Gueule de bois : quelles plantes utiliser ? : (abonnez-vous au podcast ici)
T'as la gueule de bois ?
On arrive bientôt aux fêtes de fin d'année, et comme chaque année, il y a une question qui revient inexorablement. Que faire lorsqu'on se tape une bonne gueule de bois ? Parce qu'après tout, certains d'entre nous ont dérapé alors qu'on s'était promis qu'on ne boirait qu'un verre de champagne... et puis, et puis, il y a eu le petit blanc que le cousin bourguignon avait apporté, et puis le digestif du tonton André... enfin vous voyez le style. Sans parler de la nourriture qu'on a fait rentrer par la trappe principale sans mâcher ni réfléchir. Si ça sent comme du vécu, c'est que... c'est du vécu.
Donc, sans plus attendre, on va passer sous la loupe du détective cette condition qu'on appelle la gueule de bois et on va voir quelles plantes pourraient nous aider.
Avant de démarrer, j'aimerais vous rappeler 2 choses. D'abord, je ne suis ni médecin, ni pharmacien, ni professionnel de la santé. Les informations que je vous donne ne remplacent absolument pas un suivi médical. Ensuite, pour vous abonner à la lettre d'information gratuite, recevoir le livret cadeau et rester en contact, vous avez le lien qui se trouve sous la vidéo.
Trois points importants
Tout d'abord, j'aimerais souligner 3 points importants.
Premièrement, juste pour simplifier la discussion, je vais mettre l'indigestion de côté car sinon on va un peu trop compliquer les choses. C'est clair qu'il y a souvent les deux qui se superposent, gueule de bois et indigestion. Mais ici, on va surtout se concentrer sur les effets néfastes d'un excès d'alcool.
On va donc supposer que vous avez juste forcé sur les nutriments liquides et que vous avez eu une volonté de fer pour les nutriments solides, outre les quelques chips et cacahuètes qui trainaient par là et qui vous ont offert une flore bactérienne, virale et fongique d'une diversité incroyable, reflétant l'état de propreté des mains de ceux qui les ont touchés.
Deuxièmement, on parle de situations qui ne mettent pas en danger la vie de la personne bien évidemment. S'il y a un doute sur l'état de la personne, on appelle les urgences. On parle ici de consommations modérées d'alcool, mais suffisantes pour provoquer la gueule de bois.
Troisièmement, on ne parle pas des effets néfastes d'une surconsommation *chronique* d'alcool car là, les effets au long terme sur la santé sont terribles. On reste sur le dérapage très ponctuel et occasionnel qui ne met pas en danger la vie de la personne. Bien qu'il y aura des dégâts, on est d'accord.
La gueule de bois : c'est quoi exactement ?
Ceci dit, on démarre avec une question très importante car elle va nous dicter les stratégies à adopter par la suite. C'est quoi la gueule de bois exactement ?
Que se passe-t-il dans ma tête et dans mon corps lorsque je me réveille le lendemain matin, que j'ai la nausée, que j'ai envie qu'on éteigne la lumière du soleil. Que j'ai une haleine assez complexe à décrire, que mon cerveau reptilien me dit de rester couché et que mon néocortex (tellement évolué) me fait promettre de ne plus jamais me laisser prendre au piège ?
Lorsqu'on ingère de l'alcool, on a une petite partie qui est absorbée au travers de la muqueuse de l'estomac, mais le plus gros est absorbé plus bas, dans l'intestin grêle. À ce stade, lorsque l'alcool arrive dans l'intestin grêle, l'absorption dans la circulation sanguine est très rapide. C'est pour ça qu'on vous dit de manger quelque chose avant le premier verre, ou avec le premier verre. La présence de nourriture dans l'estomac va ralentir la vidange gastrique dans le grêle, donc va lisser un peu l'absorption d'alcool dans le sang (Cederbaum, 2012).
Au passage, je vous rappelle que je vous mets pas mal de références en fin d'article, si vous voulez creuser tous ces sujets plus en profondeur. Je précise aussi que je vais utiliser les termes "alcool" et "éthanol" d'une manière interchangeable, sachant que le terme exact ici, lorsqu'on parle de processus physiologiques, c'est la molécule d'éthanol.
