Violette odorante (Viola odorata) : la douceur qui apaise l’inflammation

Violette odorante (Viola odorata) : calme la toux sèche et les inflammations digestives : (abonnez-vous au podcast ici)

Vous me retrouvez aujourd’hui dans les sous-bois frais et humides pour vous parler de la Violette Odorante. On va parler de cette magnifique petite fleur qu’on retrouve avec beaucoup de plaisir à la fin de l’hiver ou au tout début du printemps. Elle est très discrète. Elle est fragile à manipuler, il faut y aller tout doucement avec elle, avec beaucoup de douceur… Et de la douceur, elle va beaucoup nous en donner en échange si on prend soin d’elle, une douceur mucilagineuse.

Je vous présente donc avec beaucoup de plaisir la violette odorante.

Viola odorata


Un peu de botanique

La violette odorante est une plante vivace de la famille des violacées. Vous allez trouver les violettes et les pensées dans cette famille, en particulier les pensées sauvages qu’on aime beaucoup lorsqu’on s’intéresse aux plantes médicinales. Mais on n’est pas là pour parler de pensée sauvage, je vous ai déjà fait un épisode à son sujet.

Vous allez trouver la violette odorante dans des endroits frais et ombragés. Dans les forêts, en bordure des haies, sur le bord des chemins. Elle a des feuilles ovales en forme de cœur à la base. Les fleurs sont violettes, à 5 pétales, parfois blanches (bien que ce soit beaucoup plus rare), et les fleurs sont très parfumées. La souche va envoyer des stolons au-dessus du sol, qui vont ramper puis s’enraciner pour donner naissance à un nouveau plant de violette. Un peu comme les fraisiers en fait.

Si vous avez un jardin, elles ne sont pas très difficiles à cultiver, il faut leur donner de l’ombrage et de l’humus, et un arrosage régulier.


Aspect comestible de la violette sauvage

On démarre avec l’aspect comestible de la violette. Les feuilles sont riches en mucilages, et c’est quelque chose que vous allez vite remarquer. Si vous mâchez une feuille fraiche, vous allez constater une sorte de glaire qui se forme dans votre bouche. Ce sont en fait les mucilages qui font cet effet, et ils vont nous fournir au passage un effet bénéfique sur les muqueuses, on va en reparler dans quelques minutes. Pour l’aspect comestible, ça va donner ce petit côté humide à la feuille.

Les feuilles contiennent de la vitamine C, des minéraux. On peut les manger crues dans des salades composées, on peut les faire cuire en omelette par exemple. Elles n’ont pas de goût prononcé, pas d’amertume. Les fleurs peuvent être utilisées pour décorer vos salades composées, vos salades de fruits ou autres desserts. Elles ont, elles aussi, cet aspect bien mucilagineux et doux. On peut aussi faire un sirop avec les fleurs, un sirop très rafraichissant l’été qu’on peut servir dans un grand verre d’eau fraîche. Je vous ai mis des recettes de sirop à la fin de cet article.

Violette
Copyright Bernard DUPONT – Viola odorata – Octon, Hérault, FRANCE

La violette odorante est « béchique »

La première propriété qui va nous intéresser pour la violette, c’est son aspect béchique et antitussif. Alors, on va prendre notre temps ici et définir ces propriétés, parce que c’est important de réfléchir d’une manière fine. Vous allez voir qu’il y a quelques subtilités.

On commence par le terme béchique, qui est un vieux terme qui veut dire quelque chose qui soulage la toux. Mais il y a plusieurs types de toux. Les toux sèches et les toux grasses. Et là, lorsque vous avez une plante qui est très riche en mucilages, très humidifiante, très adoucissante pour les muqueuses, à votre avis, quel type de toux est-ce qu’elle va pouvoir soulager ? Si vous répondez une toux sèche, vous avez raison.

Vous voyez, toute plante très mucilagineuse a une énergétique humidifiante. Les mucilages ont une grande affinité pour l’eau, ce sont comme de petites éponges. Donc imaginez vous une muqueuse sèche et enflammés sur laquelle on va placer de petites éponges fraiches et humides pour soulager. C’est donc adapté à une condition sèche, c’est aussi simple que ça.

