Prêle des champs (Equisetum arvense) : silicium, collagène, restructurante

Prêle des champs version audio (abonnez-vous au podcast ici) :

La prêle des champs, celle que l’on appelle la queue de rat, est très connue pour sa richesse en minéraux, en silicium en particulier.

Et c’est cette richesse qui va en grande partie dicter ses propriétés médicinales, propriétés dont on va parler en détail ici. Et on va, au passage, parler de la toxicité des différentes prêles, une information que l’on trouve dans de nombreux ouvrages et qui fait un petit peu peur au cueilleur débutant.

On va aussi parler du fait que le silicium de la prêle ne serait peut-être pas si absorbable que ça d’après certains, et plein d’autres choses super intéressantes. Tout ceci arrive ci-dessous !


Une plante fossile

Commençons par une petite exploration botanique des prêles. Ce sont des plantes de la famille des Equisetaceae. Elles sont parfois qualifiées de plantes archaïques ou primitives car elles ont fait leur apparition très tôt sur la planète, on pense il y a environ 300 millions d’années. Bien avant les dinosaures.

Je vous rappelle que l’Homo Sapiens est apparu il y a seulement 300 000 ans. Ça remet les choses en perspective !

Vous allez trouver différents types de prêle dans le genre equisetum :

  • La prêle des champs (Equisetum arvense), c’est celle qui nous intéresse ici ;
  • La prêle des marais (Equisetum palustre) ;
  • La prêle d’hiver (Equisetum hyemale) ;
  • La grande prêle (Equisetium telmateia) ;
  • etc.

Pour les distinguer les unes des autres, ce n’est parfois pas si simple que ça. Mais pour la prêle des champs, il y a quelques astuces que je vais vous donner dans quelques minutes.


Une structure en tubes

Toutes les prêles sont vivaces, et elles ont toutes une structure asses simple d’emboîtement de différents tubes les uns dans les autres. C’est super intéressant à observer, c’est comme si on avait des pailles emboîtées les unes dans les autres. Et vous pouvez facilement détacher ces tubes, qui ont un aspect rugueux et cannelé lorsque vous regardez la tige principale en coupe.

Au début du printemps, vous verrez sortir du sol des tiges de couleur brun-rougeâtre terminé par un petit épi. Elles ressemblent un peu à des cotons-tiges plantés dans le sol. Et dans cet épi, il y a des spores, comme pour les champignons.

Donc en début de printemps, vous avez ce qu’on appelle les tiges fertiles, celles qui permettent la reproduction. Elles ne sont pas vertes car elles n’ont pas de fonction chlorophyllienne. Ensuite, après avoir libéré les spores, elles disparaissent pour laisser place aux tiges stériles qui vont persister tout l’été.

(note : il y a une exception avec certaines prêles qui ont un seul type de tige)

Tige fertile de prêle des champs
Tige fertile de prêle des champs, Wikimedia, par Kropsoq

La tige stérile est faite elle aussi de tubes emboîtés les uns dans les autres, mais ceux-ci sont de couleur verte, ils ont une fonction chlorophyllienne. Pour la tige principale, à chaque emboîtement de ces tubes, vous verrez une gaine qui constitue un petit renflement sur la tige, et qui délimite la fin du tube en fait.

Et sur la gaine vous avez une collerette avec des petites dents, un peu comme une petite couronne, avec des dents plus ou moins fines. Et sous la gaine vous verrez un verticille d’où partent des tiges secondaires, qui sont elles aussi constituées de tubes emboîtés les uns dans les autres. Verticille signifie que toutes les tiges secondaires partent du même point sur la tige, tout autour de la tige.

Chaque tube des tiges secondaires est appelé un article. Le premier article est celui qui est le plus proche de la tige principale, puis vous avez le 2e article, le 3e article, etc.

Je vais utiliser l’image d’un parapluie mais sans la toile, juste avec des baleines. Imaginez que le manche du parapluie soit constitué de tubes qui s’emboîtent les uns dans les autres. Ensuite, les baleines sont les tiges secondaires. Elles sont constituées de tubes emboîtés les uns dans les autres qu’on appelle des articles, et les baleines sont bien sûr toutes insérées au même point sur le manche.

Ensuite imaginez qu’on emboîte un parapluie sur l’autre pour obtenir des étages multiples de manche, baleines, manche, baleine, etc. C’est un peu la structure de la prêle. Sauf que pour la prêle, les baleines du parapluie pointent vers le ciel, et pas vers le sol.


Distinguer la prêle des champs des autres

On peut distinguer la prêle des champs des autres prêles en utilisant certaines observations.

➜ (1) Le premier article des tiges secondaires, c’est-à-dire le premier morceau des baleines de mon parapluie, celui qui est le plus près du manche, doit être plus long que la gaine, c’est-à-dire plus long que la petite partie de la tige principale de mon parapluie qui se trouve en dessus des baleines.

