Pulvériser les plantes médicinales

Pulvériser les plantes médicinales

Pulveriser les plantes médicinales

Si vous fabriquez vos propres produits à base de plantes, vous aurez un jour ou l’autre besoin de les pulvériser. Une pulvérisation fine est requise pour fabriquer des gélules de qualité, ou pour préparer une teinture mère par percolation.

Une pulvérisation plus grossière est souvent désirable afin de préparer une décoction, ou une teinture mère par macération de plante fibreuse (certaines racines dures, certaines écorces d’arbre).

Le matériel requis est peu coûteux, la technique d’une facilité déconcertante. Encore faut-il connaitre quelques astuces. Bref, je ne vous en dit pas plus et vous laisse regarder la vidéo…

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57 réponses

  1. Bonjour,
    J’avoue que je suis étonné par l’usage du blender et du moulin à café électrique.
    Lorsque j’utilise mon blender pour des préparations culinaires, cela a tendance à faire chauffer un peu la préparation (on ne parle pas de dizaine de degrés non plus…).
    Ne risque-t-on pas un peu de déperdition des substances actives à cause de l’échauffement ou bien est-ce négligeable ?

    1. bonjour David
      pour la pulvérisation des plantes au blender , ça chauffe si on laisse tourner plus de 5 mn (par exemple pour un macérat huileux par intermédiaire alcoolique et là c’est le but recherché ) mais quand on pulvérise la plante que ce soit au blender ou au moulin à café , on le fait par à coups et non en continue et je n’ai jamais remarqué de chauffe

  2. Bonjour, le moulin à café doit être électrique (où il faut appuyer dessus avec la lame dedans) ou bien alors plus « ancien » (avec la manivelle à tourner…) ?
    Merci

    1. bonjour Dany
      pour avoir essayer les deux , je vous avoue que côté efficacité c’est l’électrique qui l’emporte 🙂

  3. Bonjour, merci d’abord pour vos vidéos qui sont claires et précises. J’ai une question concernant le matériel que vous utilisez, notamment pour le blender. Quelle puissance vous recommandez ?

    1. bonjour Laure
      je vous met la réponse de Christophe
      « Celui qui m’a duré le plus longtemps : un Black et Decker que j’avais payé dans les 40 € à l’époque ! Une affaire, et increvable. Depuis, je n’ai jamais plus retrouvé de blender aussi résistant (et avec un prix abordable).
      Mon blender actuel est de marque Duronic qui pour l’instant a l’air de bien tenir (pourvu que ça dure !)

  4. bonjour,
    je voudrais broyer de l’écorce de bourdaine pour tamiser 5,8mm.pensez vous que cette méthode conviennent?

    merci beaucoup

  5. Bonjour Christophe, après la lecture de votre livre où vous nous parlez de vos expériences avec des blenders qui n’ont pas survécu plus de 6 mois, pouvez vous nous conseiller un modèle solide qui selon votre expérience tiendra la route sur le long terme (ou nous dire ceux que vous déconseillez) ?
    Merci par avance

    1. Bonjour Alain,
      Celui qui m’a duré le plus longtemps : un Black et Decker que j’avais payé dans les 40 € à l’époque ! Une affaire, et increvable. Depuis, je n’ai jamais plus retrouvé de blender aussi résistant (et avec un prix abordable).
      Mon blender actuel est de marque Duronic qui pour l’instant a l’air de bien tenir (pourvu que ça dure !)

  6. Bonjour Christophe,
    Qu’elle surprise de découvrir sur ton site la réalisation d’un extrait fluide.
    Je fabrique des alcoolats par macération depuis un certain temps déjà en suivant ta méthode, mais je n’avais pas pensé a l’évaporation de l’eau dans l’alcool pour qu une dose soit condensé en un volume plus petit .
    Qu’elle est la posologie des extraits fluides? On recommande généralement la moitie de son poids en gouttes 2 a 3 fois par jour au minimum 21 jours pour les teintures est ce vraiment une dose homéopathique? Je préféré de loin l’alcoolat comme forme galénique au tisane pour tous les jours mais est-ce plus concentré finalement?
    La réalisation d’extrait fluide peut – elle être seulement donné aux personnes souffrants de troubles hépatiques, les alcooliques ou les enfants?
    J’allais me préparer un petit mélange préventif d’allergie saisonnière a base d’ortie,fumeterre, plantain, cassis le tout en Alcoolat. et je lis plus haut que le plantain est a prendre en dose concentré. L’alcoolat n’est il pas assez fort?
    Je pense réalisé mes teintures par percolation maintenant a la suite de tes vidéos; penses tu que changer le titre d’alcool en cours de route est intéressant et faire 2 percolation mais sans évaporation? (comme tu l’expliquais au début on extrait les composés les plus solubles dans l,alcool et finalement les plus soluble dans l’eau après)
    En tout cas merci pour ton site qui est une mine de trésor et que j’utilise beaucoup.
    Merci de prendre le temps de répondre a toutes ces questions ( Ce n’ai pas la 1ere fois que je viens au secours 🙂
    A Bientôt