Ces mucilages vont déposer une petite couche adoucissante au niveau de la gorge. On peut faire une infusion des parties aérienne, feuilles ou fleurs ou les deux, rajouter un peu de miel pour l’aspect très calmant du miel sur les toux sèches. Et ça soulage.

Ensuite, l’aspect antitussif. Là encore il faut bien comprendre. Elle ne va pas bloquer la toux. A la base, la toux est constructive, car elle a un rôle important à jouer pour faire remonter les déchets. Mais elle va calmer l’inflammation et adoucir la muqueuse, qui va être beaucoup moins hyper réactive et qui va moins provoquer le réflexe de toux qui parfois n’est plus productif lorsqu’il devient très répétitif et lorsque la toux se situe dans les voies supérieures.


Violette odorante : spécialiste d’une toux sèche

Donc là encore plutôt une toux sèche. Si la problématique est descendue dans les poumons et que la toux est devenue grasse, la violette n’est pas la meilleure plante pour la situation. Je sais qu’on la positionne de cette manière. Mais si on veut un effet désinfectant et expectorant marqué pour les toux grasses, on va plutôt aller chercher nos plantes puissamment aromatiques des bronches : thym, origan, eucalyptus, hysope, aunée, marrube, etc. Pas les plantes qui sont principalement mucilagineuses. Elles peuvent intervenir comme accompagnatrices des autres plantes, mais ce ne sont pas les actrices principales.

Et voilà où on fait la confusion. Dans le passé, on utilisait la racine comme vomitif et purgatif à certaines doses. Mais à doses plus faible, la racine va agir comme expectorant irritant. Donc en créant une irritation du système digestif on va créer un effet d’expectoration, et je n’aurai pas le temps de vous expliquer en détail comment tout ceci fonctionne, je vous rappelle que je vous ai fait un programme complet sur l’accompagnement de ces problématiques pour vous expliquer toutes ces subtilités. Donc là, on a un peu mélangé l’utilisation de la racine, qui contient des saponosides qui sont expectorants irritants, avec les fleurs et les feuilles qui contiennent beaucoup de mucilages.

Et comme d’habitude, ne faites pas d’imprudence, pour toute situation infectieuse, allez consulter un médecin pour ne pas prendre de risque.

Donc en conclusion, une bonne petite plante pour les toux sèches, les toux nerveuses, les situations allergiques qui picotent la gorge. Soit une simple infusion des fleurs, soit un sirop des fleurs préparé avec du miel.

Violettes


Inflammations digestives, urinaires, de peau

Bon, on va mettre de côté tout cet aspect respiratoire qu’on a bien exploré, et on va parler de propriétés classiques des plantes mucilagineuses. Elles adoucissent le système digestif et le système urinaire.

Pour le système digestif, on va y penser lorsqu’il y a inflammations de l’œsophage, de l’estomac, des intestins. Seule ou accompagnée d’autres plantes qui calment l’inflammation, l’irritation, les ulcérations. Là encore, une simple infusion des fleurs ou des feuilles, ou un mélange des deux.

Pour le système urinaire, idem. Si ça brûle, si c’est enflammé, pendant une cystite par exemple, on va inclure une plante mucilagineuse et adoucissante à notre mélange, comme la fleur de violette. En principe combiné avec des désinfectants urinaires type bruyère, busserole ou autre.

On peut aussi faire des applications externes des feuilles cuites, ou des feuilles fraîches et écrasées, en cataplasme contre les gerçures des seins. On la retrouve dans les inflammations des yeux, la conjonctivite par exemple en bain d’œil. Pour les inflammations cutanées, comme l’eczéma. Là encore, des applications classiques des plantes à mucilages.


Violette odorante et constipation légère

Dernière utilisation, c’est une plante qui va apporter de l’humidité dans l’environnement digestif lorsque la personne a tendance à être constipée. On ne parle pas de forte constipation ici, mais d’une constipation plutôt légère. La violette odorante est très douce, donc appropriée pour la constipation des enfants.

