BDH3 – Romarin Pour Sommeil, Lutéoline Pour Anosmie : (abonnez-vous au podcast ici)
Bonjour, content de vous retrouver après quelques semaines de pause médiatique, et bienvenue dans cette nouvelle édition des Brèves des Herbes, nous en sommes à l’épisode 3 : BDH 3, romarin et insomnies, lutéoline et anosmie.
Je vous rappelle le principe : je vous parle des études sur les plantes médicinales qui m’ont interpelé ces derniers temps et je vous explique pourquoi. D’abord, ça nous permet de garder un œil sur la recherche, c’est toujours intéressant. Mais aussi parce que vous m’avez souvent demandé comment j’ai construit ma connaissance des plantes au fil des années.
Comme vous le savez je suis fan des grands classiques, des ouvrages de référence, d’ailleurs je vous fais régulièrement des revues de livre sur le sujet. Mais j’aime aussi prendre le pouls du monde des études, ça me donne souvent de nouvelles pistes. Et vous allez voir que parfois, c’est un peu alambiqué, parfois je me fais un peu des nœuds dans la tête, mais par la suite j’essaie de toujours en tirer quelque chose de pratique et d’utile.
Et d’ailleurs, j’ai volontairement choisi les 2 études d’aujourd’hui pour vous montrer le cheminement un peu tortueux que je peux parfois suivre avant d’en arriver à mes conclusions.
Parenthèse sur les conflits d’intérêts
La première étude que j’ai retenue est intéressante pour plusieurs raisons. D’abord, parce qu’elle a été financée par le laboratoire qui fabrique le produit étudié. Donc c’est ce que j’appelle un conflit d’intérêt. Et dans le passé… je n’ai jamais complètement ignoré ces études, mais c’est clair que je les rabaisse dans ma hiérarchie d’informations fiables.
Et récemment, j’ai un lecteur qui m’a posté un commentaire sur mon site et qui m’a fait réfléchir. Je vous lis le commentaire qui a été posté par Fred :
« Pour avoir travaillé 20 ans pour une grande société pharmaceutique française, je souhaite rappeler que les grands groupes commencent par faire des études cliniques avant là mise sur le marché de leurs molécules. Ainsi, comment voudriez-vous que cette entreprise s’appuie sur une étude pour renforcer la justification de l’efficacité de son produit ? Qui, aujourd’hui, se lancerait dans une telle étude hormis l’industrie pharmaceutique ? Conflit d’intérêt ? Oui, mais c’est le Process à ce jour validé. Étude biaisée ? Pas forcément. Il faudrait pour cela s’intéresser au plus près à cette étude en passant au peigne fin toutes les caractéristiques. »
C’est la dernière phrase qui m’a fait réagir. Et là, je me suis dit, effectivement, si je suis un laboratoire, petit ou gros et que j’ai une formulation à base de plantes que j’aimerais faire tester avant de la commercialiser, pour prouver qu’elle est efficace justement… Comment je fais, si ce n’est de financer moi-même cette étude ? Et si je finance l’étude, je vais me faire accuser de conflit d’intérêt.
Le problème, bien sûr, et là on est d’accord, c’est que la tentation sera grande de faire ressortir les résultats sous une lumière positive. C’est évident.
Mais il est possible, aussi, que l’étude ait été faite dans les règles de l’art. Je vis peut-être dans un monde un peu idéaliste, mais pourquoi ne pas donner un petit bénéfice du doute ? Et comme le dit Fred dans son commentaire, il faudrait passer toute l’étude, tous les résultats et l’interprétation au peigne fin.
Est-ce que je suis qualifié pour faire cela ? Non, je ne le suis pas. Je fais du mieux possible avec mes connaissances techniques et scientifiques. J’ai tout de même fait des études scientifiques, donc j’ai certains outils. Mais au final, je n’ai pas été formé pour démonter une étude et réfuter les résultats.
Donc la seule chose que je peux faire, c’est lire l’étude dans son intégralité, utiliser les données qui me semblent utiles, ou qui peuvent me faire progresser d’une manière ou d’une autre. Puis recouper avec d’autres sources ainsi que ma connaissance de la plante pour voir si j’arrive à construire une logique.
