Énergétique des plantes : une introduction

 

Énergétique des plantes : une introduction : (abonnez-vous au podcast ici)

En 2014, j’ai écrit un article qui s’appelait « énergétique des plantes« . C’est un article qui a suscité beaucoup de questions et d’intérêt au fil des années. Donc j’ai enfin décidé de vous faire une série sur le sujet.

On va parler de température, d’humidité. Non, ce n’est pas un épisode sur la météo. On va parler d’état des tissus. Non, ce n’est pas un épisode sur la couture, je ne suis vraiment pas qualifié pour parler couture, bien que j’arrive à repriser mes chaussettes, comme ma mémé me l’avait montré !

Non, on va surtout parler de comprendre les propriétés des plantes. Une manière que moi, j’ai apprise des Américains, et qui m’a beaucoup plu de par sa simplicité.

Ce concept étant un peu long à expliquer, je vais diviser en plusieurs épisodes. Vous avez le premier aujourd’hui, j’essaierai de vous faire les autres plus ou moins dans la foulée, c’est pas sûr que j’y arrive. Mais ne vous inquiétez pas, ils vont arriver.

Avant de démarrer, je vous rappelle deux choses importantes. Tout d’abord, je ne suis pas médecin, je ne suis pas pharmacien, je ne suis pas professionnel de la santé. Je suis là pour partager des informations avec vous. Mais ceci ne remplace absolument pas un suivi médical, et n’a pas vocation d’être diagnostic ou prescription ou autre acte médical.


Historique

D’abord, un peu d’historique. Ce concept, il nous vient de la nuit des temps. L’humain a toujours voulu comprendre et expliquer le monde qui l’entoure. Et il l’a fait avec les outils à sa disposition.

À une époque, on ne connaissait pas la chimie des plantes. On ne connaissait pas le fonctionnement du corps humain de l’intérieur vu au microscope. Mais on savait observer, et on savait utiliser tous les sens. Le nez, la bouche, le toucher, l’observation très précise d’une situation. Quelle apparence une personne avait globalement, quelle apparence avait une partie du corps en déséquilibre, comment ça évoluait. Et au fil du temps, on a créé des modèles de compréhension qui arrivaient à expliquer ces observations.

Ces observations, on les a liées au monde tout autour de nous, et aux éléments qui constituent la vie. L’eau, l’air, la terre, le feu, le vent. Une situation pouvait être chaude ou froide. Au toucher, à l’apparence enflammée ou au contraire à une situation qui manque de vie.  La chaleur, c’est la vie. La froideur, à l’extrême, c’est la mort. Le vent apporte le changement.

Une situation pouvait être humide ou sèche, au toucher, à l’observation, à l’écoute. C’était un modèle que tout le monde pouvait comprendre. Le microcosme, le monde à l’intérieur du corps, reflétait le macrocosme, le monde à l’extérieur.

Ce modèle, on va l’appeler l’énergétique. Énergétique d’un déséquilibre, et énergétique des plantes qui vont venir rétablir l’équilibre.

Dans toutes les traditions du monde, à un moment où à un autre, on voit apparaitre ces notions de chaud/froid/sec/humide. On les retrouve en médecine chinoise, ayurvédique, tibétaine, unani. Même chez nous, dans les traditions qui sont à la base de nos courants de pensée, c’est-à-dire les civilisations anciennes, grecques et romaines. On voit ces notions dans les écrits d’Hippocrate et de Galien par exemple.

Energétique des plantes


Pourquoi en reparler aujourd’hui ?

Mais alors, pourquoi aller déterrer un vieux modèle poussiéreux comme celui-ci, qui a largement été supplanté par la science ?

Alors d’abord, pourquoi vouloir créer des exclusivités ? Pourquoi ne pourrait-on pas utiliser différents modèles de pratiques ? Il n’y a aucune contradiction entre l’énergétique des plantes et l’anatomie-physiologie humaine, comme on la comprend aujourd’hui. Les Américains ont d’ailleurs très bien connecté les deux.

