L’Hypothyroïdie
Fatigue chronique, prise de poids, hypercholestérolémie, sensibilité au froid, constipation, peau de mauvaise qualité, perte de cheveux, dépression. Si vous souffrez d’hypothyroïdie, vous connaissez bien ces symptômes.
Vous prenez peut-être du levothyrox depuis des années. Et malgré cela, votre thyroïde fait le yoyo. Parfois hypoactive, et parfois hyperactive. C’est malheureusement le sort de nombreuses femmes souffrant de cette condition.
Le but de cet article est de faire le tour des outils naturels pour stimuler la thyroïde afin qu’elle fonctionne mieux, d’une manière plus stable.
Je travaille souvent avec cette condition, et je serai le premier à reconnaitre ceci : résoudre le problème demande beaucoup de patience. Mais nous ne sommes pas sans outils, et le but est de ne pas laisser tomber tant que nous n’avons pas épuisé toutes les alternatives.
Rôle de la thyroïde
Comme expliqué dans l’article sur l’hyperthyroïdie, la thyroïde est un organe localisé dans le cou, juste en dessous de la pomme d’adam. Cette glande contient de la thyroglobuline (TG), qui est transformée en thyroxine (T4) en majorité, et en triiodothyronine (T3) en plus petite quantité. La thyroïde a besoin d’iode et de l’acide aminé L-tyrosine pour fabriquer la T4 et la T3.
Ces deux hormones, et principalement la T3, sont utilisées par toutes nos cellules pour réguler leur métabolisme, c’est-à-dire régir la conversion de nutriments et d’oxygène en énergie. La T3 est la forme active. Elle est produite à partir de la T4. La conversion se fait par une enzyme qui a besoin de sélénium pour fonctionner.
Une autre enzyme convertit la T4 en une forme de T3 inactive qui s’appelle triiodothyronine inverse (rT3). La rT3 se verrouille sur les récepteurs cellulaires de la T3 afin de bloquer son activité. La rT3 s’oppose donc à l’action de la T3.
La production de T4 et T3 est régulée par l’hypothalamus et l’hypophyse. L’hypothalamus exerce son action en surveillant le niveau des hormones thyroïdiennes en circulation. Lorsque les niveaux sont trop bas, l’hypothalamus (au travers de l’hypophyse) relâche une hormone appelée TSH (thyréostimuline). La TSH stimule la thyroïde à produire la T4 et la T3.
Voici un point très important pour la suite : la plus grosse partie de la T3 n’est pas sécrétée par la thyroïde mais convertie depuis la T4 par les tissus et organes périphériques. Ceci est important dans le contexte d’Hashimoto. Nous en reparlerons plus bas.
Un taux de TSH élevé signifie donc que l’hypothalamus est en train de dire à la thyroïde « tu ne travailles pas assez fort », une situation d’hypothyroïdie.
Les tests
TSH, T3, T4, rT3
Dans une première étape, on a probablement testé votre niveau de TSH sanguin. Un niveau de TSH élevé est souvent un indice qui motivera votre docteur à faire mesurer vos taux de T4-libres et T3-libres.
Les niveaux de T4-libres et T3-libres sont en dessous de la normale dans les cas d’hypothyroïdie clinique. Mais dans les cas subcliniques (ou silencieuse), la TSH sera élevée mais les niveaux de T3-L et T4-L seront normaux. Et pourtant, la personne ressentira bel et bien les symptômes d’hypothyroïdie.
Dans ces cas de T4/T3 normaux, il peut y avoir une production excessive de rT3, hormone inactive qui interfère avec l’action de la T3 dans le corps. On notera que le stress et l’exercice intense jouent un rôle en supprimant la production de TSH et de la T3 et en augmentant la production de rT3.
Afin de tester le caractère autoimmune de votre hypothyroïdie (Hashimoto), votre docteur mesurera probablement vos anticorps antithyroglubuline (anti-TG) et vos anticorps anti-thyroperoxidase (anti-TPO).
Température basale
La température basale est prise lorsque le corps est au repos complet, immédiatement après le réveil et avant de commencer toute activité. La température basale normale varie entre 36,4°C et 36,8°C.
Une manière alternative de voir si il pourrait y avoir hypothyroïdie est de mesurer votre température basale pendant 5 jours consécutifs. Si la température est au dessous des 36,4°C pendant ces 5 jours, il est temps de confirmer (ou d’infirmer) avec votre docteur votre situation au travers de tests plus précis.
Hashimoto – autoimmunité
Une étude(1) montre que 90% des cas d’hypothyroïdie sont de nature autoimmune. Le corps produit donc des anticorps visant nos propres tissus thyroïdiens. Ceci provoque une attaque et une destruction lente de la thyroïde, causant donc un déclin de la production des hormones thyroïdiennes.
La forme la plus commune d’hypothyroïdie autoimmune est la thyroïdite d’Hashimoto. Un taux élevé d’anticorps anti-thyroperoxydase (anticorps anti-TPO) confirme en général le caractère autoimmune de la maladie.
En naturopathie, ce caractère autoimmune doit être adressé en priorité. En effet, certaines mesures suggérées plus bas supposent que la thyroïde fonctionne mal. Or, dans le cas d’Hashimoto, le problème n’est pas que la thyroïde n’arrive pas à fabriquer ou convertir les hormones, le problème est que notre système immunitaire détruit petit à petit la thyroïde.
J’insiste sur ce point, car il faut bien le comprendre. Vous avez une équipe de construction (votre thyroïde, qui construit les hormones thyroïdiennes). Dans le cas d’Hashimoto, cette équipe se fait décimer par son environnement. Chaque jours, de moins en moins de maçons travaillent sur la bâtisse. Certes on peut leur donner plus de ciment et de briques (iode, l-tyrosine, sélénium, etc) – pendant un moment ils travailleront probablement un peu plus fort. Mais au prix de l’épuisement complet au long terme.
Pour Hashimoto, la meilleure stratégie repose donc sur la modulation du système immunitaire. Les plantes modulatrices (et non excitantes) du système immunitaire seront utilisées. L’échinacée est contrindiquée. Les champignons médicinaux (shitake/maïtake/reïshi) sont souvent utilisés, ainsi que les plantes comme l’astragale de chine (Astragalus membranaceus) et les compléments alimentaires comme la vitamine D. Le lien avec les intolérances alimentaires (voir plus bas chapitre « gluten connexion ») sera examiné.
Certaines mesures exposées plus bas seront aussi utiles, en particulier les compléments et plantes favorisant une meilleure conversion de T4 en T3, conversion effectuée en majorité non pas dans la thyroïde mais dans les tissus et organes périphériques.
Réduire le stress
Toute maladie autoimmune est aggravée par le stress, qu’il soit aigu ou chronique. Le système immunitaire est grandement affecté par l’adrénaline et le cortisol, les deux hormones de stress.
Que nous parlions de polyarthrite rhumatoïde, de maladie de Crohn, de Lupus ou d’Hashimoto – toute période stressante de votre vie va rendre votre condition plus pénible, vos douleurs plus notables, vos symptômes plus omniprésents.
Un programme de réduction de stress, incluant de divers outils selon la personne (plantes, activités physiques, relaxation/méditation, hypnose, etc) est une partie essentielle du protocole anti-hypothyroïdie.
Hypothyroïdie – Approches naturelles
Si vous ne prenez pas de médicaments aujourd’hui, les plantes et compléments mentionnés ci-dessous pourront vous aider.
Si vous prenez un médicament pour l’hypothyroïdie, probablement de la lévothyroxine (T4 sous forme synthétique), ils pourront vous aider pour certains aspects, une meilleure conversion de T4 en T3 par exemple. D’un autre coté, ils peuvent interagir avec le lévothyrox (un ajustement de la dose de lévothyrox peut-être nécessaire) – il vaudra donc mieux en informer votre docteur.
Si vous n’avez plus de thyroïde, certaines de ces suggestions n’auront aucun effet (aliments goitrogéniques, iode, l-tyrosine par exemple).
Et n’oubliez pas : si vous avez Hashimoto, ces mesures doivent s’insérer dans le contexte d’une thyroïde qui fonctionne bien mais qui diminue en taille, et non une thyroïde qui fonctionne mal d’une manière intrinsèque.
Nutrition
Certains aliments contiennent des substances « goitrogènes » qui empêchent la thyroïde d’utiliser l’iode d’une manière optimale. Indirectement, ces aliments vont donc contribuer à la réduction de l’activité de la thyroïde.
Les plus connus sont certains légumes de la famille des brassicacées : choux verts(2), choux frisés, choux fleur, choux de bruxelle(3), choux chinois, brocolis, radis, navets, feuilles de moutarde, raifort. Le millet fait aussi partie de la liste(4).
Il vaut mieux éviter ces légumes, ou si vous n’avez pas le choix, de les manger cuits car les composants goitrogènes sont détruits à la cuisson(8).