Donc, après absorption, l'éthanol circule dans le sang et le plus gros sera converti en acétaldéhyde par le foie. C'est quoi l'acétaldéhyde ? C'est un composé toxique pour notre corps. Il faut le métaboliser le plus vite possible. Il sera, par la suite, converti en acétate, qui sera oxydé en dioxyde de carbone et en eau par les tissus périphériques de notre corps.
Pour les apprentis chimistes : 2CH3CHO + 5O2 → 4CO2 + 4H2O
Et devinez quoi, cadeau bonus, l'oxydation de l'acétate va produire de l'énergie, ce qui fait de l'alcool l'une des sources de calories vides les plus élevées, avec 7 calories par gramme d'éthanol. Je vous rappelle l'énergie fournie par les macronutriments : 4 calories dans 1 g de glucides, 4 calories dans un 1 g de protéines, 9 calories dans 1 g de lipides. Là, on est quasiment au même niveau énergétique que les lipides, sans compter les sucres rajoutés dans les différents apéritifs et digestifs bien évidemment.
Notez qu'il n'y a pas que l'acétaldéhyde qui semble provoquer des problèmes. Chez certains, il y a aussi ce qu'on appelle les congénères, c'est-à-dire des substances autres que l'éthanol qui sont produites en petite quantité pendant la fermentation. On cite souvent le méthanol, l'acétone et d'autres constituants qui pourraient bien provoquer la pagaille à l'intérieur de notre corps.
Pourquoi ces symptômes désagréables ?
C'est qui qui cause les symptômes de la gueule de bois exactement ? D'abord, les effets néfastes de l'acétaldéhyde (Yokoyama, 2005), effets qui vont dépendre de notre propre génétique et notre capacité à détoxifier l'acétaldéhyde d'une manière rapide. Après, ça part en CO2 et H20, donc on est bon. Mais entre-temps, avec ces métabolites intermédiaires, on va faire du mal. Notez que ceci n'est qu'une vue partielle du problème, car l'acétaldéhyde est métabolisé relativement rapidement et ne peut pas vraiment expliquer les effets qui durent le jour suivant.
En fait, on n'a pas toutes les données aujourd'hui pour expliquer la gueule de bois, mais on pense que c'est une combinaison d'inflammation de certains organes (le foie, la muqueuse intestinale qui pourrait laisser passer plus de toxines en circulation), d'inflammation systémique et de dommages causés par le stress oxydatif provoqué par le métabolisme de cette toxine (Penning, 2010). Donc en gros, tout est un peu irrité et enflammé et il faudra un peu de temps pour que ça revienne à la normale.
Ce qui m'a surpris la première fois que j'ai fait des recherches sur le sujet, c'est que la déshydratation ne semble pas être en jeu ici. Alors que c'est ce qu'on répète encore et encore, lors des soirées par exemple. Cela semble plus une légende urbaine qu'une vérité physiologique (Penning, 2010).
En revanche, je vous dirais que le fait que boire beaucoup d'eau lors d'une soirée un peu arrosée, entre chaque verre d'alcool, va énormément aider. Ici, c'est une histoire de dilution et de lissage de l'absorption de l'alcool. Et le lendemain, vous avez peut-être remarqué que boire beaucoup d'eau semble faciliter le retour à la normale, probablement au travers d'un processus d'élimination de cet excès de liquide, qui va au passage augmenter la diurèse et donc l'évacuation de certains déchets, beaucoup plus qu'au travers d'un processus de réhydratation.
Donc la déshydratation comme cause de la gueule de bois, probablement pas. Ceci dit, boire de l'eau pendant la fête en question et le lendemain pour aider à éliminer me semble tout à fait judicieux. De l'eau ou des infusions bien sûr.
