Prêle des champs version audio (abonnez-vous au podcast ici) :
La prêle des champs, celle que l’on appelle la queue de rat, est très connue pour sa richesse en minéraux, en silicium en particulier.
Et c’est cette richesse qui va en grande partie dicter ses propriétés médicinales, propriétés dont on va parler en détail ici. Et on va, au passage, parler de la toxicité des différentes prêles, une information que l’on trouve dans de nombreux ouvrages et qui fait un petit peu peur au cueilleur débutant.
On va aussi parler du fait que le silicium de la prêle ne serait peut-être pas si absorbable que ça d’après certains, et plein d’autres choses super intéressantes. Tout ceci arrive ci-dessous !
Une plante fossile
Commençons par une petite exploration botanique des prêles. Ce sont des plantes de la famille des Equisetaceae. Elles sont parfois qualifiées de plantes archaïques ou primitives car elles ont fait leur apparition très tôt sur la planète, on pense il y a environ 300 millions d’années. Bien avant les dinosaures.
Je vous rappelle que l’Homo Sapiens est apparu il y a seulement 300 000 ans. Ça remet les choses en perspective !
Vous allez trouver différents types de prêle dans le genre equisetum :
- La prêle des champs (Equisetum arvense), c’est celle qui nous intéresse ici ;
- La prêle des marais (Equisetum palustre) ;
- La prêle d’hiver (Equisetum hyemale) ;
- La grande prêle (Equisetium telmateia) ;
- etc.
Pour les distinguer les unes des autres, ce n’est parfois pas si simple que ça. Mais pour la prêle des champs, il y a quelques astuces que je vais vous donner dans quelques minutes.
Une structure en tubes
Toutes les prêles sont vivaces, et elles ont toutes une structure asses simple d’emboîtement de différents tubes les uns dans les autres. C’est super intéressant à observer, c’est comme si on avait des pailles emboîtées les unes dans les autres. Et vous pouvez facilement détacher ces tubes, qui ont un aspect rugueux et cannelé lorsque vous regardez la tige principale en coupe.
Au début du printemps, vous verrez sortir du sol des tiges de couleur brun-rougeâtre terminé par un petit épi. Elles ressemblent un peu à des cotons-tiges plantés dans le sol. Et dans cet épi, il y a des spores, comme pour les champignons.
Donc en début de printemps, vous avez ce qu’on appelle les tiges fertiles, celles qui permettent la reproduction. Elles ne sont pas vertes car elles n’ont pas de fonction chlorophyllienne. Ensuite, après avoir libéré les spores, elles disparaissent pour laisser place aux tiges stériles qui vont persister tout l’été.
(note : il y a une exception avec certaines prêles qui ont un seul type de tige)
La tige stérile est faite elle aussi de tubes emboîtés les uns dans les autres, mais ceux-ci sont de couleur verte, ils ont une fonction chlorophyllienne. Pour la tige principale, à chaque emboîtement de ces tubes, vous verrez une gaine qui constitue un petit renflement sur la tige, et qui délimite la fin du tube en fait.
Et sur la gaine vous avez une collerette avec des petites dents, un peu comme une petite couronne, avec des dents plus ou moins fines. Et sous la gaine vous verrez un verticille d’où partent des tiges secondaires, qui sont elles aussi constituées de tubes emboîtés les uns dans les autres. Verticille signifie que toutes les tiges secondaires partent du même point sur la tige, tout autour de la tige.
Chaque tube des tiges secondaires est appelé un article. Le premier article est celui qui est le plus proche de la tige principale, puis vous avez le 2e article, le 3e article, etc.
Je vais utiliser l’image d’un parapluie mais sans la toile, juste avec des baleines. Imaginez que le manche du parapluie soit constitué de tubes qui s’emboîtent les uns dans les autres. Ensuite, les baleines sont les tiges secondaires. Elles sont constituées de tubes emboîtés les uns dans les autres qu’on appelle des articles, et les baleines sont bien sûr toutes insérées au même point sur le manche.
Ensuite imaginez qu’on emboîte un parapluie sur l’autre pour obtenir des étages multiples de manche, baleines, manche, baleine, etc. C’est un peu la structure de la prêle. Sauf que pour la prêle, les baleines du parapluie pointent vers le ciel, et pas vers le sol.
Distinguer la prêle des champs des autres
On peut distinguer la prêle des champs des autres prêles en utilisant certaines observations.
➜ (1) Le premier article des tiges secondaires, c’est-à-dire le premier morceau des baleines de mon parapluie, celui qui est le plus près du manche, doit être plus long que la gaine, c’est-à-dire plus long que la petite partie de la tige principale de mon parapluie qui se trouve en dessus des baleines.
Si vous regardez la vidéo ci-dessus, la prêle que je vous montre dans mon studio d’enregistrement n’est pas la prêle des champs car au contraire la gaine est plus longue que le premier article, j’ai Equisetum ramosissisum, la prêle rameuse. Dans cette même vidéo, je vous montre la prêle des champs de près, vidéo que j’ai prise à un autre moment.