Moi, j’aime bien piocher dans différentes traditions. De comprendre les plantes par la botanique, par la physiologie humaine, par les catégories de constituants principaux, par la tradition de différents pays, et par l’énergétique.

Ici en France, on a parfois des réactions assez intéressantes, du style : « ouh là, c’est quoi ton truc de perché, commence pas avec tes histoires new-age d’esprits de la nature, de lutins, etc. ». L’énergétique, c’est pas ça du tout. C’est quelque chose de très ancré, de très terre à terre.

On est dans le toucher, le goûter, le sentir et le ressenti, on est dans notre corps.

Aujourd’hui, en ce qui me concerne, j’aime ce modèle, pas en exclusivité mais en complémentarité, car d’abord, pour moi, il est beau. Il est beau dans sa simplicité. Il est beau dans sa manière de nous ramener dans notre corps, notre ressenti. Et il est beau car il nous reconnecte aux éléments.


Énergétique des plantes : contexte

A ce stade, il faut que je vous explique où j’ai acquis ces notions, je pense que c’est important d’avoir ce contexte. J’ai fait mon apprentissage aux Etats-Unis, j’y ai passé une quinzaine d’années de ma vie, c’est là que pour moi, tout a démarré, donc je suis assez proche de l’herboristerie américaine.

Aujourd’hui, ces concepts d’énergétique sont très présents dans la pratique américaine de l’herboristerie thérapeutique. J’estime que ce sont eux qui ont le plus développé l’intégration de cette vision dans nos pratiques occidentales.

Donc soyons clairs, je ne vais pas vous parler de l’énergétique de la médecine chinoise ou ayurvédique, qui comporte des modèles de pratique très sophistiqués, d’autres personnes le feront largement mieux que moi. Ici on va parler d’un modèle très simplifié, mais qui peut s’intégrer facilement dans nos modèles de travail occidentaux.

Dans le reste de cet épisode, je vais donc vous présenter l’énergétique telle que je l’ai apprise, version américaine. Et notez, au passage (vous me connaissez), que mon but, ce n’est pas de m’approprier ce terme « d’énergétique » qui aura différentes significations pour différentes personnes.


Énergétique des plantes : le plan d’attaque

Bien, maintenant qu’on a situé le contexte, on plonge dans le sujet et je vous explique le plan d’attaque.

Dans ce premier épisode, je vais vous parler des termes énergétiques qui s’appliquent aux plantes. Et dans un prochain épisode, je vous expliquerai comment ces mêmes termes s’appliquent à un individu, sa constitution, mais aussi, localement, dans son corps, à un état particulier de déséquilibre. Ce que les américains appellent « l’état des tissus ».

Et puis on finira par l’association des deux, comment une plante qui a une énergétique opposée à la condition peut ramener l’équilibre. Bien sûr, on ne va pouvoir que survoler la situation, vous vous en doutez. Mais déjà, si vous commencez à ressentir intuitivement quelques bases, je pense que c’est, pour moi, mission accomplie.


Trois axes de compréhension

Pour décrire les termes d’énergétique des plantes, on va suivre 3 axes. Les deux premiers, vous les connaissez déjà. Le 3e, probablement pas.

Premier axe : la température

Simple. Chaud ou froid ? La plante a-t-elle un caractère réchauffant ou rafraichissant ?

Bien sûr, on ne parle pas de vraie température (en degré Celcius) ici, mais d’impression que la plante va laisser. Si je met un thermomètre dans un piment frais et dans un concombre du jardin, la température sera à peu près la même, celle de la pièce dans laquelle je les ai stockés. En revanche, l’énergétique du piment, c’est clairement réchauffant, et celle du concombre, c’est clairement rafraichissant.

L’été, lorsqu’il fait très chaud, je vais plutôt être attiré par une salade de concombres et une tranche de pastèque, deux végétaux d’énergétique rafraichissante, alors que l’hiver, je vais plutôt être attiré par une soupe un peu relevée, un peu épicée.

