Faire son propre onguent

Faire son propre onguent

Faire son propre onguent à partir d'ingrédients naturels

Lorsque j’explique ce que je mets dans mes onguents, les gens sont très souvent surpris.
« C’est tout ? »
« Ca suffit ? »

Et oui, c’est tout et cela suffit à faire un onguent de très grande qualité thérapeutique et cosmétique. Voici la liste de mes ingrédients « secrets »:

  1. plante
  2. huile d’olive
  3. cire d’abeille.

Il n’y a hélas pas de place pour un numéro 4.

Curieux ? Alors laissez-moi vous guider dans la confection d’un onguent fait à partir d’ingrédients 100% naturels. Vraiment naturels, sans piège marketing.


Onguents, baumes et crèmes

Les onguents et les crèmes sont utilisés pour appliquer les effets thérapeutiques d’une ou plusieurs plantes médicinales sur la peau, soit pour la protéger (des agressions du froid par exemple), soit pour la soigner (dans le cas de brûlures ou d’éraflures par exemple).

L’onguent est de nature grasse, car il est fabriqué uniquement avec un macérât huileux et de la cire d’abeille, qui est très grasse elle aussi. L’onguent a donc tendance à recouvrir la peau pour :

  • La protéger.
  • Délivrer les propriétés médicinales d’une plante en surface.

L’onguent peut être plus épais, ou plus liquide, selon que l’on met plus ou moins de cire d’abeille. Il se ramollit toujours lorsqu’on l’applique sur la peau.

Vous rencontrerez aussi le terme « baume« . Un baume est un onguent qui contient des composants aromatiques et volatiles. Le baume du tigre par exemple est un onguent contenant une grande quantité de menthol et d’eucalyptol. Un baume dégage d’intenses vapeurs aromatiques, alors que l’onguent a en général un parfum plus subtile et moins marqué.

La crème, elle, est une émulsion entre un macérât huileux et une base aqueuse, le tout stabilisé avec de la cire d’abeille. Elle est donc à la fois grasse et humide. La crème va donc pénétrer la peau pour :

  • La nourrir et la protéger.
  • Délivrer les propriétés médicinales d’une plante en surface et en profondeur.

A première vue, on pourrait penser que la crème est supérieure à l’onguent. En pratique, cela dépend des applications que l’on veut en faire. L’onguent est plus facile à réaliser, et plus stable au long terme car il ne contient pas de base aqueuse (les bactéries ne peuvent pas se développer dans les bases qui sont 100% grasses). Les onguents sont plus pratiques à emporter en voyage, en camping, ou dans un sac à main.


Préparation et matériel

La plante

Un macérât huileux de la ou des plantes choisies doit être réalisé auparavant.

La cire d’abeille

Il est de plus en plus difficile de trouver de la cire d’abeille de qualité et surtout non polluée. Une grande partie de la cire mondiale nous vient de chine ou d’Europe de l’Est, des endroits où le développement économique s’accompagne souvent de pratiques douteuses.

La cire d’abeille est composée en majorité de corps gras, et la plupart des toxines sont liposolubles, c’est-à-dire qu’elles ont une affinité particulière pour les corps gras. Si la ruche est située dans un endroit pollué, la cire va donc regorger de polluants en tout genre. Voulons-nous vraiment mettre cela sur notre peau ?

De plus en plus de petits producteurs mettent leur cire à votre disposition aujourd’hui. Achetez donc directement au producteur, par internet ou en allant voir les apiculteurs autour de vous. Par contre, posez les bonnes questions, car beaucoup d’apiculteurs achètent la cire gaufrée à de grandes coopératives pour préparer leurs cadres, et cette cire peut bien évidemment provenir de Chine, Roumanie, etc. Assurez-vous qu’ils connaissent bel et bien la provenance de leur cire.

La cire devra être coupée en petit morceaux ou effritée avant de la mélanger au macérât huileux chaud. Il est donc préférable de l’acheter en plaques gaufrées qui se découpent facilement, ou en granules.

Faire son propre onguent à partir d'ingrédients naturels

Si vous avez un bloc, cela sera un peu plus laborieux, mais on y arrive avec un couteau et de la patience.

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Vous utiliserez 12 grammes de cire pour 100 ml de macérât huileux.

Le matériel

Il vous faudra une grande casserole pour réaliser un bain-marie.