Le tout en appliquant un très fort doute sur les résultats s’il y a conflit d’intérêt, désolé, mais à ce stade, je ne peux pas faire autrement, il se passe trop de choses ces dernières années pour que l’on prenne ces résultats d’une manière cash, sans les questionner. C’est ce que j’ai fait dans l’étude qui suit, et je vais vous expliquer pourquoi elle a tout de suite attiré mon attention.
BDH 3 : Romarin et… troubles du sommeil ?
L’étude a été faite sur notre cher romarin figurez-vous. Je vous rappelle que le romarin, c’est maintenant Salvia rosmarinus. Notre romarin a donc déménagé dans la famille des sauges. Bon, ça fait déjà quelques années, c’est arrivé en 2017 si je me souviens bien. Vous trouverez encore la mention Rosmarinus officinalis qui traine un peu partout sur mon site. Appelez-moi traditionaliste, un peu nostalgique aussi, mais la dénomination « officinalis », personnellement, j’aimais beaucoup.
Ce qui m’a tout de suite interpelé dans cette étude, c’est le fait que le romarin a aidé les personnes à retrouver un meilleur sommeil. Alors là, je me suis dit, y a un truc à aller fouiner.
Deux mots sur l’étude. Elle a été effectuée au Japon, elle a duré 4 semaines, faite sur des hommes adultes. Les auteurs avaient déjà fait une première publication. Et là ils sont revenus sur les résultats et ils ont fait une seconde analyse. Cette fois-ci, ils ont choisi un sous échantillon de la première étude avec cette fois des hommes entre 31 et 48 ans, en bonne santé, mais qui souffrent d’un état de mal être émotionnel et de dépression. Ils ont extrait ce sous-groupe, dans les données, et ils l’ont analysé.
Les hommes étaient randomisés en 2 groupes – groupe romarin et groupe placebo. On leur a donné un extrait sec de romarin. C’est-à-dire qu’un laboratoire a fait une extraction avec un solvant liquide, puis a fait évaporer ce liquide et on s’est retrouvé avec une poudre concentrée qu’on appelle « extrait sec ». Mais ne vous y trompez pas, pour notre romarin, une simple infusion suffira à faire ressortir toute sa magie !
Au bout de 4 semaines, on a mesuré certains paramètres, et on a vu des améliorations dans l’état de fatigue et les capacités cognitives des participants. Rien de surprenant ici vu que ce sont des propriétés qu’on connait déjà sur le romarin, c’est un tonique général et aussi un tonique cérébral.
Amélioration du sommeil ?
Mais moi, ce qui m’a interpelé, c’est une amélioration du sommeil. Eh oui, car on connait le romarin comme une plante de caractère chaud et excitant. On dit souvent que chez la personne sensible, ou qui dort déjà mal, ou qui a du mal à tolérer les excitants, il vaut mieux éviter d’en prendre le soir. Sinon il peut perturber les nuits. J’ai déjà eu ce retour. Et là, il aiderait à dormir ? Est-ce qu’on se serait trompé jusqu’ici ? Est-ce que la tradition a été tout à coup mise à mal par ces données scientifiques ? Ou est-ce que ce sont les données scientifiques qui sont biaisées ?
Eh bien j’ai une 3ᵉ interprétation pour vous. Et pour expliquer mon hypothèse, je vais utiliser une information que j’ai entendue de David Winston. David Winston c’est un monsieur que j’aime beaucoup, qui est un herboriste américain, auteur, enseignant, avec une longue expérience clinique de la phytothérapie. Et un jour, je l’ai entendu parler du ginseng asiatique… pour dormir ! Très surprenant, je sais, mais dans un cas très particulier. Il explique que lorsque la personne est dans un tel vide d’énergie, un tel vide de Qi, elle n’a même plus l’énergie nécessaire pour dormir. Et là on parle vraiment de la personne qui s’est effondrée.
Donc elle est à la fois épuisée mais elle dort mal aussi, elle n’arrive plus à récupérer. Et il lui faut cette stimulation, cette énergie, cette chaleur du ginseng pour lui donner ce petit coup de pouce qu’il manquait à tous les processus de sommeil pour se remettre en route. Et si vous êtes praticiens en médecine chinoise, avant de me sauter au cou, je vous dirais d’aller en discuter avec Winston.