➜ (2) Si vous faites une coupe d’une des tiges secondaires (d’une des baleines du parapluie), vous verrez que la section est en forme d’une étoile à 4 pointes, un peu comme une croix.
➜ (3) Vous pouvez aussi regarder le nombre de petites dents de la couronne : pour la prêle des champs, vous avez entre 7 et 13 dents. Certaines prêles comme la grande prêle, en contiennent beaucoup plus.
En principe avec ces 3 critères vous êtes bons. Et il faut être précis ici car il y a certaines prêles que l’on essaie d’éviter car elles ont une réputation d’être toxiques. Bien que je vous dirais que tout ceci est très vague dans les ouvrages de référence, et on a bien du mal à voir quelles prêles sont problématiques. Basé sur mes recherches, j’éviterais tout particulièrement la prêle des marais (Equisetum pallustre).
La prêle des marais se reconnaît car le petit cône qui libère les spores (le renflement au bout du coton-tige) se trouve sur la tige verte, en fait il n’y a pas deux types de tiges, il n’y a que des tiges fertiles (idem pour E. ramosissisum).
La grande prêle, elle, a une tige principale qui est de couleur très claire, presque blanche, et elle comporte entre 25 et 30 dents sur sa gaine. Voilà pour les différencier.
Celle qui adore l’eau
Vous allez trouver la prêle dans les endroits humides, donc pour la ramasser, il faut toujours faite attention que vous ne soyez pas dans un endroit pollué. Et vu que c’est une plante qui pompe une bonne quantité d’eau (elle a l’air sèche mais c’est une vraie éponge), ce que vous avez dans le sol sera intégré dans la prêle.
Elle a des rhizomes qui vont très profond, on pense qu’elle peut descendre à plusieurs mètres pour atteindre les nappes phréatiques. D’ailleurs, en Amérique du Nord, les Iroquois utilisaient la prêle pour déceler la présence d’eau souterraine.
Et si vous essayez de l’arracher pour vous en débarrasser, c’est quasiment mission impossible ! Il suffit d’un minuscule morceau de rhizome pour que la plante reparte. Personnellement, j’en ai beaucoup au jardin (prêle rameuse). Pendant quelques années j’ai essayé de l’enlever de certaines parties du jardin, mais je n’y suis pas arrivé, et puis j’ai remarqué que contrairement au chiendent, elle ne semble pas faire pas concurrence aux autres plantes. Donc maintenant je la laisse tranquille !
La prêle est-elle toxique ?
Pourquoi essaie-t-on de distinguer entre tous ces différents types de prêles ? C’est quoi cette histoire de toxicité dont on parle parfois ?
Tout d’abord, on a fait des observations sur les animaux dans le passé. Les chevaux qui broutent beaucoup de prêle (on parle ici de plus d’1 kg par jour pendant 1 à 2 semaines), peuvent en succomber. Et le problème n’est pas dans les pâturages, mais dans le foin, si on a fauché du foin qui contient beaucoup de prêle.
On a parlé de plusieurs types de constituants qui peuvent se révéler toxiques si consommés dans de fortes quantités, un alcaloïde qui s’appelle la palustrine en particulier. Mais le constituant qui semble le plus problématique à l’heure actuelle est la thiaminase, une enzyme qui dégrade la thiamine, c’est-à-dire la vitamine B1.
Ceci crée une carence en vitamine B1, avec une faiblesse, perte de poids, mauvaise coordination des mouvements et perte de contrôle musculaire. Le remède, si on s’y prend à temps, c’est la vitamine B1 bien sûr, et puis surtout d’enlever la source alimentaire de thiaminase.
En pratique, on sait qu’il existe plusieurs types de thiaminase qui peuvent provenir de certains animaux, certains poissons en contiennent par exemple, et de certaines plantes comme les prêles ou les fougères. En général ces thiaminases sont détruites à la chaleur. Et là encore, ce n’est pas très clair car certains disent que ce dépend du type de thiaminase, que certaines sont plus résistantes à la chaleur que d’autres.
On pense aujourd’hui que si la prêle est préparée sous forme d’infusion ou de décoction des tiges, il est fort probable qu’une grande partie de la thiaminase soit détruite.
Notez que ces substances ne sont pas détruites au séchage, donc nous en aurons plus si on utilise la prêle version poudre, une forme que l’on trouve parfois dans le commerce. La poudre fournira en revanche des minéraux un peu mieux assimilés que si on fait une infusion ou une décoction. C’est le compromis à faire.
Des données un peu vieilles
Et puis si on regarde l’historique de tous ces problèmes de toxicité, ce n’est pas clair du tout. Nous avons des rapports qui semblaient impliquer la prêle des champs, qui datent des années 1920 et 1930, et puis on s’est aperçu que l’identification n’était pas claire. Donc il est possible que ce soit la prêle des marais qui ait été impliquée.
Une étude qui date de 1904 démontre que c’est la prêle des marais qui est toxique sur le bétail et pas la prêle des champs.
Donc vous voyez, ce n’est pas clair tout ça. Les données sont relativement vieilles, et pourtant on continue de répéter ces mises en garde encore aujourd’hui.
