Dans cet article, on parle de l’églantier, de sa fleur, la rose sauvage, de son fruit (enfin, faux-fruit), le cynorrhodon.
Vous allez voir, c’est une plante médicinale toute simple que l’on peut trouver en général tout autour de chez nous, et qui agit tout en douceur.
L'églantier, casse-tête botanique
On l'appelle aussi rosier sauvage. C’est en fait l’ancêtre du rosier cultivé. Et vous allez peut-être penser qu’il n’y a qu’un type de rosier sauvage. Entre parenthèses, c’est vrai que souvent on ne parle que de Rosa canina, ou rosier des chiens. C’est en général l’espèce officielle qu’on va vous vendre en herboristerie si vous achetez des cynorrhodons (faux fruits).
Mais en réalité, les espèces sauvages sont un vrai casse-tête même pour les botanistes confirmés car il y a de très nombreuses espèces : Rosa agrestis, ou le rosier agreste, Rosa arvensis ou l’églantier des champs, Rosa canina ou rosier des chiens, Rosa cinnamomea ou rosier cannelle, etc.
Et si la tête vous tourne, je vous comprends. Mais je vais vous donner la bonne nouvelle : tous les rosiers sauvages sont médicinaux et comestibles, on peut tous les cueillir avec une petite mise en garde : évitez le rosier de France, Rosa gallica car c’est une espèce rare et protégée.
Le rosier de France fait de belles fleurs de couleur rouge, en général de grande taille, alors que les autres espèces font en général des fleurs plus petites et surtout de couleur blanche ou rose pâle.
Récolte des pétales d'églantier
En ce qui concerne les parties que l’on peut utiliser, commençons par la fleur.
En herboristerie, lorsqu’on vous vend la fleur, c’est en général Rosa gallica, donc provenant du rosier de France, et vu que l’espèce est protégée, c’est une récolte qui provient de plantes cultivées.
Mais on peut récolter sur les rosiers sauvages, et il faut savoir que la fleur est très fragile. On ne ramasse que les pétales vers les mois de mai-juin, on va les faire sécher à l’ombre dans un endroit bien aéré et les garder dans des sacs en papier une fois qu’ils sont secs.
Et je peux vous dire que c’est un gros travail pour récolter ne serait-ce que 100 g de pétales. Et comme toujours, on ne veut pas abîmer la plante, donc on cueille sur quelques fleurs par-ci par-là, toujours respecter la flore sauvage, c’est essentiel.
Pétales pour les conditions "humides"
Les pétales contiennent une combinaison de flavonoïdes et de tanins qui lui donnent des propriétés antiinflammatoires, protectrice de la peau et des muqueuses, et astringentes.
Donc on va astringer, on va resserrer les tissus abîmés, tout en les adoucissant et les réparant, c’est un peu une action deux en un.
L’énergétique ici, c’est une énergétique asséchante et rafraichissante. Rafraichissante car on calme le chaud, l’enflammé, et asséchante car on freine les écoulements grâce aux tanins. Donc on va y penser pour tout écoulement de nature inflammatoire.
Dans le passé, c’était une classique pour les problèmes de diarrhée, les leucorrhées, les petits saignements du système digestifs (ceux provoqués par un ulcère par exemple), les inflammations des gencives, de la gorge, etc.
Je pense que vous avez compris comment elle fonctionne, si c’est enflammé, que ça suinte, que ça saigne un peu, les pétales de rose ont une utilité.
En revanche, personnellement, j’ai un problème avec cette utilisation : cela nécessite qu’on utilise une forte quantité de pétales. En effet, en général on dose dans les 20 g des pétales secs par litre, et vu l’aspect précieux de ces pétales et le fait qu’on a d’excellentes plantes de substitution, ce n’est pas une utilisation que je défends personnellement.
On fait le même travail avec une combinaison de feuilles de ronce et de camomille matricaire par exemple, ou de feuilles de noisetier avec des fleurs de mauve. Donc vous voyez, je combine une plante astringente avec une plante adoucissante, ça fonctionne très bien et ce sont des plantes très communes.
Pétales pour la peau
Je vais retenir deux actions pour les pétales.
La première c’est un macérat huileux pour les problèmes inflammatoires de peau (rougeurs, eczéma, etc). C’est une bonne préparation qui ne demande pas une grande quantité de pétales.
