Le buis (Buxus sempervirens) : propriétés et toxicité : (abonnez-vous au podcast ici)
Le buis apprécie les coins frais et ombragés, c'est dans ce type d'environnement qu'on va le trouver en grande quantité.
Et c'est là que je vous emmène découvrir ses propriétés médicinales, sur les collines provençales, à deux pas de la garrigue et de ses chênes verts, ses pins et ses plantes aromatiques. Je vais également vous parler de ce que l'on connaît de sa toxicité.
Un peu de botanique
Le buis, c'est Buxus sempervirens, un arbuste de la famille des Buxacées. Il n'y a pas grand-chose de médicinal dans cette famille, à ma connaissance, à part le buis. Et encore, comme on va le voir dans quelques minutes, vu sa toxicité potentielle, on ne va pas le classer dans les médicinales "classiques" de tous les jours, mais plutôt dans celles qui sont délicates d'utilisation.
Le buis a très souvent l'apparence d'un arbrisseau qui est relativement bas, ici j'ai beaucoup de petits buis qui font dans les 50 cm de hauteur, puis on peut avoir des buis plus matures qui font jusqu'à 2 à 3 mètres maximum, du moins chez moi. Vous allez le trouver sur à peu près tout le territoire français.
Il fait de petites feuilles vert foncé, luisantes et qui sont opposées sur la tige. Elles sont assez coriaces. Elles sont persistantes, c'est-à-dire que le buis ne perd pas ses feuilles en hiver, il est toujours vert, d'où le nom latin de Buxus sempervirens, "sempervirens" qui signifie "toujours vert".
Il fait de petites fleurs de couleur blanc jaunâtre au mois de mars-avril, vous trouverez les fleurs à l'aisselle des feuilles, donc à l'endroit ou la feuille est attachée à la tige. Le fruit est une capsule assez dure, avec 3 petites cornes, qui va ensuite s'ouvrir en 3 valves pour libérer les petites graines noires et luisantes.
Pyrale du buis
La croissance du buis est très lente, et il a une excellente longévité, on pense qu'il peut vivre jusqu'à 600 ans. Le problème c'est que ces derniers temps, il est très fortement attaqué par un insecte, un papillon, qui s'appelle la pyrale du buis. Et c'est vraiment pas beau à voir, on a des zones entières qui sont ravagées avec des buis qui n'ont plus que leurs branches vu que la chenille mange les feuilles. C'est apparemment un insecte qui a été introduit dans les années 2000 au travers du commerce de végétaux importés d'Asie. Et là on ne sait pas trop comment on va se sortir de cette crise, malheureusement.
Le buis comme dépuratif
On parle maintenant des propriétés médicinales du buis. Et on va voir que sa toxicité potentielle rend son usage délicat. Mais on y reviendra, on va d'abord voir ses propriétés.
L'une des plus vieilles propriétés du buis, c'est une action dépurative. Et si vous ne connaissez pas encore ce terme "dépuratif", il faudra l'apprivoiser car il est au cœur de la vision naturopathique. Vous voyez, dans notre tradition, on a toujours eu ce concept d'accumulation et d'encrassage.
Ce n'est pas une vue de l'esprit, nous avons des entrées et des sorties, des processus d'absorption et d'élimination. Et si le système ne fait pas un travail efficace de métabolisme et d'excrétion, on rentre dans un phénomène qu'on pourrait appeler l'encrassage des tissus. C'est une vision bien ancrée dans notre tradition, et je pense qu'elle devient de plus en plus d'actualité.
Dans cette catégorie des dépuratives, nous avons plusieurs plantes, certaines sont d'utilisation relativement facile. La racine de pissenlit par exemple, la racine de bardane, la racine de chicorée, le romarin, etc. Et puis certaines devraient être laissées de côté basé sur ce qu'on sait aujourd'hui.