Alors ça, déjà, à l’époque, ça m’avait beaucoup fait réfléchir. Et là, je me suis dit, on a peut-être quelque chose de similaire. On a pris des hommes avec une faible vitalité et en état de déprime. Donc pas beaucoup d’énergie physique, et surtout pas beaucoup d’énergie mentale. Des personnes qui sont probablement dans ces états de brouillard mental avec des pensées qui s’entrecroisent. Le soir on a peut-être l’esprit qui part dans toutes les directions car il n’a plus l’énergie nécessaire pour s’ancrer, se calmer, et basculer dans le sommeil.
C’est donc mon hypothèse ici, je vous la propose. Chez la personne déprimée et fatiguée, il est possible que le romarin, pris 2 fois par jour comme dans cette étude, y compris une prise en fin de journée, amène l’énergie nécessaire à un esprit très embrumé et dissipé, déprimé aussi, pour qu’il arrive à s’ancrer et à bien démarrer le processus de sommeil.
Une autre explication serait liée à l’inflammation cérébrale. On sait aujourd’hui que l’inflammation est impliquée dans de très nombreux cas de dépression. On sait aussi que la personne qui souffre de dépression a très souvent un mauvais sommeil. Donc ici avec le romarin, une autre hypothèse est qu’on calme l’inflammation cérébrale, on améliore la situation dépressive et donc les troubles du sommeil.
Est-ce que c’est alambiqué ou pas ? Est-ce que c’est un peu tordu comme interprétation ? Pas pour moi, au contraire ça vient compléter la peinture du romarin que je me suis faite au fil des années. Ça vient rajouter une couche de précision et de sophistication que j’aime beaucoup. Et puis ça me sort un peu de ma zone de confort aussi, de ce que je croyais savoir, et ça j’adore.
Donc vous voyez, je suis parti d’une étude avec conflit d’intérêt, mais il y a une partie de l’information qui m’a vraiment interpelé, qui m’a fait réfléchir, qui m’a donné de nouvelles idées. Bien sûr, par la suite, il faudra que j’arrive à valider cette information dans ma pratique car pour l’instant, c’est simplement une hypothèse, on est d’accord.
Et c’est tout pour cette première étude ! On respire…
BDH 3 : Lutéoline pour anosmie / agueusie
La deuxième étude a été effectuée sur les problèmes d’anosmie et d’agueusie. C’est-à-dire perte de l’odorat et perte du goût. Et je ne vais même pas vous resituer le contexte de ce type de problème, vous le connaissez très bien. Je n’ai pas envie d’attirer les moteurs de recherche avec un mot clé bien particulier, sachant que dans les dernières vidéos que j’ai faites sur le sujet, on s’est parfois déchiré dans les commentaires entre différents camps, et c’est pas du tout ce que je recherche aujourd’hui.
Donc, dans cette étude, on a testé une combinaison de lutéoline et d’une substance qui s’appelle, accrochez-vous à votre siège, palmitoyl-ethanolamide, qu’on appelle aussi PEA pour faire court. C’est largement mieux 🙂 C’est un lipide naturellement produit par notre organisme à partir d’un acide gras de l’alimentation, l’acide palmitique. Et il a une affinité pour certains récepteurs endocannabinoïdes. C’est une action indirecte, mais il agirait sur la capacité de notre organisme à répondre aux endocannabinoïdes.
Et pour vous faire vraiment très court, grâce à cette action, il permet de réduire l’inflammation et favorise la réparation des tissus. Et vu que la perte du goût et de l’odorat (dans le contexte infectieux que vous connaissez bien et que je ne nommerai pas), est due à un processus neuro-inflammatoire, donc inflammation des structures nerveuses qui sont impliquées dans l’olfaction, eh bien toute substance qui réduit cette inflammation sera intéressante.
Pourquoi les chercheurs sont allés tester le PEA parmi des centaines d’autres substances anti-inflammatoire ? Je n’en ai aucune idée. L’information n’est pas dans l’étude.
