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Ces derniers jours j’ai reçu de nombreuses questions sur les plantes et le coronavirus. Beaucoup de questions auxquelles je n’ai moi-même pas de réponses.
D’abord je ne suis pas un expert du coronavirus, soyons clairs. Ensuite, des réponses, nous n’en avons pas beaucoup à l’heure actuelle.
Mais nous avons des données scientifiques. Nous avons la tradition pour certaines plantes. Donc personnellement, cela me permet de prendre position et de proposer un avis. En ces périodes de crises, je crois qu’il est facile de se réfugier derrière la peur et le principe de précaution. Et au final de ne rien faire.
Et ça, c’est quelque chose que je ne veux pas faire. Donc des certitudes, je n’en ai pas. Mais je garde ma capacité à réfléchir et à faire des recherches, et c’est sur cette capacité-là que je vais vous donner un avis.
Comme toujours, la mise en garde, juste pour que les choses soient claires entre vous et moi. Je ne suis ni pas médecin, je ne suis pas pharmacien, ceci ne se substitue pas à un avis médical. Faites preuve de bon sens. Si vous voyez que vous êtes en difficulté, appelez immédiatement votre médecin traitant ou le SAMU bien évidemment.
Utilisation de l’armoise annuelle (Artemisia annua)
Première question l’armoise annuelle (Artemisia annua) est-elle active contre le coronavirus ? Je vous ai déjà parlé de cette plante ici dans un autre contexte : la malaria et le cancer.
Elle a refait son apparition en cette période de pandémie. En effet, les praticiens en Chine l’ont récemment administrée à de nombreux malades. Le gouvernement Chinois l’a inclus dans son protocole officiel (1), qui en est à sa 7e version au moment où j’écris cet article, protocole pour lutter contre le covid-19, et qui a été fourni aux hôpitaux en Chine.
Si vous connaissez un peu la médecine chinoise, vous savez qu’une plante est rarement utilisée seule. On utilise des formulations (mélanges complexes). L’armoise annuelle est donc associée à d’autres plantes comme la scutellaire du Baïkal ou la réglisse, ainsi que d’autres plantes que je ne nommerai pas ici car vous ne les connaissez probablement pas. Ces mélanges contenant l’armoise annuelle sont utilisés pour la phase avec difficultés respiratoires. Donc on a déjà cette utilisation de terrain.
Ensuite, nous avons plusieurs publications scientifiques, dont une très récente de 2020 (2) dans laquelle les chercheurs citent l’armoise annuelle comme plante anti-coronavirus potentielle. Cette publication fait référence à une autre publication, celle-ci publiée en 2005 (3), qui démontre que l’armoise annuelle a une activité anti-coronavirus in vitro. Et on parle dans cette étude de la souche SARS-CoV-1, c’est-à-dire celle responsable de l’épidémie de Syndrome Respiratoire Aigu Sévère qui a sévi de 2002 à 2004. En ce moment, nous faisons face à la souche SARS-CoV-2.
Donc au final pas d’étude considérée comme irréfutable par la communauté scientifique. Mais on voit tout de même apparaître une certaine tendance qui me semble plutôt positive, et plutôt prometteuse.
Du moins elle devrait ouvrir des perspectives et intéresser le monde de la recherche pour qu’on arrive à confirmer l’utilité de cette plante. Mais cette ouverture, est-ce qu’on l’aura un jour ? C’est ça la question. D’ailleurs, la maison de l’artemisia a envoyé une proposition au gouvernement pour tester la plante dans le contexte du coronavirus. L’association a des stocks de plante et elle a même détaillé un protocole d’études. Donc en gros il n’y a plus qu’à s’y mettre si on avait un gouvernement prêt à financer ce genre d’études.
La plante est plutôt difficile à trouver dans le commerce en France ces derniers temps. Il y a quelques années, on avait des herboristeries qui en vendaient. Et puis elles ont arrêté d’en vendre car la plante n’est pas sur les listes officielles des plantes autorisées. Ce qui est vraiment dommage car la plante a une faible toxicité.
