Le Mélilot
(Melilotus officinalis)
Faites sécher du mélilot et notez cette odeur de foin qui s'en dégage. Elle provient de la formation de coumarine au séchage, un composant qui nous a permis il y a quelques décennies de mettre au point l'anticoagulant le plus utilisé aujourd'hui : la warfarine.
Mais ne faisons pas l'erreur de confondre le mélilot avec son constituant principal. Elle est bien plus qu'un médicament aux fleurs jaunes. Je vous invite donc à découvrir cette petite plante anodine qui pousse abondamment dans nos campagnes.
Nom commun : Mélilot officinal, Mélilot jaune. Le Mélilot blanc, une autre espèce, est aussi utilisé.
Nom latin : Melilotus officinalis (le jaune), Melilotus albus (le blanc)
Famille : Fabaceae
Constituants :
- Coumarines (de 0,2% à 0,45%) et ses précurseurs mélilotoside et scopolétine
- Flavonoïdes (flavonols)
- Acide caféique et ses dérivés
- Polysaccharides mucilagineux
- Tannins
Goût :
- Aromatique
- Amer
Energétique :
- Réchauffant
- Asséchant
Utilisation du mélilot
Anti-oedémateux
Le mélilot est particulièrement efficace pour résoudre certains types d'œdèmes comme ceux qui surviennent après une brûlure importante. Le mélilot stimule les macrophages, ces grands nettoyeurs du corps, à absorber et dégrader les protéines accumulées dans le liquide interstitiel dû à l'inflammation (ref : Mills & Bone). La dégradation est rapide, ce qui réduit la force osmotique attirant les fluides vers la zone interstitielle.
Il est utile dans les cas des lymphœdèmes, une accumulation de liquide lymphatique dans les tissus conjonctifs due à un mauvais fonctionnement du système lymphatique. Le mélilot favorise une meilleure circulation lymphatique en particulier au travers du conduit thoracique (ref : Mills & Bone), vaisseau lymphatique le plus important de notre corps qui draine la majorité de la lymphe afin de la déverser en circulation sanguine. Il peut être utilisé pour les oedèmes post-opératoires (ref : Mills & Bone).
A ce sujet, une étude réalisée sur 21 patients souffrant de lymphœdème chronique dû à une ablation de certains ganglions lymphatiques (ablation du sein/cancer) démontre que le mélilot réduit d'une manière modeste mais significative l'œdème chez 79% des patients (dose : 400 mg d'extrait de mélilot par jour contenant 8 mg de coumarine).
Retour veineux
Le mélilot est l'une des meilleures plantes pour soulager les problèmes de retour veineux. Il aide aussi à gérer une phlébite. Il peut être utilisé chez la personne souffrant de jambes lourdes et de douleurs dans les mollets dues à une mauvaise circulation.
Weiss utilise le terme “anti-exsudatif” (ref : Weiss), nous aidant à visualiser son effet - imaginez une structure veineuse flasque, qui manque de tonus et qui laisse échapper une partie du liquide sanguin dans les tissus adjacents. Le mélilot resserre le tissu veineux, calme l'inflammation et réduit l'exsudation et donc la rétention de fluide et la sensation de jambes lourdes. Ses flavonoïdes lui confèrent une action protectrice des veines, ses tanins une action astringente.
Pour les hémorroïdes, Leclerc explique qu'un collègue guérit une personne d'une thrombophlébite hémorroïdaire “en lui administrant par voie buccale et en lui faisant appliquer localement une infusion très concentrée de fleurs de mélilot”
Pour augmenter l'efficacité du mélilot et créer une synergie, combinez-le avec le marron d'inde (Aesculus hippocastanum) ou les astringentes à affinités veineuses : vigne rouge et hamamélis.
Maladies cardiaques
Mills & Bone expliquent que le mélilot est particulièrement utile lorsqu'il y a inflammation vasculaire, et fonctionne aussi bien que l'aspirine. Ils recommandent la plante pour la gestion de maladies cardiaques ischémiques, en accord avec le médecin traitant bien évidemment.
Valnet l'indique pour les états de pléthore (ancien terme désignant les états d'excès de sang - hypertension, hyperlipidémie, etc).
