Il n’y a pas une plante pour l’endométriose. Il y en a plusieurs. Elles doivent être choisies d’une manière judicieuse afin de couvrir plusieurs axes thérapeutiques importants. Dans cet article, je vous donne ces axes afin que vous puissiez faire votre choix.
En d’autres termes, plutôt que de vous donner un mélange pré-mâché qui ne sera pas adapté à votre situation spécifique, je vous donne les outils nécessaires pour établir votre propre protocole, le faire tourner, mesurer les progrès et ajuster comme décrit dans la méthode CLIMA.
L’endométriose en quelques mots
Ceci n’est pas un cours magistral sur l’endométriose, vous trouverez de nombreux sites qui vous expliqueront le problème en détail. Voir en particulier le site d’EndoFrance, recommandé par Chris Martin du blog Nanaturopathe.
En quelques mots : l’endomètre est la muqueuse interne de l’utérus. C’est un tissu qui croit pendant la première phase du cycle, puis mature pendant la deuxième phase pour ensuite être évacué pendant les règles. Ce tissu n’est pas supposé croitre ailleurs.
Hors, dans l’endométriose, des morceaux d’endomètre se sont implantés dans d’autres endroits, hors de l’utérus (cavité abdominale, ovaires, trompes de Fallope), sans accès au monde extérieur afin d’être évacué. Il suit le même cycle, croit sous l’influence des oestrogènes, puis mature sous l’influence de la progestérone et se détache pendant les règles. Mais il n’a nulle part où aller ! Ceci qui crée une inflammation chronique accompagnée de fortes douleurs.
Une femme sur 10 en souffre d’endométriose.
Les 6 axes stratégiques
1. Excès d’oestrogènes
Les oestrogènes font croitre l’endomètre. Une approche consisterait donc à dire ceci : et si on supprimait leur production ? C’est ce que font certains médicaments (les agonistes de la GnRH).
Tentant, mais loin d’être l’approche idéale, car vous verrez par la suite apparaître les symptômes de la ménopause (bouffées de chaleur, sécheresse vaginale, etc). De plus, la femme a besoin d’oestrogènes pour maintenir ses horloges biologiques.
Une deuxième approche, plus subtile, consiste à s’assurer que les oestrogènes n’agissent pas d’une manière excessive. Ceci peut arriver lorsque:
Les xénoestrogènes de votre environnement vous intoxiquent et stimulent vos récepteurs oestrogéniques, créant donc un effet similaire à un excès d’oestrogènes. Nous sommes entourés de substances chimiques oestrogéniques, les plastiques en particulier.
Votre foie n’arrive pas à faire son travail d’élimination des excès hormonaux en circulation sanguine. C’est son rôle, mais vous comprendrez que de nos jours, il est parfois dépassé par les évènements.
Votre progestérone est trop basse. En effet, vos oestrogènes ne s’expriment pas d’une manière absolue, mais d’une manière relative à la progestérone. C’est comme si les deux se maintenaient en équilibre. Lorsque l’une chute prématurément, l’autre s’emporte.
Note : cette tendance excès oestrogènes et déficit progestérone est bien connue par la science (Ness, 2003) comme facteur aggravant (causatif ?) de l’endométriose et du cancer des ovaires.
Hypothèse et solution |
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2. L’inflammation fait rage
L’endométriose crée une inflammation qui varie en intensité selon la période du cycle, tout en gardant une base chronique. En d’autres termes, l’inflammation ne vous quitte jamais.
Il faut arriver à calmer cette cascade inflammatoire. Ceci se fait d’une manière graduelle car les plantes n’agissent pas aussi vite que les anti-inflammatoires médicamenteux. Mais elles le font d’une manière efficace si on leur donne le temps. Voici les plus prometteuses pour l’endométriose.
Plante anti-inflammatoire, forme et dosage |
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3. Le stress oxydatif destructeur
L’inflammation chronique libère une quantité de radicaux libres qui finissent par endommager les cellules et propager l’inflammation – un vrai cercle vicieux. De nombreux antioxydants existent, capable de capturer les radicaux libre et de bloquer cette cascade. En voici donc quelques-uns qui ont une affinité particulière pour l’endométriose.
