Le cassis (Ribes nigrum) et ses bienfaits pour notre santé (abonnez-vous au podcast ici) :
Dans cet article, nous allons parler des bienfaits du cassis, cet arbuste qui fait de petits fruits noirs absolument délicieux, ses feuilles et ses bourgeons sont de plus en plus appréciés comme remèdes naturels.
Il ne paye pas de mine, il ne fait pas trop parler de lui contrairement à certaines plantes médicinales plus exotiques, mais il peut vraiment nous rendre service.
Et je suis très content de vous le présenter aujourd’hui sous toutes ses coutures.
Le cassissier, famille des grossulariacées.
Commençons par un peu de botanique. Le cassissier, ou simplement cassis, appartient à la famille des grossulariacées.
Et lorsqu’on s’intéresse à la botanique, il y a une petite blague qui circule… lorsqu’on veut faire deviner cette famille à un débutant en botanique, on lui rappelle que le nom ressemble un peu à une insulte. Eh oui, qui ne s’est jamais fait traiter d’espèce de gros-sulariacé!
Et si ça ne vous a pas fait rire, ce n’est pas parce que vous manquez d’humour, c’est juste que vous n’êtes pas encore assez sorti avec un groupe de naturalistes près de chez vous!
Donc, la famille des grossulariacées… que trouve-t-on dans cette famille?
Eh bien on trouve les différents groseilliers. Groseillier rouge, groseillier des Alpes, groseillier à maquereau. Pour le cassis, vous n’allez pas le voir très souvent en nature, il est même plutôt rare. En France, si vous regardez la carte de répartition, on arrive à le voir dans certaines régions comme le Grand-Est ou dans les Hauts de France.
D'une manière générale c’est une plante qui va plutôt pousser dans les pays du nord de l’Europe, dans des forêts humides. Mais c’est surtout sous la forme cultivée que vous allez le trouver vu que c’est une classique des jardins, et qu’on le cultive pour la récolte des baies qui sont utilisées pour l’alimentation ou pour faire certaines liqueurs délicieuses.
Les bienfaits du cassis : la baie
On va démarrer notre discussion avec l’utilisation des baies, et après on parlera des autres parties de la plante qui sont utilisables.
Riche en vitamine C
Si on regarde le profil nutritionnel des baies de cassis, ce qui ressort en premier, c’est sa teneur en vitamine C. Vitamine essentielle pour de très nombreuses fonctions, depuis la synthèse du collagène jusqu’au bon fonctionnement du système immunitaire.
On a dans les 180 mg pour 100 g de fruits frais, donc c’est une excellente teneur. Et c’est vrai qu’on parle souvent des agrumes comme source de vitamine C, avec autour des 50 mg de vitamine C pour 100 g d’orange. Pour le kiwi, on est autour des 90 mg pour 100 g. Avec ces fruits, il y a définitivement un aspect pratique parce que pour obtenir 100 g d’orange ou de kiwi, c’est super facile aujourd’hui, on va chez le primeur, et on remplit son panier.
Mais il fut une époque où tous ces fruits, les oranges, les kiwis, étaient rare dans les magasins. Je vous rappelle que l’orange a longtemps été un fruit de luxe. Mon père me disait que quand il était gamin, il avait droit à une orange pour Noël, et cette orange-là, bien sûr, c’était la meilleure orange du monde.
Donc avant l’arrivée de ces «nouveaux fruits» à des prix incroyablement bas, le cassis était une source assez fabuleuse de vitamine C. Et certains pays s’en sont servi à bon escient. Au Royaume Uni par exemple, pendant la 2e guerre mondiale, les approvisionnements de fruits par bateaux étaient coupés, donc il fallait se reposer sur des productions locales.
Il faut savoir que le cassis pousse très bien dans le climat du Royaume-Uni, et donc le gouvernement a encouragé sa culture pendant la guerre. Il a fallu un peu de temps pour que ça démarre mais ils sont arrivés à une bonne production.
Et à partir de 1942, le gouvernement a distribué gratuitement aux familles qui avaient des enfants de moins de 2 ans du sirop de cassis, pour qu’ils aient un bon apport en vitamine C.
Minéraux et anthocyanes
A part la vitamine C, que trouve t’on dans ces fruits délicieux? On trouve des minéraux, du magnésium, du calcium, du potassium, mais pas à des taux qui sont nécessairement remarquables.
Beaucoup plus intéressant, on trouve des flavonoïdes qu’on appelle des anthocyanes, ou anthocyanosides. Ce sont des pigments naturels que l’on va retrouver dans de nombreux fruits et légumes. Tout ce qui est de couleur rouge orangé, ou bleu, bleu foncé, bleu pourpre : vous pouvez être sûr qu’ils sont riches en anthocyanes.
A quoi servent ces constituants? Dans la plante, ils ont des rôles multiples bien évidemment, une plante ne va pas fabriquer des choses juste pour faire joli...quoi que si ça attire les polinisateurs, c’est un rôle des plus utiles.
Par exemple ils protègent la plante contre les effets néfastes des UVs du soleil, ils protègent l’ADN de la plante pour ne pas qu’il soit endommagé. Ils permettraient aussi à la plante à s’adapter à un stress hydrique ou de température (Chalker-Scott, 1999). Donc un manque d’eau, ou des températures extrêmes.
Et une fois dans notre corps, ces constituants ont des propriétés remarquables. Ils sont très fortement antioxydants, c’est-à-dire qu’ils piègent les radicaux libres et leur empêche d’abîmer nos cellules. Quelque chose dont nous avons besoin aujourd’hui car on vit dans des environnements qui ont tendance à être très pro-oxydants, très agressifs.
Les anthocyanes ont un effet protecteur sur le système cardiovasculaire. Ils ont un effet anti-inflammatoires. Ils sont protecteurs contre le développement de certains cancers. Ils protègent la rétine contre le vieillissement. Donc ces petits fruits noirs sont définitivement intéressant à consommer régulièrement dans un but de prévention. Voilà pour le fruit.
Les bienfaits du cassis : feuille amie des reins
La feuille est assez aromatique, elle a un goût bien prononcé lorsqu’on la prépare en infusion.
Personnellement je trouve le goût assez agréable. Mais comme l’explique Pierre Lieutaghi dans un de ses ouvrages, certaines personnes y trouvent une odeur désagréable de punaise. Ce qui fait moyennement envie, mais je vous rassure, moi qui ai goûté à de très nombreux breuvages à base de plantes, je peux vous dire sans hésitation qu’il y a largement pire que ça, et que vous n’aurez probablement pas de mal à consommer l’infusion des feuilles.
Que peut-on faire avec les feuilles? Si on regarde les vieux ouvrages, on s’aperçoit que l’utilisation de la feuille est documentée à partir des années 1500. Elle était probablement utilisée avant, mais on n’a pas vraiment de traces écrites. Et une indication qui revient encore et encore dans la tradition, c’est pour la rétention d’urine.
Diurétique
Donc une difficulté à évacuer les urines, à cause d’une obstruction ou autre pathologie. Bien sûr toujours obtenir le diagnostic d’un médecin d’abord, c’est important.
