Faire un macérat huileux

Faire un macérat huileux

A base de plantes médicinales

Fabriquer un macérât huileux de plantes médicinales

Faire un macérat huileux est l’une des activités les plus gratifiantes que je connaisse.

C’est en général au mois de juillet que je ramasse les plus belles fleurs de souci. A quatre pattes dans mes bandes, j’anticipe déjà la vision de ces grands bocaux remplis d’huile d’olive, avec ces beaux soleils oranges en suspension. Les macérats huileux sont extrêmement utiles pour toute la famille. Le macérat de souci par exemple est très efficace pour calmer l’inflammation des brûlures, éraflures et petites coupures de la vie quotidienne.

Le macérat huileux, réparti en petites bouteilles, fera aussi le cadeau idéal pour votre entourage. Ajoutez une belle étiquette calligraphiée à la main pour la touche personnelle, et vous alliez utilité et esthétique. Vos amis vous en remercieront.

Mais nous mettons la charrue avant les boeufs. Revenons à la préparation elle même, et revoyons ensemble la méthode détaillée.

 


Les huiles

Si vous pensiez avoir laissé la chimie dans un tiroir de bureau d’école, en espérant ne jamais y revenir, je vais hélas devoir vous décevoir. Car pour faire un bon macérat huileux, il faut avant tout choisir la bonne huile, celle qui restera la plus stable au fil des mois.

Les différentes huiles sont en général équivalentes du point de vue de leur pouvoir d’extraction. Elles sont beaucoup moins efficaces que le mélange alcool + eau, mais sont beaucoup plus adaptées à l’application externe. D’abord, leur viscosité en fait le liquide idéal pour le massage. Elles déposent aussi une couche sur la peau, couche qui ne pénètre pas aussi bien que la crème (qui sera le sujet d’un autre article), mais qui protège une zone endommagée.

Toute la discussion va donc se faire sur leur capacité à rester stable, ou à rancir. Et la stabilité est liée à la structure chimique de la molécule d’huile. Si la molécule est ce qu’on appelle « saturée », le stress oxydatif ne pourra pas venir endommager la molécule qui restera stable au fil des mois. Si elle n’est pas saturée, les radicaux libres pourront venir endommager la molécule, la rancissant au passage.

Voici les différents types d’huile à considérer :

  • Les huiles polyinsaturées : huile de colza, de germes de blé, de maïs, de tournesol, de soja, de noix, « isio 4 » et autres mélanges, etc. C’est huiles sont à éviter pour les macérats huileux. Elles vont rancir relativement vite. Certes, on peut les stabiliser aux huiles essentielles (voir chapitre à ce sujet plus loin). Mais pourquoi ne pas choisir une huile stable à l’origine ?
  • Les huiles monoinsaturées : huile d’olive principalement. Elles sont stables à température ambiante et s’oxydent très peu. Elles s’oxydent si on les chauffe à des températures trop hautes.
  • Les huiles saturées : huile de noix de coco, beurre clarifié, saindoux, beurre de cacao, etc. Ces huiles sont plus dures à travailler car elles sont souvent figées à température ambiante. Par contre, elles ont une stabilité totale.

Le bon compromis : les huiles monoinsaturées, l’huile d’olive en particulier est la reine pour tout macérat huileux. Mais il y a bien d’autres choix. Voici une vidéo pour vous expliquer comment bien sélectionner vos huiles végétales.

Achetez une huile première pression à froid, et une huile bio. Bio parce que les produits chimiques et pesticides sont liposolubles, c’est-à-dire qu’ils se dissolvent dans les lipides. L’huile étant un lipide, elle aura la capacité de stocker une énorme quantité de produits chimiques indésirables. Mieux vaut bien choisir son huile.

L’huile d’olive va rester stable pendant 2 ans ou plus, ceci sans ajout d’huiles essentielles ou autres conservateurs. Il faudra par contre prendre vos précautions et stocker vos huiles dans un endroit qui reste frais et à l’abri de la lumière.

