Brève des Herbes 5 : Stevia danger ? Fleurs de mauve, Graines de céleri : (abonnez-vous au podcast ici)
Stevia danger ? Fleurs de mauve, Graines de céleri : on se retrouve pour l'épisode 5 de la série "Brève des Herbes", une série dans laquelle je vous fais part des études qui ont attiré mon attention ces derniers temps, et ce qu'on peut en faire d'une manière simple et pratique pour prendre soin de notre santé.
Dans cet épisode, je vais d'abord faire une mise à jour au sujet de la stevia, et ensuite j'aimerais vous parler de 2 études.
Avant de démarrer, j'aimerais vous rappeler 2 choses. D'abord, je ne suis ni médecin, ni pharmacien, ni professionnel de la santé. Les informations que je vous donne ne remplacent absolument pas un suivi médical. Deuxième chose, pour vous abonner à la lettre d'information gratuite, recevoir le livret cadeau et rester en contact, vous avez le lien qui se trouve sous la vidéo.
Stevia : mise à jour
Je commence par la stevia, car j'aimerais vous apporter une mise à jour de ma position au sujet de son utilisation comme substance sucrante. En d'autres termes, j'ai changé d'avis à son sujet, et je vais vous expliquer pourquoi.
Je vous ai déjà parlé de la stevia, cette plante originaire d'Amérique du Sud, dans deux articles sur mon site. Un dans lequel je partage mon expérience au jardin, et un qui s'intitule "stevia pour ou contre" et qui évoque certains risques qui restent tout de même assez hypothétiques, mon évaluation du ratio bénéfices / risques, et le fait que je suis plutôt pour l'utilisation de cette plante comme substance sucrante dans certaines situations spécifiques, là encore voir l'article en question. On parle ici principalement de personnes qui ont des troubles métaboliques.
Alors d'abord, il y a un vrai phénomène marketing derrière cette plante. Elle est devenue un peu la chouchoute de l'industrie agroalimentaire pour déguiser certains produits pas très sains et les transformer en produits soi-disant sains. Dans l'agroalimentaire, on va prendre les feuilles de stevia, on extrait les glycosides qui sont les substances sucrantes, puis on les mélange à pas mal d'agents de charge, il y a toute une cuisine. Et on va vous montrer un paquet vert, le design d'une feuille, on va parler d'extraits de végétaux, de formes naturelles, etc. C'est un abus marketing, ce qu'on a mis dans le produit, c'est un constituant isolé.
Comme je l'ai souvent répété, dès que l'on isole un constituant d'une plante pour l'utiliser, parfois à fortes doses, on peut rentrer dans des problèmes de toxicité car on n'a plus cette synergie de constituants, cet équilibre. Pour les formes "d'usine", est-ce qu'on pense qu'il y a une toxicité ? La réponse est non, autant que l'on sache, à l'heure actuelle, les formes isolées de constituants ne semblent pas poser de problèmes de santé. En revanche, on n'a pas encore assez de données. Pour vraiment conclure, il faudrait qu'on arrive à suivre des cohortes sur plusieurs décennies afin de noter certains paramètres physiologiques, et là, on est loin d'avoir un tel niveau de confiance.
Quoi qu'il en soit, nous on parle de la feuille entière réduite en poudre, du "totum" de la plante, de la somme de tous ses constituants et pas juste d'un constituant isolé. Une plante que j'ai cultivé au jardin pendant pas mal d'années, vous la trouverez dans de nombreuses jardineries.
D'abord, un petit palmarès de certains commentaires que j'ai pu lire ici et là et qui m'ont fait réagir :
"La stevia ne fait pas maigrir". Ben non, bien sûr que non, c'est pas le but ! Ce n'est pas une plante qui fait maigrir. C'est une plante qui remplace un sucre simple, le sucrose la plupart du temps, substance fortement glycémique, avec une substance qui n'aura pas d'impact sur la glycémie.
"La stevia stimule l'accumulation de graisse". Alors là, pas à ma connaissance. Attention de ne pas confondre corrélation et lien de causalité dans les études. Certaines études ont montré une corrélation entre consommation de substituts de sucres avec la prise de poids. Mais on a ici de nombreux facteurs confondants. Il y a fort probablement le fait que les personnes qui consomment beaucoup de substituts du sucre sont aussi des personnes qui sont constamment en train de faire des régimes avec tous les yoyos qui vont avec.
