Les bienfaits du thym (Thymus vulgaris) : bronchites, infections urinaires, candidoses intestinales


Je suis vraiment content de vous parler d’une plante bien de chez moi. C’est une plante qui est très sous-estimée alors qu’en réalité, elle est très puissante.

Les Provençaux l’appellent la farigoule. Vous avez deviné ? Le thym bien sûr !

Le seul problème du thym, c’est d’être un condiment. Comme le disait si bien Bernard Peyrilhe, chirurgien et professeur à l’école de médecine de Paris dans les années 1700 :

« Le thym est une plante très active, moins usitée en médecine qu’elle ne devrait l’être, sans doute parce que l’idée de condiment semble exclure celle du médicament. ».

Il a tout dit. Si c’est bon dans l’assiette, cela ne peut pas être un bon remède ! Comme on peut se mettre des idées fausses en tête….


Le roi de la garrigue

On parle donc du thym, Thymus vulgaris.

Il appartient à la famille des lamiacées, cette grande famille de plantes aromatiques qui inclut le romarin, la sarriette, la lavande, l’origan, la menthe, etc.

C’est un petit sous-arbrisseau vivace qui fait de petites feuilles de couleur vert-grisâtre, roulées sur les bords et cotonneuses en dessous si vous les regardez à la loupe.

Au plus la plante vieillie et au plus elle a tendance à faire du bois. C’est normal.

Lorsqu’on l’a au jardin, on apprend à tailler son thym justement pour favoriser les nouvelles repousses et éviter qu’il ne fasse trop de bois. Et  là attention, si on le taille trop ras, on risque de l’affaiblir et il ne va pas repartir.

Thym (Thymus vulgaris)
Thym dans la garrigue provençale

Ramassez les feuilles

On ramasse les feuilles, idéalement au moment de la floraison. C’est à ce moment-là qu’elles seront les plus riches en substances aromatiques.

Mais franchement, ramassez-les aussi au besoin, toute l’année. C’est une plante tellement utile qu’il ne faut pas hésiter à cueillir au besoin, été comme hiver.

Les branches ne sont pas vraiment intéressantes, en particulier lorsqu’elles sont un peu épaisses. Lorsqu’elles sont tendres, pas de problème vous les gardez dans votre cueillette. Si elles sont épaisses et charnues, ne les utilisez pas sinon cela va vous donner des préparations très rêches en bouche, très tanniques, moyennement agréables.

Le plus facile pour la ramasse, c’est de prendre des touffes et de couper disons au 1/3 au dessus de la partie boisée et dure afin de garder les 2/3 du haut. Vous faites sécher les branches bien étendues, à plat sur une grille.

Attention de ne pas trop les bouger sinon vous allez perdre une certaine quantité de feuilles. D’ailleurs je vous conseille de mettre un tissu sous votre grille, ou un morceau de papier, pour récupérer toutes les feuilles qui vont tomber.

Ensuite une fois qu’elles sont sèches, vous les transférez délicatement les branches dans un grand sac en papier ou dans un seau, puis vous malaxez les branches pour faire tomber le plus gros des feuilles. Vous pouvez ensuite composer les branches sèches.

Thym (Thymus vulgaris)


Et au jardin ?

La grande question : le thym planté au jardin est-il aussi puissant que le thym sauvage ? La réponse est un non catégorique.

Si vous venez voir le thym chez moi dans les collines du Vaucluse, vous verrez un thym qui pousse dans des zones très arides, en plein soleil. Il souffre. Parfois il pousse dans une toute petite crevasse d’un rocher avec une pincée de terre, et on se demande vraiment comment il arrive à survivre à cet endroit.

Je peux vous dire que ce thym-là, il est très puissant. Comme la vigne, les aromatiques doivent souffrir pour donner le meilleur d’elles-mêmes.

Basé sur cette affirmation, vous allez peut-être penser que ce n’est pas la peine d’en planter au jardin. C’est une erreur. Basé sur mon expérience, le thym du jardin est peut-être moins puissant, mais il rend toujours de grands services.

Cela serait une erreur que de s’en priver en particulier pour la période hivernale, nous allons en reparler un peu plus bas.

