Fatigue chronique, prise de poids, hypercholestérolémie, sensibilité au froid, constipation, peau de mauvaise qualité, perte de cheveux, dépression. Si vous souffrez d'hypothyroïdie, vous connaissez bien ces symptômes.
Vous prenez peut-être du levothyrox depuis des années. Et malgré cela, votre thyroïde fait le yoyo. Parfois hypoactive, et parfois hyperactive. C'est malheureusement le sort de nombreuses femmes souffrant de cette condition.
Le but de cet article est de faire le tour des outils naturels pour stimuler la thyroïde afin qu'elle fonctionne mieux, d'une manière plus stable.
Résoudre le problème demande beaucoup de patience. Mais nous ne sommes pas sans outils, et le but est de ne pas laisser tomber tant que nous n'avons pas épuisé toutes les alternatives.
Rôle de la thyroïde
Comme expliqué dans l'article sur l'hyperthyroïdie, la thyroïde est un organe localisé dans le cou, juste en dessous de la pomme d’adam. Cette glande contient de la thyroglobuline (TG), qui est transformée en thyroxine (T4) en majorité, et en triiodothyronine (T3) en plus petite quantité. La thyroïde a besoin d’iode et de l’acide aminé L-tyrosine pour fabriquer la T4 et la T3.
Ces deux hormones, et principalement la T3, sont utilisées par toutes nos cellules pour réguler leur métabolisme, c’est-à-dire régir la conversion de nutriments et d’oxygène en énergie. La T3 est la forme active. Elle est produite à partir de la T4. La conversion se fait par une enzyme qui a besoin de sélénium pour fonctionner.
Une autre enzyme convertit la T4 en une forme de T3 inactive qui s’appelle triiodothyronine inverse (rT3). La rT3 se verrouille sur les récepteurs cellulaires de la T3 afin de bloquer son activité. La rT3 s’oppose donc à l’action de la T3.
La production de T4 et T3 est régulée par l’hypothalamus et l’hypophyse. L’hypothalamus exerce son action en surveillant le niveau des hormones thyroïdiennes en circulation. Lorsque les niveaux sont trop bas, l’hypothalamus (au travers de l’hypophyse) relâche une hormone appelée TSH (thyréostimuline). La TSH stimule la thyroïde à produire la T4 et la T3.
Voici un point très important pour la suite : la plus grosse partie de la T3 n'est pas sécrétée par la thyroïde mais convertie depuis la T4 par les tissus et organes périphériques. Ceci est important dans le contexte d'Hashimoto. Nous en reparlerons plus bas.
Un taux de TSH élevé signifie donc que l’hypothalamus est en train de dire à la thyroïde « tu ne travailles pas assez fort », une situation d'hypothyroïdie.
Les tests
TSH, T3, T4, rT3
Dans une première étape, on a probablement testé votre niveau de TSH sanguin. Un niveau de TSH élevé est souvent un indice qui motivera votre médecin à faire mesurer vos taux de T4-libres et T3-libres.
Les niveaux de T4-libres et T3-libres sont en dessous de la normale dans les cas d'hypothyroïdie clinique. Mais dans les cas subcliniques (ou silencieuse), la TSH sera élevée mais les niveaux de T3-L et T4-L seront normaux. Et pourtant, la personne ressentira bel et bien les symptômes d'hypothyroïdie.
Dans ces cas de T4/T3 normaux, il peut y avoir une production excessive de rT3, hormone inactive qui interfère avec l'action de la T3 dans le corps. On notera que le stress et l'exercice intense jouent un rôle en supprimant la production de TSH et de la T3 et en augmentant la production de rT3.
Afin de tester le caractère autoimmune de votre hypothyroïdie (Hashimoto), votre médecin mesurera probablement vos anticorps antithyroglubuline (anti-TG) et vos anticorps anti-thyroperoxidase (anti-TPO).
Interprétation difficile
Une fois que vous avez les résultats, il faut les interpréter. Et là, vous aurez besoin d’un médecin spécialiste qui connait la problématique d’une manière fine. Je vous rappelle au passage que je ne suis pas médecin, je m’intéresse en revanche aux problématiques de santé de très près.
De tous les livres que j’ai lu, celui que j’ai trouvé le plus complet est le suivant : « En finir avec l’hypothyroïdie » du docteur Benoit Claeys (FNAC - Amazon - La Librairie - Les Libraires).
Excellent livre qui va vous montrer toute la difficulté d’avoir les bons bilans sanguins et les bonnes interprétations. Si vous souffrez d’hypothyroïdie, je vous conseille vivement d’acheter le livre.
Hashimoto - autoimmunité
Une étude(1) montre que 90% des cas d'hypothyroïdie sont de nature autoimmune. Le corps produit donc des anticorps visant nos propres tissus thyroïdiens. Ceci provoque une attaque et une destruction lente de la thyroïde, causant donc un déclin de la production des hormones thyroïdiennes.
La forme la plus commune d'hypothyroïdie autoimmune est la thyroïdite d'Hashimoto. Un taux élevé d'anticorps anti-thyroidiens (principalement anti-TPO et anti-TG) confirme en général le caractère autoimmune de la maladie.
En naturopathie, ce caractère autoimmune doit être pris en compte. En effet, certaines mesures suggérées plus bas supposent que la thyroïde fonctionne mal. Or, dans le cas d'Hashimoto, le problème n'est pas que la thyroïde n'arrive pas à fabriquer les hormones, le problème est que notre système immunitaire détruit petit à petit la thyroïde.
J'insiste sur ce point, car il faut bien le comprendre. Vous avez une équipe de construction (votre thyroïde, qui construit les hormones thyroïdiennes). Dans le cas d'Hashimoto, cette équipe se fait décimer par son environnement. Chaque jours, de moins en moins de maçons travaillent sur la bâtisse.
Certes on peut leur donner plus de ciment et de briques (iode, l-tyrosine, sélénium, etc) - pendant un moment ils travailleront probablement un peu plus fort. Mais au prix de l'épuisement complet au long terme.
Pour Hashimoto, la meilleure stratégie repose donc sur la modulation du système immunitaire. Les plantes modulatrices (et non excitantes) du système immunitaire seront utilisées. L'échinacée est contrindiquée.
Les champignons médicinaux (shitake/maïtake/reïshi) sont souvent utilisés, ainsi que les plantes comme l'astragale de chine (Astragalus membranaceus) et les compléments alimentaires comme la vitamine D. Le lien avec les intolérances alimentaires (voir plus bas chapitre « gluten connexion ») doit être examiné.
L'astragale se prend en général à des doses variant de 2 à 10 g des racines en poudre par jour, soit en une prise le matin, soit en 2 prises divisées. On place la poudre sur un verre d'eau froide, on laisse la poudre descendre au fond du verre, on remue et on boit au bout d'une heure (idéalement on laisse macérer pendant plusieurs heures). On peut aussi prendre la poudre en gélules, dans une soupe, une compote, etc.
Certaines mesures exposées plus bas seront aussi utiles, en particulier les compléments et plantes favorisant une meilleure conversion de T4 en T3, conversion effectuée en majorité non pas dans la thyroïde mais dans les tissus et organes périphériques.
Réduire le stress
Toute maladie autoimmune est aggravée par le stress, qu'il soit aigu ou chronique. Le système immunitaire est grandement affecté par l'adrénaline et le cortisol, les deux hormones de stress.