Ceci dit, revenons-en à ce que je voulais vous communiquer aujourd'hui. En fait, je pensais que la stevia était complètement inerte d'un point de vue métabolique. Donc en gros, qu'on pouvait prendre de la stevia, et que la glycémie et l'insulinémie ne changent pas.
J'ai depuis ajusté ma position, ceci pour trois raisons :
Stevia danger : point 1. Certaines études montrent que la stevia entraine une modification du microbiote intestinal
Mais la signification n'est pas claire du tout. Ça pourrait être positif ou négatif. Les seules données que nous avons proviennent d'études in vitro et sur animaux.
Certaines études montrent une réduction de la diversité locale des différentes espèces de bactéries, d'autres montrent au contraire une augmentation. Je m'appuie ici sur une revue d'études de 2022 (1). Comme toujours les références sont sur mon site dans l'article associé à cet épisode.
Il est très difficile de spéculer sur ce que ceci veut dire exactement. Ca va dépendre de la quantité de stevia ingérée, de l'alimentation qui l'accompagne, de l'état actuel du microbiote de la personne.
Et puis certains aliments modifient la flore intestinale d'une manière ou d'une autre. Pareil pour les plantes aromatiques, les épices, etc. Donc ce n'est pas une particularité de la stevia nécessairement, bien que ses propriétés antibactériennes pourraient introduire un risque, on ne sais pas trop.
Et vu que la flore intestinale est impliquée dans le métabolisme du sucre et des glucides en général, si on met toutes ces informations bout à bout, on se dit que peut-être, je dis bien peut-être, la stevia n'est pas si inerte que ça si on fait une prise au long terme et dans des quantités non négligeables.
Stevia danger : point 2. Le goût sucré, à lui seul, pourrait provoquer une relâche d'insuline
C'est ce qu'on appelle la "phase réflexe de la réponse insulinémique". On sait que la stevia ne provoque pas d'élévation glycémique. Mais il se pourrait que ce goût caractéristique très sucré en bouche (plusieurs centaines de fois plus sucré que le sucrose, le sucre de table) à lui seul provoque une relâche d'insuline.
Ici je m'appuie sur une revue d'études de 2020 qui n'est pas spécifique à la stevia du tout, mais qui mentionne l'effet des sucres artificiels (xylitol, sorbitol, aspartame et compagnie) sur l'insulinémie (2).
On estime que cette phase réflexe ne représente qu'un faible pourcentage de la réponse insulinémique au cours d'un repas, l'étude en question donne de 1 à 3% de la réponse totale. Mais il se pourrait que ceci soit tout de même non négligeable, lorsqu'on sait que les troubles métaboliques, aujourd'hui, sont en général accompagnés d'hyperinsulinémie avec résistance cellulaire à l'insuline.
Stevia danger :point 3. Il est possible que continuer cette habitude du goût sucré freine le changement
Quel changement ? Eh bien l'évolution vers une alimentation moins glucidique, chez la personne qui a besoin de faire ces changements, donc on parle bien d'une personne qui a des troubles du métabolisme, potentiellement accompagné de surpoids.
Ici, la stevia pourrait être vue comme une barrière vers une alimentation plus saine. Donc en gros, je veux mes sucreries, je vais continuer à les avoir, mais avec de la stevia, et donc je ne prends pas vraiment des décisions fortes de changement.
Bon, ici on est plus dans le psycho-émotionnel, mais j'ai déjà vu cet argument mentionné dans les discussions sur la stevia, et en tout franchise, je pense qu'il y a un point intéressant à intégrer ici.
Nécessité de prendre du recul
Donc voilà, trois points à noter. Ceci dit, j'aimerais qu'on prenne du recul et qu'on se place dans le bon contexte. Le bon contexte, c'est une personne qui a des troubles métaboliques. C'est une personne qui présente, au long terme, des risques cardiovasculaires, des risques de développer certains cancers et maladies neurodégénératives.
Dans ce contexte, je suis convaincu que le ratio bénéfices sur risques est toujours largement positif. Eh oui, parce qu'on ne peut pas parler de risques dans l'absolu. Ce n'est pas tout blanc ou tout noir. C'est souvent très gris. Rien dans la nature n'est sans risques, tout dépend des formes, des quantités et du contexte. Je vous donne un exemple : on m'a fait part de cas réels dans lesquelles des personnes sont arrivées à perdre du poids et à grandement améliorer leurs paramètres métaboliques en commençant à migrer des sucres simples vers la stevia. Fabuleux. Ici, c'est tout bon car les résultats parlent d'eux-mêmes. Les bénéfices prennent largement le dessus.