Donc je vais vous dire ce qu’il faut faire : simplifier et prendre du recul. En général, quelle que soit la forme utilisée, que ce soit poudre ou décoction, aux doses qui ont été traditionnellement recommandées dans le passé, on ne pense pas qu’il y ait de problème ou de risque de toxicité avec la prêle des champs. On n’a jamais rien noté chez l’être humain à ces doses.
C’est vraiment quelque chose qu’on a observé chez l’animal qui consomme du fourrage qui contient une forte quantité de prêle. Mais bon, c’est intéressant d’avoir l’information pour pouvoir prendre de bonnes décisions, de peser les bénéfices par rapport aux risques potentiels.
Par exemple on ne va pas prendre la prêle sur de longues durées mais plutôt faire des cures, et puis utiliser d’autres plantes riches en minéraux comme l’ortie qui est excellente aussi. Pour les autres prêles en revanche, on pense que certaines ont une toxicité, comme la prêle des marais. Donc on ne va pas expérimenter avec ces autres prêles, on n’a pas l’expérience, on va s’en tenir à la prêle des champs qu’on connaît bien.
La prêle des champs est restructurante
Alors, que peut-on faire avec la prêle exactement, quelle est son utilité ?
L’utilité principale tourne autour du fait qu’elle reconstruit, elle rebâtit, on dit qu’elle restructure la personne. Elle fait ceci au travers de différents mécanismes, en particulier la régénération du collagène. La plante est riche en silicium, et sans silicium il n’y a pas de formation possible du collagène. Et le collagène se retrouve dans quasiment tous les tissus.
Et juste pour information, la plante contient de nombreux constituants :
- Beaucoup de minéraux : calcium, magnésium, potassium, phosphore, etc. C’est l’une des plantes les plus riches en minéraux, entre 15 et 20% de sa matière sèche ! Mâchez de la prêle des champs que vous ramassez en nature et vous allez voir, ça crisse sous la dent, comme si elle contenait du sable ;
- De la vitamine C ;
- Des oligo-éléments de type zinc, manganèse, chrome ;
- De nombreux flavonoïdes ;
- Des phytostérols ;
- Etc.
En fait, je vais simplifier tout ceci et vous la présenter comme une plante très riche en minéraux, et très riche en silicium. C’est une caricature, mais cela nous aide à la positionner. Mais sachez juste que toutes les propriétés que je vais vous présenter sont dues au totum de la plante, à l’ensemble de ses constituants.
Fabrication du collagène
Donc revenons au collagène. C’est la protéine la plus abondante dans le règne animal, elle représente environ 1/4 de notre masse protéique, c’est énorme.
Il faut du collagène pour bâtir les os, le cartilage, les tendons, les muscles, la peau, les ongles, pour construire le tissu pulmonaire, les parois des vaisseaux sanguins, etc. Il est partout !
Et donc on va parler de prise de silicium et autres minéraux et cofacteurs lorsqu’il y a problématique au sujet de ces tissus, qu’ils sont cassés, qu’ils sont abîmés, ou enflammés, que ce soit une situation aiguë, ils ont été abîmés par un choc ou un traumatisme, ou que ce soit une situation chronique, ils ont été abîmés par le temps.
Et qui dit temps dit vieillissement. Et effectivement, on parle beaucoup du silicium pour tout ce qui touche au vieillissement cellulaire. Et loin de moi l’idée de vous dire que la prêle est la nouvelle plante anti-âge, ce n’est pas du tout mon message !
Mais il est fort probable qu’on ne consomme pas assez de silicium aujourd’hui. En effet, on va surtout le trouver dans les produits végétaux. Et vu que les produits animaux et transformés occupent une partie de plus en plus grande de notre alimentation, il est fort possible que l’on manque de silicium.
Et au plus on avance dans l’âge, au plus ce manque va se faire ressentir. La rigidité des artères par exemple pourrait probablement être freinée avec un meilleur apport en silicium, car l’élasticité des artères dépend du collagène et de l’élastine, qui ont besoin de silicium pour être fabriqués. D’ailleurs c’est quelque chose que l’on peut vérifier chez l’animal, si on lui donne une alimentation qui favorise la formation de la plaque artérielle, le silicium va agir comme agent anti-plaque (1).
Prêle des champs, os et articulations
On en parle beaucoup pour le vieillissement et l’inflammation articulaire. La supplémentation en minéraux va aider ces structures endommagées à se régénérer. La prêle des champs est donc une plante que l’on va inclure volontiers dans un programme pour enrayer les douleurs et stabiliser la situation.
Idem pour les problèmes de fragilité osseuse avec l’âge. Ici on va se supplémenter en minéraux divers et variés pour permettre à l’os de se solidifier. Très bien pour accélérer la réparation de l’os s’il y a fêlure ou fracture. Idem pour tout ce qui est atteinte au cartilage, aux tendons, aux ligaments. Tendinites, bursites, etc. Atteintes aux muscles : entorse, contusion musculaire.
Le silicium assure aussi la qualité de la peau, des ongles et des cheveux. C’est pour ça que si vous avez des problématiques de cheveux de mauvaise qualité ou qui sont cassants, ou des ongles cassants, on va souvent aller voir du côté des minéraux pour renforcer ces structures.
