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Voici mes vues sur l’utilisation des plantes médicinales qui ont des propriétés anti-inflammatoires dans cette période d’épidémie de coronavirus.
Dans ces périodes un peu nouvelles, nous n’avons pas vraiment de certitudes. Mais nous pouvons tout de même garder notre capacité à réfléchir et notre bon sens. Nous pouvons nous faire une opinion basée sur notre connaissance actuelle des choses.
Certes, elle n’est pas complète, et elle n’est pas parfaite. Mais il faut qu’on accepte cette situation et qu’on avance. Car si nous ne faisons pas cela, si nous ne prenons pas position, si nous ne tentons pas des choses, dans la plus grande prudence bien sûr, nous allons tomber dans la paralysie totale !
Et ceci n’est ni acceptable, ni éthique.
Voici donc mes vues argumentées sur le sujet. Sans certitude, mais logiques, rationnelles, et bien ancrées dans notre tradition.
Notez que je vais vous parler des formes traditionnelles de type infusion, décoctions, teintures, et plantes réduites en poudres et non concentrées. Ce sont les formes que je privilégie dans ma pratique, et qui nous sont chères à l’école. Ce sont les formes les plus simples, les moins transformées, celle qui nous rapproche le plus du vivant et qui nous donnent le plus d’indépendance.
Donc je ne parle pas d’extraits secs ici. De même, je ne vous parle pas d’extraits concentrés en certaines substances très anti-inflammatoires comme la curcumine – hors contexte, et ceux-ci nous exposent peut-être à un risque.
Je me dois de vous rappeler que je ne suis ni médecin, ni pharmacien et que ceci ne se substitue pas à un avis médical. Faites preuve de bon sens. Si vous voyez que votre situation requiert une intervention médicale, appelez immédiatement votre médecin traitant ou le SAMU. N’oubliez pas qu’avec ce type d’infection, la situation peut évoluer très vite et il faut agir sans attendre.
Ça a démarré comment cette histoire ?
Vous avez peut-être lu des opinions qui disent qu’il ne faut pas utiliser de plantes aux propriétés anti-inflammatoires pendant cette période de pandémie lorsqu’une infection respiratoire démarre.
Comment est-ce qu’on en est arrivés à cette conclusion ? C’est quoi le point de départ ?
C’est la position des autorités de santé de nombreux pays qui expliquent que la prise d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (ibuprofène, aspirine), ou de corticoïdes (cortisone) est formellement déconseillée car ces médicaments peuvent causer une aggravation de la maladie.
NOTE : comme expliqué dans le document en lien ci-dessus, les patients sous corticoïdes ou autres immunosuppresseurs ne doivent pas interrompre leur traitement, sauf avis contraire du médecin qui les suit pour cette pathologie.
La raison est simple. Faire baisser artificiellement la fièvre lorsqu’on a une forte infection de ce type, c’est se tirer une balle dans le pied, tout simplement. Tout le monde le dit aujourd’hui. Les médecins le disent (1). En France, la Haute Autorité de Santé le dit, en particulier pour l’enfant. Les études nous le confirment.
La fièvre est déclenchée par notre système immunitaire pour une bonne raison. L’élévation de température va provoquer une multiplication du nombre de globules blancs, une augmentation de leur activité, ce qui va permettre au système immunitaire de faire son travail d’une manière efficace. La chaleur va aussi tuer directement le pathogène.
S’opposer au processus de fièvre, en donnant à la personne de fortes doses de médicaments anti-inflammatoires, s’oppose donc directement au processus de guérison (sauf quelques cas exceptionnels bien sûr, il y a toujours des exceptions aux règles, mais restons dans le cas générique ici).
Ce point ce départ est logique et il faut bien le comprendre. On ne bloque pas la fièvre lorsqu’il y a une infection respiratoire, car on empêche le corps de se défendre.
Mais ensuite, on prend ce concept, qui s’applique à une substance médicamenteuse isolée (aspirine, ibuprofène, cortisone à des doses très conséquentes comparé à ce qu’on trouve dans les plantes), et on le colle sur une plante qui a un vaste panel de propriétés, y compris, certes, des propriétés anti-inflammatoires. On ne peut pas faire ça !
"Mise à jour 2021 : notez que j'ai enregistré cette vidéo en mars 2021, au début de la pandémie. À cette époque, les autorités de santé étaient inquiètes au sujet des substances anti-inflammatoires, pensant qu'elles pouvaient s'opposer au processus de guérison. J'ai fait cette vidéo afin d'expliquer que les plantes ne fonctionnent pas comme les molécules anti-inflammatoires médicamenteuses, elles ne bloquent pas aux doses traditionnelles. De plus, elles peuvent apporter de nombreux bénéfices pendant une infection. Depuis, les autorités ont changé de position au sujet des anti-inflammatoires, j'en suis conscient. En revanche, cela ne change en rien mon message sur les bienfaits des plantes pendant ce type d'infection."