Bien sûr, la stevia reste une béquille, un outil pour permettre une transition vers quelque chose moins axé sur les sucres. Et je suis moi aussi d'accord sur le fait qu'il vaut mieux manger un vrai gâteau, avec du vrai sucre, de temps à autres, que du sucré tous les jours à la stevia. Ça, c'est quand on a retrouvé un métabolisme normal.
En attendant d'y arriver, pour moi, la stevia reste un outil. Pas un outil miracle, juste un outil pratique pour la personne qui aurait du mal, par exemple, à boire son café sans goût sucré, et si on lui demande d'enlever le café, on l'a perdu en plein. Eh oui, la vie est faite de petits compromis, du moins dans ma pratique. On parle d'une prise pendant une période de transition, et on parle de faibles quantités.
En tout cas, j'aimerais conclure en disant qu'il y a quelques années, j'ai probablement envoyé un message un peu simpliste en ce qui concernait la stevia. Je suis d'accord avec certains d'entre vous pour dire que ce n'est probablement pas si neutre que ça en fin de compte, mais le ratio bénéfices sur risques reste pour moi positif. J'espère avoir clarifié les choses.
Mauve sylvestre et constipation fonctionnelle
Allez, on passe à la première étude dont je voulais vous parler aujourd'hui. Elle n'est pas si récente que ça, elle date de 2015, mais je vais vous expliquer pourquoi je suis allé vous la chercher. Elle concerne la Grande Mauve (Malva sylvestris). Alors je sais, on m'a déjà expliqué que ça se prononçait "môve" mais moi, je n'y arrive pas, ça reste coincé là dans ma gorge, comme une grosse arrête de poisson. Donc ici dans ma région, on parle de mauve, on parle de rose, et on se comprend très bien. Enfin... entre nous quoi... Vous, évidemment, il vous faut les sous-titrages.
Donc, cette étude a examiné les effets de la mauve sur la constipation fonctionnelle. Fonctionnelle, ça veut dire que les organes vont bien, il n'y a pas de grosseur ou obstruction ou autre, c'est juste la fonction du transit qui est un peu lente. On parle de causes fonctionnelles par opposition à des causes organiques. En tout cas, c'est une condition qui touche de très nombreux adultes, et on a besoin d'une boite à outils aussi étendue que possible.
Étude faite en Iran, sur 110 patients. La forme utilisée, c'est un extrait aqueux, terme sophistiqué pour dire une bonne vieille infusion, qu'on a utilisé pour faire un sirop. Donc en gros, une infusion sucrée. Étude avec placebo. Les participants ont pris soit le sirop de mauve, soit un placebo, 2 fois par jour, 2 à 3 heures après le petit déjeuner et après le déjeuner, le tout pendant 4 semaines.
Les résultats suivants sont significatifs d'un point de vue statistique :
- Nombre de défécations par semaine : on passe de 4,6 au départ à 7 en fin d'étude. Donc grâce à la mauve, les patients peuvent aller aux toilettes tous les jours.
- Les selles sont plus souples dans le groupe mauve
- Les patients forcent moins dans le groupe mauve
- Les patients ont moins besoin de recourir à des manœuvres manuelles pour faciliter l'expulsion des selles
Désolé, pas très glamour, mais je voulais vous montrer qu'on a mesuré les améliorations sur toute une panoplie de paramètres et que globalement, ça fonctionne.
Conclusion de l'étude, je vous résume un long paragraphe : ça marche.
Pourquoi je vous ai sorti cette étude ? Car il m'est arrivé de parler de constipation chronique, et lorsque je mentionne la mauve, on me regarde parfois avec un regard douteux. Le commentaire, c'est en général quelque chose du style "non, y a juste des mucilages, c'est pas ça qui va faire bouger les choses, c'est trop faiblard". Ben si, ça peut bien aider. Pas toujours, parfois il faut passer par des plantes qui auront un effet un peu plus stimulant du transit. Et bien évidemment, il faut faire une réflexion de fond pour améliorer la situation.
Mais souvent ça fonctionne. Car ces mucilages ont une grande affinité pour l'eau, ils agissent comme de petites éponges, ils nourrissent la flore intestinale. Ils ont un effet non négligeable comme le montre cette étude.
