Fatigue chronique, prise de poids, hypercholestérolémie, sensibilité au froid, constipation, peau de mauvaise qualité, perte de cheveux, dépression. Si vous souffrez d'hypothyroïdie, vous connaissez bien ces symptômes.
Vous prenez peut-être du levothyrox depuis des années. Et malgré cela, votre thyroïde fait le yoyo. Parfois hypoactive, et parfois hyperactive. C'est malheureusement le sort de nombreuses femmes souffrant de cette condition.
Le but de cet article est de faire le tour des outils naturels pour stimuler la thyroïde afin qu'elle fonctionne mieux, d'une manière plus stable.
Résoudre le problème demande beaucoup de patience. Mais nous ne sommes pas sans outils, et le but est de ne pas laisser tomber tant que nous n'avons pas épuisé toutes les alternatives.
Rôle de la thyroïde
Comme expliqué dans l'article sur l'hyperthyroïdie, la thyroïde est un organe localisé dans le cou, juste en dessous de la pomme d’adam. Cette glande contient de la thyroglobuline (TG), qui est transformée en thyroxine (T4) en majorité, et en triiodothyronine (T3) en plus petite quantité. La thyroïde a besoin d’iode et de l’acide aminé L-tyrosine pour fabriquer la T4 et la T3.
Ces deux hormones, et principalement la T3, sont utilisées par toutes nos cellules pour réguler leur métabolisme, c’est-à-dire régir la conversion de nutriments et d’oxygène en énergie. La T3 est la forme active. Elle est produite à partir de la T4. La conversion se fait par une enzyme qui a besoin de sélénium pour fonctionner.
Une autre enzyme convertit la T4 en une forme de T3 inactive qui s’appelle triiodothyronine inverse (rT3). La rT3 se verrouille sur les récepteurs cellulaires de la T3 afin de bloquer son activité. La rT3 s’oppose donc à l’action de la T3.
La production de T4 et T3 est régulée par l’hypothalamus et l’hypophyse. L’hypothalamus exerce son action en surveillant le niveau des hormones thyroïdiennes en circulation. Lorsque les niveaux sont trop bas, l’hypothalamus (au travers de l’hypophyse) relâche une hormone appelée TSH (thyréostimuline). La TSH stimule la thyroïde à produire la T4 et la T3.
Voici un point très important pour la suite : la plus grosse partie de la T3 n'est pas sécrétée par la thyroïde mais convertie depuis la T4 par les tissus et organes périphériques. Ceci est important dans le contexte d'Hashimoto. Nous en reparlerons plus bas.
Un taux de TSH élevé signifie donc que l’hypothalamus est en train de dire à la thyroïde « tu ne travailles pas assez fort », une situation d'hypothyroïdie.
Les tests
TSH, T3, T4, rT3
Dans une première étape, on a probablement testé votre niveau de TSH sanguin. Un niveau de TSH élevé est souvent un indice qui motivera votre médecin à faire mesurer vos taux de T4-libres et T3-libres.
Les niveaux de T4-libres et T3-libres sont en dessous de la normale dans les cas d'hypothyroïdie clinique. Mais dans les cas subcliniques (ou silencieuse), la TSH sera élevée mais les niveaux de T3-L et T4-L seront normaux. Et pourtant, la personne ressentira bel et bien les symptômes d'hypothyroïdie.
Dans ces cas de T4/T3 normaux, il peut y avoir une production excessive de rT3, hormone inactive qui interfère avec l'action de la T3 dans le corps. On notera que le stress et l'exercice intense jouent un rôle en supprimant la production de TSH et de la T3 et en augmentant la production de rT3.
Afin de tester le caractère autoimmune de votre hypothyroïdie (Hashimoto), votre médecin mesurera probablement vos anticorps antithyroglubuline (anti-TG) et vos anticorps anti-thyroperoxidase (anti-TPO).
Interprétation difficile
Une fois que vous avez les résultats, il faut les interpréter. Et là, vous aurez besoin d’un médecin spécialiste qui connait la problématique d’une manière fine. Je vous rappelle au passage que je ne suis pas médecin, je m’intéresse en revanche aux problématiques de santé de très près.
De tous les livres que j’ai lu, celui que j’ai trouvé le plus complet est le suivant : « En finir avec l’hypothyroïdie » du docteur Benoit Claeys (FNAC - Amazon - La Librairie - Les Libraires).
Excellent livre qui va vous montrer toute la difficulté d’avoir les bons bilans sanguins et les bonnes interprétations. Si vous souffrez d’hypothyroïdie, je vous conseille vivement d’acheter le livre.
Hashimoto - autoimmunité
Une étude(1) montre que 90% des cas d'hypothyroïdie sont de nature autoimmune. Le corps produit donc des anticorps visant nos propres tissus thyroïdiens. Ceci provoque une attaque et une destruction lente de la thyroïde, causant donc un déclin de la production des hormones thyroïdiennes.
La forme la plus commune d'hypothyroïdie autoimmune est la thyroïdite d'Hashimoto. Un taux élevé d'anticorps anti-thyroidiens (principalement anti-TPO et anti-TG) confirme en général le caractère autoimmune de la maladie.
En naturopathie, ce caractère autoimmune doit être pris en compte. En effet, certaines mesures suggérées plus bas supposent que la thyroïde fonctionne mal. Or, dans le cas d'Hashimoto, le problème n'est pas que la thyroïde n'arrive pas à fabriquer les hormones, le problème est que notre système immunitaire détruit petit à petit la thyroïde.
J'insiste sur ce point, car il faut bien le comprendre. Vous avez une équipe de construction (votre thyroïde, qui construit les hormones thyroïdiennes). Dans le cas d'Hashimoto, cette équipe se fait décimer par son environnement. Chaque jours, de moins en moins de maçons travaillent sur la bâtisse.
Certes on peut leur donner plus de ciment et de briques (iode, l-tyrosine, sélénium, etc) - pendant un moment ils travailleront probablement un peu plus fort. Mais au prix de l'épuisement complet au long terme.
Pour Hashimoto, la meilleure stratégie repose donc sur la modulation du système immunitaire. Les plantes modulatrices (et non excitantes) du système immunitaire seront utilisées. L'échinacée est contrindiquée.
Les champignons médicinaux (shitake/maïtake/reïshi) sont souvent utilisés, ainsi que les plantes comme l'astragale de chine (Astragalus membranaceus) et les compléments alimentaires comme la vitamine D. Le lien avec les intolérances alimentaires (voir plus bas chapitre « gluten connexion ») doit être examiné.
L'astragale se prend en général à des doses variant de 2 à 10 g des racines en poudre par jour, soit en une prise le matin, soit en 2 prises divisées. On place la poudre sur un verre d'eau froide, on laisse la poudre descendre au fond du verre, on remue et on boit au bout d'une heure (idéalement on laisse macérer pendant plusieurs heures). On peut aussi prendre la poudre en gélules, dans une soupe, une compote, etc.
Certaines mesures exposées plus bas seront aussi utiles, en particulier les compléments et plantes favorisant une meilleure conversion de T4 en T3, conversion effectuée en majorité non pas dans la thyroïde mais dans les tissus et organes périphériques.
Réduire le stress
Toute maladie autoimmune est aggravée par le stress, qu'il soit aigu ou chronique. Le système immunitaire est grandement affecté par l'adrénaline et le cortisol, les deux hormones de stress.
Que nous parlions de polyarthrite rhumatoïde, de maladie de Crohn, de Lupus ou d'Hashimoto - toute période stressante de votre vie va rendre votre condition plus pénible, vos douleurs plus notables, vos symptômes plus omniprésents.
Un programme de réduction de stress, incluant de divers outils selon la personne (plantes, activités physiques, relaxation/méditation, hypnose, etc) est une partie essentielle du protocole anti-hypothyroïdie.
Hypothyroïdie – Approches naturelles
Si vous ne prenez pas de médicaments aujourd'hui, les plantes et compléments mentionnés ci-dessous pourront vous aider.
Si vous prenez un médicament pour l'hypothyroïdie, probablement de la lévothyroxine (T4 sous forme synthétique), ils pourront vous aider pour certains aspects, une meilleure conversion de T4 en T3 par exemple. D'un autre coté, ils peuvent interagir avec le lévothyrox (un ajustement de la dose de lévothyrox peut-être nécessaire) - il vaudra donc mieux en informer votre docteur.
Si vous n'avez plus de thyroïde, certaines de ces suggestions n'auront aucun effet (aliments goitrogéniques, iode, l-tyrosine par exemple).
Et n'oubliez pas : si vous avez Hashimoto, ces mesures doivent s'insérer dans le contexte d'une thyroïde qui fonctionne bien mais qui diminue en taille, et non une thyroïde qui fonctionne mal d'une manière intrinsèque.
Nutrition
Certains aliments contiennent des substances « goitrogènes » qui empêchent la thyroïde d’utiliser l’iode d’une manière optimale. Indirectement, ces aliments vont donc contribuer à la réduction de l’activité de la thyroïde.
Les plus connus sont les légumes de la famille des brassicacées : choux verts(2), choux frisés, choux fleur, choux de Bruxelles(3), choux chinois, brocolis, radis, navets, feuilles de moutarde, raifort. Le millet fait aussi partie de la liste(4).
Il vaut mieux minimiser ces légumes, ou si vous n'avez pas le choix, de les manger cuits car les composants goitrogènes sont détruits à la cuisson(8).
Je conseille aussi d'éliminer tout produit à base de soja non-fermenté (certaines études montrent un effet goitrogène dû aux isoflavones du soja).
La « gluten connexion »
La connexion entre hypothyroïdie autoimmune et intolérance au gluten est, je trouve, de plus en plus intrigante.
