Coronavirus et plantes : questions/réponses 1

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Ces derniers jours j’ai reçu de nombreuses questions sur les plantes et le coronavirus. Beaucoup de questions auxquelles je n’ai moi-même pas de réponses.

D’abord je ne suis pas un expert du coronavirus, soyons clairs. Ensuite, des réponses, nous n’en avons pas beaucoup à l’heure actuelle.

Mais nous avons des données scientifiques. Nous avons la tradition pour certaines plantes. Donc personnellement, cela me permet de prendre position et de proposer un avis. En ces périodes de crises, je crois qu’il est facile de se réfugier derrière la peur et le principe de précaution. Et au final de ne rien faire.

Et ça, c’est quelque chose que je ne veux pas faire. Donc des certitudes, je n’en ai pas. Mais je garde ma capacité à réfléchir et à faire des recherches, et c’est sur cette capacité-là que je vais vous donner un avis.

Comme toujours, la mise en garde, juste pour que les choses soient claires entre vous et moi. Je ne suis ni pas médecin, je ne suis pas pharmacien, ceci ne se substitue pas à un avis médical. Faites preuve de bon sens. Si vous voyez que vous êtes en difficulté, appelez immédiatement votre médecin traitant ou le SAMU bien évidemment.


Utilisation de l’armoise annuelle (Artemisia annua)

Première question l’armoise annuelle (Artemisia annua) est-elle active contre le coronavirus ? Je vous ai déjà parlé de cette plante ici dans un autre contexte : la malaria et le cancer.

Elle a refait son apparition en cette période de pandémie. En effet, les praticiens en Chine l’ont récemment administrée à de nombreux malades. Le gouvernement Chinois l’a inclus dans son protocole officiel (1), qui en est à sa 7e version au moment où j’écris cet article, protocole pour lutter contre le covid-19, et qui a été fourni aux hôpitaux en Chine.

Si vous connaissez un peu la médecine chinoise, vous savez qu’une plante est rarement utilisée seule. On utilise des formulations (mélanges complexes). L’armoise annuelle est donc associée à d’autres plantes comme la scutellaire du Baïkal ou la réglisse, ainsi que d’autres plantes que je ne nommerai pas ici car vous ne les connaissez probablement pas. Ces mélanges contenant l’armoise annuelle sont utilisés pour la phase avec difficultés respiratoires. Donc on a déjà cette utilisation de terrain.

Ensuite, nous avons plusieurs publications scientifiques, dont une très récente de 2020 (2) dans laquelle les chercheurs citent l’armoise annuelle comme plante anti-coronavirus potentielle. Cette publication fait référence à une autre publication, celle-ci publiée en 2005 (3), qui démontre que l’armoise annuelle a une activité anti-coronavirus in vitro. Et on parle dans cette étude de la souche SARS-CoV-1, c’est-à-dire celle responsable de l’épidémie de Syndrome Respiratoire Aigu Sévère qui a sévi de 2002 à 2004. En ce moment, nous faisons face à la souche SARS-CoV-2.

Artemisia annua - armoise annuelle
Plantule d’artemisia annua

Donc au final pas d’étude considérée comme irréfutable par la communauté scientifique. Mais on voit tout de même apparaître une certaine tendance qui me semble plutôt positive, et plutôt prometteuse.

Du moins elle devrait ouvrir des perspectives et intéresser le monde de la recherche pour qu’on arrive à confirmer l’utilité de cette plante. Mais cette ouverture, est-ce qu’on l’aura un jour ? C’est ça la question. D’ailleurs, la maison de l’artemisia a envoyé une proposition au gouvernement pour tester la plante dans le contexte du coronavirus. L’association a des stocks de plante et elle a même détaillé un protocole d’études. Donc en gros il n’y a plus qu’à s’y mettre si on avait un gouvernement prêt à financer ce genre d’études.

La plante est plutôt difficile à trouver dans le commerce en France ces derniers temps. Il y a quelques années, on avait des herboristeries qui en vendaient. Et puis elles ont arrêté d’en vendre car la plante n’est pas sur les listes officielles des plantes autorisées. Ce qui est vraiment dommage car la plante a une faible toxicité.

Je vais vous dire ce que je vais faire, personnellement, pour le futur. Je vais certainement continuer à en cultiver au jardin. C’est une plante qui pourrait bien faire partie de notre boîte à outils dans le futur.

Pour les dosages à utiliser, la maison de l’artemisia recommande 10g/litre par jour en décoction de 2 min jusqu’à fin des symptômes pulmonaires.

Ma conclusion : personnellement, j’estime que c’est une plante qui a un fort potentiel.


Utilisation de l’écorce de quinquina

Deuxième question : qu’en est-il de l’écorce de quinquina ?