Douleurs et congestion
Ellingwood le porte en estime pour toute douleur provoquée par un état de congestion. Le mélilot a en effet cette propriété, avec l'achillée millefeuille, de “faire circuler”. Ellingwood mentionne les cas de congestion de l'utérus, des ovaires, des organes digestif.
Ellingwood le recommande aussi pour les maux de têtes avec douleur pulsatile, le mal de tête étant aussi lié un état de congestion (ref : Ellingwood). Ceci est confirmé par une indication intéressante des Lakotas (tribu Sioux des Etats-Unis), qui l'appellent “la plante des insolations”, probablement en référence avec le mal de tête (avec congestion) provoquée par l'insolation (ref : Wood). John Gerard, dès les années 1500, nous dit “it taketh away the paine of the head” (en vieil Anglais - “il calme la douleur à la tête”).
Felter rajoute un détail très important et recommande le mélilot lorsque ces état sont accompagnés d'une sensation de froid aux extrémités (ref : Felter).
Felter & Lloyd l'utilisent pour toute névralgie chronique chez la personne frêle et fatiguée (ref : Felter & Lloyd). Ils préconisent de petites doses, 20 gouttes d'alcoolature par prise.
Afin de bien comprendre comment la plante fonctionne, il faut essayer de visualiser l'état sous-jacent à ces différents problèmes. Le dénominateur commun est l'état de congestion qui s'accompagne de douleur au toucher et de sensation de gonflement. Que l'on parle de congestion autour d'un nerf (névralgie), d'un organe (utérus, règles douloureuses) ou d'une partie du corps (la tête avec certains types de migraines), le mélilot aide à dissiper cette congestion en améliorant la circulation artérielle, veineuse et lymphatique, réduisant de ce fait douleurs et inflammation. |
Sommeil et Stress
Leclerc attribue à la coumarine du mélilot des propriétés “stupéfiantes, hypnotiques et anesthésiques paralysant le cerveau et l'excitabilité réflexe, sans exercer d'influence sur les nerfs périphériques” (ref : Leclerc). Ne vous laissez pas impressionner par cette phrase qui veut simplement dire que le mélilot calme un système nerveux surexcité sans provoquer une perte de contrôle. Leclerc l'emploie comme anti-spasmodique chez la personne ne pouvant pas tolérer les plantes plus puissantes.
Le mélilot a été traditionnellement utilisé pour l'insomnie des enfants, des personnes âgées et des convalescents (ref : Valnet). Leclerc confirme :
“Une infusion à 5%, d'une saveur parfumée très agréable, m'a souvent fourni de bons résultats dans l'insomnie des enfants, des vieillards et des malades dont le grand sympathique était en cause”.
5% signifie 5 g de plante sèche par 100 ml ou encore 50 g par litre. Par “grand sympathique” on entendra tout simplement un excès de stress (voir relation entre système nerveux para- et ortho-sympathique).
Inflammations oculaires
L'infusion de mélilot concentrée à 20% (20 g de plante sèche pour 100 ml d'eau) peut être utilisée comme collyre dans les blépharites (inflammation des paupières, à la racine des cils) et conjonctivites (ref : Leclerc). On peut l'accompagner d'astringents comme le plantain ou le bleuet pour plus d'efficacité.
Tonique lymphatique
Ceci a été évoqué précédemment mais je tiens à le répéter ici car nous n'avons pas beaucoup de toniques du système lymphatique dans le monde des plantes. La circulation lymphatique est aussi importante que la circulation artérielle et veineuse. Le mélilot est à garder en tête pour toute situation de stase lymphatique (lymphostase - enflure, rétention de fluides, etc).
Diurétique
Quasiment toutes les médicinales le sont. Voici quelques précisions de Leclerc :
“Elle exerce sur l'appareil rénal une influence manifeste, en augmentant la diurèse et en rendant plus limpide le liquide excrété, action qu'on peut expliquer par ce fait que la coumarine se retrouve dans l'urine et qu'elle possède un léger pouvoir antiseptique”.
Ce n'est pas la meilleure plante pour désinfecter le système urinaire dans les cas d'infections chroniques, mais elle peut être utile si c'est la seule qu'on ait sous la main.