Je vais vous dire ce que je vais faire, personnellement, pour le futur. Je vais certainement continuer à en cultiver au jardin. C’est une plante qui pourrait bien faire partie de notre boîte à outils dans le futur.
Pour les dosages à utiliser, la maison de l’artemisia recommande 10g/litre par jour en décoction de 2 min jusqu’à fin des symptômes pulmonaires.
Ma conclusion : personnellement, j’estime que c’est une plante qui a un fort potentiel.
Utilisation de l’écorce de quinquina
Deuxième question : qu’en est-il de l’écorce de quinquina ?
Le quinquina est une plante qu’on a beaucoup utilisée pour traiter le paludisme. C’est de l’écorce de cet arbre qu’on a extrait la quinine. Ce n’est pas un arbre qui pousse chez nous, il pousse en Amérique du Sud, et le commerce de l’écorce de quinquina a démarré dans les années 1600 si ma mémoire est bonne avec les prêtres Jésuites qui font venir l’écorce au Vatican. En effet, à l’époque, l’Europe doit faire face à des épidémies de paludisme.
C’est une plante très amère, donc elle s’est retrouvée en petites quantités dans tout un tas de boissons amères comme le Schweppes.
Pourquoi ai-je reçu cette question ? Car comme vous le savez, on parle beaucoup de chloroquine en ce moment. La chloroquine est le substitut synthétique de la quinine. La chloroquine est utilisée contre le paludisme, mais aussi dans le cadre de certaines maladies autoimmunes – polyarthrite rhumatoïde, lupus, etc. Et on pense qu’elle pourrait bien avoir un effet qui freine la réplication du covid-19.
Il y a toujours polémique à l’heure où j’enregistre cet épisode, ceux qui l’utilisent, ceux qui pensent qu’il n’y a pas assez de données pour conclure. Je ne vais pas rentrer dans cet argument et je vais supposer que ce type de molécule a effectivement un intérêt pour freiner l’infection.
La molécule a aussi une toxicité, elle peut entraîner des troubles cardiovasculaires graves et même potentiellement mortels. Et il faut savoir que la quinine, extraite de l’écorce de quinquina, a aussi une toxicité qui est bien connue. D’ailleurs, à l’époque où on utilisait encore beaucoup la quinine, on pouvait observer ce qu’on appelait le « quinisme », c’est-à-dire une liste d’effets indésirables comme des acouphènes, vertiges, maux de tête, trouble de la vision, etc.
Si on utilise l’écorce de quinquina, en principe, aux doses traditionnellement utilisées, le risque est relativement faible. Car dans l’écorce, il n’y a pas juste de la quinine, il y a aussi d’autres constituants. Donc on a l’avantage du totum de la plante. Mais tout dépend aussi du contexte dans lequel veut l’employer.
Comme tonique amer et digestif, on en utilise un peu, pas besoin d’en prendre beaucoup. Mais comme anti-infectieux, chez Valnet par exemple, on voit des doses de 1 à 10 g par jour pour le quinquina jaune, donc des plages assez larges. Et en fonction des doses, ce n’est pas une plante anodine. Il y a des mises en garde. Il peut y avoir une baisse du nombre de plaquettes sanguines à partir de certaines doses. Certaines personnes peuvent avoir une hypersensibilité aux alcaloïdes du quinquina et mal réagir.
Elle a probablement du potentiel, il ne faut pas qu’on la mette aux oubliettes. On l’a utilisée dans notre tradition pour différents types d’infections et de fièvres. Mais aux doses efficaces pour une infection très violente comme on est en train de voir en ce moment, il est possible qu’il y ait aussi des risques d’effets indésirables ou de toxicité si on l’utilise mal.
Ma conclusion : personnellement je préfère largement réfléchir à l’utilisation de l’armoise annuelle, vu qu’on peut la cultiver chez nous, contrairement au quinquina, et que sa toxicité est faible.