Donc oui, plantez du thym au jardin, et plantez-en beaucoup si vous avez l’espace. Exposition plein soleil dans une terre qui draine bien. Vous lui faites un trou, vous rajoutez un peu de sable si nécessaire pour rajouter du drainage, en particulier si votre sol est argileux. Vous le mettez exposition plein soleil, au pied d’un mur plein sud par exemple. Vous pouvez aussi lui mettre des cailloux au pied, ces cailloux vont emmagasiner la chaleur du soleil, le thym adore ça.

Thym (Thymus vulgaris)


Contre les refroidissements

Lorsque vous prenez du thym en infusion, ou que vous mâchez quelques feuilles, c’est son caractère chaud et stimulant qui va ressortir. C’est comme s’il avait emmagasiné tout ce soleil et nous l’avait rendu. D’un point de vue énergétique, le thym a donc toujours été considéré comme une plante chaude.

La première utilisation ancestrale est donc pour les refroidissements. Vous venez d’attraper froid et vous avez ces premiers frissons, vous savez que vous couvez quelque chose. A ce moment-là, le thym est votre meilleur allié.

Préparez-vous, tout simplement, plusieurs tasses d’infusion pendant la journée. Il va protéger vos bronches, ce qui est très important si vous avez tendance à faire des bronchites. Excellente association avec le rhizome frais de gingembre (Zingiber officinale), coupez-en l’équivalent d’une cuillère à café qu vous rajoutez à quelques branchettes de thym.

Excellente infusion pour vous réchauffer, stimuler le système immunitaire et vous accompagner dans ce début de froid. Vous pouvez aussi rajouter le jus d’un demi-citron lorsque l’infusion commence à refroidir un peu afin de préserver la vitamine C. Le mélange thym-gingembre-citron, avec éventuellement un peu de miel de lavande, un régal !

Thym (Thymus vulgaris)


Bronches prises

Si le froid se transforme en bronchite, le thym va continuer à être votre allié.

C’est une plante qui fluidifie les sécrétions bronchiques et au passage, elle désinfecte. Imaginez-vous les constituants aromatiques du thym qui sont absorbés par la muqueuse intestinale, qui passent en circulation et qui sont excrétés au niveau des bronches pour permettre une meilleure expectoration et faire un petit ménage au passage en ce qui concerne les virus et bactéries.

Si vous avez une bronchite, il faut en boire régulièrement pendant la journée. On ne parle pas ici de 2 tasses par jour, vous préparez un litre et vous en buvez régulièrement pendant la journée. Il faut persister.

Nous avons ici très bonne association avec la réglisse (Glycyrrhiza glabra), si vous ne souffrez pas d’hypertension artérielle (vous savez que c’est toujours une contre-indication avec la réglisse). Vous pouvez vous préparer une tasse avec quelques branchettes de thym, une petite cuillère à café de réglisse en poudre. La réglisse va  légèrement stimuler le système immunitaire, moduler l’inflammation au niveau des bronches et favoriser l’expectoration.

Et bien sûr comme toujours si la situation ne s’améliore pas, n’hésitez pas à consulter votre médecin.

Vous pouvez l’utiliser pour une angine, pour désinfecter la gorge. Le thym contient des tanins, donc il va permettre de resserrer un peu les tissus boursouflés. Mais franchement, pour une angine, il y a bien mieux en plante aromatique, un autre condiment d’ailleurs, c’est la sauge (Salvia officinalis) et je vous en ai déjà parlé dans une autre vidéo.

Thym (Thymus vulgaris)


Infections urinaire

Sur ce blog, je vous ai parlé de nombreuses plantes que vous pouvez utiliser pour vos cystites. J’en ai une nouvelle pour vous.

Bizarrement, le thym n’est presque jamais positionné comme plante du système urinaire. C’est une erreur. Ce qui est intéressant avec le thym, c’est qu’elle a cet aspect aromatique que les autres n’ont pas – la busserole n’est pas aromatique, la bruyère cendrée (Erica cinerea) non plus, le genièvre (Juniperus communis, J. oxycedrus) est plutôt résineux.

Le thym apporte donc une dimension très intéressante je trouve. A rajouter dans vos mélanges si vous avez des problèmes de cystites récurrentes. Je vous conseille de vérifier que vous avez un thym bien aromatique pour ce type d’application.


Digestion

Le thym est une fabuleuse plante digestive. On le prend principalement sur la digestion lorsqu’elle est difficile. Le thym va diminuer les ballonnements et les gaz, il va calmer les crampes, et au passage il va aussi faire un petit ménage dans la flore intestinale.