Que nous parlions de polyarthrite rhumatoïde, de maladie de Crohn, de Lupus ou d'Hashimoto - toute période stressante de votre vie va rendre votre condition plus pénible, vos douleurs plus notables, vos symptômes plus omniprésents.
Un programme de réduction de stress, incluant de divers outils selon la personne (plantes, activités physiques, relaxation/méditation, hypnose, etc) est une partie essentielle du protocole anti-hypothyroïdie.
Hypothyroïdie – Approches naturelles
Si vous ne prenez pas de médicaments aujourd'hui, les plantes et compléments mentionnés ci-dessous pourront vous aider.
Si vous prenez un médicament pour l'hypothyroïdie, probablement de la lévothyroxine (T4 sous forme synthétique), ils pourront vous aider pour certains aspects, une meilleure conversion de T4 en T3 par exemple. D'un autre coté, ils peuvent interagir avec le lévothyrox (un ajustement de la dose de lévothyrox peut-être nécessaire) - il vaudra donc mieux en informer votre docteur.
Si vous n'avez plus de thyroïde, certaines de ces suggestions n'auront aucun effet (aliments goitrogéniques, iode, l-tyrosine par exemple).
Et n'oubliez pas : si vous avez Hashimoto, ces mesures doivent s'insérer dans le contexte d'une thyroïde qui fonctionne bien mais qui diminue en taille, et non une thyroïde qui fonctionne mal d'une manière intrinsèque.
Nutrition
Certains aliments contiennent des substances « goitrogènes » qui empêchent la thyroïde d’utiliser l’iode d’une manière optimale. Indirectement, ces aliments vont donc contribuer à la réduction de l’activité de la thyroïde.
Les plus connus sont les légumes de la famille des brassicacées : choux verts(2), choux frisés, choux fleur, choux de Bruxelles(3), choux chinois, brocolis, radis, navets, feuilles de moutarde, raifort. Le millet fait aussi partie de la liste(4).
Il vaut mieux minimiser ces légumes, ou si vous n'avez pas le choix, de les manger cuits car les composants goitrogènes sont détruits à la cuisson(8).
Je conseille aussi d'éliminer tout produit à base de soja non-fermenté (certaines études montrent un effet goitrogène dû aux isoflavones du soja).
La « gluten connexion »
La connexion entre hypothyroïdie autoimmune et intolérance au gluten est, je trouve, de plus en plus intrigante.
Dans une étude(5), on mesure la présence d'anticorps associés à une intolérance au gluten chez des patients souffrant de problème de thyroïde autoimmune. La présence d'une intolérance subclinique (c'est-à-dire pas un cœliaque, mais une intolérance de bas niveau et sans symptômes intestinaux) est significative dans cette étude.
D'autres études(6)(7)(8) démontrent une corrélation entre anti-corps anti-gluten et problèmes de thyroïde autoimmunes (Hashimoto et Basedow).
Voici une autre étude réalisée en 2019(8bis) : on a pris 34 femmes qui souffrent de thyroïdite autoimmune, on les divise en 2 groupes, le premier groupe élimine les aliments à base de gluten pendant 6 mois, l’autre groupe ne retire rien. Et on voit une diminution significative des anticorps anti-thyroglobuline et anti-peroxidase.
Comment expliquer cette connexion ? Voici une explication possible : la structure moléculaire de la gliadine, la portion protéinique du gluten, ressemble étrangement à certaines protéines de nos tissus thyroïdiens. Lorsque la gliadine pénètre la paroi intestinale et entre en circulation sanguine, le système immunitaire s'y attaque, et au passage s'attaque à la thyroïde.
Il est donc recommandé de tester une alimentation sans produits céréaliers (blé, orge, avoine, maïs, épautre, etc) et au passage, retirer aussi les produits laitiers qui sont souvent impliqués dans les hyperréactivités immunitaires.
Jeûne et autre
Notez que tout régime bassement calorique, tout régime très faiblement glycémique, le régime cétogène, ou tout jeûne prolongé peuvent faire baisser l’activité de votre thyroïde.
C’est observable chez certaines personnes avec baisse de la T3 et augmentation de la T3 reverse. Le jeûne a une liste de bénéfices assez incroyable, mais il faut connaitre aussi les désavantages.
Compléments alimentaires
Vitamine D
D'une manière générale, nous savons aujourd'hui que la vitamine D module l'activité du système immunitaire. D'une manière plus spécifique, une étude(11) montre que la présence d'anticorps anti-thyroïde est inversement corrélée au niveau de vitamine D chez les patients souffrant de problème autoimmune de thyroïde (Hashimoto).
De plus, une déficience en vitamine D semble commune chez les patients souffrant de nodules thyroïdiens ou de cancer de la thyroïde(12).
Je vous rappelle au passage ceci :
- Les carences en vitamine D sont de plus en plus répandues, principalement dû au fait que nous nous exposons de moins en moins au soleil ;
- Les taux sont particulièrement bas à la sortie de l’hiver ;
- Les tests sanguins sont aujourd’hui disponibles pour tous, et les supplémentations aussi lorsqu’il y a carence ;
- Bien que plus rares que les carences, les excès en vitamine D peuvent aussi exister, et sont problématiques. Le seul moyen d’établir un bon équilibre est la vérification régulière par prise de sang.
Des doses journalières de 2000 à 4000 UI/jour sont, d’après certains spécialistes, bien tolérées sans risque de toxicité.
Iode
Je sais que de nombreuses personnes souffrant d'hypothyroïdie prennent de l'iode, certaines avec de bons résultats. Mais bien que l'iode soit nécessaire pour fabriquer les hormones thyroïdiennes, les résultats d'études nous disent qu'il ne faut probablement pas prendre l'iode d'une manière aveugle.
En effet, une étude(13) montre qu'une hypothyroïdie est associée chez certaines personnes à un niveau d'iode urinaire trop bas, mais chez certaines personnes à un niveau d'iode urinaire trop haut.
Une autre étude montre qu'une alimentation trop riche en iode est associée avec l'hypothyroïdie(14). Certains spécialistes pensent que l'iode peut être déclencheur de la maladie d'Hashimoto.
J'en conclus donc la chose suivante :
- Une supplémentation en iode peut être indispensable et bénéfique chez les personnes déficientes en iode ;
- Une supplémentation en iode serait contre-productive chez la personne consommant déjà assez d'iode.
Un test d'iode urinaire peut être effectué afin de vérifier vos taux (iodurie).
Paul Jaminet, dans son blog sur la nutrition, expose aussi en détail ses conclusions basées sur de multiples recherches (voir ses deux articles partie I et partie II) :
- Une supplémentation en iode lorsque la personne est déficiente en sélénium pose des risques pour la santé ;
- Une supplémentation en sélénium lorsque la personne est déficiente en iode pose aussi des risques.
Le but est donc de s'assurer que ces deux éléments soient présents en quantité suffisante.
Le docteur Curtay recommande une dose journalière de 150 μg d'iode afin d’éviter un déficit éventuel et sans risquer un surdosage. On peut certes prendre des doses beaucoup plus élevées, et je sais que certains y trouvent du soulagement. Mais personnellement, je préfère travailler avec un large panel d'outils plutôt qu’un seul à fortes doses.
Attention aux facteurs qui interfèrent avec la fixation de l’iode : le tabac, le fluor * des dentifrices, donc prenez plutôt un dentifrice sans fluor, le chlore dans l’eau du robinet, donc mieux vaut boire une eau filtrée, et le lithium dans certains médicaments antidépresseurs.