Avec la pratique, on peut parler de différents degrés de chaleur ou de fraicheur. Donc une plante peut avoir une énergétique très réchauffante, ou juste tiède. Pareil pour la partie rafraichissante. D’ailleurs, on dit parfois « refroidissante », qui note un degré de froid supérieur à « rafraichissante ». Une plante peut aussi être neutre en température, ni réchauffante, ni rafraichissante.

Energétique des plantes


Deuxième axe : l’humidité

Simple aussi. Humide ou sec ? On parle aussi de plante humidifiante ou asséchante.

Et là, c’est pareil, ce n’est pas forcément lié à la quantité de fluides que la plante contient. Mais à l’effet que la plante va créer sur notre système.

On peut avoir différents degrés d’humidifiant ou d’asséchant ici aussi.

Troisième axe : la tension

Celui-là est un peu particulier, spécifique de la pratique américaine, et a été développé, en grande partie, par ce que les Américains appellent le courant Physiomédicalistes des années 1800 à début 1900.

Tendu ou relâché ? On parle aussi de plante tonifiante ou plutôt relaxantes des tissus. Ce dernier axe, je vous en parlerai surtout dans un prochain épisode, lorsqu’on parle des états des tissus de notre corps.

Donc, je répète :

  • Réchauffante ou rafraichissante ?
  • Asséchante ou humidifiante ?
  • Tonifiante ou relaxante ?

Ce sont des notions qui mettent du temps à murir d’un point de vue compréhension. Donc Il faudra faire des passes encore et encore sur le sujet, ne soyez pas trop pressé.


Energétique des plantes : Exemples

Température : Réchauffantes

Prenons une plante comme le gingembre. Elle est de nature réchauffante, cela ne vous surprendra pas. C’est l’effet qu’elle nous laisse en bouche, puis plus tard dans le tube digestif et plus tard encore dans tout le corps. Et localement aussi, si on appliquait une préparation huileuse à base de gingembre sur des muscles ou des articulations par exemple.

Globalement, les épices sont réchauffantes : cannelle, piment, safran, curcuma, poivre, clou de girofle, etc. Chacun à différents degrés. On comprend que le piment est largement plus réchauffant que le curcuma par exemple.

Les aromatiques du sud de type thym, romarin, sarriette, origan sont aussi de nature réchauffantes. Et là, on pourrait dire que tout ce qui est riche en substances aromatiques qui irritent un peu les tissus, qui piquent un peu, c’est réchauffant. Ce qui irrite un peu ramène la circulation, et donc la chaleur, la vie, la fonction.

L’ail est considéré comme réchauffant. Toutes les plantes qui contiennent des glucosinolates, ces fameux constituants soufrés, comme les brassicacées, les moutardes, sont réchauffantes. Eh oui, c’est piquant, ça fait circuler. Comment pensez-vous que le cataplasme à la moutarde fonctionne ?

Tout ce qui est excitant et stimulant du système nerveux est souvent considéré comme réchauffant. Car la chaleur est associée au mouvement. On a de l’activité, du métabolisme. Le ginseng asiatique est considéré comme chaud. Chez nous ,les toniques aromatiques comme le thym le romarin, la sauge, la sarriette, ces plantes que l’on prenait lors des convalescences, sont réchauffantes.

Globalement, tout ce qui fait circuler, qui réchauffe l’intérieur, qui fait du bien en hiver lorsqu’on se sent un peu froid, ce sont des plantes qui ont une énergétique réchauffante. Regardez la tradition.

Alors attention, on ne parle pas des plantes que l’on utilisait dans les fortes fièvres, car là on va rentrer dans le refroidissant, on en reparlera dans un prochain épisode. On parle d’un tout début de froid, lorsqu’on sent le froid qui a pénétré le corps, on grelotte… A ce stade, on voulait réchauffer.

gingembre

Température : Rafraichissantes

La menthe poivrée (ou les autres menthes d’ailleurs) ont une énergétique rafraîchissante. Elles laissent cette impression de fraicheur en bouche ou localement si on applique une préparation à base de menthe sur un endroit du corps.