Pour le récipient contenant l’huile infusée à chauffer, j’utilise des verres gradués de cuisine en pyrex, afin de voir la quantité d’huile au départ, et la quantité finale lorsque la cire a été ajoutée.

Faire son propre onguent à partir d'ingrédients naturelsCes verres sont pratiques à nettoyer, et ils ont un bec verseur qui me permet de verser l’onguent dans de petits pots sans en mettre à coté.

Pour stocker votre onguent, il vous faudra de petits récipients en verre avec couvercle. Le verre est préférable au plastique, car le plastique a une affinité particulière pour les graisses. Il y a beaucoup de discussions aujourd’hui sur le fait que le plastique des récipients pollue les onguents. Je n’ai pas vu de réponse définitive à ce sujet (il y a beaucoup de « ça dépend »), mais j’en ai vu assez pour faire plus confiance au verre.

Faire son propre onguent à partir d'ingrédients naturelsVous trouverez de nombreux récipients en verre sur internet, de toute les tailles depuis 5 ml jusqu’à 100 ml. Je trouve qu’il est très pratique d’avoir une première série de petites boites à onguent afin de pouvoir les transporter, et une autre série un peu plus grande (50 ml) qui peut rester à la maison. S’il vous reste une certaine quantité d’onguent, vous pouvez la stocker dans un bocal, puis la refondre au bain marie lorsque vous avez besoin de re-remplir vos boites.


Technique de préparation

  • Préparez votre macérât huileux, ou votre mélange de macérâts, qui servira de base à l’onguent ;
  • Mettez une petite quantité de macérât sur le coté, qui sera utilisée au cas où l’onguent doit être liquéfié (si trop de cire a été ajoutée) ;
  • Mesurez la quantité de macérât à utiliser pour l’onguent au verre mesureur ;
  • Placez l’huile dans un récipient en verre au bain-marie. J’utilise personnellement un verre mesureur en pyrex, le même récipient me sert donc pour mesurer et pour faire chauffer ;
  • Placez la cire d’abeille découpée en petits morceaux dans l’huile – la quantité à utiliser est 12 g de cire par 100 ml de macérât huileux. Laissez une cuillère en inox dans le mélange afin de pouvoir mélanger régulièrement.

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  • Mettez le feu au minimum. La cire va fondre petit à petit ;
  • Pendant que la cire fond, préparez vos petits pots alignés sur une table. Préparez aussi plusieurs morceaux de papier absorbant ;
  • Remuez régulièrement le mélange avec la cuillère en inox. Continuez à chauffer tant que vous voyez de petites particules de cire. Sur l’image du dessous par exemple, on pourrait croire que toute la cire a fondu. Mais en fait pas tout à fait. Le liquide doit être complètement homogène, sans aucune trace de morceaux de cire ;

Faire son propre onguent à partir d'ingrédients naturels

  • Lorsque toute la cire a fondu, testez la consistance du mélange afin de voir s’il est à votre goût.
    • Prélevez un peu de mélange avec la cuillère en inox, et faites tomber quelques gouttes sur une petite assiette en porcelaine ;
    • Placez ensuite la petite assiette dans votre réfrigérateur ou mieux, dans le compartiment congélation. Cela va permettre à l’onguent de se figer très vite ;
    • Retirez l’assiette au bout d’une minute, et testez la consistance de l’onguent sur le dos de votre main ;
    • Si l’onguent vous semble trop fluide, rajoutez un peu de cire d’abeille ;
    • Si l’onguent vous semble trop épais, rajoutez un peu de macérât huileux ;
    • Répétez le test après les modifications effectuées ;
  • Lorsque toute la cire a fondu et que vous êtes satisfait de la consistance de l’onguent, retirez le récipient du bain-marie ;
  • Essuyez bien le dessous du récipient afin d’éviter que de l’eau ne se retrouve dans les pots d’onguent ;
  • Versez immédiatement la préparation chaude dans les petits pots ;
  • Si vous désirez ajouter de l’huile essentielle dans vos onguents, il faut le faire maintenant. 2 ou 3 gouttes d’huile essentielle par pot suffit. Laissez tomber les gouttes puis remuer immédiatement à l’aide de baguettes en bois (celles que l’on trouve dans les magasins chinois sont très pratiques), ou à l’aide du manche d’une petite cuillère.
  • Laissez les onguents refroidir, ne mettez pas encore les couvercles sur les pots ;
  • Lorsque les onguents sont froids, vous pouvez alors mettre les couvercles.
  • Etiquetez les pots avec le nom de la plante et la date.
  • Stockez vos pots dans un endroit frais, sec et à l’abri de la lumière.
  • Nettoyez les ustensiles en les passant à l’eau chaude et savonneuse.

