Vous êtes fous d’avaler ça ! De Christophe Brusset

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Revue de livre : Vous êtes fous d'avaler ça !


« Vous êtes fous d’avaler ça », un livre très divertissant qui va vous ouvrir les yeux sur les manipulations du monde de l’agroalimentaire.

Il se lit très vite, et surtout dès qu’on l’a fini on a envie de le faire passer à tout le monde dans notre entourage.

J’avais acheté ce livre car on m’avait parlé de Christophe Brusset, cet ancien de l’industrie agroalimentaire. Et on m’avait dit, tu vas voir, c’est édifiant, ça explique les pratiques des industriels de l’alimentation et des supermarchés. Je me suis laissé tenté, tout en pensant qu’il contenait des informations que je connais déjà.

Mais là, quand j’ai fini le livre, comment vous dire… ce n’est pas édifiant, c’est outrageant ! Et absolument révoltant.

Où trouver « Vous êtes fous d’avaler ça » :

  • FNAC
  • Amazon (demande de mes lecteurs à l’étranger, livres français souvent compliqués à trouver)
  • La Librairie (pour faire travailler les libraires indépendants)
  • Les Libraires (pour faire travailler les libraires indépendants)

Qui est Christophe Brusset ?

Quelques mots sur l’auteur, du moins basé sur les informations publiques qui ont été publiées à son sujet.

Il a été ingénieur de l’industrie agroalimentaire pendant 25 ans. Et puis à un moment, il décide de quitter ce domaine car il finit par être dégoûté de ces pratiques qu’il a suivi pendant si longtemps. Il devient alors lanceur d’alerte, à ma connaissance « Vous êtes fous d’avaler ça » est son premier livre.

Et comme il le dit dans une interview : « J’évitais de me poser des questions, même si je n’étais pas fier de ce que je faisais. Aujourd’hui, je suis un repenti de l’industrie agroalimentaire. »

Il était trader alimentaire, donc un acheteur. Mais un acheteur en très grosses quantités, on ne parle pas de quelques kilos de farine ici, on parle de tonnes de produits. Ses missions consistaient à aller acheter tel ou tel ingrédient, ou tel ou tel produit préfabriqué, pour les géants de l’industrie.

Et je peux vous dire qu’il en a vu, des choses révoltantes. Tout ceci est livré d’une manière très divertissante, le ton est léger et drôle… sauf que c’est en même temps indécent et honteux. Pas le livre, mais les pratiques décrites dans le livre.


Berner le con… sommateur !

C’est le titre d’un des premiers chapitres. On y apprend que les escargots de Bourgogne viennent de Russie, de Lituanie et d’autres pays de l’est avec un petit clin d’œil à Tchernobyl et ses environs. Des cèpes de Bordeaux qui viennent tout droit de Chine.

Comment est-ce que ces abus sont possibles vous allez me dire ? C’est très simple, « escargot de bourgogne » et « cèpe de bordeaux » ne sont pas des indications d’origine géographique, mais juste une dénomination de l’espèce. On les appelle comme ça dans le langage courant, c’est tout, aucune garantie qu’ils viennent d’un endroit ou d’un autre. Donc rien de mieux pour berner le con…sommateur.


Transformé où ?

Quand vous voyez sur un emballage « transformé en France », ça commence très mal. C’est louche.

Brusset nous parle du cassoulet « transformé en France » avec des morceaux de poulets qui viennent de vieilles poules de batterie au Brésil ou en Thaïlande. Vous savez, ces pauvres poules entassées les unes sur les autres à qui on a coupé une partie du bec, qui ont perdu leurs plumes tellement elles stressent, et qui ne verront jamais la lumière du jour.

On peut importer des champignons de Chine et les vendre sous le label « transformé en France » si on vide les cartons sur une table et on reremplit immédiatement d’autres cartons en en faisant au passage « un contrôle visuel », si vous voyez ce que je veux dire.

