Palpitations cardiaques, chaleur insupportable, perte de poids, angoisses, transit perturbé. Si vous souffrez d'hyperthyroïdie, vous connaissez bien ces symptômes. Et vous vous sentez peut-être frustré par le manque d'options naturelles en face de vous.
Les approches conventionnelles qui vous ont été proposées, ablation de la thyroïde ou destruction de cet organe par l'iode radioactive vous ont peut être fait réfléchir à deux fois. Et qui ne réfléchirait pas avant de perdre un de ses organes, hyperactif ou pas.
Le but de cet article est d'exposer les plantes et compléments alimentaires susceptibles de vous aider à gérer votre hyperthyroïdie. Intégrés dans un protocole bien construit, ils peuvent calmer votre thyroïde.
N'oubliez pas d'informer votre médecin si vous décidez d'essayer certaines de ces approches en complément d'un traitement classique, car comme toujours, il peut y a voir interaction avec les médicaments.
Rôle de la thyroïde
La thyroïde est un organe localisé dans le cou, juste en dessous de la pomme d'adam. Cette glande contient de la thyroglubuline (TG), qui est transformée en thyroxine (T4) en majorité, et en triiodothyronine (T3) en petite quantité. La thyroïde a besoin d'iode et de l'acide aminé L-tyrosine pour fabriquer la T4 et la T3.
Ces deux hormones, et principalement la T3, sont utilisées par toutes nos cellules pour réguler leur métabolisme, c'est-à-dire leur conversion de nutriments et d'oxygène en énergie. La T3 est la forme active. Elle est produite à partir de la T4. La conversion se fait par une enzyme qui a besoin de sélénium pour fonctionner.
Une autre enzyme convertit la T4 en une forme de T3 inactive qui s'appelle triiodothyronine inverse (rT3). La rT3 se verrouille sur les récepteurs cellulaires de la T3 afin de bloquer son activité. La rT3 s'oppose donc à l'action de la T3. Je parle de la rT3 plus en détail dans l'article sur l'hypothyroïdie.
La production de T4 et T3 est régulée par l'hypothalamus et l'hypophyse. L'hypothalamus exerce son action en surveillant le niveau des hormones thyroïdiennes en circulation. Lorsque les niveaux sont trop bas, l'hypothalamus (au travers de l'hypophyse) relâche une hormone appelée TSH (thyréostimuline). La TSH stimule la thyroïde à produire la T4 et la T3.
Un taux de TSH élevé signifie donc que l'hypothalamus est en train de dire à la thyroïde "tu ne travailles pas assez fort". A l'inverse, un taux trop bas de TSH signifie que l'hypothalamus pense que la thyroïde travaille trop fort (situation d'hyperthyroïdie).
Dérèglements de la thyroïde
L'hyperthyroïdie est beaucoup moins commune que l'hypothyroïdie. D'après l'Agence Nationale d'Accréditation et d'Évaluation en Santé(1), elle affecte 1 à 2 % de la population avec une large prédominance chez le sexe féminin (8 femmes pour 1 homme).
L'hyperthyroïdie "clinique" est définie par des signes cliniques marqués et des taux d'hormones thyroïdiennes anormaux : TSH basse, T4 et/ou T3 élevées. L'hyperthyroïdie "infraclinique" est définie par des symptômes moins marqués et des taux d'hormones qui sont soit anormaux soit normaux : TSH basse, T4 et/ou T3 normaux ou à la limite supérieure de la marge normale.
D'après une équipe de chercheurs à l'université de Dundee en Ecosse(2), peu de patients développent une hyperthyroïdie clinique quand ils ont une hyperthyroïdie infraclinique. Une proportion de patients infracliniques revient à une fonction thyroïdienne normale au fil du temps. Néanmoins, la plupart gardent une hyperthyroïdie infraclinique avec le temps.
Veuillez consulter votre médecin pour toute question liée à l'interprétation des analyses ou au diagnostic.
Hyperthyroïdie - Approches naturelles
(1) Nutrition
Certains aliments contiennent des substances "goitrogènes" qui empêchent la thyroïde d'utiliser l'iode d'une manière optimale. Indirectement, ces aliments vont donc contribuer à la réduction de l'activité de la thyroïde.
Les plus connus sont certains légumes de la famille des brassicacées : choux verts(5), choux frisés, choux fleur, choux de bruxelle(6), choux chinois, brocolis, radis, navets, feuilles de moutarde, raifort. Le millet fait aussi partie de la liste(7).