Métabolisme de la coumarine
La coumarine est transformée d'une manière rapide en ombelliférone, qui n'est pas aussi active que la coumarine. Les meilleurs résultats sont donc obtenus lorsque la plante est prise au travers d'un dosage fréquent (afin de toujours avoir un peu de coumarine en circulation).
Précautions
La plante a-t-elle un effet anticoagulant direct ? La réponse est non (ref : Bruneton). C'est le dicoumarol, substance formée à partir de la coumarine par action bactérienne (fermentation du mélilot) qui est anticoagulant. Par contre, elle peut interagir avec les anticoagulants.
N'utilisez pas le mélilot :
- Si vous prenez un médicament anti-coagulant (aspirine inclus) ;
- Si vos enzymes hépatiques sont élevées.
- La coumarine lorsque prise à fortes doses peut entrainer des cas d'hépatite (2 à 4 car pour 10,000 avec la coumarine pure - ref : Bruneton). Bruneton nous rappelle que la coumarine reste présente en faible quantité dans les spécialités contenant du mélilot.
- Si vous êtes enceinte ou si vous allaitez.
Préparation du mélilot
Vous trouverez cette petite vivace dans les friches, les champs incultes, le bord des routes, le long des voies de chemin de fer. Elle est facile à reconnaître lorsqu'elle est en fleur. Les fleurs dégagent une odeur douceâtre caractéristique.
Parties utilisées
- Toutes les parties aériennes.
- La plante fraîche peut se préparer en macérât alcoolique (voir plus bas).
- La plante sèche peut se préparer en infusion ou macérât alcoolique de plante sèche (voir plus bas)
Attention de bien faire sécher votre mélilot, car s'il y a fermentation, la coumarine peut se transformer en dicoumarol, substance anti-coagulante bien connue et non sans risques.
Formes utilisées
- Teinture
- De plante sèche (1:5 – alcool à 45°)
- Infusion
- De plante sèche
- Macérât huileux
- De plante sèche par intermédiaire alcoolique pour massage sur les jambes lourdes.
- Onguent
- A partir du macérât huileux pour massage sur jambes lourdes.
- Crème
- Idem
- Cataplasme
- De plante sèche imbibée d'eau bouillante et appliquée sur la zone affectée.
- Collyre
- Préparé à partir d'une infusion de la plante sèche (voir proportions ci-dessous), filtrée puis rendue physiologique en rajoutant du sel (9 g par litre).
Doses
- Teinture
- 4 à 6 grammes par jour (ref : Valnet) - c'est-à-dire environ 1 cuillère-à-café.
- 25 ml/jour d'une teinture au 1:5, divisée en plusieurs doses et réparties dans la journée (ref : Mills & Bone) - ceci correspond à 5 cuillères-à-café.
- Infusion
- 50 g par litre (ref : Leclerc) pour prise interne.
- 20 g par 100 ml pour collyre.
Références
(1) Pastura G, Mesiti M, Saitta M, Romeo D, Settineri N, Maisano R, Petix M, Giudice A. [Lymphedema of the upper extremity in patients operated for carcinoma of the breast: clinical experience with coumarinic extract from Melilotus officinalis]. Clin Ter. 1999 Nov-Dec;150(6):403-8.
- Mills & Bone, “Principles and Practice of Phytotherapy”, 2nd Edition
- Bruneton, “Pharmacognosie”, 4ème édition, 2009
- Ellingwood,“The American Materia Medica, Therapeutics and Pharmacognosy”, 1919
- Felter, “The Eclectic Materia Medica, Pharmacology and Therapeutics”, 1922
- Leclerc, « Précis de Phytothérapie », 1973
- Valnet, « La Phytotherapie », 2001
- Weiss, « Herbal Medicine », 2ème édition, 2000
- Wood, Matthew, “The Earthwise Herbal: A Complete Guide to New World Medicinal Plants”, 2011
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Doris dit
Bonjour et merci infiniment pour votre précieux travail.