Vous faites sécher les pétales et dès qu’ils sont secs vous les mettez à macérer dans une huile végétale de votre choix, en général on laisse pendant 4 à 6 semaines avant de filtrer.
N'utilisez pas ma méthode "par intermédiaire alcoolique", les pétales sont trop fragiles.
Pétales pour le cœur
La deuxième action, c’est quelque chose que j’ai appris de la tradition américaine. Les pétales de rose sont excellents pour les problèmes de cœur émotionnel. Cœur brisé suite à une rupture ou la perte d’un proche.
On les prépare en infusion, excellente combinaison avec les sommités fleuries d’aubépine qui sont elles aussi très utiles pour les problèmes de cœur émotionnel brisé. Donc on peut faire un mélange moitié aubépine moitié pétales de rose pour aider la personne à surmonter la situation.
Evidemment ne vous attendez pas à un effet Prozac ou Xanax, on n’est pas en train de parler de ce genre d’effets, les plantes ne fonctionnent pas comme ça. On est en train de parler d’un soutien assez subtil de l’état émotionnel de la personne, mais qui réconforte, qui fait du bien, qui nourrit le cœur émotionnel.
Et là, il est intéressant de faire le rapprochement avec l’élixir floral, selon le docteur Bach. C’est un élixir qui s’utilise dans les situations de déprime, de grande tristesse qui conduisent à un laisser-aller, à une passivité totale à cause du manque d’espoir. Souvent, les différents courants se recoupent.
Roses du jardin
Pour information, on peut utiliser les roses cultivées du jardin pour ce type d’utilisation. Il faut bien évidemment que les rosiers soient cultivés sans pesticides. Mais au fil des années, j’ai vu des gens qui se faisaient de belles préparations avec des roses du jardin.
Et surtout oubliez le bouquet de roses qui provient du fleuriste, sauf exception, c’est un bouquet qui va être absolument bourré de produits chimiques.
Bédégars
Voici une partie du rosier sauvage que l’on ne ramasse quasiment plus aujourd’hui, mais je voulais vous en parler, c’est ce qu’on appelle le bédégar. Ce sont des galles qui ressemblent à des boules remplies de poils ébouriffés qui se développent à cause de la présence d’un insecte parasite. On appelle parfois les bédégars « barbe de Saint Pierre ».
Ce sont des parties qui sont très riches en tanins, et dans le passé on les utilisait comme astringents forts, pour calmer les saignements ou les fortes diarrhées. Ce n’est pas une approche qu’on utilise aujourd’hui. Au final, ce n’est pas très subtil d’utiliser ces tanins quasi purs, on préfère agir au travers de mélanges et de propriétés multiples des plantes.
Les cynorrhodons
Dernière partie dont je voulais vous parler, c’est le cynorrhodon qui est le faux fruit ou pseudo-fruit de l’églantier.
C’est en fait le réceptacle de la fleur qui devient dur et qui subsiste sur la plante pendant tout l’hiver. Il est de couleur rouge lorsqu’il est arrivé à maturité. Les vrais fruits en fait ce sont les akènes durs qui se trouvent dans le cynorrhodon et qui sont entourés du fameux poil à gratter.
On ramasse les cynorrhodons à l’automne. Certains disent d’attendre les premières gelées pour qu’ils se ratatinent un peu. Personnellement je les ramasse lorsqu’ils sont bien rouges et qu’ils deviennent mous au toucher.
Je n’attends pas forcément les premières gelées qui sont tardives chez moi, en général en janvier / février, et j’ai besoin des cynorrhodons avant pour les soins d’hiver.
Ils sont riches en vitamine C, en flavonoïdes, en caroténoïdes, et toutes ces substances vont contribuer à ses propriétés qui sont principalement immunostimulantes et on va les utiliser en prévention pour les personnes qui ont tendance à avoir une immunité un petit peu basse.
Ramasse et séchage des cynorrhodons
Certains vont préparer des gelées et des confitures avec les cynorrhodons frais, c’est une excellente préparation qui conserve les propriétés, je vous laisse regarder les différentes recettes sur internet.
En herboristerie, on les fait plutôt sécher, ce qui est relativement long. Il faut parfois compter une quinzaine de jours ou plus en fonction du temps.