Utilisation des feuilles de sureau (Sambucus nigra)
Question suivante de Nelly : “C’est quoi cette histoire de feuilles de sureau ?”
Nelly doit je pense s’intéresser aux discussions sur le coronavirus et les plantes qui se déroulent du côté Américain.
Parlons donc du sureau noir (Sambucus nigra). Je vous en ai déjà parlé dans les épisodes précédentes (voir mon épisode ici et mon épisode ici). On peut utiliser les baies qui ont des propriétés antivirales et immunostimulantes. En général on les prépare en sirop.
Et je vous ai expliqué que basé sur les textes classiques et les vieux écrits, il est fort possible que la fleur ait les mêmes propriétés. D’ailleurs je vous ai présenté des mélanges à infusion qui contenaient des fleurs de sureau, parce qu’elles sont pratiques à utiliser sous forme d’infusion par rapport aux fruits. Tout ça, c’est du classique.
Arrive un monsieur qui s’appelle Stephen Buhner…
Si vous ne connaissez pas Buhner, vous croiserez son nom un jour ou l’autre car c’est un auteur qui a fait énormément de recherches sur les plantes antibactériennes et antivirales. On le connaît bien pour son protocole sur la maladie de Lyme, protocole que j’ai traduit ici avec sa permission. Il a écrit le livre, « Herbal Antivirals », et en ce moment il intervient dans différents groupes de discussions au sujet du coronavirus, pour dire la chose suivante.
Il dit que les fleurs et les fruits de sureau ne sont pas assez puissants, pas assez efficaces, lorsqu’on traverse une infection aussi aiguë que le covid-19. Et qu’il faut utiliser les feuilles ou même l’écorce.
Si vous connaissez un peu la botanique et les plantes médicinales, vous allez me dire attention, les feuilles et l’écorce du sureau noir sont toxiques ! Buhner explique que ceci est grandement exagéré et que ces parties du sureau ne sont pas des poisons comme certains le disent si on les utilise bien. En revanche, elles peuvent devenir émétiques, c’est-à-dire qu’elles font vomir, et c’est probablement le seul risque d’après Buhner.
L’écorce est la partie la plus émétique, ensuite les feuilles, et ensuite les baies chez les personnes sensibles, en particulier les baies fraîches.
Voici l’élément clé : si on fait cuire la plante, les substances problématiques, qui sont des hétérosides cyanogènes, sont détruites en très grande partie. Pour illustrer la destruction de ces hétérosides, Buhner donne l’exemple des feuilles fraîches de manioc. Vous connaissez peut-être la consommation de la racine de manioc en Afrique, mais on consomme aussi parfois les feuilles.
Les feuilles sont très riches en hétérosides cyanogènes, elles contiennent 69 mg d’hétérosides par kilo de feuilles. Si vous les faites bouillir pendant 30 minutes, la quantité sera réduite à 1,2 mg par kg, ce qui les rend tout à fait propres à la consommation. Donc les hétérosides problématiques sont détruits à la chaleur.
Il faut donc faire cuire ces parties du sureau. Et d’après Buhner, les feuilles et l’écorce de sureau noir sont largement plus antiviraux que les baies ou les fleurs. Il conseille donc, pour une infection très sévère comme celle au covid-19, de faire la préparation suivante.
➜ Décoction concentrée de feuilles de sureau noir
- Placer 120 g de feuilles sèches ou 60 g des feuilles fraîches dans 2 litres d’eau ;
- Faire réduire le liquide de moitié ;
- Laisser refroidir ;
- Filtrer ;
- Rajouter assez d’alcool pur pour d’obtenir un liquide qui titre à 25°.
Je ne sais pas si vous connaissez cette méthode pour conserver une infusion ou une décoction plus ou moins indéfiniment : vous la stabilisez avec de l’alcool. Donc là, idéalement, il nous faut de l’alcool à 96. Attention alcool de consommation, de l’éthanol pur, pas d’alcool dénaturé ! On utilise ¼ d’alcool pur pour ¾ du liquide obtenu. On pourrait appeler cela une décoction stabilisée à l’alcool. Et vu que le titrage sera autour des 25°, on peut garder la préparation à température ambiante sans problème.