Peau et cicatrisation
Pour les problèmes de peau (psoriasis, eczéma), qu’ils soient aigus ou chroniques, on peut faire une prise interne, une application externe, ou les deux en fonction de la situation.
On voit dans les vieux ouvrages qu’on appliquait une décoction en externe sur des plaies qui avaient du mal à se refermer, sur les retards de cicatrisation. Donc les minéraux aident probablement au processus de réparation d’une plaie. Idem pour les ulcères variqueux, blessures, en application externe.
On peut appliquer ce même concept de réparation aux muqueuses, car ce qui fonctionne sur la peau fonctionne en principe de la même manière sur les muqueuses : muqueuses digestives abîmées et ulcérées, problèmes de gencive – gingivites, aphtes, en bain de bouche.
C’est une plante qui peut être utilisée en récupération après une opération, car il y a de nombreux tissus à réparer. Donc vous voyez, c’est une plante qui nous apporte une richesse incroyable. Comme je vous disais, elle restructure, c’est une des plantes bâtisseuses de la nature.
Poumons et saignements
Vous verrez dans les anciens ouvrages que la prêle était recommandée dès qu’il y avait ce qu’on appelait les « crachements de sang ». Et bien sûr, au passage, je vous rappelle les précautions habituelles, si ça saigne quelque part, on passe voir le médecin d’abord ! Car dans cet exemple, c’était les poumons qui saignaient : la tuberculose, maladie grave qui a touché énormément de monde dans le passé. Et on utilisait la prêle pour calmer ce type de saignement.
Comment peut-on expliquer son action ici ? Simple, je pense, la silice aide le tissu pulmonaire enflammé et abîmé à se reconstruire et à peu à peu calmer la situation.
D’ailleurs, la prêle avait une excellente réputation de plante hémostatique, c’est-à-dire qui freine les saignements. Saignements des hémorroïdes, saignements de nez, diarrhées avec saignements, etc. Et bien sûr là encore, consultez un médecin d’abord car masquer certains saignements peut cacher quelque de sérieux.
Je ne sais pas comment elle agit ici exactement, mais il est fort possible que la richesse en minéraux permette aux vaisseaux enflammés et qui se sont cassés de se réparer plus rapidement. Après tout, une autre plante riche en minéraux et en silicium, l’ortie, était, elle aussi, utilisée comme hémostatique dans le passé.
Diurétique efficace
En tant que diurétique, personnellement, je préfère l’utiliser sous forme d’infusion ou décoction, pas sous forme de poudre, afin de faire boire la personne. Nous allons reparler des formes dans quelques minutes.
Diurétique, donc effet de chasse, effet balais, effet nettoyant qui peut être utilisé pour les infections urinaires ou lorsqu’il y a passage de petits calculs urinaires.
On la retrouve parfois aussi dans les mélanges pour les problèmes de prostate, de la prostatite à l’hypertrophie bénigne de la prostate, un peu comme tonifiante et restructurante de ces organes urinaires.
Prêle des champs et silicium
À ce stade, j’aimerais que l’on parle de sa teneur en silicium. Car si vous vous intéressez aux produits naturels, vous avez probablement lu quelque part, dans un magazine ou autre, que le silicium que l’on trouve dans la prêle n’est pas très biodisponible. Il ne serait pas très bien absorbé et faudrait plutôt utiliser un produit de laboratoire.
Il y a des formes très populaires dans le commerce, forme liquide de silicium organique qui contient des formes particulières, une qui s’appelle MMST (ou Mono-Méthyl-SilaneTriol). On l’appelle aussi silicium organique G5. Des études existent sur le sujet, qui démontrent que cette forme de silicium est plus absorbable que la forme naturelle que vous trouvez dans la prêle.
Que penser de tout ça ?
D’abord soyons clairs, c’est vrai, le silicium organique G5 est plus biodisponible que le silicium que vous allez trouver dans la prêle. Je ne remets pas cela en question, j’ai consulté les études, je suis d’accord. Pour la prêle, on pense que seulement 10% de sa teneur en silicium est organique et assimilable.
Mais de là à en conclure que la prêle ne fonctionne pas et que le silicium en bouteilles fonctionne, c’est se moquer de siècles d’expérience, c’est se moquer de tous ces gens qui ont fait un travail monumental avant nous, et qui nous ont légué des ouvrages de référence. Donc non, désolé, message refusé !
Vous allez aussi trouver des personnes qui recommandent uniquement le jus de prêle qui est obtenu par pression à froid de la plante à l’état frais, car sinon, lorsque la prêle sèche, le silicium se polymérise et perd une partie de son efficacité. Peut-être. Mais c’est là encore une forme de laboratoire qui ne peut pas être faite chez soi, et ça, ça m’embête.
La prêle des champs a fait ses preuves !
Au final, je me repose sur les formes qui ont toujours fait partie de ma tradition et qui ont fait leurs preuves. Ce ne sont pas les formes les plus biodisponibles en silicium, je vous l’accorde. Mais ce sont les formes que je peux moi-même préparer, car il s’agit simplement de ramasser la plante, la faire sécher, puis faire la préparation.