Le quinquina est une plante qu’on a beaucoup utilisée pour traiter le paludisme. C’est de l’écorce de cet arbre qu’on a extrait la quinine. Ce n’est pas un arbre qui pousse chez nous, il pousse en Amérique du Sud, et le commerce de l’écorce de quinquina a démarré dans les années 1600 si ma mémoire est bonne avec les prêtres Jésuites qui font venir l’écorce au Vatican. En effet, à l’époque, l’Europe doit faire face à des épidémies de paludisme.

C’est une plante très amère, donc elle s’est retrouvée en petites quantités dans tout un tas de boissons amères comme le Schweppes.

Pourquoi ai-je reçu cette question ? Car comme vous le savez, on parle beaucoup de chloroquine en ce moment. La chloroquine est le substitut synthétique de la quinine. La chloroquine est utilisée contre le paludisme, mais aussi dans le cadre de certaines maladies autoimmunes – polyarthrite rhumatoïde, lupus, etc. Et on pense qu’elle pourrait bien avoir un effet qui freine la réplication du covid-19.

Il y a toujours polémique à l’heure où j’enregistre cet épisode, ceux qui l’utilisent, ceux qui pensent qu’il n’y a pas assez de données pour conclure. Je ne vais pas rentrer dans cet argument et je vais supposer que ce type de molécule a effectivement un intérêt pour freiner l’infection.

Quinquina et coronavirus
Écorce de quinquina

La molécule a aussi une toxicité, elle peut entraîner des troubles cardiovasculaires graves et même potentiellement mortels. Et il faut savoir que la quinine, extraite de l’écorce de quinquina, a aussi une toxicité qui est bien connue. D’ailleurs, à l’époque où on utilisait encore beaucoup la quinine, on pouvait observer ce qu’on appelait le « quinisme », c’est-à-dire une liste d’effets indésirables comme des acouphènes, vertiges, maux de tête, trouble de la vision, etc.

Si on utilise l’écorce de quinquina, en principe, aux doses traditionnellement utilisées, le risque est relativement faible. Car dans l’écorce, il n’y a pas juste de la quinine, il y a aussi d’autres constituants. Donc on a l’avantage du totum de la plante. Mais tout dépend aussi du contexte dans lequel veut l’employer.

Comme tonique amer et digestif, on en utilise un peu, pas besoin d’en prendre beaucoup. Mais comme anti-infectieux, chez Valnet par exemple, on voit des doses de 1 à 10 g par jour pour le quinquina jaune, donc des plages assez larges. Et en fonction des doses, ce n’est pas une plante anodine. Il y a des mises en garde. Il peut y avoir une baisse du nombre de plaquettes sanguines à partir de certaines doses. Certaines personnes peuvent avoir une hypersensibilité aux alcaloïdes du quinquina et mal réagir.

Elle a probablement du potentiel, il ne faut pas qu’on la mette aux oubliettes. On l’a utilisée dans notre tradition pour différents types d’infections et de fièvres. Mais aux doses efficaces pour une infection très violente comme on est en train de voir en ce moment, il est possible qu’il y ait aussi des risques d’effets indésirables ou de toxicité si on l’utilise mal.

Ma conclusion : personnellement je préfère largement réfléchir à l’utilisation de l’armoise annuelle, vu qu’on peut la cultiver chez nous, contrairement au quinquina, et que sa toxicité est faible.


Utilisation des feuilles de sureau (Sambucus nigra)

Question suivante de Nelly : “C’est quoi cette histoire de feuilles de sureau ?”

Nelly doit je pense s’intéresser aux discussions sur le coronavirus et les plantes qui se déroulent du côté Américain.

Parlons donc du sureau noir (Sambucus nigra). Je vous en ai déjà parlé dans les épisodes précédentes (voir mon épisode ici et mon épisode ici). On peut utiliser les baies qui ont des propriétés antivirales et immunostimulantes. En général on les prépare en sirop.

Et je vous ai expliqué que basé sur les textes classiques et les vieux écrits, il est fort possible que la fleur ait les mêmes propriétés. D’ailleurs je vous ai présenté des mélanges à infusion qui contenaient des fleurs de sureau, parce qu’elles sont pratiques à utiliser sous forme d’infusion par rapport aux fruits. Tout ça, c’est du classique.

Arrive un monsieur qui s’appelle Stephen Buhner…

Feuille sureau et coronavirus
Feuille de sureau noir

Si vous ne connaissez pas Buhner, vous croiserez son nom un jour ou l’autre car c’est un auteur qui a fait énormément de recherches sur les plantes antibactériennes et antivirales. On le connaît bien pour son protocole sur la maladie de Lyme, protocole que j’ai traduit ici avec sa permission. Il a écrit le livre, « Herbal Antivirals », et en ce moment il intervient dans différents groupes de discussions au sujet du coronavirus, pour dire la chose suivante.

Il dit que les fleurs et les fruits de sureau ne sont pas assez puissants, pas assez efficaces, lorsqu’on traverse une infection aussi aiguë que le covid-19. Et qu’il faut utiliser les feuilles ou même l’écorce.