Très bonne plante si on vous a diagnostiqué une candidose buccale ou intestinale. En bain de bouche pour une candidose buccale, sous forme d’infusion si candidose intestinale, bonne association avec le lapacho (Tabebuia impetiginosa).

Très bonne plante si vous avez attrapé une tourista lors d’un voyage à l’étranger, soyez persistant et continuez pendant plusieurs semaines si nécessaire.

(pour obtenir des informations sur la formation, téléchargez d’abord votre livret gratuit ici)


Dans la trousse de secours

La teinture de thym est très antibactérienne. Je l’ai utilisée de nombreuses fois pour désinfecter des plaies. On dilue un volume de teinture dans 3 ou 4 volumes d’eau, on l’applique sur une plaie, c’est très pratique.

J’ai toujours une petite bouteille de teinture de thym lorsque je pars en randonnée justement pour ce type d’application (et en cas d’intoxication alimentaire aussi !)


Plante des convalescents

Le thym est stimulant lors des convalescences ou des périodes de grande fatigue. Là encore il faut voir le thym comme un stimulant général, il va relancer un système un peu « froid », un système fatigué. C’est dans ces périodes de convalescence, de faiblesse que l’on va prendre les plantes qui réchauffent, qui font circuler, et que l’on va aussi penser aux plantes adaptogènes. J’ai beaucoup de choses à dire sur les adaptogènes, voir ma formation sur la gestion du stress et de l’anxiété pour découvrir cette famille de plante assez étonnante.

Thym (Thymus vulgaris)


Préparation du thym

☀︎ L’infusion de thym a tout pour plaire, elle va extraire les constituants d’une manière relativement efficace. Utilisez une bonne cuillère à café des feuilles par tasse. Je vous dirai aussi que la dose va dépendre de la force de votre thym. L’infusion doit avoir un goût très aromatique, sinon, elle ne va probablement pas vous donner satisfaction d’un point de vue thérapeutique.

Et je peux vous dire que basé sur mes tests d’achat de thym en herboristerie, la qualité peut varier grandement d’un endroit à l’autre.

Petite note importante au passage : en herboristerie traditionnelle, on ne parle pas de chémotypes de thym. Ça, c’est de l’aromathérapie. En herboristerie, le thym, il n’y en a qu’un, c’est Thymus vulgaris. Oui, je sais, en fonction du lieu, il va avoir un profil aromatique différent.

Mais vous savez quoi? Dans tous les pays dans lesquels le thym pousse, au fil des siècles, tous les peuples se sont accordés sur à peu près les mêmes utilisations. Donc pour nous herboristes et herbalistes, cela nous suffit. Bien sûr, si vous connaissez le chémotype du thym tout près de chez vous, fabuleux. Utilisez-le pour travailler d’une manière un peu plus fine. Sinon, que cela ne vous empêche pas d’utiliser l’infusion !

☀︎ La deuxième préparation, c’est la teinture, excellente préparation, très puissante car l’alcool va faire un travail d’extraction optimal.

Pour le thym frais, utilisez de l’alcool pur si vous pouvez vous en procurer. Pour le thym sec,  utilisez un rhum à 55°, 500 ml de rhum pour chaque 100 g de feuilles sèches. Vous laissez macérer 2 semaines en secouant tous les jours, puis vous pressez et vous filtrez.

J’en ai toujours à la maison et je l’utilise pendant tout l’hiver, une 20’aine de gouttes suffit si vous préparez votre teinture à partir de thym sauvage, c’est vraiment puissant. On peut en rajouter dans une infusion de feuilles d’eucalyptus, dans un sirop de marrube, etc. Plein de combinaisons possibles pour l’hiver. Et comme je vous ai dit, dans la trousse d’urgence et dilué avec de l’eau comme antiseptique puissant.

☀︎ Troisième préparation, en particulier pour les problèmes hivernaux, c’est le sirop qu’on peut préparer tout simplement en faisant une infusion bien concentrée de thym et en rajoutant la bonne quantité de miel qui va varier en fonction des recettes, je ne vais pas rentrer dans les détails ici, voir ma formation sur la fabrication de produits à base de plantes.

Thym (Thymus vulgaris)
Plantules de thym après germination

Précautions d’emploi

Pour les précautions d’emploi, notez que je ne parle pas de l’huile essentielle ici, attention. Les huiles essentielles chémotypées de thym ont des précautions d’emploi qui leur sont propres, on ne parle pas ici d’aromathérapie mais bien d’herboristerie.