Si vous désirez utiliser une autre huile, je vous conseille de considérer sa stabilité avant toute chose. Ensuite, certains autres paramètres seront important, et dépendent des goûts du préparateur et de l’utilisateur :

  • La viscosité du corps gras. Le beurre de cacao est stable mais solide à température ambiante. L’huile d’olive est fluide. Plusieurs corps gras peuvent être mélangés ensemble afin d’en modifier la viscosité.
  • La pénétration et la sensation sur la peau. Certaines huiles pénètrent mieux que d’autres, ou laissent une sensation plus agréable.

La seule façon de développer vos préférences : l’expérimentation !


Préparation de la plante

Tout macérat huileux se fait à partir de la plante sèche.

Il est impératif de bien faire sécher la plante auparavant, car tout reste d’humidité peut entraîner une fermentation de l’huile, qui fera au long terme rancir le macérat. Et pour certaines parties de plante, ceci n’est pas aussi simple que l’on pourrait l’imaginer.

Les parties les plus problématiques sont souvent les boutons de fleurs, car ils regorgent d’humidité. Prenons pour exemple le millepertuis, qui nécessite la cueillette d’une partie des fleurs en boutons. Les feuilles et fleurs ouvertes vont sécher relativement rapidement, donnant l’impression que la plante est prête à mettre en macérat huileux.

Les boutons par contre sont souvent encore humides. Il faut faire le test suivant : presser le bouton entre ses doigts. Si le bouton n’est pas sec et ne s’effrite pas, la plante n’est pas encore prête. Retournez bien vos plantes plusieurs fois sur vos bacs de séchage, ou si vous les suspendez assurez-vous qu’elles ne soient pas trop serrées, ou que le bouquet ne soit pas trop gros. L’air doit bien circuler autour des différentes parties de la plante.

Sur la photo ci-dessous, des fleurs de marguerite (Leucanthemum vulgare) sortant du bac de séchage. Je vérifie au touché leur état de déshydratation, en écrasant plusieurs boutons entre mes doigts. Les fleurs sont plutôt grosses, je les écrase donc entièrement, en allant voir aussi dans le coeur jaune. Ces jolies fleurs feront une très bonne huile anti-inflammatoire.


Parfois, une récolte peut être infestée de petites chenilles, qui elles même contiennent beaucoup d’humidité. Les mettre dans le macérat huileux est problématique.


Macération simple

Le premier processus de macération consiste à mélanger la plante sèche directement à l’huile d’olive. Nous verrons dans les chapitres suivants des procédés un peu plus complexes mais parfois nécessaires pour maximiser l’extraction.

  • Placez la plante bien séchée dans un bocal (que vous laisserez ouvert pendant la macération) ;
  • Recouvrez la plante d’huile d’olive bio première pression à froid ;
  • Placez un morceau de tissu ou de papier sulfurisé sur le dessus du bocal que vous faites tenir avec un élastique ;
    • Il ne faut pas fermer le bocal. L’huile doit respirer car il reste toujours un peu d’humidité dans la plante, et nous voulons nous assurer que l’humidité puisse s’échapper du bocal.
  • Vérifiez le niveau d’huile le lendemain. Certaines plantes vont absorber beaucoup d’huile, d’autres non. S’il n’y a plus assez d’huile pour recouvrir la plante, en rajouter. Notez bien que parfois la plante flotte et l’huile se retrouve sous la plante (ce qui ne veut pas dire qu’il manque de l’huile nécessairement) ;
  • Mettez le bocal dans un sac en papier épais qui ne laisse pas passer de lumière, et placer le tout devant une fenêtre qui reçoit le soleil, ou dehors à un endroit qui reçoit le soleil plusieurs heures par jour.
    • Placer un macérat huileux au soleil sans la protection du sac est pour moi une erreur, car nous savons aujourd’hui que les UVs du soleil détruisent énormément de composants actifs de la plante. Ces composants sont très fragiles. De plus, avec le soleil, l’huile du macérat va s’oxyder plus vite.
  • Remuez le mélange de temps en temps ;
  • Laissez macérer pendant au moins un mois, plus si vous le désirez ;
  • Placez un morceau de coton ou de tissu non coloré sur un saladier en verre (vous verrez pourquoi en verre par la suite), assurez vous que le coton recouvre bien les parois du saladier ;
  • Versez le mélange plante + huile dans le saladier sur le tissu ;
  • Ramenez les coins du tissu pour former un baluchon contenant le mélange, puis commencez à presser gentiment le mélange au travers du tissu avec vos mains. Prenez votre temps, et essorez par torsion le tissu rempli du mélange, comme lorsqu’on essore un torchon trempé à la main.
    • Notez que les presses hydrauliques ou mécaniques ne feront pas un bon travail, et risquent d’extraire des petites poches d’humidité qui restent coincées dans la plante sèche, ce qui fera tourner l’huile. Mieux vaut les laisser emprisonnées dans la plante, s’il y en a.
  • Laissez décanter une journée. Regardez au travers du saladier en verre, au fond du saladier, afin de voir si de l’eau s’est séparée de l’huile. S’il y en a une couche, vous le verrez vite, et il faudra l’éliminer. Le mieux sera de récupérer l’huile uniquement par le dessus, à l’aide d’une louche. Attention de ne pas trop faire remuer la couche d’eau. Vous pouvez aussi la siphonner à l’aide d’un petite tuyau.
  • Mettez en bouteille et étiquetez avec le nom de la plante et la date.
  • Conservez dans un endroit frais, sec et à l’abri de la lumière.