* Une de nos lectrice met un petit focus sur le rôle du fluor : il n'y a pas vraiment lieu de s'inquiéter quant aux dentifrices, car il n'est pas habituel de les consommer, et donc peu de risques que cela vienne interférer avec la thyroïde, notre lectrice (Valérie) souligne plutôt qu'il faudrait faire attention avec le sel de table enrichi au fluor.
Sélénium
Le sélénium est essentiel pour la conversion de T4 en T3. Chez la personne déficiente, une supplémentation est indiquée. Mais il faudra faire attention de ne pas trop en prendre, car trop de sélénium peut nuire(15).
Trop de sélénium peut entraîner des problèmes gastrointestinaux, la perte de cheveux, des ongles cassants, de la fatigue et de l'irritabilité, ainsi que des névralgies.
Il ne semble pas y avoir de carence aujourd'hui chez l'adulte en bonne santé dans les pays industrialisés. Par contre, nous savons que les personnes souffrant de problèmes intestinaux (crohn, colite ulcéreuse, coeliaque, et probablement d'autres types d'inflammations intestinales) ont du mal à absorber le sélénium(16).
Les noix du brésil sont très riches en sélénium, et une noix de 5 g fournit un apport en sélénium d'environ 95 µg. Deux noix par jour peuvent être suffisantes pour un apport additionnel sans les risques.
Comme indiqué auparavant, sélénium et iode semblent agir d'une manière synergiste, et prendre l'un alors que l'autre est déficient n'est pas recommandé.
L-Tyrosine
La l-tyrosine est un acide aminé que l'on trouve dans certains aliments comme la viande, le poisson, les amandes, etc.
Tel l'iode, il est essentiel pour fabriquer les hormones thyroïdiennes. Le taux de l-tyrosine chez certaines personnes pourrait-il être trop bas, contribuant à l'hypothyroïdisme ?
La réponse n'est pas évidente, et si l'alimentation est équilibrée, il n'y a pas de raison de penser qu'il y a déficience.
Certains recommandent une supplémentation de 500 mg 1 à 3 fois par jour. Je pense que ceci est probablement judicieux si régime végétarien ou végan. En revanche, je n'ai pas trouvé d'étude sérieuse qui confirme l'efficacité de ce complément alimentaire dans le contexte de l'hypothyroïdie.
Zinc
Une déficience en zinc entraine un mauvais verrouillage de l'hormone T3 sur les récepteurs cellulaires. Cette déficience est souvent accompagnée d'une perte de cheveux, de problèmes de peau, ainsi que d'ongles friables.
Idéalement, comme pour les autres nutriments, il faudrait faire un bilan pour voir où vous en êtes. Des doses élevées sur de longues périodes peuvent entraîner une carence en cuivre, donc vous voyez comment on peut essayer de bien faire d’un côté et puis créer un problème de l’autre.
Mais que faire lorsqu'on n'a pas l'information ? Eh bien on teste en prenant le moins de risque possible. Le docteur Jean-Paul Curtay recommande une supplémentation journalière dans les 15 mg par jour, dosage qui est en général bien toléré, soit provenant de l'alimentation ou d'un complément alimentaire.
Autres vitamines et cofacteurs
La thyroïde a besoin d'une longue liste de vitamines et cofacteurs pour fonctionner correctement.
Une prise journalière de multivitamines/minéraux est donc recommandée afin de combler les carences potentielles. Choisissez un complément de qualité qui ne couvre pas uniquement les recommandations minimales.
Plantes principales
Les plantes suivantes peuvent être utilisées pour bâtir un protocole personnalisé. Il est évident que le terrain et la constitution de la personne doivent être adressés en priorité.
Phylosophie de travail
J’aimerais que l’on comprenne la nature de l’hypothyroïdie dans des termes plus énergétiques.
L’hypothyroïdie est un état de lenteur, de froideur, les cellules ne brûlent pas assez d’énergie. C'est un état de déficience, de manque de vitalité. Si on regarde du côté de la médecine chinoise, on retrouve ces mêmes concepts de déficience du Qi pour hypothyroïdie.
Donc on va aller voir du côté des plantes qui rebâtissent la vitalité, l’énergie physique. On va aller voir du côté des plantes qui réchauffent, des plantes qui redonnent énergie mentale et motivation aussi.
Donc en fait il y a énormément de plantes qui peuvent être utilisées ici, mais je vais vous en proposer quelques-unes qui sont vraiment bien adaptées à la situation.
D’abord la catégorie incontournable, ce sont les plantes adaptogènes, ces plantes qui peu à peu rebâtissent l’énergie physique. Vous connaissez déjà probablement le fameux ginseng asiatique, qui est en général utilisé pour les périodes de grande fatigue physique, donc qui peut être adapté ici.
La rhodiole est excellente lorsque la fatigue physique est accompagnée de manque de motivation, de capacités cognitives affaiblies, d’état dépressif, ce qui est souvent le cas dans l’hypothyroidie.
L’éleuthérocoque est très bien aussi, dans le contexte d'hypothyroïdie on en prend en général entre 4 et 10 g des racines sèches et en poudre par jour, en infusion ou en poudre dans l’alimentation.
En revanche, il y a une plante qui se distingue du lot, la voici.
Ashwagandha (Withania somnifera)
Cette jolie petite solanacée renferme des propriétés très intéressantes dans ses racines. C'est une plante qui se cultive facilement au jardin comme annuelle.
Deux études nous fournissent des données intéressantes à son sujet :
- l'ashwagandha fait monter les taux de T4 et T3 chez la souris male(17) ;
- l'ashwagandha fait monter les taux de T4 chez la souris femelle(18) ;
A ma connaissance, aucune étude n'a été faite sur les humains. Par contre, la plante est bien adaptée aux états de fatigue et d'épuisement.
De plus, les études montrent que l'ashwagandha réduit les hormones de stress (cortisol), et nous savons que le stress aggrave toute condition autoimmune.
Il faut bien la doser. On achète la forme racines en poudre, forme simple à utiliser. Les doses recommandées varient entre 4 et 10 g de poudre par jour sous forme de tisane (pas très bon) ou rajouté dans l’alimentation, ou dans un verre d’eau froide. On commence toujours avec les doses les plus faibles en augmentant au fil des semaines si nécessaire.
C’est une plante qui va améliorer la qualité du sommeil, c’est pour cela qu’on peut prendre une petite dose le matin, 2 g par exemple, et une dose un peu plus élevée le soir, 4 g par exemple.
Il lui faudra plusieurs semaines pour faire son travail, donc on parle vraiment de prise sur le long terme. Au passage ces plantes adaptogènes peuvent aider à calmer la situation autoimmune, donc c’est une plante tout à fait adaptée ici.
Dans les cas de grande fatigue, il est possible que l’ashwagandha ne soit pas suffisante, auquel cas vous pouvez rajouter une plante de type éleuthérocoque ou rhodiole, plutôt le matin et le midi, et continuer l’ashwagandha le soir par exemple.
Schisandra (Schisandra chinensis, « Wu-Wei-Zi »)
La baie de schisandra, utilisée depuis des millénaires en médecine chinoise comme tonique et détoxifiant, semble fournir un effet tonifiant sur la thyroïde.