Et puis si je fais une comparaison, c’est un peu comme la vitamine C. Est-ce que je vais obtenir autant de vitamine C dans un petit bouquet de persil du jardin (que je rajoute régulièrement à ma salade), que si je prends 3 ou 4 comprimés de vitamine C naturelle et concentrée ? Non, j’en serai loin.
Mais mon persil, je l’ai au jardin ! Et puis il faut varier les sources. Pour le silicium, je préfère me reposer sur l’ortie, sur la paille d’avoine, sur la prêle que sur une forme de laboratoire. C’est mon choix. Si je bâtis une expérience avec la plante aujourd’hui, ce que je veux, c’est une forme que je peux contrôler moi-même de la ramasse à la prise. C’est la seule manière de reconstruire notre indépendance.
Et puis au final, comme je vous ai dit, si on pense que la prêle n’est que du silicium, on n’a rien compris. La plante est un ensemble très complexe de constituants. On ne sait pas comment elle fonctionne exactement. Donc obséder sur le silicium ne sert pas à grand-chose.
Et puis ce peu de silicium qu’elle nous apporte, parce qu’il est accompagné de tous ces autres minéraux, oligoéléments et cofacteurs d’absorption, il est peut-être, au final, largement plus efficace que les siliciums de laboratoire. Et puis surtout, l’efficacité de la prêle, on l’a vu, on l’a observé, sur des générations et des générations. Voilà, fin du coup de gueule :-).
Ramasser la prêle des champs
Pour la ramasse de la prêle, on peut utiliser toute la tige verte et stérile, en gros toute la partie aérienne qu’on peut ramasser pendant l’été. Cela va peut-être vous surprendre, mais la plante est gorgée d’humidité. Elle paraît dure et sèche mais en fait elle est très humide.
Donc lorsque vous la ramassez, ne la gardez pas dans vos sacs. Dès que vous arrivez chez vous, il faut l’étaler sur de grandes surfaces pour la faire sécher. Si vous avez une journée particulièrement chaude, elle peut aussi fermenter dans le sac à dos si on n’y fait pas attention.
Une fois sèche, vous pouvez la couper en petits tronçons et la stocker dans des sacs en papier.
Préparations et dosages
➜ Forme numéro 1, la prêle séchée que l’on a réduite en poudre au moulin à café, puis tamisée. Alors attention, il faut utiliser un tamis le plus fin possible sinon vous allez avoir l’impression que vous avez du sable dans la bouche. C’est un peu agressif pour le tube digestif. Vous pouvez aussi acheter la poudre dans certaines herboristeries.
On prend en général entre 1 et 5 g par jour pour un apport en minéraux, rajoutée à un peu de compote par exemple, ou dans de l’eau, et on fait une cure de 3 semaines. Ensuite on pourra reprendre une cure un peu plus tard si nécessaire après avoir fait une pause. On peut faire une prise plus importante sur une courte durée si nécessaire, en fonction de la situation.
➜ Forme numéro 2, la décoction, on utilise environ 20 g par litre, on laisse frémir bien 10 minutes. Puis on laisse reposer encore une 20’aine de minutes, on filtre et on boit 1 à 2 tasses par jour.
Pour des situations plus aiguës, Fournier recommande entre 30 et 50 g par litre, donc plus concentré, avec le litre bu dans les 24 h.
On peut aussi appliquer cette décoction en externe pour les problèmes de peau, il faut que la préparation soit bien concentrée. Fournier recommande jusqu’à 1 kg de plante fraîche par litre, ce qui correspondrait à environ 150 g de plante sèche si on suppose 85% d’humidité. Ça fait beaucoup de prêle pour un litre, mais c’est pour vous montrer que pour l’application externe, il faut faire quelque chose de concentré. Je dirais dans les 50 g/L de prêle sèche, c’est déjà très bien.
Le fameux herboriste américain Michael Moore, qui nous a quitté en 2009, disait que l’infusion de prêle est tout aussi efficace que la décoction, et que l’extraction se fait d’une manière tout à fait satisfaisante. Donc pas besoin de la faire bouillir. Et quand Moore disait quelque chose, tout le monde écoutait car il parlait d’expérience. Donc à garder en tête.
Précautions pour la prêle des champs
– Si la prêle est utilisée sous la forme de poudre, par principe de précaution, on ne va pas faire de prise sur une longue durée pour minimiser l’impact d’une présence possible de thiaminase. Si on fait la décoction, en principe une grande partie sera détruite, donc on est moins concerné par ce point-là.
– Une précaution donnée par la commission E allemande (référence en Allemagne pour l’utilisation des plantes) : ne pas utiliser comme diurétique s’il y a œdèmes d’origine cardiaque ou rénale.
Références
(1) McCarty MF. Reported antiatherosclerotic activity of silicon may reflect increased endothelial synthesis of heparan sulfate proteoglycans. Med Hypotheses 1997;49:175–6.