Je conseille aussi d’éliminer tout produit à base de soja non-fermenté (certaines études montrent un effet goitrogénique dû aux isoflavones du soja).
La « gluten connexion »
La connexion entre hypothyroïdie autoimmune et intolérance au gluten est, je trouve, de plus en plus intrigante.
Dans une étude(5), on mesura la présence d’anticorps associés à une intolérance au gluten chez des patients souffrant de problème de thyroïde autoimmune. La présence d’une intolérance subclinique (c’est-à-dire pas un coeliaque, mais une intolérance de bas niveau et sans symptômes intestinaux) fut significative.
D’autres études(6)(7)(8) démontrent une corrélation entre anti-corps anti-gluten et problèmes de thyroïde autoimmunes (Hashimoto et Basedow).
Comment expliquer cette connexion ? Voici une explication possible : la structure moléculaire de la gliadine, la portion protéinique du gluten, ressemble étrangement à certaines protéines de nos tissus thyroïdiens. Lorsque la gliadine pénètre la parroi intestinale et entre en circulation sanguine, le système immunitaire s’y attaque, et au passage s’attaque à la thyroïde.
Les tests d’intolérance au gluten sont aujourd’hui peu concluants, et l’on pense qu’une proportion de la population souffre d’intolérance non-détectée. Certains tests fiables commencent à apparaître aux Etats-Unis, mais ils ne sont pas encore disponibles en France.
Alors comment conclure ? En examinant d’autres signes physiologiques qui sont souvent l’expression d’une intolérance. Et surtout en retirant toute céréale pendant une période donnée et en examinant de près les progrès, puis en réintroduisant les céréales et en regardant si les symptômes problématiques reviennent.
Compléments alimentaires
Vitamine D
D’une manière générale, nous savons aujourd’hui que la vitamine D module l’activité du système immunitaire. D’une manière plus spécifique, une étude(11) montre que la présence d’anticorps anti-thyroïde est inversement corrélée au niveau de vitamine D chez les patients souffrant de problème autoimmune de thyroïde (Hashimoto).
De plus, une déficience en vitamine D semble commune chez les patients souffrant de nodules thyroïdiens ou de cancer de la thyroïde(12).
Je vous rappelle au passage ceci :
- Les carences en vitamine D sont de plus en plus répandues, principalement dû au fait que nous nous exposons de moins en moins au soleil ;
- Les taux sont particulièrement bas à la sortie de l’hiver ;
- Les tests sanguins sont aujourd’hui disponibles pour tous, et les supplémentations aussi lorsqu’il y a carence ;
- Bien que plus rares que les carences, les excès en vitamine D peuvent aussi exister, et sont problématiques. Le seul moyen d’établir un bon équilibre est la vérification régulière par prise de sang.
Iode
Je sais que de nombreuses personnes souffrant d’hypothyroïdie prennent de l’iode, certaines avec de bons résultats. Mais bien que l’iode soit nécessaire pour fabriquer les hormones thyroïdiennes, les résultats d’études nous disent qu’il ne faut probablement pas prendre l’iode d’une manière aveugle.
En effet, une étude(13) montre qu’une hypothyroïdie est associée chez certaines personnes à un niveau d’iode urinaire trop bas, mais chez certaines personnes à un niveau d’iode urinaire trop haut. Une autre étude montre qu’une alimentation trop riche en iode est associée avec l’hypothyroïdie(14). Certains spécialistes pensent que l’iode peut être déclencheur de la maladie d’Hashimoto.
J’en conclus donc la chose suivante :
- Une supplémentation en iode peut être indispensable et bénéfique chez les personnes déficientes en iode ;
- Une supplémentation en iode serait contre-productive chez la personne consommant déjà assez d’iode.
Un test d’iode urinaire peut être effectué afin de vérifier vos taux (iodurie).
Paul Jaminet, dans son blog sur la nutrition, expose aussi en détail ses conclusions basées sur de multiples recherches (voir ses deux articles partie I et partie II) :
- une supplémentation en iode lorsque la personne est déficiente en sélénium pose des risques pour la santé ;
- une supplémentation en sélénium lorsque la personne est déficiente en iode pose aussi des risques.
Le but est donc de s’assurer que ces deux éléments soient présents en quantité suffisante.
Sélénium
Le sélénium est essentiel pour la conversion de T4 en T3. Chez la personne déficiente, une supplémentation est indiquée. Mais il faudra faire attention de ne pas trop en prendre, car trop de sélénium peut nuire(15). Trop de sélénium peut entraîner des problèmes gastrointestinaux, la perte de cheveux, des ongles cassants, de la fatigue et de l’irritabilité, ainsi que des névralgies.
Il ne semble pas y avoir de carence aujourd’hui chez l’adulte en bonne santé dans les pays industrialisés. Par contre, nous savons que les personnes souffrant de problèmes intestinaux (crohn, colite ulcéreuse, coeliaque, et probablement d’autres types d’inflammations intestinales) ont du mal à absorber le sélénium(16).
Les noix du brésil sont très riches en sélénium, et une noix de 5 g fournit un apport en sélénium d’environ 95 µg. Deux noix par jour peuvent être suffisantes pour un apport additionnel sans les risques.
Comme indiqué auparavant, sélénium et iode semblent agir d’une manière synergiste, et prendre l’un alors que l’autre est déficient n’est pas recommandé.
L-Tyrosine
La l-tyrosine est un acide aminé que l’on trouve dans certains aliments comme la viande, le poisson, les amandes, etc. Tel l’iode, il est essentiel pour fabriquer les hormones thyroïdiennes. Le taux de l-tyrosine chez certaines personnes pourrait-il être trop bas, contribuant à l’hypothyroïdisme ?
La réponse n’est pas évidente, et si l’alimentation est équilibrée, il n’y a pas de raison de penser qu’il y a déficience. Certains de mes collègues recommandent une supplémentation de 500 mg 1 à 3 fois par jour.
En ce qui me concerne, je le garde en tête lorsque je travaille avec des végétariens par exemple. Mais je n’ai pas trouvé d’étude sérieuse qui confirme l’efficacité de ce complément alimentaire dans le contexte de l’hypothyroïdie.
Zinc
Une déficience en zinc entraine un mauvais verrouillage de l’hormone T3 sur les récepteurs cellulaires. Cette déficience est souvent accompagnée d’une perte de cheveux, de problèmes de peau, ainsi que d’ongles friables.
Autres vitamines et cofacteurs
La thyroïde a besoin d’une longue liste de vitamines et cofacteurs pour fonctionner correctement.
Une prise journalière de multivitamines/minéraux est donc recommandée afin de combler les carences potentielles. Choisissez un complément de qualité qui ne couvre pas uniquement les recommandations minimales.
Plantes médicinales
Les plantes suivantes peuvent être utilisées pour bâtir un protocole personnalisé. Il est évident que le terrain et la constitution de la personne doivent être adressés en priorité. Si la digestion est problématique par exemple, plutôt que de combler les manques potentiels en nutriments d’une manière aveugle, on améliorera l’absorption et le métabolisme digestif.
Dans l’article sur l’hyperthyroïdie, je vous ai présenté une liste de plantes que vous prouvez trouver facilement près de chez vous. Pour l’hypothyroïdie par contre, nous devons regarder du coté de l’orient et de l’Inde. Ce choix est basé sur mes recherches et mon expérience.
Si vous avez utilisé avec succès des plantes occidentales pour gérer votre situation, n’hésitez pas à m’en faire part en fin d’article.
Ashwagandha (Withania somnifera)
Cette jolie petite solanacée renferme des propriétés très intéressantes dans ses racines. C’est une plante qui se cultive facilement au jardin comme annuelle.
Les herbalistes l’utilisent volontiers pour accompagner les hypothyroïdies. Deux études nous fournissent des données intéressantes à son sujet :
- l’ashwagandha fait monter les taux de T4 et T3 chez la souris male(17) ;
- l’ashwagandha fait monter les taux de T4 chez la souris femelle(18) ;
A ma connaissance, aucune étude n’a été faite sur les humains. Par contre, la plante est bien adaptée aux états de fatigue et d’épuisement. De plus, les études montrent que l’ashwagandha réduit les hormones de stress (cortisol), et nous savons que le stress aggrave toute condition autoimmune.
Une expérience clinique de plus en plus riche nous fait dire qu’elle peut apporter une aide dans les cas d’hypothyroïdie.
Schisandra (Schisandra chinensis, « Wu-Wei-Zi »)
La baie de schisandra, utilisée depuis des millénaires en médecine chinoise comme tonique et détoxifiant, semble fournir un effet tonifiant sur la thyroïde.
Au minimum, cette « baie aux 5 saveurs » fournit une action dépurative sur les organes d’élimination qui permettront un meilleur fonctionnement du métabolisme général. De plus, en tant que plante protectrice et stimulante du foie, elle améliore la conversion des hormones thyroïdiennes (qui se déroule en partie dans le foie).
Elle agit aussi comme adaptogène, réduisant le stress (cortisol), un des facteurs aggravants majeurs de l’hypothyroïdie autoimmune.