Après avoir lu la fiche sur le mélilot que je ne connaissais pas du tout, je me demande si je pourrais, avec la synergie suivante, soutenir le système lymphatique pour réduire un oedeme post-opératoire: tisane de mélilot jaune, gouttes de Climaxol ( il y a un peu de mélilot mais surtout du hamamélis, du petit houx et du marronnier ) et en gemmotherapie, du chataignier, qui semblerait être un excellent tonique lymphatique, et du cassis. J'ai eu un accident avec une fracture multiple du poignet et deux opérations du poignet. L'œdème est important. Je mets une pommade à l'arnica qui pour l'instant n'apporte aucun résultat. J'ai pensé y ajouter quelques gouttes d'hélychrise.
J'apprécierais beaucoup avoir votre avis, d’autant que Christophe précise que le mélilot a une action sur « certains types d'œdèmes comme ceux qui surviennent après une brûlure importante. » Ce qui me fait hésiter. Si vous avez une autre idée, je suis preneuse : - )
J'ajoute que j'ai une bonne alimentation, je bois beaucoup ( des petits mélanges que j’aime, romarin, thym, menthe, sauge, mélisse… ) et que je marche tranquillement entre 30 et 60 minutes par jour ( J'y vais doucement car la dernière opération était il y a 15 jours et je prends encore un antalgique opïoide pour la nuit )
Merci encore !
sabine dit
Bonjour Doris
Difficile de répondre à un cas particulier , comme précisé dans le "avant de poster "
d'une manière générale votre protocole me semble globalement bien équilibré et adapté à votre situation. Le mélilot semble pertinent, mais si vous hésitez, vous pouvez réduire sa concentration en alternant avec la reine-des-prés.
Ajouter l'hélichryse (he) en usage local semble judicieux.
Des applications locales comme l'argile ou le drainage lymphatique peuvent compléter votre approche pour des résultats plus rapides.
N'hésitez pas à ajuster en fonction de l'évolution de l'œdème et de vos ressentis.
Alice dit
Bonjour, dans la mesure où le mélilot est une plante qui fait circuler les fluides dans un état de congestion : serait-elle pertinente pour des hématomes, en macérât huileux associé à de la pâquerette ? Je cherche une alternative locale et non menacée a l'arnica ou l'hélichryse. Je précise également que ce serait pour des enfants, de plus de 5 ans, dont un avec un rein unique n'ayant pas droit aux anti inflammatoires allopathiques (dits "AINS"). Merci d'avance pour votre aide si précieuse !!
sabine dit
Bonjour Alice
oui le mh de mélilot peut être pertinent pour les bleus et les bosses , mais il ne remplace ni l'arnica ni l'hélichryse
Il faut savoir que l'hélichryse est cultivée maintenant et donc les ressources sauvages sont protégées , et en Provence nous avons la stoechas qui est tout aussi bien
Quant à l'arnica , les cueillettes sont très réglementées mais il y a des solutions voir l'article https://www.altheaprovence.com/audrey-et-julien-paysans-herboristes/
Fabienne dit
Bonjour,
J’aimerai associer le Mélilot avec le Lotier corniculé et l'Achillée pour un problème de bouffées de chaleur nocturne associé à une hyperoestrogénie.
Mais côté dosage ( pour infusion seule) je suis perdue car ici, on (réf. Leclerc) parle de 50 g par litre, dans le “Corgeon” on est à 1 cc par bol et dans la monographie de l'ELPM, on nous dit 3 à 5 g par litre ...
Je ne sais donc pas sur quelle quantité je peux me baser pour l'incorporer à un mélange spécifique.
Un grand merci pour vos conseils.
Fabienen
sabine dit
Bonjour Fabienne
je vous invite à lire cet article " l'art de la formulation " je pense que vous y trouverez des pistes https://www.altheaprovence.com/lart-de-la-formulation/
Clem dit
Bonjour,
Le melilot est bisannuelle, y a t il un intérêt de recolter les feuilles la première année ?
En vous remerciant d'avance pour votre réponse.
sabine dit
bonjour Clem
de mon point de vue , c'est mieux les sommités fleuries donc la deuxième année c'est là que la plante va s'exprimer le mieux
Fanny Martin dit
bonjour Sabine, bonjour Christophe
merci pour vos merveilleux partages sur les propriétés et utilisation des plantes, c'est super top
Pouvez-vous m'éclairer sur un risque potentiel, j'ai trouvé du mélilot blanc , on est début septembre donc beaucoup de graines parmi les feuilles et les fleurs, j'ai tout ôté de la tige et fais mariné dans de l'huile végétale pendant 24h (dans ma yaourtière et sans couvrir,
le parfum est délicat et mon intention est de l'utiliser en massage sur les jambes, les articulations gonflées par l'inflammation...