Dans une étude(5), on mesure la présence d'anticorps associés à une intolérance au gluten chez des patients souffrant de problème de thyroïde autoimmune. La présence d'une intolérance subclinique (c'est-à-dire pas un cœliaque, mais une intolérance de bas niveau et sans symptômes intestinaux) est significative dans cette étude.
D'autres études(6)(7)(8) démontrent une corrélation entre anti-corps anti-gluten et problèmes de thyroïde autoimmunes (Hashimoto et Basedow).
Voici une autre étude réalisée en 2019(8bis) : on a pris 34 femmes qui souffrent de thyroïdite autoimmune, on les divise en 2 groupes, le premier groupe élimine les aliments à base de gluten pendant 6 mois, l’autre groupe ne retire rien. Et on voit une diminution significative des anticorps anti-thyroglobuline et anti-peroxidase.
Comment expliquer cette connexion ? Voici une explication possible : la structure moléculaire de la gliadine, la portion protéinique du gluten, ressemble étrangement à certaines protéines de nos tissus thyroïdiens. Lorsque la gliadine pénètre la paroi intestinale et entre en circulation sanguine, le système immunitaire s'y attaque, et au passage s'attaque à la thyroïde.
Il est donc recommandé de tester une alimentation sans produits céréaliers (blé, orge, avoine, maïs, épautre, etc) et au passage, retirer aussi les produits laitiers qui sont souvent impliqués dans les hyperréactivités immunitaires.
Jeûne et autre
Notez que tout régime bassement calorique, tout régime très faiblement glycémique, le régime cétogène, ou tout jeûne prolongé peuvent faire baisser l’activité de votre thyroïde.
C’est observable chez certaines personnes avec baisse de la T3 et augmentation de la T3 reverse. Le jeûne a une liste de bénéfices assez incroyable, mais il faut connaitre aussi les désavantages.
Compléments alimentaires
Vitamine D
D'une manière générale, nous savons aujourd'hui que la vitamine D module l'activité du système immunitaire. D'une manière plus spécifique, une étude(11) montre que la présence d'anticorps anti-thyroïde est inversement corrélée au niveau de vitamine D chez les patients souffrant de problème autoimmune de thyroïde (Hashimoto).
De plus, une déficience en vitamine D semble commune chez les patients souffrant de nodules thyroïdiens ou de cancer de la thyroïde(12).
Je vous rappelle au passage ceci :
- Les carences en vitamine D sont de plus en plus répandues, principalement dû au fait que nous nous exposons de moins en moins au soleil ;
- Les taux sont particulièrement bas à la sortie de l’hiver ;
- Les tests sanguins sont aujourd’hui disponibles pour tous, et les supplémentations aussi lorsqu’il y a carence ;
- Bien que plus rares que les carences, les excès en vitamine D peuvent aussi exister, et sont problématiques. Le seul moyen d’établir un bon équilibre est la vérification régulière par prise de sang.
Des doses journalières de 2000 à 4000 UI/jour sont, d’après certains spécialistes, bien tolérées sans risque de toxicité.
Iode
Je sais que de nombreuses personnes souffrant d'hypothyroïdie prennent de l'iode, certaines avec de bons résultats. Mais bien que l'iode soit nécessaire pour fabriquer les hormones thyroïdiennes, les résultats d'études nous disent qu'il ne faut probablement pas prendre l'iode d'une manière aveugle.
En effet, une étude(13) montre qu'une hypothyroïdie est associée chez certaines personnes à un niveau d'iode urinaire trop bas, mais chez certaines personnes à un niveau d'iode urinaire trop haut.
Une autre étude montre qu'une alimentation trop riche en iode est associée avec l'hypothyroïdie(14). Certains spécialistes pensent que l'iode peut être déclencheur de la maladie d'Hashimoto.
J'en conclus donc la chose suivante :
- Une supplémentation en iode peut être indispensable et bénéfique chez les personnes déficientes en iode ;
- Une supplémentation en iode serait contre-productive chez la personne consommant déjà assez d'iode.
Un test d'iode urinaire peut être effectué afin de vérifier vos taux (iodurie).
Paul Jaminet, dans son blog sur la nutrition, expose aussi en détail ses conclusions basées sur de multiples recherches (voir ses deux articles partie I et partie II) :
- Une supplémentation en iode lorsque la personne est déficiente en sélénium pose des risques pour la santé ;
- Une supplémentation en sélénium lorsque la personne est déficiente en iode pose aussi des risques.
Le but est donc de s'assurer que ces deux éléments soient présents en quantité suffisante.
Le docteur Curtay recommande une dose journalière de 150 μg d'iode afin d’éviter un déficit éventuel et sans risquer un surdosage. On peut certes prendre des doses beaucoup plus élevées, et je sais que certains y trouvent du soulagement. Mais personnellement, je préfère travailler avec un large panel d'outils plutôt qu’un seul à fortes doses.
Attention aux facteurs qui interfèrent avec la fixation de l’iode : le tabac, le fluor * des dentifrices, donc prenez plutôt un dentifrice sans fluor, le chlore dans l’eau du robinet, donc mieux vaut boire une eau filtrée, et le lithium dans certains médicaments antidépresseurs.
* Une de nos lectrice met un petit focus sur le rôle du fluor : il n'y a pas vraiment lieu de s'inquiéter quant aux dentifrices, car il n'est pas habituel de les consommer, et donc peu de risques que cela vienne interférer avec la thyroïde, notre lectrice (Valérie) souligne plutôt qu'il faudrait faire attention avec le sel de table enrichi au fluor.
Sélénium
Le sélénium est essentiel pour la conversion de T4 en T3. Chez la personne déficiente, une supplémentation est indiquée. Mais il faudra faire attention de ne pas trop en prendre, car trop de sélénium peut nuire(15).
Trop de sélénium peut entraîner des problèmes gastrointestinaux, la perte de cheveux, des ongles cassants, de la fatigue et de l'irritabilité, ainsi que des névralgies.
Il ne semble pas y avoir de carence aujourd'hui chez l'adulte en bonne santé dans les pays industrialisés. Par contre, nous savons que les personnes souffrant de problèmes intestinaux (crohn, colite ulcéreuse, coeliaque, et probablement d'autres types d'inflammations intestinales) ont du mal à absorber le sélénium(16).
Les noix du brésil sont très riches en sélénium, et une noix de 5 g fournit un apport en sélénium d'environ 95 µg. Deux noix par jour peuvent être suffisantes pour un apport additionnel sans les risques.
Comme indiqué auparavant, sélénium et iode semblent agir d'une manière synergiste, et prendre l'un alors que l'autre est déficient n'est pas recommandé.
L-Tyrosine
La l-tyrosine est un acide aminé que l'on trouve dans certains aliments comme la viande, le poisson, les amandes, etc.
Tel l'iode, il est essentiel pour fabriquer les hormones thyroïdiennes. Le taux de l-tyrosine chez certaines personnes pourrait-il être trop bas, contribuant à l'hypothyroïdisme ?
La réponse n'est pas évidente, et si l'alimentation est équilibrée, il n'y a pas de raison de penser qu'il y a déficience.
Certains recommandent une supplémentation de 500 mg 1 à 3 fois par jour. Je pense que ceci est probablement judicieux si régime végétarien ou végan. En revanche, je n'ai pas trouvé d'étude sérieuse qui confirme l'efficacité de ce complément alimentaire dans le contexte de l'hypothyroïdie.
Zinc
Une déficience en zinc entraine un mauvais verrouillage de l'hormone T3 sur les récepteurs cellulaires. Cette déficience est souvent accompagnée d'une perte de cheveux, de problèmes de peau, ainsi que d'ongles friables.
Idéalement, comme pour les autres nutriments, il faudrait faire un bilan pour voir où vous en êtes. Des doses élevées sur de longues périodes peuvent entraîner une carence en cuivre, donc vous voyez comment on peut essayer de bien faire d’un côté et puis créer un problème de l’autre.
Mais que faire lorsqu'on n'a pas l'information ? Eh bien on teste en prenant le moins de risque possible. Le docteur Jean-Paul Curtay recommande une supplémentation journalière dans les 15 mg par jour, dosage qui est en général bien toléré, soit provenant de l'alimentation ou d'un complément alimentaire.
Autres vitamines et cofacteurs
La thyroïde a besoin d'une longue liste de vitamines et cofacteurs pour fonctionner correctement.
Une prise journalière de multivitamines/minéraux est donc recommandée afin de combler les carences potentielles. Choisissez un complément de qualité qui ne couvre pas uniquement les recommandations minimales.
Plantes principales
Les plantes suivantes peuvent être utilisées pour bâtir un protocole personnalisé. Il est évident que le terrain et la constitution de la personne doivent être adressés en priorité.
Phylosophie de travail
J’aimerais que l’on comprenne la nature de l’hypothyroïdie dans des termes plus énergétiques.
L’hypothyroïdie est un état de lenteur, de froideur, les cellules ne brûlent pas assez d’énergie. C'est un état de déficience, de manque de vitalité. Si on regarde du côté de la médecine chinoise, on retrouve ces mêmes concepts de déficience du Qi pour hypothyroïdie.
Donc on va aller voir du côté des plantes qui rebâtissent la vitalité, l’énergie physique. On va aller voir du côté des plantes qui réchauffent, des plantes qui redonnent énergie mentale et motivation aussi.
Donc en fait il y a énormément de plantes qui peuvent être utilisées ici, mais je vais vous en proposer quelques-unes qui sont vraiment bien adaptées à la situation.
D’abord la catégorie incontournable, ce sont les plantes adaptogènes, ces plantes qui peu à peu rebâtissent l’énergie physique. Vous connaissez déjà probablement le fameux ginseng asiatique, qui est en général utilisé pour les périodes de grande fatigue physique, donc qui peut être adapté ici.