Si vous connaissez un peu la botanique et les plantes médicinales, vous allez me dire attention, les feuilles et l’écorce du sureau noir sont toxiques ! Buhner explique que ceci est grandement exagéré et que ces parties du sureau ne sont pas des poisons comme certains le disent si on les utilise bien. En revanche, elles peuvent devenir émétiques, c’est-à-dire qu’elles font vomir, et c’est probablement le seul risque d’après Buhner.

L’écorce est la partie la plus émétique, ensuite les feuilles, et ensuite les baies chez les personnes sensibles, en particulier les baies fraîches.

Voici l’élément clé : si on fait cuire la plante, les substances problématiques, qui sont des hétérosides cyanogènes, sont détruites en très grande partie. Pour illustrer la destruction de ces hétérosides, Buhner donne l’exemple des feuilles fraîches de manioc. Vous connaissez peut-être la consommation de la racine de manioc en Afrique, mais on consomme aussi parfois les feuilles.

Les feuilles sont très riches en hétérosides cyanogènes, elles contiennent 69 mg d’hétérosides par kilo de feuilles. Si vous les faites bouillir pendant 30 minutes, la quantité sera réduite à 1,2 mg par kg, ce qui les rend tout à fait propres à la consommation. Donc les hétérosides problématiques sont détruits à la chaleur.

Il faut donc faire cuire ces parties du sureau. Et d’après Buhner, les feuilles et l’écorce de sureau noir sont largement plus antiviraux que les baies ou les fleurs. Il conseille donc, pour une infection très sévère comme celle au covid-19, de faire la préparation suivante.

➜ Décoction concentrée de feuilles de sureau noir

  • Placer 120 g de feuilles sèches ou 60 g des feuilles fraîches dans 2 litres d’eau ;
  • Faire réduire le liquide de moitié ;
  • Laisser refroidir ;
  • Filtrer ;
  • Rajouter assez d’alcool pur pour d’obtenir un liquide qui titre à 25°.

Je ne sais pas si vous connaissez cette méthode pour conserver une infusion ou une décoction plus ou moins indéfiniment : vous la stabilisez avec de l’alcool. Donc là, idéalement, il nous faut de l’alcool à 96. Attention alcool de consommation, de l’éthanol pur, pas d’alcool dénaturé ! On utilise ¼ d’alcool pur pour ¾ du liquide obtenu. On pourrait appeler cela une décoction stabilisée à l’alcool. Et vu que le titrage sera autour des 25°, on peut garder la préparation à température ambiante sans problème.

Sinon, si vous n’avez pas d’alcool pur, une fois filtré, on remet le liquide sur le gaz et on réduit encore de moitié. On laisse refroidir et là on rajoute la même quantité de liquide en alcool à 50°, un rhum par exemple. Donc s’il vous reste 100 ml de décoction réduite au final, vous rajoutez 100 ml de rhum à 50°, ce qui vous fait un titrage autour des 25°.

➜ Décoction concentrée de feuilles de sureau noir (si pas d’alcool pur)

  • Placer 120 g de feuilles sèches ou 60 g des feuilles fraîches dans 2 litres d’eau ;
  • Faire réduire le liquide de moitié ;
  • Laisser refroidir ;
  • Filtrer ;
  • Faire réduire ce liquide de moitié ;
  • Rajouter la même quantité de rhum à 50° que de liquide obtenu?

➜ Dosage

Buhner propose de mélanger ce liquide avec d’autres plantes. Je n’ai donc pas pu trouver le dosage individuel juste pour la décoction stabilisée des feuilles. Mais je vais faire une estimation.

Dans le mélange que Buhner recommande, la décoction stabilisée représente 1/9 du mélange. Et il recommande de 1 cuillère à café du mélange 3 fois par jour jusqu’à 1 cuillère à café 6 fois par jour si l’infection est très aiguë.

Donc si je prends 1/9 de cette dose, cela nous fait entre 11 et 13 gouttes de cette préparation de 3 à 6 fois par jour selon l’intensité. Et pour être clair, je n’ai pas encore fait cette préparation et je ne l’ai pas encore testée. Donc je ne peux pas en parler en connaissance de cause. Mais je vais le faire.

Le gros avantage, c’est qu’en nature, on a accès à la feuille largement plus longtemps que la fleur et les fruits. Buhner explique qu’on pourrait aussi utiliser l’écorce que l’on fait bouillir comme les feuilles, mais là il ne nous donne pas la quantité à utiliser pour les préparations. L’avantage avec l’écorce est qu’on aurait accès à cette partie de l’arbre toute l’année.

Donc voilà, pas encore testé tout ça, mais je voulais faire circuler cette information, c’est important, ça fera peut-être un jour partie de notre kit de survie, donc c’est important qu’on rebâtisse ce savoir et qu’on partage toutes les recherches qui sont faites dans différents pays.