Coleus Forskohlii
Le coleus est une lamiacée originaire d’Inde. La forskoline, composant actif du coleus, semble activer la production de T3 et T4 d’une manière similaire à la TSH(19). C’est une plante traditionnellement utilisée en médecine ayurvédique pour les problèmes de thyroïde.
Gugul (Commiphora mukul)
La résine de cet arbre aux branches épineuses poussant en Inde est utilisé pour de multiples problèmes de santé.
La résine de gugul améliore les problèmes d’hypothyroïdie(20) :
- en améliorant le taux T3/T4 et en facilitant la conversion de T4 en T3(21) ;
- en améliorant l’utilisation de l’iode par la thyroïde(22).
Elle est particulièrement indiquée lorsqu’il y a hypercholestérolémie.
La résine s’achète soit déjà préparée (pulvérisée) en comprimés, soit en cristaux de résine pure. Ces cristaux peuvent être dissous dans de l’alcool à 90° afin d’en faire une teinture mère.
Pour finir…
L’hypothyroïdie est une condition complexe à gérer. De nombreuses femmes ont des résultats d’analyses (TSH, T3, T4) qui sont dans les « marges acceptables » et qui pourtant se sentent accablées par une fatigue chronique, une dépression sans fin, une prise de poids inexorable, etc.
L’hypothyroïdie est un problème qui touche plus que la glande elle-même. Elle inclut une série complexe d’évènements entre le cerveau, l’hypothalamus, l’hypophyse et la thyroïde. Nous savons aujourd’hui par exemple qu’un taux de sérotonine ou de dopamine trop bas peut influencer la fabrication de la TSH. Nous savons aussi qu’une inflammation, au travers des cytokines générées, peut influencer le fonctionnement de ce trio hypothalamus-hypophyse-thyroïde.
Il faut donc réfléchir d’une manière large et essayer de repérer et corriger tout déséquilibre physiologique qui pourrait contribuer, directement ou indirectement, à la condition.
Références
(1) Nobuyuki Amino, Autoimmunity and hypothyroidism
(2) Lakshmy R, Rao PS, Sesikeran B, Suryaprakash P. Lakshmy R, Rao PS, Sesikeran B, Suryaprakash P.Iodine metabolism in response to goitrogen induced altered thyroid status under conditions of moderate and high intake of iodine. Horm Metab Res. 1995 Oct;27(10):450-4.
(3) Fenwick GR, Griffiths NM. The identification of the goitrogen (-)5-vinyloxazolidine-2-thione (goitrin), as a bitter principle of cooked brussels sprouts (Brassica oleracea L. var. gemmifera). Z Lebensm Unters Forsch. 1981 Feb;172(2):90-2.
(4) Millet – a possibly goitrogenic cereal. Nutr Rev. 1983 Apr;41(4):113-6.
(5) Collin P, Salmi J, Hällström O, Reunala T, Pasternack A. Autoimmune thyroid disorders and coeliac disease. Eur J Endocrinol. 1994 Feb;130(2):137-40.
(6) Sategna-Guidetti C, Bruno M, Mazza E, Carlino A, Predebon S, Tagliabue M, Brossa C. Autoimmune thyroid diseases and coeliac disease. Eur J Gastroenterol Hepatol. 1998 Nov;10(11):927-31.
(7) Akçay MN, Akçay G. The presence of the antigliadin antibodies in autoimmune thyroid diseases. Hepatogastroenterology. 2003 Dec;50 Suppl 2:cclxxix-cclxxx.
(8) Metso S, Hyytiä-Ilmonen H, Kaukinen K, Huhtala H, Jaatinen P, Salmi J, Taurio J, Collin P. Gluten-free diet and autoimmune thyroiditis in patients with celiac disease. A prospective controlled study. Scand J Gastroenterol. 2012 Jan;47(1):43-8.
(9) Mastorakos G, Pavlatou M. Exercise as a stress model and the interplay between the hypothalamus-pituitary-adrenal and the hypothalamus-pituitary-thyroid axes. Horm Metab Res. 2005 Sep;37(9):577-84.
(10) Tsigos C, Chrousos GP. Hypothalamic-pituitary-adrenal axis, neuroendocrine factors and stress. J Psychosom Res. 2002 Oct;53(4):865-71.
(11) Goswami R, Marwaha RK, Gupta N, et al. Prevalence of vitamin D deficiency and its relationship with thyroid autoimmunity in Asian Indians: a community-based survey. Br J Nutr. 2009 Aug;102(3):382-6
(12) Laney N, Meza J, Lyden E, Erickson J, Treude K, Goldner W. The Prevalence of Vitamin D Deficiency Is Similar between Thyroid Nodule and Thyroid Cancer Patients. Int J Endocrinol. 2010;2010:805716.
(13) Laurberg P, Bülow Pedersen I, Knudsen N, Ovesen L, Andersen S. Environmental iodine intake affects the type of nonmalignant thyroid disease. Thyroid. 2001 May;11(5):457-69.
(14) Duarte GC, Tomimori EK, de Camargo RY, et al. Excessive iodine intake and ultrasonographic thyroid abnormalities in schoolchildren. J Pediatr Endocrinol Metab. 2009 Apr;22(4):327-34.
(15) Bleys J, Navas-Acien A, Guallar E. Serum selenium levels and all-cause, cancer, and cardiovascular mortality among US adults.Arch Intern Med. 2008 Feb 25;168(4):404-10.
(16) Rannem T, Ladefoged K, Hylander E, Hegnhøj J, Staun M. Selenium depletion in patients with gastrointestinal diseases: are there any predictive factors? Scand J Gastroenterol. 1998 Oct;33(10):1057-61.
(17) Panda S, Kar A. Changes in thyroid hormone concentrations after administration of ashwagandha root extract to adult male mice. J Pharm Pharmacol. 1998 Sep;50(9):1065-8.
(18) Panda S, Kar A. Withania somnifera and Bauhinia purpurea in the regulation of circulating thyroid hormone concentrations in female mice. J Ethnopharmacol. 1999 Nov 1;67(2):233-9.
(19) Laurberg P. Forskolin stimulation of thyroid secretion of T4 and T3. FEBS Lett. 1984 May 21;170(2):273-6.
(20) Panda S, Kar A. Guggulu (Commiphora mukul) potentially ameliorates hypothyroidism in female mice. Phytother Res. 2005 Jan;19(1):78-80.
(21) Panda S, Kar A. Guggulu (Commiphora mukul) potentially ameliorates hypothyroidism in female mice. Phytother Res. 2005 Jan;19(1):78-80.
(22) Tripathi YB, Malhotra OP, Tripathi SN. Thyroid Stimulating Action of Z-Guggulsterone Obtained from Commiphora mukul. Planta Med. 1984 Feb;50(1):78-80.
Bonjour Christophe,
Je “confirme”…. par ma propre expérience d’éviter de prendre de l’échinacée… Je suis sous Euthyral, après avoir été plusieurs années sous Levothyrox sans résultats (en plus de faire partie des patients pour qui le Nouveau Levothyrox a été une catastrophe).
En hypothyroïdie, avec de ma part un grand soupçon concernant la maladie auto-immune d’Hashimoto… Soupçon, car l’endocrino estime que “je n’ai pas besoin de savoir quelle est ma pathologie précise (!!!)”. Bref… je vous passe les détails, mais de fait, je n’ai pas de diagnostic sur lequel m’appuyer pour mieux me soigner, et surtout m’éviter des mauvaises surprises….
Sans information, suivie par un milieu médical qui sous estime l’utilité des plantes ainsi que leurs contres-indications, j’ai pris depuis plus de 15 jours des thés et tisanes à base d’échinacée tous les jours…. pensant bêtement renforcer mes défenses immunitaires, et que sous forme de tisane ou thé (certes de grande qualité) peu de risque d’inter-action….
Depuis quelques jours, mon état s’est dégradé, avec des symptômes d’hyper et d’hypo accentués, maux de tête, nausée etc… Sans penser que cela puisse venir de mes tisanes d’échinacée + une avec échinacée, acérola et de l’orange.
J’ai donc cherché sur internet, plusieurs sites conseillent cette plante, sans évoquer de contre-indication…et encore moins les problèmes de thyroïde, ou hashimoto…
Poussant mes recherches, je suis tombée sur votre page, qui est une des plus sérieuse que j’ai pu lire!
Je me demande par contre si l’arrêt de cette plante suffira à me rétablir en quelques jours, car j’en ai consommé pas mal. Votre avis?
D’autre part, j’ai des gélules de différentes plantes qu’un ami m’a rapporté d’Inde (bio et certifiée, marque très réputée), utilisées en médecine ayurvédique. Je n’ai pas voulu encore en prendre, me demandant si des contres-indications pouvaient exister avec les maladies de la thyroïde et surtout avec le traitement sous Euthyral… et comment gérer avec les médecins allopathes qui ne veulent rien entendre…
Ma deuxième question est donc: auprès de qui s’assurer de ne pas faire n’importe quoi avec un apport de plante, et comment intégrer cette discussion ou résultats avec la médecine traditionnelle?