Mais quelles infusions ? Ah... merci pour cette question, excellente transition vers les petites propositions que j'ai à vous faire 🙂
Préparation - quelques jours avant
Je vais commencer avec la période quelques jours avant l'évènement. Combien de jours ? Je ne sais pas exactement, idéalement 4 ou 5, mais si on a juste 48 h, on va faire avec. Ce qui nous amène à une discussion un peu délicate, je vous l'accorde.
Car on pourrait prendre ces conseils comme une excuse pour y aller un peu plus fort que prévu sur la boisson. Un peu comme les plantes adaptogènes peuvent devenir une excuse pour y aller un peu plus fort sur le travail ou le sport. Je ne suis pas là pour vous faire la morale, mais on est dans une époque où il faut faire une utilisation raisonnée des plantes. Faire des stocks pour soulager des allergies ou des douleurs articulaires chroniques, c'est une chose. Faire des stocks pour préparer une grosse beuverie, ça me parait un peu choquant aujourd'hui.
Mais bon, comme je vous le disais, je ne suis pas là pour juger, si je devais me préparer pour une soirée pendant laquelle je risque d'avoir du mal à me limiter, comment est-ce que je procèderais ?
Tout d'abord, je vais m'assurer que mon foie, mon usine de recyclage, a commencé à obtenir des éléments protecteurs. Il y a plusieurs choix possibles, mais avec les années, j'en ai personnellement gardé 3 :
- Sans hésiter, le chardon-marie (Silybum marianum), très efficace ;
- Le romarin (Salvia rosmarinus) qui est mon choix numéro 2 ;
- Une dernière qui s'est révélée très efficace dans mon expérience mais malheureusement pas très écoresponsable. C'est une plante Africaine qui s'appelle le desmodium (Desmodium adscendens). C'est une plante connue dans la pharmacopée française, mais peu ou pas connue ailleurs, je préfère le mentionner si vous m'écoutez du Canada ou d'un autre pays francophone.
Pour le chardon-marie, je favorise plutôt un extrait liquide de type teinture avec une extraction dans de l'alcool pour obtenir la silymarine, voir ma fiche sur cette plante. Personnellement, je dose à la cuillère à café 2 à 3 fois par jour dans un peu d'eau. Mais vous avez d'autres formes aussi, des extraits liquides conservés dans de la glycérine végétale ou dans un mélange eau, alcool, glycérine et miel pour minimiser la quantité d'alcool. Vous avez aussi des gélules standardisées en silymarine. Je ne vais pas passer en revue les formes du commerce, c'est pas le but ici.
Pour le romarin, c'est très simple : l'infusion des feuilles, assez dosé pour que l'infusion ait un bon goût prononcé sans être trop forte non plus. 2 à 3 tasses par jour.
Pour le desmodium, je ne vous ai pas encore fait de fiche à son sujet, ça va venir. J'utilise en général une décoction des feuilles à raison de 10 g de feuilles sèches par litre d'eau et je conseille de boire le litre dans la journée.
Voilà pour ma phase de préparation. On choisit une des trois plantes. Faut que ce soit simple car de toute manière, en quelques jours, on ne va avoir trop de temps pour agir. Mais ça va déjà apporter un certain niveau de protection.
Gueule de bois : les hypothèses que nous allons retenir
Ensuite, parlons du lendemain, le jour tant redouté. Mais avant de vous proposer quoi que ce soit, il nous faut des hypothèses de travail.
Voici ce que je vais retenir :
- L'hypothèse de l'inflammation et du stress oxydatif. On va choisir des plantes anti-inflammatoires et antioxydantes.
- L'hypothèse d'un foie irrité et enflammé, car il a dû prendre la charge d'élimination, logique. On va choisir des plantes protectrices et réparatrices du foie.
- Le fait qu'il y a souvent un fond de nausée, un système digestif un peu irrité, et une sensibilité aux goûts. Donc on va penser aux plantes qui apaisent le système digestif et rendent le goût agréable.