Plus de photos de prêle des champs ici : https://www.florealpes.com/fiche_prelechamps.php
204 réponses
Bonjour et merci pour tout ! J’utilise la prêle en baume à partir de l’huile solarisée, comme vous ne suggérez pas l’huile solarisée pour la prêle je me demandais si c’était efficace ?
bonjour Elise
l’huile n’est pas le meilleur solvant pour extraire les minéraux, mais la prêle est constituée de bien d’autres constituants, par contre je ne saurais vous dire s’ils sont liposolubles ou pas
Bonjour Christophe, Comme d’habitude, vos explications sont trés claires et plus c’est détaillé, mieux c’est… ceux qui n’ont pas le temps de les lire ou de les écouter n’ont qu’a prendre des plantes adaptogènes pour leur permettre de prendre patience et de regarder la nature pousser. C’est ce rythme là qu’il faut prendre en considération.
Par contre, je suis bien ennuyée car je suis allergique à la prele… sous toute ses formes, autant en application externe que par voie interne… je fais donc sans !
Bonnes journées ensoleillées puisque l’été est bien là dans le sud de la france !
bonjour Emmanuelle
ha quel dommage, sous quelle forme se manifeste votre allergie à la prêle ?
style oedeme… en application locale je gonfle ;)) du coup, je n’ose pas les compléments à base qui en contiennent
Merci Christophe pour tous vos partages si intéressants et précieux que j’écoute avec grand intérêt. Gratitude, merci, merci
cher Christophe , mon jeune collègue ! j’ai vu les critiques dont tu parles et je viens te dire combien j’apprécie la qualité de tes videos , la sagesse de tes conseils , l’honnêteté de tes propos,et laissé les vieux « grignoux » ils ne mesurent pas combien un jour ils seront contents de savoir se soigner grâce à tes conseils ; vu la dictature médicale qu’on noue prépare et qui est déjà bien en place ; résistons avec humour et compassion continue ton beau travail ! Marise Jagot herboriste qui gagne sa vie avec passion en organisant sorties et ateliers d’herboristerie depuis 23 ans ! aimerais bien un jour te rencontrer, je suis en Bretagne !
Merci pour ton travail et ta présence sur you tube Marise
Merci pour vos partages, toujours très intéressant! Ceux à qui cela ne plait pas, n’ont qu’à chercher ailleurs! Quelle drôle de mentalité de vouloir faire changer les autres… Rester vous même, merci pour le soleil de votre accent, et surtout le sérieux et la précision de vos informations!
Ha ha ! J’aime ton introduction 🙂 ne change surtout rien ! C’est chaque semaine un plaisir de te lire, tes partages de connaissances, tes précisions tellement importantes, ton humour et tes colères…. Merci pour tout ! Tu es précieux !
Bonjour Christophe.
Merci encore et toujours pour ces vidéos parfaitement bien dosées comme tes conseils.
En revanche, hélas, la prêle n’a pas fonctionné pour moi. Voici mon expérience. L’été dernier, j’ai marché chaque jour pendant 700km et 30 jours. (Non, je n’ai pas fait de faute de frappe). Oui, c’était trop et j’ai 57ans. Bref, je me suis abîmée le tendon d’Achille droit et un an plus tard, j’ai toujours mal avec interdiction de refaire de la marche. Actuellement je fais du kiné, pour rien il me semble.
Bien sûr, je me suis mise à la prêle très tôt et comme je ne fais que des bêtises, je l’ai prise en poudre (faite moi-même car elle pousse au jardin), tous les jours sans compter, et de l’ortie aussi. Aucun problème avec la vitamine B1 cela dit en passant mais rien de rien, aucun résultat bénéfique pour mon tendon.
J’ai aussi essayé en infusion et même durant ma marche. Rien.
Aujourd’hui, un an plus tard, si je pars marcher, dès le 1er kilomètre je sens mon tendon et si j’insiste, je boite le soir et le lendemain. A l’échographie, il n’y a pas de fissure c’est juste une tendinite, épaississement du tendon. Je ne sais plus quoi faire pour ne plus être condamnée au repos.
Je n’ai pas essayé la décoction, ni le jus de prêle, ni le silicium de laboratoire.
Qu’en pensez-vous? Merci beaucoup.
bonjour Catherine
vous dites épaississement du tendon , ne serait-ce pas un début de calcification? auquel cas la prêle ne serait pas indiquée du tout voire même pourrait créer l’effet inverse à celui souhaité
vous pourriez tenter un bon anti inflammatoire comme le curcuma , regarder aussi du côté de la vitamine k2
Merci beaucoup, je vais voir en effet la vitamine K2, quant au curcuma j’en prends tous les jours depuis longtemps mais surement pas suffisamment pour mes problèmes.
Mille merci de toutes ces informations que vous partagez si généreusement. Vos vidéos sont exceptionnelles de connaissances et de sagesse. Je pense que les gens qui vous critiquent ont oublié que le monde végétal avait besoin de temps et il nous apprend la patience. Continuez et surtout ne doutez pas.
Pour rappel à certains Goethe passait des journées entières à regarder les plantes afin d’essayer juste de les comprendre un peu !!!!