La rhodiole est excellente lorsque la fatigue physique est accompagnée de manque de motivation, de capacités cognitives affaiblies, d’état dépressif, ce qui est souvent le cas dans l’hypothyroidie.
L’éleuthérocoque est très bien aussi, dans le contexte d'hypothyroïdie on en prend en général entre 4 et 10 g des racines sèches et en poudre par jour, en infusion ou en poudre dans l’alimentation.
En revanche, il y a une plante qui se distingue du lot, la voici.
Ashwagandha (Withania somnifera)
Cette jolie petite solanacée renferme des propriétés très intéressantes dans ses racines. C'est une plante qui se cultive facilement au jardin comme annuelle.
Deux études nous fournissent des données intéressantes à son sujet :
- l'ashwagandha fait monter les taux de T4 et T3 chez la souris male(17) ;
- l'ashwagandha fait monter les taux de T4 chez la souris femelle(18) ;
A ma connaissance, aucune étude n'a été faite sur les humains. Par contre, la plante est bien adaptée aux états de fatigue et d'épuisement.
De plus, les études montrent que l'ashwagandha réduit les hormones de stress (cortisol), et nous savons que le stress aggrave toute condition autoimmune.
Il faut bien la doser. On achète la forme racines en poudre, forme simple à utiliser. Les doses recommandées varient entre 4 et 10 g de poudre par jour sous forme de tisane (pas très bon) ou rajouté dans l’alimentation, ou dans un verre d’eau froide. On commence toujours avec les doses les plus faibles en augmentant au fil des semaines si nécessaire.
C’est une plante qui va améliorer la qualité du sommeil, c’est pour cela qu’on peut prendre une petite dose le matin, 2 g par exemple, et une dose un peu plus élevée le soir, 4 g par exemple.
Il lui faudra plusieurs semaines pour faire son travail, donc on parle vraiment de prise sur le long terme. Au passage ces plantes adaptogènes peuvent aider à calmer la situation autoimmune, donc c’est une plante tout à fait adaptée ici.
Dans les cas de grande fatigue, il est possible que l’ashwagandha ne soit pas suffisante, auquel cas vous pouvez rajouter une plante de type éleuthérocoque ou rhodiole, plutôt le matin et le midi, et continuer l’ashwagandha le soir par exemple.
Schisandra (Schisandra chinensis, « Wu-Wei-Zi »)
La baie de schisandra, utilisée depuis des millénaires en médecine chinoise comme tonique et détoxifiant, semble fournir un effet tonifiant sur la thyroïde.
Au minimum, cette « baie aux 5 saveurs » fournit une action dépurative sur les organes d'élimination qui permettront un meilleur fonctionnement du métabolisme général. De plus, en tant que plante protectrice et stimulante du foie, elle améliore la conversion des hormones thyroïdiennes (qui se déroule en partie dans le foie).
Elle agit aussi comme adaptogène, réduisant le stress (cortisol), un des facteurs aggravants majeurs de l'hypothyroïdie autoimmune.
Si vous trouvez les fruits en poudre et en gélules : on prend 1 g de 2 à 3 fois par jour.
Décoction de la poudre : 1 c. à café de poudre par tasse de 200 ml. Décoction 5 minutes, infusion 30 minutes. 2 tasses par jour.
Coleus Forskohlii
Le coleus est une lamiacée originaire d'Inde. La forskoline, composant actif du coleus, semble activer la production de T3 et T4 d'une manière similaire à la TSH(19). C'est une plante traditionnellement utilisée en médecine ayurvédique pour les problèmes de thyroïde.
Gugul (Commiphora mukul)
La résine de cet arbre aux branches épineuses poussant en Inde est utilisé pour de multiples problèmes de santé.
La résine de gugul améliore les problèmes d'hypothyroïdie(20) :
- en améliorant le taux T3/T4 et en facilitant la conversion de T4 en T3(21) ;
- en améliorant l'utilisation de l'iode par la thyroïde(22).
Elle est particulièrement indiquée lorsqu'il y a hypercholestérolémie.
La résine s'achète soit déjà préparée (pulvérisée) en comprimés, soit en cristaux de résine pure. Ces cristaux peuvent être dissous dans de l'alcool à 90° afin d'en faire une teinture.
Brou de noix (Juglans regia, J. nigra)
Voici quelque chose que j’ai appris de Matthew Wood aux États-Unis. Wood explique que le brou de noix aide notre thyroïde à mieux utiliser l’iode. Le brou est la partie verte qui entoure la noix.
On récupère le brou encore vert, on le coupe en tous petits morceaux et on le fait macérer 2 semaines dans un alcool le plus fort possible, au moins 55 à 60° idéalement, le tout dans un bocal.
On secoue tous les jours, on filtre au bout de 2 semaine et on obtient un liquide marron foncé, quasi noir. C’est très fort, et on peut prendre 10 à 20 gouttes de 2 à 3 fois par jour.
Plantes réchauffantes
L'hypothyroïdie est une situation "froide". On va donc utiliser les plantes réchauffantes d'une manière judicieuse ici.
Voici quelques plantes réchauffantes : le romarin, le gingembre, la cannelle, des plantes qui font du bien lorsqu’on a ces sensations de froid constamment. Donc par exemple une infusion avec une pincée de feuilles de romarin et une demi-cuillère à café de gingembre frais et râpé.
Vous pouvez prendre ce type d'infusion 2 fois par jour pendant quelques semaines et voir si cela vous plait, si cela vous aide.
L’avantage du romarin : il va activer les fonctions du foie, ce qui est intéressant car le foie est toujours très impliqué dans les déséquilibres hormonaux. Il fait un gros travail de métabolisme et recyclage des hormones.
➜ Donc dans votre stratégie, faites une petite note au passage, lorsque déséquilibre hormonal, on essaie toujours de donner un petit coup de pouce au foie.
Le gingembre, lui, il réchauffe et il va au passage calmer l’inflammation, ce qui est toujours bénéfique dans ces maladies autoimmunes. C’est pour cela qu’une prise de curcuma peut aussi aider.
➜ Donc au passage, vous faites une deuxième petite note, dans toute maladie autoimmune, il est bon de calmer l’inflammation.
Plantes stimulantes cérébrales
Lorsque le physique est à plat, le moral ne peut pas suivre. Au fil des jours et des semaines, l'épuisement du corps va amener à l'épuisement du moral.
De nombreuses plantes peuvent vous aider ici, le romarin mentionné précédemment est un tonique cérébral. Mais je vous donne aussi 2 plantes à prendre en considération, sachant que je vous ai préparé des fiches d'utilisation si vous désirez les tester :
- Le brahmi (Bacopa monnieri)
- Le gotu-kola (Centella asiatica)
Et si vous préferrez faire local, alors vous avez notre bon vieux romarin.
Références
(1) Nobuyuki Amino, Autoimmunity and hypothyroidism
(2) Lakshmy R, Rao PS, Sesikeran B, Suryaprakash P. Lakshmy R, Rao PS, Sesikeran B, Suryaprakash P.Iodine metabolism in response to goitrogen induced altered thyroid status under conditions of moderate and high intake of iodine. Horm Metab Res. 1995 Oct;27(10):450-4.
(3) Fenwick GR, Griffiths NM. The identification of the goitrogen (-)5-vinyloxazolidine-2-thione (goitrin), as a bitter principle of cooked brussels sprouts (Brassica oleracea L. var. gemmifera). Z Lebensm Unters Forsch. 1981 Feb;172(2):90-2.
(4) Millet – a possibly goitrogenic cereal. Nutr Rev. 1983 Apr;41(4):113-6.
(5) Collin P, Salmi J, Hällström O, Reunala T, Pasternack A. Autoimmune thyroid disorders and coeliac disease. Eur J Endocrinol. 1994 Feb;130(2):137-40.
(6) Sategna-Guidetti C, Bruno M, Mazza E, Carlino A, Predebon S, Tagliabue M, Brossa C. Autoimmune thyroid diseases and coeliac disease. Eur J Gastroenterol Hepatol. 1998 Nov;10(11):927-31.
(7) Akçay MN, Akçay G. The presence of the antigliadin antibodies in autoimmune thyroid diseases. Hepatogastroenterology. 2003 Dec;50 Suppl 2:cclxxix-cclxxx.
(8) Metso S, Hyytiä-Ilmonen H, Kaukinen K, Huhtala H, Jaatinen P, Salmi J, Taurio J, Collin P. Gluten-free diet and autoimmune thyroiditis in patients with celiac disease. A prospective controlled study. Scand J Gastroenterol. 2012 Jan;47(1):43-8.
(8bis) Krysiak R, Szkróbka W, Okopień B. The Effect of Gluten-Free Diet on Thyroid Autoimmunity in Drug-Naïve Women with Hashimoto's Thyroiditis: A Pilot Study. Exp Clin Endocrinol Diabetes. 2019 Jul;127(7):417-422. doi: 10.1055/a-0653-7108.
(9) Mastorakos G, Pavlatou M. Exercise as a stress model and the interplay between the hypothalamus-pituitary-adrenal and the hypothalamus-pituitary-thyroid axes. Horm Metab Res. 2005 Sep;37(9):577-84.
(10) Tsigos C, Chrousos GP. Hypothalamic-pituitary-adrenal axis, neuroendocrine factors and stress. J Psychosom Res. 2002 Oct;53(4):865-71.
