reflux gastrique, mais par exemple il peut y avoir une logique avec prise de jus de citron pour accompagner des protéines, cela devrait améliorer l'acidité digestive et donc faciliter le travail de travail de l'estomac (conversion pepsinogène en pepsine, etc). Mais je ne connaissais pas la prise de citron pour calmer la douleur du reflux gastrique
Lottie dit
Bonjour,
Que pensez-vous de l’aloe vera à boire en cas d’acidité gastrique ?
Ayant eu quelques soucis gastriques ( douleurs gastriques qui m’empêchaient de dormir ) après avoir pris du ketoprofene et peu de succès avec les IPP , j’ai eu un soulagement immédiat avec du gel d’aloe. Et problème complètement résolu en quelques jours, en prise après les repas pour bien tapisser et au moment de la crise si récidive.
sabine dit
bonjour Lottie
excellent le gel d'aloe quand brûlure d'estomac , idem avec le gel de guimauve, par contre ça ne règle pas forcément le problème du pourquoi des brûlures , attention à ne pas masquer un problème en éliminant le symptôme .