Des dizaines de tonnes de truffes sans goût, importées de Chine, vendues à des spécialistes de la truffe, qui revendent à des sociétés en Espagne, pour ensuite les réimporter en France avec une origine qui a été, comment dire… égarée au passage. Ben oui, ça arrive à tout le monde.


A faire pleurer Winnie l’ourson

Est-ce que vous aimez le miel ? J’adore le miel. Le bon miel des apiculteurs du coin. Lorsqu’on travaille avec les plantes, on a toujours besoin de miel, pour faire des sirops pour l’hiver par exemple, ou simplement pour adoucir un peu certaines infusions qui ont un goût un peu fort. Est-ce que vous achetez votre miel en supermarché ?

Si oui, Brusset a une mignonne petite histoire pour vous. Il explique qu’il est extrêmement facile de frauder sur le miel. Du miel qui vient de Chine bien sûr, le pays où on pollinise à la main parce que toutes les abeilles meurent. Mais ce n’est pas grave, on fait du miel de laboratoire !

Ensuite on rajoute de l’eau, apparemment le miel peut en contenir jusqu’à 18%, donc vous pensez bien qu’on va pousser les limites et parfois même un peu plus. Mais si on met trop d’eau ça fermente. C’est embêtant. Donc on rajoute un peu d’antibiotiques. Ça c’était en 2002 apparemment, avec les autorités qui sont tout de même intervenues pour bloquer les importations.

Miel (livre Vous êtes fous d'avaler ça)

En 2004, les importations sont de nouveau autorisées, on ne sait pas trop pourquoi. Et là, on évite de rajouter de l’eau, mais on rajoute du sirop de glucose qui coûte 50 centimes le kilo. Mais si on met trop de glucose, le miel cristallise. Donc on rajoute du fructose liquide (du sirop de maïs), qui est aujourd’hui impliqué dans l’épidémie de troublés métaboliques que l’on voit dans certains pays.

Le fructose rend les choses beaucoup plus difficiles à contrôler car il est dur à déceler dans le miel. On rajoute même des grains de pollen pour que ça passe aux contrôles visuels, pour que ça fasse plus vrai !

Donc aujourd’hui, on fabrique le miel dans certains pays comme on fabrique un jouet en plastique ou un circuit électronique – 100% en usine. Et puis ensuite, oups, il y a parfois des erreurs en ce qui concerne l’origine du miel. Eh oui, on s’est un peu mélangé dans les documents d’importation, les factures, etc.

Alors vous voyez, le miel, il faut faire du circuit court, et je vous garantis que vous avez des apiculteurs pas loin de chez vous. Et pas que pour le miel bien sûr, c’est une habitude qu’on devrait appliquer le plus souvent possible pour tout ce qu’on achète.

Donc ce premier point-là sur le miel est important, car cela va peut-être vous paraître bizarre mais j’ai déjà discuté avec des personnes qui achètent des plantes de grande qualité pour faire leurs préparations, ou qui les cultivent au jardin, puis qui préparent un sirop avec un miel de supermarché le moins cher possible. Donc là,  y a un truc qui va pas. Les ingrédients que vous allez associer à la plante pour faire vos préparations doivent bien sûr être de grande qualité.


Épices… vous êtes fous d’avaler ça !

Ce chapitre va nous ramener très vite à notre petit monde de la santé et des plantes.

Brusset nous parle de tout le monde des épices. Et n’oublions pas qu’avant de devenir condimentaires, les épices étaient utilisées comme plantes médicinales. On se les arrachaient au prix de l’or il y a quelques siècles. Aujourd’hui, on les redécouvre comme grandes plantes médicinales avec des propriétés antiinflammatoires, anticancer, etc.

Première histoire au sujet du piment. Brusset reçoit un lot de piment remplit d’excréments de rats. Sympathique. 100 tonnes de piment, avec des crottes et quelques cadavres de rongeurs aussi pour faire bon effet ! Et là, vous allez vous dire, comme je me suis dit, on va envoyer ces 100 tonnes aux déchets.