Par exemple on utilisait les feuilles de bourraches comme dépuratives dans le passé. Aujourd'hui on évite à cause de la présence d'alcaloïdes pyrrolizidiniques qui sont problématiques pour le foie. Pareil pour le buis, avant on l'utilisait pour les conditions chroniques qui étaient associées à une situation d'encrassage. Les douleurs articulaires par exemple, avec cet idée d'accumulation de déchets inflammatoires qui va provoquer ou empirer la situation.
Donc chez Fournier par exemple, on retrouve l'utilisation du buis pour les problèmes de rhumatisme chroniques et les problèmes de goutte. Et là, Fournier nous dit que le buis procure, je cite, "d'incontestables guérisons".
Le buis, arbuste des fièvres
On va laisser de côté l'aspect dépuratif et on va se concentrer sur l'aspect qui me parait, de loin, le plus intéressant du buis. C'est cet aspect sudorifique et fébrifuge, c'est-à-dire qui aide à mieux gérer, à mieux accompagner une fièvre. Et ça, c'est quelque chose que vous allez trouver encore et encore dans notre tradition, et qu'on a complètement oublié aujourd'hui.
Vous voyez, dans le passé, on observait que le processus de guérison, lorsqu'on traversait une infection (une infection hivernale par exemple), passait par un processus d'évacuation de liquides et de chaleur. Et donc on se disait plutôt que de bloquer ce processus naturel, on va l'accompagner. On va permettre aux pores de la peau de mieux s'ouvrir, de mieux laisser sortir ce liquide. Et on utilisait des plantes qu'on appelle diaphorétiques. C'est un processus super important, et il faudrait qu'on revienne à ce type de pratique.
Je ne vais pas faire de sur simplification ici. On ne peut pas dire qu'il ne faut jamais bloquer la fièvre. Car il y a des situations qui justifient une intervention. Mais dans la grande majorité des infections qui sont bien connues, comme les infections hivernales, même les autorités médicales nous disent aujourd'hui qu'il n'est pas judicieux de bloquer la fièvre d'une manière systématique. Bloquer, non. Accompagner, oui. En herboristerie, on va utiliser différentes plantes, pas que des plantes sudorifiques, mais on va penser à cette catégorie.
Avec le buis, on voit qu'on a une longue tradition pour ce qu'on appelait les fièvres intermittentes, c'est-à-dire des fièvres qui partaient puis qui revenaient d'une manière cyclique, et dans la plupart des cas c'était dû à la malaria à l'époque. On l'employait parfois lorsque la fièvre ne répondait pas à la quinine. Fournier parle également des fièvres du printemps et de l'automne.
On l'employait aussi pour certaines infections pulmonaires, ce qu'on appelle l'hémoptysie, c'est-à-dire des situations dans lesquelles les poumons sont tellement enflammées qu'on tousse du sang.
Bien sûr, vous le savez, je le répète assez souvent, mais quelle que soit l'infection, allez consulter un médecin et ne faites pas n'importe quoi avec les plantes.
Le buis est antiviral
Ce qui nous amène à un autre profil qui est potentiellement intéressant, c'est un profil antiviral.
Déjà si on regarde dans le passé, on voit que certains auteurs comme Sainte Hildegarde de Bingen en parle pour vaincre la variole. Si cette réputation est justifiée, c'est peut-être que le buis agit au travers d'un effet antiviral. Quand je me pose ce genre de question, je vais tout de suite faire un tour du côté des études. J'adore combiner les deux, la partie traditionnelle et la partie moderne et scientifique, j'estime que ça nous permet de combiner le meilleur de l'information. Les références sont en fin d'article.