Tous mes remerciements pour votre site et informations précieuses, que je partagerai sur une page de malades de la thyroïde, si vous le permettez.
Christelle
Bonjour Christelle
– Lorsque des symptômes arrivent et que l’on prend des plantes, il faut arrêter et noter si les symptômes persistent ou pas.
– Trouver le thérapeute herbaliste ou naturopathe qui vous convienne est une histoire de feeling , car un conviendra à telle personne mais pas à une autre
BONJOUr
l
je ne pense pas que ce soit l’échinacée qui vous ai procuré tous les symptômes ; l’echinacéee est effectivement un stimulant immunitaire, et donc on en doit pas l’utiliser dans les maladies auto immunes comme hashimoto, mais elle n’agit pas en 15 jours comme vous le décrivez ..vos symptômes proviennent certainement d’un mauvais équilibrage de l’euthyral , qui est peut etre à affiner
Bonsoir, pourriez vous me dire si le fait de ne pas souffrir hypothyroïdie , du fait que l’Ashwagandha augmente le taux de TSH (et qu on recommande de ne pas en consommer en cas d’hyper) peut dans ce cas déséquilibrer le fonctionnement de la thyroïde si on fait une cure de quelques mois puis que l on stoppe…J ‘entends par là qu on stimule pendant une période la production de TSH puis on arrête..ça ne déstabilise pas un équilibre hormonal de base dans ce cas ? Merci à vous d’avance pour votre réponse, cordialement
Bonjour, non pas de souci de ce côté là, la plante a un très long historique d’utilisation et je doute qu’elle déséquilibre la thyroïde au long terme. Elle améliore juste l’efficacité des hormones thyroïdiennes.
Bonjour,
Je souffre d’un thyroidie d’Hashimoto et je prend de la L-Thyroxine, mais n’ai jamais été bien depuis, voir même pire depuis ce traitement. On m’a parlé de prendre de l’ashwagandah en remplacement de mon traitement. Aucun médecin ne sait vraiment me renseigner sur cette plante et mon traitement.
Vous semblez sachant sur le sujet, pensez-vous que je doive arrêter mon traitement pour prendre l’ashwagandah, ou puis-je procéder par une diminution petit à petit ? Je souffre, comme beaucoup d’Hahismoto, de symptôme hypo et hyper, j’ai donc peur que cela ne les aggrave.
Merci à vous
Bonjour Ishtar
Vous pourriez avec l’aide de votre médecin et de façon progressive , introduire l’ashwagandha et tenir un journal de bord pour noter toutes les modifications que vous percevez (toujours en coopération avec votre médecin )
Bonsoir Christophe,
Merci pour cet admirable exposé sur l’hypothyroïdie.
J’en souffre moi même mais pas Hashimoto. Je ne suis pas allée chez mon médecin mais, je me fais suivre depuis de nombreuses années par une personne qui travaille en médecine quantique.
D’emblée, après m’avoir neutralisé la mémoire de mes vaccins, les métaux lourds etc…, elle a très vite détecté : une maladie de Lyme, une maladie de Crohn, un Hélicobacter pylori, des calculs aux reins, foie, vésicule biliaire entre autre. Je n’ai plus 20 ans mais 71 dans quelques jours. Normal que la mécanique fatigue un peu…
Elle utilise le matériel le plus performant qui soit, fait des stages très régulièrement.
Ce qui est appréciable c’est qu’il n’est pas nécessaire de faire des tests, des prélèvements, des radios, des analyses etc…, les appareils, qu’elle utilise, s’en chargent.
Donc, je sais bien que la porosité intestinale et la malabsorption des nutriments entraine des déficits de toutes natures.
En plus des informations envoyées, à notre corps, par l’intermédiaire des appareils et qui va nous permettre, de nous auto-guérir, de remettre la machine en route, il est recommandé de prendre des compléments alimentaires. Je ne vais pas vous en faire la liste ici mais, je retrouve dans votre exposé une bonne partie des vitamines et minéraux que je prends, entre autre la vitamine D et, malgré que j’en prenne 10 gouttes chaque jour, été comme hiver, je suis toujours limite, c’est dire comme l’humanité peut être en déficit !…
Après plusieurs années de traitement, je commence à voir le bout du tunnel pour mes intestins. La maladie de Lyme et, l’Hélicobacter sont, maintenant derrière moi mais, je ne sors jamais sans un tire tique et des huiles essentielles en cas de piqûre et, pas que pour moi. C’est un vrai fléau.
Par contre, ma fille, souffre d’Hashimoto. Mon amie lui a conseillé de supprimer le gluten mais, malheureusement, comme les symptômes sont indirectement détectables et, que la maladie s’installe progressivement, elle n’est pas entièrement convaincue et, comme beaucoup de personnes n’a pas envie de refuser de manger ce qui lui est offert lorsqu’elle est invitée, ce qui n’est pas mon cas. Si je ne suis pas certaine de trouver ce qui me convient comme nourriture, je m’apporte de quoi me sustenter même si cela dérange.
Pour couronner le tout, elle travaille dans une boulangerie française aux Pays-Bas.
Voilà, je vous remercie pour vos newsletters toujours si intéressantes.
Puis-je encore vous poser une question ?
Pouvez-vous me donner une recette pour conserver des jus de légumes. J’ai pensé à l’alcool mais, je ne connais pas la quantité à utiliser. Bien sûr, pour conserver les nutriments, pas question de stérilisation.
Merci d’avance et très bonne soirée.
Liliane
Bonjour Liliane peut être une bonne option pour conserver au mieux les jus frais
Bonjour! Pour conserver les jus de légumes vous pouvez les lacto-fermenter
Bonjour Dona,
Merci pour l’info. Je vais me renseigner sur le sujet, je fais déjà des légumes en lacto-fermentation.
Bonne journée à vous.
Bonjour,
que pensez vous de l’euthyral pour un traitement de l’hypothyroïdie ?
Merci!
On m’en a parlé en bien, dans le sens ou de nombreuses personnes qui n’ont jamais trouvé de solution avec le levothyrox y trouvent parfois un énorme soulagement. Et là, on peut évidemment suspecter un problème de conversion T4 en T3, vu que le levo ne contient que de la T4. Dommage que, à ma connaissance, les médecins ne le prescrivent pas ou très rarement en France, probablement à cause de la difficulté à travailler avec la T3, qui peut avoir une influence directe sur le métabolisme, les fonctions cardiaques, etc.
Bonjour,
Merci beaucoup pour cet article très complet. Je suis en légère hypothyroïdie avec une tsh à 5.3 (0.27-4.20) et les t3 et t4 encore dans les clous, dans la marge basse. J’ai environ 230 d’anti tpo (norme inférieurs à 34). Je n’ai aucun traitement pour le moment. Mais je suis confrontée à deux approches : une naturelle avec prise d’iode et thyrosine (iodine et thyrosine) et l’autre plus “classique” qui consisterait à prendre du levothyrox. J’ai très peu de symptômes (perte de cheveux, parfois de la fatigue, des problèmes de concentration).
Savez-vous si la prise de ces compléments en iode et thyrosine pourrait ralentir voire éviter de “tomber” en hypothyroïdie par relance du travail correct de la thyroïde, même dans un contexte auto-immun ? Je vous remercie de votre aide.
Bonjour Maya,
Il y a tout un débat aujourd’hui sur ce sujet. Si Hashimoto, le problème n’est pas un manque de précurseurs des hormones thyroïdiennes, quoi que ce problème peut se superposer sur la maladie auto-immune. Mais principalement, c’est un problème d’autoimmunité – le système immunitaire détruit la thyroïde. Donc doit-on faire travailler plus les cellules restantes avec plus d’iode et autre, c’est la grande question. Si à la fois carence en iode (voir avec votre médecin pour des tests) et auto-immunité, alors cela vaut la peine de considérer une supplementation en effet. Ensuite toute une reflexion à faire sur la partie auto-immune, et aujourd’hui l’une des hypothèse qui parait la plus intéressante est celle de l’hyperperméabilité intestinale.
Bonjour Christophe,
Merci de votre réponse très intéressante. Les deux endocrinologues que j’ai vus proposent justement les deux approches différentes dont je parlais, ça n’est pas facile de “faire un choix” pour le patient. Pour les dosages d’iode, savez-vous quels sont les tests valables (mon généraliste n’est pas branché sur ce sujet, pour lui c’est levo et point barre !). Enfin, hyperperméabilité intestinale et intolérance au gluten ont l’air étroitement liées, j’ai instinctivement arrêté de manger des farines blanches et industrielles bien avant de connaître le problème du gluten d’ailleurs! j’avais un réel dégoût!). Espérons que cette piste aboutira à de nouvelles possibilités de traitement contre les hypothyroïdies auto-immunes. Bonne journée à vous.