Les composants goitrogènes sont détruits à la cuisson(8). Il vaut donc mieux consommer ces légumes crus - salade de choux frisé, brocoli et choux fleur cru en vinaigrette, salade avec feuilles de moutarde mélangées à une laitue par exemple, etc.
Nul besoin d'ajouter que ces aliments devront être réduits ou bien cuits dans les cas d'hypothyroïdie (mais nous reparlerons de tout ceci dans un futur article sur l'hypofonctionnement de la thyroïde).
(2) Compléments alimentaires
L-Carnitine
La carnitine est synthétisée par notre corps à partir de lysine et de méthionine, deux acides aminés. C'est un composant essentiel pour le métabolisme des acides gras.
Certaines études(3) montrent que les hyperthyroïdies entrainent une diminution de L-carnitine, en particulier dans les muscles, ce qui pourrait entraîner des problèmes de faiblesse musculaire, douleurs musculaires et myopathie.
De plus, la L-carnitine inhibe la pénétration de la T3 et de la T4 à l'intérieur du noyau de la cellule(4). Elle pourrait donc renverser les symptomes de l'hyperthyroidie. Une étude confirme cet effet au travers d'une supplémentation journalière de L-carnitine variant entre 2g et 4g par voie orale(4). Cette même étude mentionne la possibilité d'utiliser cette approche pour la thyrotoxicose.
La L-carnitine se trouve sous la forme de complément alimentaire.
Coenzyme Q10
L'hyperthyroïdie entraine un stress oxydatif qui nous fait consommer une grande quantité d'antioxydants. Les études montrent que ce déséquilibre entraine une réduction des taux de CoQ10(18). Au plus nous avons d'hormones thyroïdiennes en circulation, au moins nous avons de CoQ10(19).
De plus, les taux de CoQ10 chez les patients souffrant d'hyperthyroïdie sont les plus bas comparés à d'autres désordres métaboliques(20).
Une supplémentation en CoQ10 peut donc s'avérer nécessaire afin de contrer le stress oxydatif associé à cette condition(20).
(3) Plantes médicinales
Lycope
Le lycope (Lycopus europaeus, L. virginicus) est probablement la plante la plus efficace pour diminuer l'activité de la thyroïde. C'est une lamiacée vivace qui se trouve dans les lieux humides, les bords des cours d'eau, les marécages et les fossés humides.
Les premières études scientifiques à son sujet dans le contexte de l'hyperthyroïdie datent des années 1950 et 1960 et furent réalisées par des chercheurs Allemands(9)(10)(11)(12).
Une étude(13) démontre l'efficacité du lycope dans la maladie de Basedow (aussi appelée Graves-Basedow), maladie autoimmune accompagnée d'hyperthyroïdie. Dans cette étude, les chercheurs expliquent que les composants du lycope soit se verrouillent directement sur les récepteurs de la TSH (empêchant donc le verrouillage des immunoglobulines G sur ces récepteurs), soit empêchent d'une autre manière les IgG de se verrouiller sur ces récepteurs.
Une étude(14) effectuée sur des rats démontre que le lycope diminue la température corporelle de rats injectés à la T4. Le lycope diminue aussi le rythme cardiaque et la pression artérielle, démontrant une efficacité similaire aux béta-bloquants.
Une étude(15) effectuée sur des personnes souffrant d'hyperthyroïdie avec TSH<1.0 mU/l mesura l'excrétion de T3 et T4 urinaire sous lycope. La T4 urinaire fut augmentée d'une manière significative dans le groupe prenant le lycope. Les symptômes associés à l'hyperthyroïdie (augmentation du rythme cardiaque le matin par exemple) diminuèrent grace au lycope.
Une étude(16) effectuée à plus grande échelle sur 403 patients souffrant d'hyperthyroïdie démontre que le lycope est bien toléré par les patients et amène une réduction significative des symptômes.
Le lycope est une plante très utilisée par les praticiens américains pour l'hyperthyroïdie, et l'expérience clinique confirme son efficacité. Michael Moore(17) la recommande en tête de liste pour l'hyperthyroïdie, donnant les indications suivantes :
- Goitre exophtalmique dû à une hyperthyroïdie fonctionnelle au long-terme, avec tachycardie et dyspnée modérée ;
- Tachycardie avec excitation circulatoire et anxiété ;
- D'une manière générale, toute hyperfonction de la thyroïde ;
Les autres plantes calmant la thyroïde
Toutes les plantes calmantes de la thyroïde se trouvent dans la famille des lamiacées.