Les plantes diaphorétiques, qui font transpirer sans être de nature épicée, qui font évacuer « l’eau chaude du corps », comme le sureau ou le tilleul, sont classées comme rafraichissantes.

Les plantes amères comme la gentiane, l’agripaume, la verveine officinale, la passiflore, le pavot de Californie, le chardon bénit et bien d’autres amères sont de nature rafraichissante.

Les plantes qui ont un goût acide comme l’hibiscus karkadé, la mélisse, les baies de sumac, les baies de sorbier sont de nature rafraichissantes.

Les plantes riches en mucilages sont de nature rafraichissante car elles capturent et véhiculent l’eau et c’est cette eau qui va apporter la fraicheur, laisser une sensation apaisante lorsqu’une zone est un peu irritée.

Humidité : Humidifiante

La guimauve. C’est l’exemple typique de l’humidifiante. Cela ne vous surprendra pas, sa richesse en mucilage, son effet gélatineux en bouche, son effet apaisant si on l’applique localement là où c’est sec. Mais on vient de voir qu’elle est de nature rafraichissante aussi. Donc elle a les deux étiquettes.

Globalement, les plantes riches en mucilages seront de nature humidifiante : fleur de mauve, fleur de bouillon blanc, feuilles de grand plantain, feuilles de violette, rhizome de réglisse, la stellaire intermédiaire, le gaillet gratteron, etc.

guimauve

Humidité : Asséchante

La ronce est de nature asséchante. Elle laisse cet effet astringent en bouche, elle va freiner les échanges de liquides au niveau local. Effet bouche sèche et pâteuse.

Globalement, les plantes riches en tanins seront asséchantes, surtout localement sur les tissus.

Et les plantes très diurétiques comme l’ortie seront asséchantes, globalement, sur la personne. Logique, on va perdre une partie de nos fluides.

Les épices et autres plantes classées dans les fortement réchauffantes sont aussi asséchantes. Ici on a cette image du feu qui fait évaporer l’eau.

Donc vous voyez déjà comment je fais la distinction entre l’effet global, sur la personne, et l’effet local, sur les tissus. Mais ça, on en reparlera plus tard dans un autre épisode sinon je vais trop compliquer les choses aujourd’hui.

ronces

Tension : Tonifiante/relaxante

Pour l’instant, je ne vais pas vous parler non plus du dernier axe tension/relaxation, j’introduirai ceci plus tard. Je voulais juste planter une petite graine au sujet de cet axe.


Energétique des plantes : plusieurs étiquettes

Du coup, basé sur ce qu’on vient de dire, vous commencez à voir comment une même plante peut être classée sur les 2 axes chaud/froid et sec/humide.

La guimauve : rafraichissante et humidifiante.

Le romarin : réchauffante et asséchante.

Idéalement, toutes les plantes seraient classées sur ces deux axes. Mais c’est parfois compliqué de trouver le couple. Parfois on a juste une classification sur un seul axe. Et puis parfois, il n’y a pas d’accord entre différentes traditions, différents pays, différents auteurs.

Parfois aussi la réflexion est complexe car l’action de la plante est complexe. Prenons notre chère achillée millefeuille. Elle est bien amère, donc plutôt rafraichissante. Oui mais elle a aussi cette partie aromatique et circulatoire, elle fait bouger le sang, décongestionne, donc un aspect plutôt réchauffant. Et puis elle est aussi diaphorétique, elle aide à évacuer la chaleur. Waouh… Alors ?

Eh bien pour l’instant, on va botter en touche, car si on commence à parler de tous ces cas particuliers, je vais vous perdre et on va perdre la beauté et la simplicité du modèle. Donc restons avec du simple. Mais je voulais tout de même vous montrer que nous aussi, au fil de la pratique, on va décliner ce modèle à des niveaux montants de complexité.


Energétique des plantes : rester dans les sens

Si vous lisez l’anglais, vous n’aurez pas trop de mal à trouver des classifications pour les plantes les plus communes. Plusieurs auteurs ou praticiens américains en parlent régulièrement : Matthew Wood, David Winston, Jim McDonald, Rosalee de la Forêt et d’autres.

