Noms communs : Aubépine, Aubépin, Cenellier, Epine blanche
Nom latin : Crataegus monogyna, C. laevigata, C. oxyacantha
Famille : Rosaceae
Constituants : l’aubépine contient :
- Des flavonoïdes (vitexine, quercétine, rutine, etc). Il semble que les flavonoïdes jouent un rôle clé dans les effets cardiovasculaires de la plante. Les fleurs et feuilles en contiennent jusqu’à 1,8%(6).
- Des proanthocyanidines (epicatéchine et catéchine). Les fleurs et feuilles en contiennent jusqu’à 2,4%(6).
- Des saponines (acide ursolique et crataegolique)
- Des amines (choline)
Ce sont les fleurs qui contiennent le plus de flavonoïdes, et les feuilles qui contiennent le plus de proanthocyanidines. Afin de maximiser l’efficacité de votre préparation, vous pouvez utiliser toutes les parties de la plante : feuilles avec morceaux de branches, fleurs et fruits.
Description
Si pendant votre enfance vous avez trébuché dans un buisson d’aubépine, vous vous souvenez peut-être encore de cette rencontre. Car dans le mot aubépine, il y a le mot « épine » qui prédomine, petit éperon végétal que l’on retrouve en abondance sur la plante.
L’aubépine est un arbre buissonnant que l’on trouve dans la plupart des régions de France. Il perd ses feuilles en hiver et n’expose qu’un réseau intriqué de branches et d’épines menaçantes. Au printemps, il donne naissance à des feuilles alternes plus ou moins lobées selon l’espèce.
Voici un gros plan sur les feuilles alternes (qui ne sont pas opposées, qui montent en alternance autour de la branche) et fortement lobées de C. monogyna :
Au printemps apparaissent de nombreuses fleurs banches, parfois légèrement rosées, groupées en corymbes d’une dizaine de fleurs. Les fleurs exhibent 5 pétales, et sont très odorantes. L’odeur est plaisante et fleurie, mais certains la trouvent désagréable. Disons qu’elle est difficile à ignorer lorsque l’on passe à coté d’un buisson en fleur.
A l’automne, les fleurs laissent place aux fruits rougeâtres (les « cenelles »), qui donnent au buisson une apparence complètement différente. Une des astuces pour distinguer entre Crataegus monogyna et C. laevigata est de regarder le nombre de graines que contient un fruit. S’il n’a qu’une seule graine, vous êtes en présence de C. monogyna. C. monogyna a aussi des feuilles largement plus lobées que ses cousins.
Les feuilles vont ensuite tomber et laisser place aux fruits qui vont s’assombrir et se ratatiner. La plupart tombe pour tenter de donner naissance à la génération suivante.

L’aubépine peut parfois être confondue avec le prunellier sauvage (Prunus spinosa), lui aussi un buisson à épine comme son nom latin l’indique. Par contre, le prunellier fleurit bien avant d’avoir des feuilles contrairement à l’aubépine, et ses fruits sont de couleur très foncée, d’un goût acide et âpre.
Tempérament
- Rafraîchissant
- Calmant
Goût
- Doux
- Acide
- Astringent
Le goût doux nous rappelle que la plante est très nutritive, avec des fruits riches en amidon et en flavonoïdes protecteurs.
Le goût acide la rend rafraîchissante et calmante pour certaines inflammations. L’astringence lui permet de tonifier les tissus, et associée à l’effet protecteur des flavonoïdes, lui permettent de garder nos artères en bon état.
Enfin, n’oublions pas que l’aubépine appartient à la famille des rosaceae, et partage donc ses propriétés rafraîchissantes et astringentes pour calmer les tissus et les esprits enflammés.
Cueillette et séchage
Bien que les feuilles peuvent se cueillir au printemps, pendant l’été et à l’automne, elles sont beaucoup plus belles et tendres au printemps lorsqu’elles sortent juste.
La fleur se cueille à peine éclose ou lorsqu’elle est encore en bouton, ou les pétales se détacheront au séchage. On les fera sécher à l’abri du soleil dans un endroit sec. Conservez-les dans des bocaux hermétiques pour les conserver le plus longtemps possible à l’abri de l’humidité.
Utilisez des gants de jardinier, et encore, les épines passent souvent au travers. Vous pouvez attraper une branche à sa base et tirer vers l’extrémité, enlevant au passage feuilles, bouquets de fleurs et branchettes. Faites sécher le tout à plat sur une grille.
Une fois sèches, les feuilles et fleurs doivent garder leur couleur d’origine. Voir photo ci-dessous. Les fleurs jauniront un peu avec le temps, c’est normal.

Le fruit se cueille à l’automne lorsqu’il est toujours d’un beau rouge. Ils garderont un beau rouge qui va un peu se foncer, et se flétriront légèrement tout en durcissant. Voir photo ci-dessous.

Pour la préparation d’une teinture incorporant en même temps les fruits, les feuilles et fleurs :
- Au printemps, teinturez les feuilles, branchettes et fleurs en bouton lorsqu’elles sont à peine sèches ;
- A l’automne, teinturez les fruits secs ;
- Mélangez ensuite les deux teintures mères à 50% de chaque.
Pour la préparation de la tisane des fruits :
Vous pouvez tout simplement placer une bonne épaisseur des fruits secs dans votre tasse, verser l’eau chaude dessus et laisser infuser une trentaine de minutes.