☀︎ C’est une plante qu’il vaut mieux éviter chez la femme enceinte ou allaitante, en particulier si on a un produit concentré comme la teinture, par principe de précaution.

☀︎ Nous avons quelques cas d’allergies de contact et respiratoires répertoriées chez les personnes qui travaillent avec le thym, qui le ramassent, le manipulent, donc qui sont en contact avec le thym une partie de la journée, s’ils sont producteurs ou cueilleurs par exemple.

Une étude (1) effectuée sur des rats montre que le thym peut diminuer l’activité de la thyroïde. Mais on a injecté des extraits de thym dans ces pauvres animaux à des doses qui défient toute logique. Donc franchement, de là à en déduire un problème chez l’humain aux doses normales, j’ai mes doutes.

Une étude (2) montre une activité potentiellement oestrogénique ou progestative, là encore de là à en conclure quoi que ce soit chez l’humain, je trouve que c’est un peu tiré par les cheveux. Rien n’a été confirmé par la suite chez l’humain. Mais bon je vous donne cette info car vous allez la retrouver dans les contre-indications ici et là.


Références

(1) Sourgens H, Winterhoff H, Gumbinger HG, et al. Antihormonal effects of plant extracts. TSH-and prolactin-suppressing properties of Lithospermum officinale and other plants. Planta Med 1982;45(2):78-86.

(2) Zava DT, Dollbaum CM, Blen M. Estrogen and progestin bioactivity of foods, herbs, and spices. Proc Soc Exp Biol Med 1998;217(3):369-378

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155 réponses

  1. Bonsoir,
    J’utilise le thym depuis toujours sauf pendant les grossesses car je le savais déconseillé. En vous lisant je découvre qu’il est également déconseillé en allaitant or j’en use et abuse en cette période hivernale tout en allaitant mon petit de 2 ans passés.
    Je voudrais donc savoir pour quelles raisons est-il déconseillé avec l’allaitement ?
    Quelle plante aux propriétés similaire pourrait le remplacer sans contre-indication ?

    D’avance merci à vous et merci de tout coeur pour ce site merveilleux !

    1. bonjour Marguerite
      effectivement on considère que le foetus ou le nourrisson (allaité)entrent dans la même catégorie (fragilité du bb que l’on doit protéger )
      Ensuite, au bout de 6 mois on peut considérer les choses un peu différement , et à deux même si allaité le petitout est sensé avoir aussi varié son alimentation
      pour les plantes comme le thym contenant des molécules aromatiques assez puissantes il faut mesure garder et essayez de prendre vos infusions loin des tétées , à deux ans j’imagine que ce sont des tétées câlins , donc plus facilement gérables pour y intercaler vos infusions de thym

  2. Bonjour j’ai entendu dire que le thym consommé tous les jours pouvait être à l’origine de tachycardie. Qu’en pensez vous?

    1. bonjour Glénat
      à ma connaissance non, à moins d’en consommer des quantités trop importantes (comme pour toutes les autres plantes d’ailleurs)
      et l’utilisation sur du long terme n’est pas conseillée

  3. Bonjour,

    Je prends en infusion chaque hiver du thym pour lutter contre les rhumes et les angines.

    J’aimerais passer aux huiles essentielles, mais il y a plusieurs type de thym différents. Savez-vous laquelle correspond le plus à la plante que l’on achète en herboristerie pour lutter contre ces affections de l’hiver SVP ?

    Merci !

    1. bonjour Julien
      non désolée je ne saurais vous répondre , en général en herboristerie on trouve Thymus vulgaris , mais ce dernier se décline en plus chémotypes selon le lieu où ils poussent

  4. Bonjour
    Merci pour votre travail…je suis fan de de la nature et de tout ce qu’elle nous offre pour notre plus grand bien !
    Je cherche depuis longtemps une solution pour nettoyer en profondeur des amygdales cryptiques…qui me gâchent totalement l’existence.(caseum qui revient tout le temps…avec tous ses désagréments…)
    Est ce que le thym peut être mon allié… infusé en bain de bouche…ou sous forme de teinture !?
    Merci d’avance pour votre réponse
    Aurel