Bonjour, je suis blufée âr cet article.en général je ne me renseigne que sur de sites américain pour tout ce qui concerne la santé, (tant en europe les médecins et naturopathes sont dépassés) mais vous, vous avez l’air de bien vous y connaitre et cela fait plaisir 🙂
J’ai lu dans les commentaires que vous recommendiez une prise d’ashwagandha le matin et une le soir. n’y aura -t-il pas risque de somnolence en journée?
et autrement, vaut il mieux la prendre avant / pendant ou apres les repas?
je possède un flacon de la marque NOW food, dosé à 450mg
Bonjour, on peut prendre une petite dose le matin et une plus grande dose le soir, ou simplement une dose le soir si l’on est très sensible à la plante. Mais dans mon expérience, il n’y a pas de risque de somnolence (ceci étant dit, faites le test d’abord afin de valider, loin de moi l’idée de vous faire prendre un risque quelconque). Pour la prise, entre ou avant les repas.
Bonjour,
je voudrais essayer les plantes que vous indiquez, je suis Hashimoto sous levothyrox 100,
j’allaite ma bébée de 8 mois, puis-je les utiliser ?
merci d’avance de votre réponse,
Bonjour, non ces plantes ne sont pas indiquées pour les femmes allaitantes.
Bonjour Christophe
Je suis traitée au levothyrox 100 depuis 3 ans pour une hypothyroïdie Hashimoto. Je suis passée à cette dose progressivement. Je voudrais me passer du traitement et prendre des plantes.
Comment dois je m’y prendre ?
Merci
Bonjour Fanny,
Désolé mais je n’ai pas le temps de répondre à cette question qui parait simple mais qui au final est plutôt complexe et dépend de nombreux paramètres.
Bonjour,
le soja fermenté ne pose donc pas de problème?
merci pour toutes ces infos!
Syl
Pour le fermenté, je ne suis pas sûr, il est possible qu’il garde les substances qui interagissent avec la thyroïde. Je n’ai pas l’info sous la main.
Bonjour, jai tout juste 41 ans et j’ai une hypothyroïdie d’hashimoto depuis l’âge de 9ans. Depuis 31 ans je prends du levothyrox et ces dernières années je jonglais entre un cachet 125 et 150 par jour. Desireuse d’arrêter le levothyrox, jai consulte un medecin qui pratique la médecine énergétique mais qui m’a déconseillé d arrêter le levothyrox tout en me donnant un régime spécial et depuis 2 ans je fais des cures de spiruline, gelule de huile de foie de morue, j’essaie aussi de couper le gluten, et de diminuer le cafe et le sucre. Je suis descendue à 125 /jour.
En faisant une échographie de ma thyroïde, un medecin a constate qu elle etait minuscule et m’a conseillé d arreter le levothyrox pendant une semaine et ensuite faire une prise de sang T3,T4 et tsh. Jai donc arrete le levothyrox depuis 4 jours et jai commence a manger 2 noix du bresil au réveil tout en continuant une dose de spiruline et huile de foie de morue.
Aujourdhui, je suis determinee a arreter le levothyrox. Pensez vous que cela est possible ? En plus de la spiruline, huile de foie de morue et noix du Brésil. Y a til autre chose que je pourrais prendre?
Je vous remercie par avance pour votre reponse
Bonjour Elvire,
Bon, comme vous le savez, je ne suis pas médecin, juste histoire de clarifier une nouvelle fois les choses 🙂 mais je travaille avec de nombreuses personnes qui ont des problèmes de thyroïde.
Mon opinion est qu’à partir d’un certain point, la thyroïde est devenue tellement inactive, tellement “petite”, qu’a elle seule elle ne pourra plus fabriquer assez de T4. Et donc il faudra parfois en arriver au Levo. Je pense que de faire travailler ce “petit bout” à fond et “dans le rouge” jusqu’à épuisement n’est pas bon non plus. De plus, il faut voir la nature du médicament aussi. Certains médicaments bloquent des processus vitaux, manipulent nos fonctions. Ici, nous parlons d’une forme synthétique d’une hormone dont nous avons besoin, il n’y a donc pas piratage de fonctions ici, mais plus donner au corps un précurseur essentiel pour qu’il puisse fabriquer de la T3.
La grande question que nous nous posons aujourd’hui dans le monde des thérapies naturelles est la suivante : a partir de quel moment ? jusqu’à quel point les thérapies naturelles peuvent-elles aider ? C’est là où nous n’avons pas de recul ou consensus, du moins pas à ma connaissance.
Notez que ceci n’est qu’une opinion, et certains ne seront peut être pas d’accord. Mais bon, c’est la mienne 🙂
Et pour finir, le livre à avoir absolument : http://www.thierrysouccar.com/sites/thierrysouccar.com/files/2015/02/en_finir_avec_l_hypothyroidie.pdf
Bonsoir Christophe,
Merci pour votre réponse.
Si je comprends bien ,tout comme le médecin qui pratique la médecine énergétique, vous me déconseillez de ne pas arrêter le levothyrox après toutes ces années.
Lorsque j’ai sérieusement suivi son régime pendant 3 mois, jai pu diminuer ma dose de levothyrox , ce qui m’a encouragée à continuer dans ce sens. Je vais consulter un médecin généraliste qui est aussi naturopathe la semaine prochaine afin d’être bien encadrée. Je vais acheter l’ouvrage de Thierry Souccar . Encore merci pour ces conseils.
Je ne sais pas si j’irais jusque là car c’est une histoire de cas particulier, disons que je ne vois pas quelle plante ou aliment peut remplacer l’hormone T4 si la production n’est plus suffisante. Oui consultez le livre, c’est le plus complet que je connaisse.
Bonjour Christophe, je découvre ce dossier tardivement en rédigeant un petit article sur les déboires du Levothyrox. Sauf inattention de ma part, tu ne parles pas du lierre (Hedera hélix) en TM qui selon certaines sources seraient la plante la plus active pour stimuler la production d’hormones thyroïdiennes, avec le bémol d’être toxique si la dose est trop élevée.
Il est cité sur ton site pour une propriété plu classique contre la toux.
Le lierre terrestre est-il le même que le lierre grimpant ?
Sais-tu sur quoi repose cette indication thyroïdienne ?
Bonjour Jacques,
Effectivement je ne le cite pas car je n’ai pas de source à ma disposition en ce qui concerne son efficacité possible. Basé sur ton commentaire, je me suis replongé dans les bases de données d’études mais je n’ai rien trouvé. j’ai peut être zappé des choses. Tu as des publications sur le sujet ?
La seule mention que j’ai trouvé se retrouve chez les homéopathes…
Non le lierre terrestre est totalement différent d’un point de vue constituants et propriétés.
Voila ce que j’ ai trouvé :
” c’ est le fruit des recherches bibliographiques réalisées par Gérard Ducerf dans le cadre de ses travaux d’études et de ses formations.
Passionné de botanique, Gérard Ducerf a récolté des plantes sauvages pour des laboratoires homéopathiques. Il est intervenu dans des actions humanitaires pour aider à la mise en place de cultures de plantes médicinales.
Il a aidé à la création de jardins botaniques et participé à des travaux d’études européens sur la flore spontanée et leurs usages. Il anime des formations pour des pharmaciens, des laboratoires, des producteurs de plantes médicinales, des lycées…
Cet ouvrage fait une synthèse des recherches bibliographiques et des échanges avec les praticiens rencontrés lors des formations. Il est présenté sous forme de tableaux synthétiques qui indiquent les plantes et les maladies pour lesquelles elles peuvent être utilisées. Il y est fait mention des formes galéniques (teintures mères, macéras glycérinés, huiles essentielles) dont l’analyse chimique permet le dosage relativement précis des principes actifs contrairement aux préparations traditionnelles telles que les tisanes par exemple.
Son guide est un ouvrage de recherche et de réflexion à destination des professionnels de la santé.
http://biosimples.com/guide-ethnobotanique-de-phytothérapie-p-484.html
” Glechoma hederacea : Plante entière
(Parties aériennes de la plante fleurie – Comestibles – (Salades)(Cuites)(Aromates)(Aromatise les sirops)***
Hypothyroïdie TM***
Affections du nez et de la gorge TM ***
Toute la sphère oto-rhino-bronches TM ***
Zone génitale TM
Système urinaire TM
Intoxication aux métaux lourds (zinc, cuivre, plomb).TM
Infection à répétition ou revenant tous les ans à la même date : otites, angines, cystites etc…TM***.
Les matérialistes (soucis d’argent), ils sont liés à la terre, perspective de chômage (élixirs floraux)”
http://biosimples.com/lierre-terrestre-glechoma-hedaecera-bio-teinture-mere-p-287.html?zenid=7bsfqle7ckov7pljqokol1hoq3
Là encore un blog le recommande pour hypothyroïdie :
http://couleurs-de-la-vie.blog4ever.net/guerir-des-troubles-thyroidiens
Voilà ce que j’ ai trouvé 😉
Merci pour le partage !