Au minimum, cette « baie aux 5 saveurs » fournit une action dépurative sur les organes d'élimination qui permettront un meilleur fonctionnement du métabolisme général. De plus, en tant que plante protectrice et stimulante du foie, elle améliore la conversion des hormones thyroïdiennes (qui se déroule en partie dans le foie).
Elle agit aussi comme adaptogène, réduisant le stress (cortisol), un des facteurs aggravants majeurs de l'hypothyroïdie autoimmune.
Si vous trouvez les fruits en poudre et en gélules : on prend 1 g de 2 à 3 fois par jour.
Décoction de la poudre : 1 c. à café de poudre par tasse de 200 ml. Décoction 5 minutes, infusion 30 minutes. 2 tasses par jour.
Coleus Forskohlii
Le coleus est une lamiacée originaire d'Inde. La forskoline, composant actif du coleus, semble activer la production de T3 et T4 d'une manière similaire à la TSH(19). C'est une plante traditionnellement utilisée en médecine ayurvédique pour les problèmes de thyroïde.
Gugul (Commiphora mukul)
La résine de cet arbre aux branches épineuses poussant en Inde est utilisé pour de multiples problèmes de santé.
La résine de gugul améliore les problèmes d'hypothyroïdie(20) :
- en améliorant le taux T3/T4 et en facilitant la conversion de T4 en T3(21) ;
- en améliorant l'utilisation de l'iode par la thyroïde(22).
Elle est particulièrement indiquée lorsqu'il y a hypercholestérolémie.
La résine s'achète soit déjà préparée (pulvérisée) en comprimés, soit en cristaux de résine pure. Ces cristaux peuvent être dissous dans de l'alcool à 90° afin d'en faire une teinture.
Brou de noix (Juglans regia, J. nigra)
Voici quelque chose que j’ai appris de Matthew Wood aux États-Unis. Wood explique que le brou de noix aide notre thyroïde à mieux utiliser l’iode. Le brou est la partie verte qui entoure la noix.
On récupère le brou encore vert, on le coupe en tous petits morceaux et on le fait macérer 2 semaines dans un alcool le plus fort possible, au moins 55 à 60° idéalement, le tout dans un bocal.
On secoue tous les jours, on filtre au bout de 2 semaine et on obtient un liquide marron foncé, quasi noir. C’est très fort, et on peut prendre 10 à 20 gouttes de 2 à 3 fois par jour.
Plantes réchauffantes
L'hypothyroïdie est une situation "froide". On va donc utiliser les plantes réchauffantes d'une manière judicieuse ici.
Voici quelques plantes réchauffantes : le romarin, le gingembre, la cannelle, des plantes qui font du bien lorsqu’on a ces sensations de froid constamment. Donc par exemple une infusion avec une pincée de feuilles de romarin et une demi-cuillère à café de gingembre frais et râpé.
Vous pouvez prendre ce type d'infusion 2 fois par jour pendant quelques semaines et voir si cela vous plait, si cela vous aide.
L’avantage du romarin : il va activer les fonctions du foie, ce qui est intéressant car le foie est toujours très impliqué dans les déséquilibres hormonaux. Il fait un gros travail de métabolisme et recyclage des hormones.
➜ Donc dans votre stratégie, faites une petite note au passage, lorsque déséquilibre hormonal, on essaie toujours de donner un petit coup de pouce au foie.
Le gingembre, lui, il réchauffe et il va au passage calmer l’inflammation, ce qui est toujours bénéfique dans ces maladies autoimmunes. C’est pour cela qu’une prise de curcuma peut aussi aider.
➜ Donc au passage, vous faites une deuxième petite note, dans toute maladie autoimmune, il est bon de calmer l’inflammation.
Plantes stimulantes cérébrales
Lorsque le physique est à plat, le moral ne peut pas suivre. Au fil des jours et des semaines, l'épuisement du corps va amener à l'épuisement du moral.
De nombreuses plantes peuvent vous aider ici, le romarin mentionné précédemment est un tonique cérébral. Mais je vous donne aussi 2 plantes à prendre en considération, sachant que je vous ai préparé des fiches d'utilisation si vous désirez les tester :
- Le brahmi (Bacopa monnieri)
- Le gotu-kola (Centella asiatica)
Et si vous préferrez faire local, alors vous avez notre bon vieux romarin.
Références
(1) Nobuyuki Amino, Autoimmunity and hypothyroidism
(2) Lakshmy R, Rao PS, Sesikeran B, Suryaprakash P. Lakshmy R, Rao PS, Sesikeran B, Suryaprakash P.Iodine metabolism in response to goitrogen induced altered thyroid status under conditions of moderate and high intake of iodine. Horm Metab Res. 1995 Oct;27(10):450-4.
(3) Fenwick GR, Griffiths NM. The identification of the goitrogen (-)5-vinyloxazolidine-2-thione (goitrin), as a bitter principle of cooked brussels sprouts (Brassica oleracea L. var. gemmifera). Z Lebensm Unters Forsch. 1981 Feb;172(2):90-2.
(4) Millet – a possibly goitrogenic cereal. Nutr Rev. 1983 Apr;41(4):113-6.
(5) Collin P, Salmi J, Hällström O, Reunala T, Pasternack A. Autoimmune thyroid disorders and coeliac disease. Eur J Endocrinol. 1994 Feb;130(2):137-40.
(6) Sategna-Guidetti C, Bruno M, Mazza E, Carlino A, Predebon S, Tagliabue M, Brossa C. Autoimmune thyroid diseases and coeliac disease. Eur J Gastroenterol Hepatol. 1998 Nov;10(11):927-31.
(7) Akçay MN, Akçay G. The presence of the antigliadin antibodies in autoimmune thyroid diseases. Hepatogastroenterology. 2003 Dec;50 Suppl 2:cclxxix-cclxxx.
(8) Metso S, Hyytiä-Ilmonen H, Kaukinen K, Huhtala H, Jaatinen P, Salmi J, Taurio J, Collin P. Gluten-free diet and autoimmune thyroiditis in patients with celiac disease. A prospective controlled study. Scand J Gastroenterol. 2012 Jan;47(1):43-8.
(8bis) Krysiak R, Szkróbka W, Okopień B. The Effect of Gluten-Free Diet on Thyroid Autoimmunity in Drug-Naïve Women with Hashimoto's Thyroiditis: A Pilot Study. Exp Clin Endocrinol Diabetes. 2019 Jul;127(7):417-422. doi: 10.1055/a-0653-7108.
(9) Mastorakos G, Pavlatou M. Exercise as a stress model and the interplay between the hypothalamus-pituitary-adrenal and the hypothalamus-pituitary-thyroid axes. Horm Metab Res. 2005 Sep;37(9):577-84.
(10) Tsigos C, Chrousos GP. Hypothalamic-pituitary-adrenal axis, neuroendocrine factors and stress. J Psychosom Res. 2002 Oct;53(4):865-71.
(11) Goswami R, Marwaha RK, Gupta N, et al. Prevalence of vitamin D deficiency and its relationship with thyroid autoimmunity in Asian Indians: a community-based survey. Br J Nutr. 2009 Aug;102(3):382-6
(12) Laney N, Meza J, Lyden E, Erickson J, Treude K, Goldner W. The Prevalence of Vitamin D Deficiency Is Similar between Thyroid Nodule and Thyroid Cancer Patients. Int J Endocrinol. 2010;2010:805716.