Lutéoline : dans l’origan
La 2e substance testée, c’est la lutéoline. Et ça, ça nous rapproche un peu plus des plantes, vu que c’est une substance naturelle, un flavonoïde, que l’on va trouver dans certaines plantes médicinales comme le thym, la sauge, l’origan, la menthe poivrée, le persil, le genièvre, etc. On en trouve dans certains légumes comme le céleri.
C’est une étude italienne randomisée. Elle comporte des limitations : pas de groupe placebo, réalisé en simple aveugle. L’échantillon était de petite taille. Aucun conflit d’intérêt déclaré. Les personnes ont été divisées en 2 groupes, un groupe suivant une thérapie olfactive pendant laquelle on leur a fait respirer différentes odeurs pour stimuler leur circuit olfactif. Et l’autre groupe a fait la même thérapie olfactive, et en plus a pris 700 mg de PEA et 70 mg de lutéoline sous forme de comprimés. Ceci durant 30 jours. Et le groupe prenant PEA + Lutéoline a vu des améliorations significatives dans leurs capacités olfactives à la fin de l’étude.
Qu’est-ce que je tire de tout ceci ?
D’abord, le fait que cette perte de goût et d’odorat est provoquée par une inflammation avec destruction de certains circuits nerveux qui ont besoin de temps pour se reconstruire. Ça, on le sait depuis déjà pas mal de temps. Ce que je note en revanche, très logique, c’est le besoin de calmer cette inflammation, ou du moins de la moduler sans la bloquer, chose qu’on peut faire avec des substances naturelles, jusqu’à ce qu’il y ait résolution du problème. Ce qui peut prendre plusieurs semaines. Et même parfois plusieurs mois. Si pas de contrindications pour la personne.
Ensuite, dans les anti-inflammatoires naturels, nous avons énormément de choix. Mais là, si on en a un, la lutéoline, qui a été testée et qui semble avoir cette affinité neurologique, pourquoi pas ? Est-ce que je sais si la lutéoline sans le PEA sera efficace dans ce contexte bien précis ? Non, je ne sais pas, mais je sais que la lutéoline a été étudiée à part et nous offre des propriétés anti-inflammatoires remarquables (3). Donc pourquoi pas ?
Les plantes riches en lutéoline, on va faire simple. La plus riche d’après ce que j’ai pu trouver dans les études, c’est l’origan avec 1000 mg de lutéoline pour 100 g de plante sèche (4). Les références sont sur mon site comme toujours. Donc pour obtenir les 70 mg de lutéoline de l’étude, il nous faudrait 7 g d’origan par jour. On n’est absolument pas obligé de se coller à ces quantités bien sûr, mais ça nous donne un ordre de grandeur.
Donc si on se faisait 1 litre d’infusion par jour, on pourrait mettre une dizaine de grammes d’origan, rajouter du gingembre râpé, des rondelles de citron par exemple. Gingembre pour l’effet antiinflammatoire et circulatoire. Citron pour le goût et pour plein de bonnes choses. Ça pourrait nous faire un bon mélange pour cette période, qui stimule l’immunité, qui calme l’inflammation et on l’espère qui permet à ces circuits de l’olfaction de se régénérer.
On va combiner ça avec une rééducation olfactive. D’ailleurs voici un lien vers un coffret qui s’appelle Odorabox et qui a été créé par une de mes collègues, Julie Subirana. Vous allez voir c’est un chouette projet.
Est-ce que cette approche que je suggère a été validée en pratique ? Non. Là encore on est dans le spéculatif, c’est un peu l’objectif de ces brèves des herbes. On essaie d’ouvrir nos horizons.
Mais au moins, ça nous donne de nouvelles pistes. On ne se sent pas impuissant face à certaines situations. On ne baisse pas les bras. Parce que sinon, la réponse officielle, c’est souvent « désolé, on n’a rien pour vous, revenez dans 6 mois pour voir comment les choses évoluent ». Ce n’est pas satisfaisant. On a des pistes à explorer avec des plantes qui ont montré un excellent profil de sécurité et d’efficacité. Pas de certitudes, mais de l’espoir.