(11) Goswami R, Marwaha RK, Gupta N, et al. Prevalence of vitamin D deficiency and its relationship with thyroid autoimmunity in Asian Indians: a community-based survey. Br J Nutr. 2009 Aug;102(3):382-6
(12) Laney N, Meza J, Lyden E, Erickson J, Treude K, Goldner W. The Prevalence of Vitamin D Deficiency Is Similar between Thyroid Nodule and Thyroid Cancer Patients. Int J Endocrinol. 2010;2010:805716.
(13) Laurberg P, Bülow Pedersen I, Knudsen N, Ovesen L, Andersen S. Environmental iodine intake affects the type of nonmalignant thyroid disease. Thyroid. 2001 May;11(5):457-69.
(14) Duarte GC, Tomimori EK, de Camargo RY, et al. Excessive iodine intake and ultrasonographic thyroid abnormalities in schoolchildren. J Pediatr Endocrinol Metab. 2009 Apr;22(4):327-34.
(15) Bleys J, Navas-Acien A, Guallar E. Serum selenium levels and all-cause, cancer, and cardiovascular mortality among US adults.Arch Intern Med. 2008 Feb 25;168(4):404-10.
(16) Rannem T, Ladefoged K, Hylander E, Hegnhøj J, Staun M. Selenium depletion in patients with gastrointestinal diseases: are there any predictive factors? Scand J Gastroenterol. 1998 Oct;33(10):1057-61.
(17) Panda S, Kar A. Changes in thyroid hormone concentrations after administration of ashwagandha root extract to adult male mice. J Pharm Pharmacol. 1998 Sep;50(9):1065-8.
(18) Panda S, Kar A. Withania somnifera and Bauhinia purpurea in the regulation of circulating thyroid hormone concentrations in female mice. J Ethnopharmacol. 1999 Nov 1;67(2):233-9.
(19) Laurberg P. Forskolin stimulation of thyroid secretion of T4 and T3. FEBS Lett. 1984 May 21;170(2):273-6.
(20) Panda S, Kar A. Guggulu (Commiphora mukul) potentially ameliorates hypothyroidism in female mice. Phytother Res. 2005 Jan;19(1):78-80.
(21) Panda S, Kar A. Guggulu (Commiphora mukul) potentially ameliorates hypothyroidism in female mice. Phytother Res. 2005 Jan;19(1):78-80.
(22) Tripathi YB, Malhotra OP, Tripathi SN. Thyroid Stimulating Action of Z-Guggulsterone Obtained from Commiphora mukul. Planta Med. 1984 Feb;50(1):78-80.
Cette page ainsi que tout le contenu de ce site (vidéos incluses) est mis à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International.
Fabien dit
Bonjour Christophe,merci de vos merveilleux conseils. je suis encore un peu perdu, j'ai ete opere en septembre d'un cancer de thyroide ( ablation complete de la thyroide) et jai comme traitement euthyrox 125 , j'ai lu que les Huiles esentielles comme la MYRTE VERTE est ideale pour les problemes de thyroide (bon moi j'en ai plus de tiroides :-P) .. mais d'autres personnes disent que l'on ne peut pas la prendre avec ce traitement. qu'en pensez vous Christophe.merci ( j'ai demandé a mon medecin pfffff, il en sait rien. comme dab)
sabine dit
Bonjour Fabien
l'he de myrte va soutenir les fonctions thyroïdiennes, là vous n'en avez plus , il faudrait plutôt se tourner vers des plantes qui vont soutenir la fonction des glandes surrénales et la gestion du cortisol et de la fatigue sur du long terme , et qui vont aider les hormones de synthèse (la T4) à se transformer en T3
prendre régulièrement des aliments riches en zinc et en sélénium(pour le sélénium attention de ne pas dépasser les doses journalières) et prendre en fond une adaptogène comme l'ashwagandha ou éleuthérocoque pour gagner en vitalité sur le long terme
courage à vous
Fabien dit
Merci de tout cœur. Afin une personne qui a su me répondre. Merci ÉNORMÉMENT... Merci
Helene Petit dit
Bonjour Je suis une de vos fan. Mais j'ai vraiment besoin de savoir si l'avoine est mauvais pour l'hypothyroïdie parce que partout cette céréale est mentionnée comme bénéfique. Merci de votre réponse parce que j'en mange tout les matins.
sabine dit
Bonjour Hélène
disons que lorsque l'on soupçonne une intolérance au gluten (lors de maladie auto immunes par exemple) on commence par éliminer toute source potentielle de gluten, l'avoine a une protéine de gluten (l'avénine) différente de celle du blé certes et moins problématique mais selon les variétés d'avoine, certaines peuvent agresser le système immunitaire (tout le monde n'est pas d'accord avec cette vue et les discussions contradictoires sont bien présentes)
mais lorsque l'on est dans le doute , on commence par éliminer pendant plusieurs semaines, on note , puis on réintroduit un par un les éléments enlevés , et on observe la réaction de notre organisme
Helene dit
Je vous remercie beaucoup pour votre réponse
Bonne soirée
ariane dit
Bonjour Christophe,
Merci pour cette belle et riche vidéo.
Est ce que de faire des cures du foie (méthode d'Andreas Moritz) peut aider dans les cas d'hypothyroïdie ?
Si j'ai bien suivi, le problème vient plus du système immunitaire que de la thyroïde, donc ce sera plus une amélioration du rôle du foie dans l'immunité que dans la gestion des hormones qui sera recherchée ici. Est ce que tu as des retours sur cette pratique de nettoyage de foie dans des cas d'Hashimoto ?
Bien à Toi
sabine dit
Bonjour Ariane
prendre soin de son foie est une nécessité car c'est aussi le lieu du recyclage des hormones , concernant cette cure du foie, voici le point de vue de Christophe https://www.altheaprovence.com/nettoyage-du-foie-huile-olive-a-jeun/
Marie-Claude Sagala dit
As-tu lu aussi ce livre: https://www.amazon.ca/-/fr/PHILIPPE-VEROLI/dp/2365491804/ref=pd_bxgy_14_2/130-7043384-4147231?_encoding=UTF8&pd_rd_i=2365491804&pd_rd_r=98fd494d-c455-4158-8524-030da128f84c&pd_rd_w=DckJP&pd_rd_wg=r9arZ&pf_rd_p=31075106-99ea-4a31-a463-1494a4b8bd5d&pf_rd_r=CPN6C0HJV5JV4MKV17GQ&psc=1&refRID=CPN6C0HJV5JV4MKV17GQ
Si oui, serait-il complémentaire ou répétitif de celui que tu conseilles en début d'article ?
Je veux aussi mentionner qu'Aviva Romm a écrit un excellent livre sur le sujet. Mais j'ai du mal à me l'approprier parce qu'il est écrit en anglais.
sabine dit
bonjour Marie Claude
désolée mais Christophe ne connait pas ce livre
Florence dit
Bonjour, j'ai développé un vitiligo depuis très longtemps, une hypothyroidie d'Hashimoto (tyroïde à minis nodules froids) actuellement améliorée par 50 de T4 (tyrofix) et un apport variable de T3 par cynomel, et j'ai une maladie de Lyme depuis longtemps car le médecin n'avait pas reconnu ma piqûre en tant que telle, cependant les tests très récents confirment la borreliose.
j'ai encore une armada de symptomes.. que serait-il bon de privilégier? traiter d'abord la borréliose et améliorer le traitement d'hypothyroïdie ensuite, ou le contraire, ou les deux en même temps? puisque l'auto-immunité est en jeu pour les deux.. et que certaines plantes semblent utiles à l'amélioration des deux?
j'ai aussi une steatose hépatique non alcoolique pour laquelle mon médecin me donne des compléments alimentaires, et du desmodium. je ne peux m'empêcher de penser que toutes ces difficultés sont reliées directement.. c'est popurquoi je regroupe tout ici, quitte à déborder un peu du cadre de ce forum sur "l'hypothyroidie"
Merci pour vos conseils et pour ce site passionnant ! Merci aussi à votre équipe !
PS le site de sergemartin n'est plus accessible..
sabine dit
Bonjour Florence
votre réflexion sur les liens potentiels entre les dysfonctionnements (thyroïde par exemple mais aussi le reste ) mm'interpelle , en ce moment je suis une formation sur lyme et c'est une question que j'avais prévu de poser
je viendrais partager les infos à ce sujet si j'ai des réponses 🙂
Florence Allias dit
Oui! Sabine merci! il y a bien une systémique des pathologies en psy alors pour quoi pas pour le corps, puisque esprit et corps sont reliés?
sabine dit
notre corps cet inconnu et pourtant si proche; oui je pense aussi que notre "univers intérieur" est un monde de relations ....qui se fait et se défait, recherche d'équilibre et d'harmoniques ...:)
zarah dit
bonjour, quel est le labo sur que vous recommandez pour la résine de gugull, ? merci cordialement
sabine dit
bonjour zara
essayez sur ce site (ils revendent la marque samskara qui a bonne réputation ) https://www.brin-d-herbe.fr/guggul-poudre-100-g-c2x26054360
zarah dit
bonjour, merci du renseignement , parce qu'il est tellement aléatoire d'acheter des plantes sur internet qu'il vaut mieux avoir une bonne adresse !