Une vue unidimensionnelle
Une plante est constituée de centaines de constituants, certains sont connus, et de nombreux sont encore inconnus aujourd’hui. Certains constituants ont des propriétés anti-inflammatoires, c’est vrai. Mais il faut voir l’action globale de la plante, et ne pas se focaliser juste sur une propriété parmi 10 ou 20 ou 50. Cela ne représente pas la plante dans son ensemble !
Si je prends n’importe quelle plante traditionnellement utilisée pour accompagner les infections respiratoires, je vais arriver à trouver dans une étude ou une autre qu’elle a des propriétés anti-inflammatoires. Prenons comme exemple l’aunée (Inula helenium). Excellente plante pour toute infection des bronches. Il existe des études qui montrent qu’elle a des propriétés antiinflammatoires (2). Et alors, on fait quoi, on interdit l’aunée ?
Cela serait bien dommage ! En pratique, elle a un long historique d’utilisation dans le contexte des infections hivernales. Et ce qui ressort, ce n’est pas qu’elle bloque l’inflammation. Au contraire, elle accompagne les processus naturels en lien avec la situation. Elle favorise une meilleure production de mucus au niveau des bronches, une meilleure expectoration de ce mucus. Dans ce mucus seront relâchées des substances antivirales et antibactériennes.
Dans sa globalité, elle accompagne nos processus physiologiques dans la bonne direction. Elle ne bloque pas le processus de fièvre. Au contraire, elle est diaphorétique, donc elle permet au processus de fièvre de bien se dérouler en nous permettant de mieux évacuer la chaleur.
Il en est de même pour toutes nos grandes plantes contre les infections hivernales : le thym, les sommités fleuries d’hysope, les feuilles d’eucalyptus, les fleurs de bouillon-blanc, etc. Pour toutes ces plantes-là, si vous les disséquez en propriétés isolées, vous allez trouver une action antiinflammatoire.
Mais dans leur globalité, elles ne bloquent pas l’inflammation, elles ne bloquent pas la fièvre. Elles permettent à la muqueuse respiratoire de mieux sécréter, de mieux désinfecter, de mieux fonctionner.
Nous avons des plantes très douces qui peuvent soulager une toux sèche, comme la fleur de mauve (Malva sylvestris). On ne va pas interdire la fleur de mauve, cela serait complètement ridicule, il n’y a pas plus inoffensif ! Et pourtant, elle est anti-inflammatoire (3). Eh oui !
Trois exceptions à garder en tête
Voici les trois exceptions que je ferais.
(1) Les plantes connues pour faire baisser la fièvre d’une manière directe lorsqu’on les utilise à fortes doses. Je pense ici en particulier aux plantes riches en dérivés salicylés comme les sommités fleuries de reine des près (Filipendula ulmaria) ou l’écorce de saule (Salix spp). Celles-ci me font hésiter, personnellement je ne les utiliserais pas.
Mais d’un autre côté, pourquoi les utiliser dans le contexte d’une infection respiratoire ? Je ne vois pas quel rôle elles pourraient jouer. Pour moi, elles n’ont pas leur place dans un programme d’accompagnement. Mais comme vous pouvez le voir, au final, c’est une pincée de plantes qui sont concernées.
(2) Une plante utilisée seule et à forte dose. Là, on augmente les risques d’une réaction imprévisible du système. Sauf si on sait exactement ce qu’on fait.
Idem si on utilise des extraits titrés et très concentrés en constituant actif. L'utilisation de la curcumine, par exemple, peut constituer un risque.
(3) Les plantes que l’on connaît mal, qui ne sont pas de chez nous, ou qui ne font pas partie de notre tradition. Même si elles sont actuellement à la mode sur le marché. Là on ne sait pas trop où on va.
Mais à part pour ces 3 cas, je vais vous dire le problème avec l’approche « on enlève toutes les plantes anti-inflammatoires » : si je suis ce concept à la lettre, au final, je les enlève toutes. Si vous me donnez assez de temps pour faire mes recherches, je vous garantis que je vais finir par trouver des propriétés anti-inflammatoires à quasiment toutes les plantes.
Donc je me prive d’un outil extrêmement utile pour accompagner une infection qui est dans un stade tout à fait gérable. Cela peut aider à prévenir l’engorgement des hôpitaux et à soulager tout le personnel de santé qui est en train de s’exténuer à soigner les malades.