NOTEZ BIEN :
Dans le passé, j’ai donné une recette qui consiste à passer au moulin à café les fruits secs avant de faire l’infusion. Les noyaux contiennent probablement une petite quantité d’hétérosides cyanogènes qui peuvent s’avérer toxiques si on en consomme en trop forte quantité.
Quelle est la teneur ? Que veut-on dire par « trop forte quantité » ? Je n’ai hélas pas l’information. D’autres noyaux de la même famille (rosacées) ont été étudiés : abricots, pêches, prunes. Mais rien sur l’aubépine. Je ne suis donc pas en mesure d’affirmer que cette préparation est dénuée de toxicité.
Je la laisse car je la connais bien et je l’ai vue pratiquée aux États-Unis. Certaines herboristeries américaines vendent la poudre pour la consommation. Mais ce n’est pas un gage d’innocuité.
On pourrait enlever les petits noyaux. Ceci doit être fait lorsque le fruit est encore frais. on peut écraser le fruit et mettre la « pâte » de côté (chair et peau) et les noyaux de l’autre, puis faire sécher les résidus sans noyaux. Cela me parait compliqué…
Voici donc la recette :
Tout d’abord, broyez grossièrement vos fruits séchés au moulin à café. Achetez un moulin qui ne servira qu’à broyer les plantes, ou l’odeur du café prédominera dans vos infusions.

Placez ces fruits broyés dans une tasse et versez l’eau bouillante dessus. Laissez infuser à couvert pendant une vingtaine de minutes, puis passez à la passoire et buvez. La tisane sera légèrement épaisse dû aux amidons du fruit, et son goût sera riche, fruité, légèrement acide et nourrissant.

La plante des cœurs brisés (physique)
L’aubépine est la plante du cœur la plus connue, la plus respectée, et probablement celle qui amène le plus de résultats dans une grande variété de cas. Il y a bien sûr d’autres plantes qui ont été traditionnellement utilisées pour le cœur, mais elles sont toutes puissantes et unidimensionnelles, contenant principalement des glycosides cardiaques : la digitale, le muguet, etc.
Le docteur Ellingwood, inspiration du courant médico-herbaliste du début des années 1900 aux États-Unis, nous résume brillamment le rôle de l’aubépine(6) :
« Il est supérieur à n’importe quel autre remède connu et utilisé pour le traitement des maladies de cœur, parce qu’il semble guérir alors que d’autres remèdes sont tout au plus palliatifs »
Et comme vous pouvez vous en douter, un médecin n’utilise jamais le mot « guérir » à la légère. L’aubépine est différente des plantes contenant des glycosides cardiaques. Elle est multidimensionnelle, agit au travers d’une multitude de composants, et nourrit et régénère au lieu de manipuler et forcer.
La digitale par exemple augmente d’une manière directe la force de contraction du muscle cardiaque. L’aubépine, elle, agit plus en subtilité, en améliorant la nutrition, l’apport de sang, les réserves et la relâche d’énergie dans la fibre musculaire cardiaque.
Ellingwood donne plus de détails :
« J’ai traité 118 patients souffrant de maladies cardiaques variées grâce à l’aubépine ».
« Des 157 comptes rendus de patients que j’ai reçu de mes collègues docteurs sur l’aubépine, 148 sont louables et favorables, et pour les 9 autres, le docteur arrêta le traitement car l’aubépine provoqua des problèmes d’estomac. Si le docteur avait diminué la dose, les problèmes auraient disparus et il aurait obtenu des effets favorables. »
Doit-on en dire plus ?
La plante agit mieux lorsqu’elle est utilisée en tant que tonique, fabriquée à partir de la plante entière pour s’assurer que tous les composants sont là (fruits, feuilles, fleurs, branchettes) et utilisée au long terme, pendant plusieurs mois.
En 1994, le ministère de la santé Allemand reconnu officiellement l’aubépine comme remède pour le cœur, avec les indications suivantes(6) :
- Traitement au long terme de la perte de fonction cardiaque ;
- Toute condition pour laquelle le patient ressent une oppression dans la région du cœur ;
- Les arythmies cardiaques mineures (extrasystoles, tachycardie) ;
- Les conditions d’un cœur vieillissant qui ne justifient pas l’utilisation de la digitale. Elle sera donc la plante idéale pour accompagner la personne âgée qui souffre de petites faiblesses cardiaques (ref : Weiss).
Rudolf Weiss(7), fameux phytothérapeute Allemand, rajoute les indications suivantes:
- Chez les patients souffrant de dégénération du muscle cardiaque ;
- Maladies affectant l’artère coronaire ;
- Pour calmer les symptômes de l’angine de poitrine ;
- Faiblesses du myocarde après une maladie infectieuse ;
- Insuffisances musculaires chez la personne prenant de la digitale (l’aubépine peut optimiser les effets de la digitale) ;
Mills et Bone rajoutent(1) :
- Les problèmes circulatoires (artériosclérose, maladie de Buerger).
La science nous permet de jeter un œil « sous le capot » et de constater que les effets de l’aubépine sur le cœur sont les suivants(2)(3)(4) :
- Il augmente la contractilité du muscle cardiaque (effet inotrope positif) ;
- Il augmente la conductivité du muscle cardiaque, donc une meilleure transmission du signal électrique régulant les battements cardiaques (effet dromotrope positif) ;
- Il diminue l’excitabilité du muscle cardiaque (effet bathmotrope négatif) ;
- Il normalise les battements cardiaques.
- Il réduit la pression artérielle systolique et diastolique selon les études ;
- Il diminue l’hypercholestérolémie sanguine (favorise l’excrétion de bile et réduit la synthèse de cholestérol par le foie).