sabine dit
toujours délicat de recommander car parfois la qualité varie d'une année sur l'autre (changement de personne, mauvaise récolte etc...) mais il faut aussi savoir que rien n'est parfait
zarah dit
en ce qui concerne la posologie , une gélule par jour ??cela peut il etre suffisant merci
sabine dit
bonjour Zarah
il est souvent recommandé 1à2 gélules au moment des repas
Renée Girard dit
Bonjour, Je prends depuis environ 2 semaines de la poudre d'ashwagandha ( il est préconisé 5 grammes) le matin pour essayer de perdre du poids et réguler mon organisme, le midi je prends du psylium blond (1 cuillère dose) pour la constipation. Est ce qu'il est normal que je me sente aussi gonflée? est ce qu'il faut attendre pour avoir un effet bénéfique? Depuis la ménopause je souffre de problème de poids inexpliqués, de constipation sévère, mon corps ne supporte pas ces kilos en trop (15 kg) qui me crée des douleurs dans tout le corps et bien évidemment un moral dans les chaussettes, je ne supporte pas de me voir avec autant de graisse. Il y a quelques temps mon médecin a voulu me mettre sous levothyrox, une vraie catastrophe et les régimes ne fonctionne pas sur moi. Je mange le midi et le soir, j'ai de la chance que mon corps ne me réclame pas plus de nourriture et j'ai un emploi très physique. Peut etre pourriez vous m'indiquer autre chose a faire ou a prendre? Les médecins sont totalement incompétents voire ignobles en la matière . Merci d'avance
sabine dit
Bonjour Renée
je pense qu'avant de prendre quoi que ce soit, il serait intéressant de vous faire accompagner par un naturopathe un phytothérapeuthe
car il y a de fortes probabilité qu'il y ait un un chamboulement hormonal lié à votre ménopause, donc je commencerai par viser un protocole lié à la ménopause pour accompagner ce changement
car tant que le problème d'origine n'est pas géré , les conséquences (prises de poids , gonflements....) ne vont pas être facile à éliminer
Renée Girard dit
Merci de votre réponse, mais je n'ai jamais trouvé quelqu'un de sérieux qui s'occupe de ça. A part m'entendre dire, ban c'est comme ça et franchement je n'ai envie de perdre mon temps ni mon argent avec des personnes qui n'en valent pas la peine. Une fois de plus je vais devoir chercher une solution seule.
Anne dit
Si je puis me permettre, vous devriez vous interroger sur les aliments auquels vous avez probablement des intolérances. Les problèmes ne se posent que quand le rythme de vie change, ce n'est pas réellement la ménopause qui provoque les problèmes, mais l'encrassement de l'organisme dû au stockage d'éléments que votre organisme n'assimile pas, et qu'à la ménopause (mais parfois bien avant) le corps ne peut plus compenser. Courage, pas de désespoir, j'ai connu ça, on peut s'en sortir, mais il n'y a pas de magie et ça prend souvent bien du temps.
Epona Rodriguez dit
Bonjour Renée , je suis venue sur ce site afin de me documenter sur certains points ; d'ailleurs,bravo aux infos qui sont très bien expliquées! je suis naturopathe , et en même temps , j'ai 52 ans ,donc une pré ménopause qui arrive . J'ai aussi des amies et consultantes dans ce cas . Bien entendu , que cela se prend en charge ! Mais avec un naturopathe de "la vieille école" , ceux qui pendant la consultation, prennent le temps de regarder tout ce que vous avez eu ,depuis votre naissance, votre alimentation, vos maladies , les chocs émotionnels , le stress ,et j'en passe . Pourquoi? Parce que certains aliments, le stress , ou des organes émonctoires qui tournent au ralenti , auront du mal à gérer ce tournant chez la femme . Le regard que l'on pose sur soi et comment on se voit vieillir est aussi un grand facteur de stress ,donc de dysfonctionnement . Si un régime ne "fonctionne pas"(et cela a été mon cas il y a quelques années) , il faut aller voir pourquoi ,trouver ce qui fait que le corps n'élimine pas et fait du stockage . Là aussi , un problème émotionnel non résolu nous fera prendre du poids . D' où la nécessité de travailleur sur la globalité . J'ai perdu mon poids en changeant beaucoup de choses dans mon alimentation,et aussi dans mon hygiene de vie ;l'un ne va pas sans l'autre . Ma pré ménopause va bien, j'ai retrouvé une silhouette assez sympa , mais cela s'est fait sur le long terme , et aussi parce que mes études en naturopathie m'ont fait comprendre beaucoup de choses . Ne désespérez pas , la naturopathie "marche "très bien pour la ménopause . Si on prend le temps de chercher . J'espère qu'entre votre post et ma réponse, vous aurez trouvé quelqu'un qui aura su vous accompagner et vous aider . Je m'excuse de cette réponse aussi longue ...
ambre dit
Bonjour Christophe,
je lis avec beaucoup d’intérêt votre article car j'étudie les plantes et les huiles essentielles avec l'ELPM et une amie me demande de l'aide pour une aménorrhée qui dure depuis + de 5ans. (elle a quand même eu un enfant, sans règles!). Elle a une hypothyroïdie et prends un traitement Lévotyrox qu'elle a réussi à diminuer de moitié cette année suite à un changement d'alimentation et la prise d'iode, conseillé par son docteur naturopathe. Cependant ses règles sont toujours absentes et elle souhaite une nouvelle grossesse.
Puis je lui conseiller des plantes comme l'armoise ou la sauge officinale en infusion?
et des HE comme la sauge sclarée, le romarin à verbénone, l'épinette noire..? et toutes ces HE hormones like ou oestrogènes like? Ce qui est embêtant c'est que cette aménorrhée est surement liée à son hypothyroïdie et du coup les HE et plantes qui touchent au système hormonal sont contre-indiquées... mais dans un sens, alors à quoi servent t'elle si on ne peux pas les utiliser justement quand il y a un problème hormonal..?
merci pour vos conseils.
sabine dit
Bonjour Ambre
voici la réponse de Christophe
Je ne suis pas sûr de comprendre pourquoi les plantes qui touchent au système hormonal seraient contre-indiquées ici, sauf si on parle d'hormone thyroïdienne et d'un effet inhibiteur (par exemple avec l'agripaume, le lycope, etc). Auquel cas je vois la logique.
Oui effectivement la situation est probablement provoquée par l'hypothyroïdie, mais cela ne veut pas dire qu'on ne peut pas aider avec les plantes.
Sophie Isa dit
Bonjour,
Je me permets de répondre.
Ce genre de plantes sont seulement contre-indiquées en cas d'antécédents de cancers hormono-dépendants. Si tel n'est pas le cas, je conseille à votre amie si cela n'est pas déjà fait de se diriger vers un naturopathe 🙂
Cordialement
Achillea dit
Pour en avoir fait l'expérience et rebondir sur la question posée par Ambre, les plantes estrogen-like ralentissent ma thyroïde, et pas seulement la mienne, si vous voulez mon avis... Donc OK pour une infusion de sauge de temps en temps, mais certainement pas d'HE estrogen-like à hautes doses, voire pas du tout. L'idéal serait de combiner une plante qui stimule, ou mieux, rééquilibre la thyroide et qui serait également phyto-estrogénique.
florence dit
Bonjour ja'i une hypothyroidie et souffre depuis des mois de manque de sommeil. mon medecin ne veut pas me prescrire d'autres analyses donc je ne sais pas s'il s'agit d'ashimoto.en ce momment je recolte du curcuma et du gingembre sont elles contre indiquees en cas d'ashimoto?j'espere pouvoir dormir un peu mais les somniferes seresta 10 mg(2 comprimes) ont une efficacite variable.les tisanes ne sont pas suffisantes mais les huiles essentielles m'aident lavande ravistara car je suis aussi de temps en temps en hypertension,l'ashwaganda en poudre me fait du bien j'ai aussi la plante mais la racine est fort dure je ne sais pas comment la reduire en poudre probablement faut il la faire secher avant.merci pour vos conseils et votre aide bon courage a toutes et tous
Christophe BERNARD dit
Bonjour Florence, pour l'ashwagandha, oui il faut faire sécher la racine d'abord avant de la réduire en poudre. On ne peut pas pulvériser une plante fraiche.
Pour le curcuma et le gingembre, je n'ai pas connaissance d'une contrindication en cas d'hashimoto non.
Kathy dit
Moi aussi très fatigué, mon taux de TSH, à beaucoup chuté, cet été 0,10, moral et tout.
Médecin, traitement revu, tout ça bien sûr, attendre, maintenant que la TSH, remonte doucement.
J'ai trouvé à Biocoop, des comprimés d'ascerola, j'ai commencé il y a quelques jours, à en prendre, 1par jour, je souhaite que cela me fasse du bien
danielle DUBUS dit
bonjour, S'IL VOUS PLAIT, MONSIEUR BERNARD, JE VOUDRAIS TANT QUE VOUS REPONDIEZ A CE QUI SUIT :
Ma thyroïde est toujours présente, mais elle est morte. J'ai appris plusieurs années après avoir accepté le traitement à l'iode radioactive, que cela tue la thyroïde. Donc, elle est là mais morte et devenue "peau de chagrin". Tous les produits naturels, tous les compléments alimentaires, auront-ils un effet ? J'en doute et j'aimerais vraiment avoir votre avis professionnel et sincère.
Merci d'avance
Danielle
sabine dit
bonjour Danielle
voici la réponse de Christophe
Oui certaines mesures seront utiles. Aujourd'hui, par exemple, je suppose que vous prenez du levothyrox qui est une forme synthétique de T4. La T4 doit être transformée en T3 qui est la forme active, et les études montrent que sélénium, zinc, ashwagandha, par exemple, aident pour ce processus de transformation. De plus, les plantes adaptogènes comme l'ashwagandha ou l'éleuthérocoque agissent d'une manière générique sur la vitalité, les hormones sécrétées par les glandes surrénales, donc auront un effet positif au long terme.
danielle dubus dit
bonjour,
merci pour votre réponse. Sous quelle forme faut-il acheter le sélénium et le zinc ? granules homéopatiques ? gelules ? liquide ? avez-vous des conseils à donner sur le laboratoire qui les vends ?
Je viens de commencer à prendre depuis une semaine des gelules proposées par le laboratoire Apoticaria. Voici la composition de ce produit et la posologie. Qu'en pensez-vous ? Peut-il remplacer ce que vous proposez ?