Certains utilisent un séchage au four à une température douce de 35 à 40°C pour accélérer le processus, ou alors si le temps est particulièrement humide.
Certains éliminent les graines et les poils avant de faire sécher. Je l'ai fait il fut un temps, mais je ne le fais plus aujourd'hui car c'est trop contraignant.
Macération des cynorrhodons
Pour les préparations, vous allez trouver différentes méthodes dans les livres et sur internet.
Personnellement j’ai essayé de trouver une méthode qui conserve un minimum de vitamine C. J’ai fait pas mal de recherches sur le sujet. Et notez au passage qu’il ne faut pas faire une obsession sur la vitamine C non plus, basé sur mes recherches, c’est plutôt une combinaison des flavonoïdes avec la vitamine C qui explique son action.
Mais voici ma méthode pour optimiser la teneur en vitamine C :
- Je place 50 g de cynorrhodons secs et entiers dans un saladier ;
- Je verse 1 L d’eau par-dessus, puis je couvre avec une assiette ;
- Je laisse macérer toute une nuit ;
- Je passe au travers d’une passoire, je garde cette eau de macération ;
- Dans ma passoire, je vais écraser les cynorrhodons ramollis ;
- Je les remélange à l’eau de macération ;
- Je fais chauffer à 80°C en utilisant un thermomètre de cuisine. Dès que l’eau est à 80°C, j’arrête le gaz ;
- Je laisse infuser 15 minutes à couvert ;
- Je passe au travers d’un filtre à café non blanchi, ou de plusieurs couchez de tissu pour éliminer les fameux poils ;
- Je consomme ce liquide étalé sur 2 jours.
On peut consommer les cynorrhodons frais que l’on vient juste de cueillir, c’est à ce stade que la vitamine C sera à son optimal. On va éliminer les graines bien sûr. Vous pouvez couper le cynorrhodon en deux avec un canif, gratter et éliminer tout ce qu’il y a à l’intérieur, puis manger l’enveloppe externe qui contient toutes les bonnes choses.
Pour plus d’informations sur toutes ces préparations qui nous aident à affronter l’hiver, je vous rappelle que vous avez mon programme vidéo complet sur l’immunité, les infections respiratoires et ORL.
Ils aident à balayer les vers
On peut aussi manger le fruit frais entier avec les poils. Pourquoi est-ce qu’on ferait ça ? Car ces poils ont un effet antiparasitaire, ils aident à éliminer les vers, les oxyures. C’est une utilisation classique des campagnes.
Dans le passé on disait aux enfants de manger 5 ou 6 cynorrhodons crus et entiers pendant plusieurs jours d’affilée lorsqu’ils avaient des vers. Bien que ces poils démangent sur la peau, à l’intérieur du système digestif ils ne semblent pas provoquer de problèmes.
Autres utilisations des cynorrhodons
➜ Ils renforcent le système veineux car ils contiennent des proanthocyanidols, des tanins condensés qui permettent une meilleure solidité des veines, qui freinent la dégradation de la structure veineuse et l’inflammation.
➜ Ils ont une action anti-diarrhéique grâce aux tanins qu’ils contiennent. Ils contiennent aussi de la pectine, donc ils apportent une action adoucissante pour le système digestif.
➜ La teneur en tanins condensés en fait une bonne plante pour les inflammations du système urinaire, cystites, inflammations dues au passage de calculs, souvent en combinaison avec d’autres plantes qui apporteront plutôt un effet antibactérien pour les cas de cystites.
➜ La teneur en différents flavonoïdes va lui donner des propriétés anti-inflammatoires articulaires, donc on peut utiliser le cynorrhodon dans les mélanges contre les douleurs articulaires, là encore avec d’autres plantes comme la feuille de frêne, feuille de cassis, sommités fleuries de reine-des-prés, etc.
Donc vous voyez, on en parle souvent pour la prévention des problèmes respiratoire et ORL, mais on pourrait en fait les combiner à de nombreux protocoles pour les problèmes que je viens d’évoquer.
Huile de rose musquée
Pour information, si on presse les akènes (ce qu’on appelle vulgairement les graines), on va obtenir la fameuse huile de rose musquée qui est très chère dans le commerce. Elle nous vient du Chili aujourd’hui car les Chiliens en ont fait un commerce avec beaucoup de plantations.