Mais vous voulez peut-être faire l’évaluation par vous-même. Je pense que c’est important de le faire si vous vous intéressez à ce sujet, de s’entrainer en quelque sorte. Si vous le faites, un point important  : il va falloir rester dans le corps et dans les sensations. C’est compliqué au départ pour les plus cérébraux d’entre nous.

N’allez pas trop analyser le pourquoi, le comment ça fonctionne. On est dans les impressions, dans le ressenti. On va se laisser guider par la bouche, le nez, et ce qu’on ressent à l’intérieur du corps, et ceci à différents moments :

  • D’abord, au moment où l’on va toucher, sentir, goûter un petit morceau de plante fraiche, ou alors mettre un peu de teinture en bouche, un peu d’infusion. On mâchouille un petit morceau de feuille de mauve, on sent un petit gel mucilagineux qui se forme, on a une impression d’humidité. On boit une gorgée d’infusion de vigne rouge, on a l’impression que la bouche s’est asséchée tout à coup.
  • Ensuite, quelques minutes, parfois quelques heures plus tard, un ressenti dans le corps, là c’est un peu plus dur à ressentir. Mais souvent il y a des petites choses qui bougent au niveau digestif ou pulmonaire ou nerveux ou circulatoire ou cardiaque ou autre.
  • Et parfois même, un ressenti dans le corps au bout de quelques jours ou semaines d’utilisation. L’effet asséchant de l’ortie, par exemple, se fait souvent ressentir au bout de quelques jours.

Parfois, cette évaluation va vous sembler une évidence. Oui, ok, on revient au piment. Et puis souvent, au départ, ça peut sembler un peu tiré par les cheveux car… vous n’allez pas ressentir grand-chose ! Mais c’est normal, il faut de l’expérience, un peu comme il faut pratiquer la dégustation du vin, il faut pratiquer cette évaluation énergétique.

Une fois que vous avez fait une première lecture de la situation, vous pouvez aller valider vos impressions dans les classements déjà faits, comme je vous disais plutôt du côté américain si vous voulez une approche qui s’intègre dans les vues occidentales.


Energétique des plantes : à quoi ça sert ?

Du coup, à quoi ça sert l’énergétique des plantes? Eh bien, c’est une manière d’associer les plantes à des personnes, des constitutions, et des conditions de déséquilibres.

Quelles conditions ? Je pense que vous vous en doutez, les plantes rafraichissantes soulageront les conditions chaudes, les plantes asséchantes les conditions d’humidité, etc. Mais ça, on va se le garder pour un prochain épisode.

Merci d’être là, à très bientôt !

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41 réponses

  1. Merci pour cette vidéo qui m’a intéressée et fait rire 🙂 Merci surtout de ramener à soi, à l’expérience, à la découverte par ses propres ressentis aussi !

  2. Bonjour, merci pour cet article plus qu’intéressant sur les qualités énergétiques des plantes.
    Il me semble qu’Hildegarde de Bingen avait aussi une pratique de ce type.
    J’aimerais savoir si les plantes » réchauffantes » pouvaient être considérées comme bonnes pour réguler la tension. Ça semblerait logique puisque l’ail, qui est dans cette catégorie, est réputée pour cet usage…

    1. bonjour Anne
      tout dépend de ce que vous entendez par réguler la tension , en cas d’hypertension on serait plutôt dans problématique d’excès et plutôt de chaleur , alors qu’avec une tension basse (bien sûr il faut regarder le reste ) on est plutôt sur une problématique de déficience donc plutôt de froid

      1. Etrangement, je relève d’une hypertension (plutôt récente) accompagnée d’une frilosité acharnée (depuis des dizaines d’années). Les 30° d’octobre, peu appréciés de nos végétaux dans le cadre du réchauffement climatique, me sont hélas un bonheur et réchauffent mes vieux os ! 😉
        C’est aussi l’un des obstacles à une vision ayurvédique des tempéraments…
        En résumé : j’ai du mal à gérer ! 😉