Antioxydant, forme et dosage |
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4. Crampes et congestion
L’inflammation de l’endométriose provoque une congestion de l’utérus, en particulier pendant les crises. Toute la zone semble lourde et gonflée. Puis surviennent les crampes qui serrent comme dans un étau.
Plantes, forme et dosage |
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5. Saignements
L’endométriose entraine parfois des saignements entre les règles. Après vous être assurée de la cause exacte (consultation chez votre médecin), vous avez une plante qui excelle pour ce genre de problème.
Plante, forme et dosage |
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6. Alimentation
Je finis par l’un des axes les plus importants. Je vais faire bref et vous donner uniquement les 3 points qui semblent les plus importants.
- Comme expliqué auparavant, une alimentation riche en fibres végétales permet de fixer et d’éliminer les xénoestrogènes : fruits et légumes de qualité bio en particulier. Les jus de légumes journaliers sont un gros plus si vous avez un extracteur de jus.
- Les aliments riches en gluten peuvent aggraver les symptômes de l’endométriose (Marziali, 2012) : 200 femmes souffrant d’endométriose suivirent une alimentation sans gluten pendant 12 mois. Résultat : 75% des femmes notèrent une amélioration significative des symptômes. Donc non, le sans-gluten n’est pas juste un effet de mode.
- Traitez les produits laitiers d’une manière similaire (non, ils ne sont probablement pas vos amis pour la vie).
- La consommation de viande rouge semble augmenter les risques d’endométriose (Parazzini, 2004). Ceci est probablement dû à la quantité d’hormones que l’on a injecté à ces pauvres animaux et qui perturbent nos propres cycles hormonaux.
Une alimentation en grande partie végétale est donc à favoriser, sans céréales (blé, orge, avoine, épeautre, maïs, etc), sans produits laitiers, facile à digérer et ne créant pas de congestion intestinale ou de problèmes de constipation.
En ce qui concerne l’élimination des céréales et produits laitiers, si vous faites le test de les retirer (ce que je vous recommande), retirez les deux en même temps pendant une période de 8 semaines.
7. Application locale
Pendant les crises :
- Huile essentielle d’estragon (Artemisia dracunculus), antispasmodique et anti-inflammatoire, diluée à 10% à 20% dans une huile végétale ou dans un gel neutre, masser le bas ventre avec.
- Faites un test d’abord pour vous assurer que vous ne faites pas de réaction allergique, vous placez 2 gouttes à l’intérieur de votre avant-bras puis vous attendez 24 h. Si pas de réaction inflammatoire, vous pouvez appliquer sur le bas ventre en cas de besoin, faire un massage 2 à 3 fois par jour si nécessaire. .
- Le cataplasme d’huile de ricin avec une bouillotte chaude par-dessus fournit un soulagement indéniable. Voir ma vidéo ici.
Bâtir le protocole
Si vous vous dites “cela fait beaucoup de choses”, je vous comprends. D’un autre coté, quoi de plus positif que de voir qu’il existe une multitude de possibilités.
Mais il faut maintenant passer à la pratique et voir comment bâtir un premier protocole. Et notez qu’il n’y a pas un protocole possible mais plusieurs, donc on fait un premier choix, on l’applique pendant 2 à 3 cycles menstruels, puis on ajuste en fonction des résultats.
Voici un exemple :
- Changements alimentaires.
- Bardane (plante dépurative) sous forme de teinture de racines fraîches, 30 gouttes 2 fois par jour dans un peu d’eau.
- Gattilier (stimuler la production de progestérone), teinture 30 gouttes tous les matins. Peut être mélangé à la bardane pour la prise du matin.
- Curcuma (anti-inflammatoire), forme liquide de type Curcumaxx, 1 cuillère à soupe 2 fois par jour entre les crises, 3 fois par jour pendant les crises.
- Pendant les crises :
- Achillée millefeuille (décongestionnant utérin), une infusion matin et soir
- Viorne, teinture, 40 gouttes + pivoine, teinture, 20 gouttes, toutes les 2 heures.