Bonjour Christophe,
Merci beaucoup pour cette video toujours aussi intéressante , j ai appris pas mal de choses et je vai regarder la prele autour de moi différemment..il est vraie ques dans une vigne la prele est une plaie !!!
J ai bien envie de la mettre en gélules ? Combien puis je en prendre par jour ? Je testerai en infusion aussi .pour les douleurs musculaires et aussi pour la peau..
Je trouve vos articles et vos vidéos parfaits ! Votre blog est une mine d infos et de conseils ! Merci a vous et â Sabine . Au plaisir de vous lire .
bonjour Sylvie
si vous faites vos gélules (avec prêle en poudre ) vous pesez et vous pouvez vous fier aux dosages proposés dans l’article , commencez par le plus petit dosage pour tester si cela vous convient
Bonjour Christophe, Merci de partager Qui vous êtes, avec sincérité et générosité. J’aime votre spontanéité. Vos postes sont très complets et bourrés de connaissances transmises avec coeur. Inutile de dire que votre lumière fait de l’ombre à certains. Je suis heureuse de connaître votre lumière et d’en être éclairée. Bien à Vous
Merci à ces personnes qui me permettent de sortir de l’ombre… Pour laisser un commentaire
aux detracteurs, disont leur de rester chez eux , ce pas une nouvauté, le temps et les recherches , nous ont appris les bienfait de cette plante
merci infiniment
Surtout ne changer rien à vos vidéos, accent et informations si précieux. Trpp long ne devrait pas figurer au vocabulaire des amoureux de la nature et des plantes car celles-ci savent prendre leur temps pour créer et pousser. Nous on aime vivre au rythme de la nature donc de la vie.
Je viens de découvrir le ‘visage’ de la prêle grâce à toi et de constater qu’elle pousse en abondance tout autour de l’écurie où j’ai mon cheval et il adore la brouter. Étant donné que je fais entièrement confiance à l’instinct animal (tu sais celui que l’humain a perdu !) la prêle n’est certainement pas plus toxique que du dafalgan ou autre ipp avec les quels les labos nous empoisonnent.
Ne changer rien
Longue vie à Althea Provence et à toute l’équipe.
Bonjour, ce n’est pas une plante au sens pure du terme, mais que pouvez vous me dire sur la terre de diatomée ? On dit que cela provient d’algues c’est bon pour un tas de chose a la maison, mais on dit très peu sur les effets sur la santé.
Merci
bonjour Christelle
je ne saurais vous dire , effectivement ce serait intéressant de se pencher sur la question mais je n’ai pas d’informations autres que celles glanées sur internet donc pas de valeurs ajoutées à proposer 🙂
la terre de diatomée est faite de squelettes de zooplancton préhistorique (aux formes d’ailleurs magnifiques dont se sont inspirés de nombreux artistes de science fiction , allez sur internet voir les photos) et c’est de la silice MINERALE donc pas du tout assimilable par les animaux qui sont hétérotrophes c’est à dire qui mangent d’autres animaux ou plantes qui ont fait le boulot avant pour rendre les minéraux ou molécules assimilables… Cette silice minérale est très intéressante en anti parasitaire externe (puces et tiques ) car elle se colle à la cuticule de ces dernier et bouchent leur stomates (petits trous pour la respiration) et donc étouffe, asphyxie toutes ces bestioles (très efficaces sur poux rouges des volailles) . Par contre en vermifuge je suis moins convaincu même s’il y a de nombreux articles là dessus … et surtout faites attention de ne pas en respirer pendant le traitement ( prenez un masque comme les bleus du covid) sinon vous pouvez faire une silicose pulmonaire et avoir de sérieux problèmes respiratoires (comme les mineurs des mines de silice ou de pierre ponce …)
grand merci pour ces précisions
Bonjour,
Merci pour tous ces partages. Pour ceux qui trouvent les post trop longs, il y a toujours les articles, bien organisés par thèmes. On peut aller directement voir ce qui nous intéresse. Et, même avec la vidéo, quand je n’ai pas le temps, j’écoute d’une oreille et quand j’entends quelque chose qui m’intéresse plus, je reviens dessus, ou je reprends la vidéo entière quand j’ai plus de temps. Stop aux infos zapping et vive celles plus approfondies. J’ai découvert votre site il y a un an, je ne rate pas une vidéo (même si certaines ne sont écoutées que d’une oreille) et je retourne régulièrement sur les fiches plantes au fil des saisons.
Continuez à nous faire du bien.
Bonjour Christophe et encore merci pour tout le savoir que vous nous faites partager.
Concernant la prêle vous mentionnez sans plus de détails pratiques le jus de prêle qui est obtenu par pression à froid de la plante à l’état frais.