Mais à la base, cette huile provient des graines de Rosa canina, notre églantier européen.
C’est une huile très intéressante en cosmétologie, en dermatologie, en particulier pour tout ce qui est soins post-opératoires, brûlures, etc. Bien sûr, il faut être équipé avec un petit pressoir si on veut faire le travail soi-même, ça c’est une autre histoire, je ne vais pas rentrer dans les détails.
Autres produits
Je vous mentionne en vitesse d’autres produits dérivés du rosier :
- L’eau de rose qui est en fait un hydrolat des pétales, donc un produit de la distillation, qui est tonifiant pour la peau, rafraîchissant et apaisant pour les inflammations.
- L’huile essentielle de rose qui est très chère car il faut énormément de pétales pour la produire. Il faut 5 tonnes de pétales pour obtenir 1 kg d’huile essentielle. 5 tonnes ! Utilisation pour les soins de peau aussi.
- Vous avez le macérat de bourgeons d’églantier qui est utilisé en prévention des problématiques ORL pendant l’hiver, un peu comme le cynorrhodon.
Précautions
Pour les formes traditionnelles d’herboristerie avec les pétales ou le cynorrhodon, aucune connue.
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Dany dit
Pour le macerat huileux des petales est ce que c'est mieux de mettre les boutons floraux ou les petales ?
sabine dit
les pétales me semblent plus odorants
Dany dit
Mais l'odeur n'a pas d'importance dans la qualité thérapeutique du produit ? Les roses sans odeurs sont thérapeutiquement de meme qualité ? L'odeur est juste une question facultative (plus agréable) ?
sabine dit
bonjour Dany
les pétales libèrent (par leur parfum) des composés volatils et qui donne la spécificité de certaines variétés de roses dont une action sur le système nerveux olfactif , il y a toute une série " d'actions" qui entre en jeu dans le cerveau
Dany dit
Et si je veux faire un macérat huileux qui n'est pas destiné pour agir sur le système nerveux olfactif, je peux prendre des roses non odorantes ?
sabine dit
je ne sais pas
Dany dit
Pour la rose la couleur (rose rouge jaune....) n'a pas d'importance ?
sabine dit
pour les jaunes je ne sais pas , je n'ai pas d'informations les concernant
Dany dit
Donc pour la orange la rouge et la rose c'est bon ?
Dany dit
On peut faire une teinture avec les petales ?
sabine dit
bonjour Dany
oui on peut
Dany dit
Ce qu'on appelle les variétés anciennes, ce sont les roses sauvages en fait , qui n'ont pas été crées par l'humain ?
sabine dit
bonne question.....je ne sais pas 🙂
dany dit
cela fait trois semaines que mes pétales de Roses macerent dans l'huile et j'ai l'impression que rien ne se passe (l'huile reste jaune comme au début car c'est de l'huile d'olive) ? j'ai l'impression que l'huile ne traverse pas les pétales (peut être qu'elles sont trop sèches ?)
sabine dit
bonjour Dany
oui peut-être trop sèches , c'est toujours délicat à capter le parfum des fleurs, essayez (s'il vous en reste) avec des fraiches ou pré fanées
Dany dit
Bonjour pour reconnaitre les variétés anciennes il faut sentir la rose et si elle sent c'est qu'il s'agit d'une variété ancienne ?
sabine dit
bonjour Dany
non , souvent les roses au parfum prégnant ont été sélectionnées justement pour augmenter leur parfum
Dany dit
Donc si je comprends bien les roses optimales sont les roses des variétés anciennes (qu'il faut reconnaître par clé d'identification)et les roses des variétés odorantes(ou on a juste besoin de sentir) ?.
sabine dit
tout dépend de votre objectif
si je veux une huile de "rose" je vais choisir la plus odorante , mais tout est question de perception et j'aime beaucoup les variétés anciennes beaucoup plus simples à mon goût et que j'aime rajouter dans mes infusions les soirs d'hiver un peu sombres 🙂
Dany dit
En fait je cherche l'efficacité et pas l'odeur de mon macerat huileux. Donc y a t'il des varietés de roses plus efficaces que d'autres, si oui lesquels ?