Sinon, si vous n’avez pas d’alcool pur, une fois filtré, on remet le liquide sur le gaz et on réduit encore de moitié. On laisse refroidir et là on rajoute la même quantité de liquide en alcool à 50°, un rhum par exemple. Donc s’il vous reste 100 ml de décoction réduite au final, vous rajoutez 100 ml de rhum à 50°, ce qui vous fait un titrage autour des 25°.
➜ Décoction concentrée de feuilles de sureau noir (si pas d’alcool pur)
- Placer 120 g de feuilles sèches ou 60 g des feuilles fraîches dans 2 litres d’eau ;
- Faire réduire le liquide de moitié ;
- Laisser refroidir ;
- Filtrer ;
- Faire réduire ce liquide de moitié ;
- Rajouter la même quantité de rhum à 50° que de liquide obtenu?
➜ Dosage
Buhner propose de mélanger ce liquide avec d’autres plantes. Je n’ai donc pas pu trouver le dosage individuel juste pour la décoction stabilisée des feuilles. Mais je vais faire une estimation.
Dans le mélange que Buhner recommande, la décoction stabilisée représente 1/9 du mélange. Et il recommande de 1 cuillère à café du mélange 3 fois par jour jusqu’à 1 cuillère à café 6 fois par jour si l’infection est très aiguë.
Donc si je prends 1/9 de cette dose, cela nous fait entre 11 et 13 gouttes de cette préparation de 3 à 6 fois par jour selon l’intensité. Et pour être clair, je n’ai pas encore fait cette préparation et je ne l’ai pas encore testée. Donc je ne peux pas en parler en connaissance de cause. Mais je vais le faire.
Le gros avantage, c’est qu’en nature, on a accès à la feuille largement plus longtemps que la fleur et les fruits. Buhner explique qu’on pourrait aussi utiliser l’écorce que l’on fait bouillir comme les feuilles, mais là il ne nous donne pas la quantité à utiliser pour les préparations. L’avantage avec l’écorce est qu’on aurait accès à cette partie de l’arbre toute l’année.
Donc voilà, pas encore testé tout ça, mais je voulais faire circuler cette information, c’est important, ça fera peut-être un jour partie de notre kit de survie, donc c’est important qu’on rebâtisse ce savoir et qu’on partage toutes les recherches qui sont faites dans différents pays.
Références
(2) Yang Y, Islam MS, Wang J, Li Y, Chen X. Traditional Chinese Medicine in the Treatment of Patients Infected with 2019-New Coronavirus (SARS-CoV-2): A Review and Perspective. Int J Biol Sci 2020; 16(10):1708-1717. doi:10.7150/ijbs.45538.
(3) 1: Li SY, Chen C, Zhang HQ, Guo HY, Wang H, Wang L, Zhang X, Hua SN, Yu J, Xiao PG, Li RS, Tan X. Identification of natural compounds with antiviral activities against SARS-associated coronavirus. Antiviral Res. 2005 Jul;67(1):18-23.
(4) Khaerunnisa, S.; Kurniawan, H.; Awaluddin, R.; Suhartati, S.; Soetjipto, S. Potential Inhibitor of COVID-19 Main Protease (Mpro) From Several Medicinal Plant Compounds by Molecular Docking Study. Preprints 2020, 2020030226 (doi: 10.20944/preprints202003.0226.v1).
88 réponses
Bonjour christophe
L’armoise annuelle est elle différente ou identique a l’absinthe?
bonjour Pascal
ce sont deux plantes différentes avec des constituants différents
Merci Christophe pour cette vidéo et merci de te positionner pour nous redonner accès à ce patrimoine collectif. Merci à tous les témoignages super intéressants. Quelle belle synergie….. J’ai continué mes recherches sur les CONES le cupressus sempervirens qui a aussi été testés dans la lutte contre le sras covid1. Dame nature nous en procure facilement. Si certains ont plus d’infos je suis preneuse. Merci à tous et à toi Christophe qui est à l’initiative de ce formidable élan
Bonjour Christophe, gratitudes pour ce message comme pour toutes vos publications très intéressantes.