Donc ne doutez pas. La mauve, c'est très élégant en première intention. Tout en douceur, aussi bien en goût qu'en action. C'est très bien pour la constipation fonctionnelle chez les enfants. Rien qu'avec de simples infusions de mauve (ou un sirop si ça rend la prise plus facile) et une petite supplémentation en magnésium, je peux vous dire que très souvent, on fait bouger les choses, c'est le cas de le dire.
Graines de céleri et hypertension
La dernière étude pour aujourd'hui a été réalisée par une équipe iranienne, là encore (4). Décidément, les Iraniens font pas mal d'études sur les plantes. La plante en question, c'est le céleri. La partie utilisée, c'est la graine.
Alors, en phytothérapie, la graine, on la connait. Du moins personnellement, j'ai de l'expérience avec, et je peux vous dire qu'elle est très utile pour faire baisser les taux d'acide urique chez la personne qui a des taux trop élevés dans le sang. Il faut savoir que la cristallisation de l'acide urique dans les articulations provoque des inflammations articulaires, des crises de goutte.
Mais il y a aussi un autre point très intéressant au sujet de l'acide urique : c'est qu'une élévation pourrait bien être un marqueur de risque cardiovasculaire. Ce qui nous amène à l'étude en question. On n'a pas utilisé les graines de céleri pour un excès d'acide urique mais pour un excès de tension. Cette étude est randomisée en triple aveugle avec plan d'étude croisée.
Et vu qu'on est là pour apprendre des choses, déjà faisons une petite pause. Je vais tenter de vous expliquer ces termes d'une manière simple car ils sont peut-être un peu nouveaux pour vous. Et pour ceux qui s'y connaissent largement plus que moi en conception d'études scientifiques, n'hésitez pas à me corriger si je raconte des bêtises.
- Triple aveugle : vous connaissez probablement double aveugle, qui veut dire que la personne qui administre la substance ne sait pas si c'est une substance active ou un placebo. Et la personne qui reçoit la substance ne sait pas non plus si c'est une substance active ou un placebo. Ceci afin d'éviter tout biais qui pourrait influencer les résultats - effet placebo, effet nocebo, etc. Le triple aveugle, qui reste peu courant aujourd'hui, s'assure que la personne qui s'occupe du traitement statistique des données ne sait pas si les données qu'il est en train de manipuler sont celles de la substance active ou du placebo. Là, du coup, aucun biais possible de bout en bout.
- Plan d'étude croisée : d'abord on commence par l'exemple d'une étude non croisée. On divise le groupe en deux en suivant, en général, une règle de tirage au sort. Certaines personnes prendront la substance active, d'autres prendront le placebo. Dans un plan d'étude croisée, toutes les personnes prendront les deux, la substance active et le placebo, mais pas en même temps. Le groupe A prendra la substance active, le groupe B prendra le placebo pendant une période. Puis on va inverser, parfois après une période de pause qu'on appelle "washout", pour que les personnes reviennent à un état "normal" avant de passer à la deuxième phase, dans laquelle le groupe A prendra cette fois le placebo et le groupe B prendra la substance active. L'un des avantages, c'est de travailler avec un groupe de personnes plus petit, car chaque personne agira à la fois comme témoin de la substance active et comme témoin du placebo. Il y a aussi des inconvénients, je ne vais pas rentrer dans les détails, mais au moins vous avez peut-être appris de nouveaux termes.
Donc retour à l'étude. On a recruté 52 patients, on leur a donné soit 4 capsules d'extrait de graines de céleri pour un total de 1,34 g d'extrait de graines par jour, ou 4 capsules de placebo, le tout pendant une durée de 4 semaines.
Résultats :
- Dans le groupe céleri, la tension systolique est passée de 14,1 à 13.
- Dans le même groupe, la tension diastolique est passée de 9,2 à 8,4
- Dans le groupe placebo, pas de changements significatifs
- Et enfin, aucun effet indésirable significatif rapporté dans le groupe céleri
Donc là, c'est plutôt bien comme résultat, on gagne quasiment 1 point de systolique et 0,8 point de diastolique.
Comment ça fonctionne ? Les graines de céleri ont un effet de vasodilatation des artères (5), elles sont très diurétiques aussi, et enfin, possiblement au travers de leur action sur l'acide urique (6).
Personnellement, j'ai pu constater qu'une simple infusion de graines de céleri fonctionne, soit seule, soit dans le contexte d'une formulation. Et on peut les combiner avec d'autres plantes qui ont d'autres propriétés utiles pour les excès de tension. Aubépine, feuilles d'olivier, etc. On parle bien sûr de conditions qui demandent un suivi médical ici.