Mélange gueule de bois
Quelle forme va-t-on choisir ? Sans hésitation, la forme infusion. Boire ce jour-là, le jour d'après, ça fait du bien, c'est même un réflexe du corps, on a envie de boire beaucoup. Même s'il n'y a pas une histoire de déshydratation, ça va permettre de mieux éliminer au travers des reins. On va se préparer 1 litre, voire 1 litre et demi d'infusion à boire pendant la journée, et on va faire pareil le lendemain. Donc c'est un petit programme sur 48 h.
Côté goût, faut pas faire trop fort non plus. Il est possible qu'il y ait un fond de nausée. On va doser en fonction de la tolérance aux goûts. Le jour d'après, on pourra faire un peu plus fort si nécessaire.
Passons en revue quelques plantes intéressantes.
D'abord, j'aime bien une base de gingembre (Zingiber officinale) et de citron. Le gingembre, c'est l'une des meilleures plantes pour calmer les états nauséeux. Elle aura aussi un effet antiinflammatoire et antioxydant ici (Aksu, 2013). Je privilégie le rhizome frais que l'on peut acheter dans des magasins bios. On le râpe pour l'infusion.
Le citron, on va l'utiliser en tranche avec l'écorce qui contient des constituants intéressants pour tout le processus de détoxification. Donc qualité bio. D'ailleurs, on a une étude faite sur animal qui montre que le jus de citron fait baisser les marqueurs hépatiques après une élévation provoquée par l'alcool (Zhou, 2017). Et puis ça donne un goût très agréable à l'infusion, c'est important car c'est en général une journée pendant laquelle on veut masquer les goûts un peu compliqués.
Si on a un fond de mal de tête : j'aime beaucoup la partenelle (Tanacetum parthenium). Elle combine des propriétés anti-inflammatoires (Jain, 1999), c'est un protecteur hépatique (Mahmoodzadeh, 2017) et elle agit sur les migraines (Palevitch, 1997). En principe, il lui faut du temps pour agir sur les migraines, mais parfois, elle peut apporter un petit plus assez rapidement. Par contre elle est assez amère en goût, et camphrée aussi.
Et puis nous avons une liste de plantes génériques qui vont agir sur le foie, qui vont apporter des antioxydants, qui vont avoir un effet anti-inflammatoire :
- Ici je garde mon romarin (Salvia rosmarinus) qui est assez exceptionnel sur tous ces points ;
- La sommité fleurie d'achillée millefeuille (Achillea millefolium), qui est à la fois protectrice pour le foie (Yaeesh, 2006) et dépurative (Benedek, 2005) ;
- La feuille d'artichaut (Cynara scolymus) (Aksu, 2013). Attention, avec modération car elle est très amère.
Personnalisation du mélange
Donc, avec cette boite à outils, comment est-ce que je pourrais me formuler un petit mélange ? Je vais vous donner un exemple basé sur ma propre constitution et la connaissance de ce qui fonctionnerait pour moi.
Premier mélange possible. Je vais supposer que j'utilise les plantes sèches, ce n'est pas le moment de partir ramasser des plantes au jardin ou en nature... il y a des moments où l'on est bien content d'avoir des petits stocks dans les placards.
Pour 1 litre d'infusion, je pourrais utiliser :
- 5 g de partenelle, les feuilles sèches ;
- 5 g de romarin, les feuilles sèches ;
- 10 g de gingembre frais et râpé ;
- Et 2 ou 3 belles rondelles de citron.
Je place tout ceci dans un bocal d'un litre et demi, je verse un peu plus d'un litre d'eau à 90°C, je laisse infuser 10 minutes, je filtre et je bois tout au long de la journée, chaud ou froid. Il est possible que je me prépare un demi-litre en plus si ce litre n'était pas assez.
Ça va être un peu épicé avec le gingembre et un peu amer avec la partenelle, mais j'ai mon citron pour venir équilibrer les goûts. Notez que pour vous, il faudra peut-être ajuster ces quantités.
Second mélange possible. Pour 1 litre, je pourrais utiliser :
- 5 g d'achillée millefeuille, les sommités fleuries sèches ;
- 5 g de romarin, les feuilles sèches ;
- 10 g de gingembre frais et râpé ;
- Et 2 ou 3 belles rondelles de citron.