Comme j’ai de la prêle fraîche à volonté tout autour de moi (altitude 950 m) et que je dispose d’un extracteur de jus, je me demandais si ce ne serait pas le meilleur moyen pour moi pour profiter des bienfaits de cette plante comme je le fais avec l’ortie (une poignée d’orties pressée avec une pomme). Et si oui quelle serait la dose raisonnable ?
bonjour Lebesco
je n’ai jamais testé la prêle avec l’extracteur de jus, si vous le faites je suis curieuse du résultat et de la quantité de jus obtenu (je n’ai pas de prêle vers chez moi )
Bonjour Sabine,
Je fais mon retour d’expérience sur l’extracteur de jus : une catastrophe ! Je partais confiant avec les 80% d’eau contenue mais j’ai bloqué l’appareil en 15 secondes. J’ai recommencé avec de la prêle cueillie 5 minutes plus tôt, j’ai retiré les articles (qui me paraissaient moins « juteux ») et j’ai tronçonné les tiges en segments de 2 cm. J’ai passé 20 g de tronçons mélangés à une pomme et j’ai bloqué de nouveau l’extracteur ! Même le jus de la pomme n’est pas sorti. Je crois qu’on peut oublier ce mode d’utilisation à moins qu’un de vos followers détienne l’astuce miracle et veuille bien nous la faire connaître.
Continuez sans faire de concessions sur vos idées.
bonjour Lebesco
merci pour le retour, j’avoue être septique quant à l’extraction d’un jus de prêle avec l’extracteur, j’espère que vous n’avez pas abimé la « vis »
Bonjour et merci pour vos partages précis de savoir……..je suis en phase avec votre réponseà vos détracteurs sur les durées des vidéos……perso moi qui connaît un peu les plantes au niveau de sa forme description etc il m’arrive de prendre tes vidéos un peu plus loin pour rentrer dans le coeur des ses facultées …….parfois comme pour les différentes prêles qu’il n’y a pas dans mon secteur là je regarde de bout en bout …….le décorticage du savoir à un publique dont je fais parti …..du groupe radio france c’est une émission qui décortique le savoir qui est la plus podcasté, ce n’est qu’un exemple ……merci pour ces détails comme pour les baies de sureaux dans ton papier sur les plantes anti covid…..j’utilise et connaîssait donc ces fruits comme antivirale mais je ne savais pas avant que l’effet exacte et qu’il emoêche la multiplication virale si bon protocole bien entendu…..bref mille merci bravo etc fraternellement
Tout d’abord CHRISTOPHE NE CHANGEZ RIEN !!!!
témoignage sur la prêle: Suite à une fracture de cheville j’en ai pris tout de suite après l’intervention. 1ere visite chez le chirurgien. Etonnement de celui ci « on ne voit même plus les traits de fractures! » Et j’ai 66ans ! Encore merci à toute l’équipe d’ althéa
bonjour Brigitte et merci pour le retour
Bon , on va faire cour! Les nombreuses réactions le confirment ! Les Mrs « c’est trop long » » on ne comprend pas l’accent » … bref du superflu , on oublie! ! On ne change rien ! limite plus long c’est encore mieux !(quand c’est intéressant on ne se lasse pas ! et dieu sait que j’attends vos vidéos avec impatience !) Du savoir tel que vous nous le donnez , c’est de l’or ! Merci mille fois pour votre partage et surtout continuez vos vidéos ! les rabats joies on s’en f…… ! j’ai plein de prêle des champs au jardin et grâce à vous je sais quel bon usage en faire ! c’est ça la vie !
🙂
Bien dit !!!! Tout d’accord avec vous !!! Rien à fiche des rabats joie !!!! Ne changez rien !!!
Merci Christophe , ne changer rien , cette article tombe à point je suis allé ramasser ce matin de prêle que j’ai mis à sécher sur un linge en plein soleil et au vent et déjà une bonne odeur dans la véranda , encore merci pour tous les conseils .
Bonjour à vous,
Merci pour toutes ces précieuses informations.
Je me demande si c’est opportun de faire un vinaigre médicinal avec la prêle ?
J’utilise un vinaigre de cidre de pomme bio 9% acide ascétique.
J’attends votre réponse avec impatience, car ici, c’est vraiment la saison pour la récolte (Québec) Canada.
Au plaisir de lire votre réponse.
Francine
bonjour Francine
oui avec les plantes riches en minéraux le vinaigre est une très bonne option
Merci pour votre réponse. Je présume qu’il faut prendre une pause après 3 semaines de prises ?? Et combien de temps la pause ?
bonjour Francine
oui comme expliqué dans l’article « On prend en général entre 1 et 5 g par jour pour un apport en minéraux, rajoutée à un peu de compote par exemple, ou dans de l’eau, et on fait une cure de 3 semaines. Ensuite on pourra reprendre une cure un peu plus tard si nécessaire après avoir fait une pause. On peut faire une prise plus importante sur une courte durée si nécessaire, en fonction de la situation. »
quant à la durée de la pause tout dépend de vos besoins c’est à chacun de voir selon sa situation
Bonjour Christophe,
Surtout ne changez rien dans votre façon d’être. Que ceux qui râlent et critiquent passent leur chemin, ils n’ont rien à voir sur votre site.
J’adore votre gouaille, votre accent chantant et votre humour parfois décapant, drôle ou grinçant, qu’importe. J’ai quelques soucis suite à un fort mauvais mouvement de dos survenu l’an dernier en vacances; kiné et médocs n’ayant aucun impact concret sur la douleur, je vais donc essayer la prêle, qui sait… Allez je me lance et l’on verra bien le résultat.