Elle a une grande affinité pour la fonction rénale. La feuille de cassis permet d’évacuer les urines avec un effet très diurétique, avec en particulier l’élimination de l’acide urique. Et qui dit élimination de l’acide urique, dit diminution de l’inflammation, inflammation articulaire en particulier. C’est donc une plante que vous allez retrouver dans les mélanges qui sont destinés à réduire l’inflammation de type arthrose, polyarthrite rhumatoïde, tendance à faire des crises de goutte, etc.
Le docteur Leclerc, qui a été l’un des pères de la phytothérapie moderne en France, recommande le mélange feuilles de cassis, sommités fleuries de reine des prés et feuilles de frêne, excellent mélange. Voilà une petite formulation de 3 plantes, toute simple et qui me parait tellement élégante.
Calculs rénaux
On pensera aussi à la feuille de cassis pour la prévention des calculs rénaux chez la personne qui a tendance à faire des calculs d’acide urique bien sûr. Et même si ce sont des calculs de type oxalate de calcium, la stratégie principale, en prévention, c’est toujours de boire suffisamment pendant la journée et de stimuler un effet diurétique pour éviter une urine trop concentrée en substances qui peuvent se déposer et cristalliser.
D’ailleurs, petite parenthèse, que peut-on faire d’autres avec les plantes qui ont une action très diurétique d’une manière générale? Eh bien on peut les introduire dans des stratégies pour faire baisser une tension artérielle un peu trop élevée. C’est assez facile à comprendre d’un point de vue mécanique, en créant un effet diurétique, on fait baisser le volume sanguin, le volume de liquides, ce qui réduit la pression dans les tuyaux.
Ne soyez pas étonné si vous voyez des plantes très diurétiques dans certains mélanges qui sont recommandés pour les problèmes d’hypertension. Et bien sûr, je ne vais pas le répéter à chaque fois, mais si vous avez des problèmes cardiovasculaires, vous passez par la case médecin d’abord.
Anti inflammatoire
Restons sur cet aspect anti-inflammatoire de la feuille. On a dit qu’elle permet d’évacuer une substance très pro-inflammatoire pour le articulations, l’acide urique. Mais pourrait-on étendre ce concept à d’autres types d’inflammations dans le corps? En d’autres termes, est-ce que la feuille de cassis pourrait avoir un effet qu’on appelle «systémique», et donc qui circule dans l’ensemble du corps pour calmer les zones enflammées?
Eh bien il semble que oui. Et ça fait déjà un bout de temps que la science a démontré cet effet.
Je vais remonter à une étude qui a été faite en 1989 par la faculté des sciences pharmaceutiques de Toulouse (Declume, 1989). Étude faite sur animal. Et pour cette étude, on a utilisé une préparation intéressante, on a fait macérer 60 g de feuilles sèches de cassis dans un mélange d’eau et d’alcool, mais faiblement titré en alcool, 14° pour être exact. Un peu d’alcool pour favoriser l’extraction de certains constituants.
On sait que l’infusion fonctionne très bien, donc pas forcément besoin de rajouter de l’alcool. Mais ça me fait réfléchir, je me dis, est-ce qu’on ne pourrait pas...imbiber les feuilles sèches avec juste un petit peu d’alcool, type vodka ou rhum, laisser reposer 10 minutes puis mettre à infuser dans l’eau chaude. C’est définitivement quelque chose que je vais tester.
Dans l’étude en question, on a donné 10 ml de liquide par kg de poids, donc pour une personne de 70 kg ça nous ferait 700 ml, donc ¾ de litre, en gros trois tasses à thé par jour. Cette étude démontre que cette préparation a effectivement un effet anti-inflammatoire systémique, et on a un effet similaire à l’indométacine, qui est un anti-inflammatoire non stéroïdien utilisé pour calmer les inflammations articulaires, justement.
Avec le gros plus, c’est le fait que le cassis ne risque pas de provoquer des ulcérations gastriques, un risque très présent lorsqu’on prend ce type de médicament sur le long terme. Et bien sûr tout ceci a été validé par l’expérience de nombreux praticiens qui aujourd’hui utilisent la feuille de cassis pour calmer les états inflammatoires chroniques.
La feuille de cassis se retrouve très fréquemment dans les mélanges anti-allergies, car cet effet anti-inflammatoire va tomber à pic justement, pour moduler cet état inflammatoire chronique qui est provoqué par les pollens ou autres allergènes.
Là encore on fait des combinaisons judicieuses avec des plantes qui ont des propriétés antihistaminiques comme l’ortie ou le plantain. Je vous rappelle que je vous ai fait un programme complet sur l’accompagnement des allergies d’ailleurs, voir mon site. Et puis ça fait des infusions qui sont relativement agréables à boire, quitte à rajouter un peu de réglisse si pas de contrindications, ou des plantes un peu plus aromatiques comme la verveine citronnelle ou la menthe poivrée.
Renforce les tissus vasculaires, astringente
La feuille contient des substances qu’on appelle proanthocyanidols, qui vont renforcer le tissu vasculaire, qui vont permettre une meilleure circulation veineuse et lymphatique.
Pour profiter des bienfaits du cassis, on peut donc rajouter la feuille dans des mélanges pour soulager les problèmes de retour veineux, pourquoi pas avec de la feuille de noisetier et de la feuille de vigne rouge. Ça fait d’excellents mélanges qu’on peut prendre en cure lorsqu’on en ressent le besoin.
Et puis d’une manière générale, la feuille est astringente. Et ça fait un moment que je vous parle de cette propriété d’astringence, basée sur la richesse en tanins. Ça va nous tanner la peau et les muqueuses. Donc à l’intérieur, ça va permettre de réduire l’inflammation des
muqueuses, de calmer les diarrhées, de calmer les écoulements de certaines muqueuses enflammées.
A l’extérieur, ça va aider à accélérer la réparation de certaines blessures en aidant à la cicatrisation. Et c’est à peu près tout pour la feuille, mais comme vous pouvez le voir c’est déjà énorme, la feuille de cassis est devenue l’un de nos outils majeurs en herboristerie, relativement facile à trouver dans les boutiques de plantes, agréable à boire, facile à intégrer dans les mélanges.
Le bourgeon du cassis en gemmothérapie
Et si on parlait des bienfaits du cassis au travers de ses bourgeons ?
L’utilisation des bourgeons de plantes, ça ne date pas d’hier vu qu’on utilise le bourgeon de peuplier ou de sapin par exemple depuis le Moyen-Âge, peut-être même avant.
Mais c’est un monsieur qui s’appelle Pol Henry, médecin Belge, qui va populariser l’utilisation des macérâts de bourgeons. On est dans les années 1950 –1960, et il va appeler ceci la phytoembryothérapie. Plus tard un autre médecin, Max Tétau, introduira le terme gemmothérapie, qui est le terme reconnu et accepté aujourd’hui.
On va passer très vite sur l’historique, ça fera probablement l’objet d’un prochain podcast. Le bourgeon, c’est une partie très spéciale de la plante. Ce sont des cellules embryonnaires, des cellules souches qui ont la possibilité de se transformer en différentes parties de la plante. Donc ça va former la base de produits qui représentent la plante d’une manière globale et concentrée.