Mais l’affaire avait été conclue, la marchandise livrée, le prix avait été réglé à un exportateur localisé en Inde, et l’assurance ne couvrait apparemment pas cette situation. Apparemment, lorsqu’on travaille avec certains pays comme l’Inde, une fois que le paiement a été fait, on peut oublier les tentatives de remboursement, c’est futile.

Epices (livre Vous êtes fous d'avaler ça)

Bref, faut trouver une solution n’est-ce pas ? Pas de problème. Le cahier des charges pour ce type de produit dit qu’on a droit à un maximum de 0,5% de matières étrangères. Je précise que ceci est une provision pour prendre en compte les petites contaminations qui proviennent d’autres végétaux, vous voyez, du style on ramasse de la menthe poivrée et on va se retrouver avec un tout petit peu de chiendent à l’intérieur.

Ce n’’est pas fait pour dissimuler des animaux morts et leurs excréments, soyons clairs ! Mais peu importe, la loi ne précise pas ce genre de choses. Qu’a-t-on fait avec ces piments ? D’abord traitement à forte température pour détruire les pathogènes. On est rassuré, les bactéries sont mortes, et au passage on a détruit une grande partie des constituants de la plante.

Ensuite, on passe le tout au broyeur pour le transformer en une poudre la plus fine possible. Et puis on va répartir ce lot dans d’autres lots pour que ces substances étrangères restent en dessous des 0,5%. Super malin ! Et Brusset précise que ceci n’est pas un cas isolé. Parfois ce sont des fientes d’oiseaux, parfois des mégots de cigarettes ou autres déchets. Tout ceci sera broyé et réparti dans des lots, ni vu ni connu.

Oui, vous êtes fous d’avaler ça…


Un peu de safran avec votre riz ?

Au plus on parle de produits chers au kilo, au plus il y a des arnaques. Parlons du safran, fabuleuse épice pour la cuisine et une plante médicinale qu’on a redécouvert grâce à ses propriétés antidépressives, neuroprotectrices, stimulantes des capacités cognitives et de la mémoire. Grande plante médicinale avec un fort potentiel pour le futur.

C’est une plante qui intéresse beaucoup de monde aujourd’hui. Et nous commençons à avoir des productions locales, donc on peut acheter du safran Français (comme expliqué dans mon article ici).

Mais vu que le consommateur est toujours à l’affut de ce qui est bon marché, du prix le plus bas possible, on va se retrouver avec un produit plus que douteux.

Stigmates de safran

Illustration de Brusset. On va utiliser des pétales de fleur de carthame au lieu du safran. Ce n’est pas une partie de la plante qui est toxique, elle a toujours été utilisée pour la cuisine, mais ce n’est pas du safran !

Parfois on va colorer de la barbe de maïs, quelque chose qu’on connait bien en herboristerie parce que la barbe de maïs est très diurétique et adoucissante pour le système urinaire. Donc on va parfois en rajouter dans les mélanges pour soulager une infection urinaire ou lors du passage d’un petit calcul. Mais c’est pas du safran !

Donc déjà, si vous voulez du bon safran, ne l’achetez pas en poudre sauf si vous connaissez la source exacte. Achetez les stigmates entiers. Et même entiers on peut se faire berner. Trouvez un producteur de confiance !


Une bonne tasse d’antioxydants

Et si on parlait du thé vert ? C’est une boisson plaisir ainsi qu’une plante médicinale, aux propriétés antioxydantes, antiinflammatoire, très étudiée pour la prévention de différents types de cancer, prévention des maladies de type Alzheimer.

Boisson très prisée aujourd’hui, on trouve de très nombreux fournisseurs dans le commerce car c’est un énorme marché mondial.

Brusset raconte l’histoire d’un lot de 300 tonnes de thé vert (!) qui est tellement bourré de pesticides qu’il est invendable. Tellement que le service des fraudes, qui était venus faire des prélèvements, immobilise immédiatement les stocks. Car il y a danger pour le consommateur.