Et là encore, au fil du temps, il faudra comprendre les propriétés des différents types de plantes que nous avons à notre disposition pour faciliter le transit. On a des laxatifs de lest, des laxatifs osmotiques, des laxatifs stimulants et irritants. Donc on a tout un panel d’outils. Ici, on va tout simplement profiter de ces mucilages qui se gonflent d’eau et qui vont apporter de l’humidité dans le tube digestif et dans les selles. À combiner avec des laxatifs de lest, ou des laxatifs un peu plus stimulants, si nécessaire.


Formes et dosages

En ce qui concerne les formes et les dosages. Tout d’abord on va utiliser les feuilles et les fleurs principalement. Comme je vous disais, dans le passé on utilisait aussi la racine comme vomitif, on ne fait plus ça aujourd’hui, et comme expectorant, on a plus simple à utiliser sans risquer de provoquer une nausée. Donc faisons simple, cueillette des feuilles et des fleurs.

On ramasse les fleurs dès qu’elles font leur apparition et pendant toute la durée de la floraison, le matin une fois que l’humidité s’est un peu dissipée. On les fait sécher à plat et le plus rapidement possible, dans un endroit bien sec et aéré, et surtout pas en plein soleil. Ensuite on les garde dans un endroit bien sec et à l’abri de la lumière.

Pour les préparations, vous avez :

  • Infusion des fleurs : 1 cuillère à dessert des fleurs par tasse, on laisse infuser 10 minutes, 2 à 4 tasses par jour (Valnet)
  • Sirop des fleurs : voir ci-dessous
  • Pour la décoction de la racine, je vous donne tout de même la préparation : chez Valnet, on voit 1 cuillère à café des racines par tasse comme expectorant. 3 à 4 cuillères à café par tasse, on a un effet vomitif. Donc oui, la quantité fait toute la différence ici.

violette


Précautions

En ce qui concerne les précautions, eh bien la racine est vomitive à partir d’une certaine dose. A part ça, rien de connu.


Recettes de sirop de fleurs de violettes

Recette du docteur Valnet :

  • 100 g de fleurs de violette (l’état frais ou sec n’est pas précisé, je suppose sec ici mais je n’en suis pas certain)
  • 300 g d’eau
  • 500 g sucre

Cuire jusqu’à consistance de sirop, 30 à 50 g par jour.

Recette du docteur Leclerc :

  • 100 g de fleurs fraîches débarrassées du calice
  • Faire infuser 12 heures dans 1 litre d’eau bouillante puis passer avec expression (presser au travers d’une passoire)
  • Y dissoudre 1,8 kg de sucre lorsque le liquide est encore tiède

1 à 3 cuillères à soupe par jour, 2 à 8 cuillères à café aux enfants.

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37 réponses

  1. Bonjour Christophe, Bonjour Sabine
    Nous voilà en pleine saison des Violettes , j’ai l’habitude d’en mettre dans mon eau de boisson. C’est très délicat comme parfum.
    Mais est-ce qu’une poignée de Violette dans un grand pot d’eau mise à part le côté délicieux et joli
    est-ce qu’il y a des propriétés thérapeutiques qui se dégagent à froid
    Merci infiniment pour tout votre enseignement

    1. bonjour Bernadette
      je n’ai pas d’études qui viennent confirmer la présence de constituants actifs dans une macération froide de fleurs de violette, mais intuitivement on peut se dire que si cette « eau » de violette véhicule son doux parfum , alors il y a bien un peu plus qui profite du voyage , se fiez à ses sens est important 🙂

      1. Merci Sabine
        Je vais continuer de profiter de la saison des violettes pour régaler les papilles mais aussi les yeux ….c’est déjà beaucoup

  2. Bonjour, tout d’abord merci à Christophe qui comme à chaque fois nous offre tellement de connaissances avec les articles qu’il nous partage.
    Je souhaite savoir si la teinture mère a toutes les propriétés décrites dans l’article , car je sais que pour certaines plantes la teinture mère n’aura pas les mêmes propriétés qu’une infusion ou qu’un MH. J’ai fait une teinture mère de violettes que j’ai ramassé dans mon jardin mais comme je n’ai utilisé que les fleurs je n’en avais pas beaucoup et pour que cela macère j’ai du mettre plus d’alcool que la proportion 1:2 , ma teinture mère sera t elle quand même aussi efficace?
    Merci beaucoup.