Comment une simple plante peut-elle régulariser autant de problèmes cardiaques ? Si l’on garde la vue d’ensemble en tête, on voit que l’aubépine augmente la circulation coronaire. L’aubépine nourrit donc le cœur, en favorisant un meilleur apport de sang vers cet organe. Car certes le cœur distribue le sang vers les autres organes et tissus, mais il a lui aussi besoin d’être nourri. Le cœur, mieux nourri, pourra tout simplement mieux fonctionner.
Les anciens médecins nous disent que l’aubépine semble renforcer l’action inotrope positive des glycosides cardiaques (la digoxine par exemple), sans pour autant augmenter la toxicité de ces glycosides(1).
L’aubépine a un effet cardioprotecteur lors des ischémies/reperfusions (c’est-à-dire lorsque le sang retourne vers les tissus du cœur après une période d’interruption créé par un infarctus du myocarde)(1). Ce sera donc l’une des plantes essentielles de soutien pour les gens souffrant d’angine de poitrine et ceux qui ont déjà souffert d’une crise cardiaque.
L’aubépine peut être associée à l‘ail frais ou à la feuille d’olivier pour limiter les problèmes d’artériosclérose. Michael Moore(8) la recommande particulièrement lorsque la pression artérielle diastolique est élevée et trop rapprochée de la systolique, un signe que les artères ont perdu leur élasticité. L’aubépine aide à ramener les taux de LDL et de HDL à des niveaux acceptables.
Outre le caractère antioxydant marqué des flavonoïdes qui peut empêcher l’oxydation de certains dépôts sur nos parois artérielles, les études montrent que l’aubépine renforce la matrice de collagène de nos artères, s’assurant donc que la structure même des artères est en bon état. Il est logique de penser que la plante stabilise le collagène ailleurs dans notre corps, agissant donc comme plante anti-vieillissement des tissus.
Matthew Wood(9) utilise le test suivant pour déterminer si l’aubépine est indiquée : lorsque la personne a la paume des mains et l’intérieur des poignets rouge, faire pression avec le doigt sur la base du pouce de la personne (disons à la base du métacarpe) et voir si la couleur rouge revient rapidement. Si l’endroit reste blanc pendant quelques secondes, le sang a du mal à revenir à l’endroit, et il y a donc résistance/friction dans les artérioles.
Les études cliniques sont nombreuses, et confirment toutes ces propriétés in-vivo sur des patients souffrant de maladies cardiaques diverses, diminuant les difficultés respiratoires (dyspnée), réduisant les palpitations, les oedèmes et la congestion pulmonaire.
Prévention
Lorsque certaines maladies cardiovasculaires courent dans la famille, peut-on prendre l’aubépine en prévention comme protecteur du cœur, a un moment ou la personne est toujours en bonne santé ? Vous ne trouverez pas la réponse dans les ouvrages de référence, car la plante a surtout été utilisée en palliatif et non en préventif.
De toutes les plantes à notre disposition, l’aubépine est probablement l’une de celles qui se rapproche le plus du « tonique », car elle est nourrissante et fortifiante, sans pour autant bloquer ou forcer certains processus physiologiques. Elle peut être utilisée au long terme et elle travaille tout en douceur. Mon opinion est donc que oui, c’est une plante tout à fait adaptée à la prévention.
La plante des cœurs brisés (émotionnel)
La relation entre stress, problèmes psychologiques et problèmes cardiovasculaires est complexe. Mais il serait naïf d’ignorer la corrélation entre les deux.
Les personnes subissant une opération à cœur ouvert tombent souvent en dépression clinique après cette opération majeure.
A l’inverse, les états de stress et de dépression peuvent, au long terme, favoriser le développement des pathologies cardiaques. Le stress altère le fonctionnement de l’axe hypothalamus-glandes surrénales, qui provoque des dysfonctions de l’endothélium, avec inflammation et états prothrombiques(10) (favorise la formation de caillots). Ce lien est aujourd’hui reconnu par les cardiologues.
L’aubépine peut agir au niveau psychologique chez la personne qui a le coeur brisé par certains évènements de sa vie. Lorsque la personne exprime clairement et verbalement le fait que « cet évènement » ou « cette personne m’a brisé le cœur« , pensez à l’aubépine, qui peut être ajoutée aux formulations (infusions, teintures ou autre).
On notera que l’élixir floral (à la manière du docteur Bach) de fleurs d’aubépine est très utilisé pour cette même indication de cœur moral/spirituel brisé. Et dans mes observations, consommer une tisane des fleurs, ou quelques gouttes de teinture des fleurs, amène des effets similaires aux élixirs floraux.
Autres états psychologiques
La plante est souvent utilisée pour les troubles du sommeil. Elle a sa place dans une formulation, mais joue un rôle d’accompagnateur pour détendre la personne et préparer à une meilleure nuit de sommeil.
Si vous désirez un effet plus sédatif, il faudra l’associer, par exemple, à l’escholtzia (Eschscholtzia californica), la passiflore (Passiflora incarnata) ou le houblon (Humulus lupulus).
Vous pouvez l’utiliser d’une manière générique pour le stress ou l’anxiété, soit encore mieux rechercher des signes particuliers, soit physiologiques (palpitations, pouls rapide ou irrégulier) soit psychologiques (cœur brisé).
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Déficit d’attention et hyperactivité
L’aubépine est recommandée par Wood(9) chez l’enfant ou l’adulte agité, toujours en mouvement, de nature « chaude », et qui a du mal à se calmer et à s’asseoir en classe, au travail ou à la maison pour se concentrer sur une tache. L’aubépine est de nature rafraîchissante pour ces états d’excitation. Voir mon article sur le déficit d’attention et l’hyperactivité.