Sauf que quelques jours plus tard, les fraudes libèrent à nouveau les stocks à la surprise de tout le monde. Et écoutez bien cette histoire édifiante. Il s’avère que l’inspection des fraudes a découvert que tous les importateurs de thé vert de Chine avaient été contrôlés en France et dans d’autres pays d’Europe, et le niveau élevé de pesticides se retrouvait dans tous les lots de tous les pays.

Thé vert (livre Vous êtes fous d'avaler ça)

Logiquement, les services de fraude de tous ces pays auraient dû faire détruire les lots, puis prendre des mesures au niveau Européen avec des contrôles renforcés aux frontières, etc. Mais apparemment, la décision a été prise, probablement à un niveau assez élevé, de ne pas fâcher la Chine qui est un énorme importateur de thé vert. Personne n’a voulu déclencher une guerre commerciale.

Donc là encore, qualité bio, et il faut acheter à un fournisseur qui travaille avec éthique et qui connait sa traçabilité exacte. Ce n’est pas une garantie, je suis d’accord. Ce n’est pas comme si c’était moi qui allait dans tel ou tel pays ramasser mon thé. Mais c’est une assurance.

Et puis il est clair qu’il faut qu’on apprenne à revenir à un modèle plus local. Comme je le dis souvent, j’aime une petite tasse de thé vert de temps en temps, mais ma plante antioxydante, antiinflammatoire, tonique et protectrice cérébrale, c’est le romarin et j’en ai plein au jardin.


Vous êtes fous d’avaler ça ! Conclusions…

Voici les conclusions que personnellement je tire de ce livre en ce qui concerne les plantes. Conclusions que j’avais déjà faites il y a bien des années bien sûr, mais je dois dire que là, Brusset vient bétonner tout ceci.

➜  Si l’envie vous prend d’acheter des plantes ou des épices en supermarché pour faire des économies, respirez un grand coup, allez prendre l’air, et attendez que l’envie vous passe. Dirigez-vous plutôt vers d’autres boutiques de confiance.

Racines brutes

➜ D’une manière générale, on va éviter tout ce qui est en poudre. Dans certains cas, la poudre peut vite devenir une excuse pour faire passer tous les fonds de sacs. Et la poudre rend les déchets très difficiles à repérer. Le mieux est d’acheter la plante en gros morceaux, pour pouvoir faire un contrôle qualité dessus – forme, couleur, odeur, etc. Et de la réduire en poudre soi-même avec un moulin.

Le moulin à café peut rendre service pour des petites quantités. Sinon on trouve des moulins plus gros en fonction des besoins. Et je suis d’accord, c’est du travail en plus. On a rien sans rien.

➜ Si on doit acheter des poudres, on se repose sur l’éthique et le sérieux du fournisseur, son contrôle qualité, son cahier des charges, et sa capacité à nous expliquer d’où vient le produit et les tests qui ont été faits dessus. Et c’est à vous, en tant que consommateur, de poser les bonnes questions bien sûr. Ce n’est toujours pas une garantie.

Et en tant que praticien qui n’utilise pas que des plantes locales, je suis conscient que c’est complexe aujourd’hui. Mais il faut qu’on garde ce point en tête et qu’on soit le plus vigilant possible.

➜ Et puis au final, on revient toujours au circuit court lorsque c’est possible. Je sais que le marché est encore en train de s’établir dans un pays comme la France, que c’est tout sauf facile pour nos producteurs de plantes médicinales d’étendre leur offre et de gagner leur vie.

Mais on commence tout de même à voir un tissu local de producteurs s’établir. Et c’est à nous de soutenir leur activité. Ainsi que celle des boutiques et des herboristeries qui travaillent avec éthique et qualité. Et pourquoi pas cartographier tout ceci.