Et c’est tout pour aujourd’hui. 2 études, loin d’être parfaites, mais qui m’ont permis d’explorer de nouvelles directions dans notre pratique de l’herboristerie et qui m’ont aidé à progresser. Parce que si à un moment on a l’impression qu’on n’a plus rien à apprendre, qu’on sait déjà tout, qu’on est LE grand expert, je pense qu’il faut redescendre un peu du piédestal et venir voir ce qu’il se passe dans le monde réel. Là où les gens sont dans le besoin.
Allez je vous laisse. Merci d’être là et à très bientôt.
BDH 3 : Références
(1) Araki, R.; Sasaki, K.; Onda, H.; Nakamura, S.; Kassai, M.; Kaneko, T.; Isoda, H.; Hashimoto, K. Effects of Continuous Intake of Rosemary Extracts on Mental Health in Working Generation Healthy Japanese Men: Post-Hoc Testing of a Randomized Controlled Trial. Nutrients 2020, 12, 3551. https://doi.org/10.3390/nu12113551
(2) D’Ascanio L, Vitelli F, Cingolani C, Maranzano M, Brenner MJ, Di Stadio A. Randomized clinical trial « olfactory dysfunction after COVID-19: olfactory rehabilitation therapy vs. intervention treatment with Palmitoylethanolamide and Luteolin »: preliminary results. Eur Rev Med Pharmacol Sci. 2021 Jun;25(11):4156-4162. doi: 10.26355/eurrev_202106_26059. PMID: 34156697.
(3) Aziz N, Kim MY, Cho JY. Anti-inflammatory effects of luteolin: A review of in vitro, in vivo, and in silico studies. J Ethnopharmacol. 2018 Oct 28;225:342-358. doi: 10.1016/j.jep.2018.05.019. Epub 2018 May 22. PMID: 29801717.
(4) Saleem H, Anwar S, Alafnan A et al. A Centum of Valuable Plant Bioactives, (2021), 509-523
46 réponses
Bienvenue chez vous, Christophe !… Bon retour at home… Comme l’enfant prodigue nous vous attendions impatiemment, après tout ce temps de méditation et de réflexions qui vous a certainement été très salutaire et en souhaitant que, comme Ulysse, vous nous revenez heureux et plein de bonnes informations nouvelles… (mais ne nous dites pas que vous avez fait une pause Médiatique, car je ne vous avais jamais autant aperçu au fil de mes navigations sur Google ou YouTube, par des annonces percutantes très bien positionnées
Après ce prologue, revenons à nos moutons, car ce que vous venez de nous dire à propos du recours du Romarin pour lutter contre les insomnies, soulève chez moi un coin du mystère à propos de mon épouse, qui lorsqu’elle est très fatiguée, angoissée et l’esprit perturbé par une multitude de préoccupations et problèmes et dans l’impossibilité de trouver le sommeil, il lui suffit de prendre une tasse de café noir tard le soir ou même dans la nuit pour s’endormir jusqu’au petit matin et même faire une grasse matinée… J’ai retrouvé dans vos explications sur les effets stimulants du Romarin vis-à-vis des insomnies et que vous soulevez comme interrogations et hypothèses, à propos de cette étude, une similitude inexplicable quant aux réactions de mon épouse en absorbant du café pour trouver un sommeil réparateur. Désormais, je vais lui suggérer une infusion de Romarin… à suivre donc !
Quant à la deuxième étude sur la Lutéoline et ses effets bénéfiques pour renforcer les défenses de luttes contre certaines infections ou attaques virales, je me suis senti, non pas seulement, comme un précurseur, mais un bon disciple de vos enseignements, car, l’Origan étant très prolifique dans mon jardin, voilà déjà deux années que je concocte, pour ma famille et moi-même, suivant les aléas de certains maux de gorge, de toux bizarres, ou de certains symptômes bien identifiés, une recette quasi-identique à celle que vous préconisez à partir d’infusions d’Origan (auquel je rajoute un peu de Thym et de Sarriette… mais également et encore, de Romarin !), de jus de Gingembre, de Citrons entiers verts ou jaunes, écorce y compris, (Bio évidemment et jus obtenus par extraction mécanique) et de miel de Thym… Le tout sans jamais absorber de comprimés chimiques… Les résultats sont sans appels !…
Je méconnaissais totalement recourir aux actions bénéfiques de la Lutéine (qui, après recherches, serait également très utile contre les radicaux libres et au secours des fonctions cognitives…).