    1. Bonjour Joy,
      Pour la posologie, cela dépend de la plante. Pour les teintures, il n’y a pas de dosage standard, cela dépend de la plante et varie d’une 20’aine de gouttes par prise (ex : grindelia en cas de bronchite) jusqu’à la cuillère à café, parfois plus (ex : échinacée en cas de grippe). Donc perso je ne crois pas du tout en cette histoire de calculer une dose en fonction du poids – cela dépend de la plante, de sa force, et du contexte.
      Pour les alcooliques, en général non vu que l’EF contient de l’alcool. Pour les enfants, oui avec les doses appropriées vu que la quantité d’alcool sera réduite par rapport à la teinture.
      Pour le plantain, longue discussion… basé sur mon expérience, l’infusion fonctionne mieux et dosée à 30 g/L, chose que la teinture nous permet difficilement de faire. Mais loin de moi l’idée de dire qu’une teinture de plantain ou un EF ne fonctionne pas, c’est juste que je préfère travailler avec l’infusion.
      L’idée des 2 percolations – une avec un titrage élevé et une avec titrage plus faible est plus ou moins l’idée derrière l’EF, avec la phase d’évaporation en plus.

    1. Bonjour Bertrand
      vous avez ici une liste de fournisseurs recommandés soit par les élèves, les lecteurs ou par Christophe, il faut savoir que la qualité n’est pas toujours au rendez vous et que ce qui était bon un jour peut changer au fil du temps, il faut tester et se renseigner sur la provenance (en général lorsque je veux passer commande je téléphone pour avoir plus de précisions et si je suis déçue je le fais savoir)

  7. Bonjour Christophe
    Je suis sans doute hors sujet sur ce lien « pulvériser des plantes », mais je voulais vous poser une question:
    artemisia annua L et Artemisia absinthium sont-elles les mêmes plantes ?
    ensuite artemisa annua et artemisa vulgaris sont-elles les mêmes plantes ?
    D’avance merci à vous et gratitude pour toutes vos explications visuelles et écrites.
    pascal

    1. Bonsoir Pascal
      Artémisia annua et absinthium sont deux plantes différentes, Artemisia absinthium c’est l’absinthe et l’autre l’annua c’est une plante de la médecine traditionnelle chinoise

  8. Bonjour Bernard et merci beaucoup pour vos conseils et astuces. j’avais l’habitude de préparer des miels essentiels (càd 100 gramme de miel + 1 % d’huiles essentielles) mais vu l’effet des HE sur l’estomac (brûlures…), j’ai changé de méthode et je mélange la poudre fine de plante avec du miel, je trouve que la notion de totum est très intéressante et plus efficace que tout autre remède.

  9. oui, je regardais la méthode de pulvérisation des plantes, en fait, j’ai trouver sur des sites comme ebay ou aliexpress un electric grinder (medicinal materials grinding), c’est un grand moulin à café un broyeur balançoire qui évite de remué le blender, c’est beaucoup plus puissant et cela fait de plus grandes quantité et je ne les ai trouvé qu’en provenance de Chine (avec des intermédiaire anglais aussi), le prix de base est de moins de 30€ jusqu’à 300€ et au delà (voici le lien) :
    https://www.ebay.fr/itm/220V-800g-Electric-Grain-Grinder-Grain-Mill-Grinder-Swing-Type-Powder-Machine/173319104852?ssPageName=STRK%3AMEBIDX%3AIT&_trksid=p2060353.m1438.l2649
    peut-être pas du matériel professionnel, mais plus facile qu’un petit moulin à café 🙂