Les antioxydants sont utiles mais chers. Ils ne sont pas essentiels si votre alimentation est riche en légumes et fruits.
Il faudra noter en détail vos progrès, puis ajuster, c’est-à-dire enlever certaines plantes ou compléments et en tester d’autres si vous n’obtenez pas de résultats. C’est un projet qui va s’étaler sur plusieurs mois et si vous avez patience et persévérance, vous tenez le bon bout !
Si tentative de conception
Notez que si vous essayez de tomber enceinte, il sera prudent d’arrêter la prise des plantes en raison des contrindications possibles.
Références
Rogan EG. The natural chemopreventive compound indole-3-carbinol: state of the science. In Vivo. 2006 Mar-Apr;20(2):221-8.
Jana S, Paul S, Swarnakar S. Curcumin as anti-endometriotic agent: implication of MMP-3 and intrinsic apoptotic pathway. Biochem Pharmacol. 2012 Mar 15;83(6):797-804.
Bruner-Tran KL, Herington JL et al. Medical management of endometriosis: emerging evidence linking inflammation to disease pathophysiology. Minerva Ginecologica 2013 April;65(2):199-213.
Bruner-Tran KL, Osteen KG et al. Resveratrol Inhibits Development of Experimental Endometriosis In Vivo and Reduces Endometrial Stromal Cell Invasiveness In Vitro. Biology of Reproduction, 2011; 84: 106-112.
Xu H, Lui WT et al. Anti-angiogenic effects of green tea catechin on an experimental endometriosis mouse model. Human reproduction, 2009; 24(3): 608-618.
Porpora MG, Brunelli R, Costa G, et al. A Promise in the Treatment of Endometriosis: An Observational Cohort Study on Ovarian Endometrioma Reduction by N-Acetylcysteine. Evid Based Complement Alternat Med. 2013;2013:240702.
Kohama T, Herai K, Inoue M. Effect of French maritime pine bark extract on endometriosis as compared with leuprorelin acetate. J Reprod Med 2007; 52(8):703-708.
Marziali M, Venza M, Lazzaro S, Lazzaro A, Micossi C, Stolfi VM. Gluten-free diet: a new strategy for management of painful endometriosis related symptoms? Minerva Chir. 2012 Dec;67(6):499-504.
Parazzini F, Chiaffarino F, Surace M, Chatenoud L, Cipriani S, Chiantera V, Benzi G, Fedele L. Selected food intake and risk of endometriosis. Hum Reprod. 2004 Aug;19(8):1755-9.
Ness RB. Endometriosis and ovarian cancer: thoughts on shared pathophysiology.
Am J Obstet Gynecol. 2003 Jul;189(1):280-94. Review. PubMed PMID: 12861175.
518 réponses
Bonjour, est-ce que ces conseils peuvent être adaptés à des femmes qui ont un utérus fibromateux, svp ? merci à vous!
bonjour Chris
souvent on retrouve des protocoles similaires, mais ensuite c’est du cas par cas
Bonjour Sabine, Christophe,
Je lis régulièrement et avec infinie gratitude ce blog. Je me permets de suggérer un article que, j’ en suis certaine, comblerait beaucoup d’ entre nous et qui semble indispensable dans la section “femmes”: svp, aidez nous à traverser la peri menopause et la menopause avec l’ aide des plantes et l’ analyse incroyable avec la quelle vous traitez les sujets…
Merci d’ avance au nom de beaucoup de femmes qui vous lisent….
bonjour Criss
je pense que c’est sur sa longue liste des « à faire », le sujet est par contre très bien abordé dans sa formation sur la femme
Bonjour!
Merci beaucoup pour toutes ces informations.
Je voulais savoir si vous déconseilléz la prise de teinture de Vitex en cas d’antécédents du cancer du sien?
Je fais de l’endométriose, j’ai un fibrome utérin et les symptômes des ovaires polykystique. J’ai des difficulté à trouver les plantes qu’ils me conviendrait dû aux différentes contres indications.
Et surtout je cherche aussi à améliorer ma fertilité dans l’espoir de pouvoir malgré tout être enceinte !