Mucoviscidose
Les sécrétions d’ions chlorure de l’épithélium des patients qui souffrent de mucoviscidose fonctionnent mal(11)(12). Pendant la 11ème Conférence Nord Américaine Annuelle sur la Mucoviscidose, des chercheurs présentèrent leurs vues encourageantes sur l’action de certains flavonoïdes (apigénine et quercétine) sur les sécrétions d’ions chlorure chez les patients souffrant de mucoviscidose.
L’aubépine contient une grande quantité de ces flavonoïdes. Basé sur cette étude, des individus souffrant de mucoviscidose ont essayé l’aubépine pendant des durées plus ou moins longues, et ont posté leurs résultats sur internet. Ceci n’est bien sûr pas une évidence scientifique, et reste très anecdotique. Mais le lien entre l’étude mentionnée ci-dessus et l’aubépine me semble assez logique.
Les personnes ayant essayé cette approche sous suivi médical notent :
- Une diminution de la consommation de Créon® ;
- Une diminution quasi-totale de la consommation de Pulmozyne ;
- Un besoin en antibiotiques très réduit ;
- Un augmentation nette de la qualité de vie : condition générale (regain de poids, moins de douleurs intestinales, qualité de la peau), fonctions pulmonaires, résultats d’analyses sanguines (amélioration des taux d’IgA, IgG, Vitamine E, enzymes hépatiques, HbA1c).
Pour donner une idée de la quantité prise, le produit suivant est mentionné sur internet : Extractum Crataegi Folii et Fructus 1:2, standardisé à 40 mg par tablette, avec un dosage de 4 tablettes par jour en rythme de croisière pour une adolescente âgée de 17 ans souffrant de mucoviscidose.
Arriver au bon dosage semble compliqué. L’effet de l’aubépine semble démarrer 1 heure après la prise et continue pendant 10 à 11 heures. D’après les témoignages, le dosage de Kréon doit être réajusté chez ceux qui ont toujours une fonction résiduelle du pancréas. Le risque d’un mauvais dosage Aubépine-Kréon ne doit pas être sous-estimé, la conséquence peut être une obstruction distale de l’intestin (DIOS). Les doses d’aubépines doivent être augmentées petit à petit afin de contrôler les effets.
Les personnes notent qu’au fur et à mesure que l’état général s’améliore, les effets secondaires des médicaments se font plus marqués (un signe que les doses de ces médicaments peuvent être diminués).
Notez que toute introduction de plantes médicinales chez le patient souffrant de mucoviscidose doit se faire sous suivi médical.
Formes et dosages
Les meilleurs résultats sont obtenus en employant le totum de la plante, c’est-à-dire un mélange de feuilles, pointe de branches, fleurs et fruits.
L’aubépine est une plante qui se consomme très bien en infusion. La teinture donne un peu plus de flexibilité pour la préparation du totum. J’explique pourquoi ci-dessous.
Comme expliqué auparavant, pour avoir des résultats durables, l’aubépine doit se prendre sur des périodes de plusieurs mois.
- Teinture des feuilles, fleurs et fruits secs : au taux de 1:5 (100 g de plante pour 500 ml d’alcool) dans de l’alcool à 40° à 50°. Prendre 10 à 20 gouttes 3 fois par jour (ref : Weiss) ;
- Teinture de plante fraîche : possible, mais pas nécessaire si la plante a été bien séchée.
- Infusion des feuilles et fleurs récemment séchées : infusion 1 cuillère à soupe de plante sèche par tasse (ref : Fournier), 1 à 3 fois par jour.
- Infusion des fruits secs passés au moulin à café. Voir ci-dessous.
Précautions
En théorie, l’aubépine renforce l’activité des médicaments cardiotoniques comme la digitale, le muguet, la strophantine, ainsi que les glycosides cardiaques : digitoxine et digoxine. Et vu qu’elle a des effets vasodilatateurs et anti-arythmiques, elle peut aussi aider à réduire la toxicité de ces glycosides, en réduisant le dosage nécessaire pour atteindre les effets voulus (seul un médecin pourra prendre cette décision).
Stragrove, Treasure et McKee(13) mentionnent une interaction positive possible avec la doxorubicine, une substance utilisée en chimiothérapie ayant une certaine cardiotoxicité. L’aubépine pourrait contrer ces effets négatifs sur le coeur, bien que les données à ce sujet soient très préliminaires et doivent être confirmées par des études cliniques.
Ils mentionnent aussi une interaction positive possible avec l’hydrochlorothiazide, un diurétique utilisé pour les cas d’insuffisance cardiaque. L’aubépine améliore la capacité des patients a mener une activité physique et réduit la sévérité des symptômes de la maladie.
D’une manière générale, l’aubépine semble donc présenter des opportunités d’interactions positives et bénéfiques avec les traitements conventionnels pour le coeur. Toute expérimentation sera bien évidemment réalisée sous supervision médicale.
Effets indésirables possibles :
- Certaines personnes peuvent avoir une bradycardie après la prise d’aubépine, c’est-à-dire un cœur qui bat trop lentement.
- Certaines personnes, rarement, peuvent avoir des palpitations après la prise d’aubépine, c’est-à-dire faire l’expérience des symptômes que la plante est supposée soigner. C’est ce que l’on pourrait appeler une « preuve homéopathique ».
- En diminuant le dosage, ces effets devraient disparaître.