Bonjour à tous et, merci pour vos partages,
Petite précision pour les Lierres :
— Le Lierre terrestre : Gléchome ou Glécome : (Glechoma hederacea) fait partie de la famille
des : Lamiacées, anciennement Labiées à laquelle appartiennent d’innombrables plantes : Menthes, Mélisse, Romarin, Lavandes etc… On le rencontre en sous bois, il pousse aussi dans nos jardins : voir les documentations ci-dessous :
https://www.plantes-et-sante.fr/jardiner/le-lierre-terrestre-il-ne-grimpe-pas-il-soigne.
https://lesbrindherbes.org/2014/09/30/ces-plantes-soignent-lierre-terrestre/
— Le Lierre grimpant famille des Araliacées : (ginseng entre autre) voir le lien ci-après : https://www.plantes-et-sante.fr/encyclopedie/le-lierre-grimpant-plante-funebre-et-
analgesique.
Je vais aller voir du côté des infos de : Sliunarômes car je ne connaissais pas ses propriétés pour la thyroïde.
Bonne journée à tous et, surtout continuons le partage.
Bonjour, j’ai hashimoto depuis 5 ans sous levothyrox 75, mais depuis 2 mois je l’ai arrêté car je me sentais toujours fatiguée, et depuis tout va mieux si ce n’est un léger mal de tête. J’ai fait ma prise de sang et tsh à 27.
Après avoir lu des articles sur Internet, j’ai cherché des alternatives au levothyrox et j’ai commandé sur un site de l’hypothyr et moducare c (qui coûtent un bras).
Je dois commencer ce matin mais en cherchant la posologie, je me rends compte que le site ne répond aux questions que si l’on est membre (cotisation à l’année ) ce qui me fait douter fortement. ..
Dois-je prendre ces traitements où me conseillez vous autre chose ?
Je ne sais pas ce que je risque à rester sans rien avec cette tsh car les médecins et les labo ne jurent que par le levothyrox.
Merci à vous !
Bonjour Karinsa,
Si votre thyroïde est en grande partie détruite à cause d’hashimoto, à partir d’un moment, le levothyrox ne sera plus optionnel. Le levothyrox est une forme synthétique de T4, hormone essentielle est précurseur de la T3 (l’hormone active). Les plantes améliorent le terrain, vous donnent plus d’énergie, favorisent une meilleure transformation de T4 en T3. Mais je ne connais aucune plante qui réplique la T4, qui la remplace. Ensuite, à quel moment, dans quelle condition décider de passer au lévothyrox, c’est une décision entre vous et votre médecin. Pour hytothyr et moducare, je n’ai pas d’expérience avec ces produits donc je ne pourrais pas trop vous dire. En tout cas, une chose est sûre, c’est que voici une excellente lecture. Tout est bien résumé dans ce livre, je trouve.
http://www.thierrysouccar.com/sante/livre/en-finir-avec-lhypothyroidie-2804
Merci pour votre réponse !
Est-ce qu’aller voir un naturopathe serait opportun ?
Pour ces conditions chroniques, oui j’estime qu’il est bon de bien s’entourer, tout cela devrait être un travail d’équipe avec un bon médecin qui s’intéresse à la santé d’une manière large (y compris options naturelles), d’autres thérapeutes qui s’occupent plutôt du terrain, puis la gestion du stress, l’alimentation, etc. Bon, d’un autre côté mon opinion est probablement biaisée… 🙂
Bonsoir Christophe
A l’herboristerie de la place Clichy, pour mon hypothyroïdie d’Hashimoto, on m’a conseillé l’huile essentielle de ciste qui calme les maladies auto-immunes. Je teste. Mais je m’apprêtais à prendre l’ashwaganda que vous conseillez. Est-il opportun d’essayer les 2 en même temps ? Ou puisque j’ai commencé l’HE de ciste, vaut-il mieux que je poursuive quelques mois cette HE ?
Avez-vous entendu parler de cette plante ? A l’herboristerie, c’est la seule qui m’a été proposée pour son effet calmant.
Merci pour vos conseils judicieux
Anna
Bonjour Anna,
Oui j’ai entendu parler de l’HE de ciste dans ce contexte, c’est une bonne idée d’essayer. Ensuite, pour les stratégies, vous avez toujours 2 possibilités :
1. Tester les plantes en série, il faut avoir du temps devant soi
2. Composer des protocoles et combiner les plantes afin de progresser plus vite.
La première méthode est toujours plus utile pour vous dire ce qui marche et ce qui ne marche pas. Mais pratiquement, on combine souvent afin de gagner du temps. C’est donc à vous de voir 🙂
Ma tante souffre de la maladie de parkinson, et d’hypothyroidie, elle prend de l’ashwagandha depuis à peu près 2 semaines et son levothyrox qui était à 150 doit impérativement être réduit à 100 d’après son médecin. Est-ce 8 est-ce que c’est grâce à l’ashwagandha et est ce qu’elle doit continuer sachant qu’elle souffre de fatigue et de stress chronique.
Merci pour votre aide
Bonjour Christian,
Dur à dire, cela peut être une meilleure conversion de T4 en T3, l’ashwagandha fait cela.
Cela peut être la réduction des hormones de stress qui sèment la pagaille dans la thyroïde.
Se faire accompagner par son médecin dans ce type de situation est clé, c’est ce que vous faites. Si elle est sous l’emprise du stress chronique, c’est une bonne plante à prendre sur plusieurs mois.
Message reçu
Avec tous mes remerciements pour vos conseils
Bonjour Christian,
Votre tante a t-elle toujours de bon résultat avec lashwagandha ? A t’elle pu descendre encore son traitement ?
Merci bonne soirée
Malheureusement pas tant que ça, il faut dire que tout dépend du psyché (sa vie n’a pas toujours été facile) à mon sens, trop peu de choses sont résolues de ce coté la, je dirais même que le problème reste presque entier; il y aurait des solutions de la chromato et de l’aromathérapie, à condition de de travailler avec ces 2 thérapies de concert mais je dois trouver des avis d’usagers et tester cette thérapie moi-même car pour l’instant elle n’y croit pas trop.
Bonsoir,
Désolé de l’entendre. À t’elle donc arrêté complétement lashwagandah ? Sa tsh ne s’était t’elle pas améliorée grâce à lashwagandah ?
Je pense que oui mais ce n’était pas suffisant vu que ce n’est pas son seul problème, c’est pour ça que je pense que vu que la médecine chinoise dit que chaque organe est lié à une émotion, il serai plus judicieux de traiter la partie psychosomatique en 1er car ce faisant, on traite forcément les organes à moment donné, le problème, c’est qu’il est très compliqué de trouver les remèdes chinois d’autant plus que les traitements réservés aux éventuels animaux sont parfois éthiquement difficiles à avaler et l’équivalent avec des plantes voire des produits minéraux adapté à la pharmacopée naturelle française n’est pas assez connue, et l’ayurveda, s’il est plus respectueux des animaux est néanmoins tout aussi difficile à trouver et à adapter, de toutes façons, pour bien soigner en ayurveda, il faut soigner autant l’esprit que le corps, l’un ne va pas sans l’autre.
Bonjour,
en cas d’Hashimoto, si les analyses montrent un taux d’iode en dessous des normes, faut-il prendre de l’iode tout de même ? sachant que la prise d’iode va stimuler le fonctionnement de la thyroïde et donc raviver les attaques du système immunitaire dirigé contre elle.
Merci d’avance de votre réponse.
Cordialement.
Bonjour Seb,
Oui absolument, s’il y a carence, à ce moment là la supplémentation est judicieuse. Mon commentaire s’adresse aux supplémentations à l’aveugle qui peuvent littéralement (du moins d’après certains experts) faire travailler la thyroïde en sur-régime. Mais là, au contraire, il se peut qu’il manque des précurseurs et que la thyroïde fonctionne en sous-régime.
Cela va faire plusieurs années que je suis en traitement contre l’hypothyroidie et franchement je trouve que les médecins en France connaissent peu la pathologie d’une thyroide qui fonctionne au ralenti ou plus du tout. Il faut s’informer par soi-même et ne pas se décourager.
Je me sens par fois essouflé et réduit dans mes forces. J’ai 45 ans. J’ai les deux ouvrages à ce sujet dans les Ed Soucart. Très bien. En fait , l’alimentation est le médicament car il peut y avoir les hormones Thyroidiennes qu’il faut m ais si elles ne sont pas assimilées par les cellules à cause d’un manque de qqchose, alors le traitement est quasi vain. Cest pourquoi je trouve qu’il faut faire des analyses complémentaires à celle de a TSH, mais ça les médecins ne le font pas à moins de s’être informés auparavant et de soumettre une demande de dautres analyse au médecin
Je suis en région parisienne dans le 91 et je ne sais plus quel médecin consulter. En connaitriez vous un? Merci!