        1. bonjour Anne
          l’hypertension ne relève pas forcément d’une constitution chaude , souvent un organe peut être dans une situation inflammatoire (donc chaude) alors que la personne est globalement d’une constitution plutôt froide , peut-être chercher l’origine de l’hypertension (par exemple artères qui se durcissent ou plaque d’athéromes , le stress etc

  3. Bonjour Christophe
    Je réagit un peu tard car je ne sais comment exprimer mes compréhensions de tout ce que tu nous dis dans cet échange « énergétique des plantes »
    Ne faudrait-il pas commencer par Comment déterminer ou ressentir si nous somme plus sensible aux plantes réchauffantes ou rafraichissantes ou refroidissantes, plantes toniques ? Et Comment faire cette évaluation énergétique sans diriger quelque peu notre conscient ressentit ? (j’invente ?)
    Il est plus aisé de comprendre le Chaud, le froid, en ce qui concerne le toucher; le vent, la pluie, la terre pour le climat.
    Mais c’est plus subtile et beaucoup moins évident de ressentir l’humidité, le sec dans notre corps ou dans une plante. On revient toujours aux multiples raisons et explications du terme énergie très souvent associé aux mouvements (base d’un esprit scientifique).
    Mais c’est vrai que cette expression énergie des plantes s’explique par des mouvements chimiques à l’intérieur de notre corps après ingestion ou contact mais ce n’est pas inné, il faut que l’on sache se reconnecter à la nature pour ressentir ces effets subtiles de symbiose avec les plantes.

    Depuis 8/10 jours; je cherche à comprendre ce que mon corps essaye de me dire : Je viens d’arrêter ma consommation régulière d’origan et orties en poudre 1/1 d’1 CàC par jour depuis environ 10 mois; et depuis (environ 10-15 jrs après) je me paye un mal de dos jour et nuit avec une navigation sciatique d’une jambe à l’autre. Est-ce une réaction de mes reins, y a t-il une relation avec cet arrêt de prise d’orties ? Je calme quelque peu ces tensions avec un baume d’huile de millepertuis + arnica + Gaulthérie couchée + Hélichrise + Cirre d’abeille + Cristaux de camphre. Effet rapide mais peu à pas durable. Je suis bien qu’en position debout et actif.
    Aurais-tu une bribe d’explication ? Merci à toi
    pascal

    1. bonjour Pascal
      difficile à dire , peut-être reprendre l’ortie pour voir si la douleur s’arrête, et peut-être simplement, regarder du côté mécanique et aller voir un ostéopathe ou un médecin pour voir si il n’y a pas un petit déséquilibre ou un nerf coincé .

      1. voici la réponse de Christophe
        Punaise désolé de l’apprendre peut-être tout simplement le fait que le mélange, de par l’effet minéralisant et anti-inflammatoire, arrivait à masquer cette inflammation qui a tout a coup ressurgi ? C’est la seule hypothèse qui me vient… Bien sûr, je ne suis pas diagnosticien, donc pure spéculation d’un « non professionnel de la santé »…

        1. Merci Sabine et Christophe, je vais reprendre mon mélange journalier « origan et ortie » et je verrai si la situation s’améliore. Je vous tiendrai informés. Gratitudes à vous

  4. Bonjour Christophe, l’introduction à l’énergétique des plantes est absolument passionnante. Merci de votre générosité en nous offrant cela.

    A propos de la médecine Unani, Ivan Illich sur les conseils d’un Hakim Unani avait refusé de se faire enlever sa tumeur cancéreuse au visage car d’après le Hakim, la tumeur se serait répandue.. Il a vécu 20 ans après le diagnostique.
    Suivant vos recommandations , je me suis lancée dans les livres de Matthew Wood et dans le livre « The Earthwise Herbal I » le chapitre sur le dosage est particulièrement interessant. Selon la cause et il va utiliser soit une petite dose d’herbe ou l’intelligence de la plante qui va agir au coeur de l’intelligence de l’organism (core intelligence). Quand il y a des choses qui doivent être bougées il utilise des doses moyennes ou fortes.