(13) Laurberg P, Bülow Pedersen I, Knudsen N, Ovesen L, Andersen S. Environmental iodine intake affects the type of nonmalignant thyroid disease. Thyroid. 2001 May;11(5):457-69.
(14) Duarte GC, Tomimori EK, de Camargo RY, et al. Excessive iodine intake and ultrasonographic thyroid abnormalities in schoolchildren. J Pediatr Endocrinol Metab. 2009 Apr;22(4):327-34.
(15) Bleys J, Navas-Acien A, Guallar E. Serum selenium levels and all-cause, cancer, and cardiovascular mortality among US adults.Arch Intern Med. 2008 Feb 25;168(4):404-10.
(16) Rannem T, Ladefoged K, Hylander E, Hegnhøj J, Staun M. Selenium depletion in patients with gastrointestinal diseases: are there any predictive factors? Scand J Gastroenterol. 1998 Oct;33(10):1057-61.
(17) Panda S, Kar A. Changes in thyroid hormone concentrations after administration of ashwagandha root extract to adult male mice. J Pharm Pharmacol. 1998 Sep;50(9):1065-8.
(18) Panda S, Kar A. Withania somnifera and Bauhinia purpurea in the regulation of circulating thyroid hormone concentrations in female mice. J Ethnopharmacol. 1999 Nov 1;67(2):233-9.
(19) Laurberg P. Forskolin stimulation of thyroid secretion of T4 and T3. FEBS Lett. 1984 May 21;170(2):273-6.
(20) Panda S, Kar A. Guggulu (Commiphora mukul) potentially ameliorates hypothyroidism in female mice. Phytother Res. 2005 Jan;19(1):78-80.
(21) Panda S, Kar A. Guggulu (Commiphora mukul) potentially ameliorates hypothyroidism in female mice. Phytother Res. 2005 Jan;19(1):78-80.
(22) Tripathi YB, Malhotra OP, Tripathi SN. Thyroid Stimulating Action of Z-Guggulsterone Obtained from Commiphora mukul. Planta Med. 1984 Feb;50(1):78-80.
Cette page ainsi que tout le contenu de ce site (vidéos incluses) est mis à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International.
Karinsa dit
Bonjour, j'ai hashimoto depuis 5 ans sous levothyrox 75, mais depuis 2 mois je l'ai arrêté car je me sentais toujours fatiguée, et depuis tout va mieux si ce n'est un léger mal de tête. J'ai fait ma prise de sang et tsh à 27.
Après avoir lu des articles sur Internet, j'ai cherché des alternatives au levothyrox et j'ai commandé sur un site de l'hypothyr et moducare c (qui coûtent un bras).
Je dois commencer ce matin mais en cherchant la posologie, je me rends compte que le site ne répond aux questions que si l'on est membre (cotisation à l'année ) ce qui me fait douter fortement. ..
Dois-je prendre ces traitements où me conseillez vous autre chose ?
Je ne sais pas ce que je risque à rester sans rien avec cette tsh car les médecins et les labo ne jurent que par le levothyrox.
Merci à vous !
Christophe BERNARD dit
Bonjour Karinsa,
Si votre thyroïde est en grande partie détruite à cause d'hashimoto, à partir d'un moment, le levothyrox ne sera plus optionnel. Le levothyrox est une forme synthétique de T4, hormone essentielle est précurseur de la T3 (l'hormone active). Les plantes améliorent le terrain, vous donnent plus d'énergie, favorisent une meilleure transformation de T4 en T3. Mais je ne connais aucune plante qui réplique la T4, qui la remplace. Ensuite, à quel moment, dans quelle condition décider de passer au lévothyrox, c'est une décision entre vous et votre médecin. Pour hytothyr et moducare, je n'ai pas d'expérience avec ces produits donc je ne pourrais pas trop vous dire. En tout cas, une chose est sûre, c'est que voici une excellente lecture. Tout est bien résumé dans ce livre, je trouve.
http://www.thierrysouccar.com/sante/livre/en-finir-avec-lhypothyroidie-2804
Karinsa dit
Merci pour votre réponse !
Est-ce qu'aller voir un naturopathe serait opportun ?
Christophe BERNARD dit
Pour ces conditions chroniques, oui j'estime qu'il est bon de bien s'entourer, tout cela devrait être un travail d'équipe avec un bon médecin qui s'intéresse à la santé d'une manière large (y compris options naturelles), d'autres thérapeutes qui s'occupent plutôt du terrain, puis la gestion du stress, l'alimentation, etc. Bon, d'un autre côté mon opinion est probablement biaisée... 🙂
Anna Kraft dit
Bonsoir Christophe
A l'herboristerie de la place Clichy, pour mon hypothyroïdie d'Hashimoto, on m'a conseillé l'huile essentielle de ciste qui calme les maladies auto-immunes. Je teste. Mais je m'apprêtais à prendre l'ashwaganda que vous conseillez. Est-il opportun d'essayer les 2 en même temps ? Ou puisque j'ai commencé l'HE de ciste, vaut-il mieux que je poursuive quelques mois cette HE ?
Avez-vous entendu parler de cette plante ? A l'herboristerie, c'est la seule qui m'a été proposée pour son effet calmant.
Merci pour vos conseils judicieux
Anna
Christophe BERNARD dit
Bonjour Anna,
Oui j'ai entendu parler de l'HE de ciste dans ce contexte, c'est une bonne idée d'essayer. Ensuite, pour les stratégies, vous avez toujours 2 possibilités :
1. Tester les plantes en série, il faut avoir du temps devant soi
2. Composer des protocoles et combiner les plantes afin de progresser plus vite.
La première méthode est toujours plus utile pour vous dire ce qui marche et ce qui ne marche pas. Mais pratiquement, on combine souvent afin de gagner du temps. C'est donc à vous de voir 🙂
Christian dit
Ma tante souffre de la maladie de parkinson, et d'hypothyroidie, elle prend de l'ashwagandha depuis à peu près 2 semaines et son levothyrox qui était à 150 doit impérativement être réduit à 100 d'après son médecin. Est-ce 8 est-ce que c'est grâce à l'ashwagandha et est ce qu'elle doit continuer sachant qu'elle souffre de fatigue et de stress chronique.
Merci pour votre aide
Christophe BERNARD dit
Bonjour Christian,
Dur à dire, cela peut être une meilleure conversion de T4 en T3, l'ashwagandha fait cela.
Cela peut être la réduction des hormones de stress qui sèment la pagaille dans la thyroïde.
Se faire accompagner par son médecin dans ce type de situation est clé, c'est ce que vous faites. Si elle est sous l'emprise du stress chronique, c'est une bonne plante à prendre sur plusieurs mois.
Christian dit
Message reçu
Avec tous mes remerciements pour vos conseils
Ishtar dit
Bonjour Christian,
Votre tante a t-elle toujours de bon résultat avec lashwagandha ? A t'elle pu descendre encore son traitement ?
Merci bonne soirée
Christian dit
Malheureusement pas tant que ça, il faut dire que tout dépend du psyché (sa vie n'a pas toujours été facile) à mon sens, trop peu de choses sont résolues de ce coté la, je dirais même que le problème reste presque entier; il y aurait des solutions de la chromato et de l'aromathérapie, à condition de de travailler avec ces 2 thérapies de concert mais je dois trouver des avis d'usagers et tester cette thérapie moi-même car pour l'instant elle n'y croit pas trop.