Et en gemmothérapie, le macérât de bourgeons de cassis, c’est probablement le plus connu, l’un des plus appréciés, et l’un des plus polyvalent aussi. Je ne vais pas pouvoir rendre justice à cette préparation car au fil des années, le profil du cassis en gemmothérapie est devenu assez complet et complexe, donc on va juste faire un tour d’horizon pour que vous ayez une idée de comment le positionner, et aussi vous donner envie de l’essayer pour vous faire votre propre opinion.
Le macérât est considéré comme un anti-inflammatoire très polyvalent, on pense qu’il agit au niveau des corticosurrénales. Les flavonoïdes des bourgeons auraient cet effet modulateur de l’inflammation, avec tout d’abord augmentation des substances stéroïdiennes fabriquées par nos glandes surrénales, ces substances auront un effet anti-inflammatoire et anti-allergique.
On pense qu’il agit aussi sur la régulation des médiateurs pro-inflammatoires en freinant leur production lorsque nécessaire. Donc un effet régulateur sur l’inflammation, un des bienfaits du cassis les plus reconnus aujourd'hui.
Inflammations de la peau, digestives, respiratoires, articulaires
On peut profiter des bienfaits du cassis dans de multiples situations. Pour les inflammations de la peau: eczéma, psoriasis, urticaires, démangeaisons diverses. Sur les piqures d’insectes, on peut appliquer un peu de macérât directement sur la piqûre plusieurs fois dans la journée pour calmer les démangeaisons et la douleur.
Pour les inflammations digestives, que ce soit pour les colites, maladies inflammatoires chroniques de l’intestin, gastrites, etc.
Pour les inflammations respiratoires et ORL.
Les bienfaits du cassis sont bien adaptés aux inflammations articulaires, très utilisé dans ce contexte.
Situation allergique
C’est un macérât très utile pour toute situation allergique. Il est très intéressant pour la personne qui a une immunité basse à cause d’une fatigue ou d’un stress chronique. Ou peut-être suite à une maladie. Dans ce contexte, le macérât va stimuler l’immunité et la vitalité aussi.
Cet axe des corticosurrénales est très important, lorsqu’il est trop réactif, il peut nous mettre dans des états d’hyperexcitabilité avec toutes les hormones de stress libérées par les surrénales. Mais lorsqu’il est en hypo-fonction, il va entraîner une baisse globale de l’immunité, de la vitalité, la réponse inflammatoire ne va plus être adéquate.
Donc le macérât de bourgeons de cassis, c’est le macérât des personnes qui ont été drainées, épuisées par certains évènements de la vie. Il a cet effet énergisant.
Formes et dosages
Pour pleinement profiter des bienfaits du cassis, je recommande les formes suivantes.
Infusion
Infusion des feuilles à raison de 30 g de feuilles sèches par litre si la plante est utilisée seule, sinon on en met la quantité voulue en fonction du mélange qu’on veut concevoir.
Par exemple si on veut le mélanger avec des feuilles de plantain, d’ortie et de camomille matricaire pour une condition allergique, on pourrait faire 10 g de feuilles de cassis, 10 g de feuille de plantain, 5 g d’ortie et 5 g de camomille matricaire.
Teinture des feuilles
On pourrait utiliser la teinture des feuilles, ce n’est pas une forme que je connais et que j’ai utilisé dans ma pratique, donc je ne pourrais pas trop vous dire comment la doser en fait. Si vous connaissez bien l’utilisation de la teinture des feuilles de cassis et que vous êtes un praticien, n’hésitez pas à m’écrire, je rajouterai volontiers l’information à l’article sur mon site qui est associé à cet article
Macérât des bourgeons
Pour le macérât de bourgeons de cassis, personnellement je travaille avec le macérât non dilué, avec des doses qui vont de 5 à 30gouttes par jour pour accompagner une situation chronique, qu’elle soit inflammatoire ou allergique.
On peut doser un peu plus pour des situations aiguës. Le tout pendant plusieurs semaines si nécessaire. On peut faire une cure de 3 semaines pour une période de fatigue par exemple, une cure de 3 mois pour les allergies chroniques ou autre situation inflammatoire chronique, etc. Pour pleinement bénéficier des bienfaits du cassis, tout va donc dépendre du contexte.
Précautions
A ma connaissance, pas grand-chose pour la feuille de cassis.
Pour le bourgeon, vu qu’il a cet effet stimulant et énergisant, on conseille en général de le prendre plutôt le matin, ou s’il y a plusieurs prises par jour de faire la dernière prise disons en fin d’après-midi car certaines personnes sensibles peuvent constater qu’il retarde l’arrivée du sommeil.
Certains auteurs le déconseillent aussi dans les maladies dans lesquelles les glandes surrénales travaillent trop fort, maladie de Cushing par exemple.
Voilà pour le cassis. Qui aurait cru que cette simple plante des jardins, cultivée pour faire différentes liqueurs, ou pour récupérer le fruit, pouvait avoir de telles propriétés dans sa feuille et son bourgeon!
Je trouve ça assez fabuleux en fait, c’est une plante qui peut être cultivée localement, qui nous fournit à la fois l’aliment et le remède. Et quel remède, dans une époque où l’inflammation chronique est commune à quasiment toutes les maladies dégénératives, avoir un outil comme ça, c’est encore un vrai cadeau de la nature.
Vive les bienfaits du cassis !
Bienfaits du cassis : références
Chalker-Scott, Linda. (1999). Invited Review Environmental Significance of Anthocyanins in Plant Stress Responses. Photochemistry and Photobiology. 70. 10.1111/j.1751-1097.1999.tb01944.x.
Declume, C., Anti-inflammatory evaluation op a hydroalcoholic extract op black currant leaves (Ribes nigrum). Journal of Ethnopharmacology 27(1-2): 91-98, 1989
Lieutaghi, Pierre, «Le Livre des Arbres, Arbustes et Arbrisseaux», 2004
Cette page ainsi que tout le contenu de ce site (vidéos incluses) est mis à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International.
Joëlle dit
Un petit témoignage et un grand merci pour votre travail.
Depuis que j utilise tous les étés le macerat de bourgeon de cassis, (conseillé par ma generaliste), je n ai plus de réactions disproportionnees aux piqûres de moustiques. Avant, chaque piqûre gonflait et démangeait pendant au moins une semaine. Maintenant, les moustiques piquent mais ma peau ne réagit plus. Idem pour mes yeux : je peux éplucher les oignons sans pleurer, ce qui n est pas possible en période d allergie.
Par contre, la protection cesse quand j arrête.
Auriez-vous un conseil de plante alternative car je pense qu'il n est pas possible de prendre ce macerat de bourgeon toute l année.
Merci.
sabine dit
bonjour Joëlle
déjà (bon tout dépend de l'endroit où vous habitez) il n'y a pas des moustiques toute l'année, donc pendant la période où ces mini-vampires se reposent , vous pouvez aussi faire une pause
et en profiter pour affiner la stratégie anti allergique (alimentation, foie ...) https://www.altheaprovence.com/traitement-des-allergies/
mais parfois il n'y a pas de causes reconnues , on est juste allergique aux piqûres .... le plantain est vraiment une plante intéressante aussi bien en interne qu'en externe (une crème plantain avec he lavande aspic par exemple donne de bons résultats quand on l'applique sur la piqûre, plus on agit rapidement et mieux c'est , en compresses d'infusions aussi
pascal27 dit
Bonjour, merci pour ces infos sur le cassis, toujours aussi complet et passionnant à lire. ça donne envie de pratiquer même pour quelqu'un qui utilise les plantes depuis pas mal de temps. Merci Sabine et Christophe pour vos infos sans retenue et votre largeur d'esprit.