Merci d’avance pour vos conseils et réponse.
bonjour Ingrid
concernant le gattilier , Christophe estime que c’est très spéculatif et qu’il n’a pas connaissance de contre indication , il ne faut pas confondre oestrogènes et phyto oestrogènes
pour le reste , je ne peux pas vous proposer quelque chose, le site n’est pas fait pour des cas particuliers, et votre situation mérite un suivi personnalisé avec une approche la plus fine possible
Bonjour,
Merci pour cet article. Les pistes naturelles sont nombreuses, et il peut être vertigineux de choisir ce qui peut nous convenir (et ce sans y laisser trop d’argent non plus…).
Deux questions:
-La viorne est-elle aussi conseillée en tant que macérat de bourgeon ? Je l’ai testée en cas de crise sans succès. Mais j’aurais dû sans doute prendre la TM comme indiqué.
-J’ai lu que la pipérine serait sujette à réserve, au niveau santé et même de doute sur l’absorption de la curcumine. Qu’en penser…? Voir sur le site: https://www.santescience.fr/curcumine/ au paragraphe « pipérine ». Cela est sans doute sans risque pour qui en consomme de manière épisodique, mais concernant les personnes atteintes d’endométriose, qui en consommerait sur de très longues périodes, j’aimerais être sûre de l’inocuité de cet ingrédient… J’ai du mal à trouver des sources fiables concernant ce point et n’ai pas d’accès aux études (sur le site ncbi). Mais par bon sens, il me semble tout simplement peut être un peu agressif de consommer de l’extrait de poivre quotidiennement pour l’estomac (?)…
Autre chose: il me semble, sauf erreur de ma part que l’elixir Curcuma de chez Biofloral est plus dosé en curcumine par cuillère à soupe.
Merci pour votre lecture et suggestions.
bonjour Svetlana
– concernant le mgb de viorne, je n’ai pas cette information
– concernant votre question sur la pipérine voici le point de vue de Christophe:
» Pour la pipérine pure isolée du poivre, il faut effectivement faire attention avec les constituants isolés et je ne sais pas si les fabricants de compléments utilisent la pipérine isolée ou des extraits de poivre noir. Les extraits que je recommande personnellement incluent soit du curcuma pur, soit du curcuma accompagné d’un extrait de poivre noir mais pas le constituant isolé. Et puis tout dépend du produit et de la tolérance de la personne. J’ai eu des personnes qui prennent un produit comme le CurcumaXX C+ pendant des semaines et n’y voient que des bénéfices sans aucun inconvénient. Puis j’ai eu des personnes qui ont testé mes gélules 9-5-1 et pour qui cette quantité de poivre (version entière, pas la pipérine isolée) était trop agressif pour leur système digestif.Le produit Biofloral je ne peux pas répondre, je ne le connais pas. »
Cette histoire de pseudo toxicité du poivre et de sa piperine est une rumeur infondée propagée par ceux qui ont vendu des Curcuma formules avec des complexes pleins d’additifs tensio actifs ( polysorbates etc ) et qui ont voulu casser les formules naturelles traditionnelles en trompant leurs lecteurs . Les études sur le poivre montrent ses bienfaits et expliquent pourquoi il est utilisé largement dans la médecine ayur védique depuis des siècles . A petites doses il est extraordinairement bénéfique mais à plusieurs grammes il est indésirable bien sûr . En tout seule la dose fait le poison . Même trop d’eau est toxique ! Ça peut vous noyer ! Donc soyons sérieux si le poivre était toxique à petites doses , il y a longtemps qu’il aurait disparu des tables du monde et il n’aurait pas traversé les siècles pour ses bienfaits médicinaux . Dans les extraits il faut juste qu’il soit apporté par des fabricants garantissant sur leurs emballages qu’il est extrait dans solvants de synthèse . Et pour la dose journalière , jusqu’à 20 mg d’extrait de poivre par jour c’est parfaitement sécurisé comme l’ont démontré plusieurs études et ça donne de très bons effets associé au gingembre et aux curcuminoides naturels du Curcuma
Merci pour votre commentaire, c’est sûr qu’il y a parfois des infos contradictoires, le marché des compléments alimentaires étant un marché lucratif, malheureusement.