    1. bonjour Johanna
      Votre alcoolature risque d’être très alcoolisée tout en gardant les constituants , c’est à dire que pour avoir un bon dosage il faudra augmenter le dosage donc plus d’alcool à ingérer.

  3. Bonjour. J’ai plein de violettes dans mon jardin, mais non odorantes. Ont-elles les mêmes propriétés ? Merci

    1. bonjour Martine
      Oui vous pouvez utiliser de la même manières les autres espèces de violettes

  4. bonjour ! je me demandais si c’était une bonne idée de faire une teinture mère de violette ? et si oui, plutôt feuilles/fleurs ou plutôt racines ? Merci 🙂

    1. bonjour Zackarin
      oui vous pouvez préparer une teinture de violette
      vous pouvez prendre la partie aérienne au début de la floraison (feuilles, tiges , fleurs)
      pour plante fraiche 1:2 alcool à 75° suffit
      pour plante sèche 1:5 alcool entre 45° et 50°

  5. Bonjour, j’ai lu que le macérât huileux de violette pouvait apaiser les maux de tête, qu’en pensez vous ? Pensez-vous que le macérât huileux soit une bonne façon de transformer la violette ? Et conseillez-vous d’utiliser plutôt des fleurs sèches ou fraîches ?
    Merci

    1. bonjour Maguet
      je ne connais pas cette propriété de la violette via le mh , mais pourquoi pas , il faut essayer.
      Pour faire un mh Christophe préconise plutôt les fleurs sèches question qu’il n’y ait pas d’humidité dans l’huile

  6. Bonjour, je cherche à fabriquer un onguent à base de plantes humidifiantes pour aider avec la peau seche en hiver. Je me suis penché sur les violettes, mais j’aimerais bien rajouter d’autres plantes à ce mélange. En plus j’ai lu que ce n’est pas conseillé de faire des onguents avec des plantes mucilageneuses? Je pensais fabriquer un onguent à base de violettes et mauves, mais peut-être vous me le déconseillerez?

    1. bonjour Eva
      l’huile n’est pas le meilleur solvant pour les plantes mucilagineuses, vous pouvez faire un mh, bien veiller à ce qu’elles soient bien sèches, et puis il y a d’autres constituants

  7. Encore un merveilleux article, mais que dire de sa presentation par mail dans la newsletter??!!! courrez vite vous abonner si ce n’est pas deja fait, car les newsletter de Christophe, c’est une petit coin de bonheur dans la boite <3!!

  8. Bonjour Christophe.
    Ton ode au printemps, et cette belle ressource naïve de tes souvenirs d’enfance, me font chaud au coeur. Moi aussi, je me rappelle: ce lundi de Pâques, ce devait être en 1968 ou 69, quelque chose comme cela… un matin resplendissant comme seules l’équinoxe de printemps et Pâques, assurances du renouveau, nous offrent chaque année; je me souviens de cette matinée où les deux frères, mon père et mon oncle, on greffé ce cerisier, non pas d’une mais de trois ou quatre variétés différentes, sur le même porte-greffe; nous étions au beau milieu de ce pré en or pur, couvert de fleurs de pissenlit… C’était hier, c’était il y a plus d’un demi-siècle pourtant. Comme toi, la nostalgie ne m’intéresse pas: simplement, à chaque printemps, je peux encore et toujours voir, sentir, entendre, etc… toute la magie de la Vie, et rester ou redevenir cet enfant ébloui par tant de sereine plénitude.
    Alors, je t’écris simplement -c’est un clin d’oeil- parce que dans tes derniers mots tu parles d »ESSAYER » que chaque jour soit le plus beau de ta vie: en ce qui me concerne j’ai banni ce verbe essayer, parce qu’il présuppose qu’il pourrait y avoir échec. Non! Chaque jour sera un accomplissement, dans la perfection de chaque instant. Car, oui! l’enfant qui est en nous en est le meilleur guide.
    Merci Christophe et heureux sois-tu.