J’estime qu’on a la responsabilité de les aider. D’une manière prudente bien sûr.
Résumé : les 3 règles à suivre
Pour nous aider à agir dans la prudence, je propose de vérifier que les 3 conditions suivantes sont réunies. Il nous faut les trois. Deux sur trois, ce n’est pas suffisant :
➜ Condition n°1: il faut que la plante ne fasse pas baisser la fièvre d’une manière directe lorsqu’elle est prise à forte dose. Et nous n’avons que très peu de plantes qui ont cette action-là comme je vous ai expliqué.
➜ Condition n°2: il faut qu’une plante fasse partie de notre tradition et soit reconnue pour son efficacité dans l’accompagnement des infections respiratoires. Qu’elle ait été utilisée pendant des siècles pour accompagner les grippes, bronchites ou pneumonies.
Si elle n’a jamais été utilisée dans ce contexte, que c’est une nouvelle plante qu’on connaît mal, ou qu’elle vient d’une autre tradition et qu’on ne sait pas exactement comment l’utiliser, on la laisse de côté par principe de précaution.
➜ Condition n°3: On ne va pas utiliser une seule plante à forte dose. Ceci afin de réduire les risques. Idem pour les formes standardisées et concentrées en certaines substances actives.
Au contraire, on va favoriser les mélanges de plantes et se créer une « petite équipe » qui travaille avec les mêmes objectifs, mais au travers d’un large panel de constituants.
Les propriétés que l’on va rechercher ici sont stimulantes de l’immunité. Par exemple, pour faire local, les cynorhodons qui sont les faux-fruits de l’églantier, le sureau – fleurs ou fruits, le thym, l’origan.
On va aussi rechercher les plantes qui agissent sur les bronches : le thym, l’eucalyptus, l’hysope, le bouillon-blanc, le radis noir, les bourgeons de pin ou de sapin, l’aunée, le laurier noble.
Donc vous voyez, nous avons un large choix, avec des plantes relativement inoffensives. Et en combinant plusieurs plantes dans chaque catégorie, nous pouvons préparer de bons mélanges d’accompagnement qui peuvent agir soit en prévention, soit lorsque l’infection est déclarée et que le médecin vous a dit de rester chez vous car l’infection n’est pas sévère et ne requiert pas une hospitalisation.
Je sais que tout ceci est encore un peu vague. Voici donc dans cet article des propositions de tisanes d’accompagnement détaillées avec explication de mes choix.
Je vous expliquerais ce que l’on peut utiliser en prévention, et ce que l’on peut utiliser si une infection respiratoire est déclarée.
Pour conclure
Vu les bénéfices potentiels des plantes médicinales et le très faible risque associé, je pense que ce n’est vraiment pas le moment de tomber dans la paralysie. Il faut que l’on agisse, dans la plus grande prudence bien sûr, pour aider un système médical actuellement en difficulté.
Et je peux vous dire que ceci n’est que le début de la discussion. Je pense que vous le savez. Une fois que nous serons sortis de cette crise, nous allons tous réfléchir à notre résilience face à ce type de situation. Et nous aurons tous beaucoup de choses à faire pour être mieux préparés la prochaine fois.
Vous pouvez compter sur moi, je reviendrai bientôt vers vous avec des propositions claires et utiles de ce point de vue là.
Références
(1) Voir l’article du docteur Barucq ici : https://www.guillaume-barucq.com/quand-faut-il-faire-baisser-la-fievre/
(2) Park EJ, Kim YM, Park SW, Kim HJ, Lee JH, Lee DU, Chang KC. Induction of HO-1 through p38 MAPK/Nrf2 signaling pathway by ethanol extract of Inula helenium L. reduces inflammation in LPS-activated RAW 264.7 cells and CLP-induced septic mice. Food Chem Toxicol. 2013 May;55:386-95.
(3) Sleiman, NH & Daher, Costantine. (2009). Malva sylvestris water extract: A potential anti-Inflammatory and anti-ulcerogenic remedy. Planta Medica - PLANTA MED. 75. 10.1055/s-0029-1234727.
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Isabelle Latapie dit
Merci beaucoup pour ces précisions et merci en général pour toutes les informations et les réflexions offertes sur ce site depuis plusieurs années.
Anne Dobrzynskii dit
Bonjour. Pourriez-vous spécifier dans vos prochaines vidéos à ce sujet les plantes à privilégier pour un sujet asthmatique ?
Merci pour votre travail.
Chaleureusement
Pétillon dit
Mille fois merci. Continuez, Monsieur, à nous instruire.