    1. bonjour Patrick, via Christophe et Sabine, prioritaires bien entendu 🙂
      Je viens de cliquer sur votre lien qui m’a dirigé tout droit sur Ebay… Génial, Patrick !… Les doc et photos sont éloquentes, ainsi que le prix !… Je vais passer commande , car effectivement je travaille uniquement au blender et le secouer ou l’incliner demande beaucoup de présence et de manip….celui que j’ai (Silvercraft/Lidl) me donne d’excellentes moutures et la garantie est de 3 ans… On me l’a remplacé intégralement sans discuter 6 fois pendant le temps de la garantie !!!… Il faut dire que je les ai malmené avec les racines de consoude sèches ou d’orties etc… Vraiment « votre » moulin chinois me semble idéal… on verra à l’usage…. Si vous avez ce genre de tuyau pour un extracteur de jus de plantes je suis preneur… Pour info je viens de recevoir un courrier/mail de Plantes et Santé à ce sujet…étonnant que Plantes et Santé se lance dans la promotion en faveur d’une commercialisation de matériels (?…)

        1. Bonjour, non, car bien réfléchi et après avoir bien regardé les caractéristiques du moulin chinois, (vitesses tours minutes particulièrement pour obtenir une mouture fine…) je trouve que le blender Silver Crest est nettement supérieur et me donne entièrement satisfaction…. il est préférable que vous consultiez Erick, (commentaire ci-dessous…).

    2. Bonjour, pour rebondir sur ce message, j’en ai commandé une. Les lames sont vivrée non aiguisée. Faut’il les aiguiser ? ou la vitesse de rotation suffit (25000 t/mn) ? (pas de mode d’emploie avec, bien sur ;))

      1. Bonjour,
        Oui, pour ma part j’ai de simples lames non vivrées et non aiguisées. Mais le résultat est là, pas de difficulté pour balancé ce moulin et la poudre est fine. Je ne laisse pas tourné l’appareil trop longtemps, car à plus de 25000 rpm, la substance à moudre s’échauffe rapidement. En général après une minute, je tamise avec un tamis entre 60 – 200 meshs pour récupérer une poudre très fine. Si le reste est important, je le traite à nouveau avec le moulin pendant une minute et ainsi de suite. J’ai très peu de perte après 2 ou 3 traitements. Ensuite, il faut bien enlever le réceptacle du moulin pour le laver à l’eau chaude ainsi que les lames du moulin. Je suis très content de cet achat. 🙂

  10. Bonjour et merci pour le partage. Je me pose des questions. Quand une plante sèche complètement, elle tombe vite en poussière si on la frotte entre les mains. Ce processus est-il envisageable selon vous? La plante garde-t-elle ses vertus? Quelles sont les alternatives manuelles à cette méthode du blender électrique? Je vous remercie d’avance et vous prie de m’excuser si certaines réponses se trouvent déjà sur ce site. Cordialement

    1. Bonjour Adrien,
      Cela dépend de la plante. Si la plante ne contient pas de substances aromatiques par exemple, quelque soit la méthode employée pour la pulvériser (en supposant que la dite méthode n’introduite pas de nouvelles données – une forte température par exemple), on est bon. On peut l’effriter à la main, bien que ce soit assez laborieux. On peut, par la suite, passer cette poudre grossière à la passoire à thé pour obtenir une poudre bcp plus fine si nécessaire.

      1. Merci beaucoup pour cette réponse rapide! Je suis en train de me renseigner pour faire mes gelules à base de poudres ayurveda du genre ashwagandha et triphala qui me réussissent beaucoup. Gopala Ayurveda vend les gelules, ou la poudre qui est beaucoup moins chère. J’ai également des plantes dans mon jardin qui prolifèrent, telles que bardane, ortie et pissenlit, avec lesquelles je pense aussi faire des gelules. Je viens de trouver des prix intéressants pour un gélulier 100 gelules (entre 20 et 40€!) mais il me reste un point à évlaircir: le choix des gelules vides, gastro-résistantes ou pas… J’hésite à en prendre 1000 vègétales en HPMC chez BulkPowders. Pourriez-vous éclairer ma lanterne? Merci!