Est-ce possible de faire ça sans danger.
mille mercis pour votre réponse
avec mes plus cordiales salutations
fanny martin
sabine dit
bonjour Fanny
Dans la mesure où cela reste une application externe il n'y a pas vraiment de problème (côté sécurité/santé) , le seul hic serait qu'il y ait de l'eau dans l'huile et donc risque de mauvaise fermentation de ladite huile , car 24h me parait un peu juste et pour l'extraction des constituants et pour la macération en elle même (élimination de l'eau de la plante), mais si vous utilisez rapidement pas de pb, de toute façon toujours intéressant de tester et de valider (ou non ) l'expérience .
Élisabeth dit
Bonjour, j'ai réalisé une teinture mère à partir de plantes fraîches, mais j'ai un doute si je peux l'utiliser ou pas, vous lisant j'ai peur que les mauvais constituants se développent... Qu'en pensez vous ? Il y a t il un moyen de le savoir ? Merci !
sabine dit
bonjour Elisabeth
j'ai bien peur de n'avoir pas compris votre question de quels mauvais constituants parlez vous ?
elisabeth dit
Pardon, je parle du dicoumarol.
sabine dit
bonjour Elisabethe
à ma connaissance pas avec une alcoolature de plante fraiche , le dicoumarol se développe si attaque bactérienne liée à une fermentation de la plante lorsque le séchage se fait mal
Magali dit
Bonjour,
Je voulais savoir s’il était possible de prendre du Mélilot pour une personne ayant subi une ablation de la vésicule biliaire?
Que ce soit en alcoolature ou en tisane au bout de combien de temps doit-on arrêter la prise de Melilotus?
Merci beaucoup,
Belle journée!
sabine dit
bonjour Magali
pour la vésicule biliaire je n'ai pas d'informations ni dans un sens positif ni négatif, je ne pense pas qu'il y ait problème mais dans le doute demander à votre pharmacien
concernant la durée , c'est du cas par cas, selon les situations https://www.altheaprovence.com/plantes-en-cure-ou-en-continue/
Dillon dit
Bonjour,
Peut-on utiliser le melilotus albus de la même manière que le melilotus officinalis, ou ont-ils des propriétés différentes ?
sabine dit
bonjour Dillon
d'après le Fournier "les mélilots s'emploient de la même façon
Dillon dit
Merci
Marie dit
Pourquoi ne peut-on utiliser la plante fraîche en infusion, mais on peut en teinture-mère? Merci
sabine dit
bonjour Marie
voici la réponse de Christophe
C'est simplement une retranscription de ce que l'on trouve dans nos ouvrages de référence. Vu que l'une des substances d'intérêt sont les coumarines, qui comme l'explique Fournier "se développent par dessication". Donc on fait sécher avec beaucoup d'attention pour éviter les fermentations et les conversions en dicoumarol. D'où le séchage pour l'infusion. Maintenant, on tient des homéopathes et autres traditions que la teinture de plante fraiche a aussi des propriétés intéressantes similaires, mais probablement dues à d'autres constituants ou des précurseurs. Qu'en déduire de l'utilisation de la plante fraiche en infusion ? Je ne sais pas, je n'ai pas l'expérience et je n'ai jamais vu cette forme mentionnée nulle part."
Rys dit
J'ai testé le melilot suite à 2 chirurgies du nez. A la 1ère intervention mon nez avait bien dégonflé. Ajrd'hui j'en suis à J+9 mois de la 2e intervention, et l'odeme est encore bien présent. J'ai vu aucune différence en prenant cette plante en tisane.
Par contre ca a eu un effet assez impressionnant sur mon sommeil. Je dors comme un bébé depuis que j'en prends et direct après avoir fermé les yeux, sans pour autant être assommé la journée
sabine dit
bonjour Rys
merci pour votre témoignage très intéressant