Références
(1) Mills, Bone, « Principles and Practice of Phytotherapy », 2000
(2) Schüssler M, Hölzl J, Fricke U. « Myocardial effects of flavonoids from Crataegus species. » Arzneimittelforschung. 1995 Aug;45(8):842-5.
(3) Joseph G, Zhao Y, Klaus W. « Pharmacologic action profile of crataegus extract in comparison to epinephrine, amirinone, milrinone and digoxin in the isolated perfused guinea pig heart. » Arzneimittelforschung. 1995 Dec;45(12):1261-5.
(4) Loew D. « Phytogenic drugs in heart diseases exemplified by Crataegus. » Wien Med Wochenschr. 1999;149(8-10):226-8. Review.
(5) Ellingwood, Finley, MD, « The American Materia Medica, Therapeutics and Pharmacognosy », 1919
(6) Hoffmann, « Medical Herbalism », 2003
(7) Weiss, Fintelmann, « Herbal Medicine », 2000
(8) Moore, Michael, « Specific Indications for Herbs in General Use », 3ème édition
(9) Wood, Matthew, « The Earthwise Herbal: A Complete Guide to Old World Medicinal Plants » , 2008.
(10) Von Känel R. « Psychosocial stress and cardiovascular risk : current opinion. » Swiss Med Wkly. 2012 Jan 20;142:0. doi: 10.4414/smw.2012.13502. Review.
(11) Illek, Beate et.A1. « The Genistein Analogues Apigenin and Quercetin Activate CFTR in VIVO and in VITRO. » Pediatric Pulmonology, Supplement 14, August 1997, page 235, No. 9
(12) Illek Beate and H. Fischer. « Flavonoids stimulate Cl conductance of human airway epithelium in vitro and in vivo. » American Journal of Physiology. Lung 275(5); 902; 1998 Nov
(13) Stargrove, Treasure & McKee, « Herb, Nutrient, and Drug Interactions », 2008
(14) Fournier, Paul-Victor, « Dictionnaire des Plantes Médicinales et Vénéneuses de France », 1947
401 réponses
Bonjour, est-ce possible que l’infusion d’aubépine puisse donner des maux d’estomac l’heure qui suit son ingestion ? Ça fait 2 x sur 3 ou j’ai mal après en avoir bu.
Merci.
bonjour Maud
les réactions aux plantes sont tellement soumises à la sensibilité de chacun , que oui tout est possible , même si je n’ai pas eu de retours dans ce sens, c’est possible, le pourquoi je ne saurai dire
il faudrait tenir un journal de bord et noter tout ce que vous prenez et faire ensuite une enquête par élimination
Bonjour Sabine,
Bernard indique qu’il existe maintenant des médecins (cardiologues aussi??) qui travaillent avec les thérapies naturelles.
Savez-vous comment nous pouvons les trouver? Connaissez-vous un site / une plateforme?
Je ne trouve rien depuis mon moteur de recherche.
À toutes fins utiles, nous sommes situés dans les Hauts-de-France.
Merci!
bonjour Sandrine
hélas non, c’est souvent au hasard d’une visite, par le bouche à oreille
Tout d’abord merci pour ce site extraordinaire !
J’aimerai avoir votre avis sur la prise de crataegus oxyacantha en poudre (sommités fleuries) en remplacement de l’infusion/ décoction. Avez-vous des infos sur l’efficacité comparée et sur les dosages ? j’ai eu un infarctus il y a un an et ne me suis soignée qu’avec l’infusion(15 à 20g pour 1/2 l d’eau en 3 prises/ jour). Depuis un mois je tâtonne avec la poudre que je fais moi-même, …Avez-vous trouvé des infos à ce sujet dans vos nombreuses références?
bonjour Ana
voici la réponse de Christophe
Non,je n’ai aucune expérience avec l’utilisation de la poudre et vu la subtilité de cette plante, son parfum très floral, cela m’embêterait de réduire tout cela en poudre et perdre en grande partie les aromatiques. D’autres constituants, les tanins en particulier, devraient tolérer la mise en poudre. Donc il est fort possible qu’il reste une grande partie des propriétés. Mais tout de même, cela me gêne. Ceci dit, pas d’expérience avec les feuilles et fleurs en poudre. J’ai déjà utilisé les fruits en poudre ainsi que certains collègues du côté américain, pour la richesse en flavonoïde de la peau des fruits, un bon complément des autres parties de la plante.