Puis-je me permettre de vous poser deux questions:
1) Peut-on remplacer l’armoise annuelle (artémisia annua) par l’armoise vivace (artemisia vulgaris) et si oui dans quelles proportions
2) L’absinthe (artemisia absinthium) est de la même famille que l’armoise (artemisia vulgaris) peut-elle être utilisée en place de armoise annuelle ou vivace et si oui dans quelles proportions ?
@ Dans votre conseil décoction « feuilles de sureau noir »: je vois 120g de feuilles sèches ou 60g de feuilles fraîches. J’aurai pensé l’inverse du fait du poids d’eau dans les feuilles fraîches ? Qu’en pensez-vous ?
Merci pour toutes vos publications en cette période improbable et troublante. pascal
bonjour Pascal
d’après les infos que j’ai elles n’ont pas les mêmes constituants et donc pas les mêmes applications
Christophe m’a dit que c’est la recette de Buhner , et peut être parce que les feuilles fraiches seraient plus puissantes que les sèches
Merci SAbine et Christophe pour votre réponse. Il est vrai que ces plantes « armoise, sureau, absinthe… » sont des plantes complexes et dont les efficacités varient en fonction du lieu de pousse, de la qualité de récolte et de séchage puis enfin l’association avec d’autres plantes. Selon ce que j’ai lu; ce ne serait pas l’artémisine qui fait tout, elle dépend de la dose et de plantes ou substances associatives pour fonctionner. Prudence redoublée en ces temps de confinements…
Bien à vous, pascal
Bonjour Christophe, Sabine
C’ est passionnant, comme d’habitude et comme mon vieux sureau a bien sorti ses feuilles je vais tenter la préparation avec l’alcool le plus fort que je vais trouver à la maison …. En attendant le reste de la recette ?!? Merci à Vasserot pour l’indication des graines d’armoise Chez Kokopelli…
Merci beaucoup pour votre travail de recherche que vous partagez largement.
Il m’apparaît que cette pandémie est là aussi pour nous orienter davantage vers les plantes, avec tout ce qu’elles peuvent nous apporter sur le plan nutritif, thérapeutique, sanitaire. Et surtout l’AUTONOMIE et la RESPONSABILITÉ qui sont primordiales dans le monde du fric corrompu, anté-Covid-19, qui risque de durer encore quelques années.
C’est aussi une épreuve préparatoire aux étapes suivantes qui serons potentiellement plus costaud si nous ne changeons pas radicalement de mode de vie.
Le Covide-19 ne fait que répondre de façon assez incroyable, parfaitement aux souhaits des 5 % (les éclaireurs) exaucés à 100 % sur tous les plans et sur une grande surface de la planète par :
– moins de pollution
– le respect de la nature
– moins d’agitation, de dispersion
– se recentrer
– l’importance des liens, de la famille
– consommer local
…
Vivre dans l’harmonie, la paix, la joie.
Tout cela est parfait.
On ne peut pas résoudre un problème avec le même niveau de pensée que celle qui l’a créé.
Albert Einstein
Hello ! Ne pas oublier l’écorce de FRÊNE (ou les feuilles mais un peu moins efficaces) assez comparable au quinquina
ça c est une super vidéo , pour l artemisia annua , bon je suis jardinier professionnel et passionné alors je sais ou trouver mes plantes , la pour l artemisia on trouve chez kokopelli
Bonjour, merci pour l’information, pour se la procurer .mimi
Je passe des heures délicieuses en votre compagnie car je suis comme vous amoureuse des plantes depuis toujours… En cette période , je prépare au quotidien une tisane faite de THYM, de ROMARIN ,et de FEUILLES de LAURIER (tout est cueilli dans mon jardin) parfume avec écorses de citron et d’oranges BIO.En plus c’est delicieux !Merci de nous transmettre vos connaissances.