Références

(1) http://www.columbia.edu/~jf3118/covid19/assets/files/Diagnosis-andTreatmentProtocolforNovelCoronavirusPneumoniaTrialVersion7.pdf

(2)  Yang Y, Islam MS, Wang J, Li Y, Chen X. Traditional Chinese Medicine in the Treatment of Patients Infected with 2019-New Coronavirus (SARS-CoV-2): A Review and Perspective. Int J Biol Sci 2020; 16(10):1708-1717. doi:10.7150/ijbs.45538.

(3) 1: Li SY, Chen C, Zhang HQ, Guo HY, Wang H, Wang L, Zhang X, Hua SN, Yu J, Xiao PG, Li RS, Tan X. Identification of natural compounds with antiviral activities against SARS-associated coronavirus. Antiviral Res. 2005 Jul;67(1):18-23.

(4) Khaerunnisa, S.; Kurniawan, H.; Awaluddin, R.; Suhartati, S.; Soetjipto, S. Potential Inhibitor of COVID-19 Main Protease (Mpro) From Several Medicinal Plant Compounds by Molecular Docking Study. Preprints 2020, 2020030226 (doi: 10.20944/preprints202003.0226.v1).

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88 réponses

  1. Bonjour Christophe Bonjour Sabine
    Merci infiniment pour votre travail et votre présence,
    Pourriez vous me dire si l’arth.Annua est efficace pour aider à faire partir le cov19 de l’organisme ?
    et est elle est compatible avec l’insuline chez les personnes diabétique de type 1 ? Merci beaucoup

    1. bonjour Lacv
      1) elle va aider à lutter contre le virus
      2) je n’ai pas d’information concernant la prise d’insuline dans le cas du diabète , et là nous entrons dans le cadre médical

  2. Bonjour Christophe, Bonjour Sabine, j’ai lu que le fer annihilait certains principes actifs de l’artemisia annua. Est-ce qu’il en est de même pour l’inox ? Et est-ce un problème de la laisser infuser plusieurs heures dans une tisanière ? Même question pour d’autres plantes?

    1. Bonjour Virginie
      d’une manière générale on évite de faire des infusions dans des contenants métalliques, l’inox alimentaire est plus intéressant , de mon côté j’ai tendance à privilégier le verre
      je vous invite à consulter cet article qui vous donnera des éléments de réponses https://www.altheaprovence.com/infuser/

      1. Bonjour Sabine et merci pour votre réponse. Une autre question : j’ai tendance à oublier mes préparations. En dehors du goût, est-ce que cela a une incidence sur les vertus thérapeutiques des tisanes, teintures-mère et macérats huileux?

        1. bonjour Virginie
          tout dépend de la plante et de la préparation
          si c’est infusion elle ne se conserve pas longtemps, (les bactéries en sont friandes)
          pour les teintures tout va dépendre aussi de la plante , certains constituants risquent de prendre le pas sur le reste (par exemple les tanins) il y a risque de dépôt au fond du bocal de constituants………
          pour les macérats huileux , idem, (mais souvent c’est moins problématique avec)

      2. bjr , en passant , je cale ici …le fer n est il pas au contraire , recommande avec l l’artemisia, surtout si notre taux sérique est plutôt bas ?? merci de me confirmer, c ce dont mes différentes lectures m avaient convaincue !

        1. Bonjour Chantal
          si votre taux ferrique est plutôt bas , il vaut mieux se complémenter en fer si on prend de l’artémisia annua, si vous avez un taux normal inutile d’en rajouter

          1. mzrci , on, ms ma réaction vient du message de Virginie qui dit que le fer annihile les propriétés de l artemisia , ..voir ci dessus …
            pkoi n avoir pas repris cette affirmation qui est fausse ?
            merci
            Chantal

            1. bonjour Chantal
              il était question des ustensiles en fer , et du fait que ce n’est pas forcément une bonne idée de les utiliser , car le fer et les tanins s’associent et noircissent les ustensiles , ce qui est dommage et pour la casserole et pour les tanins de la plante

  3. Bonjour, et mille mercis pour tous vos précieux partages. Quelle forme vous semble la plus adaptée, infusion ou teinture mère? Mes pieds d’artemisia sont bientôt prêts pour la cueillette, et je rentre d’italie avec quelques bouteilles d’alcool non modifié. Et j’hésite… quelle différence entre les 2 formes? Merci encore et bonne continuation.

    1. bonjour Claire
      comme Christophe l’écrit dans cet article https://www.altheaprovence.com/artemisia-annua-armoise-annuelle-anti-malaria-et-anti-cancer/
      ➜ Teinture de plante fraîche. On coupe la plante fraîche en tout petits morceaux et on utilise 200 ml d’alcool pur (alcool à 96° si possible, 80° minimum), pour 100 g de plante fraîche.
      Disons que la teinture est plus facile à transporter et à conserver

      On place une pierre propre sur la plante, dans le bocal, pour que l’alcool recouvre bien la plante. On laisse macérer 2 semaines, on filtre, on presse. Les doses sont de 1 cuillère à soupe de teinture dans de l’eau 2 fois par jour pendant 7 jours (Buhner).