copie collée de mon commentaire pour les fleurs de sureau, étant donné que j’y ai impliqué les fleurs d’aubépine….:-)
Bonjour Sabine (car Christophe est, lui, grandement occupé par ailleurs, donc on va le laisser un peu de coté :-)…
Je ne vous oublie pas Chère Sabine, je suis beaucoup absent malgré que je lise certains commentaires en diagonale, du fait d’autres occupations et préoccupations depuis quelques mois… Je voulais vous envoyer cette petite carte postale musicale au début du mois d’avril lorsque la trentaine de pieds d’aubépine que j’ai planté il y a 4 ans étaient en fleurs en l’espace de quelques jours et là j’ai pensé à vous et je me suis mis à fredonner « le printemps est arrivé…Vive le printemps… » https://www.youtube.com/watch?v=HClfgTGiHDs et donc les jours suivants je n’ai eu d’autres tâches que de choisir les plus beaux bouquets de fleurs juste ouvertes avec quelques feuilles vertes bien tendres et les faire sécher en conservant leurs volutes odoriférantes… (que j’aime beaucoup malgré les dénégations lues dans certains commentaires) …et aujourd’hui, ce matin précisément, 12 mai, j’ai fait les cueillettes d’ombrelles blanches aussi immaculées que celles des aubépines (mais moins piquantes) des hautes branches de Sureau… Et comme chaque année sur ce Blog d’AltheaProvence je répète que le calendrier pour le ramassage des fleurs de plantes médicinales, mais également, par conséquence, de leurs fruits rouges pour l’aubépine et noirs pour le sureau, est totalement à revoir, car vraiment décalé… Je redis également chaque année un autre refrain : au printemps, faut-il mettre l’accent sur la collecte des fleurs ou attendre la saison automnale (ou de la fin de l’été désormais) que les fruits apparaissent et murissent pour composer des totum de fleurs, feuilles et fruits d’aubépine et pour le sureau des cueillettes plus abondantes de baies noires pour en faire des sirops et autres compositions expectorantes ?…
🙂
pour répondre à votre question , je n’ai pas de réponse, ce sont des choix , il faut essayer de prélever juste ce dont on a besoin, un peu de tout
Merci de me dire si il y a une interaction ou si c est dangerezx de prendre de l aubepine ou le Cardio calm extrait sec avec l anticoagulant SINTROM ?
bonjour Rita
je n’ai pas trouvé de contre indication entre l’aubépine et ce médicament, (ça ne veut pas dire qu’il n’y a pas d’inter action, juste que dans mes recherches pour l’instant je n’ai rien trouvé )
Bonjour,
Je vis dans le Gard et je trouve surtout de l’Azerolier (crataegus azarolus) autour de chez moi. Peut-on l’utiliser de la même manière que les autres Aubepines (infusions notamment)? Et sait-on s’il a les mêmes propriétés ?
Merci par avance pour votre réponse, bonne journée
bonjour Cécile
je n’ai pas beaucoup d’informations , il semblerait que oui , mais je ne trouve rien qui confirme , une étude parle de Crataegus spp , donc j’imagine que C.azarolus en fait partie même s’il n’est pas explicitement nommé https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3249900/
En association avec l’aubépine, j’ai entendu parler de la laitue vireuse. Pourriez-vous m’indiquer ses propriétés ? Merci.
bonjour Anne
en association avec l’aubépine , mais dans quel but?
Dans le but de vaincre des insomnies récurrentes.
bonjour Anne
sous quelles formes pensez vous les utiliser (surtout pour la laitue vireuse)?
En tisanes ?
bonjour Anne
voici la réponse de Christophe au sujet de la laitue vireuse , je pense que pour des problèmes de sommeil il y a d’autres options
« je ne connais que 2 formes dans mon expérience très biaisée à l’américaine – une forme ancienne (le lacturarium qui est une préparation à base du suc épaissi – un enfer à préparer) et une double macération des feuilles fraîches dans de l’alcool à 96° qui semble aider pas mal de gens, alors que d’autres n’y trouvent aucun effet. Sinon je n’ai pas non plus une grande expérience avec cette plante. J’ai mes gros doutes au sujet d’une utilisation feuille sèche en tisane, mais là encore je n’ai pas l’expérience pour affirmer quoi que ce soit. »
Bonjour,
Je prends de la flecaine 150mg LP, a cause d’une tachycardie ventriculaire idiopathique (normalement, bénigne car coeur sain…). J’ai encore des extrasystoles et énormément d’angoisses. Est il possible de prendre de l’aubépine ? J’avais déjà parlé de la rhodiole a ma cardio qui n’était pas très chaude pour les plantes avec ma flecaine, je n’ose donc pas lui demander pour l’aubepine … qu’en pensez vous ?
Merci beaucoup
Stephanie
bonjour Stéphanie
il semblerait qu’il n’y ait pas d’interaction selon le site « passeport santé »
« Avec des médicaments
Les extraits normalisés d’aubépine interagissent de façon sécuritaire et même bénéfique avec les médicaments ci-dessous, à la condition stricte d’une supervision médicale15.
Les médicaments prescrits contre les arrêts cardiaques, l’hypertension, l’angine de poitrine et l’arythmie.
Les vasodilatateurs (nitrates, réserpine, alpha-bloquants, par exemple).
La digoxine et autres dérivés de la digitale. Au cours d’un essai préliminaire croisé sur 8 sujets en bonne santé, on a administré de la digoxine seule pendant 10 jours, puis, durant 21 jours, on a ajouté un extrait d’aubépine à ce traitement. On a constaté que l’extrait d’aubépine n’influe pas sur le métabolisme de la digoxine16. Ces données sont encore trop préliminaires pour tirer une conclusion définitive quant à la compatibilité à long terme de ces deux traitements. » https://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=aubepine_ps
Bonjour Sabine,
Mes infusions d’aubépine ont une odeur très bizarre, limite poisson.
Est-ce normal, et si oui avec quoi la mélangeriez vous, pour la rendre plus agréable ?
J’ai pensé au miel, mais ça ne changera rien à l’odeur.
Merci d’avance pour votre réponse.