Merci Christophe pour toutes les aides que tu nous apportes
Pour info, je pense que ça peut intéresser d’autres personnes, l’association Kokopelli a distribué gratuitement beaucoup de sachets de graines d’Artemisia annua pour aider à cultiver et sauver cette plante. J’ai pu en profiter et la distribution n’est peut-être pas finie, il suffit de le leur demander
https://blog.kokopelli-semences.fr/presentation-de-lartemisia/
Bonjour et merci beaucoup pour votre générosité à partager vos travaux. Ma question porte sur le sureau. Est-il obligatoire de faire une préparation avec de l’alcool? Pourquoi de pas faire bouillir 30 g de feuilles dans un litre d’eau et boire le breuvage (500 ml) par exemple sur 3 jours en le gardant au frais ? Et recommencer le procédé au bout de trois jours si besoin est ? Est-ce que les quantités ingérées seraient alors trop importantes ? Dans ce cas quelle serait la dose maximale ? Ou est-ce que l’alcool joue un autre rôle que celui de conservateur ? Merci encore !
bonjour Bun
voici le point de vue de Christophe
L’alcool n’est présent que pour conserver la préparation pendant plusieurs années si nécessaire. C’est tout. Effectivement on pourrait garder au réfrigérateur pendant quelques jours et la refaire au besoin.
Vous avez peut-être un bon point pour les quantités, mais n’ayant pas l’expérience avec cette préparation (sa force en particulier), je m’en tiendrais aux dosages de Buhner.
Bonsoir et encore merci. La formation etait au top et les articles parfaits. J en ai profité pour m interesser a stephane buhner.prenez soin de vous
Bonjour Christophe , un grand merci pour toutes ces informations. Petit message pour témoigner de mon expérience personnelle, il y a quelques jours en plein milieu de la nuit subitement: Fièvre intense,céphalées,perturbations intestinales,grosse fatigue,oppression thoracique,essoufflement (p.s Je suis asthmatique). Je précise que je n’ai pas été testée car je n’ai pas fait appel aux services hospitaliers donc je n’ai pas la preuve à l’heure actuelle d’avoir été infectée .J’ai néanmoins déjà par le passé été contaminée par H1N1( j’ai un métier de contact avec des voyageurs étrangers) j’avais donc un moyen de comparaison.Peu importe ,J’ai appliqué tous vos protocoles conseillés avec les infusions et décoctions de plantes dont la fleur de sureau (Artemisia annua introuvable malheureusement)mais aussi Huiles Essentielles ,compléments alimentaires propolis etc . J’ai réussi à sortir de cette mauvaise passe au bout de 15 jours et à récupérer ma respiration sans décompensation respiratoire .Voilà mon message positif pour vous dire que ,oui cela fonctionne ,on peut s’en sortir. Je ferai biensûr vérifier mes poumons pour en avoir ainsi confirmation et vérifier également que je n’ai pas de séquelles pulmonaires lorsque le pic sera passé.Vos recommandations sont absolument efficaces et abordables par chacun d’entre nous même pour les personnes non initiées (en ce qui me concerne ,j’avoue que je suis issue de l’ELPM donc déjà en lien avec la plante). En espérant que mon témoignage ait été au maximum factuel et puisse être utile.Tous mes remerciements,Longue vie à AltheaProvence . Bien à vous ,Sandrine
bonjour Sandrine et merci de partager votre témoignage
Bonjour Christophe,
Merci mille fois pour tout votre riche partage et votre travail herculéen…