Ma question: Prenant pas mal de plantes en tisanes; je commence à m'intéresser à la prise de feuilles ou autre en broyat. Concernant la feuille de cassis, si c'est possible, pourriez-vous m'indiquer des proportions précises. Je souhaite associer le broyat de cassis à de la prêle. Avez vous un avis sur la question ? Par avance merci
pascal
sabine dit
bonjour Pascal
lorsque vous dites un "broyat" vous parlez de feuilles pulvérisée (par exemple au blender) ou bien réduite en poudre ?
j'ai du mal à comprendre votre question
pascal27 dit
Bonsoir Sabine
Oui je parle de feuilles broyées au blender ce qui me donne un poudre assez fine.
Gratitudes
pascal
sabine dit
et vous voudriez les mettre en gélules ?
pascal27 dit
Re bonsoir Sabine
Non ce n'est pas pour mettre en gélule (mais pourquoi pas). Actuellement je consomme de l'aubépine (coeur), de la racine d'ortie (prostate) broyée au blinder. Je mélange ces deux plantes réduites en poudre avec une huile d'olives dans une entrée le midi. ça fait plus d'un an que je pratique en ayant commencé doucement pour arriver à une cuillère à café du mélange 50aubépine /50 racine ortie.
Pour l'entretien de mes veines et artères je bois le matin une tisane de feuilles d'olivier et de gui de pommier et de peuplier. Le gui est une plante préventive pour nos cellules mal répliquées. Là je voudrai faire une petite cure de cassis et prêle pour mes articulations et quelques douleurs de dos suite aux travaux de jardin en saison automnal, puis au printemps.
pour les gélules, c'est vrai que ça donne une mesure exacte mais le soucis est de trouver des emballages saints. J'ai lu pas mal de choses sur la composition des gélules, ce serai dommage de vouloir consommer nature et de gaspiller les plantes dans des emballages douteux. Je récolte, sèche et utilise sans artifices. J'ai une balance précise à 0,01g.
Gratitudes pour votre questionnement
pascal
sabine dit
Bonjour Pascal27
je commande mes gélules (végétales) sur le site kapselwelt , j'avoue que je préfère de loin la prise de poudre directement et mon palais est habitué aux goûts étranges , mais parfois la prise de gélule peut être plus pratique , mais si la forme naturelle vous convient je trouve que c'est super
Joël Gord dit
Merci Christophe!
Ca fait trente ans que j'exerce en tant que rhumatologue (un peu spécial, je dois dire: oligothérapeute, hypnothérapeute, auriculothérapeute, et en cours de formation à la médecine chinoise... pour quand j'atteindrai l'âge "légal" de la retraite; et là ca me fait bien rigoler!), et donc je veux te remercier pour ta contribution ENORME à ma culture botanique et phytothérapeutique: deux domaines que je chouchoute, comme il en va de mon jardin, de toutes les plantes, et de la Vie, en général. Elle nous apprend tout, nous donne tout, et nous reproche si peu nos outrances humaines. Merci à toi qui la caresse, qui nous la rend un peu plus propice par la connaissance, et j'ose dire par la connivence, la complicité de nos liens avec cette Mère Universelle.
Joël
christian dit
Bonjour à tous
Pourquoi ne pas référencer cette page dans la rubrique "fiches de plantes" ?
sabine dit
bonjour Christian
peut-être que pour l'instant Christophe ne l'a pas encore classée
NATHALIE MOREL dit
Merci à nouveau pour cet excellent article sur le cassis.
Suite à une pseudo polyarthrite rizhomélique, soignée pendant 1 an avec la cortisone, j'ai décidé de prendre du macérat de bourgeons de cassis, car les douleurs revenaient et je ne voulais plus reprendre de la cortisone sachant les effets secondaires. Et ça a marché !
Je me demandais juste, est ce que cela ne serait pas intéressant de faire une cure de 3 semaines par an de ce macérat pour prévenir tout état infectueux ?
Qu'en pensez-vous ?
sabine dit
bonjour Nathalie
oui bonne idée, cela peut faire partie de votre protocole
brigitte Séguier dit
Bonjour Monsieur,
tout d'abord un grand merci pour vos articles et vidéos qui nous font découvrir toutes ces belles plantes, avec précisions et bonne humeur.
une question à propos du cassis que l'on trouve déconseillé en cas d'hypertension, quelle est votre expérience à ce propos?
merci, bien cordialement,
Brigitte
sabine dit
Bonjour Brigitte
à ma connaissance je n'ai pas trouvé de sources parlant de cette contre indication j'ai même trouvé l'inverse par exemple ici https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7071145/
pascal27 dit
Merci Sabine pour ce lien (https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7071145/ ) très intéressant sur le Cassis, framboise, Aronia... Passionnant j'ai découvert pas mal d'informations en complément de mes questionnements. Le monde des plantes (des feuilles) est complexe et d'un enseignement phénoménal . La photosynthèse est une "invention" de la nature dotée d'un fonctionnement éternel, la mort des feuilles lors de la période hivernale redonne naissance à d'autres feuilles, ce qui revient à dire qu'il faut mourir pour vivre. Je philosophe mais sommes-nous aussi dans ce schéma ? Les bourgeons sont également un mystère d'organisation, d'assurance de perpétuelle recommencement de la vie des arbres... C'est infini mais tellement passionnant d'entrer en contact avec les plantes.
Gratitudes à vous
pascal
Guy Fayolle dit
Bonsoir Christophe, ouais, le cassis, pas mal, mais je pensais que, par rapport à l'harpagophytum, tu allais mettre en avant la scrofulaire noueuse qui est bien de chez nous et serait même meilleure que le dit harpagophytum - ceci étant, je t'avoue que j'ai essayé les deux et, pour mon problème d'arthrose hanche et sacro-iliaque, bernique ! mais bon, pas la faute de ces deux plantes qui donnent certes un coup de pouce pour de l'inflammation légère, mais une arthrose bien installée (surtout si on commence à prendre des années) il faut un protocole très complet pour espérer inverser le processus - et encore, c'est pas gagné - mais bon, toujours ravi de te lire, je ne savais pas tout sur le cassis et, comme d'habitude, ta fiche m'a beaucoup éclairé - encore merci - Guy
sabine dit
bonjour Guy
certes Christophe n'a pas encore fait de vidéo sur notre scrofulaire noueuse, néanmoins un article lui a été dédié 🙂 https://www.altheaprovence.com/scrofulaire-scrophularia-nodosa/
Marie dit
Je pense qu'on vous le dit souvent mais on ne le dira jamais assez Merci, Merci et encore Merci pour ce travail incomparable que vous nous offrez pour nous permettre de connaître ces trésors inestimables que sont les plantes, de les protéger et de les conserver. Pour ma part je croyais que je ne pouvais pas prendre du cassis à cause de ma tension. J'ai essayé d'arrêter les médicaments en prenant de l'olivier et de l'aubépine mais ce n'était pas suffisant et j'ai été obligé de reprendre mon traitement à vie car j'ai un âge certain.