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23 réponses

  1. Bonjour !
    J’ai vu la vidéo sur youtube de façon fortuite, le titre du livre, dont j’avais entendu parler, m’avait intéressée.
    Merci pour cet épisode « divertissant » (mais pas que…!), et au passage : à propos du miel « Petit Producteur Local »… Eh oui, bien sûr, il y a toujours un bug quelque part…
    Il y a deux ans, j’avais acheté un pot de miel (« de printemps », je crois), sur le marché près de chez moi, à un « PPL » (Petit Producteur Local), et voici qu’au bout de quelques mois (je ne consomme pas un pot de miel par mois, et par ailleurs, j’ai toujours différents pots de miel entamés), voici donc que le contenu se met à faire des bulles…??? De toute évidence, le miel se mettait à fermenter !
    J’ai pensé au sirop de glucose, car je me tiens au courant des petites fantaisies qui permettent « d’améliorer » le volume de production, mais voici que vous m’avez donné la réponse : il y avait donc de l’eau dans ce miel ? Je n’aurais jamais pensé à ça, j’avoue. J’imagine que le miel était très épais (très, très, même) et comme, avec les problème qu’ont nos pauvres abeilles, la production chute depuis des années, le PPL a pensé que ce n’était pas grave, moins grave qu’augmenter le prix pour gagner quand même sa vie.
    Néanmoins, moi, un miel qui fermente, ce n’est pas mon truc. Je n’ai jamais plus acheté chez ce producteur, désolée si ce n’était qu’une « erreur » ou un épisode exceptionnel, ça ne se fait pas de rouler le client surtout sur un marché où viennent quand même les gens du coin, en plus des « touristes » (et pourquoi donc pourrait-on arnaquer les touristes sous prétexte qu’ils sont censés ne venir qu’une fois par an ?) 😉
    Merci pour cet éclairage qui confirme ce dont on se préoccupe quand on est dans les circuits « bio ».
    Par ailleurs, pour ce qui concerne le « made in France » ou le « transformé en France », il me semble quand même qu’il y a une évidence. Autant le « made in France » ne garantit, déjà, rien qu’une partie de la fabrication, autant le « transformé en France », signale carrément que les ingrédients ne sont pas locaux, quels qu’ils soient. Il faut en effet que le consommateur apprenne à lire les étiquettes, et vérifie de temps à autre que ses lunettes sont appropriées à sa vue. Notons au passage que les caractères en « corps 4 » sont en effet difficiles à lire, surtout quand le texte est imprimé en jaune sur fond noir, par exemple. Là aussi il serait nécessaire que les services de « contrôle » de notre beau pays (et des autres aussi) fassent un boulot de réflexion pour obliger les fabricants à imprimer des étiquettes lisibles !
    Amicalement
    Anne

    1. bonjour Anne
      je ne pense pas que ce soit une mauvaise action de l’apiculteur
      cela arrive parfois tout dépend des miels, et parfois il suffit d’ouvrir le pot plusieurs fois pour que de l’humidité s’infiltre et s’ajoute à d’humidité déjà présente dans le miel au départ et qu’au bout de quelques mois fermente , certains miels sont plus fragiles que d’autres, nous avons quelques ruches et n’en faisons pas commerce, mais il arrive que certains pots fermentent et nous ne rajoutons rien dedans, alors certes il y a des fraudeurs mais dans l’article on parle surtout de malversations industrielles liées à des commerces à grands rendements, peut être que d’aller trouver l’apiculteur du marché pour lui expliquer votre déconvenue vous permettrait d’avoir peut-être une explication rationnelle et peut-être de faire remplacer votre pot

  2. Bonjour Christophe. J’ ai écouté une longue interview de Christophe Brisset sur la chaîne YouTube Thinkerview et entre la 55 ème minutes et l heure, il dit que les plantes sont inefficaces, que ce n est pas prouvé scientifiquement et que ce n’est que du marketing. Cela me dérange beaucoup car ce n’est pas compatible avec les convictions de votre site et de ceux qui le suivent. Bref je ne sais pas que penser de ce monsieur. Merci quand même pour votre commentaire sur son livre.