Prêle des champs, coupe et article
Prêle des champs, photo Christine Deltombe

Si vous regardez la vidéo ci-dessus, la prêle que je vous montre dans mon studio d’enregistrement n’est pas la prêle des champs car au contraire la gaine est plus longue que le premier article, j’ai Equisetum ramosissisum, la prêle rameuse. Dans cette même vidéo, je vous montre la prêle des champs de près, vidéo que j’ai prise à un autre moment.

➜ (2) Si vous faites une coupe d’une des tiges secondaires (d’une des baleines du parapluie), vous verrez que la section est en forme d’une étoile à 4 pointes, un peu comme une croix.

➜ (3) Vous pouvez aussi regarder le nombre de petites dents de la couronne : pour la prêle des champs, vous avez entre 7 et 13 dents. Certaines prêles comme la grande prêle, en contiennent beaucoup plus.

En principe avec ces 3 critères vous êtes bons. Et il faut être précis ici car il y a certaines prêles que l’on essaie d’éviter car elles ont une réputation d’être toxiques. Bien que je vous dirais que tout ceci est très vague dans les ouvrages de référence, et on a bien du mal à voir quelles prêles sont problématiques. Basé sur mes recherches, j’éviterais tout particulièrement la prêle des marais (Equisetum pallustre).

La prêle des marais se reconnaît car le petit cône qui libère les spores (le renflement au bout du coton-tige) se trouve sur la tige verte, en fait il n’y a pas deux types de tiges, il n’y a que des tiges fertiles (idem pour E. ramosissisum).

La grande prêle, elle, a une tige principale qui est de couleur très claire, presque blanche, et elle comporte entre 25 et 30 dents sur sa gaine. Voilà pour les différencier.


Celle qui adore l’eau

Vous allez trouver la prêle dans les endroits humides, donc pour la ramasser, il faut toujours faite attention que vous ne soyez pas dans un endroit pollué. Et vu que c’est une plante qui pompe une bonne quantité d’eau (elle a l’air sèche mais c’est une vraie éponge), ce que vous avez dans le sol sera intégré dans la prêle.

Elle a des rhizomes qui vont très profond, on pense qu’elle peut descendre à plusieurs mètres pour atteindre les nappes phréatiques. D’ailleurs, en Amérique du Nord, les Iroquois utilisaient la prêle pour déceler la présence d’eau souterraine.

Et si vous essayez de l’arracher pour vous en débarrasser, c’est quasiment mission impossible ! Il suffit d’un minuscule morceau de rhizome pour que la plante reparte. Personnellement, j’en ai beaucoup au jardin (prêle rameuse). Pendant quelques années j’ai essayé de l’enlever de certaines parties du jardin, mais je n’y suis pas arrivé, et puis j’ai remarqué que contrairement au chiendent, elle ne semble pas faire pas concurrence aux autres plantes. Donc maintenant je la laisse tranquille !

Prêle vue de dessus


La prêle est-elle toxique ?

Pourquoi essaie-t-on de distinguer entre tous ces différents types de prêles ? C’est quoi cette histoire de toxicité dont on parle parfois ?

Tout d’abord, on a fait des observations sur les animaux dans le passé. Les chevaux qui broutent beaucoup de prêle (on parle ici de plus d’1 kg par jour pendant 1 à 2 semaines), peuvent en succomber. Et le problème n’est pas dans les pâturages, mais dans le foin, si on a fauché du foin qui contient beaucoup de prêle.

On a parlé de plusieurs types de constituants qui peuvent se révéler toxiques si consommés dans de fortes quantités, un alcaloïde qui s’appelle la palustrine en particulier. Mais le constituant qui semble le plus problématique à l’heure actuelle est la thiaminase, une enzyme qui dégrade la thiamine, c’est-à-dire la vitamine B1.

Ceci crée une carence en vitamine B1, avec une faiblesse, perte de poids, mauvaise coordination des mouvements et perte de contrôle musculaire. Le remède, si on s’y prend à temps, c’est la vitamine B1 bien sûr, et puis surtout d’enlever la source alimentaire de thiaminase.

En pratique, on sait qu’il existe plusieurs types de thiaminase qui peuvent provenir de certains animaux, certains poissons en contiennent par exemple, et de certaines plantes comme les prêles ou les fougères. En général ces thiaminases sont détruites à la chaleur. Et là encore, ce n’est pas très clair car certains disent que ce dépend du type de thiaminase, que certaines sont plus résistantes à la chaleur que d’autres.

On pense aujourd’hui que si la prêle est préparée sous forme d’infusion ou de décoction des tiges, il est fort probable qu’une grande partie de la thiaminase soit détruite.

Notez que ces substances ne sont pas détruites au séchage, donc nous en aurons plus si on utilise la prêle version poudre, une forme que l’on trouve parfois dans le commerce. La poudre fournira en revanche des minéraux un peu mieux assimilés que si on fait une infusion ou une décoction. C’est le compromis à faire.

Prêle... mais laquelle ?


Des données un peu vieilles

Et puis si on regarde l’historique de tous ces problèmes de toxicité, ce n’est pas clair du tout. Nous avons des rapports qui semblaient impliquer la prêle des champs, qui datent des années 1920 et 1930, et puis on s’est aperçu que l’identification n’était pas claire. Donc il est possible que ce soit la prêle des marais qui ait été impliquée.