Composition
• L-Tyrosine 600 mg,
• Spiruline 170 mg,
• Maca 100 mg, une plante vivace qui stimule les surrénales
• Levure enrichie en sélénium 35 mg soit 127 % AJR,
• Fucus vesiculosus 75 mg
• Stéarate de magnésium (anti-aglomérant) 20 mg
Dosage journalier recommandé
2 gélules par jour, peut être augmenté à 4 gélules
Ce que je ne comprends pas c'est que cela puisse agir puisque je n'ai plus aucune production d'hormones. Comment la conversion des T4 et T3 des peut-elle être facilitée puisque je n'ai plus de production hormonale de la thyroïde puisqu'elle est morte ? à l'origine le diagnostique était "maladie de Basedow".
Vous pouvez comprendre que je ne peux me lancer dans l'achat de compléments alimentaires sans être assurée que ceux-ci seront réellement bénéfiques. Nous avons une petite retraite qui ne me permet pas d'acheter tout ce qui semble la panacée. C'est pourquoi j'essaie de comprendre.
je vous souhaite à vous et votre équipe, une fin d'année heureuse, chaleureuse, prospère et plein de fins d'années futures pleines de joie et de bonheur
Danielle
sabine dit
bonjour Danielle
nous avons supposé que vous preniez du levotyrox (forme synthétique de la T4) T4 qui doit être reconvertie en T3 (forme active) et donc zinc, sélénium et ashwagandha vont aider à ce processus de transformation (l'ashwagandha (on en trouve maintenant dans certains magasins bio) va soutenir les glandes surrénales , mais d'autres adaptogènes peuvent aussi jouer ce rôle ( dont la maca) ; les graines d'orties vont avoir ce rôle de soutien des glandes surrénales (si vous avez un jardin et des orties (l'ortie est une plante complète riche en zinc et sélénium aussi ) intéressez vous à l'ortie (qui doit bien sûr être cueillie dans des lieux idem de pesticides et d'engrais)
vous pouvez (avant d'investir dans des compléments alimentaires) consommer des aliments riches en zinc et en sélénium , consommation régulière (pas en excès mais de façon régulière) on trouve facilement sur internet la liste de ces aliments riches en zinc et en sélénium
le produit que vous décrivez parait correct (mais je ne connais pas)
Chantal dit
Bonjour Christophe, j'écoute vos conseils du précieux et je me porte 109 fois mieux, merci pour votre gentillesse.
A propos de l'aswaganda je prend une gélule de 500 mg 1 heure avant de dormir et c'est magique je dors d'un trait entre 6 et 7 heures, avec des rêves merveilleux !
Je précise que je suis en hypothyroïdie Hashimoto que je soigne moi même sans traitement chimique
Ma tsh était à 11 j'en suis à 2 au bout d'un an
Pouvez vous m'expliquer pourquoi après la prise de cette plante merveilleuse le lendemain matin j'ai des palpitations !?
Merci de vos conseils
Chantal
sabine dit
Bonjour Chantal
Parfois sans que l'on sache bien pourquoi des plantes supposées calmantes et apaisantes peuvent avoir un effet inverse sur certaines personnes.
-les gélules que vous prenez sont elles que de l'ashwagandha ou bien y a t il d'autres éléments dedans?
-arrêtez quelques jours et reprenez (le mieux est de tenir un journal de bord avec ce que vous mangez, buvez, les épisodes stress, les divers symptômes que vous pouvez avoir , vous faites ça quelque temps , peut être changer de produit aussi..., voir avec son médecin si palpitation liées à l'hypothyroïdie ou à autre chose ...bref faire son enquête)
Chantal dit
Bonjour Christophe,
J'ai acheté deux sortes des gélules et des comprimés, hier au soir j'ai coupé le comprimé en deux pour voîr ma réaction au lendemain je n'ai pas eu de palpitations.peut être que le dosage était trop fort avec une gélule entière Je pèse vraiment pas lourd !
Ça m'ennuiyai beaucoup car c'est vraiment la seule plante qui me plonge dans un sommeil aussi profond et agréable ( rêves) .... vraiment heureuse d'avoir découvert cette plante grâce à vous
Une bonne journée et merci beaucoup d'être là pour nous aider ainsi
lydie dit
bonjour Chantal,
Moi aussi j'essaie de ne pas tomber dans le piège des médications. J'aimerais savoir comment tu procèdes par toi-même, dans un échange réciproque (en connexion privée, pourquoi pas si tu préfères).
Ligez dit
Bonjour Christophe,
Je "confirme".... par ma propre expérience d'éviter de prendre de l'échinacée... Je suis sous Euthyral, après avoir été plusieurs années sous Levothyrox sans résultats (en plus de faire partie des patients pour qui le Nouveau Levothyrox a été une catastrophe).
En hypothyroïdie, avec de ma part un grand soupçon concernant la maladie auto-immune d'Hashimoto... Soupçon, car l'endocrino estime que "je n'ai pas besoin de savoir quelle est ma pathologie précise (!!!)". Bref... je vous passe les détails, mais de fait, je n'ai pas de diagnostic sur lequel m'appuyer pour mieux me soigner, et surtout m'éviter des mauvaises surprises....
Sans information, suivie par un milieu médical qui sous estime l'utilité des plantes ainsi que leurs contres-indications, j'ai pris depuis plus de 15 jours des thés et tisanes à base d'échinacée tous les jours.... pensant bêtement renforcer mes défenses immunitaires, et que sous forme de tisane ou thé (certes de grande qualité) peu de risque d'inter-action....
Depuis quelques jours, mon état s'est dégradé, avec des symptômes d'hyper et d'hypo accentués, maux de tête, nausée etc... Sans penser que cela puisse venir de mes tisanes d'échinacée + une avec échinacée, acérola et de l'orange.
J'ai donc cherché sur internet, plusieurs sites conseillent cette plante, sans évoquer de contre-indication...et encore moins les problèmes de thyroïde, ou hashimoto...
Poussant mes recherches, je suis tombée sur votre page, qui est une des plus sérieuse que j'ai pu lire!
Je me demande par contre si l'arrêt de cette plante suffira à me rétablir en quelques jours, car j'en ai consommé pas mal. Votre avis?
D'autre part, j'ai des gélules de différentes plantes qu'un ami m'a rapporté d'Inde (bio et certifiée, marque très réputée), utilisées en médecine ayurvédique. Je n'ai pas voulu encore en prendre, me demandant si des contres-indications pouvaient exister avec les maladies de la thyroïde et surtout avec le traitement sous Euthyral... et comment gérer avec les médecins allopathes qui ne veulent rien entendre...
Ma deuxième question est donc: auprès de qui s'assurer de ne pas faire n'importe quoi avec un apport de plante, et comment intégrer cette discussion ou résultats avec la médecine traditionnelle?
Tous mes remerciements pour votre site et informations précieuses, que je partagerai sur une page de malades de la thyroïde, si vous le permettez.
Christelle
sabine dit
Bonjour Christelle
- Lorsque des symptômes arrivent et que l'on prend des plantes, il faut arrêter et noter si les symptômes persistent ou pas.
- Trouver le thérapeute herbaliste ou naturopathe qui vous convienne est une histoire de feeling , car un conviendra à telle personne mais pas à une autre
MO dit
BONJOUr
l
je ne pense pas que ce soit l'échinacée qui vous ai procuré tous les symptômes ; l'echinacéee est effectivement un stimulant immunitaire, et donc on en doit pas l'utiliser dans les maladies auto immunes comme hashimoto, mais elle n'agit pas en 15 jours comme vous le décrivez ..vos symptômes proviennent certainement d'un mauvais équilibrage de l'euthyral , qui est peut etre à affiner
Achillea dit
Pas si sûre; l'échinacée en teinture, prise il y a quelques années lors d'un état grippal, m'avait complètement détraqué la thyroïde.
Christine dit
Si je peux me permettre, Christelle, il n'y a pas dans la médecine que les allopathes mais aussi des homéopathes.
En plus de remèdes homéopathiques spécifiques des dysfonctionnements thyroïdiens, les homéopathes prescrivent des teintures mères, des macérats de bourgeons (très efficients !), des compléments alimentaires, bref :toute une panoplie phytothérapeutique..
Ils sont de plus, le plus souvent, ouverts à l'association d'un traitement par un herbaliste ou un naturopathe.
En tant que médecins, ils peuvent aussi gérer la prise d'allopathie en la régulant par un traitement non allopathique.
Bonne chance (en espérant que depuis janvier vous ayez trouvé ce qui vous convient)
Munia dit
Bonsoir, pourriez vous me dire si le fait de ne pas souffrir hypothyroïdie , du fait que l'Ashwagandha augmente le taux de TSH (et qu on recommande de ne pas en consommer en cas d'hyper) peut dans ce cas déséquilibrer le fonctionnement de la thyroïde si on fait une cure de quelques mois puis que l on stoppe...J 'entends par là qu on stimule pendant une période la production de TSH puis on arrête..ça ne déstabilise pas un équilibre hormonal de base dans ce cas ? Merci à vous d'avance pour votre réponse, cordialement
Christophe BERNARD dit
Bonjour, non pas de souci de ce côté là, la plante a un très long historique d'utilisation et je doute qu'elle déséquilibre la thyroïde au long terme. Elle améliore juste l'efficacité des hormones thyroïdiennes.
Ishtar dit
Bonjour,
Je souffre d'un thyroidie d'Hashimoto et je prend de la L-Thyroxine, mais n'ai jamais été bien depuis, voir même pire depuis ce traitement. On m'a parlé de prendre de l'ashwagandah en remplacement de mon traitement. Aucun médecin ne sait vraiment me renseigner sur cette plante et mon traitement.