    1. bonjour Isabelle
      en fait le sujet n’est pas le monsieur en question, mais l’information des pratiques de l’agro-alimentaire qui sont décrites dans ce livre, ce qui nous permet de faire des choix plus éclairés

  3. Bonjour Christophe, je connaissais ce livre, sa lecture nous laisse pantois ! Et là je me suis dis tout est possible et comme on dit plus c’est gros plus ça passe ! Merci à vous de passer le message de ces pratiques devenues courantes, connues et politiquement tues !
    Mais quand on réfléchit bien, que l’on prend le temps de lire les quelques infos sur les emballages (à la loupe bien sûr), quand on essaie de comprendre les messages et contres messages médicaux, quand on écoute une émission télévisée et que l’on connait un peu la partie on repère vite les excès mensongers, mais c’est si bien fait que les con sommateurs n’y voient que du feu ! et c’est compliqué de démêler le vrai du faux. Pour commencer à comprendre, il faut découvrir, goûter la qualité, retourner à la base des petits producteurs.
    Oui on peut critiquer Christophe Brusset sur son parcours et la vente de son livre, mais aussi reconnaître qu’il est possible à tous de s’apercevoir que l’on est dans l’erreur et de corriger le tir, puis de partager ces incroyables vérités. Quand on est jeune on a le nez dans le guidon, on est malléable on ne percute pas forcément sur l’essentiel, avec l’âge il nous arrive quelques sorties de route pour comprendre que plusieurs chemins sont possibles. Quand on est en activité, « le tous les jours » nous imprègne lentement mais sûrement et on ne se « nourrit » que de messages allant dans ce sens.
    Un bon nombre d’entre-nous sommes passés de cette vie active à un retour à la réflexion allant jusqu’à prendre conscience de l’importance de la nature qui nous entoure et de décider de modifier notre alimentation, notre façon de vivre, de refuser tout ce qui n’est pas indispensable (c’est énorme), de pratiquer le jeûne alors que nous sommes épicurien… Il suffit d’un déclic, d’une lueur d’un instant que l’on ne rejette pas et tant mieux si ce n’est pas à la suite d’un soucis de santé d’un proche ou de la nôtre. Il suffit d’écouter les débats de société du moment suite à cet épisode de vie impensable pour se rendre compte que le « système » ne fonctionne plus vraiment !
    Voici deux citations que je pense appropriées à notre contexte de vie actuel
    @ “ Dans un monde de mensonge universel, dire la vérité est un acte révolutionnaire.” George Orwell
    @ « Un mensonge peut faire le tour de la Terre, le temps que la vérité mette ses chaussures…» Mark Twain
    Le mensonge est un lièvre et la vérité une tortue…
    Gratitude à vous, pascal

  4. J’ai regardé l’interview de ce personnage et je trouve incroyable que l’on puisse glorifier un individu qui nous a empoisonné pendant 25 ans sans aucun remord et qui maintenant veut encore nous vendre son livre sous pretexte de « lancer l’alerte » !!il a dit lui-même qu’il avait changé quand il a eu des enfants! autrement dit : ça ne l’a pas gêné d’empoisonner les autres tant que ce n’était pas ses propres enfants !! c’est honteux ! et maintenant il se pose en sauveur de l’humanité !! non mais quel monde !!!

    1. bonjour ortica
      nous sommes conscients de ce débat mais nous avons décidé d’en parler car il est impératif de faire passer le message aujourd’hui à un public aussi large que possible et le livre est un excellent résumé de toutes ces pratiques scandaleuses.