On a une étude assez intrigante je trouve (1), qui date de 1998, et qui démontre qu'une prise de buis permet à des personnes qui sont VIH-positives et qui sont asymptomatiques, c'est-à-dire aucun symptôme associé à la maladie à ce stade, de ralentir la progression de la maladie pour ceux qui prennent la dose la plus basse de l'extrait à base de buis. On voit aussi une diminution de la charge virale et une remontée des CD4, là encore avec les doses les plus basses. L'étude a été faite dans les standards acceptés du moment, double aveugle, randomisée avec placebo. Étude effectuée par une équipe française avec implication de l'Institut Pasteur. Il y a en revanche quelques détails qui m'embêtent un peu. Le premier c'est que l'étude a été faite avec un produit dont nous n'avons pas la composition. Et le 2e point c'est que le laboratoire qui fabrique ce produit a participé à l'étude. C'est peut-être une étude tout à fait valide, mais ces points-là me font réfléchir. Si c'est le cas, il semblerait effectivement y avoir une activité antivirale.
On voit aussi une activité anti-trypanosomes (2), une activité anti-plasmodium de la malaria, y compris pour les souches résistantes aux médicaments (3), donc potentiellement un effet anti parasitique aussi.
Si on met tout ça ensemble, la partie gestion de la fièvre et la partie antivirale potentielle, on se dit qu'effectivement, ça pourrait être un outil très intéressant pour certaines infections virales avec fièvre, pour ne pas les nommer.
Utilité plus hypothétique :
D'un point de vue un peu plus hypothétique, validé soit in vitro, soit sur animaux, pour donner des idées potentielles :
- On voit que chez l'animal le buis fait baisser le cholestérol total et le cholestérol LDL. Je me dis que ça nous ramène au premier point de plante dépurative. Parce que le cholestérol et les lipoprotéines sont à la fois fabriquées mais aussi recyclées par le foie. Si le buis a effectivement une action dépurative, ça ne m'étonne pas qu'il aide à régulariser la lipidémie sanguine (4)
- On voit aussi, toujours chez l'animal, qu'il y a un effet sur la glycémie, il fait baisser une glycémie trop élevée. Mais là on aurait confirmation apparemment de la médecine traditionnelle Marocaine qui utilise le buis pour les problématiques de diabètes.
- Et un dernier point intéressant, le buis aurait, accrochez-vous c'est un peu technique, une activité anti-acétylcholinestérase (5). L'acétylcholine est un neurotransmetteur qui joue un rôle important dans l'activité du système nerveux central. Il y a une enzyme qui détruit ce neurotransmetteur et qui s'appelle l'acétylcholinestérase. Cette enzyme fait partie du fonctionnement normal du système nerveux. Mais dans certaines maladies comme Alzheimer, et dans une vue très… étroite de la maladie, on utilise ces molécules qui inhibent cette enzyme et donnent au cerveau un peu plus du neurotransmetteur. Cela veut dire que le buis pourrait répliquer l'action de ces molécules. Ca donne de nouvelles directions. Mais n'allez pas en déduire non plus que le buis constitue un remède naturel pour la maladie d'Alzheimer, tout ceci est très hypothétique et seulement démontré dans un tube à essai.
On finit par les utilisations externes. La tradition nous dit que les préparations à base de buis sont très efficaces en lotions cicatrisantes. On voit des applications pour les problèmes de peau de type acné ou eczéma. Et on peut utiliser une décoction comme lotion antipelliculaire.
Toxicité du buis
On parle de la toxicité dans les vieux ouvrages. C'est donc à prendre en compte.
Mais d'un point de vue pratique, c'est assez compliqué de voir ce que ça signifie exactement - quelle quantité sur quelle durée ? En gros, les alcaloïdes du buis, la cyclobuxine en particulier, a une action problématique sur le système nerveux central, ce qui provoquerait vomissements, diarrhées, convulsions à partir de certaines doses. Et à doses encore plus fortes une paralysie, y compris du système respiratoire, donc la mort.
En revanche, on voit aussi dans tous les ouvrages classiques la mention "ne pas utiliser d'une manière prolongée", ce qui veut dire qu'on l'a utilisé sur des périodes courtes sans problème connu.