Le cassis m'intéressait pour l'inflammation mais je ne sais pas si c'est bon dans tous les cas...? Je vous serai reconnaissante de votre réponse mais si vous n'avez pas le temps et je le comprends très bien, je trouverai peut-être la solution. Cela ne m'empêchera pas au contraire de regarder vos lettres si précieuses. Une fan et une adepte des plantes et de leur protecteur.....
sabine dit
bonjour Marie
je ne pense pas que le cassis puisse vous poser un problème, commencez par des petites doses par exemple si vous voulez faire des infusions de feuilles de cassis
Caumette Marie dit
Merci, je vais donc essayer et je vous reparlerai. Marie
christian dit
Bonjour
Valnet (dans "La phytothérapie - Se soigner par les plantes") donne l'hypertension comme une des indications du cassis…
sabine dit
bonjour Christian
exact , il l'indique lorsque hypertension aussi
Jean dit
Bonjour,
je connaissais la gemmothérapie et son cassis mais j'ai toujours lu qu'une contre indication essentielle en était l'hypertension...
qu'en pensez-vous puisque cet aspect ne figure pas dans vos précautions ?
sabine dit
bonjour Jean
je n'ai pas cette information dans mes tablettes, je n'ai pas trouvé de sources fiables avec cette mise en garde, mais si vous avez des pistes je suis preneuse
Jean dit
Bonjour Sabine,
les sources sont celles que l'on trouve par une recherche Internet.
Mais comme ce sont (trop) souvent des copier-coller de sites entre eux avec des mises en garde généralistes et sans véritable fondement documenté, je venais aux infos chez vous sur Le Site qui me donne confiance...
Si cette contre-indication était rédhibitoire avec une crise cardiaque à la clé, je pense que vous le sauriez déjà !
Ce qui me conforte dans mes impressions, à savoir que le cassis est "susceptible" d'agir sur la tension sans plus.Il me suffit donc de tester progressivement avec un tensiomètre à la maison pour en avoir le coeur net.
Merci encore de votre travail !!!
sabine dit
j'ai trouvé tout à l'heure cette étude https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7071145/
Hervé GOURIOU dit
...Comme dab, comme ils disent maintenant.... à nouveau Bravo et Merci !...j'ai beaucoup apprécié cette fiche sur tous les composants du K6... mais vous aviez déjà soulevé ma curiosité par le passé sur l'utilisation de la feuille de cassis, par exemple, lorsque vous aviez parlé de la Vergerette du Canada pour l'élimination de l'acide urique (https://www.altheaprovence.com/vergerette-du-canada-erigeron-canadensis/) et pour les problèmes de retour veineux (et plus récemment d'hémoroïdes), en association avec la salicaire (https://www.altheaprovence.com/salicaire-lythrum-salicaria-diarrhees-retour-veineux/) ou la feuille de noisetier (https://www.altheaprovence.com/feuille-de-noisetier-corylus-avellana/).. Mais, comme vous aviez fait de simples suggestions de cocktails de plantes ayant les même propriétés et que, depuis plusieurs années, j'avais planté des cassis noirs au pied de ma vigne de raisins rouges, depuis deux ans maintenant, je cueille les feuilles de mes cassis, après la floraison et la production de fruits, et je les conserve en bocaux après séchage, suivant toutes les règles de l'art que vous m'avez bien inculqué, depuis tout le temps que je suis vos conseils... et hume à chaque ouverture de bocal, de merveilleuses odeurs parfumées de cassis comme au jour de leurs cueillettes .... Jusqu'à présent, hormis la satisfaction de ma gourmandise le matin aux aurores, en venant voir si de nouvelles petites boules noires sont mûres et gorgées de leur jus et les déguster in situ, j'utilise les feuilles en infusions seules ou en mélange avec des fleurs de salicaires, des feuilles de noisetier ou des vergerettes du Canada surtout dans un but de soulager mes gambettes, car je suis un très grand marcheur (pas de ceux qui ont le vent en poupe) ayant rejeté le fait de posséder tout véhicule automobile depuis maintenant 15 ans... Mais les tuyaux que vous venez d'évoquer, me font penser qu'effectivement il me faut élargir les actions bénéfiques des feuilles de cassis et consoeurs, à toute la sphère urinaire et rénale... En effet, et tous ceux qui sont affectés par une hypertrophie bénigne ou adénome de la prostate connaissent ce cruel problème de la vidange incomplète de leur vessie... Serait-il possible que des cures d'infusions de feuilles de cassis permettent un siphonnage en profondeur?.. entraînant ainsi les liquides résiduels qui contiennent des dépôts corrosifs susceptible de former des calculs mais vous avez également évoqué l'acide urique, et il peut certainement, y en avoir d'autres qui sédimentent chaque jour au fond de la vessie et en irritant les parois de la vessie peuvent provoquer un cancer..?...)... Dans le doute je pense qu'il est préférable et utile de prendre les devants... Merci de ces nouveaux conseils Christophe que j'associe par recoupements à tous ceux que vous avez déjà publiés...
pascal27 dit
Bonjour, Sabine
Je me permets de poser une question, mais si ce n'est pas possible de la transmettre dans le cadre de ces commentaires, je m'en excuse.
Bonjour Hervé GOURIOU; je lis toujours vos commentaires avec une oreille attentive.