Macération à température contrôlée

La température favorise une meilleure extraction. L’huile doit être chaude, mais pas trop chaude. Dans l’idéal, il faut garder l’huile entre 38°C et 40°C, pas plus chaud.

Pour accomplir ceci, j’utilise un auto-cuiseur sur lequel j’ai rajouté un rhéostat sur le fil d’alimentation. Un auto-cuiseur normal chauffe trop, même au réglage le plus bas. Vous pouvez aussi vous procurer une rallonge qui inclue un rhéostat pour réduire l’arrivée d’électricité. Certaines personnes utilisent aussi une yaourtière, qui chauffe à basse température et semble produire d’excellentes huiles.

Fabriquer un macérât huileux de plantes médicinalesEnsuite, j’utilise un thermomètre à sonde, la sonde restant constamment immergée dans l’huile et me permettant de garder mon macérat huileux entre 38°C et 40°C. Je place mon autocuiseur dans un coin de ma salle de travail, et je laisse macérer pendant 7 à 10 jours, en vérifiant plusieurs fois par jour que la température se soit bien stabilisée au niveau voulu.

Fabriquer un macérât huileux de plantes médicinales

Je ne couvre jamais le cuiseur afin de laisser l’humidité s’évaporer. Par contre, pour éviter que de la poussière ne se dépose sur mon huile, je place un morceau de coton au dessus du récipient du cuiseur.

Voici quelques photos de préparation d’un macérat huileux de camomille allemande (Matricaria recutita), que j’utilise en massage externe pour soulager les enfants qui ont des petits maux de ventre.

La photo ci-dessous montre les fleurs de camomille effritées à la main et placées au fond du bac du cuiseur.

Fabriquer un macérât huileux de plantes médicinalesElles sont juste recouvertes d’huile d’olive avant de mettre à chauffer entre 38°C et 40°C.

Fabriquer un macérât huileux de plantes médicinalesAu bout de 7 à 10 jours de cette macération lente, je suis la méthode de pressage décrite dans le chapitre précédent, puis décantation et mise en bouteille.


Macération avec intermédiaire alcoolique

Lorqu’on réfléchit à l’extraction d’un point de vue chimique, on s’aperçoit très vite que l’huile n’est pas le meilleur des solvants. L’huile n’extraira que très peu les résines par exemple.

Pour optimiser l’extraction, on peut utiliser un solvant intermédiaire qui est l’alcool pur. C’est une méthode que j’ai souvent utilisée lorsque j’exerçais aux Etats-Unis vu que je pouvais me procurer de l’alcool à 96° dans le commerce. En France, ceci n’est pas possible. Mais je vous expose tout de même la méthode ici, car elle a fait ses preuves et était utilisée par les pharmaciens du siècle dernier pour préparer de très bonnes huiles.