Ishtar dit
Bonsoir,
Désolé de l'entendre. À t'elle donc arrêté complétement lashwagandah ? Sa tsh ne s'était t'elle pas améliorée grâce à lashwagandah ?
Christian dit
Je pense que oui mais ce n'était pas suffisant vu que ce n'est pas son seul problème, c'est pour ça que je pense que vu que la médecine chinoise dit que chaque organe est lié à une émotion, il serai plus judicieux de traiter la partie psychosomatique en 1er car ce faisant, on traite forcément les organes à moment donné, le problème, c'est qu'il est très compliqué de trouver les remèdes chinois d'autant plus que les traitements réservés aux éventuels animaux sont parfois éthiquement difficiles à avaler et l'équivalent avec des plantes voire des produits minéraux adapté à la pharmacopée naturelle française n'est pas assez connue, et l'ayurveda, s'il est plus respectueux des animaux est néanmoins tout aussi difficile à trouver et à adapter, de toutes façons, pour bien soigner en ayurveda, il faut soigner autant l'esprit que le corps, l'un ne va pas sans l'autre.
Seb dit
Bonjour,
en cas d'Hashimoto, si les analyses montrent un taux d'iode en dessous des normes, faut-il prendre de l'iode tout de même ? sachant que la prise d'iode va stimuler le fonctionnement de la thyroïde et donc raviver les attaques du système immunitaire dirigé contre elle.
Merci d'avance de votre réponse.
Cordialement.
Christophe BERNARD dit
Bonjour Seb,
Oui absolument, s'il y a carence, à ce moment là la supplémentation est judicieuse. Mon commentaire s'adresse aux supplémentations à l'aveugle qui peuvent littéralement (du moins d'après certains experts) faire travailler la thyroïde en sur-régime. Mais là, au contraire, il se peut qu'il manque des précurseurs et que la thyroïde fonctionne en sous-régime.
Philippe dit
Cela va faire plusieurs années que je suis en traitement contre l'hypothyroidie et franchement je trouve que les médecins en France connaissent peu la pathologie d'une thyroide qui fonctionne au ralenti ou plus du tout. Il faut s'informer par soi-même et ne pas se décourager.
Je me sens par fois essouflé et réduit dans mes forces. J'ai 45 ans. J'ai les deux ouvrages à ce sujet dans les Ed Soucart. Très bien. En fait , l'alimentation est le médicament car il peut y avoir les hormones Thyroidiennes qu'il faut m ais si elles ne sont pas assimilées par les cellules à cause d'un manque de qqchose, alors le traitement est quasi vain. Cest pourquoi je trouve qu'il faut faire des analyses complémentaires à celle de a TSH, mais ça les médecins ne le font pas à moins de s'être informés auparavant et de soumettre une demande de dautres analyse au médecin
Je suis en région parisienne dans le 91 et je ne sais plus quel médecin consulter. En connaitriez vous un? Merci!
Klara dit
Bonjour, je constate de plus en plus que les analyses ne parlent que si on sait les lire... et que les normes ne veulent pas dire grand-chose sans référence réelle. C'est valable pour les taux de TSH, on l'a dit abondamment, mais quid des taux de zinc, sélénium, iode? Quand on sait que les labos considèrent qu'on est bon en vit.D tant qu'on est entre "20 et 60 ng/ml", mais qu'on sait aujourd'hui que c'est plus près de 60 qu'on s'approche de la dose optimale, les écarts sont énormes!
D'autant que les normes des labos varient d'un labo à un autre. Et puisqu'un excès est aussi préjudiciable d'une carence, quelle serait la juste manière de procéder?
J'imagine que dans un 1er cas, on peut demander des analyses au début du suivi pour avoir un référentiel de base, et les renouveler tous les 3 mois, pour mesurer les évolutions. Comme ça, si les taux changent et qu'on détecte une évolution positive ou négative, on saura au moins dire à quels valeurs ils correspondent et définir la marge de confort individuel. Ensuite, procéder avec prudence (toujours de toute façon, notamment pour des équilibrages aussi subtils que ceux-là) et opter pour des choix alimentaires dans un 1er temps plutôt que des supplémentations concentrées, ceci afin d'éviter un surdosage brusque... Mais ça allonge le temps de réaction, pour des personnes qui sont parfois dans des situations délicates et ont besoin d'un coup de pouce rapide.
Enfin, la dernière fois que j'ai demandé à un endocrino (à deux endocrinos différents pour être honnête) de prescrire un bilan TSH + T3 -L + T4-L pour quelqu'une que je soupçonnais d'hypothyroïdie, le 1er m'a raccroché au nez et le second m'a répondu avec condescendance que ces mesures n'avaient aucun intérêt ma p'tite dame... Et les 3 labos à qui j'ai téléphoné directement pour leur demander de faire les analyses ne savaient même pas forcément de quoi je parlais... C'est entre l'absurde et le flippant, mais du coup comment faire?
en vous remerciant toujours de votre patience, et pour le partage de vos expériences
Christophe BERNARD dit
De très bons points Klara. Idéalement, pour toutes ces vitamines, minéraux, oligoéléments, lorsque l'on arrive à les mesurer dans le sang avec précision (ce qui est le cas pour la Vit D), l'idéal serait comme vous le dites si bien, de faire des mesures avant, pendant et après supplémentations. Parfois l'alimentation est suffisante (la noix du Brésil est vraiment riche en Sélénium), par contre il faudra en manger du foie de poisson avant de remonter la vitamine D !
Pour les mesures, il reste la possibilité de payer pour ses propres analyses lorsque l'on peut se le permettre. Voici ce que stipulent certains laboratoires : "Nos laboratoires prennent en charge les demandes d'examens de biologie médicale émise par les patients, sans ordonnance, sauf avis contraire du biologiste. Un formulaire sera alors complété lors de l'admission pour formaliser la demande du patient. Les frais resteront à la charge du patient et aucune feuille de sécurité sociale n'est délivrée sauf si une ordonnance est fournie par la suite."
Ensuite, il faut effectivement savoir si un test sanguin est nécessaire, ou urinaire, etc. Là encore, le meilleur livre que j'ai lu récemment sur le sujet :
http://www.thierrysouccar.com/sante/livre/en-finir-avec-lhypothyroidie-2804
Michele dit
bonjour,
intéressant votre article. Merci bcp.
Je suis en hypothyroidie d'hashimoto depuis pas mal d'années et je n'arrive pas à me sentir "en forme". Trop souvent inerte. A cause d'un surplus de stress, les surrénales sont en plus fatiguées.
Je suis sous L-Thyroxine (levothyrox) et Euthyral, supplémentée en selenium, zinc, iode et l-tyrosine, mais rien n'y fait. J'envisageais de me supplémenter en Thyregul et ImmunoRegul, mais je n'ose le faire sans être suivie.
Pourriez-vous me recommander un collègue à Bruxelles, qui a aussi une approche phyto du dysfonctionnement de la thyroide ? (par email si l'info ne peut être rendue publique)
merci
Christophe BERNARD dit
Bonjour Michèle,
Pas de collègue hélas, mais j'ai peut être mieux. Si vous n'avez pas lu ce livre, je vous le recommande vivement :
http://www.thierrysouccar.com/sante/livre/en-finir-avec-lhypothyroidie-2804
C'est probablement le meilleur livre que je connaisse sur ce problème, écrit par un médecin Belge si je me souviens bien, et il consulte probablement aujourd'hui.