Bonjour, je constate de plus en plus que les analyses ne parlent que si on sait les lire… et que les normes ne veulent pas dire grand-chose sans référence réelle. C’est valable pour les taux de TSH, on l’a dit abondamment, mais quid des taux de zinc, sélénium, iode? Quand on sait que les labos considèrent qu’on est bon en vit.D tant qu’on est entre “20 et 60 ng/ml”, mais qu’on sait aujourd’hui que c’est plus près de 60 qu’on s’approche de la dose optimale, les écarts sont énormes!
D’autant que les normes des labos varient d’un labo à un autre. Et puisqu’un excès est aussi préjudiciable d’une carence, quelle serait la juste manière de procéder?
J’imagine que dans un 1er cas, on peut demander des analyses au début du suivi pour avoir un référentiel de base, et les renouveler tous les 3 mois, pour mesurer les évolutions. Comme ça, si les taux changent et qu’on détecte une évolution positive ou négative, on saura au moins dire à quels valeurs ils correspondent et définir la marge de confort individuel. Ensuite, procéder avec prudence (toujours de toute façon, notamment pour des équilibrages aussi subtils que ceux-là) et opter pour des choix alimentaires dans un 1er temps plutôt que des supplémentations concentrées, ceci afin d’éviter un surdosage brusque… Mais ça allonge le temps de réaction, pour des personnes qui sont parfois dans des situations délicates et ont besoin d’un coup de pouce rapide.
Enfin, la dernière fois que j’ai demandé à un endocrino (à deux endocrinos différents pour être honnête) de prescrire un bilan TSH + T3 -L + T4-L pour quelqu’une que je soupçonnais d’hypothyroïdie, le 1er m’a raccroché au nez et le second m’a répondu avec condescendance que ces mesures n’avaient aucun intérêt ma p’tite dame… Et les 3 labos à qui j’ai téléphoné directement pour leur demander de faire les analyses ne savaient même pas forcément de quoi je parlais… C’est entre l’absurde et le flippant, mais du coup comment faire?
en vous remerciant toujours de votre patience, et pour le partage de vos expériences
De très bons points Klara. Idéalement, pour toutes ces vitamines, minéraux, oligoéléments, lorsque l’on arrive à les mesurer dans le sang avec précision (ce qui est le cas pour la Vit D), l’idéal serait comme vous le dites si bien, de faire des mesures avant, pendant et après supplémentations. Parfois l’alimentation est suffisante (la noix du Brésil est vraiment riche en Sélénium), par contre il faudra en manger du foie de poisson avant de remonter la vitamine D !
Pour les mesures, il reste la possibilité de payer pour ses propres analyses lorsque l’on peut se le permettre. Voici ce que stipulent certains laboratoires : “Nos laboratoires prennent en charge les demandes d’examens de biologie médicale émise par les patients, sans ordonnance, sauf avis contraire du biologiste. Un formulaire sera alors complété lors de l’admission pour formaliser la demande du patient. Les frais resteront à la charge du patient et aucune feuille de sécurité sociale n’est délivrée sauf si une ordonnance est fournie par la suite.”
Ensuite, il faut effectivement savoir si un test sanguin est nécessaire, ou urinaire, etc. Là encore, le meilleur livre que j’ai lu récemment sur le sujet :
http://www.thierrysouccar.com/sante/livre/en-finir-avec-lhypothyroidie-2804
bonjour,
intéressant votre article. Merci bcp.
Je suis en hypothyroidie d’hashimoto depuis pas mal d’années et je n’arrive pas à me sentir “en forme”. Trop souvent inerte. A cause d’un surplus de stress, les surrénales sont en plus fatiguées.
Je suis sous L-Thyroxine (levothyrox) et Euthyral, supplémentée en selenium, zinc, iode et l-tyrosine, mais rien n’y fait. J’envisageais de me supplémenter en Thyregul et ImmunoRegul, mais je n’ose le faire sans être suivie.
Pourriez-vous me recommander un collègue à Bruxelles, qui a aussi une approche phyto du dysfonctionnement de la thyroide ? (par email si l’info ne peut être rendue publique)
merci
Bonjour Michèle,
Pas de collègue hélas, mais j’ai peut être mieux. Si vous n’avez pas lu ce livre, je vous le recommande vivement :
http://www.thierrysouccar.com/sante/livre/en-finir-avec-lhypothyroidie-2804
C’est probablement le meilleur livre que je connaisse sur ce problème, écrit par un médecin Belge si je me souviens bien, et il consulte probablement aujourd’hui.
merci pour votre réponse.
En effet, il s’agit d’un médecin généraliste belge qui s’est maintenant orienté vers la médecin anti-âge. Je l’ai consulté deux fois et puis j’ai choisi de ne pas continuer.
Je n’entrerai pas dans les détails, car ce n’est pas le propos ici, je pense.
Je compte sur le “hasard” des rencontres pour me diriger vers la consultation d’un thérapeute de confiance à Bruxelles.
merci
Bonjour,
Merci à vous pour ces conseils et j ai adoré les remarques pertinentes de JD METZGER que j appréci ainsi que son fabuleux blog Thérapeutiques alternatives …..fantastique.
Je viens de laisser un commentaire sur cet article, et je me suis trompée d’adresse de messagerie !
Si vous deviez m’envoyer un mail, merci de le faire à l’adresse indiquée avec ce commentaire !
Sophie
Bonjour Sophie, tout dépend de votre état de fatigue, mais je dirais que oui, commencer par l’ashwagandha est une bonne idée. Si vous utilisez la version poudre, une dose autour d’une demi cuillère-à-café le matin et une cuillère-à-café le soir (infusion chaude ou dans un verre d’eau froide, si froid laisser infuser une bonne heure) est un bon point de départ.
Bonjour Christophe,
Merci beaucoup pour votre réponse ! J’enverrai un petit commentaire d’ici quelques temps pour vous faire un retour !
Bien cordialement,
Sophie
Bonjour Christophe,
C’est en cherchant des infos sur l’ashwagandha que je suis tombée sur votre site qui regorge d’informations passionnantes !
Je viens de découvrir que l’ashwagandha peut aider en cas d’hypothyroïdie, affection dont je souffre depuis 15 ans et pour laquelle je suis traitée au levothyrox 150. Il s’agit dans mon cas d’une hypothyroïdie du post-partum.
J’ai découvert sur votre article sur l’hypothyroïdie plein de plantes qui peuvent aider, est-ce que vous préconisez de toutes les prendre, ou puis-je commencer par l’ashwagandha, et dans quelle formulation/dosage ?
Bien cordialement,
Sophie
Bonsoir,
pourriez vous me dire où acheter du Guggul SVP
Cdt
Vous en trouverez sous la marque Ayurvana.
merci beaucoup
Bonjour,
Après une pds, j’ai un taux d’anti-thyroperoxydases élevé 591 U/ml, T3, T4 et TSH normales.
Mais aussi polynucléaires neutrophiles, lymphocytes et monocytes très bas, avec un ASLO haut de 483.
Je sais que j’ai une thyroidite auto immune, je suis tout le temps fatiguée et je perd beaucoup les cheveux.
J’ai peur de devoir prendre du levothyrox et ca m’effaie!! J’attends mon rv chez le medecin. D’autres analyses sont en cours, l’iode, le selenium, les folates…
Est ce qu’on peut soigner par autre chose que du levothyrox?
Merci
Je ne peux pas répondre aux cas spécifiques, mais d’une manière générique, de nombreuses personnes dans de nombreux pays obtiennent effectivement de bons résultats avec les plantes, souvent en accompagnement du levo, mais parfois en remplacement aussi.
bonsoir Christoph,
voilà je suis en hypothyroidie et je sous levothyrox depuis une semaine après hésitation.
je voudrais savoir si je peux prendre l’ashwagandha , en plus du Levothyrox pour la fatigue, constipation , chute de cheveux , et l’insomnie dont je souffre.
merci de votre aide
Bonjour,
Voir mon commentaire à ce sujet ici :
https://www.altheaprovence.com/blog/hypothyroidie/#comment-17071
Bonjour,
Je cite l’article sur la L-TYROSINE qui dit : “Mais je n’ai pas trouvé d’étude sérieuse qui confirme l’efficacité de ce complément alimentaire dans le contexte de l’hypothyroïdie.”
Par expérience personnelle, je confirme que prendre ne serait-ce que 500 mg de L-Tyrosine par jour contribue à améliorer l’état des personnes en légère hypothyroïdie.
Bonjour, que pensez vous de l ashwagandha en cas de maladie d’hashimoto? Peut on le prendre sans arrêter levothyrox? Faut il adapter la dose? Mon hypothyroïdie joue beaucoup sur mon moral et j’ai une très mauvaise expérience des antidépresseurs (isrs) que je ne supporte pas (effets secondaires+++). De plus j ai lu des commentaires de personnes qui arrivaient à bien stabiliser leur poids avec ashwagandha (alors qu avec le levothyrox il n y avait aucune amélioration à ce niveau la), qu en pensez vous? Quelles plantes conseilleriez vous pour agir sur ces principalement : le moral et la prise de poid dans le cadre d une maladie d hashimoto? ( le levothyrox me permet d avoir une tsh stable… C déjà ça! ) et j ai aussi de gros problèmes de constipation malgré la tsh stable et normale avec levothyrox 50. Merci!!