  9. Bonjour Christophe et Sabine
    Cette lettre a remonté quelques souvenirs. Chez ma grand mère après le déjeuner nous avions droit à une violette confite, c’était un vrai bonheur de la laisser fondre sur la langue, la fleur apparaissait lorsque le sucre était fondu son parfum est divin. Merci

  10. bonjour, moi j’ai les 2 une odorante et quel plaisir de faire un petit bouquet parfumé, et l’autre couleur claire sans parfum, donc on peut mélanger les 2….merci

  11. Bonjour Christophe, en regardant votre vidéo et en écoutant votre commentaire, je trouve une ressemblance étrange sur la façon de se propager par stolon en sous-bois et en zones humides, avec la petite pervenche qui est également une petite fleur violette…Un autre particularité commune avec la pervenche : c’est le calendrier républicain qui aurait fait la promotion de ces deux fleurs et sans doute d’autres, pour les avoir attribué comme prénom féminin… (à ce sujet la pervenche était fêtée le 11 germinal qui correspond au 31 mars de notre calendrier actuel)…
    Je méconnaissais totalement tout ce que vous avez exposé au sujet des violettes (plantes) et extrêmement intéressant … D’année en année j’en ai de plus en plus dans le jardin. Sans les avoir semé, ni planté, elle ont colonisé la zone située sous une petite pépinière de Gingko Biloba d’une trentaine de petits arbustes bien feuillus plusieurs mois de l’année (je plante plusieurs noyaux chaque année après les avoir gardé au réfrigérateur tout l’hiver et passés au papier verre en février puis déposé en terre…). Apparemment les violettes se plaisent à l’ombre de leurs feuilles, mais ne constituent pas une ressource suffisante pour une exploitation, même individuelle et encore moins familiale… Tout le plaisir c’est pour les yeux…et c’est déjà beaucoup !…
    Par contre je dois vous avouer que lorsque j’ai lu le thème que vous avez choisi cette semaine, j’ai eu un flux de salive plus important dans la bouche…Mes glandes sensorielles se sont activées en effet car, tout gamin, au fin fond de ma Bretagne natale, où la bruyère, les magnifiques genêts jaunes ainsi que les ajoncs piquants sont plus fréquents à rencontrer que les violettes, il se trouvait que lorsque ma grand-mère maternelle, qui ne s’exprimait qu’en langue bretonne, me donnait quelques « sous » de monnaie, je me précipitais chez la marchande de bonbons où de grands bocaux trônaient sur le comptoir et mon préféré était celui qui contenait des bonbons violets qui humaient une bonne et forte odeur de violettes naturelles, dès l’ouverture du couvercle de verre et avant même de les mettre dans la bouche, garantis sans colorants…(d’ailleurs méconnus à cette époque) .
    Ensuite, adolescent, les copains se passaient un flacon violet avec un pchitt-pchitt, de brillantine (Roja) pour se gominer la chevelure qui dégageait une odeur de violette à faire tomber en pâmoison, les jeunes filles (qu’on avait le droit de draguer à cette époque bénie…), il y en avait d’ailleurs qui se prénommaient Violette ou Violetta … mais ceci est une autre histoire de violettes…
    Désolé pour ce commentaire hors sujet sur les aspects médicinaux de cette magnifique petite fleur….

    1. Merci pour cette nouvelle vidéo 🙂 J’aime beaucoup les violettes, ça fait des années que je cherche des violettes odorantes parfumées… Je n’ai encore jamais eu le bonheur d’en trouver, et ce n’est pas faute d’en avoir senti beaucoup! Toutes celles que je rencontre et celles de mon jardin sont très belles mais sans odeur.

  12. Bonjour, Petit retour d’expérience. Mes violettes, à l’extérieur, ne semblent pas odorantes, mais dès que je les cueille et qu’elles sont en nombre suffisant, elles le deviennent et leur parfum amplifie au début du séchage. Ensuite, lorsqu’elles sont sèches, elles perdent leur merveilleuse odeur.