      1. Merci beaucoup pour votre réponse, j’avais déjà noté la recette pour la TM. Du coup je vais faire ça pour une conservation plus longue, et s’il m’en reste encore, je ferai sécher pour un complément tisane. Encore merci pour toutes ces connaissances partagées dont je m’abreuve sans modération! Belle journée à vous

          1. Bonjour, je l’ai trouvé dans un genre d’épicerie fine, qui vendait alcool, confitures, charcuterie etc… mais je pense qu’on peut egalement en trouver en super marché. Ils en utilisent tous là bas pour faire les alcools de fruits, la vendeuse m’a dit qu’elle ne savait pas qu’on pouvait utiliser les plantes!

      2. Bon Jour pour la TM de plante fraîche ajouterons aussi la racine coupée en petit morceau svp ?
        L artemisia annua doit-elle être utilisée avant la floraison ?
        Merci d avance

        1. bonjour Flor
          à ma connaissance on n’utilise pas la racine (du moins je n’ai aucune information la concernant )
          d’après mon expérience , la plante offre tout son potentiel (côté parfum et toucher (un peu poisseux) ) au tout tout début de la floraison ,
          j’ai fait des cueillettes à plusieurs périodes de son évolution et je trouve que c’est au début de la floraison qu’elle est vraiment puissante (mais ce n’est que mon expérience /ressenti )

      3. Bonjour.
        J’ai de l’artemisia annua sèche.
        Je voudrais faire une teinture pour admininistration interne, mais je ne trouve pas l’artemisia annua sur la matérialité médicale.
        Quelles sont les proportions de fabrication ?, taux alcool, 1:5 ?,
        Quelle est la posologie , nombre de gouttes par jour, durée du traitement (covid).
        Merci beaucoup
        Passez de bonnes fêtes de fin d’année.
        Armand

        1. bonjour Armand
          même si avec la plante sèche ce n’est pas optimal , je prendrai alcool à 50°
          il y a aussi le macérat huileux par intermédiaire alcoolique que l’on peut consommer aussi en interne et qui a l’air bien efficace (même si mon expérience n’a pas valeur d’études scientifiques)

          1. Bonjour et merci pour la réponse.
            Pouvez vous me confirmer que le macérât huileux par intermédiaire alcoolique (avec un alcool pur sur plante sèche ) comme expliqué sur la vidéo de la formation de Christophe ( fabrication de remèdes naturels) pour base à la fabrication de crème… ,
            ce macérât huileux par intermédiaire alcoolique peut être ingérer.?
            Merci
            Armand

            1. bonjour Armand
              oui on peut l’ingérer c’est de l’huile , quant à l’alcool il est évaporé lorsqu’on fait chauffer , que ce soit au blender ou bien au bain marie
              alors ce n’est pas une pratique courante ni validée par la science , mais qui est la mienne seulement

  4. Bonjour,
    J’ai regardé votre vidéo sur l’artémisia annua et je vous remercie.
    J’ai bien compris qu’il n’y a pas assez de recul pour dire que cette plante peut guérir le covid 19.
    Mais l’Artemisia vulgaris peut-elle soulager ou atténuer cette maladie ou pas du tout ?
    Car on c’est ce que l’on m’a conseillé d’acheter en magasin bio.
    Je vous remercie de votre réponse.

    1. bonjour Evanae
      même réponse que pour annua, il y a des hypothèse mais aucune affirmation possible à l’heure actuelle

  5. à la lecture de nombreux commentaires je souhaite apporter une contribution supplémentaire sur une utilisation particulière que je fais en suplémentations d’infusions et après inhalations dans lesquelles infusent diverses plantes et surtout le laurier noble… En effet, après réflexion sur les procédés utilisés par ma mère et ma grand-mère lors de nos bronchites et divers refroidissements d’antan qui venaient perturber nos voies respiratoires depuis la gorge, le nez jusqu’aux bronches avec de la « ouate thermogène », je pratique des applications de cataplasmes avec massages préalables d’un baume de ma composition que j’utilisais avec succès il y a quelques mois pour stopper net une sciatique handicapante : J’ai choisi les plantes ci-dessous et pris l’option de peser 50 grammes de poudre de chacune d’entre elles en les mélangeant intimement …
    Soit au total : 450 grammes de plantes pulvérisées…