Concernant les feuilles de cassis vous dites les associer avec des fleurs de salicaire, feuilles de noisetier, et vergerette du canada. Pourriez-vous m'indiquer les proportions de ces associations et si vous les prenez en tisane ou en plante broyée... Merci à vous et bonne marche
cordialement, pascal
Hervé GOURIOU dit
bonjour Pascal27, bonne question et merci de l'avoir posée :-), plus sérieusement, de prime abord quand je l'ai lu, je me suis rendu compte que c'était pour moi, comme çà, à brûle pourpoint, (j'aime assez cette expression bien française...), un peu une question piège, car je ne me la suis jamais posé cette question. Généralement, je mets toujours la même quantité d'eau, au pif, dans ma casserole et je la fais chauffer jusqu'à ébullition et j'y plonge une poignée de chaque plante... et je connais mes dosages, toujours pifométriques, (ha ! le correcteur d'orthographe rejette mon expression, pourtant dans le dico...) et donc pour pouvoir vous répondre avec plus de précision, je viens de mesurer et peser l'ensemble avec verre mesureur et petite balance de cuisine, et donc : pour l'eau je mets 1 litre et 20 cl, et pour chacune des plantes, à égalité : 8gr de feuilles de cassis, d°- pour les feuilles de noisetier et kifkif pour les vergerettes, c'est vraiment au hasard mais tout à fait réel et bizarrement je suis entre 12 et 15 gr pour les fleurs de salicaires... Je vous avoue que j'ai été étonné car il me semblait que les volumes que je suis habitué à saisir me semblait à première vue plus près de 15 à 20 gr... mais non, je suis catégorique, car je ne sais pas si tout le monde fait comme Christophe qui titille quand il présente ses dosages en disant : 10gr de ceci 10 gr de celà, et puis 5gr de l'autre etc... Non quand je me fais une infusion j'y vais, je vous le redis, au pif, mais toujours apparemment avec les mêmes volumes dans ma poignée de main... Ha ! oui, j'allais oublier que vous me demandez si c'est en tisane plante entière ou broyée ?... Je préfère feuilles ou fleurs entières pour certaines plantes et pulvérisée pour d'autres, mais c'est juste comme çà et ne me demandez pas pourquoi, je ne saurai pas le dire... Parfois je regrette d'avoir pulvérisé, par exemple les feuilles et fleurs d'aubépine, qui sentent si bon quand j'ouvre mon bocal de plantes entières pour une tisane et par contre si je me fais un Totum d'aubépine avec les fruits, je pulvérise l'ensemble... Idem pour d'autres.... Enfin, pour conclure, souvent on dit, qu'en phytothérapie , les effets des plantes ne se font sentir qu'après une cure ou un traitement sur une longue période, or, pour mon problème de jambes lourdes par exemple, je ressens nettement un mieux-être dans les 2 à 3 heures, et même parfois dans l'heure, qui suivent la prise de deux tasses de 25cl, avec un intervalle d'une à deux heures par prise... L'efficacité est bien réelle... J'espère avoir satisfait votre curiosité et vous serez toujours le bienvenu pour une nouvelle petite discussion autour d'une infusion à la maison de Sabine et Christophe 🙂 (je vais susurrer à l'oreille de Sabine qu'elle nous prépare quelques petits gâteaux aux myrtilles ou aux baies de sureau pour la prochaine fois..). Allez, Bonne Santé à nous toutes et tous !...
pascal27 dit
Bonjour Hervé GOURIOU
Gratitudes pour votre réponse conviviale qui reflète bien le praticien qui à plus confiance aux plantes qu’en la précision des doses. Je vous avoue que parfois je pratique de la même manière car à mon sens, le temps de la précision (certes utile) enlève une partie du charme de ces gestes à préparer une tisane.
A vrai dire je pense que les plantes ont une telle puissance bienfaitrices que c’est la régularité qui est la plus importante. A cela, c’est l’envie d’utiliser (de partager) nos cueillettes qui joignent l’utile et le plaisir, le fait d’être autonome pour soulager quelques préoccupations (souvent bien réelles) surtout mentales sont des déclencheurs d’efficacité des plantes.
Je suis un adepte du placebo et nocebo, concernant ces points Christophe m’a totalement conforté, et j’ai constaté à maintes reprises que ce sont des effets biens réels. Bien sur je parle de faits qui nous préoccupent mentalement et non de faits avérés où là il fait adopter une autre stratégie. A ce sujet, j’ai lu pas mal de choses sur la biologie totale du Dr Hamer et Sabbah. Ces mécanismes de Pensée, traduction par notre Cerveau, répercussion sur notre Biologie ((le Mal à Dit et non maladie)), mais là je dérive de notre propos.
Néanmoins je suis à l’écoute des précisions de Christophe et de Sabine car lorsque je décide faire une « cure » (je préfère une approche plus soignée que ce mot cure 😉 j’essaie de m’approcher au mieux des doses conseillées. C’est là que l’on prend conscience de la quantité de plantes à utiliser quand on s’approche des 30g/litre de tisane. Ensuite j’aime bien les propos de Christophe et de Sabine quand ils disent que nous devons nous référer à notre ressenti et qu’une tisane top forte ou difficile à boire marque notre cerveau et ne nous donnera pas envie de recommencer, ce qui n’est pas le but bien sûr.
En fait, il me semble que l’on recherche toutes et tous le coté plaisir, recherche de bien être en utilisant ces tisanes pour accompagner, calmer nos préoccupations de santé, nos humeurs (et je ne parles pas de notre liquide lymphatique … quoi que…), et être autonome de nos décisions.
De mon point de vue ; la reconnaissance biologique des plantes, la recherche de leur composition et répercussion sur notre santé 🙂 merci Christophe, la cueillette, le séchage, le stockage, puis l’emploi sont tous des instants de détente et de bonheur à partager et à transmettre à nos enfants et personnes en quête de sens.
Demain si la nourriture venait à manquer, ce qui semble se profiler ; la nature pour ceux qui la connaissent, la respectent, saura tempérer ces périodes improbables, cette nature riche de savoir et de bien être, est à la portée de nos mains à conditions de respecter les lieux encore accessibles à la vie naturelle (simple) sans excès de prélèvement, sans nos pollutions de toute nature.
Vous l’aurez compris, je pratique pas mal de tisanes, et pour palier à trop de liquide qui titillent ma vessie puis la prostate et qui peuvent faire un effet inverse de déminéralisation (mais c’est mon avis discutable) ; je cherche à consommer les plantes sous la forme broyée ou réduites en poudre en mélange avec une nourriture solide.
Ce broyage, je le pratique juste avant la consommation pour ne pas trop perdre les substances Si aromatiques très utiles. Et là quand je prends conscience du volume que je broie et du volume broyé, je me dis que la dose d’emploi est importante à connaître.
Ensuite je pense que le fait de consommer les plantes de cette façon revient à une tisane sans eau car le procès de digestion s’effectue de l’estomac aux intestins bien que je ne connaisse pas les interactions acides de l’estomac sur les propriétés des plantes (le liquide joue peut être un rôle de tampon ?).
Là aussi le domaine du savoir et de la compréhension est compliqué mais faut-il tout vouloir savoir ? De plus la composition des plantes varie selon les lieux, les types de sols, le climat, la biodiversité environnante, les stades et qualité de récoltes… tous ces facteurs variables rendent impossible la précision scientifique, là est bien le soucis de développement et de la prescription, mais ce n’est pas un motif pour abdiquer. Nous sommes issus de la nature, nous faisons partie de ce tout. Les 80% d'eau dont nous sommes constitués nous rappellent à la mémoire de nos origines. Le doute peut devenir une Mal à Dit … Alors comme dit souvent Christophe « faites au besoin »
Néanmoins, pour m’approcher des dosage, j’essaie de me référer à la posologie donnée en gélule (quand je la trouve), je pèse (une fois) et essaie de pratiquer (par mémoire de ma pesée) les mêmes proportions avec mes broyats de plantes. Entre temps, je considère que mon organisme intègre ces prises de plantes puis gère effets et doses. Si je constate un effet de gène, c’est à moi de corriger, nous sommes tous uniques.
Je n’ai pas encore trouvé de manuel (guide) sur ces pratiques de consommations de plantes « naturelles » en poudre. Les manuels existants et reconnus sont plus orientées sur les tisanes qui mis à part l’excès de liquide restent efficaces. La prise de plantes en poudre peut sans doute conduire plus rapidement à des erreurs (notion de quantité) que la prise de tisanes car nos papilles sont les gardiennes du possible !