Dans mes livres sur la toxicologie des plantes, le seul qui donne des informations un peu plus développées que les autres, c'est un livre qui s'appelle "Plantes à risques", je vous mets la référence du livre à la fin de l'article.
Nous avons des cas répertoriés d'intoxication de porcs avec une voisine de l'éleveur qui avait taillé ses buis et avait balancé les branches dans l'enclos des porcs du voisin. Plusieurs porcs sont morts. Bien sûr, on n'est pas des porcs, et on ne sait pas combien de plantes les animaux avaient mangé, c'était peut-être une forte quantité.
Toxicité constatée sur l'animal
On voit une toxicité chez le chien et chez le cheval. Chez le chien, une dose léthale de 0,8 g de buxine par kg. J'ai eu du mal à trouver le pourcentage de buxine dans les feuilles, mais apparemment ça pourrait aller jusqu'à 1% du poids sec. Donc si je traduis tout ceci à un humain de 70 kg, ça me ferait 56 g de buxine, donc 5,6 kg de feuilles sèches si mes calculs sont bons. C'est une énorme quantité.
Autre point que l'on trouve dans le livre "Plantes à risque", je cite les auteurs : "l'intoxication n'a été rapportée chez l'homme que rarement jusqu'à présent", avec des symptômes problématiques comme une apathie, des troubles gastro-intestinaux, des troubles respiratoires exceptionnels, apparemment pas de mort accidentelle rapportée par ces auteurs. Que faire de toute cette information ?
Voici ma conclusion. Ce n'est pas la vérité absolue, c'est juste mon analyse, et je vous invite à prendre vos responsabilités, à agir dans la plus grande prudence, et à élaborer vos propres conclusions. Personnellement, je pense qu'une utilisation au court terme est faisable, et que le buis pourrait bien avoir une importance dans le futur si on sait bien l'utiliser.
Mais à l'heure actuelle, il y a de très nombreuses autres plantes qui peuvent le remplacer et qui ne posent pas ce type de risque. Aujourd'hui, au moment où j'écris cet article, je vous conseille de connaître ses propriétés, mais de lui préférer d'autres plantes histoire de ne pas prendre de risques.
Formes et dosages
Pour les formes et quantités à utiliser, chez Fournier, on voit infusion ou décoction d'écorce, de feuilles ou de bois, 30 à 60 g par litre d'eau, une tasse avant chaque repas. Chez Lieutaghi on voit 40 g de feuilles sèches par litre. Personnellement, lorsque j'ai testé les feuilles, j'ai utilisé une forme décoction car elles sont assez coriaces, à des quantités de 30 g par litre.
Vous verrez dans tous les ouvrages que les préparations sont imbuvables. Personnellement, juste avec les feuilles, je n'ai rien remarqué de tel. J'ai même trouvé la décoction relativement facile à boire, du moins comparé à d'autres plantes qui ont mauvais goût. Donc ça ne m'a pas gêné.
On voit l'utilisation de la teinture aussi chez le docteur Leclerc. Il parle de dosages de 25 gouttes avant chacun des 2 repas dans le contexte de problèmes hépato-biliaires
Précautions
Pour les précautions, comme on l'a vu lorsqu'on a parlé de la toxicité, définitivement à réserver à une pratique expérimentée, et aujourd'hui préférer des alternatives. La plante peut entraîner des accidents gastro-intestinaux, et dans des cas extrêmes, le buis agit comme poison du système nerveux central. Et clairement proscrit chez l'enfant, femme enceinte ou allaitante, la personne en état de faiblesse, etc.
Ce que je me refuse de faire, en revanche, c'est reléguer le buis dans une cave poussiéreuse de notre esprit. Toxique ou pas, on est là pour réapprendre ce lien au vivant, à réapprendre ce qu'il se passe tout autour de nous. Et justement, connaître ce qui a une toxicité nous permet d'éviter de faire n'importe quoi.
Voilà, c'est tout pour le buis, j'espère que vous avez apprécié cette petite sortie en nature.