Je ne commente que très rarement, mais je voudrais laisser un témoignage par rapport a ce coronavirus. En espérant que cela aidera au moins quelques personnes. J’habite aux USA, a 1h de voiture de Manhattan. Fin janvier dernier, le 24 janvier pour être precise, j’ai commence a me sentir mal et après une nuit blanche, je me suis dit que j’avais attrape la grippe. Sauf que ce qui a suivi a semble être une TRES grosse et méchante grippe et aussi TRES bizarre. J’avais suivi vos conseils de l’automne pour le soutien hivernal (dont j’avais besoin parce que j’étais sous des stress immenses depuis Thanksgiving). Donc régulièrement, presque tous les soirs, infusion de thym et réglisse augmentée de chamomile puis verveine citronee et mélisse et romarin de mon jardin. Lorsque je suis tombée malade, j’ai ajoute de la sauge de mon jardin, des racines d’echinacea et des baies de sureau noir (beaucoup). Je prends aussi de l’argile verte en interne, de l’eau chaude citronnée régulièrement et la j’ai ajoute des remèdes homéopathiques, dont oscillococcinum (c’est mieux de se référer a un médecin homeopathe pour trouver les bons remèdes pour soi). J’ai été clouée au lit pendant 4-5 jours et me suis doucement remise sur 10-15 jours total. Ce n’est que récemment (et non, je ne lis pas les nouvelles) que j’ai compris que j’avais fait une infection a ce coronavirus (bien avant que le virus soit détecté ici aux USA). Par chance, les symptômes de toux ont été fortement attenues, alors qu’ils auraient pu être terribles. Cette toux vous déchire les poumons, mais si elle ne vient pas trop souvent, alors c’est gérable. J’ai 50 ans, un regime alimentaire super équilibré, mais je suis sous stress constant depuis des années et j’ai un sommeil horrible. Mon témoignage ici reside dans le fait que je pense que c’est grace a vos conseils de preparation et de soutien que les symptômes de cette infection ont pu être geres par mon corps dans des conditions « normales » d’infection.
Les dragees de miel de manuka a l’eucalyptus ont aussi aide!
J’ai un doctorat en génétique cellulaire et moléculaire mais je suis maintenant thérapeute. Je connais Harold Buhner par ses livres et je pense (c’est mon opinion) qu’utiliser les feuilles et les écorces de sureau peut être potentiellement dangereux chez certains types de patients. Cela va aider peut être 90% des gens et être toxique chez 10%. Le sureau est une plante très spéciale. Mais je suis sure que vous la connaissez bien mieux que moi… Pour ma part, je resterai sur les fleurs et les baies, surtout les baies…
voila, encore mille mercis pour tout votre partage et votre soutien.
Prenez bien soin de vous
Carpe diem
bonjour Caroline
grand merci pour votre témoignage
bonjour Christophe,
je confirme l ‘intérêt du Plaquenil, j ‘ai une polyarthrite rhumatoîde, et ayant refusé le méthotréxate, j ‘ai proposé à mon médecin de prendre un médicament d’origine végétale, c’est ainsi qu’il m’a prescrit le plaquénil, il y a ‘ ans à raison de 600MG / jour. le mercredi 8 avril, gros rhume, l’inhalation de thym, me dégage bien le nez, à 5h du mat, je me réveille, nez bouché, à nouveau inhalation et hop redodo! 10h à heures du mat, suis vaseuse au réveil, un citron pressé, pas de fièvre, quelques élancements dans le poumon droit, bizarre, jamais ressenti cela! même lorsque j ‘ai eu des bronchites par le passé, (j ai été fumeuse par le passé, jamais plus de bronchites dès lors que j ‘ai cessé de fumer, il y a + de 15 ans) Mais ces élancements sont brefs, pas trop fréquents, mais ils m ‘inquiètent cependant ! le rhume se calme, mais je poursuis les inhalations avec assiduité, 4 à 5 par jour entre 2 siestes, je suis fatiguée, j ‘ai des courbatures et je dors beaucoup vendredi et samedi mais pas de grosse fièvre. comme habituellement je n ‘attrape pas de maladie sauf des petits rhumes, j ‘en déduis que j ‘ai eu le coronavirus, mon fils me dit avoir été très fatigué mercredi et jeudi et n ‘avoir pas réussi à travailler (il est en télé travail chez lui) et nous nous sommes aperçus juste avant le confinement le lundi 10 avril, il n ‘a pris que des citrons pressés pendant ces 2 jours… Dimanche 12 au réveil je sens que je ne suis plus malade, citron pressé comme il se doit, presque plus d’élancements dans mon poumon, je suis rassurée ! Lundi je vais bien, juste un peu fatiguée, ai un RDV chez le médecin pour jeudi afin qu’il ausculte mes poumons
Il a ausculté aucun bruits anormaux, Merci le plaquénil, les inhalations de thym, et la vitamine C !