SVP, continuez pour notre Santé et notre mieux-être, hors des chemins battus et inexplorés, vos recherches sur des études méconnues ou simplement volontairement ignorées des tartempions qui déclament des inepties en boucle sur des médias méprisants des réalités de nos vies quotidiennes et des richesses que nous nous apprenons à connaitre, grâce à de nobles personnes comme Vous !…
Bonjour, je souffre depuis plusieurs années de névralgie du trijumeau et névralgie d’Arnold : l’HORREUR au quotidien. Ceci a induit une dépression et bien sur des difficultés à trouver le sommeil liées à l’intensité des douleurs. J’ai du romarin dans mon jardin. handicapée je ne peux plus travaillée cela a engendré des soucis financiers. Du coup, je me pose quelques questions : comment utiliser ce romarin a proximité, quelle quantité mettre dans l’eau, frais ou sec, 2 fois/jours ? j’ai des difficultés à lire la totalité de vos articles ma concentration est …
bonjour Hirondelle
difficile de répondre pour votre cas, je vous invite à vous rapprocher d’un professionnel phyto naturopathe , pour avoir une approche personnalisée
Merci Christophe!
Épisode très intéressant!
Merci Christophe pour votre simplicité et vos précieux conseils que vous nous faites l’ honneur de partager avec nous. Avec cette simplicité que j’ apprécie; vous nous apportez tellement! J’ avais hâte de vous relire.Merci!
Bonjour Christophe …
Juste un petit mot pour vous remercier de vos articles qui sont une bonne référence pour moi … dès que j’ ai une question sur un plante … le premier site que je fais et le votre et bien souvent c’est le seul puisque j’ y trouve mes réponses !
Vous faites une oeuvre formidable et je me régale de vous lire en mails pour les infos grâce à votre humour et votre connaissance !
Milles merci et que le vent vous porte .
Valou
Bonjour Christophe et Sandrine, Merci, encore un sujet passionnant. Par contre je me questionne : Si ce que j’ai lu sur la toile le PEA serait du type acide gras oméga 6 (lesquels seraient pro-inflammatoires ) du coup si agueusie et anosmie étaient dus à l’inflammation ne peut on s’interroger sur l’association de la lutéine avec des PEA ? qu’en pensez vous ?
bonjour Hélène
voici la réponse de Christophe : le PEA est dérivé d’un acide gras oméga 6, mais je ne pense pas que ce soit un oméga 6 spécifiquement. De plus, son affinité pour les récepteurs endocannabinoïdes en fait une bestiole totalement à part en ce qui concerne la régulation de l’inflammation. Donc je ne pense pas que l’on puisse affirmer qu’il est pro-inflammatoire non, les études pointent surtout vers un effet anti-inflammatoire.
Merci Christophe, vous lire est relaxant, rien que cela fait du bien. l’humilité est la plus belle des qualité et malheureusement elle n’est pas à la mode. Bon week end.
Contente de vous lire à nouveau. Je lis vos publications depuis vos débuts. Merci encore.
Je n’ai pas de questions à poser…. Je vais fouiller régulièrement sur le site et je trouve plein de choses intéressantes.
Je voulais juste vous remercier pour votre travail et votre partage. Cet article sur le romarin et la perte du goût et odorat est génial
Merci beaucoup beaucoup ☺️☺️☺️
bien apprécié votre brève d’étude sur le romarin, je pense que votre énoncé a du bon sens Ravie de vous revoir et attends vos lettres avec anticipation
Merci, merciiiii j ai perdu le goût et l odorat suite au souci actuel que tout le monde connait. Je vais des à présent commencer les infusions, ça tombe vraiment à pic. Je reviendrai vers vous pour vous communiquer les résultats dans un mois.
bonjour Marta
oui votre retour sera précieux 🙂
Bonjour Christophe, Sabine,
Je vous lis toujours avec grand intérêt et je dois dire que je découvre plus en profondeur les plantes avec vous depuis un peu plus de deux années.
Merci pour le romarin, pour nous refaire découvrir cette plante tout simplement magique.