Références
(1) Durant J, Chantre P, Gonzalez G, Vandermander J, Halfon P, Rousse B, Guédon D, Rahelinirina V, Chamaret S, Montagnier L, Dellamonica P. Efficacy and safety of Buxus sempervirens L. preparations (SPV(30)) in HIV-infected asymptomatic patients: a multicentre, randomized, double-blind, placebo-controlled trial. Phytomedicine. 1998 Mar;5(1):1-10. doi: 10.1016/S0944-7113(98)80052-4. PMID: 23195692.
(2) Flittner D, Kaiser M, Mäser P, Lopes NP, Schmidt TJ. The Alkaloid-Enriched Fraction of Pachysandra terminalis (Buxaceae) Shows Prominent Activity against Trypanosoma brucei rhodesiense. Molecules. 2021 Jan 23;26(3):591. doi: 10.3390/molecules26030591. PMID: 33498621; PMCID: PMC7865568.
(3) Cai S, Risinger AL, Nair S, Peng J, Anderson TJ, Du L, Powell DR, Mooberry SL, Cichewicz RH. Identification of Compounds with Efficacy against Malaria Parasites from Common North American Plants. J Nat Prod. 2016 Mar 25;79(3):490-8. doi: 10.1021/acs.jnatprod.5b00874. Epub 2015 Dec 21. PMID: 26722868; PMCID: PMC5558429.
(4) Ajebli M, Eddouks M. Buxus sempervirens L. Improves Lipid Profile in Diabetic Rats. Cardiovasc Hematol Disord Drug Targets. 2018;18(3):239-246. doi: 10.2174/1871529X18666180419100823. PMID: 29669507.
(5) Orhan I, Sener B, Choudhary MI, Khalid A. Acetylcholinesterase and butyrylcholinesterase inhibitory activity of some Turkish medicinal plants. J Ethnopharmacol. 2004 Mar;91(1):57-60. doi: 10.1016/j.jep.2003.11.016. PMID: 15036468.
FROHNE Dietrich, PFÄNDER Hans-Jürgen, ANTON Robert, "Plantes à risques", 2009, Editions Lavoisier
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pascal27 dit
Bonjour Christophe et Sabine, J'ai du retard sur vos publications, mais elles attendent patiemment dans ma boite mail.
Votre article sur le buis est superbe j'y apprend beaucoup et surtout vous m'enlevez cette terrible image de toxicité qui est donnée à cet arbuste le BUIS.
Merci à vous et à toute l'équipe d'Althéa Provence pour vos recherches et publications. A cette période d'éveil de la nature je suis très souvent "enfouis" sous les projets et observations dans la nature.
Gratitudes à vous, pascal
sabine dit
Merci à vous Pascal
et n'hésitez pas à nous partager vos "observactions" 🙂
Photine dit
Pour la pyrale du buis, qui semble un réel problème en France , j´ai appris un excellent moyen de l´éviter.
Soit, de placer des boules de nourriture pour oiseaux, sur les branches extérieures ;
ils picorent ensuite les larves de la pyrale.
Ne pas couper le buis atteint, car les bourgeons repoussent (chez mes parents, il repart ) .
Calvet dit
Pensez-vous qu'une cure de buis peut avoir un effet thérapeutique bénéfique sur des infestations parasitaires intestinales à répétition parce que mal soignées. Pendant combien de temps faudrait-il faire cette cure de décoction et à quelles doses ? Merci de vos précieux conseils...
sabine dit
bonjour Calvet
je n'ai pas d'information disant que le buis possède des vertus vermifuges
Chesné Brigitte dit
Finalement j'ai trouvé d'où venait le problème de ne pas pouvoir télécharger la vidéo je devais accepter les cookies. j'aime bien les cookies du pâtissier mais pas ceux d'internet grrr!