Bonne journée
bonjour Corinne
effectivement les fleurs d’aubépine ont un parfum particulier et pas forcément agréable, tout dépend des sensibilités , je n’ai pas vraiment de solution pour enlever l’odeur (boire en mode apnée ? 🙂 ) ou faire un mélange par exemple avec quelques feuilles de verveine
Bonjour, comme c’est le moment de cueillir les cynorhodons, je vais cueillir en même temps des cenelles d’aubépine, sécher et moudre, puis-je mélanger les deux (gélules) pour donner du peps et de la vitamine C? Merci
bonjour Alain
oui pourquoi pas , bon j’avoue que je n’ai jamais réussi avec mon petit moulin à café à réduire en poudre les cenelles d’aubépine , ça reste un broyage assez grossier donc pour mettre en gélules je ne sais pas trop
Merci, tout sèche pour le moment, je vais essayer la méthode Christophe, d’abord le blender puis le moulin à café, je vous tiens au courant…
bonjour Sabine, après avoir séché et broyé 1,200kg de cynorrhodons à la cueillette, il me reste 490gr de poudre et 210gr de pépins imbroyables (ou il faudrait une meule en pierre), j’espère que les vitamines sont dans la peau et non dans ces p….. de pépins (mon blender et le moulin à café ont eu chaud)
bonjour Alain
oui les vitamines sont dans les parties tendres (et je confirme pour blender et moulin à café , ces noyaux sont fourbes , z’auraient même tendance à faire monter le stress et la pression sanguine 🙂 )
Afin d’utiliser les cenelles en infusion, peut on les rincer puis les faire sécher au four à 40°. Enfin, doit on les broyer juste avant de faire l’infusion ou peut on réduire en poudre tout son stock après séchage ?
Merci de votre réponse
Caroline
bonjour Caroline
inutile de les laver, pour les broyer Christophe le fait , de mon côté je n’y arrive pas , mon moulin à café ne doit pas être assez fort et je n’ai pas réussi à en faire de la poudre
Merci Sabine
Bonjour! J’ai planté chez moi une Aubépine à fleurs roses, Paul’s Scarlet. C’est une Carteagus Laevigata. A-t-elle les mêmes propriétés que l’aubépine « sauvage »? D’avance merci pour votre réponse.
bonjour Maryse
à ma connaissance oui
Bonjour, je profite de ce commentaire pour poser ma question qui est en rapport : savez-vous si tous les cultivars d’aubépine (y compris ceux sans épine) ont les mêmes propriétés que Crataegus monogyna ?
bonjour Baptiste
je vous fais la même réponse qu’à Cécile commentaire précédent
je n’ai pas beaucoup d’informations , il semblerait que oui , mais je ne trouve rien qui confirme , une étude parle de Crataegus spp , donc j’imagine que C.azarolus en fait partie même s’il n’est pas explicitement nommé https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3249900/
Bonjour , certains articles sur le net mentionnent un effet positif pour la santé du cheveu pour l’aubépine , on peut effectivement penser que si elle améliore la circulation en général elle va améliorer celle du cuir chevelu et donc mieux nourrir le cheveu ? est ce une plante indiquée pour les personnes qui ont tout le temps les extrémités froides même en été ,comme moi !
bonjour Annick
je n’ai pas cette information concernant les cheveux, si vous avez des sources je suis preneuse
concernant les extrémités froides, je pense qu’il y a d’autres plantes plus spécifiques, de préférence des plantes à action réchauffante comme le gingembre, le romarin , la cannelle etc…
Bonjour,
Merci pour cet article très intéressant.
Me concernant, je souffre de maux à priori contradictoires: hypotension et tachycardie.
ECG normal, tout est normal mais les symptômes sont bien là: vertiges, jambes lourdes, fatigabilité…. symptômes à priori liés à l’hypotension et au cœur qui est accéléré, mais rien à faire médicalement, pas de remède.
Pensez-vous que l’aubépine soit conseillée dans mon cas? Certains la conseillent uniquement en cas d’hypertension, d’autres pensent qu’elle régule la tension à la hausse ou à la baisse…
bonjour Cmoi
je ne peux vous répondre, car il faut une vue plus précise de votre situation ce qui n’est pas possible dans le cadre du site
bonjour, merci pour cet article formidable. peut on associer l’aubépine à un bétabloquant même à faible dose?
bonne journée
Bonjour Benoit
je resterai prudente avec les betabloquants, et tout dépend de la pathologie (vu que les bétabloquants sont prescrits dès qu’il y a problème cardiaque) entre autre ils ont une action sur le rythme cardiaque qu’ils ralentissent , l’aubépine aussi , donc à utiliser sous surveillance et voir avec votre médecin (si ouvert au dialogue) pour adapter les dosages avec la prise d’aubépine
Bonjour,
je trouve vos vidéos très intéressantes, je voulais savoir pour l’hypotension ….
Vous dites dans celle ci que l’aubépine est a prendre sur du long terme , dans une autre vous préconisez d’alterner avec l’olivier .Ce que je voudrais faire.
Pouvez vous me préciser comment je dois procéder .Combien de jours consécutifs pour l’une et de l’autre plante??? Faut il une pause ou pas ???
Pouvez vous me conseiller sur cette posologie , je vous en remercie d’avance.
bonjour Elisabeth
je vous ai répondu ici https://www.altheaprovence.com/olivier-olea-europa/comment-page-3/#comment-59717 vous pouvez pour lutter contre l’hypotension agrémenter vos infusions avec de réglisse https://www.altheaprovence.com/reglisse-glycyrrhiza-glabra/
Bonjour,
Je vous remercie de m’avoir répondu, quand vous avez noté la reglisse j’ai été très étonnée car je savais que cela augmenté la tension artérielle .
J’ai vérifié mon message et j’ai fait une erreur dans le contenu .C’est pas de l’hypo mais bien de l’hypertension (légère) que je veux réguler. Je suis désolée de ce mal entendu, je suis confuse.