Merci
sabine dit
bonjour Dany
ce sont les variétés anciennes qui ont été le plus expérimentées , comme les roses de Damas ou de Provins ou Gallica ,
je ne sais pas, concernant les roses "plus modernes", quelles sont leurs propriétés médicinales
Dany dit
Dans ce cas, pourquoi christophe dit que les roses du jardin peuvent parfaitement etre utilisées ?
sabine dit
j'ai déjà répondu il me semble, j'ai dit que je ne connaissais pas les propriétés des roses dites modernes (et je ne les connais toujours pas )
Dany dit
Bonjour pour savoir sil s'agit d'une variété ancienne, il faut sentir et si les roses sentent ce sont des varietés anciennes ?
Merci
sabine dit
bonjour Dany
non , si les roses sentent c'est que c'est une variété odorante , certaines variétés anciennes ont un parfum un peu développé et d'autres très peu
Marie dit
Bonjour,
Pouvons nous utilisé le cynorrhodon de l'année dernière qui serait encore sur l’arbrisseau ? (donc déjà sec)
sabine dit
Bonjour Marie
je ne pense pas
Dany dit
Bonjour ce n'est pas grave s'il on recolte les petales de rose apres une pluie ?
Merci d'avance
sabine dit
bonjour Dany
disons que son parfum risque d'être un peu "noyé"et plus difficile à faire sécher
Dany dit
Donc il y aura moins de vertus ?
Merci
sabine dit
bonjour Dany
moins de puissance oui je pense , mais ensuite difficile d'évaluer , je n'ai pas de laboratoire sous la main pour faire des tests
Dany dit
Pour le macerat huileux de rose, pour faire secher les petales, si on les etale pas assez il y un risque que ça pourrisse ?
sabine dit
si vous avez la place et la patience étalez chaque fleur confortablement, sinon étalez comme vous pouvez et régulièrement vous les tournez en vérifiant que tout se passe bien
Dany dit
Bonjour pour mon macrat huileux de rose faut il mettre directement les petales sechées dans l'huile ou couper les pétales séchées.
Merci
sabine dit
bonjour Dany
inutile de couper les pétales
Dany dit
Le sirop de cyno se fait avec des baies non blettes ou blettes ?
sabine dit
tout dépend des pratiques, je privilégie les baies bien mûres (non le côté blet - trop mûr) sinon sirop de baies sèches (cueillies assez mûres 🙂 )
ambre dit
bonjour Sabine, Je rebondit : pour un sirop de baie fraiche, on zappe la partie trempage j'imagine (cf recette de l'article), et on réalise une infusion? ou décoction? ou on ne monte jamais à plus de 80°?
merci!
sabine dit
Bonjour Ambre
on peut faire une macération à froid vous pouvez les écraser un peu (toute une nuit) ce qui permet de mieux conserver la vitamine C , ensuite filtrer et récupérer le liquide, ensuite vous faites sirop (oui pas plus de 80°pour essayer de ne pas trop détériorer la vitamine C )
Hervé dit
Hervé est un beau prenom n'est ce pas . Il est plus efficace pour le macerat huileux de ramasser les boutons floraux que les fleurs ouvertes ? Vrai ou faut ?
Merci
sabine dit
haha 🙂 sauf s'il se transforme en "hé-nhervé"
je ne sais pas si plus efficace , je n'ai pas d'études scientifiques sous la main pour confirmer ou infirmer cette affirmation
Harrold dit
Pour le macerat huileux il faut pas trop faire secher trop longtemps car sinon l'huile narrivera pas a penetrer dans les petales ? Vrai ?
Merci
sabine dit
re dany ou harrold
non , car si il reste de l'humidité cela risque d'endommager l'huile
Darold dit
Merci pour vos precieux conseils. Un jour j'ai faig secher du lierre grimpant pour en faire une huile mais c'était tellement sec que l'huile bloquait et nr penetrait pas dans les feuilles. Y a t il une solution ?
sabine dit
re Dany
parce qu'il aurait fallu que vous le coupiez en petits morceaux (et avec le lierre grimpant la préparation huileuse par intermédiaire alcoolique est intéressante
Dany dit
Il aurait fallu la reduire en morceaux dans un moulin electrique (comme les noix) par exemple ?
sabine dit
oui ou aux ciseaux
Stephane dit
Bonjour on peut utiliser des roses de n'importe quelle couleur ?