Laetitia dit
Cher Christophe,
Je tiens à vous remercier sincèrement pour cette vidéo qui nous donne un certain éclairage en cette période particulière et difficile.
Je suis convaincue qu'il ne faut pas rester immobile et intégrer nos plantes qui nous sont très utiles depuis de nombreuses années.
Cette approche permettra aussi d'aider et de décharger d'une certaine façon tout le personnel soignant sur les formes moins sévères du coronavirus.
Merci d'avoir pris le temps d'exprimer et partager votre position sur l'aspect anti-inflammatoire.
Prenez soin de vous et de votre famille.
Dans l'attente de lire/voir vos prochaines publications.
Avec toute ma bienveillance,
Laetitia
Claire dit
D'abord merci pour cette excellente vidéo. J'aimerais souligner qu'il serait bon quand Christophe parle du laurier qu'il rappelle bien qu'il s'agit du laurier sauce, a l'exclusion de tout autre. Tant de gens ont du laurier chez eux sous forme de haies ou autre. Tout le monde sait-il que la plupart des lauriers sont fortement toxiques ? J'apprécie beaucoup votre travail. Grand merci !
sabine dit
bonjour Claire
oui vous avez raison d'apporter cette précision , merci 🙂
Françoise Givord dit
Les autres lauriers ne sont pas de la même famille que le laurier sauce :" lauracées" le laurier cerise est de la famille des rosacés.
Merci beaucoup Christophe pour toutes ces informations enrichissantes.
Guillot dit
Concernant le Laurier Nobilis/Noble ,ca a déjà été précisé par Christophe des sa première vidéo ....
Claire dit
Bonjour, Oui, vous avez raison. Mais tout le monde a-t-il vu cette première vidéo ?
richard dit
seul le laurier sauce s'appelle laurier(laurus nobilis) les autres plantes que l'on appelle communément laurier sont des prunus ou des viburnums
Léa barré dit
Bonjour Christophe et merci pour cet éclairage !
En effet on voit de tout circuler en ce moment à ce sujet.
Si je peux me permettre par rapport aux plantes à dérivés salicylés, vous vous demandez pourquoi elles pourraient être utilisées dans un contexte d'infection respiratoire, et bien je pense que c'est surtout par rapport aux migraines apparemment violentes que le Covid-19 -- car c'est bien de cela qu'on parle 🙂 --provoque. La fièvre semble relativement basse (autour de 38) et je pense que la cause majeure des prises d'anti inflammatoires se situe vraiment autour de ces douleurs crâniennes (et même ophtalmiques parfois, semblerait-il).
D'ailleurs, je m'interroge sur ce que je pourrais utiliser en version naturelle pour apaiser ces migraines si jamais j'en venais un jour à développer cette pathologie virale ? Je me tâte entre la valériane (Jean Valnet la conseille à ce niveau) ou l'escholtzia qui pourraient peut être faire l'affaire, qu'en pensez-vous ?
Parce que ça doit être très difficile à supporter, et une douleur lancinante qui dure encore et encore doit empêcher de se reposer et de guérir facilement j'imagine.
En tout cas, vous avez parfaitement raison, j'ai souvent constaté des propriétés anti inflammatoires dans de nombreuses plantes, lorsque l'on s'attarde sur leurs principes actifs !
Merci pour cet article.
sabine dit
bonjour Léa
voici la réponse de Christophe
Je ne sais pas si nous avons des plantes qui soulagent assez pour pouvoir agir sur ces maux de tête intenses des états fébriles. Enfin, tout dépend de la personne aussi. Si je prends mon cas personnel, j'ai des maux de tête très intenses dès que je suis dans un état fébrile (je suis migraineux, donc j'ai des connexion neuronales qui sont très bien affutées pour les douleurs de mal de tête). Aucune plante classique ne m'aide. Pour d'autres personnes, certaines plantes pourront soulager un peu, tamponner la douleur, peut-être la grande camomille ou l'escholtzia effectivement. Mais dans mon expérience, rien de très efficace dans l'ensemble.
Nicol dit
Merci pour cette approche de bon sens. Vraiment intéressée de lire la suite (propositions de tisanes) et surtout de découvrir votre manière de voir comment être plus résilient par la suite. C'est pour moi UNE des grandes questions individuelles et collectives à se poser au plus vite.