Bonjour toute l’équipe,
Cela fait plusieurs jours que je tourne avec une question (intuition ?) en tête, dont je ne suis ni sûre qu’elle soit fondée, si sûre de l’intérêt… je tente quand même de la poser ici au cas où vous y avez déjà réfléchi : j’ai utilisé sur plusieurs personnes (dont moi) une série d’amères (plutôt aromatiques-armoise, achillée, absinthe, camomille, mais pas uniquement – chardon) et remarqué un fréquent effet emménagogue (parfois non gênant, mais de toute façon non désiré). Alors je me demandais : y a t’il un lien entre les principes amers et l’effet emménagogue ? Bon, après avoir dis cela, cet effet emménagogue étant aussi présent chez l’aneth, plus aromatique qu’amère… je me dis qu’il est peut etre plutôt dû à la partie aromatique ? J’en viens donc à mon interrogation suivante : est ce que vous savez quelle est la (les ?) classe de molécules qui provoque cet effet ?
Corrolaire (dans ma tête) : dans le gattilier, l’alchémille ou l’achillée, quelle est la classe de molécule qui a un effet progestatif ?
Merci d’avance,
bonjour Marion
voici la réponse de Christophe
« Ceci n’est pas dû à une classe de molécules mais plus aux propriétés de la plante. Armoise, achillée, absinthe, camomille allemande sont toutes des emménagogues, et donc je ne sais pas pour quelle classe de molécules est responsable de l’effet progestatif »
Bonjour, ayant un antécédent d’embolie pulmonaire, et l’achillée millefeuille, la bourse à pasteur et l’alchemille seraient des plantes hemostatique. il y aurait-il une contre-indication à leur prise? je fais des recharches mais je ne trouve rien. peut etre que vous avez plus d’information à ce sujet? aussi pour l’estragon, compatible avec fibrome? merci
bonjour Natacha
je n’ai pas trouvé d’informations concernant cette indication, mais par exemple l’achillée a plusieurs cordes à son arc , autant elle arrête le sang d’une plaie , autant elle peut aussi avoir la capacité à faire venir des règles ou à en stopper le trop plein , donc il est important de bien se connaitre et de bâtir des protocoles adaptés à sa situation
Bonjour Sabine et Christophe, puis-je suivre les mêmes conseils pour une adénomyose utérine?
Merci pour ce site et pour votre bonne humeur Christophe! 🙂 🙂
bonjour Valette
je pense que oui
Bonjour, merci pour ce merveilleux site, très inspirant et d’une grande générosité ! Dans cet article sur l’endométriose vous dites : « Consommez une alimentation riche en fibres (fruits et légumes) afin de créer un effet balayage des xénoestrogènes hors de votre intestin ». Auriez vous une (ou des) référence pour étayer ce propos ? Je fais un travail sur ce sujet et je ne trouve pas de références claires. Bien chaleureusement
bonjour Marion
je pense que c’est comme pour toutes les toxines. On les élimine par le foie via la bile mais cette dernière est en partie réabsorbée au niveau du colon. C’est ce qu’on appelle le cycle entero hépatique . Et donc plus on mange de fibres plus on limite la reabsorption des toxines à ce niveau, tout comme on limite d’ailleurs la reabsorption du cholesterol
Bonjour,
L’alimentation riche en fruits et légumes (pas tous) est ce qu’on appelle une alimentation anti inflammatoire. En fait l’idée est de consommer des aliments alcalins (contraire d’acide) pour que le foie ait besoin de moins d’effort pour réduire les aliments. De ce fait il y aura moins d’inflammation. Ce type de régime est valable pour les personnes souffrant de gastrite également (inflammation de la muqueuse de l’estomac) et c’est la base numéro 1 dans cette pathologie comme dans l’endométriose (souffrant moi même des 2).
Bonjour,
Merci infiniment pour cet article très riche d’information et votre générosité.