Une étude qui date de 1904 démontre que c’est la prêle des marais qui est toxique sur le bétail et pas la prêle des champs.

Donc vous voyez, ce n’est pas clair tout ça. Les données sont relativement vieilles, et pourtant on continue de répéter ces mises en garde encore aujourd’hui.

Donc je vais vous dire ce qu’il faut faire : simplifier et prendre du recul. En général, quelle que soit la forme utilisée, que ce soit poudre ou décoction, aux doses qui ont été traditionnellement recommandées dans le passé, on ne pense pas qu’il y ait de problème ou de risque de toxicité avec la prêle des champs. On n’a jamais rien noté chez l’être humain à ces doses.

C’est vraiment quelque chose qu’on a observé chez l’animal qui consomme du fourrage qui contient une forte quantité de prêle. Mais bon, c’est intéressant d’avoir l’information pour pouvoir prendre de bonnes décisions, de peser les bénéfices par rapport aux risques potentiels.

Par exemple on ne va pas prendre la prêle sur de longues durées mais plutôt faire des cures, et puis utiliser d’autres plantes riches en minéraux comme l’ortie qui est excellente aussi. Pour les autres prêles en revanche, on pense que certaines ont une toxicité, comme la prêle des marais. Donc on ne va pas expérimenter avec ces autres prêles, on n’a pas l’expérience, on va s’en tenir à la prêle des champs qu’on connaît bien.


La prêle des champs est restructurante

Alors, que peut-on faire avec la prêle exactement, quelle est son utilité ?

L’utilité principale tourne autour du fait qu’elle reconstruit, elle rebâtit, on dit qu’elle restructure la personne. Elle fait ceci au travers de différents mécanismes, en particulier la régénération du collagène. La plante est riche en silicium, et sans silicium il n’y a pas de formation possible du collagène. Et le collagène se retrouve dans quasiment tous les tissus.

Et juste pour information, la plante contient de nombreux constituants :

  • Beaucoup de minéraux : calcium, magnésium, potassium, phosphore, etc. C’est l’une des plantes les plus riches en minéraux, entre 15 et 20% de sa matière sèche ! Mâchez de la prêle des champs que vous ramassez en nature et vous allez voir, ça crisse sous la dent, comme si elle contenait du sable ;
  • De la vitamine C ;
  • Des oligo-éléments de type zinc, manganèse, chrome ;
  • De nombreux flavonoïdes ;
  • Des phytostérols ;
  • Etc.

En fait, je vais simplifier tout ceci et vous la présenter comme une plante très riche en minéraux, et très riche en silicium. C’est une caricature, mais cela nous aide à la positionner. Mais sachez juste que toutes les propriétés que je vais vous présenter sont dues au totum de la plante, à l’ensemble de ses constituants.

Prêle des champs (Equisetum arvense)
Prêle des champs (Equisetum arvense), Wikimedia, par Stefan.lefnaer

Fabrication du collagène

Donc revenons au collagène. C’est la protéine la plus abondante dans le règne animal, elle représente environ 1/4 de notre masse protéique, c’est énorme.

Il faut du collagène pour bâtir les os, le cartilage, les tendons, les muscles, la peau, les ongles, pour construire le tissu pulmonaire, les parois des vaisseaux sanguins, etc. Il est partout !

Et donc on va parler de prise de silicium et autres minéraux et cofacteurs lorsqu’il y a problématique au sujet de ces tissus, qu’ils sont cassés, qu’ils sont abîmés, ou enflammés, que ce soit une situation aiguë, ils ont été abîmés par un choc ou un traumatisme, ou que ce soit une situation chronique, ils ont été abîmés par le temps.

Et qui dit temps dit vieillissement. Et effectivement, on parle beaucoup du silicium pour tout ce qui touche au vieillissement cellulaire. Et loin de moi l’idée de vous dire que la prêle est la nouvelle plante anti-âge, ce n’est pas du tout mon message !

Mais il est fort probable qu’on ne consomme pas assez de silicium aujourd’hui. En effet, on va surtout le trouver dans les produits végétaux. Et vu que les produits animaux et transformés occupent une partie de plus en plus grande de notre alimentation, il est fort possible que l’on manque de silicium.

Et au plus on avance dans l’âge, au plus ce manque va se faire ressentir. La rigidité des artères par exemple pourrait probablement être freinée avec un meilleur apport en silicium, car l’élasticité des artères dépend du collagène et de l’élastine, qui ont besoin de silicium pour être fabriqués. D’ailleurs c’est quelque chose que l’on peut vérifier chez l’animal, si on lui donne une alimentation qui favorise la formation de la plaque artérielle, le silicium va agir comme agent anti-plaque (1).


Prêle des champs, os et articulations

On en parle beaucoup pour le vieillissement et l’inflammation articulaire. La supplémentation en minéraux va aider ces structures endommagées à se régénérer. La prêle des champs est donc une plante que l’on va inclure volontiers dans un programme pour enrayer les douleurs et stabiliser la situation.