L'agripaume (Leonurus cardiaca)
Voir ma fiche complète sur l'agripaume. Elle est particulièrement recommandée lorsque la personne souffre de palpitations, soit dues à une grande anxiété/peur, soit dues à une hyperthyroïdie.
L'agripaume est un peu plus complexe à gérer que le lycope, un peu moins unidimensionnel si je puis dire. L'agripaume agit sur des sphères multiples. En particulier chez la femme, elle peut entrainer des saignements et des dérèglements du cycle (alors que chez d'autres femmes, elle aura l'effet inverse).
On l'ajoutera donc au protocole en faisant attention de ne pas perturber d'autres systèmes d'organes.
La mélisse (Melissa officinalis)
Voir ma fiche complète sur la mélisse.
La mélisse réduit légèrement l'activité de la thyroïde(13). Elle agit aussi sur la symptomatique, en particulier sur la partie anxiété/palpitations. Elle n'est pas aussi efficace que le lycope, mais agit d'une manière notable si l'on en consomme assez.
Il faut en consommer une certaine quantité, plusieurs infusions par jour de plante fraiche idéalement, pour voir un effet.
La bétoine (Betonica officinalis)
La bétoine peut aussi être utilisée si les autres lamiacées ne sont pas disponibles. Elle n'est, dans mon expérience, pas aussi efficace que les autres.
Le Lithospermum officinale
Certaines études(13) démontrent que le lithospermum abaisse l'activité de la thyroïde. Par contre, cette plante semble agir d'une manière générique sur l'activité de l'hypothalamus/hypophyse et du coup affecterait d'autres systèmes d'organe. Elle va par exemple aussi réduire les sécrétions de FSH et LH, et donc avoir un impact sur les hormones sexuelles, ce qui n'est pas désirable.
Elle n'est pas assez spécifique, plus expérimentale, et nous manquons de recul à son sujet.
Les plantes pour la symptomatique
Les plantes mentionnées ci-dessus ont démontré une action calmante sur l'activité de la thyroïde. Ce sont donc les plantes à utiliser en premier lieu, afin d'agir sur les causes du problème. Elles forment la fondation du protocole.
Mais il est évident que les plantes peuvent aussi aider en symptomatique. L'état constant d'anxiété peut être, par exemple, calmé par la passiflore (Passiflora incarnata). Les nuits agitées avec chaleurs peuvent être soulagées par le houblon (Humulus lupulus). Pour les palpitations, en plus de l'agripaume, il est clair que l'aubépine (Crataegus monogyna ou C. laevigata) peut apporter un soulagement.
Si le problème est de nature auto-immune, certains protocoles à base de plantes peuvent aussi aider à calmer le système immunitaire. Les maladies auto-immune feront elles-aussi l'object d'un futur article.
Mais là, nous divergeons du sujet principal. Le but de cet article était de vous expliquer les méthodes naturelles pour calmer la thyroïde. Nous allons donc en rester là...
Références
(1) Agence Nationale d'Accréditation et d'Évaluation en Santé, "Diagnostic et Surveillance Biologiques de l'Hyperthyroïdie de l'Adulte", Février 2000
(2) Vadiveloo T et al. The thyroid epidemiology, audit, and research study (TEARS) : the natural history of endogenous subclinical hyperthyroidism. J Clin Endocrinol Metab 2011 ; 96 : E1-E8.
(3) Sinclair C, Gilchrist JM, Hennessey JV, Kandula M. Muscle carnitine in hypo-and hyperthyroidism. Muscle Nerve. 2005 Sep;32(3):357-9.
(4) Benvenga S, Amato A, Calvani M, Trimarchi F. Effects of carnitine on thyroid hormone action. Ann N Y Acad Sci. 2004 Nov;1033:158-67.
(5) Lakshmy R, Rao PS, Sesikeran B, Suryaprakash P. Lakshmy R, Rao PS, Sesikeran B, Suryaprakash P.Iodine metabolism in response to goitrogen induced altered thyroid status under conditions of moderate and high intake of iodine. Horm Metab Res. 1995 Oct;27(10):450-4.
(6) Fenwick GR, Griffiths NM. The identification of the goitrogen (-)5-vinyloxazolidine-2-thione (goitrin), as a bitter principle of cooked brussels sprouts (Brassica oleracea L. var. gemmifera). Z Lebensm Unters Forsch. 1981 Feb;172(2):90-2.
(7) Millet - a possibly goitrogenic cereal. Nutr Rev. 1983 Apr;41(4):113-6.