  13. Bonjour. J’ai une question sur les mucilages. J’ai lu dans d’autres publications qu’elles sont très sensibles à la chaleur et que c’est pourquoi une infusion froide est recommandée. Quelle est votre opinion ?

    1. bonjour Ester
      pour les racines mucilagineuses la macération à froid est plutôt recommandée question de ne pas extraire en même temps l’amidon qui n’a pas vraiment d’intérêt thérapeutique,

  14. Je pense que, sans nuire aux petits plants qui se dépêchent d’en faire une nouvelle,
    on peut prélever une fleur ou deux et la croquer toute fraiche,
    laisser s’épanouir son parfum sur le palais
    et profiter un peu de ses bienfaits?

  15. Bonjour Christophe et merci pour cette présentation de « viola odorata ». En ce début de printemps, quelques violettes sont venues s’installer dans mon jardin, à l’ombre d’un hortensia, tout autour du pied et elles commencent à bien se multiplier.
    Cependant elles ne sont pas odorantes !!!! et non, je n’ai pas eu la covid et je n’ai pas perdu l’odorat ! Existe – t’il une espèce de violettes non odorantes ? si oui, a t’elle les mêmes propriétés béchiques ?
    D’avance, un grand merci pour votre réponse.

  16. Superbe article pour une belle qui enchante et qui soigne. J’habite dans une région verte et bleue, la Creuse, mais des violettes il y en a si peu … les colonies sont rares et discrètes. Pour 100 gr, je ferais un massacre, et il faudrait que je dépouille plusieurs sites … alors je vais me contenter de les regarder frissonner au vent 😉 . Si quelqu’un a une idée de ce que l’on peut faire pour les aider à prospérer et à pérenniser leurs colonies, je suis preneuse !

    1. Coucou Barbara !
      J’habite dans le Sud de la France (les Alpes Maritimes) et à ma grande surprise, elle poussent toutes seules (alors qu’elles sont dans les caillasses). J’ai délicatement enlevé un pied l’an dernier qui poussait pile là où je pose mon arrosoir pour le remplir, afin de ne pas les écraser, hé bien elles ont très bien repris MAIS cette année…je retrouve encore des violettes au même endroit que là où je les ai enlevées l’an dernier ! De vraies coquines !
      Elles sont toutes rikiki (vu le terrain, elles ont du mérite) mais sentent très bon. Franchement, en plein terrain calcaire…elles ont la foi.
      Donc tu vois, le coup du terrain humide (wé, pas tant que ça), genre sous-bois, on n’y est pas du tout. En été, c’est plein soleil ! et terre poussiéreuse, je n’y comprends rien du tout.
      Donc à mon avis, si tu veux les faire prospérer, attends un jour Lune descendante ET décroissante (ça permettra un meilleur enracinement. Et bien arroser pour la reprise, puis les laisser tranquilles) pour les déplacer, et l’an prochain, tu en auras encore de là où tu les as enlevées !

      1. Merci pour l »expérience ! Il doit y avoir des terroirs pour des violettes particulièrement parfumées ! Je vais tenter de créer de nouveaux sites, peut-être sur des talus où elles ne risquent pas de se faire piétiner. 🙂 . A l’automne en surveillant la lune pour mettre toutes les chances de leur côté 😉 .

  17. ô Toulouse, doux souvenir du parfum enivrant et réconfortant de la violette qui embaumait le jardin de ma grand mère, et encore un peu celui de mes parents lorsque je les retrouve au début du printemps… Je ne savais pas qu’elle était comestible! Merci pour cet article 🙂

    1. bonjour Hélène, il y a quelques temps j’avais lu un article historique (calendrier révolutionnaire républicain je crois…) très intéressant concernant les relations de la Région Toulousaine avec les Violettes, mais je n’ai pas réussi à retrouver les références, à défaut j’ai regardé sur Wilipédia et effectivement l’exposé y est intéressant : https://fr.wikipedia.org/wiki/Violette_de_Toulouse

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