    GINGEMBRE : douleurs musculaires/douleurs articulaires
    CURCUMA : articulations raides ou endolories/douleurs musculaires et courbatures
    POIVRE NOIR : contusions enflées/arthrites
    PIMENT ROUGE : douleurs musculaires/entorses/muscles endoloris
    CLOUS GIROFLE : douleurs musculaires et articulaires/tendinites/crampes/ligaments
    CONSOUDE : Racines et feuilles : réparations des tissus/formation de collagène
    MARRONS D’INDE : circulation sanguine/insuffisance veineuse
    200 Gr de SOUCIS (pétales et capitules) : actions calmantes, régénérantes, hydratantes, adoucissantes du calendula

    Je laisse macérer l’ensemble dans 1 kg de beurre de karité fondu au bain marie, dans lequel j’ajoute de la pommade de menthol , quelques gouttes d’huile essentielle de Laurier noble et d’huile d’arnica suivant la méthode décrite dans :
    … Le «grand manuel pour fabriquer ses remèdes naturels » de Christophe BERNARD qui décrit toutes les techniques de fabrications de nombreuses et excellentes préparations de macérats pour des applications externes… https://www.altheaprovence.com/grand-manuel-pour-fabriquer-ses-remedes-naturels/ … Il est bien évident qu’il ne s’agit pas de guérir du Covid mais de soulager par ADSORPTION du mal existant au niveau des bronches et des muscles du thorax… et ailleurs !..
    J’applique mon baume en couches épaisses et j’enfile un tee-shirt pour laisser agir toute la journée…

  6. Bonjour Christophe et Sabine,
    Je viens de faire la tisane de feuilles de sureau stabilisé avec l’alcool à 96°. Combien de temps puis-je la conserver ? Je suppose plusieurs mois puisque alcoolisée.
    Mais je voudrais confirmation.
    Un grand merci à vous pour tout ce que vous faites et partagez ❤️

    1. bonjour Mylène
      oui vous pouvez la conserver plusieurs mois, par contre je la mettrais au frigo

    2. bonjour Mylène
      et petite rectification , on peut la conserver plusieurs années comme les teintures (j’avais un doute, donc voilà 🙂 )

  7. Bonjour
    Je reviens sur ce post car je suis en train de préparer la décoction de feuilles de Sambucus nigra et j’ai une question : doit-on couvrir la casserole pendant la décoction ? J’ai mis un couvercle et fait réduire de moitié mais j’ai un doute car il y a des dépôts verts qui restent en surface sur le décocté… aurais je dû faire chauffer sans couvrir pour laisser échapper des principes toxiques ? Merci pour votre éclairage ! Avez vous eu le même dépôt quand vous avez réalisé cette décoction de feuilles de sureau ?

    1. bonjour Caroline
      en règle générale on couvre pour ne pas laisser échapper les aromatiques volatiles (mais on ne fait pas de décoction avec les aromatiques 🙂
      les principes toxiques ne vont pas s’échapper, ils sont détruit par la cuisson donc le couvercle n’a pas d’importance
      pour le dépôt je ne sais pas, car je n’ai pas encore testé la méthode , je demande à Christophe et si j’ai la réponse je viens vous la transmettre

      1. Bonjour Sabine,
        Merci beaucoup pour votre réponse. Ma préparation stabilisée est prête ! Une petite remarque supplémentaire si vous ou Christophe faites la préparation j’ai eu la remarque suivante à la maison lors de la décoction : on m’a dit que l’odeur dégagée était assez désagréable (oui ça arrive avec les plantes médicinales donc je n’étais pas surprise !) mais là la remarque m’a interpellée : on m’a dit que ça rappelait l’odeur du ‘mou’ … un petit souvenir du repas donné au chat de grand-mère … intéressant non ? Je me suis dit qu’il y avait peut-être une théorie des signatures (mou : poumon)… vous me direz si vous avez constaté la même chose ?

        1. bonjour Caroline
          voici la réponse de Christophe
          « Je n’ai pas encore testé la préparation mais je voulais la faire circuler sans attendre car Buhner est un homme que je porte en grande estime.
          Mais c’est sur ma liste des choses à faire (liste qui touche le sol à l’heure actuelle tellement elle est longue 🙂 « 

  8. Bonjour, puis-je continuer à prendre ashwagandha n’est-ce pas contre-indiqué actuellement avec l’épidémie de coronavirus ?
    Merci

  9. Bonjour Christophe et sabine, veillez m’excuser pour ma réponse si tardive. Oui j’ai bien reçu concernant les 6 plantes médicinales essentielles, et je vous en remercie. Sans vouloir abuser, le liens que je voudrais c’étais  » 5 préparations essentielles qui vous accompagnent toute l’année ». mais je n’y arrive toujours pas, pourrie-vous me l’envoyer. Je vous en remercie d’avance. Merci pour tous ces vidéos de partage qui nous aide a mieux comprendre les plantes et à les utiliser pour une meilleur santé. Je suis originaire de l’ile Maurice, nos parents nous ont toujours soigner avec des plantes en; infusions, décoction, cataplasme et autre. Bonne continuation.