    L’énergétique des plantes est d’une complexité insondable…..Il faudrait toute une vie pour la comprendre. De plus il faut savoir interpréter le pouls.

  5. MERCI, mais tellement, pour cet article qui pose en des mots simples les concepts que je n’arrivais pas à formuler de manière claire dans mon esprit, un e intégration . « Ah ben oui, bon sang mais c’est bien sûr, c’est ça que j’avais sur le bout de la langue ! ». Donc, merci pour ce partage de réflexions, de connaissances qui permet de suivre/retrouver le fil, pour dévider la pelote de sa pensée quand on est perdu… Habituel venant de vous, mais ça fait toujours du bien de le dire !

  6. Alors là, ça me parle ! Qu’on parle de test, de ressenti et d’observation de terrain, y a pas à dire, j’aime et j’attends la suite avec impatience !

  7. Bonjour Christophe, vraiment venir nous parler de plantes asséchantes et réchauffantes sous la pluie… il fallait le faire !..Mais pluie ou pas, vous m’avez passionné à nouveau, car, même si vous m’avez déjà beaucoup appris, depuis le nombre d’années que je suis votre disciple assidu, ces différences entre les utilisations des plantes suivant ce que l’on recherche à soigner, je vous ai écouté, je le répète passionnément, mais j’ai lu également le texte qui s’y rapporte, sur votre Blog, et même relu, car il y a le contexte du sujet que vous développé, mais j’ai également admiré vos tournures de phrase; votre phrasé est tel qu’on imagine et que notre esprit illustre aisément chaque action, chaque utilisation que vous préconisez… Vraiment votre pédagogie permet à toutes et tous, néophytes ou avertis et expérimentés, de connaitre, se forger ou de mieux utiliser les différences qui existent dans nos chères plantes et que je me suis empressé de partager sur plusieurs sites adhoc (naturopathie et amis (es) … Merci Christophe pour cet épisode en attendant les suites que vous nous avez promis !…

  8. Bonjour, et tout d’abord félicitation pour le travail que vous réaliser!, a propos de l’énergétique des plantes ont pourrait parler des expériance faites avec de la musique ou les paréodies qui semblent influencer leurs vitalité? peut être un futur article ou peut être existe t’il déjà et je ne l’ai pas vue? bonne continuation a vous! Un des innombrables amis de la Nature

    1. bonjour Melcher
      il y a beaucoup à dire effectivement , il y aura une suite de l’article , mais je pense que Christophe va continuer su le sujet qu’il a commencé

  9. Merci Christophe pour cette démonstration simple qui structure des perceptions que j’avais un peu de mal à organiser. j’attends avec impatience vos autres épisodes à venir ! Merci pour vos partages Bien amicalement vôtre.

  10. Bonjour,
    J’aime beaucoup le livre Matthew Wood : The pratice of traditional Western herbalism, qui m’aide beaucoup a mieux comprendre l’action de la plante.
    Et il utilise aussi les constituants de la plante pour donner une énergétique, je trouve que ca aide.
    Merci beaucoup pour cette vidéo.
    Merci, Céline.

  11. Magnifique article qui reprend les principes du Moyen-Age, mais aussi les tradition des peuples premiers et des medecines traditionnels asiatiques /. Hâte de lire la suite ! un tout grand merci pour cet article !

  12. Étant en plein Matthew Wood et Corinne Sombrun en ce moment, l’épisode tombe à point nommé !!
    Merciiiiii d’aborder ce sujet

  13. Bonjour et merci pour cet article qui m’a donné un début de compréhension sur la question énergétique des plantes et du corps. Je vais suivre avec intérêt vos prochains articles. J’apprécie beaucoup votre travail qui débroussaille les informations et aide beaucoup pour une meilleure approche du monde des plantes 🙂 bonne continuation.