Vous semblez sachant sur le sujet, pensez-vous que je doive arrêter mon traitement pour prendre l'ashwagandah, ou puis-je procéder par une diminution petit à petit ? Je souffre, comme beaucoup d'Hahismoto, de symptôme hypo et hyper, j'ai donc peur que cela ne les aggrave.
Merci à vous
sabine dit
Bonjour Ishtar
Vous pourriez avec l'aide de votre médecin et de façon progressive , introduire l'ashwagandha et tenir un journal de bord pour noter toutes les modifications que vous percevez (toujours en coopération avec votre médecin )
HURAY Liliane dit
Bonsoir Christophe,
Merci pour cet admirable exposé sur l'hypothyroïdie.
J'en souffre moi même mais pas Hashimoto. Je ne suis pas allée chez mon médecin mais, je me fais suivre depuis de nombreuses années par une personne qui travaille en médecine quantique.
D'emblée, après m'avoir neutralisé la mémoire de mes vaccins, les métaux lourds etc..., elle a très vite détecté : une maladie de Lyme, une maladie de Crohn, un Hélicobacter pylori, des calculs aux reins, foie, vésicule biliaire entre autre. Je n'ai plus 20 ans mais 71 dans quelques jours. Normal que la mécanique fatigue un peu...
Elle utilise le matériel le plus performant qui soit, fait des stages très régulièrement.
Ce qui est appréciable c'est qu'il n'est pas nécessaire de faire des tests, des prélèvements, des radios, des analyses etc..., les appareils, qu'elle utilise, s'en chargent.
Donc, je sais bien que la porosité intestinale et la malabsorption des nutriments entraine des déficits de toutes natures.
En plus des informations envoyées, à notre corps, par l'intermédiaire des appareils et qui va nous permettre, de nous auto-guérir, de remettre la machine en route, il est recommandé de prendre des compléments alimentaires. Je ne vais pas vous en faire la liste ici mais, je retrouve dans votre exposé une bonne partie des vitamines et minéraux que je prends, entre autre la vitamine D et, malgré que j'en prenne 10 gouttes chaque jour, été comme hiver, je suis toujours limite, c'est dire comme l'humanité peut être en déficit !...
Après plusieurs années de traitement, je commence à voir le bout du tunnel pour mes intestins. La maladie de Lyme et, l'Hélicobacter sont, maintenant derrière moi mais, je ne sors jamais sans un tire tique et des huiles essentielles en cas de piqûre et, pas que pour moi. C'est un vrai fléau.
Par contre, ma fille, souffre d'Hashimoto. Mon amie lui a conseillé de supprimer le gluten mais, malheureusement, comme les symptômes sont indirectement détectables et, que la maladie s'installe progressivement, elle n'est pas entièrement convaincue et, comme beaucoup de personnes n'a pas envie de refuser de manger ce qui lui est offert lorsqu'elle est invitée, ce qui n'est pas mon cas. Si je ne suis pas certaine de trouver ce qui me convient comme nourriture, je m'apporte de quoi me sustenter même si cela dérange.
Pour couronner le tout, elle travaille dans une boulangerie française aux Pays-Bas.
Voilà, je vous remercie pour vos newsletters toujours si intéressantes.
Puis-je encore vous poser une question ?
Pouvez-vous me donner une recette pour conserver des jus de légumes. J'ai pensé à l'alcool mais, je ne connais pas la quantité à utiliser. Bien sûr, pour conserver les nutriments, pas question de stérilisation.
Merci d'avance et très bonne soirée.
Liliane
sabine dit
Bonjour Liliane peut être une bonne option pour conserver au mieux les jus frais
Dona dit
Bonjour! Pour conserver les jus de légumes vous pouvez les lacto-fermenter
HURAY Liliane dit
Bonjour Dona,
Merci pour l'info. Je vais me renseigner sur le sujet, je fais déjà des légumes en lacto-fermentation.
Bonne journée à vous.
Marcellus dit
Bonjour,
que pensez vous de l'euthyral pour un traitement de l'hypothyroïdie ?
Merci!
Christophe BERNARD dit
On m'en a parlé en bien, dans le sens ou de nombreuses personnes qui n'ont jamais trouvé de solution avec le levothyrox y trouvent parfois un énorme soulagement. Et là, on peut évidemment suspecter un problème de conversion T4 en T3, vu que le levo ne contient que de la T4. Dommage que, à ma connaissance, les médecins ne le prescrivent pas ou très rarement en France, probablement à cause de la difficulté à travailler avec la T3, qui peut avoir une influence directe sur le métabolisme, les fonctions cardiaques, etc.
maya dit
Bonjour,
Merci beaucoup pour cet article très complet. Je suis en légère hypothyroïdie avec une tsh à 5.3 (0.27-4.20) et les t3 et t4 encore dans les clous, dans la marge basse. J'ai environ 230 d'anti tpo (norme inférieurs à 34). Je n'ai aucun traitement pour le moment. Mais je suis confrontée à deux approches : une naturelle avec prise d'iode et thyrosine (iodine et thyrosine) et l'autre plus "classique" qui consisterait à prendre du levothyrox. J'ai très peu de symptômes (perte de cheveux, parfois de la fatigue, des problèmes de concentration).
Savez-vous si la prise de ces compléments en iode et thyrosine pourrait ralentir voire éviter de "tomber" en hypothyroïdie par relance du travail correct de la thyroïde, même dans un contexte auto-immun ? Je vous remercie de votre aide.
Christophe BERNARD dit
Bonjour Maya,
Il y a tout un débat aujourd'hui sur ce sujet. Si Hashimoto, le problème n'est pas un manque de précurseurs des hormones thyroïdiennes, quoi que ce problème peut se superposer sur la maladie auto-immune. Mais principalement, c'est un problème d'autoimmunité - le système immunitaire détruit la thyroïde. Donc doit-on faire travailler plus les cellules restantes avec plus d'iode et autre, c'est la grande question. Si à la fois carence en iode (voir avec votre médecin pour des tests) et auto-immunité, alors cela vaut la peine de considérer une supplementation en effet. Ensuite toute une reflexion à faire sur la partie auto-immune, et aujourd'hui l'une des hypothèse qui parait la plus intéressante est celle de l'hyperperméabilité intestinale.
maya dit
Bonjour Christophe,
Merci de votre réponse très intéressante. Les deux endocrinologues que j'ai vus proposent justement les deux approches différentes dont je parlais, ça n'est pas facile de "faire un choix" pour le patient. Pour les dosages d'iode, savez-vous quels sont les tests valables (mon généraliste n'est pas branché sur ce sujet, pour lui c'est levo et point barre !). Enfin, hyperperméabilité intestinale et intolérance au gluten ont l'air étroitement liées, j'ai instinctivement arrêté de manger des farines blanches et industrielles bien avant de connaître le problème du gluten d'ailleurs! j'avais un réel dégoût!). Espérons que cette piste aboutira à de nouvelles possibilités de traitement contre les hypothyroïdies auto-immunes. Bonne journée à vous.
lydie dit
Oui, je confirme, concernée moi-même par Hashimoto, que l'intestin est LA clé. J'ai eu un endoc. qui travaillait aussi en Belgique (plus ouverts à d'autres approches) et dont la préoccupation principale était la perméabilité du grêle. Hélas décédé, je lui rends ici hommage pour m'avoir encouragée à persister sur la voie SGSC (Dr SEIGNALET). Il y a trop à dire, à lire, tant on est sous-informé sur l'importance capitale de l'alimentation pour rester en bonne santé.
Sans m'y attendre, deux semaines sans GLU-ten m'ont rendu l'énergie nécessaire pour sortir du lit chaque matin. Et je compte bien mater cette Hashimoto (5 ans de SGSC : aucun symptôme, ni douleur) pour regoûter sous peu les gâteaux de famille.
eva dit
Bonjour, je suis blufée âr cet article.en général je ne me renseigne que sur de sites américain pour tout ce qui concerne la santé, (tant en europe les médecins et naturopathes sont dépassés) mais vous, vous avez l'air de bien vous y connaitre et cela fait plaisir 🙂
J'ai lu dans les commentaires que vous recommendiez une prise d'ashwagandha le matin et une le soir. n'y aura -t-il pas risque de somnolence en journée?
et autrement, vaut il mieux la prendre avant / pendant ou apres les repas?
je possède un flacon de la marque NOW food, dosé à 450mg
Christophe BERNARD dit
Bonjour, on peut prendre une petite dose le matin et une plus grande dose le soir, ou simplement une dose le soir si l'on est très sensible à la plante. Mais dans mon expérience, il n'y a pas de risque de somnolence (ceci étant dit, faites le test d'abord afin de valider, loin de moi l'idée de vous faire prendre un risque quelconque). Pour la prise, entre ou avant les repas.
zeyna dit
Bonjour,
je voudrais essayer les plantes que vous indiquez, je suis Hashimoto sous levothyrox 100,
j'allaite ma bébée de 8 mois, puis-je les utiliser ?
merci d'avance de votre réponse,
Christophe BERNARD dit
Bonjour, non ces plantes ne sont pas indiquées pour les femmes allaitantes.
Fanny dit
Bonjour Christophe
Je suis traitée au levothyrox 100 depuis 3 ans pour une hypothyroïdie Hashimoto. Je suis passée à cette dose progressivement. Je voudrais me passer du traitement et prendre des plantes.
Comment dois je m'y prendre ?
Merci
Christophe BERNARD dit
Bonjour Fanny,
Désolé mais je n'ai pas le temps de répondre à cette question qui parait simple mais qui au final est plutôt complexe et dépend de nombreux paramètres.