Pour information, voici une liste de plantes pour laquelle cette méthode sera particulièrement efficace :

Achillea millefolium
Arnica spp
Calendula officinalis
Commiphora myrrha
Cupressus
Echinacea
Geranium
Grindelia
Juglans
Matricaria
Monarda
Rosmarinus
Ruscus aculeatus
Salvia
Scrophularia
Stachys
Symphytum
Thuja
Usnea
Verbascum

Première partie :

  • Placez la plante séchée et broyée dans un grand bol ou un saladier. Supposons que nous avons 200 grammes de plante séchée.
  • Ajoutez la moitié de cette quantité en poids d’alcool pur. Pour notre exemple, ajoutez 100 ml d’alcool.
  • Mélangez bien et laissez reposer 2 heures dans le saladier couvert.
    • Il n’y aura pas assez d’alcool pour tremper le marc, il sera humidifié tout au plus, ce qui est l’effet recherché – nous ne voulons pas démarrer une macération.
  • Remuez 2 ou 3 fois pendant ces 2 heures, afin que l’alcool soit bien réparti sur tout le volume de la plante.

Dans cette première partie, l’alcool pur commence à extraire les composants de la plante.

Deuxième partie :

  • Au bout de 2 heures, placez la plante humidifiée par l’alcool dans un blender.
  • Rajoutez dans le blender 7 fois le volume de plante en huile d’olive. Pour notre exemple, 200 x 7 = 1400 ml c’est à dire 1,4 L.
  • Faites tourner le blender jusqu’à ce que le mélange devienne tiède ;
  • Pressez comme expliqué dans le chapitre précédent ;
  • Si le mélange a toujours une petite odeur d’alcool, laissez reposer l’huile 24 heures dans un récipient le plus large possible (afin de maximiser le contact avec l’air) en venant remuer de temps en temps. Le reste d’alcool devrait s’évaporer rapidement.
  • Mettez en bouteille, étiquetez et rangez dans un endroit frais, sec et à l’abri de la lumière.

Macération de plante fraîche

Certaines plantes perdent rapidement leurs propriétés lorsque sèches. Mais comme expliqué précédemment, les risques de fermentation et de rancissement augmentent considérablement. Comment faire ?

Si vous voulez réaliser un macérat huileux de ces plantes là, procédez de la manière qui suit. Ceci s’applique aux plantes telles l’arnica ou le millepertuis.

  • Pour minimiser les risques de fermentation de l’huile, faites d’abord sécher le plus possible la plante mais pas complètement. La plante sera alors fripée, mais toujours humide. Elle ne s’effritera pas au toucher. J’utilise le terme « plante quasi fraîche » pour ce cas de figure.
  • Suivez ensuite la méthode « macération à température contrôlée » expliquée plus haut. La température constante autour des 40°C assure l’évaporation douce mais constante de l’humidité restante pendant la période de macération.

Sinon, vous pouvez faire une macération classique suivie d’une étape de décantation. Si vous voyez de l’eau, même si c’est une fine couche, accumulée au fond du bocal, il faudra l’évacuer en récupérant l’huile sur le dessus (délicatement à la louche, ou en siphonnant l’huile dans un autre récipient).


Conservateurs

Certaines personnes rajoutent des conservateurs dans leurs huiles pour les garder le plus longtemps possible. Voici les deux conservateurs les plus utilisés :

  • La vitamine E, qui est un antioxydant protecteur et qui se trouve sur internet ou dans votre boutique de produits naturels. Rajoutez 0.2 g (environ 8 gouttes) de vitamine E pour 100 ml de macérat huileux. Achetez un extrait de vitamine E 100% naturel (ex : extrait à partir d’huile de tournesol).
  • Les huiles essentielles. Certaines huiles comme l’HE de romarin sont des antioxydants très puissants et quelques gouttes par litre de macérat huileux fournira une protection additionnelle contre le rancissement. Vous pouvez rajouter 4 à 6 gouttes d’huiles essentielles pour 100 ml de macérat huileux.

Le résultat final

Une bonne huile doit avoir une belle couleur, et surtout un goût et une odeur qui reflète la plante choisie. Une huile de feuilles de consoude sera d’un beau vert foncé. L’huile de millepertuis sera d’un rouge foncé et opaque. L’huile de souci sera d’un beau jaune-orangé.

Faire ses propres macérats huileux n’est vraiment pas sorcier. C’est une très bonne manière de capturer les propriétés de la plante pour une application externe. Mais n’oubliez pas aussi qu’une infusion ou une teinture diluée appliquée en compresses est très efficace.