belle journée
Marie Nouvellon dit
Bonjour, merci pour tous vos articles. Pourriez vous m’indiquer si je peux utiliser du buis frais ou faut il que les feuilles soient forcément séchées ? Pour moi une plante n’a pas besoin d’être séchée pour être utilisée mais le dernier commentaire me met le doute. Merci pour votre retour.
sabine dit
bonjour Marie
les dosages la plupart du temps sont proposées pour des plantes sèches pour une question justement de dosage, avec une plante fraiche il faut tenir compte de son taux d'humidité ce qui n'est pas toujours simple à faire lorsque l'on veut un dosage précis
on peut utiliser des feuilles fraiches
Lacour dit
Bonjour cher Christophe. J'ai beaucoup apprécié votre tirade par mail concernant cette phobie de plantes dangereuses. En effet , dès qu'il s'agit de la santé, on nous infantilise. Aurait on peur que nous devenions autonomes et responsables ? That is the question !
Chesné Brigitte dit
Bonjour, cela fait 2 vidéos (celle ci et celle de l'histoire des plantes) où je ne peux plus visionner la vidéo car il faut que j'accepte les cookies . J'ai un bloqueur de publicité que j'ai supprimé pour ces vidéos mais ça ne marche pas plus. Cela vient il de moi ou de votre site? Merci pour votre réponse. Belle journée
sabine dit
bonjour Brigitte
il se pourrait que ce soit lié à votre navigateur et aux barrières de sécurité que vous avez installées mais je ne saurais l'affirmer
NATHALIE MOREL dit
J'ai beaucoup apprécié votre lettre d'humeur et d'humour.......
Merci pour ces informations sur le buis et merci à tous ceux qui échangent sur ce site leur expérience!
Erna dit
ma voisine utilise la décoction de buis contre un herpes labial. 60gr dans un litre d'eau, cuire 15 min et infuser encore une demi heure. une fois je l'ai fas pour elle parce qu'elle n'avait pas le temps. quand je le lui ai porter elle a bu la moïtie. parce que je savais que le buis est toxique je l'ai averti mais elle m'ai dit qu'elle le faisait toujours comme ça quand elle sentait venir le bouton. et ça marchait toujours bien pour le supprimer.
LE MONNIER dit
Bonjour,
Personnellement, j'ai suivi le conseil d'une médecin nutritionniste, qui m'a renvoyée au livre de Raymond Dextreit : "L'argile qui guérit", qui ne traite pas que de l'argile.
J'avais 71 ans.
Après une journée comateuse et très fiévreuse (39°), le 25 mars, 2020, ma médecin a fortement pensé à une Covid. J'ai fait 3 x 50 cl de décoction avec environ 15 gr de feuilles, une par jour. J'ai trouvé ça difficile à boire ! Mais 3 jours après, j'étais rétablie. On a prévenu l'orage cytokinique avec d'autres produits naturels.. Ce qui me fait penser que c'était une Covid, c'est que jusqu'à fin juin, j'ai connu ce que j'ai appelé des flash de la maladie, le plus souvent très brefs, qui me "tombaient dessus" : grosse fatigue - palpitations, notamment, m'obligeant à m'allonger, le temps que ça passe.
C'est un témoignage.
Hervé GOURIOU dit
Le seul Buis que j’avais dans mon jardin s’est brisé net sous les coups de boutoir d’une forte tempête en 2019 !… Il faisait plus de 4 m de haut et aujourd’hui il ne reste que son tronc de 40 cm de diamètre et 2m de haut… Les deux grosses branches qui le composait se sont brisées comme des fétus de paille… Ma voisine, une vieille dame de 97 ans m’a déclaré qu’elle avait toujours vu cet arbre depuis qu’elle était née, à cet emplacement et effectivement en coupant le haut du tronc les cernes donnent un âge approximatif entre 130 et 150 ans !!!…
Je coupais régulièrement les basses branches pour récupérer des feuilles qui me servaient à composer une macération alcoolique pour mes cheveux… Pourvu que je ne devienne pas chauve plus rapidement désormais….