Syl dit
Bonjour,
le soja fermenté ne pose donc pas de problème?
merci pour toutes ces infos!
Syl
Christophe BERNARD dit
Pour le fermenté, je ne suis pas sûr, il est possible qu'il garde les substances qui interagissent avec la thyroïde. Je n'ai pas l'info sous la main.
lydie dit
J'ai vérifié : le soja est mauvais à digérer pour les Européens, qui n'ont pas l'enzyme 'asiatique' adaptée à ces peuples. Les phyto-oestrogènes contenus sont une source de discussion infinie et incertaine à l'heure actuelle : beaucoup de marketing en vérité pour nous faire gober un aliment de plus.
Il n'y a que le soja fermenté ET bio qui soit correct, mais à quoi bon ? les protéines existent en Europe : Mangeons local, c'est une évidence !
Elvire dit
Bonjour, jai tout juste 41 ans et j'ai une hypothyroïdie d'hashimoto depuis l'âge de 9ans. Depuis 31 ans je prends du levothyrox et ces dernières années je jonglais entre un cachet 125 et 150 par jour. Desireuse d'arrêter le levothyrox, jai consulte un medecin qui pratique la médecine énergétique mais qui m'a déconseillé d arrêter le levothyrox tout en me donnant un régime spécial et depuis 2 ans je fais des cures de spiruline, gelule de huile de foie de morue, j'essaie aussi de couper le gluten, et de diminuer le cafe et le sucre. Je suis descendue à 125 /jour.
En faisant une échographie de ma thyroïde, un medecin a constate qu elle etait minuscule et m'a conseillé d arreter le levothyrox pendant une semaine et ensuite faire une prise de sang T3,T4 et tsh. Jai donc arrete le levothyrox depuis 4 jours et jai commence a manger 2 noix du bresil au réveil tout en continuant une dose de spiruline et huile de foie de morue.
Aujourdhui, je suis determinee a arreter le levothyrox. Pensez vous que cela est possible ? En plus de la spiruline, huile de foie de morue et noix du Brésil. Y a til autre chose que je pourrais prendre?
Je vous remercie par avance pour votre reponse
Christophe BERNARD dit
Bonjour Elvire,
Bon, comme vous le savez, je ne suis pas médecin, juste histoire de clarifier une nouvelle fois les choses 🙂 mais je travaille avec de nombreuses personnes qui ont des problèmes de thyroïde.
Mon opinion est qu'à partir d'un certain point, la thyroïde est devenue tellement inactive, tellement "petite", qu'a elle seule elle ne pourra plus fabriquer assez de T4. Et donc il faudra parfois en arriver au Levo. Je pense que de faire travailler ce "petit bout" à fond et "dans le rouge" jusqu'à épuisement n'est pas bon non plus. De plus, il faut voir la nature du médicament aussi. Certains médicaments bloquent des processus vitaux, manipulent nos fonctions. Ici, nous parlons d'une forme synthétique d'une hormone dont nous avons besoin, il n'y a donc pas piratage de fonctions ici, mais plus donner au corps un précurseur essentiel pour qu'il puisse fabriquer de la T3.
La grande question que nous nous posons aujourd'hui dans le monde des thérapies naturelles est la suivante : a partir de quel moment ? jusqu'à quel point les thérapies naturelles peuvent-elles aider ? C'est là où nous n'avons pas de recul ou consensus, du moins pas à ma connaissance.
Notez que ceci n'est qu'une opinion, et certains ne seront peut être pas d'accord. Mais bon, c'est la mienne 🙂
Et pour finir, le livre à avoir absolument : http://www.thierrysouccar.com/sites/thierrysouccar.com/files/2015/02/en_finir_avec_l_hypothyroidie.pdf
Elvire dit
Bonsoir Christophe,
Merci pour votre réponse.
Si je comprends bien ,tout comme le médecin qui pratique la médecine énergétique, vous me déconseillez de ne pas arrêter le levothyrox après toutes ces années.
Lorsque j'ai sérieusement suivi son régime pendant 3 mois, jai pu diminuer ma dose de levothyrox , ce qui m'a encouragée à continuer dans ce sens. Je vais consulter un médecin généraliste qui est aussi naturopathe la semaine prochaine afin d'être bien encadrée. Je vais acheter l'ouvrage de Thierry Souccar . Encore merci pour ces conseils.
Christophe BERNARD dit
Je ne sais pas si j'irais jusque là car c'est une histoire de cas particulier, disons que je ne vois pas quelle plante ou aliment peut remplacer l'hormone T4 si la production n'est plus suffisante. Oui consultez le livre, c'est le plus complet que je connaisse.
florence beaufrere dit
bonjour merci pour tous ces partages et conseils.j'ai lu sur le net que la spiruline est deconseillee en cas d'hypo.avez vous des infos a ce sujet.
sabine dit
Bonjour Florence
à ma connaissance non, elle est riche en protéines tous les acides aminés essentiels), en fer en vitamines (surtout B12, E et provitamine A), ainsi qu’en omega 6 (passeport santé). Cela permet à l’organisme de retrouver un bon équilibre minéral
mais si vous avez des informations ou des études récentes disant le contraire, je suis preneuse
Jacques B. Boislève dit
Bonjour Christophe, je découvre ce dossier tardivement en rédigeant un petit article sur les déboires du Levothyrox. Sauf inattention de ma part, tu ne parles pas du lierre (Hedera hélix) en TM qui selon certaines sources seraient la plante la plus active pour stimuler la production d'hormones thyroïdiennes, avec le bémol d'être toxique si la dose est trop élevée.
Il est cité sur ton site pour une propriété plu classique contre la toux.
Le lierre terrestre est-il le même que le lierre grimpant ?
Sais-tu sur quoi repose cette indication thyroïdienne ?
Christophe BERNARD dit
Bonjour Jacques,
Effectivement je ne le cite pas car je n'ai pas de source à ma disposition en ce qui concerne son efficacité possible. Basé sur ton commentaire, je me suis replongé dans les bases de données d'études mais je n'ai rien trouvé. j'ai peut être zappé des choses. Tu as des publications sur le sujet ?
La seule mention que j'ai trouvé se retrouve chez les homéopathes...
Non le lierre terrestre est totalement différent d'un point de vue constituants et propriétés.
Sliunarômes dit
Voila ce que j' ai trouvé :
" c' est le fruit des recherches bibliographiques réalisées par Gérard Ducerf dans le cadre de ses travaux d’études et de ses formations.
Passionné de botanique, Gérard Ducerf a récolté des plantes sauvages pour des laboratoires homéopathiques. Il est intervenu dans des actions humanitaires pour aider à la mise en place de cultures de plantes médicinales.
Il a aidé à la création de jardins botaniques et participé à des travaux d’études européens sur la flore spontanée et leurs usages. Il anime des formations pour des pharmaciens, des laboratoires, des producteurs de plantes médicinales, des lycées...
Cet ouvrage fait une synthèse des recherches bibliographiques et des échanges avec les praticiens rencontrés lors des formations. Il est présenté sous forme de tableaux synthétiques qui indiquent les plantes et les maladies pour lesquelles elles peuvent être utilisées. Il y est fait mention des formes galéniques (teintures mères, macéras glycérinés, huiles essentielles) dont l’analyse chimique permet le dosage relativement précis des principes actifs contrairement aux préparations traditionnelles telles que les tisanes par exemple.
Son guide est un ouvrage de recherche et de réflexion à destination des professionnels de la santé.
http://biosimples.com/guide-ethnobotanique-de-phytothérapie-p-484.html
" Glechoma hederacea : Plante entière
(Parties aériennes de la plante fleurie – Comestibles - (Salades)(Cuites)(Aromates)(Aromatise les sirops)***
Hypothyroïdie TM***
Affections du nez et de la gorge TM ***
Toute la sphère oto-rhino-bronches TM ***
Zone génitale TM
Système urinaire TM
Intoxication aux métaux lourds (zinc, cuivre, plomb).TM
Infection à répétition ou revenant tous les ans à la même date : otites, angines, cystites etc…TM***.
Les matérialistes (soucis d'argent), ils sont liés à la terre, perspective de chômage (élixirs floraux)"
http://biosimples.com/lierre-terrestre-glechoma-hedaecera-bio-teinture-mere-p-287.html?zenid=7bsfqle7ckov7pljqokol1hoq3
Là encore un blog le recommande pour hypothyroïdie :
http://couleurs-de-la-vie.blog4ever.net/guerir-des-troubles-thyroidiens
Voilà ce que j' ai trouvé 😉
Christophe BERNARD dit
Merci pour le partage !
Lilijuju dit
Bonjour à tous et, merci pour vos partages,
Petite précision pour les Lierres :
-- Le Lierre terrestre : Gléchome ou Glécome : (Glechoma hederacea) fait partie de la famille
des : Lamiacées, anciennement Labiées à laquelle appartiennent d'innombrables plantes : Menthes, Mélisse, Romarin, Lavandes etc... On le rencontre en sous bois, il pousse aussi dans nos jardins : voir les documentations ci-dessous :
https://www.plantes-et-sante.fr/jardiner/le-lierre-terrestre-il-ne-grimpe-pas-il-soigne.
https://lesbrindherbes.org/2014/09/30/ces-plantes-soignent-lierre-terrestre/
-- Le Lierre grimpant famille des Araliacées : (ginseng entre autre) voir le lien ci-après : https://www.plantes-et-sante.fr/encyclopedie/le-lierre-grimpant-plante-funebre-et-
analgesique.
Je vais aller voir du côté des infos de : Sliunarômes car je ne connaissais pas ses propriétés pour la thyroïde.
Bonne journée à tous et, surtout continuons le partage.