Bon j’avoue que je n’ai pas grand-chose à rajouter, à commenter sur la plante en question, mise à part que je suis ravie de vivre dans un endroit qui baigne dans le romarin, et il y en a tant, que la plupart des gens ne le voit plus. Moi en revanche, je me sens privilégiée et je l’utilise peut-être pas quotidiennement mais presque. Entre autres, il remplace avantageusement (par sa douceur, vu mon gabarit léger et sensible), toute autre plante dépurative. Je l’associe en hiver au gingembre et aux feuilles de chardon-marie pour prendre soin de mon foie, de mes neurones et me réchauffer. Et ces données précieuses viennent de vous.
Alors je voudrais surtout vous remercier pour ce partage précieux.
J’exerce comme masseuse, je voudrais dire massage thérapeutique et bien-être mais la législation me l’interdisant, je ne le dirais pas 🙂 Peu importe. Je me permets deux trois conseils « plantes » à mes patients, conseils basiques mais précieux si appliqués. Dans l’avenir, j’espère continuer ma formation et peut-être que la phytothérapie ou l’herboristerie sera un des chemins.
Merci encore.
Laetitia
Bonjour et un grand merci . Votre partage de connaissance et réflexion est précieux . L’histoire du romarin me parle bien et serait à essayer ; on donne bien du café le soir pour aider l’endormissement pour certaines personnes . Le but étant d’être une. Fois bien réveillé avant de pour mieux bien lâcher prise et pouvoir s’endormir !. Pour le deuxième sujet je vais le conseiller à une amie qui peine depuis 1 an sans solution efficace. Donc elle n’a rien à perdre ou plutôt tout à gagner à essayer ! On verra bien en espérant ses résultats positifs qui confortent ces choix de travailler avec nos amies les plantes . Bien à vous
Viviane
Un grand merci iiiiiiii
Bonsoir Christophe et Sabine
Cet article tombe pile poil au bon moment, ayant du mal à dormir j’ai commencé à prendre du romarin le matin une bonne tasse, puis au déjeuner de l’origan en poudre 5 ml et le soir une tasse de camomille, je n’en vois pas encore les effets c’est trop récent mais cela m’encourage à continuer. Merci pour vos recherches. Bonne soirée
Etant en pleine expérimentation de gemmothérapie -j’ai plusieurs macérations de bourgeons en cours- j’ai cru bon de faire une petite cure de bourgeons de romarin : adieu le sommeil ! Bonjour la puissance du bourgeon, même pris le matin ! Car j’ai toujours pris mes tisanes de romarin l’après-midi sans problème de sommeil…Mais j’ai bien suivi la logique de l’épuisement qui bloque le sommeil et le côté anti inflammatoire du cerveau, c’est intéressant.
Bonsoir Christophe
Je n’ai qu’un mot whouaaa
Bravo pour cette opiniâtreté qui vous caractérise, j’espère et même j’en suis sûr que vos réflexions vont donner de l’espoir à ces personnes et j’en connais qui ont perdu le goût et l’odorat.
Merci
Très cordialement
Armand
Votre dernier paragraphe me renvoie à la réponse de mon grand-père à la question d’un de ses élèves : « Quand sait-on qu’on est vieux ? -Quand apprendre n’amuse plus. » Bonne soirée.
🙂
Après 10 jours d’hospitalisation en octobre 2020 sans être allé jusqu’en réanimation, plusieurs plantes mon aidées dans ma reconstruction, le romarin en a fait parti, pas pour l’odorat ou le goût car ses symptômes ont été de courte durée chez moi mais pour dissiper le brouillard mental qui c’était installé. Depuis j’en consomme régulièrement en fin d’après midi ou en soirée et cela n’a jamais perturbé mon sommeil.
Suite du commentaire : je m’étais fait la remarque, car je craignais d’être un peu exité ou de mal dormir, cela ne s’est donc pas passé. Ce qui va plutôt dans votre commentaire. Alors qu’avec une tisane de thym, l’effet « booster » est assez sensible. cordialement
Regis
Bonjour, Pour le romarin, j’ai remarqué que lorsque je prenais une tisane de romarin le soir, normale, ni forte ni faible, ca ne m’empêchait pas de dormir, moi qui ait un sommeil moyen … je m’étais