Le Buis, depuis l’origine des temps étant également une plante mythique des Druides et des Celtes…afin de rester sous leurs protections je m’en vais vite en planter un autre avec tout le cérémonial qui s’impose !… et, de plus, vous m'avez appris qu'il existait bien d'autres applications possibles....
enfin… une sculpture symbolique et commémorative de ce tronc restant encore enraciné ne serait-elle pas du plus bel effet protecteur à l’entrée du jardin ?…
bouquard ginette dit
bonjour,merci pour ce billet sur le buis et merci aussi pour votre 'billet d'humeur' j'en rit encore !JE vous imaginais entrain de massacrer votre clavier!! C'est vrai que l'actualité fait que l'on entend tout et n'importe quoi,restons lucide et rejetons les sirenes.....Cdt gigi du var
annie dit
Merci encore pour votre analyse toujours très documentée et agréable à entendre. J'aime beaucoup le buis pour son aspect décoratif et son odeur envoutante, mais je ne connaissais pas ses propriétés médicinales. Merci encore pour cette découverte.
pottier dit
J'ai apprécié votre article d'autant que je me posais les mêmes questions...et après avoir lu les pages consacrées au buis dans l'ouvrage de Raymond Dextreit "l'argile qui guérit". Merci de vos éclaircissements.
Colette Bouchard dit
Merci Christophe bien sûr vous nous avez régalés comme d habitude j ai bien apprécié votre petit coup de gueule !!
Isabelle Le Berre dit
Merci pour tous vos avis que je lis et conserve dès que je les reçois. Je vous pose une question" historique" qui m'a frappée à lecture de votre article sur le buis. Pourquoi, chez les catholiques romains, met-on une branche d'olivier bénie, ou une branche de buis bénie au dessus des bénitiers familiaux qui étaient dans diverses pièces de la maison? Y aurait-il un rapport? est-ce simplement dû à la bonne conservation de ces plantes ou à un usage similaire sur le plan de la protection de la santé ?? Je vais chercher de mon côté. Merci encore! Bonne fin d'hiver, et heureux printemps à vous tous.
sabine dit
bonjour Isabelle
dans nos contrées , la tradition chrétienne utilise souvent le buis (ou l'olivier) comme symbole d'éternité et de résurrection que représente le buis avec sa croissance lente et son feuillage persistant
Christele Barbieri dit
Merci pour vos informations et vos recherches c est toujours très intéressant!
VERBEQUE dit
Merci pour votre excellent travail.
Lemaire dit
Mon mari médecin a un livre de phytothérapie du Dr Lecler;j’ai gardé le souvenir qu’il témoignait avoir été sauvé d’une forte fièvre (typhoïde) après avoir demandé qu’on lui fasse des décoctions de buis :ce qui l’a fait beaucoup transpire et sauve !
C’est ainsi que lors d’un stage de yoga à l’ancienne chartreuse de Pierre Châtel(si ma mémoire est bonne )
La yogi Indienne avait contracté une fièvre qui ne baissait pas (enplus c’etait La journée de jeûne et de silence!) voyant qu’il y avait beaucoup de buis j’ai Propose (par écrit ) de faire une décoction à ce ces buis ...ce qui fût accepté !!1/2h après la prise la fièvre tombait et la transpiration libérait la peau qui était ‘tendue « je fus remerciée de ce rapide soulagement en fin de cette penible journée !
Liliane dit
Bonjour,
J’ai déjà soigné ma famille avec des décoctions de buis. Ça marche à merveille. J’ai soigné une grippe en quelques jours. J'avais de la fièvre et après deux heures, j’allais beaucoup mieux. Un peu difficile à boire, mais faisable. J’ai également soigné des cystites naissantes de cette façon.