Idem pour les problèmes de fragilité osseuse avec l’âge. Ici on va se supplémenter en minéraux divers et variés pour permettre à l’os de se solidifier. Très bien pour accélérer la réparation de l’os s’il y a fêlure ou fracture. Idem pour tout ce qui est atteinte au cartilage, aux tendons, aux ligaments. Tendinites, bursites, etc. Atteintes aux muscles : entorse, contusion musculaire.

Le silicium assure aussi la qualité de la peau, des ongles et des cheveux. C’est pour ça que si vous avez des problématiques de cheveux de mauvaise qualité ou qui sont cassants, ou des ongles cassants, on va souvent aller voir du côté des minéraux pour renforcer ces structures.


Peau et cicatrisation

Pour les problèmes de peau (psoriasis, eczéma), qu’ils soient aigus ou chroniques, on peut faire une prise interne, une application externe, ou les deux en fonction de la situation.

On voit dans les vieux ouvrages qu’on appliquait une décoction en externe sur des plaies qui avaient du mal à se refermer, sur les retards de cicatrisation. Donc les minéraux aident probablement au processus de réparation d’une plaie. Idem pour les ulcères variqueux, blessures, en application externe.

On peut appliquer ce même concept de réparation aux muqueuses, car ce qui fonctionne sur la peau fonctionne en principe de la même manière sur les muqueuses : muqueuses digestives abîmées et ulcérées, problèmes de gencive – gingivites, aphtes, en bain de bouche.

C’est une plante qui peut être utilisée en récupération après une opération, car il y a de nombreux tissus à réparer. Donc vous voyez, c’est une plante qui nous apporte une richesse incroyable. Comme je vous disais, elle restructure, c’est une des plantes bâtisseuses de la nature.

Tube cannelé de prêle des champs
Tige principale – tube cannelé de prêle des champs, Wikimedia, par Stefan.lefnaer

Poumons et saignements

Vous verrez dans les anciens ouvrages que la prêle était recommandée dès qu’il y avait ce qu’on appelait les « crachements de sang ». Et bien sûr, au passage, je vous rappelle les précautions habituelles, si ça saigne quelque part, on passe voir le médecin d’abord ! Car dans cet exemple, c’était les poumons qui saignaient : la tuberculose, maladie grave qui a touché énormément de monde dans le passé. Et on utilisait la prêle pour calmer ce type de saignement.

Comment peut-on expliquer son action ici ? Simple, je pense, la silice aide le tissu pulmonaire enflammé et abîmé à se reconstruire et à peu à peu calmer la situation.

D’ailleurs, la prêle avait une excellente réputation de plante hémostatique, c’est-à-dire qui freine les saignements. Saignements des hémorroïdes, saignements de nez, diarrhées avec saignements, etc. Et bien sûr là encore, consultez un médecin d’abord car masquer certains saignements peut cacher quelque de sérieux.

Je ne sais pas comment elle agit ici exactement, mais il est fort possible que la richesse en minéraux permette aux vaisseaux enflammés et qui se sont cassés de se réparer plus rapidement. Après tout, une autre plante riche en minéraux et en silicium, l’ortie, était, elle aussi, utilisée comme hémostatique dans le passé.


Diurétique efficace

En tant que diurétique, personnellement, je préfère l’utiliser sous forme d’infusion ou décoction, pas sous forme de poudre, afin de faire boire la personne. Nous allons reparler des formes dans quelques minutes.

Diurétique, donc effet de chasse, effet balais, effet nettoyant qui peut être utilisé pour les infections urinaires ou lorsqu’il y a passage de petits calculs urinaires.

On la retrouve parfois aussi dans les mélanges pour les problèmes de prostate, de la prostatite à l’hypertrophie bénigne de la prostate, un peu comme tonifiante et restructurante de ces organes urinaires.


Prêle des champs et silicium

À ce stade, j’aimerais que l’on parle de sa teneur en silicium. Car si vous vous intéressez aux produits naturels, vous avez probablement lu quelque part, dans un magazine ou autre, que le silicium que l’on trouve dans la prêle n’est pas très biodisponible. Il ne serait pas très bien absorbé et faudrait plutôt utiliser un produit de laboratoire.

Il y a des formes très populaires dans le commerce, forme liquide de silicium organique qui contient des formes particulières, une qui s’appelle MMST (ou Mono-Méthyl-SilaneTriol). On l’appelle aussi silicium organique G5. Des études existent sur le sujet, qui démontrent que cette forme de silicium est plus absorbable que la forme naturelle que vous trouvez dans la prêle.

Que penser de tout ça ?

D’abord soyons clairs, c’est vrai, le silicium organique G5 est plus biodisponible que le silicium que vous allez trouver dans la prêle. Je ne remets pas cela en question, j’ai consulté les études, je suis d’accord. Pour la prêle, on pense que seulement 10% de sa teneur en silicium est organique et assimilable.

Mais de là à en conclure que la prêle ne fonctionne pas et que le silicium en bouteilles fonctionne, c’est se moquer de siècles d’expérience, c’est se moquer de tous ces gens qui ont fait un travail monumental avant nous, et qui nous ont légué des ouvrages de référence. Donc non, désolé, message refusé !