Ci-dessous, un macérat huileux de millepertuis (Hypericum perforatum).

Fabriquer un macérât huileux

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1 537 réponses

  1. Bonjour Sabine, j’aimerais faire un macérat huileux de coquelicot. par contre ils s’ouvrent les uns après les autres du coup puis les mettre frais dans mon huile au fur et à mesure de mes récoltes ?
    Merci pour tous vos conseils.

    1. bonjour Sophie
      le mieux serait de faire sécher les pétales et ensuite faire votre macérat huileux , mettre les pétales frais dans l’huile risque de provoquer une fermentation

  2. bonjour Sabine,
    pour faire un macerat de racine (harpagophytum), quelle sera la méthode?
    ex: 400g de racines
    200g alcool 96
    après 2h : 2kg800 huile

    passer au blinder de suite ou laisser macérer avant blinder?
    ou bien passer au blinder de suite, laisser macérer avant filtrer.
    ou bien filtrer aussitôt comme pour parties aérienne ?

    merci par avance !

    1. bonjour Lydia
      pour les liquides on mesure en ml ou litre pas en g
      donc pour 400g de plante 200ml d’alcool pur , pour la partie huileuse on multiplie le poids intitial par 7 : 400 x 7 = 2,8 litres
      soit vous passez au blender soit au bain marie , pas de macération avant , et une fois le passage blender ou bain marie fait vous filtrez directement

      1. Merci Sabine pour votre réponse ,
        du point de vue efficacité et conservation , quelle méthode vous semble la meilleure, blinder et filtrage, ou chauffage 40° une dizaine de jours ? ?
        je vais y ajouter de la vitamine E pour la conservation.

        Merci par avance.

        cordialement.

        1. bonjour Lydia
          il n’y a pas de méthode meilleure je crois, il y le temps que vous pouvez lui consacrer

  3. Bonsoir,
    Je souhaiterai réaliser un macérat huileux avec de l’écorce de bouleau mais je me demande si je dois utiliser l’écorce externe, interne ou les deux ? Je pensais aussi faire la méthode par intermédiaire alcoolique, qu’en pensez-vous ?
    Je vous remercie

    1. bonjour Carine
      je n’ai pas d’expérience avec l’écorce pour un macérat huileux, ce serait dans quel but?

        1. je n’ai jamais essayé , mais pourquoi ne pas tenter , pour un mhia il vous faudra pulvériser l’écorce et avoir de l’alcool pur

  4. Bonjour
    J’ai fait des mh de plante il y’a un an maintenant, il y’a un dépôt au fond, mais l’odeur n’est pas mauvaise. Est ce que le macérât a tourné ? Est ce un champignon qui se développe au fond? Un dépôt due à une mauvaise filtration…? J’ai fait un mh de consoude par intermédiaire alcoolique, il est tes foncé, est ce signe d’une oxydation ?
    Merci ☺️

    1. bonjour Adele
      difficile de vous dire sans savoir quelles sont les plantes
      vous avez fait macérat de consoude par intermédiaire alcoolique des feuilles ou des racines ?
      normalement macérat huileux avec feuilles sèches , la préparation est très foncé

  5. Bonjour Christophe, je n’ai à diposition que de l’alcool de fruit à 40°C. Pour la macération à intermédiaire alcoolique dois-je augmenter la quantité d’alcool?
    Merci infiniment pour votre retour et ce que vous transmettez en toute humilité

    1. bonjour Théodora
      Inutile d’augmenter la quantité d’alcool , car il restera toujours à 40°, vous pouvez tenter de le faire , ensuite il faudra faire décanter votre préparation pour évacuer l’eau s’il y en a , c’est une manipulation un peu délicate mais tout à fait faisable

  6. Bonjour,
    je voulais savoir quand on fait un macérât huileux avec le plantain seché, mes feuilles macére depuis 4 jours maintenant vont-elles rester sèches dans le macérât ou s’hibiber d’huile avec le temps et devenir plus molle aussi?