(8) Greer MA Goitrogenic Substances in Food. Am J Clin Nutr. 1957Jul-Aug;5(4): 440-444.
(9) HILLER E, GIROD E. [Experimental studies on the effect of concentrates of Lycopus europaeus on thyroid gland with special reference to the histology of iodine metabolism]. Arzneimittelforschung. 1954 Jun;4(6):380-8.
(10) SCHACH H. Effects of Lycopus vulgaris on thyroid function. Munch Med Wochenschr. 1955 Jun 24;97(25):824-6.
(11) HARTENSTEIN H, MUELLER WA. [Studies on the effect of Lycopus eruopaeus and Lithospermum officinale on thyroid gland metabolism in the rat]. Hippokrates. 1961 Apr 30;32:284-8.
(12) SAMEC V. Effect of Lycopus extracts on thyroid metabolism and autonomic disorders. Wien Med Wochenschr. 1961 Aug 5;111:513-6.
(13) Auf'mkolk M, Ingbar JC, Kubota K, Amir SM, Ingbar SH. Extracts and auto-oxidized constituents of certain plants inhibit the receptor-binding and the biological activity of Graves' immunoglobulins. Endocrinology. 1985 May;116(5):1687-93.
(14) Vonhoff C, Baumgartner A, Hegger M, Korte B, Biller A, Winterhoff H. Extract of Lycopus europaeus L. reduces cardiac signs of hyperthyroidism in rats. Life Sci. 2006 Feb 2;78(10):1063-70.
(15) Beer AM, Wiebelitz KR, Schmidt-Gayk H. Lycopus europaeus (Gypsywort): effects on the thyroidal parameters and symptoms associated with thyroid function. Phytomedicine. 2008 Jan;15(1-2):16-22.
(16) Eiling R, Wieland V, Niestroj M. [Improvement of symptoms in mild hyperthyroidism with an extract of Lycopus europaeus (Thyreogutt® mono)]. Wien Med Wochenschr. 2013 Feb;163(3-4):95-101. doi: 10.1007/s10354-012-0167-z.
(17) Moore, Michael, « Specific Indications for Herbs in General Use », 3ème édition
(18) Mancini A., Conte G., de Marinis L., Oradei A., Littarru G.P. Thyroid hormone and oxidative metabolism: Coenzyme Q10 in thyroid’s disease. Coenzyme Q Biol. Med. 1993;1:25–34.
(19) 35. Mancini A., de Marinis L., Calabrò F., Sciuto R., Oradei A., Lippa S., Sandric S., Littarru G.P., Barbarino A. Evaluation of metabolic status in amiodarone-induced thyroid disorders: Plasma coenzyme Q10 determination. J. Endocrinol. Invest. 1989;12:511–516.
(20) Mancini A, Festa R, Raimondo S, Pontecorvi A, Littarru GP. Hormonal influence on coenzyme Q(10) levels in blood plasma. Int J Mol Sci. 2011;12(12):9216-25.
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Annick dit
Bonjour
Merci pour vos articles qui sont très clairs et intéressant
Je suis en hyper et sous neomercazole depuis 4 ans mais aussi avec des symptômes d’hypothyroïdie donc je prends du poids
Est ce que la lycope pourrait être un complément
Merci d avance pour votre réponse
sabine dit
Bonjour Annick
difficile à dire, car chaque cas est spécifique
lorsque hyperthyroïdie souvent basedow on donne du neomercazole (pour éteindre un peu le "feu" de la thyroïde), ce médicament peut avoir des effets secondaires qui ressemblent aux symptômes de l'hypothyroïdie
il vaudrait mieux voir avec votre médecin pour voir si vous faites ou pas une réaction à ce médicament avant de prendre autre chose
Ducassou dit
Bonjour,
J'ai eu une ablation de la thyroïde et je suis depuis des années sous Levothyrox.
Je souffre d'hyperthyroïdie sans trouver un dosage qui me permette de vivre correctement.
Est-ce que le lycope et l'agripaume pourraient être des compléments à partager avec mon médecin.
Bien à vous
sabine dit
bonjour Ducassou
oui ce sont 2 plantes qui peuvent aider pour soulager les symptômes, mais le mieux serait de vous faire suivre par un herbaliste et ou naturopathe
Danièle dit
Bonjour, j'aurais quelques questions sur les plantes citées dans l'article : la bétoine et le lithospermum officinale.
Quand je fais une recherche sur la bétoine pour faire plus ample connaissance avec elle, certains liens me renvoient vers l'épiaire. Il me semble que ce sont bien 2 plantes distinctes de la même famille??