On prépare et on consomme de la même manière. Ça va être là encore un peu amer avec l'achillée, donc il faudra peut-être ajuster en fonction de votre sensibilité.
Si vous trouvez que votre mélange est un peu trop fort, notez bien : vous pouvez diluer avec de l'eau. A la limite, à partir d'un litre d'infusion, vous pouvez faire 2 litres de liquide.
Autres plantes possibles
Est-ce qu'on pourrait utiliser d'autres plantes ? Oui, absolument. Il y en a d'autres.
Vous entendrez parler d'une plante qui s'appelle le chrysanthellum (Chrysanthellum indicum ssp afro-americanum) et que l'on trouve dans pas mal de mélanges pour le foie. Pour apaiser le système digestif et calmer les nausées, on a la menthe poivrée, la mélisse, les graines d'anis ou de fenouil ou les autres graines aromatiques de certaines apiacées comme le carvi, etc. Pour le foie, la racine de pissenlit ou de bardane.
Est-ce qu'on pourrait continuer la prise de chardon-marie si on avait commencé 2 ou 3 jours avant ? Oui absolument, ça va rajouter un effet protecteur du foie. Idem pour le desmodium.
Alternatives aux tisanes
Et pour ceux qui n'aiment pas boire de tisanes ?
Alors là, je trouve que c'est dommage, on passe à côté d'un effet bénéfique. Mais on pourrait diluer des extraits liquides, comme des teintures, dans une grande bouteille d'eau. Par exemple, on pourrait mettre, dans un litre et demi d'eau froide, 2 cuillères à café de teinture de chardon-marie, et 2 cuillères à café de teinture de romarin. Oui, je sais, ça contient un peu d'alcool.
Comme je vous disais, les infusions sont préférables. Et testez cette combinaison gingembre frais et citron, à ajuster en fonction de vos goûts. Vous verrez, ça vous fait une bonne base pour ensuite rajouter d'autres plantes. Et dans le doute, n'oubliez pas que le travail sur le foie reste la priorité ici.
Sur ce, je vous souhaite de ne jamais avoir à utiliser ce genre de programme bien évidemment. Moi j'ai toujours eu la chance, si je puis dire, d'être un migraineux, donc la douleur que je m'inflige le lendemain a toujours été le meilleur facteur de dissuasion. Sur ce, je vous remercie pour votre présence et je vous dis à très bientôt !
Gueule de bois : références
Cederbaum AI. Alcohol metabolism. Clin Liver Dis. 2012 Nov;16(4):667-85. doi: 10.1016/j.cld.2012.08.002. PMID: 23101976; PMCID: PMC3484320.
Yokoyama M, Yokoyama A, Yokoyama T, Funazu K, Hamana G, Kondo S, Yamashita T, Nakamura H. Hangover susceptibility in relation to aldehyde dehydrogenase-2 genotype, alcohol flushing, and mean corpuscular volume in Japanese workers. Alcohol Clin Exp Res. 2005 Jul;29(7):1165-71. doi: 10.1097/01.alc.0000172457.
Penning R, van Nuland M, Fliervoet LA, Olivier B, Verster JC. The pathology of alcohol hangover. Curr Drug Abuse Rev. 2010 Jun;3(2):68-75. doi: 10.2174/1874473711003020068. PMID: 20712596.
Li S, Gan LQ, Li SK, Zheng JC, Xu DP, Li HB. Effects of herbal infusions, tea and carbonated beverages on alcohol dehydrogenase and aldehyde dehydrogenase activity. Food Funct. 2014 Jan;5(1):42-9. doi: 10.1039/c3fo60282f. PMID: 24162728.
Mahmoodzadeh, Y., Mazani, M. & Rezagholizadeh, L. (2017). Hepatoprotective effect of methanolic Tanacetum parthenium extract on CCl4-induced liver damage in rats. Toxicology Reports, 4, 455‑462. https://doi.org/10.