Voilà pour ce nouvel épisode de brève des herbes, j'espère que ça vous a plu. En tout cas, je prends toujours beaucoup de plaisir à partager ces informations avec vous. Merci d'être là, et à très bientôt.
BDH n° 5 : références
(1) Kasti AN, Nikolaki MD, Synodinou KD, Katsas KN, Petsis K, Lambrinou S, Pyrousis IA, Triantafyllou K. The Effects of Stevia Consumption on Gut Bacteria: Friend or Foe? Microorganisms. 2022 Mar 30;10(4):744. doi: 10.3390/microorganisms10040744. PMID: 35456796; PMCID: PMC9028423.
(2) Wiedemann, S. J., Rachid, L., Illigens, B., Böni-Schnetzler, M. & Donath, M. Y. (2020). Evidence for cephalic phase insulin release in humans : A systematic review and meta-analysis. Appetite, 155, 104792. https://doi.org/10.1016/j.appet.2020.104792
(3) Elsagh M, Fartookzadeh MR, Kamalinejad M, Anushiravani M, Feizi A, Behbahani FA, Rafiei R, Arjmandpour A, Adibi P. Efficacy of the Malva sylvestris L. flowers aqueous extract for functional constipation: A placebo-controlled trial. Complement Ther Clin Pract. 2015 May;21(2):105-11. doi: 10.1016/j.ctcp.2015.02.003. Epub 2015 Mar 7. PMID: 25801702.
(4) Shayani Rad, M., Moohebati, M. & Mohajeri, S. A. (2022). Effect of celery (Apium graveolens) seed extract on hypertension : A randomized, triple‐blind, placebo‐controlled, cross‐over, clinical trial. Phytotherapy Research, 36(7), 2889‑2907. https://doi.org/10.1002/ptr.7469
(5) Sohrabi F, Niazmand S, Mahmoudabady M, Niazmand MJ. The vasodilatory effect of Apium graveolens L (celery) seed in isolated rat aorta: The roles of endothelium, calcium and potassium channels. Avicenna J Phytomed. 2021 Jan-Feb;11(1):44-53. PMID: 33628719; PMCID: PMC7885007.
(6) Sanchez-Lozada LG, Rodriguez-Iturbe B, Kelley EE, Nakagawa T, Madero M, Feig DI, Borghi C, Piani F, Cara-Fuentes G, Bjornstad P, Lanaspa MA, Johnson RJ. Uric Acid and Hypertension: An Update With Recommendations. Am J Hypertens. 2020 Jul 18;33(7):583-594. doi: 10.1093/ajh/hpaa044. Erratum in: Am J Hypertens. 2020 Dec 31;33(12):1150. PMID: 32179896; PMCID: PMC7368167.
Cette page ainsi que tout le contenu de ce site (vidéos incluses) est mis à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International.
Maya De Bouver dit
Bonjour,
Un grand merci pour ces partages de connaissance si enrichissants.
A propos de la stévia, à chaque fois que je l'ai utilisée, son goût me reste dans la bouche de façon désagréable des heures, en plus elle me fait mal au ventre... En parlant avec d'autres personnes, plusieurs observent les mêmes désagréments.
Voilà pour l'expérience!
sabine dit
bonjour Maya
il est vrai que tout dépend des personnes , chacune réagissant différemment je ne suis donc pas surprise, même si (pour l'instant) je n'ai pas eu de retour comme celui ci , merci pour le partage d'expériencde
Laëtitia dit
J'ai chez moi de la mauve de Mauritanie, plante grimpante et comestible, puis-je l'utiliser pour les mêmes applications que celles décrites dans votre article? Merci.
sabine dit
bonjour Laëtitia
oui tout à fait
Laëtitia dit
Puis-je utiliser les graines de céleri branche de mon jardin que je récolte moi-même ou s'agit-il du céleri perpétuel par exemple.. Merci beaucoup pour votre aide.
sabine dit
bonjour Laëtitia
je n'ai pas compris votre question,
Laëtitia dit
Bonjour Sabine... En fait, je demandais si on pouvait utiliser n'importe quelles graines de céleri ?.... Faut-il privilégier un "céleri" particulier pour les graines (céleri perpétuel par exemple)?.... Merci.
sabine dit
bonjour Laëtitia
le céleri perpétuel (Livèche) n'est pas du céleri , même si son parfum s'en approche , mais je ne saurais vous dire si mêmes propriétés que le céleri
Laëtitia dit
Bonjour Christophe... Concernant le sucre de bouleau, qu'en pensez-vous?... Avez-vous fait un article sur ce sucre naturel?... Merci.
sabine dit
bonjour Laëtitia
Christophe n'a pas fait d'article sur le sucre de bouleau , voici sa réponse
" j'en parle rapidement dans BDH5 au sujet de la stevia, d'une manière globale je ne pense pas qu'il y ait d'inquiétudes au sujet du xylitol lorsqu'utilisé comme outil pour progresser vers une glycémie plus "saine" et équilibrée."