    1. Bonjour Aurel
      oui vous pourriez essayer infusion de thym avec de la teinture de souci (Calendula) en gargarismes réguliers, eau tiède, il existe aussi en pharmacie des petits instruments qui aident à déloger le caseum de « leurs cavernes »
      vous pourriez aussi tenter des bâtonnets imbibés de l’infusion à tamponner sur les amygdales (bon pas facile du tout) à faire après le gargarisme , je ne garantis pas mais qui ne tente rien …:)

  5. Bonjour Sabine et Christophe,
    J’habite dans l’arrière pays Niçois, il y en a partout !!! Mais que fait-on avec toutes ces fleurs ? Je les mets dans mes infusions, avec les feuilles, mais Christophe dit « on récolte les feuilles » donc le doute m’assaille…
    Merci beaucoup (j’ai cherché la réponse sur le site mais j’ai peut-être mal cherché).

  6. Vous pensez quoi des inhalations ?
    Pour les conjonctivites ou pour dégager les bronches je l’utilise depuis de nombreuses années avec un résultat surprenant..

    1. bonjour Nico
      je n’en pense que du bien, et c’est une pratique qui mérite toute notre attention et je confirme votre expérience

  7. Bonjour
    Sur le site Doctissimo je lis : « Les personnes sous traitement anticoagulant devront veiller à avoir une consommation relativement faible de thym, afin de limiter les apports de la vitamine K présente dans cette plante et qui participe au processus de coagulation du sang. » et aussi : « Elle peut être aussi très modérément hypertensive et on veillera donc à ses apports pour les personnes sous traitement anti-hypertensif. »
    Qu’en pensez vous ? Merci

    1. Bonjour Evelyne
      effectivement en prenant de très fortes doses cela pourrait être problématique ,il faut dans ce cas surveiller l’INR
      lorsque prise de médicaments il faut toujours en parler à son médecin pharmacien ou équipe soignante quelque soit la plante que vous prenez , de manière surveiller comment réagit votre organisme

  8. Cher Christophe,

    En promenant ce matin sur un plateau calcaire de ma région en Catalogne Sud, j’ai trouvé plusieurs Thymus Capitata, appelé aussi Origan d’Espagne. En fait j’ai tout d’abord pensé que ce pouvait être de l’origan car les feuilles y ressemblaient. J’ai fais quelques recherches sur Internet et réécouté votre post sur Thymus Vulgaris mais vous n’en parlez pas alors je me permets de vous demander ce que vous en pensez, il semble qu’il s’agit d’une plante aux effets très puissants… je ne voudrais pas avoir de soucis d’effets indésirables! Merci d’avance

    Anne

    1. bonjour Anne
      je pense que vous pouvez l’utiliser comme le thym , c’est une bonne anti microbienne , lorsque l’on n’a jamais utilisée une plante on commence toujours par de faibles doses vérifier si on n’a pas de réaction allergique ou négative et ensuite on se cale sur les dosages proposés

  9. Bonjour, j’aimerais savoir si je peux utiliser le serpolet (qui pousse en abondance chez moi, Gers) plutôt que le thym, a-t-il les mêmes propriétés? Merci

    1. Bonjour Alain
      En phytothérapie traditionnelle, le serpolet est utilisé d’une manière plus ou moins interchangeable avec T. vulgaris. Digestive, expectorante, désinfectante, etc. C’est la naissance de l’aromathérapie qui introduit une distinction entre les différentes espèces et les différents chémotypes, tout ceci variant avec le terroir – donc cela devient plutôt compliqué sauf si l’on passe par des analyses détaillées. Mais en utilisation traditionnelle phyto : propriétés similaires.

      1. Merci de votre réponse, je vais donc commencer aujourd’hui ma première teinture-mère…Ce site est formidable!

          1. je n’ai pas assez de place pour mettre sécher toutes ces feuilles, puis-je utiliser un déshydrateur? Merci.

  10. Bonjour et merci à tous deux pour ce site très instructif. Suite à un traitement antibiotique et suspicion de candidose vous expliquez « Très bonne plante si on vous a diagnostiqué une candidose buccale ou intestinale. En bain de bouche pour une candidose buccale, sous forme d’infusion si candidose intestinale ». Pourriez vous préciser sous quelle forme le prendre en bain de bouche car il semble que la forme infusion soit pour la candidose intestinale ? D’avance merci.