Vous allez aussi trouver des personnes qui recommandent uniquement le jus de prêle qui est obtenu par pression à froid de la plante à l’état frais, car sinon, lorsque la prêle sèche, le silicium se polymérise et perd une partie de son efficacité. Peut-être. Mais c’est là encore une forme de laboratoire qui ne peut pas être faite chez soi, et ça, ça m’embête.

Prêle des champs, tige secondaire
Tige secondaire de prêle des champs, Wikimedia, par Stefan.lefnaer

La prêle des champs a fait ses preuves !

Au final, je me repose sur les formes qui ont toujours fait partie de ma tradition et qui ont fait leurs preuves. Ce ne sont pas les formes les plus biodisponibles en silicium, je vous l’accorde. Mais ce sont les formes que je peux moi-même préparer, car il s’agit simplement de ramasser la plante, la faire sécher, puis faire la préparation.

Et puis si je fais une comparaison, c’est un peu comme la vitamine C. Est-ce que je vais obtenir autant de vitamine C dans un petit bouquet de persil du jardin (que je rajoute régulièrement à ma salade), que si je prends 3 ou 4 comprimés de vitamine C naturelle et concentrée ? Non, j’en serai loin.

Mais mon persil, je l’ai au jardin ! Et puis il faut varier les sources. Pour le silicium, je préfère me reposer sur l’ortie, sur la paille d’avoine, sur la prêle que sur une forme de laboratoire. C’est mon choix. Si je bâtis une expérience avec la plante aujourd’hui, ce que je veux, c’est une forme que je peux contrôler moi-même de la ramasse à la prise. C’est la seule manière de reconstruire notre indépendance.

Et puis au final, comme je vous ai dit, si on pense que la prêle n’est que du silicium, on n’a rien compris. La plante est un ensemble très complexe de constituants. On ne sait pas comment elle fonctionne exactement. Donc obséder sur le silicium ne sert pas à grand-chose.

Et puis ce peu de silicium qu’elle nous apporte, parce qu’il est accompagné de tous ces autres minéraux, oligoéléments et cofacteurs d’absorption, il est peut-être, au final, largement plus efficace que les siliciums de laboratoire. Et puis surtout, l’efficacité de la prêle, on l’a vu, on l’a observé, sur des générations et des générations. Voilà, fin du coup de gueule :-).


Ramasser la prêle des champs

Pour la ramasse de la prêle, on peut utiliser toute la tige verte et stérile, en gros toute la partie aérienne qu’on peut ramasser pendant l’été. Cela va peut-être vous surprendre, mais la plante est gorgée d’humidité. Elle paraît dure et sèche mais en fait elle est très humide.

Donc lorsque vous la ramassez, ne la gardez pas dans vos sacs. Dès que vous arrivez chez vous, il faut l’étaler sur de grandes surfaces pour la faire sécher. Si vous avez une journée particulièrement chaude, elle peut aussi fermenter dans le sac à dos si on n’y fait pas attention.

Une fois sèche, vous pouvez la couper en petits tronçons et la stocker dans des sacs en papier.


Préparations et dosages

➜ Forme numéro 1, la prêle séchée que l’on a réduite en poudre au moulin à café, puis tamisée. Alors attention, il faut utiliser un tamis le plus fin possible sinon vous allez avoir l’impression que vous avez du sable dans la bouche. C’est un peu agressif pour le tube digestif. Vous pouvez aussi acheter la poudre dans certaines herboristeries.

On prend en général entre 1 et 5 g par jour pour un apport en minéraux, rajoutée à un peu de compote par exemple, ou dans de l’eau, et on fait une cure de 3 semaines. Ensuite on pourra reprendre une cure un peu plus tard si nécessaire après avoir fait une pause. On peut faire une prise plus importante sur une courte durée si nécessaire, en fonction de la situation.

➜ Forme numéro 2, la décoction, on utilise environ 20 g par litre, on laisse frémir bien 10 minutes. Puis on laisse reposer encore une 20’aine de minutes, on filtre et on boit 1 à 2 tasses par jour.

Pour des situations plus aiguës, Fournier recommande entre 30 et 50 g par litre, donc plus concentré, avec le litre bu dans les 24 h.

On peut aussi appliquer cette décoction en externe pour les problèmes de peau, il faut que la préparation soit bien concentrée. Fournier recommande jusqu’à 1 kg de plante fraîche par litre, ce qui correspondrait à environ 150 g de plante sèche si on suppose 85% d’humidité. Ça fait beaucoup de prêle pour un litre, mais c’est pour vous montrer que pour l’application externe, il faut faire quelque chose de concentré. Je dirais dans les 50 g/L de prêle sèche, c’est déjà très bien.

Le fameux herboriste américain Michael Moore, qui nous a quitté en 2009, disait que l’infusion de prêle est tout aussi efficace que la décoction, et que l’extraction se fait d’une manière tout à fait satisfaisante. Donc pas besoin de la faire bouillir. Et quand Moore disait quelque chose, tout le monde écoutait car il parlait d’expérience. Donc à garder en tête.