Atteinte d’une endométriose digestive je cherche des solutions et j’ai appris que le Yam (ou igname sauvage) peut être utile comme une plante progestérone like. qu’en pensez-vous, peut-il être utilisé en complément du gattilier ou en remplacement du gattilier ou de l’achillée millefeuille ? Est-ce qu’elle a des contre indication ? J’ai lu le livre de Dr R.Lee, Equiliobre hormonal et progestérone naturelle, qui parle beaucoup de cette plante et ses dérivés.
Merci par avance pour votre réponse,
Tara
bonjour Tara
l’igname n’est pas progestérone like , c’est une erreur de positionnement basé sur le fait que dans le passé, on utilisait la diosgénine (saponoside à génine stéroïdique, un de ses constituants) comme précurseur de la progestérone en laboratoire. Cette transformation est impossible dans le corps humain.
c’est une bonne anti spasmodique et anti inflammatoire et utile dans les cas de dysménorrhée , si crampes liées à la digestion , l’achillée millefeuille reste la chouchoute de Christophe 🙂
Merci beaucoup Sabine. Votre site est exceptionnel et merci de partager votre savoir. Bonne soirée, Tara
bonjour Tara
c’est surtout Christophe le maitre d’œuvre, je ne suis que son assistante et merci pour lui 🙂
Bonjour,
Tout d’abord un grand merci pour ces précieuses informations.
Il y a un axe que je souhaiterais aborder. Celui des adhérences. Est-il une réponses inflammatoire ? Ou la conséquence d’un autre mécanisme.
La Bromélaïne est indiquée pour ses tissus cicatriciels. Il y aurait il d’autres alternatives en externe ?
J’ai bien pris note des recommendations relatives à la décongestion du bas ventre. Mais pour la résorbtion de ces tissus, quelle alternative ?
En vous remerciant par avance.
Cordialement,
bonjour Olivia
voici la réponse de Christophe
Les adhérences sont des tissus cicatriciels qui ont été provoqués par l’inflammation, ces tissus peuvent empêcher la bonne motilité des organes, donc sources de douleurs. La bromélaine est effectivement souvent indiquée, mais je me demande si une fois que le tissu cicatriciel est en place, on peut effectivement le résorber. C’est un tissus coriace. En externe, je reviendrais probablement à l’huile de ricin qui est la plus mentionnée et employée pour apaiser les douleurs de l’endométriose. Comment agit-elle exactement, et agit-elle sur les adhérences ? Je ne sais pas. Je sais par contre que l’application régulière, accompagnée de chaud (bouillotte), fait en général le plus grand bien. Je suppose qu’il doit aussi y avoir des manipulations pelviennes qui soulagent, certains massages abdominaux (les massages Mayas sont connus pour cela, l’école de Rosita Arvigo ou similaire).
Coucou, je souhaiterais savoir si le Gattilier et Alchémille ont les mêmes vertus, les mêmes propriétés svp merci ? Belle journée !
bonjour Karine
elles ont des fonctions similaires, l’alchémille un peu moins puissante que le gattilier, mais efficace quand même
Bonjour,
J’aimerai savoir si il faut arreter de prendre la bardane pendant les règles (comme pour le gatillier)
Merci par avance,
bonjour Pupin
difficile à dire, tout dépend de votre objectif , à ma connaissance il n’y a pas de contre indication , mais comme je le dis , tout dépend de votre problématique
Bonjour,
Je vous contacte de la part d’une femme qui est entrée en période de ménopause. Elle ressent de fortes bouffées de chaleur et souhaiterais ainsi savoir quelles plantes lui conseilleriez-vous et à quels dosages.
Je vous remercie de votre réponse.
Haziz
bonjour Haziz
d’une manière générale (mais tout dépend des personnes et leur constitution ) la sauge (infusion froide) est la plante des bouffées de chaleur
https://www.altheaprovence.com/sauge-salvia-officinalis/
Bonjour Sabine,
Merci de votre réponse.