  5. Merci beaucoup Christophe pour cette mise au point.
    Pourtant, des personnes informées continuent de se rendre chez ces commerçants frauduleux, cupides, capables de s’empoisonner eux même pour toujours plus de profit. Mais nous sommes telement manipulés par la grande distribution, le lobby de l’agro alimentaire.
    Mon mari m’avait ramené du thé vert de Chine lors d’un voyage professionnel dans ce pays. Depuis 2, 3 ans que j’ai ce thé à la maison, je n’osais pas y toucher, pas confiance mais je le gardais. Je n’ai même pas attendu la fin de ta vidéo, voici qu’à présent, il gît dans la poubelle.
    Merci pour tes messages bienveillants et de faire la promotion de lanceurs d’alerte qui prennent des risques pour nous. Tu n’as pas parlé du vin mais là aussi, il y aurait tellement de choses à dire. Je suis en Savoie où les pépinières de plants de vigne abondent (business très lucratif) et sont source de grande pollution par chez nous : traitements, brûlages, …
    Mais les gens continuent de boire du vin issu de vignes hyper traitées, et puis il y a aussi toutes ces promenades de touristes dans les vignes, tout ce cinéma pour des productions polluantes et pleines de poisons, de pesticides tueurs.
    La Marne, 1er acheteur français de pesticides. Et l’on ose encore trinquer au Champagne non bio en se disant « santé »? !
    Vive les circuits courts, les achats chez les producteurs qu’on connait ou au pire en magasins bio, mais surtout pour ne pas donner un sou à tous ces escrocs !
    Merci Christophe, continues d’envoyer des messages constructifs dans le bon sens, pour le bien de tous comme tu le fais toujours.
    Catherine

  6. Bonjour Christophe et merci pour toutes ces informations partagées avec passion. Etant une grande consommatrice « d’eau chaude », je me demande par quoi remplacer le thé vert? Vous proposez du romarin, mais est-il possible d’en boire un demi litre tous les jours? J’ai aussi de la sauge, de la menthe, de l’origan, du laurier, de l’aubépine… Finalement renoncer au thé vert me donnera l’occasion de vraiment profiter de ces plantes, mais peuvent-elles être bues en alternance tous les jours, ou il vaut mieux pour certaines de faire une sorte de cure d’un mois, puis l’arrêter au profit d’une autre? Sinon, quelle plante mériterait qu’on fasse régulièrement une méditation autour d’une infusion? Je vous serais reconnaissante de tout retour!

    1. bonjour Monalu
      il y a les infusions « plaisir » sans forcément un objectif thérapeutique , dans ce cas 1 ou 2 tasses voire 3 de plantes choisies pour, par exemple, faire connaissance avec (son goût, son parfum, son histoire) , la « médit’action » va commencer dès le moment où l’on va à sa rencontre: la nommer puis la cueillette qui prend un sens quasi sacré, la préparation (prendre le temps ), le choix du contenant (une jolie tasse ) le choix du lieu où la déguster , seul ou en compagnie , bref l’art-tisane est un cheminement qui n’a rien à envier à la cérémonie du thé , si on pratique en conscience

      côté thérapeutique , il n’y a pas de règles , c’est selon l’évolution de la problématique https://www.altheaprovence.com/plantes-en-cure-ou-en-continue/

  7. j;ai adoré, je connaissé , mais c’est bon de le rappeller, merci christophe ,je vous soutient en tant qu’herbaliste , forme a l’ecole lyonnaise

  8. Bonjour et merci de votre vidéo. Juste pour dire que c’est exactement le meme problème avec les hydrolats et huiles végétales que l’on peut trouver en grande quantité sous plusieurs marques dans les parapharmacies. J’ai acheté un jour un hydrolat de rose et une huile végétale de macadamia pour me dépanner ( je fabrique mes cosmétiques) . Entre l’odeur, la texture et le fait que ma préparation a « tourné » très vite! j’ai vraiment eu l’impression que l’on se foutait de moi! et je n’ai bien sur pas pu me plaindre de cette arnaque…

  9. Eh ben… bon appétit !!! Il y a longtemps que je fais attention à mon alimentation (locale, bio, éthique, etc) mais je m’aperçois que je ne me doutais pas de tout. C’est toujours bien de nous rappeler ces données. Merci beaucoup Christophe pour ces super vidéos, toujours très intéressantes et instructives. Je vous fais de la pub auprès de mes ami-es.