        1. Bonjour Adrien
          j’en commande 5000 à chaque fois, je vais chez kapselwelt, mais j’ai des amies qui achètent chez bulpowders et qui sont très satisfaites (d’ailleurs je vais peut-être essayer la prochaine commande)

          1. J’ai quand même une appréhension sur les gellules végétales en HPMC. Ce produit, utilisé dans l’industrie alimentaire comme agent de texture (E464) ne doit pas être consommé en trop grande quantité d’après ce que je lis. Or, j’avale quand même 18 gelules par jour, ça commence à faire. Du coup, j’ai plutôt envie de me diriger soit vers la gélatine classique, produit finalement plus naturel, soit vers la pullulane, plus chère mais qui semble idéale. On trouve des gelules séparées (tête et corps) en pullulane chez le producteur en Chine. Elles sont au prix d’environ 160€ pour 10.000 livraison comprise. Cette entreprise m’a l’air assez sérieuse:
            https://www.capsulcn.com/size-0-clear-empty-pullulan-capsules

  11. j’ai un hamamélis dans mon jardin ,je voudrais faire une teinture mère ,qu’elles partie de la plante faut il prendre et à quelle période ? merci pour tous ces conseils, j’ai déja fait du ginko biloba et de la melisse.

  12. Merci pour ce merveilleux site et ce partage de connaissances !
    Je souhaite réaliser des gélules de curcuma. Je suppose donc qu’il faut faire sécher les racines…. mais comment ?
    J ai regardé sur le site. Peut-être ai je mal cherché.
    Merci pour votre réponse et à bientôt !
    Audrey

  13. Bonjour à vous, je consulte régulièrement votre site qui est un trésor de références pour tout ceux qui s’interessent aux plantes. Je me demande depuis longtemps si ajouter des plantes pulvérisés à des recettes (biscuits, beurres, yogourts) permet de conserver toutes les propriétés des plantes ? Est-ce que la cuisson élimine ou diminue fortement leurs vertus ? Merci de partager votre savoir, c’est très apprécié.

    1. Bonjour Chantal
      Tout dépend des constituants , certains seront altérés ou détruits comme certaines vitamines ou constituants aromatiques , d’autres comme les minéraux résisteront bien , bref c’est un peu du cas par cas ainsi que le temps de cuisson et la température.

  14. Bonjour Christophe !

    Merci beaucoup pour cet vidéo très instructive. Je suis beaucoup votre site et adore vos vidéos!

    J’ai une maladie de Crohn et j’ai vu plusieurs études démontrant les effets positifs des gélules l’absinthe sur cette pathologie. Malheureusement, je n’ai trouvé qu’un seul site web qui vendent des gélules d’Absinthe (Parasud) en France et je ne connais pas la réputation de celui-ci.

    Aussi, ayant un gros paquet d’Absinthe sécher dans mon placard (que j’avais acheté pour utiliser en infusion). Je me demande si je peux la pulvériser et l’insérer dans des gélules. C’est une plante aromatique comme vous le dîtes, donc je ne sais pas si je peux le faire moi même.

    En même temps, je me dis que le laboratoire qui vend les gélule d’absinthe a surement utiliser ce procédé!

    Merci pour votre réponse !

    Mathieu

    1. Bonjour Mathieu,
      Je confirme pour l’absinthe, j’ai moi aussi consulté ces études et les effets semblent intéressants.
      Pour la pulvérisation, c’est un peu dommage car c’est une plante aromatique, mais les études ont été faites avec des gélules et donc la plante pulvérisée. Ca vaut largement le coup d’essaye. Et oui, vous pouvez le faire vous-même à l’aide d’un moulin à café. Commencez par une petite quantité et voyez si ça vaut la peine d’en faire un grand nombre. Dans l’une de ces études, il s’agit de prise de 3 x 750 mg d’absinthe en poudre pendant 6 semaine.

  15. Bonjour, (re-)

    Je ne sais pas pourquoi mais j’avais en tête cette idée fausse :
    -Pulvériser … = Pulvériser les plantes sèches de « solvant » avec un brumisateur !!!!

    Donc, c’est tout simplement la réduction en poudre ou moulure des plantes !!! OK !
    Pour ma part, je me sert d’un blender (que je vais dorénavant secouer !) ainsi que d’un hachoir électrique, très pratique pour les plantes sèches ou fraiches.
    J’utilise éventuellement le mixer plongeant, qui s’avère aussi très utile !

    Encore Merci pour votre blog et tous vos conseils au TOP !!!

  16. Bonjour,
    Je voudrais savoir pour de la teinture-mère de griffe de chat faut-il faire le même traitement que l’échinacea ( le dernier passage au bain-marie).