Jay Carnevali dit
Pendant de nombreuses années nous avons soigné nos maladies virales avec des décoctions de feuilles de buis (40g/lt) comme le conseillait Raymond Dextreit dans sa Méthode Harmoniste. Toute la famille y passait, y compris mon fils de 10 ans, et jamais nous n'avons eu d'effets indésirables. Dans l'impossibilité d'en trouver en herboristerie à Bruxelles, je voudrais utiliser celui de mon jardin. Combien de temps doit-il sécher pour être utilisable ?
sabine dit
bonjour Jay
avec sa "texture" les feuilles sèches sont craquantes
Florence TARROUX dit
Bonjour,
Chez moi dans les montagnes Ariégeoises le Buis repars bien malgré les attaques de la pyrale 🙂
Ce qu'écrit Raymond DEXTREIT au sujet du buis vous rejoint tout à fait.
Merci pour le Généreux partage de vos connaissances.
Florence
Photine dit
J´ai le livre de Raymond Dextreit , L´argile qui guérit, et connais désormais par cœur le chapitre sur le buis, p115 et 116 !
J´utilise le buis régulièrement, en infusions légères. J´ai soigné deux zonas, en combinant argile localement , et
infusions de buis; les zonas ont disparu en 5-6 jours.
J´ai soigné aussi une maladie de Lyme , sur moi, aux premiers symptômes : fièvre, léger vertige au lever,
et surtout deux élancements sous la rotule gauche. Là, j´ai compris que la tique (enlevée à l´argile) m´avait infectée.
Deux tasses d´infusions le matin, idem l´après-midi . Les symptômes ont définitivement disparu ensuite.
Mais... , mon époux a été moins vigilant sans doute , trois tiques (sur les testicules) Il était gris, bafouillait,
titubait , et la douleur était atroce .... Grosse allergie aux antibiotiques au bout de 5prises.
Durant huit jours, je lui ai fait boire des tisanes de buis (toujours légères, par un peu de crainte ) , et
argile en continu localement . Un grand soulagement pour lui ... Il était rétabli et retourné au travail
huit jours plus tard . L´important à retenir de ces deux expériences, est la différence de réactivité entre
mon époux et moi, et donc la vitesse de guérison pour lui et pour moi.
Au plus tôt l´on se traite avec les infusions de buis, au plus tôt l´on évite l´aggravation de son état.
Il m´a suffi d´une ou deux théières pour me débarrasser du virus de la maladie de Lyme!
Tout cela , en plus de gastro-entérites et autres rhumes.
Pour les rhumes , maux de gorge et migraines, l´argile sur la nuque est souveraine.
Ne pas le laisser plus de 3-4 heures , jamais la nuit entière.
L´argile dévie la circulation sanguine , donc l´inflammation disparait.
Mais trop ralentir la circulation vers le cerveau, n´est pas idéale.
D´après mon expérience récente, (cataplasme toute la nuit), j´ai eu un peu de mal à me "mettre en route"
au lever.
Très efficace aussi pour soulager une para-phlébite (argile sous la rotule) , l´inflammation disparait,
et la douleur aussi! La circulation sanguine est redirigée vers les vaisseaux internes.
Il faut continuer plusieurs jours les applications sous la rotule plusieurs jours.
Je suis ravie d´apporter ma contribution avec mes nombreuses expériences (buis et argile) durant
des années ! Pour enlever les verrues, les corps étrangers, les piqûres d´insectes aussi , Parfait .
Pour les doigts écrasés , les brûlures aussi . Sans doute pour les morsures ou griffures de bêtes.
Le buis et l´argile sont des trésors ! je remercie souvent ma mère et deux de ses sœurs de m´y avoir initiée.
Photine dit
Pour la pyrale du buis, qui semble un réel problème en France , j´ai appris un excellent moyen de l´éviter.
Soit, de placer des boules de nourriture pour oiseaux, sur les branches extérieures ;
ils picorent ensuite les larves de la pyrale.
Ne pas couper le buis atteint, car les bourgeons repoussent (chez mes parents, il repart ) .