Précautions pour la prêle des champs

– Si la prêle est utilisée sous la forme de poudre, par principe de précaution, on ne va pas faire de prise sur une longue durée pour minimiser l’impact d’une présence possible de thiaminase. Si on fait la décoction, en principe une grande partie sera détruite, donc on est moins concerné par ce point-là.

– Une précaution donnée par la commission E allemande (référence en Allemagne pour l’utilisation des plantes) : ne pas utiliser comme diurétique s’il y a œdèmes d’origine cardiaque ou rénale.


Références

(1) McCarty MF. Reported antiatherosclerotic activity of silicon may reflect increased endothelial synthesis of heparan sulfate proteoglycans. Med Hypotheses 1997;49:175–6.

Plus de photos de prêle des champs ici : https://www.florealpes.com/fiche_prelechamps.php

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204 réponses

  1. Bonjour Christophe, je connais ton blog depuis peu de temps, j’ai acheté ton livre et te remercie de l’avoir publié car je préfère le format papier à internet.
    Voici mes questions, la première n’étant pas que sur cette vidéo :
    Maria Treben parle d’infusion rapide mais tu conseils des infusions longues : y a t-il réellement un plus ?
    De même, dans le livre de Maria Treben, elle parle des bienfaits de la prêle sur les tumeurs, notamment malignes, en application externe de prêle étuvée, tu n’en parles pas et j’aimerai avoir ton point de vue sur ce bienfait et cet autre moyen d’application.
    Merci à toi et ton équipe 🙂

    1. bonjour Marguerite-Marie
      Il y a des études qui œuvrent sur le potentiel anticancéreux, mais pour l’instant ce ne sont que des hypothèses de recherches
      Ensuite l’ouvrage de Maria Treben fait partie de nos savoirs traditionnels incontournables 🙂

  2. Bonjour, et merci pour vos informations toujours si précieuses.
    Ma question est à savoir peut on ajouter une petite quantité de prêle sèche dans une recette de vinaigre de feu (macération de 5 semaines environ, vinaigre de cidre de pomme bio à 5%) et sachant que l’oignon, le gingembre et l’ail sont frais râpés. Y a t’il un risque de putréfaction? je n’en ai pas vu dans aucune recette.
    Merci et bonne journée

    1. bonjour Catherine
      oui vous pouvez , les minéraux ont une affinité avec le vinaigre, et à ma connaissance pas de risque de putréfaction

      1. Oh merci c’est super! 🙂 je vais donc agrémenter mon vinaigre de feu avec une bonne pincée de prêle. Bonne journée.

  3. Bonjour Christophe et Sabine
    je suis étonné de lire que Equisetum telmateia est réputée toxique parce qu’elle est inscrite à la pharmacopée comme complément alimentaire autorisé. Merci de préciser si c’est avéré ou pas. Bonne journée à vous deux !

      1. Bonjour Sabine.
        Elle est recommandée par ce pharmacien sur sa chaine Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=LpM8pW8k1kw&lc=z22zy13bhxb5ctg5404t1aokgjzv2kmhqax44rlllhoprk0h00410.1560860460041162

        Elle est indiquée dans le document de la DGCCRF de janvier 2019 « Liste des plantes pouvant être employées dans les compléments alimentaires »

        et dans ce document du gouvernement (PDF) « , Liste des plantes éligibles à l’article 15 »:
        https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&cad=rja&uact=8&ved=2ahUKEwiNk_KJyv7vAhXQShUIHUnoDHMQFjAAegQIBBAD&url=https%3A%2F%2Fwww.economie.gouv.fr%2Ffiles%2Ffiles%2Fdirections_services%2Fdgccrf%2Fsecurite%2Fteleicare%2FTable-Plantes.pdf&usg=AOvVaw2jdc3o9eYXkazLbTHoTOxv

        1. bonjour Xavier
          désolée pour le retard de la réponse qui nous a fait creuser les méninges, du coup Christophe a corrigé le tir et voilà sa réponse

          « Je me suis replongé dans mes ouvrages, et en fait ceci n’est pas clair du tout.

          La plupart du temps, les ouvrages de référence expliquent qu’il ne faut pas confondre E. arvense avec les autres prêles sans vraiment dire d’une manière directe que les autres sont problématiques, mais le lecteur peut l’inférer. E. telmateia est mis dans ce groupement de prêles « qu’il ne faut pas confondre », mais là encore, c’est un peu trop vague à mon goût.

          Bruneton mentionne le fait que E. telmateia est connue pour « avoir induit une faiblesse musculaire accompagnée d’une altération nette de l’ionogramme et de perturbations de l’ECG chez une femme de 84 ans ». Ceci étant dit, il ne va pas jusqu’à dire qu’elle est problématique, car il se pourrait, après tout, que le problème soit dû à la durée de prise (plus de 6 mois) ou le dosage.