Laëtitia dit
Merci infiniment Sabine et Christophe pour vos nombreuses réponses très éclairantes et pour ce temps donné gratuitement aux autres. Gratitude à toute votre équipe qui oeuvre pour le monde de demain.
sabine dit
bonjour Laëtitia
merci à vous 🙂
Hervé GOURIOU dit
suivant vos explications, basées sur des données scientifiques, j'ajoute bien volontiers la MAUVE, car j'en ai chaque année de grandes quantités, à ma nomenclature pour le transit intestinal (https://www.altheaprovence.com/plantes-du-transit-tour-dhorizon-des-proprietes-a-connaitre/ ) qui comprends déjà les graines de LIN ( https://www.altheaprovence.com/graines-de-lin-veritables-alliees-de-notre-sante-depuis-des-millenaires/ ) mais également le PSILLIUM BLOND... ( https://www.altheaprovence.com/psyllium-constipation-cholesterol-glycemie/ )
Hervé GOURIOU dit
Bonjour Christophe, Comme à votre habitude vous avez comblé mes lacunes au sujet de mes pratiques concernant les Mauves et le Céleri... Peut-être ai-je le tort de ne pas utiliser la Stévia dans ma vie courante... Pourtant j'avais été conquis par vos exposés et conclusions en 2015 : https://www.altheaprovence.com/la-stevia-plante-sucre/ ou encore : https://www.altheaprovence.com/stevia-pour-ou-contre/ Quant à la Mauve que j'utilise autant la fleur que la feuille pour des problèmes respiratoires (toux, bronchites, laryngites...) j'avoue mon ignorance la plus totale pour ses utilisations bénéfiques pour la constipation et le transit intestinal... Personnellement je n'en ai pas eu besoin jusqu'à présent mais plusieurs de mes proches et connaissances seront enchantés par vos renseignements... Par contre j'ai un intérêt personnel pour des utilisations des graines de Céleri. J'ai de temps à autres et surtout en été , recours aux tiges et feuilles de céleri pour l'obtention d'un jus délicieux... mais je méconnaissais totalement le large éventail des actions des graines de cette plante. Je désirais en planter et vous m'avez inciter à m'y lancer. Je vais me renseigner sur la façon d'obtenir des graines... bio il va s'en dire et les exploiter à mon bénéfice !...
Claude BESNOU dit
Avec la stévia, stay cool 🙂
Alain dit
Très intéressant.
Merci beaucoup
Petit dit
Bonjour et merci d’avance et merci tout court. Voilà en ce qui concerne la graine de céleri, je n’ai à ma disposition que des graines d’un très très ancien pied de cèleri perpétue au goûtxtrèmement prononcé . Les effets sont ils comparables?
sabine dit
bonjour Petit
le céleri perpétuel (Levisticum officinale) n'est pas du céleri , même si son parfum s'en approche , mais je ne saurais vous dire si mêmes propriétés que le céleri
DURAND dit
Merci pour la qualité de vos exposés grandement appréciée et la grande rigueur dont vous faites preuve. On a toujours besoin de le redire, tout ce qui est isolé extrait de son contexte devient un élément souvent inassimilable, et souvent toujours à risque. même dans le cas de l'huile d'olive ou pire de l'huile de noix. Il vaut toujours mieux consommer des carottes crues que de la vitamine B, prendre l'air et la lumière que consommer de la vit D, prendre de la luzerne que du magnésium, des orties que du silicium... Bref on s'est compris
Hervé GOURIOU dit
BRAVO !... Je vous suis aveuglément sur vos pratiques !.... dont je suis également un adepte !... et on peut également ajouter qu'on peut aisément remplacer les comprimés de Vitamine C par les "fruits" de l'églantier qui contiennent 20 fois plus de vitamine C que les oranges s'ils sont consommés sans cuisson car il faut rappeler que a vitamine C est détruite au-dessus de 60 °C