Georges Le Bescond dit
Merci pour la mesure de vos propos et pour vos renseignements précieux dont vous nous faites bénéficier. J'avais dissocié les anti-inflammatoires chimiques des anti-inflammatoires naturels et j'en aurais pris par ignorance. Votre façon d'appréhender les plantes dans leur globalité est très rassurante. Concernant les plantes faisant tomber la fièvre, sans votre intervention j'aurais peut-être fait l'erreur de prendre de la reine des prés ou du saule (je n'ai pas de saule blanc chez moi, j'utilise le saule Marsault) bien que je sois convaincu qu'en cas de problème la fièvre est notre amie. Recevez tous mes encouragements à poursuivre.
Georges
Rachele de Californie dit
C'est vraiment comme recevoir un message d'un ami aujourd'hui. Grand merci!
Kunti Fiorile dit
Bonjour, merci de cette mise au point tout d'abord. Cependant il y a une information qui m'interroge: je croyais savoir que le problème majeur des inflammatoires n'était pas de faire baisser la fièvre en soi, bien que je partage totalement l'information selon laquelle la fièvre est à préserver, mais de permettre aux bactéries de se développer alors que l'inflammation leur fait barrage. En d'autres termes, le fait de prendre des anti-inflammatoires va favoriser le développement des bactéries, donc l'apparition d'une infection, en l'occurence pulmonaire concernant par exemple le coronavirus. Je vous remercie de partager vos connaissances sur ce sujet précis. Bien cordialement
sabine dit
bonjour Fiorile
voici le point de vue de Christophe
Fièvre et inflammation font partie du même phénomène de défense. Il ne faut pas voir les 2 choses comme séparées. Ce qui fait baisser la fièvre fait baisser l'inflammation. Et si on coupe l'inflammation, on fait baisser la fièvre.
Rachelle Charron dit
Bonjour Christophe,
Un énorme MERCI, pour ces recommandations fort bienvenues dans le contexte actuel.
Comme tant d'autres personnes, je tente de maintenir un régime de vie sain (marche quotidienne, alimentation végétarienne équilibrée, infusions diverses, huiles essentielles, yoga, méditation, distanciation sociale, sans oublier la dose d'humour nécessaire pour affronter cette terrible pandémie).
À mon avis, le recours éclairé aux plantes médicinales me semble plus que jamais une démarche remplie de sagesse pour faire face à ce virus encore largement méconnu.
Je vous envoie mes meilleurs souhaits de santé et vous remercie encore pour vos précieuses recommandations.
Rachelle Charron
Claudine dit
Un immense MERCI pour tous vos précieux conseils que j'ai partagé afin de vous faire connaître
Louis SAUNDERS dit
Bonjour Christophe,
avant tout, merci pour cette intervention, comme toujours très pertinente.
Je ne peux qu’être d’accord avec vous quant au fait de ne pas recourir aux plantes (ou autres) antipyrétiques, message qui n’est malheureusement pas assez explicite aujourd’hui.
Pour ce qui est des anti-inflammatoires, je pense que le terme est trop général. Les oméga-3 sont aussi anti-inflammatoires, et pourtant, ils ne semblent pas être contre-indiqués. Les études soulignent un risque, non pas sur l’action PGE, LT, etc. mais sur l’augmentation du nombre de récepteurs ACE2, notamment avec l’aspirine, l’ibuprofène, … et bien évidemment les IEC.
D’où confusion à mon sens.
S’il apparait évident de ne pas recourir aux plantes riches en dérivés salicylés (de même que pour les HE contenant des salicylates de méthyle), en l’absence de pharmacocinétique précise, comment savoir l’action de telle ou telle plante sur ces récepteurs ?
Bien à vous
Marie dit
Merci pour cet article en attendant le suivant.
que pensez-vous des petites fleurs qui embellissent en ce moment la nature: violette, paquerette, primevère?
et le Buis?
Pelloille Marie dit
Grand merci vos lettres sont toujours tres instructives et tres agreable à lire
Brigitte Massot dit
MERCI
Dominique Kuhn dit
C'est l'évidence même... c'est pourquoi il faut le dire et le répéter ! `Merci Christophe !
Lavaud Christine dit
MERCI pour cette nouvelle vidéo réconfortante.
BRAVO pour vos explications toujours aussi authentiques.
Au plaisir de vous suivre et de suivre vos conseils tellement judicieux et simples.
Pas de question. Juste un grand merci, c'est tout
Cordialement
Christine
Favre dit
On ne rappel jamais trop les BONS conseils et avec Christophe on peu avancer Merci et prenez soins de vous
Catherine ALBERT dit
Bonjour Christophe et merci beaucoup pour ce soutient !
Je voudrais savoir à partir de quelle température doit-on prendre un doliprane s'il faut laisser agir la fièvre ?
Merci encore !
sabine dit
bonjour Catherine
je ne sais pas, c'est à votre médecin qu'il faut demander