          Chez Frohne, Pfänder et Anton, ce n’est pas clair non plus, car la toxicité animale est associée à quasiment toutes les prêles chez eux, mais ils estiment que « Seule E. palustre représente l’espèce la plus toxique ».

          Basé sur le fait que E. telmateia est incluse dans le document de la DGCCRF de janvier 2019 « Liste des plantes pouvant être employées dans les compléments alimentaires », j’ai modifié l’article sur le site, en disant :

          « En principe avec ces 3 critères vous êtes bons. Et il faut être précis ici car il y a certaines prêles que l’on essaie d’éviter car elles ont une réputation d’être toxiques. Bien que je vous dirais que tout ceci est très vague dans les ouvrages de référence, et on a bien du mal à voir quelles prêles sont problématiques. Basé sur mes recherches, j’éviterais tout particulièrement la prêle des marais (Equisetum pallustre). » »

  4. Bonjour Christophe et Sabine,
    Tout d’abord merci pour votre travail et pour l’esprit dans lequel vous vulgarisez vos connaissances
    Simplement pour signaler une préconisation du Dr Henri Leclerc : pour une décoction reminéralisante (30 à 50g pour 500ml d’eau, qui contiendrait 0,3g de silice), il préconisait de rajouter 1 càs de miel de bruyère ou de châtaigner dès l’ébullition pour favoriser l’extraction du silicium
    Bonne journée à tous les 2 !

  5. Bonjour,

    Juste une expérience à partager :

    J’ai cueilli de la prêle fraîche au début de l’été. Je l’ai mise sous vide et congelée. Elle se conserve très bien et reste d’un très beau vert. Je bénéficie durant cet hiver d’une plante pratiquement fraiche. Une fois le sac ouvert et remis au congélateur elle perd rapidement son eau et se conserve moins longtemps.

    J’ai fait de même avec de l’ortie fraîche et le principe s’applique presque aussi bien.

    Au plaisir!

  6. Bonjour, pour une algodystrophie, conseillez vous la prêle uniquement (et sous quelle forme, période,) ou mélange prêle/ ortie? merci d’avance pour votre réponse

    1. bonjour Cristiana
      vous minéraliser est une bonne chose , et le mélange prêle ortie est intéressant, vous pourriez aussi essayer le millepertuis (en interne (teinture) si pas de prise de médicaments) et aussi en massages externes (macérat huileux ou baume , crème)

  7. Bonjour Christophe,

    je rebondis sur le contenu de votre email du 19 juin, pour vous faire savoir mon soutient quant à la longueur des vidéos et à votre respiration humaine ! Je n’en reviens pas que des gens puissent vous faire ce type de remarque… 1/ de quoi je mêle, 2/ on parle de plantes ici, pas de marketing online.

    J’aime vos vidéos, car je cherche une information pertinente et complète, et pas à surfer sur 5 mn d’explication en pensant alors tout savoir, comme le journal de 20H qui consacre plus ou moins 1 mn à chaque sujet ! Bref, je vous encourage même à faire plus long si vous le jugez nécessaire, c’est vous l’expert, c’est vous qui savez ce qui doit être dit… Et au sujet de votre respiration ! Que dire tant on s’en fout !!!

    Ne changez rien, et merci pour votre travail et la diffusion du savoir.

  8. Bonjour Christophe et toute l’équipe, concernant la prêle et sa forte teneur en silicium est-il nécessaire pour des personnes ayant des problèmes d’arthrose et ostéoporose , d’utiliser l’ortie en en complément ? Si oui, ensemble ou en alternance ? Bien à vous.

  9. bonjour,
    je viens de regarder la video et j’ai maintenant un doute sur la perle que je viens de ramasser.
    le premier article est bien plus long que la gaine, les ramifications ont bien une forme d’étoile, mais a chaque section il y a 15 picots. dans l’article il est question de 7 a 13 dents (sur d’autres sites j’ai lu de 6 a 15 dents). je pourrais ne pas me prendre la tête mais j’ai ramassé cette perle dans des prés près d’un torrent en montagne ou je suis sur de la qualité de l’eau et du sol. est-ce que vous pourriez m’orienter sur un site ou un ouvrage ou est ce que 15 dents c’est possible pour de la perle des champs?
    merci

  10. bonjour , merci beaucoup de partager toutes ces informations. En tant que naturopathe, je suis convertie à l’ortie, la prêle et le pissenlit que je trouve près de chez moi ! j’ai pris de magnifiques photos de prêle avec des gouttelettes de rosée. Christophe, grâce à tes présentations simples, pragmatiques, pédagogiques et instructives, j’en apprends beaucoup à chaque fois . je transmet régulièrement tes videos et lien vers ton site autour de moi. bonne continuation.

  11. Un grand merci pour toutes ces informations que vous nous donnez gracieusement. Quand je vous écoute, je ne vois pas le temps passé et jamais j’ai trouvé vos vidéos trop longues, au contraire je les trouve claires, précises, vivantes, nature…. Votre livre m’est aussi d’une grande aide. Encore merci à vous et à Sabine.