  10. Bonjour Christophe

    Quelle coïncidence: je suis en cours de visionnage d’une interview de Christophe Brusset, dont voici l’adresse:
    https://www.youtube.com/watch?v=lXXp-PVQ0HQ

    J’avais déjà conscience que les grandes firmes nous manipulaient et nous mentaient, mais de l’entendre venant d’un ingénieur agroalimentaire me confirme qu’il faut aller au maximum dans le sens d’une consommation locale. Ne plus rien acheter venant des industries alimentaires.

    Bonne suite à Toi

  11. A lire pour arrêter d’être pris pour des pigeons. Très instructif et nous oblige à faire des choix. L’écriture est agréable, cynique et pleine d’humour

  12. merci Christophe c’est une info trés édifiante je savais qu’il y avait des arnaques de ce genre mais je suis surprise qu’au final tout le monde ferme les yeux restons vigilants

  13. Bonjour et merci Christophe,

    Divertissant à la lecture certes, mais c’est encore du lourd dans le contenu, un truc à faire fonctionner les neurones à plein régime… et à mettre foie et rate en capilotade à cause de la colère et de l’écœurement que cela peut susciter ! On peut en remettre une couche et retrouver Christophe Brunet sur la chaîne Youtube de Thinkerview https://www.youtube.com/watch?v=lXXp-PVQ0HQ
    Ou quand l’agroalimentaire, la « néfaste food » comme dit Jean-Yves Dionne (pharmacien québécois et conférencier), conduit directement au diabète, à l’obésité et à tout ce qui en découle pour la santé (les fameuses comorbidités n’est-ce-pas !) et donc généralement à Bigpharma…. Après, te voilà condamné par la médecine classique parce que soit disant tu ne fais pas attention à toi !
    Par contre, comment passer à une alimentation saine, généralement bio et une prise en charge médicale alternative, les 2 souvent plus onéreux, quand on a du mal à boucler les fins de mois avec des salaires au lance-pierres ou le chômage ? Rajoutons-y l’éducation qui incite de moins en moins à réfléchir et on peut comprendre les achats en supermarchés. Alors oui, bien sûr, nos producteurs locaux doivent être mieux payés et pouvoir vivre correctement de leur travail, bien sûr qu’il vaut mieux acheter local mais entre bourse plate et difficultés pour changer de façon de se nourrir, je ne suis pas sûr que tout un chacun puisse changer ainsi son mode de consommation et de vie.
    Toutes proportions gardées, j’ai parfois l’impression qu’il en est (presque) de la nourriture et de la santé comme d’acheter une voiture dite non-polluante : tu voudrais bien rouler « propre » mais tu n’peux point acheter le véhicule !
    Voilà, voilà… la discussion est ouverte !

  14. Merci Christophe, l’immoralité qui gouverne notre triste système de société, nécessite de nombreuses sentinelles et vous en êtes. Il y a des choses que je savais, mais les réentendre rafraîchit la réactivité de ma vigilance.

  15. Avec le réchauffement climatique, auriez vous une idée pour la culture du curcuma….j’en consomme beaucoup,mais suite du message de Christophe Brusset…. Merci de votre attention

  16. merci Christophe pour toutes ces informations mais il est quand même bien difficile de faire confiance…à tous ces vautours. j’achète en maison des plantes…..

  17. je suis contente d’enfin entrendre quelqu’un parler du the vert. Il faut savoir qu’au Japon plus de 85% du the vert est traite au glutamate de sodium. Donc ici aussi si vous ne connaissez pas le cultivateur et les champs ou on cultive ce the, il est preferable de laisser tomber. Donc avis aux personnes qui pensent que le the vert japonais est le must. Le must oui mais le must du glutamate de sodium.
    personnellement, le the vert que je bois vient de la region de Kyushu et c’est une petite meme qui le cultive. Son champ n’est pas coupe au carre mais c’est un gentil fouillis

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