Note au sujet de l’aspect esthétique :

Vous remarquerez qu’une fois froid, les pots d’onguents n’ont pas exactement une surface plane, et qu’une petite dépression apparaît parfois au centre du pot, avec une petite crevasse autour. Voir photo ci-dessous.

Faire son propre onguent à partir d'ingrédients naturels

Cela n’est aucunement gênant. Mais si vous voulez un aspect esthétique parfait, vous pouvez vous munir d’un petit chalumeau portable à gaz, et passer rapidement la flamme sur la surface du pot. Ceci fera fondre une petite épaisseur d’onguent sur le dessus du pot qui ira ensuite se restabiliser et créer une surface totalement plane.


Conservation

Les onguents se conservent assez longtemps, jusqu’à 2 à 3 ans dans mon expérience, dans un endroit frais, sec et à l’abri de la lumière.

Les huiles essentielles vont stabiliser l’onguent, surtout si vous utilisez des anti-oxydants puissants comme l’huile essentielle de romarin. L’huile essentielle de lavande est aussi efficace pour la conservation. Et l’incontournable tea tree, la plus antiseptique et la plus efficace, mais n’en mettez pas trop car elle est puissante. Rajoutez 4 à 6 gouttes d’huiles essentielles pour 100 ml de macérat huileux.

La vitamine E aura le même effet. C’est un antioxydant très utilisé en cosmétique maison et qui se trouve sur internet ou dans votre boutique de produits naturels. Rajoutez 0.2 g (environ 8 gouttes) de vitamine E pour 100 ml de macérat huileux. Achetez un extrait de vitamine E 100% naturel (ex : extrait à partir d’huile de tournesol).

Personnellement, je garde la plupart du temps mes onguents nature, sans ajout d’huiles essentielles. Mais parfois, combiner les deux peut être judicieux : un onguent contre les coups de soleil à base de macérât huileux de millepertuis et de quelques gouttes d’huile essentielle de lavande par exemple.

La meilleure façon de vérifier si l’onguent est toujours bon est d’en étaler une petite quantité sur le dos de la main et de sentir. S’il y a une petite odeur d’huile rancie, vous pouvez jeter l’onguent. C’est aussi pour cela que j’évite d’utiliser les huiles essentielles, car parfois elles peuvent masquer l’odeur d’une huile qui a tourné.


Idées d’onguent

  • Souci (Calendula officinalis) – érythèmes, brûlures, coups de soleil, éraflures, griffures ;
  • Consoude (Symphytum officinale) – coupures en surface qui se referment mal, dommages infligés aux os et au cartilage ;
  • Millepertuis (Hypericum perforatum) – brûlures et coups de soleil ;
  • Piment (Capsicum spp) – articulations arthritiques ;
  • Gingembre (Zingiber officinale) – muscles douloureux, spasmes musculaires ;
  • Plantain (Plantago spp) – piqûres d’insectes ;
  • Fragon, Marron d’inde, Hamalélis – problèmes de retour veineux ;
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291 réponses

  1. Bonjour Christophe et merci beaucoup de partager votre savoir faire j’avais une question sur les crèmes et la cire d’abeille, auriez vous une indication de quantité de cire afin que les 2 phases soient bien homogènes ? Je vous en remercie par avance

  2. Bonjour,
    J’ai des macerats au frais depuis 2 ans qui n’ont pas ranci, pensez vous que je puisse en faire des onguents et que les propriétés de la plante aient été conservées? Il y a aussi quelques gouttes de vit E dedans.
    Merci 🙂

    1. bonjour Sarah
      si la texture et l’odeur n’ont pas bougé c’est bon signe , et oui vous pouvez en faire des onguents

  3. Je vais essayer d’en faire un avec du souci et du gaillet gratteron pour les soucis de peau, notamment les exémas

  4. Bonjour! J’aimerais réaliser un baume « petits bobs / cicatrisant » , et il y a plusieurs options.. je pensais en faire un à base d’un macérat de plusieurs plantes (consoude, paquerette, plantain ou encore calendula, ronce et achilée) . Est-ce une bonne idée (si oui, auriez vous un conseil parmis les plantes mentionées) , ou est il mieux de privilégier des baumes a base d’un seul macérat ? D’ailleurs, dans le cas d’un baume à base de plusieurs plantes, je suppose que c’est ok de faire macérer plusieurs plantes dans la même huile ?
    merci pour votre réponse et votre site que je consulte beaucoup ! 🙂