  12. UN BONJOUR EMPLI DE LUMIÈRE ET DE CHALEUREUSES PENSÉES à vous Christophe et à vous Sabine !
    Merci pour votre information instructive, sur la prêle des champs ! J’en avais cueilli au début du confinement, dans un champ protégé des vicissitudes humaines (rires !). Aussitôt apporté chez moi, aussitôt mise à séchér.
    Depuis, je l’ai conditionné à l’abri de la lumière et de la poussière ; j’ai été très agréablement étonné du son que cette plante sèche a « exprimé » lorsque j’ai pris son bouquet sec en main…. Un langage en accord avec ses bienfaits ! BELLES JOURNÉES DE CUEILLETTE A VOUS !

  13. Toutes vos vidéos sont tellement bien faites. Merci pour le temps consacré à toutes ces infos.
    Dommage, les grognons, les tatillons, les râleurs. Bref.
    Moi je trouve ça chouette

  14. Bonjour Christophe et Sabine,

    Je m’associe totalement au choeur des admirateurs et des réfractaires à la tyrannie stérile des normes sur les réseaux sociaux. C’est une chance inestimable que vous consacriez votre énergie et votre générosité à nous faire collectivement progresser dans nos connaissances et dans notre attitude envers nature et santé. J’admire tout particulièrement l’équilibre subtil entre humilité face à la tradition et la science contemporaine (ce qui n’autorise pas la superficialité d’un post rapide) et volonté ferme de se donner les moyens d’une autonomie, le tout dans une joie communicative jubilatoire exempte de pontification.

    Je voulais juste en profiter pour faire le lien ici avec la fiche de l’ostéoporose qui exploite les bienfaits de la prêle https://www.altheaprovence.com/osteoporose-traitement-naturel/ avec un protocole que je vais désormais appliquer.

    Merci pour tout, encore et toujours !!

  15. Un grand Merci à vous Christophe pour toutes ces connaissances, c’est un bonheur de vous lire et de vous écouter chaque semaine !

  16. Merci Christophe pour cette vidéo encore une fois riche d’informations, de détails indispensables et de générosité. Elle est d’une longueur nécessaire et suffisante pour une vraie transmission de ces savoirs essentiels pour notre indépendance et notre avenir!
    N’écoute pas les « fâcheux », totalement hors sujet; ce sont surement les mêmes qui choisissent les livres en fonction du nombre de pages…
    Ce que tu as entrepris est ambitieux, inédit et apprécié par nombre de personnes qui sont autant de relai pour faire à nouveau circuler ce savoir qui nous appartient et que tu mets à nouveau à notre portée.
    Encore merci.

  17. bravo bravo Christophe pour cette mise au point sur le Silicium Organique de Prêle ou d’Ortie ! Mille fois d’accord avec toi (comme d’hab finalement …) pour ton appréciation des Siliciums organiques bien chimiques style tri methyl silanols ! j’ai utilisé dans le temps le fameux G5 et franchement je n’ai jamais eu les résultats escomptés ni sur mon arthrose ni sur les vieux chiens arthrosiques qui eux se foutent pas mal des polémiques qu’il y a eu sur ce produit ! ce qu’ils veulent eux (comme moi d’ailleurs…) c’est avoir moins mal et moins boiter!
    Et j’ai re- découvert récemment le silicium organique de prèle et d’ortie à travers un produit magnifique de Vecteur Energy ! l’arthrosil . Ça m’a changé la vie et celle de mes patients seniors! Depuis 6 mois que j’en prends (avec des oméga 3 marins pour l’inflammation ) je n’ai pas pris un seul comprimé de voltarène ! Et pour les chiens et chat idem : donc j’ai vraiment re découvert ces deux plantes !
    On utilise également beaucoup la poudre de prêle associée à la poudre de propolis comme hémostatique et cicatrisant désinfectant ! Même pendant les chirurgies c’est spectaculaire . Pas une pièce de la clinique qui n’ait pas un flacon de poudre de prêle et de propolis !
    Je te raconterai aussi ce que je pense du Silicium organique dans le cancer pour limiter la diffusion de la tumeur et les métastases …
    La Prêle est vraiment une alliée extraordinaire du rhumatologue, du phlébologue, de l’angiologue, du cardiologue, du dermatologue et enfin du cancérologue !
    encore merci merci pour tout ce que tu nous donnes si généreusement ! ne change surtout rien , ça me va très bien comme ça !!!

  18. Bonjour Christophe et Sabine,

    Ne changez rien à la longueur de vos vidéos, ni à la présentation, ni à votre accent, ni à quoi que ce soit qui pourrait déplaire à quelques grincheux sans cerveau. Si vos vidéos ne leur plaisent pas et qu’ils n’ont pas envie d’apprendre et de comprendre qu’ils passent leur chemin, tant pis pour eux, ils ne savent pas ce qu’ils ratent.

    J’apprécie beaucoup les contenus que vous nous proposez gracieusement, bien argumentés et très enrichissants, et c’est toujours un grand plaisir de vous lire, et de visionner avec attention vos vidéos très bien faites.

    Alors ne changez rien, et un grand MERCI pour tout ce que vous nous apportez !!!

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