bonjour Sylvie
merci pour votre témoignage , très instructif
Peut-on, à votre avis prendre de l’armoise annuelle, en prévention ? Pour le moment, cela fait 20 jours que j’en donne à ma fille (infirmière) et à mon mari (dans l’alimentaire donc exposé aussi) à raison de 1 fois 500 mg en gélule le matin en prévention. Doit-on faire des pauses? Est-ce suffisant ou insignifiant?
merci de votre éclairage et beaucoup d’encouragement.
bonjour Daphné
je ne sais pas dans le contexte du covid19 mais sinon vous avez des indications dans cet article https://www.altheaprovence.com/artemisia-annua-armoise-annuelle-anti-malaria-et-anti-cancer/
Botaniste amateur, je me suis abonnée , il y a un peu plus d’un an . Vous faites un travail remarquable avec une profonde humanité.
Je vous en remercie de toute mon âme. Que la santé et la sérénité règne en votre demeure.
Merci mille fois Christophe pour vos recherches. La nature nous offre certainement ce qu’il est utile et respectueux pour que la vie continue avec le covid19. Je vais suivre les modalités de préparation du sureau (feuille) car comme vous le dites le Sambucus nigra nous les offre dès maintenant, merci à lui ! J’ai lu également dans des livres que les anciens utilisaient beaucoup le tandem suivant en tisane : SUREAU fleurs + BUIS feuilles. Même si je sais que le BUIS est à prendre avec précaution dûe à sa toxicité, je me dis que cela serait intéressant de chercher… si je trouve quelquechose je vous tiens au courant
Oh wow un gros merci pour cette recette. J’ai un sureau qui ne semble pas très heureux là où je vis (contrairement a celui que j’avais ailleurs autrefois) et je n’ose jamais lui prendre ses fleurs, car là je me prive des rares fruits qu’il me donne. Alors, utiliser les feuilles surtout si comme antiviral elles sont encore plus efficace, je suis super contente. Merci a vous.
Merci pour cette implication, les plantes ne peuvent pas rester en dehors de cette pandémie. Elle sont une formidable source dans l’accompagnement préventif, le confort, et je l’espère dans le curatif.
où une nouvelle fois on voit la supériorité du totum de la plante sur les extraits chimiques. Bravo
Bonjour Christophe,
Merci pour les informations, conseils… je voudrais savoir comment faire pour commander les plantes chez vous.(à quelle adresse, s’il vous plaît). Merci.
Edvige.
bonjour Edwige
Christophe ne vend pas de plantes , il faut aller sur les sites des herboristeries
Bonjour Christophe bernard, toujours très instructives vos vidéos et bien présentées, et pour cela un grand merci!
J’ai une question a propos des plantes antivirales : le buis, Raymond Dextreit le conseillait dans son livre la methode harmoniste en alternance avec le sureau. Aujourd’hui a cause de sa toxicité il est tombé en désuétude…mai vous qu’en pensez vous? Est ce une question de dosage ou de méthode de preparation comme pour les autres plante de ça catégorie ? Merci d’avance
Carmelo Lo Presti
Bonjour Carmelo
le buis a certainement un rôle à jouer, mais difficile de donner un avis , vu le peu de recule que nous avons devant le covid19
il devient toxique si les dosages ne sont pas respectés donc c’est une plante prometteuse (comme anti virale) mais à utiliser avec précaution et de préférence avec un professionnel