    1. bonjour Camille
      oui on peut faire faire plusieurs plantes dans un baume ou une crème, par contre il vaut mieux faire les macérats avec une plante à la fois et une fois vos macérats faits alors vous pouvez les mélanger
      le mélange cicatrisant qui fonctionne bien chez moi est celui de calendula / plantain , mais effectivement la consoude , la pâquerette … sont très bien aussi, à vous de faire votre expérience

  5. Bonjour, j’ai découvert un plan de SANTOLINE dans mon jardin. Pourrais-je en faire un macérât huileux et puis un baume ? Et à quoi pourrait-il servir ? MERCI BEAUCOUP pour vos précieux conseils.

    1. bonjour Masson
      je ne saurai vous dire , déjà de quelle santoline s’agit il ? et ensuite pas d’expérience avec cette plante, elle serait en externe tonique musculaire , il faut faire des recherches ,et pourquoi une petite fiche sur cette jolie 🙂

  6. Bonjour Sabine et Christophe,
    Petite qustion, je pratique le macerat a base de vinaigre de cidre. Pour l aunee, j ai un residu rose qui m interpelle et je ne peux me resoudre a disons, le jeter… Ou le rendre a la terre.
    J ai rêvé cete nuit que j en faisais un baume… L idee est elle uniquement onirique ou realisable, car lz base est tout de meme le vinaigre…. Qu en pensez vous ?

    1. bonjour Gwennola
      pour faire un baume , avec le vinaigre ça me parait difficile car dans un baume il n’y a pas de partie aqueuse
      par contre pourquoi pas tester une crème (je ne sais pas ce que ça peut donner mais pourquoi pas , en tout cas si vous le faites nous serions heureux d’avoir votre retour

  7. bonjour Elizalde
    cela peut arriver quelque fois si l’émulsion ne s’est pas bien faite, souvent lorsqu’on la fait à la main , mais ce n’est pas bien grave, vous videz le surplus d’eau

    1. bonjour heisch
      soit avec les feuilles séchées (macérat huileux par intermédiaire alcoolique) , soit à partir de la racine récemment séchée , vous faites déjà le macérat huileux et ensuite l’onguent comme expliqué dans l’article
      le colophane est une résine mais je ne sais pas comment on peut l’utiliser dans un onguent

  8. Bonjour, est il possible de faire un onguent cire + HE uniquement? Je souhaiterai faire un onguent au ravensara mais je n ai qu’une HE de ravensara. Merci beaucoup

  9. Bonjour, on m’a donné un alcoolature d’arnica mais je n’ai pas le poids des plante. Existe t-il une recette de macérât huileux par intermédiaire alcoolique avec une proportion alcoolature/ huile et pas avec le poids des plante? Merci beaucoup

    1. bonjour Azaïs
      désolée mais j’ai du mal votre question
      vous voulez faire un macérat huileux par intermédiaire alcoolique d’arnica avec une teinture d’arnica? , si c’est la cas , à ma connaissance ce n’est pas possible , par contre possibilité de faire une crème avec une mh et dans la partie aqueuse rajout de teinture

  10. Bonjour,
    Je voudrais faire un onguent huile de bourrache et beurre de karité pour un eczéma. Vu la consistance du beurre de karité, est-ce que je dois quand même utiliser la cire d’abeille ? Si oui, dans quelle proportion ?
    Merci 🙂

    1. bonjour Sylvie
      la cire dans ce cas n’est pas forcément obligatoire , mais je pense qu’elle donnera plus de consistance quand même à votre onguent (mais pourquoi pas essayer sans , au pire vous pouvez toujours re faire fondre votre onguent et recommencer avec la cire si la consistance ne vous plait pas

  11. Bonjour,
    Je présente un travail de fin d’études sur les plantes médicinales et j’aimerais préparer un onguent, une crème ou un sirop. Pourriez-vous me conseiller une plante à présenter et à préparer. (Je n’ai jamais fait cela, donc si c’est possible d’avoir quelque chose de pas trop dur à faire). Merci beaucoup.