    1. Bonjour Thiéry,
      Je pense que vous parlez de la recette d’échinacée qui consiste à faire une percolation puis une évaporation. C’est une méthode optimale pour l’échinacée car elle contient à la fois de substances soluble dans l’alcool, et certaines solubles dans l’eau, et les deux nous intéressent. Pour la griffe du chat, pas besoin de faire si complexe, une simple teinture suffit.

  17. Abonné depuis peu à la newsletter…
    Et très satisfait de l’être !
    Que d’information interessante ! Cela donne envie de se lancer dans pas mal d’essai ayant quelques plantes et surtout la nature aux alentours …. À part ici , y a t’il des sites de référence qui explique les qualités de chaque plantes ????
    si le résultat obtenu d’une percolation nous semble trop peu concentré ,y a t’il possibilité de laisser évaporer afin de reconcentrer la solution ,jusqu’a obtenir un macérât huileux dans certain cas ???
    Et dernière :où trouver de l’alcool a 70 qui ne soit pas déjà camphrée ?,ou d’autre solvant dans le cas de macérât huileux pourrait être équivalent ??
    Merci pour toute ces explications diverse et info sur les plantes

    1. Bonjour Régis,
      Tout dépend ce que vous recherchez dans les sites, chacun a son style. Un que j’aprécie car il fait un bon travail de recherche est Passeport Santé, un site Canadien.
      Pour la question suivante, je n’arrive pas bien à comprendre votre question, car la percolation n’est utilisée que pour les teintures, et vous parlez ensuite de macérat huileux. Je pense que vous voulez peut être dire un liquide très épais et sirupeux ? Dans l’ensemble, non, car le processus d’évaporation va gâcher une grande partie des composants volatiles. Voir l’article sur les extraits fluides pour palier à cela.
      https://www.altheaprovence.com/blog/wp-admin/post.php?post=5478&action=edit
      D’ailleurs, dans les commentaires des lecteurs, vous trouverez des liens vers des sites pour acheter l’alcool pur (attention, un des liens est pour de l’alcool dénaturé).

  18. Bonjour,

    Je souhaiterais faire des gélules de sauge officinale, suivant votre vidéo il semblerait que ce ne soit pas conseillé. J’ai un petit robot Tupperware manuel avec une petite hélice et je me demande si ce serait possible avec. Sinon avez vous une solution ?

    Merci

    Votre site est très intéressant,

    Cordialement

    Gaelle BEDIAT

    1. Effectivement, vu que la sauge est une aromatique, le fait de la faire sécher, puis de la pulvériser va endommager une grande partie de ses huiles essentielles. Je n’ai pas de solution, c’est une plante traditionnelle à infusion, et peut aussi se préparer en extrait liquide de plante fraiche pour conserver ses propriétés.

  19. Bonjour Bernard et merci pour toutes ces astuces qui donnent envie de se lancer.

    Cette année, j’ai l’intention de récolter cette année de la racine de mauve. Peut-on la pulvériser comme celle du pissenlit ou sera-t-elle dure comme celle de la patience crépue?
    Autre question : pour les racines très dures, au moment de la récolte ne serait-il pas plus simple de les découper encore plus finement avant le séchage (par ex en les hachant grossièrement avec un couperet de boucher) plutôt que de les redécouper avec un sécateur une fois sèches ou bien cela entrainera-t-il une oxydation trop importante de la racine ?

    1. Bonjour Capucine,
      La racine de guimauve est plutôt souple, et relativement facile à pulvériser, plutôt du type pissenlit. Et vous avez raison, lorsque vous avez affaire à une racine qui n’est pas aromatique, vous pouvez la couper en rondelles lorsqu’elle est fraiche. La racine fraiche de guimauve en particulier est bien souple et juteuse, vous pourrez la couper facilement en fines lamelles. Une fois sèches, ces lamelles se pulvérisent bien.
      Pour les racines dures comme le Rumex, effectivement, il est aussi beaucoup plus simple de les couper avant. J’aime les garder entière en pot, c’est une habitude, je trouve un pot plein de racines entières très sympathique à regarder 🙂

    2. Capucine, je m’aperçois que vous parliez de racines de mauve (Malva sylvestris) et pas de guimauve. Je ne l’ai jamais utilisée. Dans la littérature traditionnelle, elle est considérée comme une pâle version de la racine de guimauve (donc peu mucilagineuse), mais je n’ai jamais vérifié moi-même. Je voulais juste clarifier cela.

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