Merci
sabine dit
re Dany ou stéphane
choisissez les odorantes , mais les variétés anciennes sont plus connues pour leurs vertus médicinales
Steph-any dit
Merci et c'est grave si les fleurs ne sentent pas du tout ?
sabine dit
bonjour Steph-Dany
les fleurs de cynorrhodon développent un très très léger parfum et en séchant ne le garde pas toujours
Ginette dit
Bonjour je crois qu'il est préférable de recolter pour le macerat huileux les boutons floraux. Mais pour le sechage, les boutons floraux etants humides, faut-il les ouvrir pour que les pétales sechent vite ou alors laisser les boutons (ça prend plus de temps ) ?
Il y a une facon optimale ou ça revient au meme ?
sabine dit
bonjour Dany (ou ginette 🙂 )
non faire sécher les boutons floraux prendra plus de temps
Gin-any dit
Donc il vaut mieux cueillir les petales ouvertes ?
sabine dit
Gin-Dany re
vous pouvez faire les deux , juste veiller, si vous cueillez les boutons ,à ce que les boutons soient bien secs
Bingen aurélie dit
Bonjour,
Quand vous parlez de tradition américaine, de quelle école ou mouvement s agit il ? Merci
sabine dit
bonjour Aurélie
voici la réponse de Christophe
"Je n'ai pas le contexte ici. Quel article ? Mais en général de nombreux mouvements, tout dépend des périodes. Si on parle des années 1800 à début 1900, les médecins Eclectiques et Physiomédicalistes. "
Arthur dit
Bonjour avez vous des sources de célèbres docteurs , phytotherapeutes, ... qui disent que l'on peut realiser un macerat avec les petales de rose ?
Merci
sabine dit
bonjour Arthur
non mais je pense que vous pouvez trouver ces sources sur internet
Anne sophie durocher dit
Bonjour, je voulais vous poser une question que je me pose depuis un moment. Peut on faire un macérât de cynorrodhons pour utiliser cette huile en cosmetiques ? Car jai essaye de passer des graines de cynorrhodon dans un pressoir à huile, cela n'a pas marché, a plusieurs reprises mon pressoir s'est coincé.
sabine dit
Bonjour Anne Sophie
oui c'est tout à fait possible, vous les faites sécher (si vous avez le courage enlevez les graines et poils) et une fois secs coupez les grossièrement et recouvrez-les d'huile (vous laissez macérer environ 3 semaines) ensuite filtrez (avec un tissu bien fin si vous n'avez pas fait l'opération enlever les poils et graines avant )
Fanny dit
Super, j'ai envie d'essayer, quelles propriétés pensez-vous qu'on peut obtenir avec ce macérat ?
sabine dit
bonjour Fanny
aucune idée , peut être adoucissant , pas d'expérience avec ce macérat
Gilson Eliane dit
bonjour Christophe ou Sabine, mon fils souffre de la maladie de reynaud, les doigts deviennent blancs et ils travaille dans l'informatique ' les fils " et connections alors ses doigts deviennent insensibles.y aurait-il une possibilité d'onguent à faire..j'ai déjà donné une synergie d' HE mais il n'apprécie pas car trop huileux....merci pour votre retour
sabine dit
Bonjour Eliane
pour essayer de soulager les symptômes , vous pourriez essayer des plantes à action circulatoire comme l'achillée par exemple infusion achillée et gingembre (on peut même faire des bains de mains avec l'infusion )
en crème plutôt que baume (question d'avoir une meilleure pénétration et qu'il n'y ait pas de sensation de gras sur les doigts) crème achillée millefeuille avec une synergie d'he (par ex avec gingembre/cyprès/)
le dr Morel dans son livre "traité pratique de phytothérapie" conseille macérat glycériné de bourgeons de Cercis siliquastrum (arbre de judée) 50 gouttes dans un grand verre d'eau, à prendre le matin à jeun et de macérat glycériné de jeunes pousses de Ligustrum vulgare (Troène commun) 50 gouttes le soir avant le repas , vous associez avec supplémentation en omega 3 (huile de foie de morue par exemple)