    1. Bonjour Sabine et Christophe. Merci Sabine pour le lien. Voilà une semaine que je regarde vos vidéos, c’est un plaisir de vous suivre.
      Je voulais joindre un petit tėmoignage. Il y plus d’un an, mon mari s’était rendu compte qu’il avait une grosseur sur le sein droit juste à côté du téton, c’était la taille d’une pièce d’un centime à peu près…Comme chez moi à l’île Maurice on se soigne beaucoup au plante, je lui ai proposé de lui mettre de l’aloe-vera. J’en ai trouvé au supermarché. J’ai coupé un morceau de 10 cms, en gardant la largeur de la tige qui était très large, enlevé la partie piquante et coupé le morceau en deux dans l’aipaisseur, j’ai pris un morceau que j’ai posé, le côté chair (gel ) sur la grosseur et la partie verte vers le haut pour un meilleur soutien, sinon ça glisse. Retenu avec un bandage et pour que cela ne bouge pas pendant la nuit, on à recouvert de 2 couches de film plastique. Nous l’avons fait pendant 12 jours, et la grosseur à disparu. Mon mari avait aussi une douleur au genous depuis tres longtems, même application et plus de douleur,Dieu merci.
      Je m’en sers aussi pour les coups de soleil, les entorses et autres.
      Voilà, pour dire que les plantes ça fonctionne. Dieu vous benisse pour tout ce que vous faites et bon courage
      Bien à vous.

  10. Merci Christophe pour tout le travail de défrichement que tu entreprends ici avec cette nouvelle forme virale qui nous atteint.
    Tes conseils sont bien précieux…
    J’ai une question à propos des doses de feuilles de sureau: il me semble étrange qu’il faille plus de feuilles sèches que de feuilles fraîches…c’est habituellement l’inverse à cause de la dessication.
    Encore Merci.

    1. bonjour kimé
      Christophe a dit que c’était la recette de Bunhner et qu’il supposait que la feuille fraiche était plus puissante

  11. Bonjour Christophe, Sabine,

    Tout d’abord un grand merci pour votre travail, que je suis de très près depuis plusieurs années. Ma femme et moi avons probablement contracté le covid-19 quelques jours avant le confinement (ma femme faisait campagne pour les municipales, et a donc croisé beaucoup de monde…). Nous n’avons pas été diagnostiqués positifs, mais j’ai pour ma part eu une perte totale de goût et d’odorat pendant deux semaines, alors que la sphère ORL était OK, ce qui semble être un signe caractéristique de la maladie. Je précise que nous avons 36 ans. Nous avons traité la maladie uniquement avec infusions de thym du jardin et de la teinture mère d’échinacée enrichie en mucopolysaccharide, faite maison quelques semaines auparavant, en suivant votre méthode. Elle est top. Très pétillante en bouche 🙂 J’ai su par la suite que ce n’est probablement pas la meilleure plante en raison d’un potentiel risque d’aggravation de « tempête cytokinique » si dévastratrices avec le covid et autres coronavirus. Cela dit, rien de ce genre chez nous. la maladie s’est limitée aux symptômes suivants : fièvre légère (38°C) pendant 2 jours, associée d’une grosse fatigue et de fortes courbatures pendant environ 1 semaine. La fatigue s’est prolongée toute la deuxième semaine, associée à la perte de goût et d’odorat pour ma part, et toux sèche légère (au coucher) pour ma femme. La troisième semaine, nous avons progressivement récupéré, et la fatigue avait disparu. Plusieurs autres personnes de notre cercle ont contracté le covid, et s’en sont sortis nettement plus secoués (bien que pas nécessairement plus âgés), donc je suis convaincu que la teinture mère d’échinacée a eu un effet positif dans la résolution de la maladie, au moins du point de vue pulmonaire, car toutes les autres personnes contaminées à ma connaissance ont souffert de troubles respiratoires. Je n’ai pas eu d’arrêt de travail, ni même de consultation médicale hormis téléphonique, avec comme consigne de « rester chez moi et de surveiller l’évolution des symptômes », vu que notre cas n’était pas préoccupant. En espérant que cela pourra vous être utile 🙂

    Bonne journée,
    Maël

    1. Bonjour Maël
      merci pour le témoignage , il va aller rejoindre les autres témoignages que Christophe tente de réunir question d’avoir par la suite une vue un peu plus globale de ce qui a fonctionné ou pas

    2. Bonjour Maël,
      Merci pour ce témoignage. Pour information, effectivement l’échinacée me fait hésiter, à fortes doses, pendant la phase du fameux orage cytokinique qui semble arriver autour du jour 7 et être responsable des cas graves. Ma prudence n’est que pure spéculation, je n’ai jamais entendu parler de cas aggravé par l’échinacée. Mais effectivement, je préfère éviter les approches « une plante à forte dose ». De toute manière, si choc cytokinique, c’est hôpital direct, donc les plantes passent au tiroir.