Jain NK, Kulkarni SK. Antinociceptive and anti-inflammatory effects of Tanacetum parthenium L. extract in mice and rats. J Ethnopharmacol. 1999 Dec 15;68(1-3):251-9. doi: 10.1016/s0378-8741(99)00115-4. PMID: 10624885.
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Drieux dit
Bonjour, je n arrive plus à retrouver les informations où acheter les herbes séchées pour les infusions. Si vous me le dire, merci
sabine dit
bonjour Drieux
vous pouvez chercher de ce côté, sachant que nous ne prenons plus la responsabilité de recommander tel ou tel site, car rien n'étant figé , la qualité des produits peut varier d'une saison
https://www.altheaprovence.com/les-bons-fournisseurs/
Wahlem dit
Bonjour,
Merci beaucoup pour ce podcast dont je testerai volontiers les recettes décrites mais il se pourrait que ce ne soit pas toujours si simple. En effet, je vis mes gueules de bois assez mal puisque souvent je ne peux ni boire ni manger avant au moins 18h le lendemain sinon je vomis ce que j'aurais tenté de boire ou de manger. Je peux aussi vomir un liquide vert (désolé pour les détails) alors mon estomac est complètement vide. Cela s'accompagne aussi de violentes migraines et souvent d'un fort épuisement avec frissons.
La seule choses que j'ai trouvé et qui ne donne que de faibles résultats est une goutte d'HE de Menthe poivrée sur la langue avec éventuellement une micro gorgée d'eau et de cette même HE sur le front et les tempes pour soulager la migraine. Cela répété plusieurs fois par jour.
Je ne trouve pas cela très satisfaisant alors si vous avez d'autres suggestions je suis preneur.
Bien à vous
sabine dit
bonjour Wahlem
déjà essayer les recettes proposées et aussi peut-être éviter de se retrouver dans ce genre de situation
Hervé GOURIOU dit
Bonjour Christophe, J'avais lu et écouté vos propos sur votre Blog et votre Podcast lorsque vous avez édité ce thème, mais je n'ai pas eu recours à vos bons conseils, car j'ai été très sage ... Toutefois çà m'a rappelé de très bons souvenirs de jeunesse et entre autres celui du jour du Conseil de Révision que ceux de moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre, comme le chante Charles Aznavour, ni ceux qui sont nés après 1997, puisque le Service Militaire obligatoire a été aboli en Octobre 1997... Le fabuleux Conseil de Révision se passait un an avant l'incorporation dans l'armée et se passait dans les Mairies devant un conseil d'experts de la municipalité et des Conseils Généraux et Régionaux, d'officiers de l'armée et de médecins où tous les jeunes, de sexe masculin, à l'âge de 18 ans défilaient, à la queueleuleu, entièrement nus, afin de montrer une anatomie saine et vigoureuse pour obtenir un "bon pour le service armé" ou un rejet qui représentait pour l'individu un véritable blâme public ... mais le rapport avec le présent sujet est que tous les "conscrits" (c'est ainsi qu'on appelait les futurs soldats de la République), reconnus aptes, allaient en groupes, taper aux portes des maisons d'habitations de jeunes filles nées la même année que celle des nouveaux conscrits... C'est à dire de la même "Classe". La tradition voulaient qu'après avoir fait la bise à la jeune fille et salué les parents, les garçons soient invités à des collations... très alcoolisées puisqu'après leur passage avec succès, ils étaient considérés comme des hommes (bien qu'à cette époque on obtenait sa majorité à 21 ans...). Ces visites se poursuivaient généralement jusqu'au petit matin... (car chaque famille considèrait que leur fille devait être ainsi honorée par les jeunes gens de son âge et malheur si l'on oubliait de visiter une seule adresse... Des soupes à l'oignon étaient préparées par les mamans, pour mieux faire passer les boissons et la fatigue ...