  14. Thank you, your article as always was most informative and comes at a time when I am starting to struggle with the heat in Northern Queensland, Australia. Where I live it is Equatorial, in other words very hot and humid. I get the most relief from the cooling fruits and vegetables – watermelon, cucumber, etc. I struggle more than most with the heat and wonder if this is genetic. My DNA (pre 1850) has shown a lot of European, Nordic ancestry. What are your thoughts on this please, if you have time.

    1. Hello Penny
      here is Christophe’s answer
      « I also struggle with the heat, I have a hard time to tolerate it here in the south of France. And I was born here. But I speculate that our genotype plays a big role in metabolism and heat regulation. So just like you, I might have some nordic genes in me, I don’t know. Fascinating question ! »

      1. Bonjour Sabine
        Je ne me permettrais pas de répondre à ces grandes questions de la transmission par notre ADN. Je souhaites juste partager quelques lectures qui me portent à réflexions sur le vivant.
        L’énergie ! Quel grand thème inépuisable !

        La mémoire ? Objets de pensées et dires inépuisables ! On refuse même la mémoire de l’eau tant défendue par le Pr Montagnier au travers de l’Homéopathie !

        Le Dr en Pharmacie Olivier Madelrieux parle des champs morphiniques. Le premier champ morphique est celui de la famille (on est dirigé par l’inconscient familial (ADN)).
        Dans les années 1980 (Rupers Scheldrake scientifique Britannique) a parlé des champs morphiques ou champs morphogénétique (c’est le fait qu’il y a des intelligences collectives qui se mettent dans tous les groupes).
        Ces champs contiendraient des schémas ou des mémoires collectives qui guident le développement et le comportement des systèmes vivants.

        Voici quelques liens : questionnants, complexes mais à mon sens intéressants. Pas de réponses mais de possibles informations sur l’être le vivant…

        https://www.tout-comprendre.fr/culture-generale/les-champs-morphiques-la-theorie-qui-explique-linexplicable/
        https://www.notre-essenciel.org/blog/que-sont-les-champs-morphiques-ou-morphogenetiques

        Il n’y a que les humains pour inventer des lois, la nature est régie par des habitudes et non des lois ! La nature nous dit qu’elle est régie par une évolution non figée par des lois … https://youtu.be/Rp1sTXxFPWk

  15. Je suis déjà fan de tout ce que vous faites depuis des années (et quel plaisir votre livre pour la réalisation de baumes et crèmes !), j’apprends tous les jours, je pratique l’énergétique des huiles essentielles dans mon quotidien, mais cette approche de l’énergétique des plantes, ça commence déjà à me passionner! vivement les prochains articles !
    si j’ai bien compris ces premières notions, on peut dire que le plantain lancéolé serait rafraîchissant (de part ses propriétés anti-inflammatoires) et humidifiant ?
    merci beaucoup !

  16. Bonjour, effectivement c’est complexe, par exemple la mélisse et la mauve je ne les aurais pas classées comme vous intuitivement, j’imagine que c’est comme pour l’achillée, voire plus.. La mauve a beau être de couleur froide, mucilagineuse, pour moi elle est rayonnante, elle éclaire, elle est solide etc, mais je comprends comment elle peut être classée humidifiante, c’est peut-être aussi que j’ai du mal avec les étiquettes face à la merveilleuse complexité des végétaux… bien que lors de ma formation j’aie appris quelle plante était plus favorable pour tel tempérament et que ça m’avait beaucoup parlé, en théorie..les « généralités », ça ne doit pas me convenir dans la pratique.. Mais comme j’essaie de ne pas être obtuse, de m’intéresser à différentes manières de voir les choses, je lirai de toute façon la suite !

  17. Sujet intéressant. Je note que la mafia pharma a bien fait son boulot, on ne peut plus parler de rien sans faire une mise en garde au début comme quoi le médecin est la référence, la médecine est seule maître à bord et il faut s’y référer absolument. Triste.

    1. «Je suis anarchiste au point de toujours traverser dans les clous afin de n’avoir pas à discuter avec la maréchaussée» Georges Brassens.

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