  12. Bonjour Christophe,

    Avez-vous pris connaissance de cette nouvelle étude ?

    https://chemrxiv.org/articles/COVID-19_Disease_ORF8_and_Surface_Glycoprotein_Inhibit_Heme_Metabolism_by_Binding_to_Porphyrin/11938173

    En résumé, « le Coronavirus ne s’attaquerait pas au système respiratoire comme on le pensait jusqu’à présent, mais au système sanguin.
    Les poumons des patients atteint du virus fonctionneraient normalement et c’est en fait la capacité des globules rouges à transporter l’oxygène qui serait
    affectée en bloquant le métabolisme de l’Heme qui capte l’oxygène. Les effets sur les poumons qui sont identifiés sur les scanners seraient le résultat d’une réaction inflammatoire qui donnerait ces aspects sur les images. » (source : https://algerianext.com/2020/04/letude-qui-chamboule-tout-le-covid-19-nous-a-berne-mais-nous-avons-peut-etre-trouve-son-secret/)

    Et puis autre chose, vu que nous allons peut-être subir le passage d’un nouveau nuage de Tchernobyl, quelques questions réponses sur ce thème seraient vraiment bienvenues aussi… Quelles plantes ingérer pour lutter contre les radiations ?

    Vos vidéos sont passionnantes, je suis fan ! Au quotidien j’intègre de plus en plus de plantes sauvages dans mon alimentation, et je me mets au jardinage en tentant d’inclure un maximum de plantes médicinales dans mes modestes cultures (j’ai un tout petit jardinet de 20 m2 + une grande terrasse).

    Merci, vraiment, pour ce que vous faites, c’est de salubrité publique
    Bien à vous,
    Florence D.

    1. bonjour Florence
      oui Christophe a vu passer l’information , il trouve cela très intéressant, mais il avoue ne pas savoir pour l’instant qu’en faire et aussi par manque de temps , et se concentre plutôt sur les plantes traditionnelles qui ont fait leurs preuves et qui fonctionnent et dont il a des retours très positifs
      quant au nuage radioactif créé par les incendies de la forêt de Tcherobyl, il est désolé mais pas il n’a pas le temps de répondre , ça ne veut pas dire que ce n’est pas préoccupant mais pour l’instant nos moyens d’actions sont assez limités concernant ce problème

      1. Bonjour Sabine, merci pour votre réponse. Et aussi pour le boulot que vous abattez, Christophe et vous, et pour le partage de toutes ces informations. Pour le manque de temps et de moyens, je comprends tout à fait ! En fait, les vidéos de Christophe sont tellement pros que par moments, j’ai tendance à oublier que vous êtes une toute petite équipe…
        Bon courage et à très vite !
        Flo

  13. Bonjour, je me suis abonné à votre site hier, mais je ne suis pas arrivé a télécharger le PDF en cours. Je me suis réabonné aujourd’hui mais le problème reste le même…j’aimerai bien recevoir les PDF en ligne s’il vous plait. Merci d’avance et bonne continuation.

  14. bonjour christophe, bonjour sabine,

    merci pour ces infos passionnantes… j’espère que chirstophe intégrera le laurier noble dans ses réflexions car j’ai entendu dire qu’il avait amené quelquechose coté SRAS. je vais chercher de mon coté

    à très bientôt

    amicalement

  15. Bonjour,
    Et merci infiniment pour vos partages , je vous suis depuis un peu plus d’un an et votre site et vos conseils sont devenus pour moi une grande référence
    J’ai actuellement de l’Artemisia cola dans mon jardin, savez-vous si ses propriétés médicinales seraient les mêmes?
    D’avance merci beaucoup,
    Cordialement,
    Mélanie

    1. bonjour Mélanie
      désolée mais je ne sais pas, chaque armoise ayant ses propres spécificités , et dans le cadre de ce virus impossible à dire , il y a certainement beaucoup de plantes qui ont un bon potentiel , mais aucune certitude

  16. Bonjour Christophe,
    Merci de partager toutes ces informations. J’essaie de suivre depuis longtemps les conseils de Raymond Dextreit et sa méthode Vivre en Harmonie. Il utilise le buis dans le cas de très fortes fièvres (comme la fièvre typhoîde) pour son action sudorifique et anti-virale. Peut-être serait-ce une autre plante que tu pourrais investiguer contre le c.virus? J’avais moi-même prévu de l’utiliser si j’en avais eu des symptômes. Voilà ce qu’il écrivait il y a 30-40 ans: « Provoquer la transpiration peut être salutaire: faire alors boire une décoction de buis(40g de feuilles sèches dans un litre d’eau; bouillir pour réduire aux 3/4: boire le matin en 3 fois, à 15-20 minutes d’intervalle. Bien se couvrir et, si besoin ajouter bouillotes, couvertures electrique, etc.). » C’est très amer, j’en sais quelque chose. Je n’ai jamais eu de problème d’effet secondaires mais je n’en ai pas abusé non plus!

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