Il faut savoir que les garçons se préparent la veille et l'avant veille de cette randonnée avec les bons conseils de leurs parents mais surtout des grand-parents en gobant plusieurs oeufs crus (blanc + jaune) et plusieurs cuillérées d'huile d'olive) censés tapisser les muqueuses qui vont être aspergées d'une grande quantité d'alcool ingurgité de maison en maison... Une astuce que je pratiquais était de me lever en chantant et dansant en visant bien les pots de fleurs au passage pour y déverser le plus possible de verres, sans se faire remarquer, mais un verre vide.. çà se remplit et les hôtes se faisaient un malin plaisir de le remplir très vite....Autre temps , autre mœurs !... et l'année suivante nous retrouvait en caserne là, où tous ces jeunes bipèdes ne pensaient qu'à une chose : ... à la "Quille"... mais çà c'est une autre histoire d'un autre temps vraiment révolu !... en cette année 2023, comme j'en ai l'habitude, j'ai pris bonne note de vos excellents conseils techniques, cher Christophe....
sabine dit
bonjour Hervé et merci à vous pour toutes vos interventions toujours si vivantes et quel plaisir de vous lire 🙂
Cécile dit
Qu'est-ce que j'apprends auprès de vos articles et dans vos vidéos ! Vous êtes une véritable mine d'information. Merci !
Oserais-je demander ce que vous prenez pour les migraines ? Ma fille de douze ans en souffre beaucoup et ça pourrait peut-être l'aider. Merci encore.
sabine dit
bonjour Cécile
je vous invite à "feuilleter" cet article https://www.altheaprovence.com/migraines-solutions-naturelles/
Fabienne Doré dit
encore un article hyper détaillé, merci. ces options de plantes sont toujours un plaisir au moins il y en a pour tous les goûts. bonne fête
Viviane Carlier dit
j’ai eu de très bons résultats lors de périodes avec excès alcoolisé avec le serpolet au coucher puis à jeun.
belle fin d’année et bonne continuation ! merci pour vos partages
Viviane
Hervé dit
Des choses intéressantes, mais que de bla-bla, de longueurs.
On dirait du Flaubert qui il parrait était payé à la quantité.
Cordialement
Elisabeth dit
Salut Hervé, d'abord as-tu remarqué que ces contenus sont gratuits ?
Et puis si cet aspect de discussion très conviviale et détaillée te déplait, ne regarde pas ! Ce sont les résultats d'un sacré travail que nous partage là Christophe, à sa manière, que personnellement j'apprécie beaucoup.
Il me semble que nous ne pouvons que l'en remercier !...
Hervé GOURIOU dit
... veuillez m'excuser mais il y a des Hervé et d'autres Hervé !... Prière de ne pas confondre ...
sabine dit
bonjour Hervé
Impossible de vous confondre avec qui que ce soit , ne serait ce que par l'élégance de votre écriture , et de votre pensée 🙂
Mélusine dit
Les articles sont des transcriptions des vidéos. Personnellement les je trouve très agréables à lire, et j'admire ce travail de transcription au mot à mot, qui me convient mieux que d'écouter les podcast ou regarder les vidéos, et permet de retrouver facilement ces précieuses informations si généreusement offertes.
Et je ne comprends pas du tout ce besoin de venir poser votre "avis" - non sollicité, et ni constructif, ni bienveillant. Un problème de foie peut-être, pour être si pisse-vinaigre? 😉
Laurent dit
Une question que je me pose depuis longtemps, étant un adepte du romarin. J'aimerais savoir si l'absorption des nutriments "utiles" est meilleure dans une infusion que de le manger dans une préparation culinaire (cuisson douce bien sûr). Ou est-ce similaire ?
Merci
sabine dit
bonjour Laurent
Nos meilleurs solvants pour notre organisme sont bien évidemment nos sucs gastriques (surtout quand le système digestif est en forme) par contre pour ingurgiter en usage thérapeutique les bonnes doses ce n'est pas la même chose , pour certaines plantes comme l'ortie par exemple, c'est plus facile, mais pour du romarin je me pose la question, mais rien ne coûte d'essayer
Laurent dit
Merci de votre réponse. Mon romarin, je mange les jeunes pousses dans les plats comme du persil
sabine dit
moi aussi j'aime bien lorsque je vais marcher mâchouiller quelques jeunes pousses de romarin 🙂