    1. bonjour Hélène
      disons que deux actions en une pour l’infusion , vous faites d’abord bien tourner en bouche , puis ensuite vous avalez

  11. La fumigation et l’inhalation sont utiles seulement lorsqu’une plante est aromatique ? Elles permettent de respirer les composants aromatiques seulement ou d’autres composants en plus ?

    1. bonjour Dany
      l’inhalation est valable (à ma connaissance) avec les molécules aromatiques
      quant à la fumigation je n’en ai pas vraiment l’expérience, en tout cas pas assez pour avoir un avis intelligent sur la question 🙂

  12. Bonjour, je prépare une teinture de thym pour de futures infusions entre autres. Christophe écrit qu’une vingtaine de gouttes de teinture de thym sauvage suffit. Je m’interroge : est-ce 20 gouttes par jour, par litre d’eau chaude (avec ou sans autre plante en infusion), par tasse de 150 ml ? Merci beaucoup pour la réponse.

    1. bonjour Claude
      pardon pour l’attente , je dirais par tasse (c’est ce que je fais) mais j’attends confirmation 🙂

      1. Oui, c’est ce que je me dirais aussi… 10 gouttes, ce serait presque évident, mais 20 gouttes, je ne sais pas… Oui, attendons confirmation. Merci beaucoup Sabine et bon matin 🙂

        1. bonjour Claude
          voici la réponse de Christophe 🙂
          Une 20’aine de gouttes par prise, c’est à dire délivrés dans un doigt d’eau, typique de la prise des teintures. Donc ni par tasse, ni par litre, mais dans un fond d’eau, prise répétée dans la journée en fonction du contexte. On peut aussi mélanger à une tasse d’infusion par exemple, mais il faut que l’infusion soit déjà un peu refroidie afin de ne pas perdre les substances aromatiques dans la teinture de thym.

          1. Bonjour Sabine,
            « Mais bien sûr, c’est logique ! » me suis-je dit à la lecture de la réponse de Christophe.
            Cette réponse m’a reconnectée au passé assez lointain où Pascal Veyssi, médecin homéopathe et phytothérapeute que j’ai eu la bonne surprise de voir figurer parmi les enseignants de l’école lyonnaise des plantes (Christophe doit sûrement le connaître), a été notre médecin de famille pendant de nombreuses années. J’ai souvent déménagé par la suite et n’ai parfois pas hésité à traverser la France pour le revoir en consultation, n’ayant jamais pu retrouver le même professionnalisme, la même pertinence de diagnostic et de prescription.
            Cela me donne presque un regard différent sur les teintures, macérâts et autres que je fais à la maison. Un soupçon de jeu en moins (même si c’est tout de même très ludique !), et une pincée de respect en plus pour les plantes, l’alchimie des transformations, les savoirs partagés, etc.
            Merci beaucoup 🙂

            1. Bonjour Claude
              ha mais j’ai eu Pascal en formateur à l’elpm antenne sud ouest , une personne que je suis heureuse d’avoir côtoyé , car au delà du médecin , un conteur qui nous fait voyager bien au delà de la matière, une sensibilité extraordinaire , votre commentaire me fait vraiment plaisir 🙂

  13. bonjour, avez-vous déjà préparé un macérat huileux de thym?ou de sarriette?ou romarin? je souhaitais faire un macérat huileux pour des problèmes de peau type mycoses, en mélangeant par exemples ces 3plantes +du souci par exemple ou plantain
    ? En ce qui concerne les lamiacées, je me demandais s’il vaut mieux utiliser les fleurs et feuilles quasi fraiches ou pouvons nous les utiliser sèches aussi, pour le macérat huileux?avez vous une idée? encore merci pour vos réponses!

    1. bonjours Vass
      oui vous pouvez, mais faites un macérat par plante et une fois qu’ils sont faits vous pouvez les mélanger
      pour le macérat huileux , Christophe conseille plutôt de faire sécher les plantes pour ne pas avoir d’humidité dans l’huile

      1. ok, merci! mais par contre, j’ai une autre petite question, j’ai commencé un macérat huileux de plantain, pour ne pas qu’il noircisse en séchant je le coupe en tronçons. Cela fait quelque temps qu’il macère, mais j’ai l’impression qu’il était trop sec, lorsque je le remue, les feuilles ont toujours cette « sonorité sèche », je veux dire qu’elles n’ont pas l’air d’avoir ramolli et en plus l’huile n’a pas l’air de se colorer…en avez vous déjà préparé? comment ça réagit ? Sinon, je pense retirer ces feuilles, en mettre d’autres à la place qui auront un moindre temps de séchage ….