La phytothérapie est tellement décriée par les risques plus que l'expression de ses bienfaits que les conseils sur la grande toile sont timides et retenus voir interdits. Heureusement qu’il existe encore des personnes comme l’équipe d’Altéha-Provence pour continuer à vraiment communiquer et nous permettre de converser entre abonnés. Je vais solliciter Christophe sur le fait d’ajouter à ses conseils la posologie en plantes réduites en poudre quand ça lui sera possible.
Gratitudes Hervé GOURIOU pour tous vos billets associés aux publications de Christophe Bernard.
Désolé pour la longueur de mon texte, mais après avoir appris que la synthèse permettait d’aller à l’essentiel ; avec du temps je me suis rendu compte que l’essentiel disparaissait des synthèses réussies.
Bien à vous, pascal
Hervé Gouriou dit
Mon cher Pascal27, décidément je crois qu'on est sur une même longueur d'ondes (... mais certainement pas celles de la 5G pour ce qui me concerne 🙁 .... car si, dans la précédente réponse que je vous ai faite, je n'ai évoqué que les tisanes et minimisé mes pratiques pour les pulvérisations, vous avez éveillé en moi ce que j'ai mis en sommeil pour des raisons plus, de pratiques paresseuses car faire une tisane demande simplement de chauffer de l'eau et de laisser infuser les feuilles qu'on y noient et attendre en écoutant TSF Jazz plutôt que France Infos !... (pour ma part c'est çà !...) Mais, vous allez être étonné en lisant le copié/collé que j'ai retrouvé après avoir lu votre prose... Je suis, en effet, à 100% d'accord avec vous quant aux quantités de liquides ingurgité et sur vos craintes de déminéralisation par rejet dans les urines (c'est la raison pour laquelle je consomme des orties sous beaucoup de formes et principalement en soupes une fois cuites et "blendérisées", auquel velouté de feuilles, semences et petites tiges, je rajoute de la spiruline en poudre qui en plus d'augmenter la pigmentation verte de l'ortie, me procure des protéines, vitamines, minéraux, oligo éléments, etc etc....etc...)... Mais, donc pour ne pas faire trop long car, Sabine va finir par nous taxer les lignes supplémentaires et peut-être même nous censurer (c'est une mode de plus en plus répandue sur les réseaux dits sociaux..) vous allez reconnaitre certains de vos propos dans mon commentaire qui suit datant de mars 2016 à près de minuit : Hervé GOURIOU dit
7 mars 2016 à 23:54
Bonsoir Christophe,
Depuis un peu plus d’un mois je me suis doté d’un appareil à encapsuler et je réalise mes propres gélules…
J’ai constaté une énorme différence quant à l’action des plantes par rapport aux infusions et décoctions. Tout d’abord j’ai supprimé les infusions du soir de mélisse ou de passiflore pour assurer un bon sommeil toute la nuit. L’eau ingérée avant de me coucher m’incommodait quelques heures après et m’obligeait à me lever pour uriner (problème de prostate). Ensuite pour la même action, je devais mettre 4 à 5 cuillérées à café de poudre de plantes dans l’eau à faire bouillir, alors que désormais j’avale deux gélules de type « 0 »… et hop !. .
Le matin je prends une gélule d’un mélange concocté par mes soins de feuilles d’olivier, de fleurs et feuilles d’aubépine et d’hibiscus, le tout bien pulvérisé, pour m’assurer une stabilisation de ma tension pour la journée… Je rajoute dans la matinée, le midi ou l’après midi, une ou deux capsules d’ail et de nigelle et je prends divers gélules suivant des cures que je me prescris : racines ou (et) feuilles de pissenlit, idem pour l’ortie, des feuilles de plantain, de la prêle, gingko biloba, mélange 9+5+1 de curcuma, feuilles de cassis et de vigne rouge etc…
J’ai la certitude que l’action des plantes (que je peux doser en prenant une ou plusieurs gélules) est nettement meilleure en gélules que par tisanes ou décoction…
L’idéal restant bien entendu pour moi la percolation alcoolique !..
Encore et comme dab, grâce à vos bons et excellents conseils… Merci et vu l’heure, Bonne nuit !..
Répondre
Avatar for Christophe BERNARDChristophe BERNARD dit
10 mars 2016 à 20:15
Merci Hervé pour ce témoignage. Je suis d'accord, c'est une approche très simple et pratique et lorsque l'on connait la provenance de la plante, lorsque l'on sait ce qu'on met dans la gélule et que la plante se pulvérise d'une manière stable, alors c'est tout bon. Une gélule est en fait une infusion faite dans nos sucs digestifs.
je vous invite à lire la suite sur le lien qui suit, en allant aux commentaires du 07 mars 2016 et suivants (31 mai/02 juin/04 juin......car les suites sont liées à notre sujet) et puis, sinon, je vais encore surcharger ce site de plusieurs pages (et de plus, je ne touche pas un centime de droits d'auteur !...) https://www.altheaprovence.com/fabriquer-gelules-plantes-medicinales/
SALUT PASCAL27... prenez bien soin de vous afin qu'on puisse, ensemble, continuer à soutenir Christophe et toute son oeuvre, car comme vous dites, l'humanité a déjà besoin de personnes comme lui et qu'il sera peut-être, tel que c'est partit, un jour indispensable pour contribuer à la survie de l'Humanité (et là je suis très sérieux !...)... Bien entendu je n'oublie pas Notre Sabine !...
sabine dit
bonjour Hervé et au passage je salue Pascal
je ne suis pas prête à censurer, car lorsqu'en ouvrant mon ordinateur je découvre que vous êtes passé, c'est un moment aussi délicieux que d'écouter du jazz
je savoure vos écrits et là dans le dialogue qui s'instaure avec Pascal27, c'est un moment que je déguste en même temps que mon infusion (si jamais l'idée d'écrire un livre narrant vos aventures et vos expériences je suis preneuse 🙂 )
pascal27 dit
Gratitudes Hervé (je me permet ?) pour vos échanges francs et pleins de bon sens, on imagine que les plantes nous enivrent d'envies de partages et de transmission. Au passage je salue Sabine qui semble apprécier notre échange; et sans artifices je la remercie pour toutes ses réponses sans retenues de détails importants (que par ailleurs on ne nous livrerait qu’avec une abonnement plus un autre plus un autre...) Pour ma part j'ai opté pour une formation de Christophe sur l'immunité: je n'en vois pas le bout tant Christophe et son équipe ont réalisé de liens sur le site de Christophe, un véritable labyrinthe, mais quelle richesse pour le néophyte que je suis.
Même si je n'ai pas un guide de posologie des plantes réduites en poudre ou broya; vous Hervé, Christophe et Sabine m’avez conforté dans cette façon d'entrer en osmose avec les plantes infusée dans mon système digestif.
Avant de vous quitter, un partage de santé: Depuis peu ma tension monte régulièrement à 20-9 ce qui est beaucoup. Le médecin m'a prescrit un truc que je ne prends pas. Par contre j'ai réagis avec une tisane d'olivier + Gui de pommier et peuplier (20 feuilles de chaque de ma cueillette) dans un bon litre d'eau. Je fais frémir franchement l'eau puis y intègre les plantes concassées, je couvre et laisse infuser une nuit (je concasse pour augmenter la surface de contact des plantes avec l’eau). Cette quantité me fait une semaine à raison d'un verre le matin à jeun et je ne prends pas de petit déjeuner (j'ai donc 16 à 17 heures de jeûne intermittent tous les jours). Le midi je mélange avec mon repas l'équivalent de 2 gélules de fleurs et un peu de feuilles d'aubépine et 2 de millepertuis. Au bout de 3-4 mois ma tension semble s'être stabilisée entre 11 et 14. La pression diastolique est plus variable mais ne dépasse pas 10. Néanmoins je cherche à comprendre d'où vient la cause de cette tension.