Haziz
Bonjour,
Atteinte d’endométriose, j’ai déjà adopté un régime riches en fibres végétales, (très) pauvre en gluten, sans laitage (hormis végétal et chèvre ou brebis), sans viande rouge, et limité en sucres. Je suis sportive et associe d’autres médecines douces pour gérer mes cycles. Malgré tout, ils restent difficiles (douloureux et abondants). Je tente donc un protocole suite à la lecture de votre article (et d’autres de votre site) : 40 gouttes teinture mère ortie + 40 gouttes teinture mère bardane + 30 gouttes teinture mère gingembre dans 0,5 l d’eau bue le matin (2h après le petit déjeuner). A partir du 14 ème jour du cycle, je compte intégrer de l’alchémille sous forme de teinture mère. Qu’en pensez-vous ? Les dosages sont-ils adaptés à une prise sur le long terme ?
En vous remerciant par avance de vos généreux conseils,
Bien à vous,
Catherine
bonjour Cathy
bardane pour le foie, gingembre pour son côté anti inflammatoire, par contre pour l’ortie quel est votre objectif?
J’ai lu que l’ortie avait des propriétés anti-inflammatoires, reminéralisantes et dépuratives, avec une action tonique et reconstituante, et une teneur élevée en fer. D’autre part, mon acupuncteur me dit que mon foie est un peu paresseux : c’est à la fois pour le soutenir et éviter les carences enfer. J’ai aussi lu qu’elle pouvait aider à réduire les règles abondantes et cailloteuses. Voilà 🙂
Bonjour,
Je vais être brève j’ai 2 questions :
– est-ce que mixer mes légumes et fruits dans un robot ménager en y ajoutant de l’eau si besoin est aussi bien qu’avec un extracteur de jus ?
– est-ce que je peux consommer des produits céréaliers affichés sans gluten ?
Merci beaucoup pour ce superbe article je ne rentre pas dans les détails car j’ai bien compris que vous avez beaucoup de travail.
Encore merci
Prenez soin de vous
bonjour Succi
disons que les jus vont éliminer les fibres et tout dépend de la capacité de votre système digestif à supporter ou pas les fibres, les jus sont plus concentrés , car pour obtenir un verre de jus on aura mis plus de fruits et légumes pour faire un jus qu’au mixer
le mieux, pour savoir ce qui vous convient ou pas ,est de tenir un journal de bord https://www.altheaprovence.com/plantes-medicinales-methode-clima/
Bonjour!
Merci beaucoup pour ces informations et pour l’amour évident des plantes que vous transmettez.
Quel accompagnement peut on envisager dans le cas ou la personne atteinte de cette maladie choisit de suivre une hormonothérapie (la prise de la pilule en continue)?
Peut-on aider le corps a guérir les lésions déjà présentes?
Comment soutenir le corps pendant cette prise de la pilule qui doit néanmoins le dérégler?
Merci beaucoup
bonjour Estelle
déjà voir si ce traitement (pilule) lui fait du bien , ensuite oui on peut accompagner mais là c’est du cas par cas, chaque personne étant différente, différents aussi les endroits atteints, différents aussi les manifestations
une des premières choses à mettre en place serait déjà au niveau alimentation (sucre, laitage, gluten)
Bonjour,
Savez vous pendant combien de temps est-il possible de suivre le protocole proposé en exemple, pour le gattilier et la bardane notamment? En continu? Pas de risques d’effets secondaires avec le gattilier ? Même question pour l’achillée millefeuille et la bourse à pasteur.
Merci,
bonjour Jane
tout dépend , car par exemple le gattilier peut ne pas être toléré par certaines personnes, c’est toujours du cas par cas, c’est pourquoi il est important de bâtir un protocole adapté à la situation et à la personne
voici quelques pistes https://www.altheaprovence.com/plantes-en-cure-ou-en-continue/
https://www.altheaprovence.com/plantes-medicinales-methode-clima/
Bonjour. Je suis ces indications depuis plus d un an et elles m ont changé (sauvé?) la vie! Je souhaitais faire un retour sur le gattilier, que je prends en continu car si je l arrête je recommence à avoir des douleurs. Pourtant, ma naturopathe me conseille de ne pas prendre une plante plus de 21 jours… Est ce dangereux de ne pas le faire? Car, pour le coup, j ai bien fait la relation entre l arrêt de ces prises et le retour des douleurs, et je n ai pas envie de réitérer l expérience!