    1. bonjour Chantal
      le mieux est de les couper assez finement pour augmenter la surface de contact avec l’huile et permettre une meilleure absorption

  7. Bonjour,
    j’ai testé la macération avec intermédiaire alcoolique, merci pour ces informations. Une question: il y aura t’il les mêmes effets et est il possible de l’appliquer comme tel malgré qu’il n’y es pas eu une longue macération comme les autres méthodes?
    Merci d’avance à vous,
    Andréa

    1. bonjour Lahais
      je ne sais pas si je comprends votre question , mais l’efficacité est même meilleure je trouve qu’une macération simple car il y a eu avant extraction par l’alcool que l’huile ne peut faire

      1. D’accord merci pour votre réponse. si je comprend bien je peux donc faire avec cette technique ma macération pendant seulement 2h? Et pour la conservation il n’y a pas besoin d’huile essentielle j’imagine?(pour la conservation)
        Merci encore

        1. bonjour Lahais
          tout dépend de l’huile que vous choisissez , mais par exemple avec l’huile d’olive pas de pb de conservation (à l’abri de la lumière et de l’humidité bien sûr)

  8. Bonjour, je souhaite faire un macérât avec intermédiaire alcoolique de feuilles de consoude. Quelle est la durée de conservation de ce macérât ? Merci

    1. bonjour Anne
      les macérats huileux par intermédiaire alcoolique se conservent assez longtemps , j’en ai qui ont plus d’un an et sont parfaitement conservés , ensuite tout dépend de l’huile que vous avez choisi si fragile ou pas

  9. Bonjour,
    Pour la maceration avec intermédiaire alcoolique, pourquoi n’y a t-il pas l’étape de temps de maceration de la plante au soleil?
    Merci à vous!

    1. bonjour Lahais
      il y a plusieurs méthodes pour préparer des macérations huileuses dont la macération solaire , mais pas que 🙂

  10. Bonjour,
    Je souhaiterai faire un MH d’ACHE DES MARAIS, pour réaliser une crème pour mains pour une personne ayant de l’arthrose, à ce macérat j’ajouterai d’autres HE pour renforcer la synergie. Quelle macération me conseilleriez vous? et si cela est possible ou utopique. Merci pour tous les sujets abordés, et toutes vos réponses, vous faites un travail titanesque, qui facilite nos recherches . Bonne continuation

    1. Bonjour Lilouchris
      je n’ai pas d’expérience avec cette plante, mais si je devais faire , avec les feuilles je ferai par intermédiaire alcoolique

  11. Macérât avec intermédiaire alcoolique : bonjour, puis-je utiliser l’alcool à 70° vendu en pharmacie pour faire un macérât de consoude ? Je crois que nous ne trouvons pas plus fort. Ce serait mieux que rien pour essayer d’avoir une meilleure extraction. Qu’en pensez-vous ? Merci d’avance.

    1. bonjour Chantal
      l’alcool vendu en pharmacie est de l’alcool modifié donc impropre à la consommation , alors la question est puis je en mettre sur la peau ? tout dépend de ce que l’on veut, j’avoue que je souhaite que mes préparations soient les plus saines possibles et je ne sais pas ce qui passe en circulation sanguine ou pas.

      1. Merci beaucoup pour votre réponse, je n’en mettrai pas non plus, c’est effectivement mieux ainsi.

  12. Bonjour et merci pour vos précieuses infos! J’ai un problème avec une vieille blessure d’enfance: j’avais cassé mon humérus près de l’épaule. 35 ans plus tard cette blessure me fait mal et je ne peux plus utiliser mon bras normalement. Je me demandais si je devais utiliser plutôt le gingembre ou la consoude (ou les deux) en cataplasme pour tenter de revigorer tout ça ? Merci de votre réponse. 🙂

    1. bonjour Fabrice
      vous pouvez allier les deux ce sera un plus , maintenant peut-être que des séances d’ostéopathie pourraient améliorer aussi la situation , pour ce genre de douleurs je pense qu’il est important de mettre plusieurs axes d’action en route

  13. Bonjour,
    Merci pour cette mine d’or.
    Je voudrais fabriquer un onguent/crème pour des mains très sèches, et j’aimerais savoir quelle serait la meilleure plante à faire macérer?
    merci d’avance
    Nabila