Je voulais savoir simplement , en règle générale, combien de jours il faut prendre de l’aubépine et combien de jours il faut prendre de l’olivier pour un traitement en alternance avec les 2 plantes .Ou s’il vaut mieux faire une infusion avec les 2 .Je n’ai pas su trouver une réponse à mes interrogations …
Merci et veuillez m’excuser pour cette confusion .
bonjour Rale
commencez par tenir un journal de bord, prenez votre tension (régulièrement par exemple 1fois par semaine)
vous pouvez faire pendant un mois avec l’olivier et un mois avec l’aubépine à raison de 2 à 3 tasses par jour (une tasse ou mug entre 200 et 250ml )
je vous invite à mélanger avec une bonne diurétique comme les feuilles de pissenlits séchées (plus efficaces que les fraiches) ou de l’ortie
et vous notez ce qui se passe au niveau de votre tension (déjà pour voir de l’olivier ou de l’aubépine laquelle serait plus efficace )
voici quelques pistes à explorer https://www.altheaprovence.com/hypertension/
https://www.altheaprovence.com/plantes-medicinales-methode-clima/
https://www.altheaprovence.com/plantes-en-cure-ou-en-continue/
Bonjour,
Je vous remercie de nos précisions, elles répondent à mes interrogations .
bonne journée . Cordialement.
Bonjour , j ai fait secher de l aubepine : fleurs et feuilles mais les feuilles sont marron ! Est ce que c est utilisable ?merci d’avance
bonjour Sylvie
elles ne devraient pas être marrons, elles se sont peut être oxydées en tout cas ce n’est pas bon signe et les fleurs?
Bonjour merci pour ces savoir si précieux.
J’ai fait l’expérience de trois fois maintenant de rêves du extrême réalité mêlé d’angoisse suite à la consommation d’aubépine.
La première fois en alcoolature mélangé de passiflore aubépine valériane, (j’ai donc mis ces sensation sur le dos de la valériane)
Mais l’autre jours j’ai bu une simple infusion d’aubépine sèche et ça ma provoqué de léger vision angoissante dune violence ponctuelle et bon je n’ai pas fait de rapprochement mais cette nuit … j’ai ju hier plusieurs tasse d’aubépine et passiflore en infusion sèche et voilà que j’ai passé la moi hier de la nuit entre reve particulièrement réaliste et angoisse. Cela ne m’ete absolument jamais arrivé avant ces expériences. Comment peut on expliquer ces effets ???
Merci
bonjour Nola
étrange en effet comme réaction, je n’ai pas de retour d’expérience de ce genre désolée, mais je vais me renseigner
Bonjour,
Tout d’abord merci pour les partages, je viens de créer ma petite entreprise en PPAM et Altheaprovence a fait parti de mes moteurs.
Je viens de réaliser ma première teinture mère d’Aubépine fraîche ( sommités fleuries pour le moment) selon la pharmacopée française à 10% de plante sèche.
J’ai une question, sans doute un peu con, pour les fruits, en FRAIS, les laissent t’on dans l’état, les écraser?
Et faut il bien garder le noyau, j’espère que oui 😉
Merci
Au plaisir de vous croiser un jour.
Virginie
bonjour Virginie
oui on laisse le noyau 🙂
Bonjour, j’ai fait une alcoolature de fleurs et feuilles d’aubépine « préfanées » (24 h), dans du rhum à 70 ° et quand j’ai mis les fleurs dans l’alcool et fermé avec le couvercle, elles sont devenues marron au bout de quelques minutes. Elles se sont oxydées ? Comment cela se fait il svp ? Merci 🙂
bonjour Elisa
étrange en effet , est ce l’alcool qui est devenu marron? ou vraiment les fleurs ?
Oui ce sont bien les fleurs qui sont devenues marron. L’alcool lui est devenu vert (1 jour après). L’alcoolature est elle oxydée ? Dois je la jeter ? Vaut il mieux utiliser des fleurs sèches ?
bonjour Elisa
non c’est que l’extraction se fait bien, la couleur verte est un bon signe , j’avoue que je ne me souviens pas de la couleur que prend la fleur pendant la macération, je verrai à ma prochaine préparation
vous avez mis fleurs et jeunes feuilles ?
Bonjour, j’ai fait cette fois ci une teinture de plantes sèches pour voir si ça marche mieux 🙂 Mais un problème ! : Christophe recommande 500 ml d’alcool pour 100g de plantes sèches. Moi j’avais 10g d’aubépine donc j’ai mis 50 ml. Mais ! l C’est très peu d’alcool, il était loin de recouvrir mes plantes !
Pouvez vous m’éclairer sur ces proportions svp ? Merci ! 🙂
bonjour Elisa
c’est toujours plus compliqué avec de petites quantités, dans ce cas il faut choisir un petit récipient et bien tasser la plante avec un lest, si vraiment l’alcool ne recouvre pas la plante malgré le lest vous pouvez rajouter un peu d’alcool pour compléter
Bonjour Sabine,
Pourriez-vous me dire si l’aubépine est approprié pour un souffle au cœur et quelle partie de la plante utiliser.
Cordialement.
Gérard
bonjour Gérard
voici la réponse de Christophe
« pour une raison que je ne connais pas, j’ai souvent vu l’aubépine positionnée comme bénéfique pour un souffle au coeur chez l’animal (chien, chat, cheval) mais je ne me souviens pas avoir vu de mentions chez l’humain dans mes ouvrages classiques. Ceci dit, je ne me souviens peut-être pas. L’action de la plante me semble globalement bénéfique dans ce contexte, mais je n’ai pas de retour direct à partager. »