Namaskaram et prenez soins de vous
Pascal
sabine dit
🙂
Vialet dit
J’ai écouté le podcast sur le cassis. J’aurais aimé connaître le meilleur moment pour cueillir les feuilles de cassis. Merci pour votre réponse.
sabine dit
bonjour Vialet
de préférence au début de l'été quand le feuillage est bien verdoyant (on pourrait au printemps mais il ne faut pas trop dépouiller l'arbuste me semble t il, mais on fait au besoin , j'en ai eu cueilli en même temps que les baies
JEANMICHELXAVIER dit
Bjr. Et que pensez-vous du chanoine KIHR et de son "blanc cass" avec Champagne ou vin blanc ? Est-ce efficace à défaut d'être bon ? Merci. Sentiments choisis.JMX.
sabine dit
bonjour Jean Michel
🙂 tout dépend de la quantité de crème de cassis que vous mettez dans votre verre mais je n'ai jamais vu un verre moitié crème de cassis et moitié vin blanc
les amateurs du "blanc cass" et de surcroit bourguignons ne peuvent que me contredire 🙂 mais non , cet "apéro " n'est pas médicinal mais fait surtout du bien à la convivialité (sans en abuser bien sûr )
JEANMICHELXAVIER dit
Merci SABINE !
Descat daniel dit
tres bon conseils avec cette plante merci comme toutes vos videos
Brigitte bonnans dit
articles toujours très intéressants et instructifs, merci
Venezia dit
Bonjour Christophe et Sabine,
Merci pour cet article, je raffole du parfum du cassis 🙂 Depuis longtemps, j’ai une interrogation sur l’emploi des bourgeons sans pouvoir trouver une réponse étayée : il est souvent précisé que le cassis en gemmotherapie est à éviter en cas d’hypertension. Je me demande pourquoi. En savez vous plus?
sabine dit
bonjour Venezia
je n'ai pas trouvé cette information dans mes tablettes (juste déconseillée aux femmes enceintes) et comme il a une action oestrogène like il est conseillé de ne pas faire de cure de plus de 3 mois pour ne pas stimuler de façon exagérée les glandes surrénales et de rester prudent en cas de cancer hormono dépendant
Venezia dit
Merci Sabine. Je ne parviens pas à retrouver qui m'avait donné cette information (que l'on retrouve d'ailleurs ça et là sans qu'elle ne soit sourcée)
Ann dit
C'est exactement ça ! Il y a plusieurs années de ça, je me suis retrouvée complètement bloquée (dos, plexus, côtes) au point de mettre 15mn pour monter dans ma voiture pour aller chez l'ostéo.
Après s'être "occupée de mon cas", elle m'a prescrit pour liquider l'inflammation :
- du Macérat glycériné de Ribes nigrum (donc notre fameux cassis)
- ET une tisane (1l/jour) avec moitié-moitié feuilles de cassis et aubier de tilleul
Je souffrais tellement que j'ai pris religieusement le tout pendant les 3 semaines recommandées, évidemment ! mais au bout de 5 jours, j'allais déjà nettement mieux c'est incontestable. Je garde un souvenir ému du goût absolument délicieux de ce macérât qui m'a si bien soignée (j'aurais bien bu la bouteille pour le plaisir tant c'était bon !!!)
Donc je peux bien témoigner de l'efficacité du cassis, car je n'ai jamais été aussi bloquée et enflammée que cette fois-là (ça n'est plus jamais arrivé depuis, du reste, je serai immédiatement retournée vers ces deux merveilles.
Autre exemple : ma petite maman souffrait depuis pas mal de temps d'une arthrose cervicale très très douloureuse. Après avoir essayé des traitement affreusement douloureux, un ami phytothérapeute lui a conseillé des gélules de feuilles de cassis bio : en quelques jours, elle a déjà vu une différence et au bout d'un mois un soulagement incomparable !!!
Vive le cassis <3<3<3
Laila Tamani dit
Bonjour,
Merci pour votre formidable site et newsletter qui font encore plus grandir mon intérêt pour la phytothérapie.
Vous parlez souvent des infusions, dédoction ou encore de teintures.
Est-ce que la teinture permet d'extraire encore plus de composés que les infusions ou decoction ? Quelle est la différence avec un extrait de plantes ?
Merci d'avance
sabine dit
bonjour Laila
je vous invite à consulter ces articles qui vous donneront les réponses à vos questions
https://www.altheaprovence.com/infuser/
https://www.altheaprovence.com/faire-une-teinture-mere-maceration/
https://www.altheaprovence.com/extrait-fluide/
un extrait de plante peut avoir des solvants différent et des méthodes d'extraction (des molécules) différentes
ensuite vous avez tous les "extraits" faits par des laboratoires
Struyf Isabelle dit
Bonjour Christophe,
Merci pour ce billet comme toujours très interressant.
Dans l'historique...je suis étonnée de l'utilité du sirop de cassis comme apport de vit C...celle ci étant fragile et thermolabile, il ne devait plus en rester beaucoup dans le sirop non?...
sabine dit
bonjour Isabelle
effectivement il y a moins de vitamine C, mais le cassis a d'autres molécules actives (ce qui fait son charme 🙂 )
odile dit
bonjour,
peut-on utiliser le macérat de cassis pour soigner des problèmes de peau chez un chien ? il se gratte au sang, des recherches de causes allergiques n'ont rien données, la seule chose qui le calmait c'était des piqures de cortisone. les massages avec de l'aloé vera le calme un peu mais le problème de fond n'est pas résolu. merci de votre réponse si vous en avez une :-))
sabine dit
bonjour Odile
difficile à dire sans connaitre l'origine, j'essaierai en interne un mélange eps cassis/bardane et continuer en local avec aloé vera et infusion de plantain à appliquer sur les zones qui démangent
revoir aussi peut-être son alimentation peut-être pas assez riche en protéines ?
Claire dit
Cher Monsieur,
Ah ! Quel plaisir d'entendre parler du cassis. Je savais déjà - sur le papier - que les feuilles sont bonnes pour les articulations. J'ai donc récolté les miennes au jardin. Quelle surprise ! J'ai de l'arthrose aux genoux, ce qui est un gros problème dans une maison tout en escaliers. J'ai été stupéfaite après une prise de seulement QQ jours de tisanes de voir une amélioration. J'avais du mal à y croire. Je continue donc à une cadence plus espacée, car j'ai découvert, dans un labo que je ne citerai pas, des gélules harpagophytgum et feuilles de cassis, dosées à 50/50. Sans doute j'ai une arthrose modérée, mais les résultats sont vraiment probants. Encore MERCI pour l'ensemble de vos vidéos, pleines d'humanité, que j'ai un immense plaisir à regarder.