Michele dit
merci pour votre réponse.
En effet, il s'agit d'un médecin généraliste belge qui s'est maintenant orienté vers la médecin anti-âge. Je l'ai consulté deux fois et puis j'ai choisi de ne pas continuer.
Je n'entrerai pas dans les détails, car ce n'est pas le propos ici, je pense.
Je compte sur le "hasard" des rencontres pour me diriger vers la consultation d'un thérapeute de confiance à Bruxelles.
merci
Léa dit
J'ai rencontré ce même médecin... Il prescrit l'euthyral. Par contre, mon Gyneco recommandé plutôt l'adhs et l'ashwaganda. Je suis aussi un peu perdue...
Ishtar dit
L'euthyral ne vous aide vraiment pas ? Vous le prenez depuis longtemps ?
Avez-vous trouvé des solutions pour aller mieux ?
Avez-vous testé thyregul et immunoregul ?
Mangez-vous du soja, cacahuetes, choux et des céréales complètes ou fruits secs ou coques ou graines car moi cela m'empirent vraiment.
Merci !!
CL dit
Bonjour,
Merci à vous pour ces conseils et j ai adoré les remarques pertinentes de JD METZGER que j appréci ainsi que son fabuleux blog Thérapeutiques alternatives .....fantastique.
Sophie MOREAU dit
Je viens de laisser un commentaire sur cet article, et je me suis trompée d'adresse de messagerie !
Si vous deviez m'envoyer un mail, merci de le faire à l'adresse indiquée avec ce commentaire !
Sophie
Christophe BERNARD dit
Bonjour Sophie, tout dépend de votre état de fatigue, mais je dirais que oui, commencer par l’ashwagandha est une bonne idée. Si vous utilisez la version poudre, une dose autour d’une demi cuillère-à-café le matin et une cuillère-à-café le soir (infusion chaude ou dans un verre d’eau froide, si froid laisser infuser une bonne heure) est un bon point de départ.
Sophie MOREAU dit
Bonjour Christophe,
Merci beaucoup pour votre réponse ! J'enverrai un petit commentaire d'ici quelques temps pour vous faire un retour !
Bien cordialement,
Sophie
MOREAU dit
Bonjour Christophe,
C'est en cherchant des infos sur l'ashwagandha que je suis tombée sur votre site qui regorge d'informations passionnantes !
Je viens de découvrir que l'ashwagandha peut aider en cas d'hypothyroïdie, affection dont je souffre depuis 15 ans et pour laquelle je suis traitée au levothyrox 150. Il s'agit dans mon cas d'une hypothyroïdie du post-partum.
J'ai découvert sur votre article sur l'hypothyroïdie plein de plantes qui peuvent aider, est-ce que vous préconisez de toutes les prendre, ou puis-je commencer par l'ashwagandha, et dans quelle formulation/dosage ?
Bien cordialement,
Sophie
katia dit
Bonsoir,
pourriez vous me dire où acheter du Guggul SVP
Cdt
Christophe BERNARD dit
Vous en trouverez sous la marque Ayurvana.
katia dit
merci beaucoup
BIGOT dit
Bonjour,
Après une pds, j'ai un taux d'anti-thyroperoxydases élevé 591 U/ml, T3, T4 et TSH normales.
Mais aussi polynucléaires neutrophiles, lymphocytes et monocytes très bas, avec un ASLO haut de 483.
Je sais que j'ai une thyroidite auto immune, je suis tout le temps fatiguée et je perd beaucoup les cheveux.
J'ai peur de devoir prendre du levothyrox et ca m'effaie!! J'attends mon rv chez le medecin. D'autres analyses sont en cours, l'iode, le selenium, les folates…
Est ce qu'on peut soigner par autre chose que du levothyrox?
Merci
Christophe BERNARD dit
Je ne peux pas répondre aux cas spécifiques, mais d'une manière générique, de nombreuses personnes dans de nombreux pays obtiennent effectivement de bons résultats avec les plantes, souvent en accompagnement du levo, mais parfois en remplacement aussi.
tape dit
bonsoir Christoph,
voilà je suis en hypothyroidie et je sous levothyrox depuis une semaine après hésitation.
je voudrais savoir si je peux prendre l’ashwagandha , en plus du Levothyrox pour la fatigue, constipation , chute de cheveux , et l'insomnie dont je souffre.
merci de votre aide
Christophe BERNARD dit
Bonjour,
Voir mon commentaire à ce sujet ici :
https://www.altheaprovence.com/blog/hypothyroidie/#comment-17071
Zenna dit
Bonjour,
Je cite l'article sur la L-TYROSINE qui dit : "Mais je n’ai pas trouvé d’étude sérieuse qui confirme l’efficacité de ce complément alimentaire dans le contexte de l’hypothyroïdie."
Par expérience personnelle, je confirme que prendre ne serait-ce que 500 mg de L-Tyrosine par jour contribue à améliorer l'état des personnes en légère hypothyroïdie.
Anna dit
Bonjour, que pensez vous de l ashwagandha en cas de maladie d'hashimoto? Peut on le prendre sans arrêter levothyrox? Faut il adapter la dose? Mon hypothyroïdie joue beaucoup sur mon moral et j'ai une très mauvaise expérience des antidépresseurs (isrs) que je ne supporte pas (effets secondaires+++). De plus j ai lu des commentaires de personnes qui arrivaient à bien stabiliser leur poids avec ashwagandha (alors qu avec le levothyrox il n y avait aucune amélioration à ce niveau la), qu en pensez vous? Quelles plantes conseilleriez vous pour agir sur ces principalement : le moral et la prise de poid dans le cadre d une maladie d hashimoto? ( le levothyrox me permet d avoir une tsh stable... C déjà ça! ) et j ai aussi de gros problèmes de constipation malgré la tsh stable et normale avec levothyrox 50. Merci!!
Christophe BERNARD dit
L'ashwagandha améliore la conversion de la T4 (le levo est une forme synthétique de T4) en T3 (l'hormone active pour ainsi dire). La prise concurrentielle des deux est validée par de nombreuses personnes dans différents pays, par certains docteurs (ex : Aviva Romm aux US) et apporte souvent un mieux être, plus d'énergie. L'adaptation de la dose ne peut bien sur qu'être faite par un docteur en fonction de vos test sanguins thyroïdiens et de votre ressenti. L'ashwagandha aide souvent pour le coté moral aussi. Pour constipation, symptôme typique de l'hypothyroidie, il faut aller voir du coté d'autres outils - magnésium, plantes qui facilitent le transit, etc.
Anna dit
Merci pour votre réponse!
Je souhaitais aussi avoir des informations sur le fucus. Qu en pensez vous en cas hypothyroïdie équilibrée ? Je suis allée me renseigner dans une grande herboristerie marseillaise et on m a juste dit "c est dangereux avec les problèmes de thyroïde" ... Mais pourquoi comment ??... Mystère (à cause de l'iode?)!
J espérais trouver dans cette plante une solution à ma constipation, bloquer ma prise de poids anormale et donner un coup de pouce à ma thyroïde ... Qu en pensez vous connaissez vous cette algue?
Christophe BERNARD dit
Effectivement on prend cette algue car elle est riche en iode (et en beaucoup d'autres choses - minéraux, etc) mais surtout utilisée lorsque problèmes d'hypothyroïdie. Là encore, si hypothyroïdie autoimmune, prendre de l'iode de manière aveugle n'est pas la solution comme expliqué dans l'article. Ou peut être la personne a-t-elle compris hyperthyroïdie au lieu d'hypo ?