Bonjour Nadia
je vous invite à lire cet article https://www.altheaprovence.com/plantes-en-cure-ou-en-continue/
et faite confiance aussi à votre ressenti
Bonjour Nadia, vous preniez tous les exemples du protocole ?
Bonjour Nadia,
Je ne sais si cela peut vous aider, mais j’ai trouvé très intéressant le protocole mentionné dans le livre « Mamamélis » (manuel de naturopathie pour les femmes de Rina Nissim et de son centre de santé), elle propose d’enchaîner 3 mélanges de teintures-mères dans le cycle. (1 en début de cycle, 1 de l’ovulation jusqu’au règles, 1 pendant règles).
J’ai d’ailleurs trouvé ses pistes, hormis les classiques gattilier, alchémille, gremil, framboisier, originales dans le sens que les nombreuses sources que j’ai parcouru ne mentionnaient pas les autres plantes dont elle parle. A creuser donc et il reste du chemin à faire pour mieux connaitre et appréhender cette pathologie handicapante….
Bonjour, j’espère que vous allez bien !
Je suis atteinte d’endométriose, j’ai donc décidé de suivre vos recommandations. Mais voilà concernant la prise du Gattilier, je constate des problèmes. Par exemple le Gattilier dérègle mes règles, mes règles ne sont plus régulières et arrivent des fois 2 fois dans le mois! Avant la prise du Gattilier je n’avais pas de problèmes aux niveaux de mes seins, maintenant avec la prise du Gattilier en respectant la dose de 25 gouttes / jour , mes seins sont si douloureux que je ne peux pas les frôler tellement ça me fait mal! J’ai aussi des maux de tête ! Des nausées tous les jours et à plusieurs moments de la journée!
Ma question, dois-je continuer à prendre le Gattilier malgré tout pour guérir de l’endométriose ? Ou y a t’il une plante équivalente et qui n’aurait pas tout ces effets indésirables svp ?
Dans l’attente de votre réponse.
Je vous souhaite une belle journée!
Bisouou de La Réunion !!
bonjour Karine
il y a des personnes qui ne supportent pas du tout le gattilier, et dans ce cas il faut l’arrêter , vous pouvez essayer l’alchémille , mais par contre que ce soit le gattilier ou l’alchémille , elles entrent dans un protocole plus grand , qui permet de travailler sur plusieurs axes
Bonjour,
Je vous remercie beaucoup pour cet article très complet. C’est grâce à vous que je me suis intéressée à l’alimentation anti-inflammatoire, aux plantes progestérone-like et à la micro nutrition.
C’est le jour et la nuit me concernant. Je n’ai plus du tout de douleurs sans prise d’hormones.
Je pratique aussi beaucoup de yoga et je jeûne en intermittence.
C’est pas si contraignant. Ça rend inventif et pleine d’énergie!
C’est maintenant tout simplement ma nouvelle allure de vie.
M E R C I
En complément je conseille à toutes de lire le livre « L’alimentation anti-endométriose » de Fabien Piasco qui est très complet.
Bonjour, j’ai les deux trompes de fallope bouchées à cause d’une légère endometriose. Je souhaite avoir un deuxième enfant et je suis en protocole fiv. J’ai lu de nombreux articles sur le fait que l’on peut aider naturellement les trompes à se déboucher. Qu’en pensez vous ? Que faire ?
bonjour Myriam
des trompes bouchées par des adhérences, c’est très compliqué car c’est mécanique et les plantes ne seront pas d’un grand secours, Ce qu’on peut éventuellement mettre en place c’est relancer des fonctions ovariennes qui sont peut-être en dormance mais le traitement fiv est là pour ça normalement, et aussi se pencher sur la gestion du stress qui peut mettre la pagaille dans le cycle, on peut aussi agir sur certains excès hormonaux de prolactine ou d’androgènes, mais il est préférable d’être conseillée par un professionnel qui proposera un suivi personnalisé