        1. bonjour Vass
          je fais mon macérat de plantain avec intermédiaire alcoolique (ce qui lui donne ce vert si intense) pour un macérat simple , il faut attendre au moins un mois et la teinte ne sera pas très prononcée
          si vous rajoutez des feuilles fraiches vous risquez d’humidifier votre huile

  14. Bonjour Christophe merci infiniment pour vos précieux conseils et votre générosité qui vont droit au cœur je souhaiterais que vous nous parliez de fibrose pulmonaire. Bonne continuation et mille merci

  15. Bonsoir,
    Merci pour cet article très complet. J’ai une petite question concernant un « cousin » du thym car l’autre jour je suis tombée sur un sachet de thym citronné (Thymus citriodorus) dans mon magasin du coin, mais pas du thym classique, à la recherche de renforcer mon système immunitaire avec des tisanes. Donc voilà, est-ce que le thym citronné aurait des propriétés pareilles que le Thymus vulgaris, ou pas tout à fait ? Merci d’avance pour votre réponse.
    Bonne soirée,

    1. Bonjour Nileiah
      Thymus x citriodorus est largement cultivée dans la région méditerranéenne et utilisée depuis des siècles en cuisine et en médecine traditionnelle , maintenant je ne saurais vous dire si exactement pareil
      mais je pense que vous pouvez l’utiliser , d’ailleurs Christophe nous invite à faire avec ce que nous avons sous la main

  16. bonjour, une personne de mon entourage souhaite faire un jeûne, quelle plante peut-elle prendre en infusion pour éliminer, nettoyer?
    Elle a envie de prendre du curcuma+gingembre+poivre en infusion, ce peut-il? et combien de tasses par jour?(que je ne l’empoisonne pas quand même 🙂 )
    Je pensais à du thym(j’ai fait une belle récolte au printemps, et je souhaite utiliser les plantes que j’ai récolter moi-même) en infu pendant 1 semaine, mais je ne sais pas trop en fait s’il est important de prendre en compte sa constitution?
    merci beaucoup

  17. bonjour, je souhaite savoir si on peut utiliser une infusion de thym en bain de siège,(application externe) enceinte?
    Est-il possible de boire des infusions de thym?
    merci

    1. Bonjour Vass
      oui je pense que vous pouvez faire des bains de siège , concernant les infusions en interne , (si c’est le premier trimestre on oublie)
      vous pouvez prendre une infusion de temps en temps , en consommer de façon alimentaire, maintenant concernant les doses thérapeutiques , déconseillé aux femmes enceintes à des doses thérapeutiques , car la consommation à grande dose serait emménagogue et créer des fausses couches (potentiellement )

  18. Bonjour, j’ai préparé une teinture avec du thym que j’ai séché. 50g pour 250ml d’alcool à 55 degrés.
    Le pb est que les feuilles « ont bu » tout l’alcool et de ce fait cela fait un pâté et les feuille ne baignent pas dans le liquide.
    Est normal ou dois ajouter de l’alcool?
    Encore merci pour votre aide précieuse et je vous souhaite de très bonnes fêtes de fin d’année.
    Fred

    1. bonjour Frédérick
      avez-vous mis un lest dans votre bocal pour que l’alcool recouvre bien les feuilles?
      de toute façon il faut que les feuilles soient recouvertes , donc si nécessaire rajouter un peu d’alcool

  19. Merci pour toutes les infos sur les plantes. En ce qui concerne le thym, est-il vrai que ça fait baisser la tension ?

      1. Bonjour,

        Je voulais savoir quelle plante je dois prendre qui est plus fort ou plus efficace que le thym pour désinfecter, purifier les intestins et contre le colon irritable ? On m’a parlé d’huile essentielle de menthe poivrée. Comment dois-je la prendre et y a t’il mieux ? Merci à l’avance pour votre réponse.

        1. bonjour Nadine
          il n’y a pas une plante ou une huile essentielle miracle qui viendrait guérir un symptôme.
          le thym a son action pour traiter les désordres digestifs, mais il est préférable de prendre le problème dans sa globalité en bâtissant un protocole adapté à votre situation (alimentation et plantes médicinales) https://www.altheaprovence.com/problemes-de-digestion/

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