Pace, Cléo dit
Bonjour,
Je sais que vous ne me répondrez pas tout de suite, mais je vous écris pendant que je suis sur cette page sur l'hypothyroïdie, dont je souffre depuis quelques années. J'ai tenté de résister au Lévothyrox, mais… Est-ce que je pourrais prendre de l'ashwagandha en même temps que du Lévothyrox (0,75gr)? Merci de votre réponse et pour toutes les informations précises que vous donnez tant sur les plantes que sur les maladies qu'elles peuvent aider à soigner. Bon été et à bientôt. Cordialement, Cléo
Christophe BERNARD dit
Bonjour,
De nombreuses personnes souffrant d'hypothyroïdie et prenant du lévo prennent aussi de l'ashwagandha afin de les aider à gérer les coups de fatigue.
JD Metzger dit
C'est une excellente initiative que de mettre l'accent sur l'hypothyroidie. Elle est plus répandue qu'on ne l'imagine. Il suffit de faire ses courses dans un super marché pour voir de nombreuses femmes qui ne sont pas diagnostiquées et qui souffre. Chez les hommes c'est plus délicats le diagnostic sur les signes physiques.
J'ai quelques observations à faire : il faut souligner que les médecin sont incités à ne doser que la TSH dont les normes sont fausses. A partir de 1,3 il y a problème, les normes placent la barre trop haut (3,5 à 5,6 selon les labos c'est DEMENTIEL !)
Les dosages sériques et dans les urines de 24 heures ne sont pas fiables. Sauf pour avoir une base avant traitement et estimer le niveau perso à atteindre pour être bien. Maisd la plupart des médecins renaclent à ces dosages.
Bref et parce que l'hypo de type 2 est répandue qui consiste en ce que les niveaux de T4 T3 sont corrects mais qu'il y a résistance de la part des cellules cibles de la T3 de sorte qu'il faut forcer les doses circulantes pour voire les symptômes baisser.
Vous donnez 36,4° comme pivot de la température basale : AXILLAIRE il faut le préciser ainsi que la nécessité d'avoir un bon vieux thermomètre à mercure, le gallium n'est pas assez précis, les numériques n'en parlons pas : à jeter ! J'ai lu chez que ce serait 36,6 ° et au dessus le chiffre correct donc un point à vérifier éventuelle sur le site de la fondation Barnes.
Dans les suppléments vous oubliez certaines vitamines du groupe B.
Il faut également souligner que le LEVO ne marche pas ou mal dans 90% des cas voir plus car il existe un défaut de conversion de la T4 inactive en T3. L'EUTHYRAL qui groupe T4 et T3 n'est pratiquement jamais prescrit et c'est un scandale. Les médecins en ont peur on se demande pourquoi. La demi vie courte de la T3 donne des résultats plus rapide et la conversion plus lente de la T4 procure au mélange de la souplesse. Mais il arrive que des patients ne réagisse guère au duo.
Il est scandaleux que la poudre de thyroïde de porc ait été interdite en 2006 à cause des abus des amaigrisseurs. Réaction typiquement française : on laisse courir les délinquants alors qu'il aurait fallu les pendre haut et court pour l'exemple et on supprime définitivement le produit alors qu'il est irremplaçable car il comporte les 5 hormones thyroïdiennes T1 à T4 + calcitonine (Armour ou Erfa). Enfin ces produits sont interdits d'importation. Théoriquement on peut encore les obtenir par le canal de la pharmacie centrale hospitalière mais c'est la croix et la bannière. Rester le "système D" pour démerde.
Il y a généralement contre indication à la poudre de thyroïde en cas de thyroidite auto-immune, ça revient à foutre le feu !
L'iode observé le temps que met la peu à absorber quelques gouttes de teinture. Si elle disparait rapidement il y a un manque. Dans la solution de Lugol l'iodure de potassium domine sur l'iode pure, c'est l'inverse dans la teinture officinale. L'administration par la peau me semble le moyen le plus souple de réguler l'apport. On peut consommer de la poudre de Kelp mais je trouve que la teinture ou le Lugol sur la peau c'est plus sur et plus économique
JD Metzger dit
Petit rectificatif : vous avez raison la température basale axillaire est bien 36,4 et non 36,6. J'ai enregistré une donnée erronée et la conversion de 97,5 F° donne bien 36,4.
Seb dit
Bonjour,
je suis un peu perdu, je prends du Levothyrox et je m'intéresse aux médecines naturelles pour soigner ma thyroidite d'Hashimoto, je me suis donc rapproché du Dr WILLEM qui a notamment écrit "Les pathologies de la thyroïde : Les comprendre Les traiter" ; il m'a expliqué que le Levothyrox ne convertit pas l'hormone T4, peu active en hormone T3 qui est l'hormone active, il manquerait au Levothyrox 5 co-facteurs. Mais en me documentant un peu je me rends compte que la T4 est convertie en T3 au niveau du foie ou intestins, donc cela ne dépend pas du Levothyrox.
Et étant abonné au mensuel "Alternatif bien être", dans un article du numéro de juillet 2016 dédié aux maux de la thyroide, en conclusion l'article indique que le Levothyrox est constitué de l-thyroxine qui est une hormone bio-identique, donc aucun effet secondaire. Finalement est-ce vraiment nécessaire de vouloir remplacer le Levothyrox ?
Anne dit
Bonjour,
Je souffre de cette maladie depuis des années; les plantes m'intéressent beaucoup mais où est-ce qu'on peut les trouver à Paris?
Merci!
Christophe BERNARD dit
Bonjour,
Vous trouverez de l'ashwagandha de qualité ici :
https://www.altheaprovence.com/blog/ashwagandha-bio-daroma-zone/
Et une excellente schisandra ici :
http://www.sergemartin.fr/Schisandra.html
Anne dit
Merci beaucoup! Et donc c'est vrai qu'il faut éliminer tous les produits de soja? Je suis végétalienne et le soja pourrait être une super alternative mais pas quand on a une hypothyroïdie... 🙁
Christophe BERNARD dit
Oui mieux vaut l'éviter, les études montrent que le soja inhibe les réactions catalysées par la thyroperoxydase (TPO), réactions essentielles pour la bonne synthèse des hormones thyroïdiennes.
Anne dit
Merci beaucoup!
Fabienne dit
Bonjour à Vous, Aaaaah, qu'il est agréble d'avoir une bonne source d'information, bien documentée. Mon médecin m'a conseillé de l'ashwagandha ... Grâce à vous, j'en sais plus sur cette plante et ses propriétés curatives. Un tout grand merci ! @Fabienne
Denaux garance dit
Merci pour tous ces renseignements.
Que pensez vous de l astragale pour un hashimoto.
Merci d avance
Garance
Christophe BERNARD dit
L'astragale de chine (Astragalus membranaceus) est effectivement indiquée dans la plupart des maladies autoimmunes, comme calmant du système immunitaire. Certains y voient une contrindication lorsque la condition est Th1 dominante. J'ai observé, dans quelques rares cas, le fait que les plantes supposées être calmantes du système immunitaire (incluant aussi ashwagandha, reishi, shitake, maitake, eleuthero, etc) peuvent avoir un effet inverse sur la personne. Cela reste une exception, mais observer par mesure de prudence les premières semaines d'introduction.