Pour le lithospermum officinale, l'appelle t'on aussi grémil?
Et enfin, pour ces 2 plantes, quelles parties utiliser pour l'hyperthyroïdie (feuilles? sommités fleuries?) et comment (infusion, teinture?)
D'autre part, j'ai lu dans l'ouvrage de Pierre May (phytothérapie des animaux de compagnie) que la gattilier était utilisé dans l'hyperthyroïdie du chat. Je n'avais encore jamais rencontré cet usage. Est ce réservé au chat ou y a t'il un usage chez l'humain?
Merci par avance pour vos réponses.
sabine dit
bonjour Danièle
- la bétoine officinale (Betonica officinalis = Stachys officinalis (les Stachys = épiaires)
- Grémil nom latin Lithospermum officinale le Fournier nous dit utilisation des graines et des feuilles
concernant le gattilier et l'hyperthyroïdie voici le point de vue de Christophe :
"J'avais vu que le gattilier calme les hyperprolactinémie en agissant sur la TRH, hormone sécrétée par l'hypothalamus et utilisée par l'hypophyse pour fabriquer la prolactine. Il s'avère que la TRH agit aussi sur la TSH, et donc sur l'activité thyroïdienne.
En revanche, je n'ai jamais trop su quoi faire de cette information car nous n'avons pas, à ma connaissance, d'indication (sur humains) sur son utilisation. Et je ne saurais pas comment l'utiliser pour une hyperthyroïdie. Mais je pense que c'est possiblement une de ses propriétés, et c'est intéressant de voir que c'est une indication pour les animaux.
Donc en gros, je n'ai pas trop d'informations pratiques sur le sujet."
Cmoi dit
Bonjour,
En phase de stabilisation avec arrêt du traitement chimique, j'aurais souhaité m'appuyer sur une plante pour éviter la récidive de l'hyperthyroidie.
Très intéressée par le lycope mais visiblement elle a un effet antigonadotrope que je souhaite éviter (la mélisse aussi je crois).
Avez-vous des recommendations?
Merci beaucoup!
sabine dit
bonjour Cmoi
Pour le lycope, Christophe ne pense pas que ce soit un fait connu ou observé, mais in fine nous n'avons pas de réponse,
si désir de grossesse par exemple et Christophe nous dit qu'elle est contre indiquée pendant la grossesse et donc essayer de prendre la plante d’un côté et de tomber enceinte de l’autre me semble problématique.
Anny Lelièvre du Broeuille dit
Bonjour, d'abord merci pour toute cette connaissance que vous partagez généreusement.
Je souffre d'une maladie de basedow. La Thyroide s'était calmée avec le traitement médical habituel dans ce genre de cas. Là la TSH baisse de nouveau. Je veux essayer de lui permettre de se calmer avec le protocole que vous indiquez et en portant une attention précise à mes symptômes et sensations. Je vais l'essayer pendant 3 mois, en vérifiant cependant qu'elle ne chute pas trop vite. 3 mois vous paraissent-ils suffisants pour voir les effets de cette approche ? Je rêve de devenir autonome dans la gestion de cette maladie auto-immune, et de ramasser le lycope dans mon jardin pour en faire des teintures mères. J'ai vécu la pénurie de néomercazole en 2019, c'était une mauvaise expérience ! Je rêve aussi de sortir de cet état auto-immune... une autre histoire.
sabine dit
Bonjour Anny
courage et tenez-nous au courant de votre évolution 🙂
Julia dit
Bonjour
tout d'abord merci pour votre article, c'est très encourageant d'avoir une alternative aux traitements chimiques.
je prends depuis peu de la viorne 50g/j de la lycope 20gx3/j ainsi que de l 'aubépine car j'ai beaucoup d'extracystoles.
je voudrais savoir au bout de combien de temps je peux espérer ressentir une amélioration ?
bien à vous,
Julia
sabine dit
bonjour Julia
désolée mais je ne saurai vous dire
il vous faut tenir un journal de bord question de noter vos sensations et voir ainsi une évolution et faire les réglages, sachant que chaque personne est différente
Ilies dit
Bonjour je voulais avoir des informations par rapport à une personne qui a une hypertyroïde mais qui prend des médicaments, je voulais savoir si il y aurait une contre-indication si elle prend ces plantes, cordialement.
sabine dit
Bonjour Ilies
lorsque prise de médicament ,il est important d'en parler avec votre médecin traitant ou votre pharmacien, car les réglages sont toujours délicats