      1. Bonjour, j’ai dû thym, je peux me procurer du romarin, de la menthe (fraîche), du thé vert (mais bon je ne pense pas qu’on puisse faire grand chose), de l’absinthe aussi, mais je pense que c’est à peu près tout. Si les plantes sont faciles à se procurer (chez un herboriste par exemple), je peux aller en chercher volontiers. Merci beaucoup pour votre réponse.

        1. bonjour Ravage
          le romarin excellent pour faire une crème ou un baume , soit vous faites macération huileuse classique si vous débutez c’est peut-être le plus simple , soit avec intermédiaire alcoolique (mais là il faut un alcool fort même s’il n’en faut pas beaucoup) car il vous faut commencer par faire un macérat huileux qui est la première étape avant la crème ou l’onguent https://www.altheaprovence.com/macerat-huileux/

          1. D’accord merci énormément pour votre réponse, c’est bon si je fais un macérât huileux a chaud car je n’ai malheureusement pas le temps d’attendre plusieurs semaines ? Merci encore.

            1. bonjour Ravage
              oui vous pouvez faire au bain marie , il vous faudra surveiller la température de l’huile qui ne doit pas dépasser 45°, donc dès que la température atteint 45° vous sortez le pot du bain-marie , vous laissez descendre la température, ainsi de suite et vous faites cela entre 1h et 1h30

  12. Bonjour,
    je fabrique depuis plusieurs années des baumes très simples pour ma petite famille afin de couvrir nos besoins élémentaires (soins de la peau, bosses, toux…)
    Pour éviter que mes baumes rancissent, j’utilise quelques goûtes d’absolue naturelle de Benjoin que j’incorpore à mon mélange huile et cire avant la mise en pot. Je suis très satisfaite de la conservation de mes baumes. Néanmoins, je ne trouve pas de référence faite à l’absolue de Benjoin en tant que conservateur. Je ne sais plus d’ailleurs où j’avais piochée cette info lorsque j’ai commencé à faire des baumes.
    J’apprécie beaucoup votre site internet, j’y pioche souvent des conseils éclairés, je vous en remercie au passage.
    Pouvez-vous s’il vous plaît me donner votre point de vue sur l’absolue de benjoin en tant que conservateur pour les préparations à base d’huile ?
    Merci d’avance.
    Sandrine

    1. bonjour Sandrine
      à ma connaissance la teinture de benjoin ainsi que l’absolu peuvent être utilisés aussi comme conservateur des cosmétiques

  13. Bonjour,
    Je viens de préparer mon premier onguent selon votre recette (souci, pâquerette, plantain) où tout a très bien fonctionné!
    Je me suis fais la réflexion suivante: si je fais chauffer mon macérat huileux (40°) et dans une autre poêle fondre la cire toujours au bain-marie mais à une t° plus élevée et refroidir à 40° aussi, puis mélanger les deux (un coup de mixer plongeant) est-ce possible?
    Je suis resté plus de 2 heures devant mon poêlon à attendre que ça fonde, en plongeant et ressortant mon pyrex et ma sonde afin de respecter la t° (40-45°)
    Merci, je compte faire une crème.

    1. bonjour Alain
      2h pour faire fondre votre cire, mais vous en avez mis quelle quantité?
      je pense que vous risquez de vous compliquer la vie, et je ne pense pas que cela vous fera gagner du temps (mais fera de la vaisselle en plus)
      de mon côté je fais d’abord fondre la cire puis je rajoute le macérat, la cire se recristallise un petit peu, je laisse de nouveau fondre (pas très longtemps) avec le feu éteint

      1. Bonjour et merci de votre réponse rapide.
        J’ai mis fondre 30 gr de cire râpée (genre gruyère râpé maison) AVEC mon macérat, d’où la lenteur peut-être?!
        L’huile de coco est-elle meilleure que l’huile d’olive pour la peau (onguent)?

        1. bonjour Alain
          meilleure je ne pense pas, différente, disons que pour faire un macérat huileux côté pratique je préfère l’huile d’olive, étant donné que l’huile de coco fige assez vite mais ensuite j’aime beaucoup et je l’incorpore souvent dans mes baumes et crèmes

  14. Bonjour
    La première fois que j’ai fait un onguent, c’est vous qui m’avez guidé. J’ai été enchanté du résultat. J’aimerais incorporer l’huile de ricin dans mon onguent. Est-ce que je pourrais faire mon macérât huileux à partir d’huile de ricin ou moitié-moitié avec huile d’olive? Ou d’un autre façon?
    Merci grandement!