    1. bonjour Nabila
      pour un onguent j’utilise 1 mélange de beurre de karité, mh de calendula et mh de plantain et hv d’avocat , cire d’abeille
      pour une crème pour la partie aqueuse je prend de l’HA rose de damas et gel d’aloé
      mais il y a bcp de recettes toutes intéressantes

  14. bonjour et merci pour cet article très instructif.
    je me questionne concernant l’intermédiaire alcoolique : les principes actifs se retrouvent dans l’alcool qui est acqueux et que nous allons mélanger a l’huile c’est bien cela ?
    si nous laissons tout l’alcool s’évaporer a l’étape intermédiaire pour éviter le rancicement de l’huile, est ce que cela a du sens de faire cette étape ou est ce que nos principes actifs vont s’envoler avec l’alcool ?

    Merci !

    1. bonjour Clhoé
      les constituants ne vont pas s’évaporer avec l’alcool, il vont rester dans l’huile

        1. bonjour Cloé
          non , d’ailleurs faites l’expérience , laissez votre alcool s’évaporer , ce qui restera au fond du récipient seront les constituants (sauf pour les plantes aromatiques riches en he , ces dernières s’évaporeront , mais que ce soit dans l’alcool ou dans une infusion )

  15. Bonjour, si l’on habite dans un pays peu ensoleillé (Belgique) est-il possible de faire son macerat simplement à la fenêtre ?
    Merci, bonne journée à vous.

    1. bonjour Andréa
      en hiver il vaut mieux le laisser vers une source de chaleur, c’est par la chaleur que se fait la « digestion »

  16. bonjour, quels sont les atouts d’un macérât huileux de myrte? je vous remercie de votre réponse
    cordialement,philippe

  17. Bonjour, merci pour toutes ces precieuses informations. Avez-vous essayez le macerat huileux par intermédiaire alcoolique dans un deshydrateur? Qu’en pensez-vous? Le mien descend à 35°C.

  18. Bonjour !

    Je souhaiterais faire un macérât huileux maintenant mais comme on est en hiver, est-ce trop froid (en Savoie) pour que le macérât puisse bien se faire à la fenêtre ? Sinon, en chauffant l’huile et en mettant le contenant dans une marmite norvégienne (dans mon cas, c’est un carton avec plusieurs couvertures bien épaisses qui conservent la chaleur assez longtemps), est-ce possible ?
    Quelle serait la meilleure solution à cette saison ?

    Merci d’avance de votre réponse !

    1. bonjour Nadine
      vous pouvez tout simplement le garder au chaud près d’une source de chaleur (un radiateur, une cheminée…) mais la marmite norvégienne me parait une bonne idée à tester (pas plus de 45° )

  19. Bonjour Sabine,
    Est ce que l’on peut utiliser un macérat par intermédiaire alcoolique dans une préparation destinée aux femmes enceintes ou aux nourissons?
    C’est à dire, peut on être sûrs que tout l’alcool va bien être évaporé ou vaut il mieux utiliser un macérat classique pour ce type de population, sachant qu’on aura du coup un produit beaucoup moins qualitatif?
    Je vous souhaite une belle après midi,
    Au plaisir de lire votre réponse

    1. bonjour Salomé
      oui on peut , normalement l’alcool s’est évaporé et si l’odeur de l’alcool persiste vous pouvez passer le macérat au bain marie à température très douce en remuant pour enlever les derniers reliquats d’alcool
      je fais un liniment à partir de macérat huileux par intermédiaire alcoolique de souci et de plantain , testé et approuvé ++ 🙂

  20. Bonjour, question bête mais peut-on utiliser une HMS pour assaisonner une salade (avec l’huile et les plantes qui conviennent)? Merci par avance

    1. bonjour Romain
      je ne sais pas ce qu’est une hms , pourriez vous préciser ? si c’est d’un macérat huileux (mh ) ou macérat huileux par intermédiaire alcoolique (mhia) dont vous parlez, oui vous pouvez assaisonner vos plats

        1. bonjour Romain
          oui aussi pour le macérat solarisé , si l’huile est comestible et que la plante aussi (que ce n’est pas une plante toxique 🙂 aucun problème à en mettre dans son alimentation c’est un plus je trouve

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