L’ashwagandha améliore la conversion de la T4 (le levo est une forme synthétique de T4) en T3 (l’hormone active pour ainsi dire). La prise concurrentielle des deux est validée par de nombreuses personnes dans différents pays, par certains docteurs (ex : Aviva Romm aux US) et apporte souvent un mieux être, plus d’énergie. L’adaptation de la dose ne peut bien sur qu’être faite par un docteur en fonction de vos test sanguins thyroïdiens et de votre ressenti. L’ashwagandha aide souvent pour le coté moral aussi. Pour constipation, symptôme typique de l’hypothyroidie, il faut aller voir du coté d’autres outils – magnésium, plantes qui facilitent le transit, etc.
Merci pour votre réponse!
Je souhaitais aussi avoir des informations sur le fucus. Qu en pensez vous en cas hypothyroïdie équilibrée ? Je suis allée me renseigner dans une grande herboristerie marseillaise et on m a juste dit “c est dangereux avec les problèmes de thyroïde” … Mais pourquoi comment ??… Mystère (à cause de l’iode?)!
J espérais trouver dans cette plante une solution à ma constipation, bloquer ma prise de poids anormale et donner un coup de pouce à ma thyroïde … Qu en pensez vous connaissez vous cette algue?
Effectivement on prend cette algue car elle est riche en iode (et en beaucoup d’autres choses – minéraux, etc) mais surtout utilisée lorsque problèmes d’hypothyroïdie. Là encore, si hypothyroïdie autoimmune, prendre de l’iode de manière aveugle n’est pas la solution comme expliqué dans l’article. Ou peut être la personne a-t-elle compris hyperthyroïdie au lieu d’hypo ?
Bonjour,
Je sais que vous ne me répondrez pas tout de suite, mais je vous écris pendant que je suis sur cette page sur l’hypothyroïdie, dont je souffre depuis quelques années. J’ai tenté de résister au Lévothyrox, mais… Est-ce que je pourrais prendre de l’ashwagandha en même temps que du Lévothyrox (0,75gr)? Merci de votre réponse et pour toutes les informations précises que vous donnez tant sur les plantes que sur les maladies qu’elles peuvent aider à soigner. Bon été et à bientôt. Cordialement, Cléo
Bonjour,
De nombreuses personnes souffrant d’hypothyroïdie et prenant du lévo prennent aussi de l’ashwagandha afin de les aider à gérer les coups de fatigue.
C’est une excellente initiative que de mettre l’accent sur l’hypothyroidie. Elle est plus répandue qu’on ne l’imagine. Il suffit de faire ses courses dans un super marché pour voir de nombreuses femmes qui ne sont pas diagnostiquées et qui souffre. Chez les hommes c’est plus délicats le diagnostic sur les signes physiques.
J’ai quelques observations à faire : il faut souligner que les médecin sont incités à ne doser que la TSH dont les normes sont fausses. A partir de 1,3 il y a problème, les normes placent la barre trop haut (3,5 à 5,6 selon les labos c’est DEMENTIEL !)
Les dosages sériques et dans les urines de 24 heures ne sont pas fiables. Sauf pour avoir une base avant traitement et estimer le niveau perso à atteindre pour être bien. Maisd la plupart des médecins renaclent à ces dosages.
Bref et parce que l’hypo de type 2 est répandue qui consiste en ce que les niveaux de T4 T3 sont corrects mais qu’il y a résistance de la part des cellules cibles de la T3 de sorte qu’il faut forcer les doses circulantes pour voire les symptômes baisser.
Vous donnez 36,4° comme pivot de la température basale : AXILLAIRE il faut le préciser ainsi que la nécessité d’avoir un bon vieux thermomètre à mercure, le gallium n’est pas assez précis, les numériques n’en parlons pas : à jeter ! J’ai lu chez que ce serait 36,6 ° et au dessus le chiffre correct donc un point à vérifier éventuelle sur le site de la fondation Barnes.
Dans les suppléments vous oubliez certaines vitamines du groupe B.
Il faut également souligner que le LEVO ne marche pas ou mal dans 90% des cas voir plus car il existe un défaut de conversion de la T4 inactive en T3. L’EUTHYRAL qui groupe T4 et T3 n’est pratiquement jamais prescrit et c’est un scandale. Les médecins en ont peur on se demande pourquoi. La demi vie courte de la T3 donne des résultats plus rapide et la conversion plus lente de la T4 procure au mélange de la souplesse. Mais il arrive que des patients ne réagisse guère au duo.
Il est scandaleux que la poudre de thyroïde de porc ait été interdite en 2006 à cause des abus des amaigrisseurs. Réaction typiquement française : on laisse courir les délinquants alors qu’il aurait fallu les pendre haut et court pour l’exemple et on supprime définitivement le produit alors qu’il est irremplaçable car il comporte les 5 hormones thyroïdiennes T1 à T4 + calcitonine (Armour ou Erfa). Enfin ces produits sont interdits d’importation. Théoriquement on peut encore les obtenir par le canal de la pharmacie centrale hospitalière mais c’est la croix et la bannière. Rester le “système D” pour démerde.
Il y a généralement contre indication à la poudre de thyroïde en cas de thyroidite auto-immune, ça revient à foutre le feu !
L’iode observé le temps que met la peu à absorber quelques gouttes de teinture. Si elle disparait rapidement il y a un manque. Dans la solution de Lugol l’iodure de potassium domine sur l’iode pure, c’est l’inverse dans la teinture officinale. L’administration par la peau me semble le moyen le plus souple de réguler l’apport. On peut consommer de la poudre de Kelp mais je trouve que la teinture ou le Lugol sur la peau c’est plus sur et plus économique
Petit rectificatif : vous avez raison la température basale axillaire est bien 36,4 et non 36,6. J’ai enregistré une donnée erronée et la conversion de 97,5 F° donne bien 36,4.
Bonjour,
je suis un peu perdu, je prends du Levothyrox et je m’intéresse aux médecines naturelles pour soigner ma thyroidite d’Hashimoto, je me suis donc rapproché du Dr WILLEM qui a notamment écrit “Les pathologies de la thyroïde : Les comprendre Les traiter” ; il m’a expliqué que le Levothyrox ne convertit pas l’hormone T4, peu active en hormone T3 qui est l’hormone active, il manquerait au Levothyrox 5 co-facteurs. Mais en me documentant un peu je me rends compte que la T4 est convertie en T3 au niveau du foie ou intestins, donc cela ne dépend pas du Levothyrox.
Et étant abonné au mensuel “Alternatif bien être”, dans un article du numéro de juillet 2016 dédié aux maux de la thyroide, en conclusion l’article indique que le Levothyrox est constitué de l-thyroxine qui est une hormone bio-identique, donc aucun effet secondaire. Finalement est-ce vraiment nécessaire de vouloir remplacer le Levothyrox ?
Bonjour,
Je souffre de cette maladie depuis des années; les plantes m’intéressent beaucoup mais où est-ce qu’on peut les trouver à Paris?
Merci!
Bonjour,
Vous trouverez de l’ashwagandha de qualité ici :
https://www.altheaprovence.com/blog/ashwagandha-bio-daroma-zone/
Et une excellente schisandra ici :
http://www.sergemartin.fr/Schisandra.html
Merci beaucoup! Et donc c’est vrai qu’il faut éliminer tous les produits de soja? Je suis végétalienne et le soja pourrait être une super alternative mais pas quand on a une hypothyroïdie… 🙁
Oui mieux vaut l’éviter, les études montrent que le soja inhibe les réactions catalysées par la thyroperoxydase (TPO), réactions essentielles pour la bonne synthèse des hormones thyroïdiennes.
Merci beaucoup!
Bonjour à Vous, Aaaaah, qu’il est agréble d’avoir une bonne source d’information, bien documentée. Mon médecin m’a conseillé de l’ashwagandha … Grâce à vous, j’en sais plus sur cette plante et ses propriétés curatives. Un tout grand merci ! @Fabienne
Merci pour tous ces renseignements.
Que pensez vous de l astragale pour un hashimoto.
Merci d avance
Garance
L’astragale de chine (Astragalus membranaceus) est effectivement indiquée dans la plupart des maladies autoimmunes, comme calmant du système immunitaire. Certains y voient une contrindication lorsque la condition est Th1 dominante. J’ai observé, dans quelques rares cas, le fait que les plantes supposées être calmantes du système immunitaire (incluant aussi ashwagandha, reishi, shitake, maitake, eleuthero, etc) peuvent avoir un effet inverse sur la personne. Cela reste une exception, mais observer par mesure de prudence les premières semaines d’introduction.