    1. bonjour Marthe
      oui je pense que c’est possible, je n’ai jamais fait de macérat huileux avec huile de ricin donc je n’ai pas de retour pratique mais pourquoi pas , d’ailleurs je vais mettre sur ma liste de  » à faire » 🙂

      1. Personnellement, j’ajoute environ 1/3 d’huile de ricin aux autres huiles pour les baumes anti-inflammatoires. Ça donne de très bons résultats 🙂

  15. Bonjour, vraiment très instructif, merci. Peut-on mélanger plusieurs macéras huileux dans un baume ou onguent s’il vous plait ? Exemple : Calendula et millepertuis, et renforcer encore un peu plus avec de l’extrait co2 de calendula, et de l’huile essentielle de millepertuis ? En vous remerciant, Cordialement, Louis

    1. bonjour Giner
      bien sûr, on peut élargir les recettes au gré de sa créativité , je ne connaissais pas les extrait CO2 mais ça a l’air intéressant

      1. Bonjour Sabine, merci beaucoup pour vôtre réponse.
        J’aurais bien aimé entreprendre les formations de Christophe, mais pour le moment ce n’est hélas et malheureusement pas dans mes moyens. L’argent, le nerf de la guerre ! (Rire)

        1. Bonjour Louis
          mais déjà l’exploration du site permet d’acquérir de bonnes bases et on peut mettre plusieurs mois voire années avant d’en avoir fait le tour 🙂 et on y revient souvent 🙂

  16. Bonjour,
    Tout d’abord merci beaucoup pour ce blog plein de ressources… 😉
    Je souhaite realiser un baume avec un macerat huileux de calendula et de la teinture mere de calendula..
    Avez vous une ou des recettes a me conseiller..?
    Merci par avance
    Bee

  17. Bonjour,
    Pourriez-vous conseiller une recette d’onguent ou de baume pectoral, pour les bronches, en cas de toux, bronchite, covid etc…? Une recette qui n’utiliserait pas (ou pas que) des huiles essentielles, mais aussi des macérats huileux de différentes plantes.
    Si une telle recette existe déjà sur le site, je ne l’ai pas trouvée.
    Je vous remercie!

    1. Bonjour Carlina
      en onguent , je n’ai pas vraiment de recettes (hors he) , éventuellement un macérat huileux par intermédiaire alcoolique d’hysope

      1. Bonjour,
        Merci pour votre réponse.
        J’ai également retrouvé cette très bonne recette sur le site des Herbalists Without Borders (en anglais – qui font un travail incroyable en solidarité avec les migrants, entre autre à Calais):
        http://www.herbalistswithoutborders.co.uk/topic.php?pid=4&from=topic.php&rid=1
        Dans: Recipes -> « Adult chest rub and infant recipe ».
        La recette comprend des huiles essentielles, mais aussi beaucoup de macérats huileux, et elles proposent plusieurs choix de plantes (mais pas d’hysope).
        Bonne journée.

        1. Bonjour !
          Une petite question concernant le chauffage des macérâts huileux.
          J’ai récemment réalisé un macérât de calendula et de plantain pour réaliser un baume cicatrisant et anti-piqures. J’ai choisi de réaliser une macération à froid pour préserver les principes actifs du souci. Est ce qu’il n’est pas gênant de faire chauffer l’huile par la suite pour faire fondre la cire ? J’ai expérimenté de faire fondre la cire séparément puis de la triturer au mortier avec le macérât. J’avoue que ça a été assez laborieux d’obtenir une texture homogène et que ça m’a demandé beaucoup d’huile de coude pour un résultat pas tout à fait à la hauteur de mes exigences !
          Merci beaucoup pour les contenus proposés qui sont d’une grande qualité !

          1. bonjour Mélanie
            dans la mesure où la température n’excède pas 40° voire 45° maxi , il n’y a pas de problème

  18. Pour une preparation apres soleil pour les coups de soleil et brulures, faut il mieux que ma preparation soit de nature grasse (huile) ou de nature seche (comme un gel d’aloe vera qui seche) ? Le sec irrite pas ?

    1. l’aloe vera va nourrir et adoucir la peau, il est excellent en cas de coup de soleil (je ne connais pas l’effet asséchant de l’aloé)
      une crème au calendula par exemple aura un effet cicatrisant et adoucissant
      c’est une question de choix et de ce que l’on a sous la main

        1. bonjour Dany
          je ne sais pas, chaque personne réagissant différemment , si cela vous crée une sécheresse alors n’en mettez pas

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