Nous sommes tous touchés par le cancer. Famille, amis, collègues, nous connaissons tous quelqu’un qui en souffre.
Lorsque le cancer frappe, il faut mettre toutes les chances de notre coté et évaluer tous les outils à notre disposition : thérapies traditionnelles et complémentaires. Mais le choix est vaste, et il faut bien s’organiser.
Je voulais donc apporter une approche structurée et réfléchie. Le but de cette approche est de soutenir votre système pendant cette période qui comporte parfois des traitements lourds.
Mise en garde : Comme je l’ai expliqué dans mon article à ce sujet, il peut y avoir des interactions entre plantes médicinales et médicaments (chimiothérapie en particulier). Informez votre médecin avant d’entamer un tel protocole. De plus, comprenez bien le fait que les plantes et compléments décrits ci-dessous ne remplacent en rien les traitements classiques.
Un besoin de structure
Nous avons tous flâné au travers de ces sites qui présentent :
- « Les 10 plantes anti-cancer essentielles »
- « Les 8 compléments alimentaires pour se protéger du cancer »
- « Les 15 aliments à consommer tous les jours pour combattre le cancer »
Je n’ai rien contre. Ces sites apportent des informations intéressantes. Mais c’est du vrac. Il n’y a pas de structure. Alors que faire – prendre 5 plantes au hasard ? Et rajoutons au passage 3 vitamines et 8 aliments anti-cancer ?
Le but de cet article est de fournir une méthode de réflexion. Dans cette méthode s’inscrivent plantes médicinales, compléments alimentaires et nutrition. Mais sans méthode, nous n’arriverons pas à couvrir les différents piliers de l’édifice. Et c’est justement au niveau de la fondation qu’il faut agir pour combattre le cancer.
Notez que nous parlons ici d’un protocole complet anti-cancer. Ce protocole comporte en général plusieurs plantes, compléments alimentaires et mesures nutritionnelles. Il n’y a aucune plante ou complément alimentaire miracle. Les outils choisis doivent être sélectionnés méticuleusement afin qu’ils travaillent tous de concert. Votre docteur devra être informé une fois votre choix fait.
Le protocole est bâti autour des 5 axes suivants :
1. vitalité
La naturopathie est basée sur le concept de vitalisme. Le vitalisme n’est pas une notion « new age ». De nombreuses écoles de médecine furent jadis fondées sur cette approche.
Puis l’arrivée du médicament a permis à la médecine moderne de remplacer nos fonctions, jugées inadéquates, plutôt que de les soutenir et de les laisser faire leur travail.
Le vitalisme fait confiance à la force vitale de l’individu. Nous sommes tous en mesure de vaincre une maladie au travers de processus complexes qui se déroulent d’une manière subconsciente.
Notre système sait quoi faire à tout moment. Pendant des années, il est arrivé à repérer et détruire des cellules cancéreuses qui apparaissaient par-ci par-là. Et puis quelque chose a changé, le système s’est fait déborder par la maladie.
Encore faut-il que la personne ait assez d’énergie physique pour fonctionner et ne se sente pas vidée et constamment épuisée. Un manque de force physique entraîne souvent un manque de force mentale et de motivation nécessaire pour traverser les différentes étapes du traitement.
La vitalité est soutenue au travers :
- De l’alimentation – les vues sont diverses et variées, depuis le crudivorisme jusqu’à la monodiète. Ma philosophie nutritionnelle est expliquée en détails dans mon article sur l’alimentation saine ;
- Des plantes – en utilisant les plantes qui participent activement au processus de construction et de réparation de l’individu. La famille des araliacées est particulièrement utile (ginseng, eleutherocoque, etc). Il y a aussi l’ashwagandha (Withania somnifera), le codonopsis (Codonopsis pilosula), le rhodiola (Rhodiola rosea), la salsepareille (Smilax spp.), et d’autres.
- Le choix de la bonne plante se fait en fonction de la constitution du tempérament de l’individu.
2. système immunitaire
Le système immunitaire est, sans aucun doute, l’acteur physiologique le plus important dans la lutte contre le cancer. C’est lui qui est supposé identifier et détruire les cellules cancéreuses. Il doit être soutenu et tonifié.
Plusieurs types de plantes immunostimulantes nous offrent leurs vertus :
- L’échinacée (Echinacea angustifolia, E. purpurea, E. pallida), avec une action relativement rapide, en général prise en cures ;
- Voir aussi article sur échinacée et chimiothérapie ;
- L’astragale de Chine (Astragalus membranaceus), avec une action plus lente mais excellente pour un soutien de fond, qui peut être prise sur le long terme ;
- Les champignons médicinaux : shitake (Grifola frondosa), maïtake (Ganoderma lucidum), reïshi (Lentinus edodes) et autres (Coriolus versicolor, etc).
De nombreux compléments alimentaires comme la vitamine D3 et la vitamine C sont aussi critiques pour s’assurer du bon fonctionnement du système immunitaire.
3. Élimination et détoxification
Au travers des siècles, le cancer a toujours été accompagné par des mesures de dépuration. En effet, les organes d’élimination, depuis le système lymphatique jusqu’au foie et aux reins, sont énormément sollicités par la maladie. Là encore, les plantes peuvent se révéler d’une grande aide :
- Protection du foie
- Chardon marie (Sylibum marianum), desmodium (Desmodium adscendens), andrographis (Andrographis paniculata), curcuma (Curcuma longa)
- Protection des reins
- Chardon marie (Sylibum marianum)
- Détoxification du foie et des reins
- Détoxification des reins
- Ortie (Urtica dioica, U. urens), aigremoine (Agrimonia eupatoria), verge d’or (Solidago virgaurea)
- Système lymphatique
- Dans un ordre de puissance croissante : gaillet (Galium aparine), trèfle rouge (Trifolium pratense), souci (Calendula officinalis), ceanothe d’amérique (Ceanothus americanus), phytolaque (Phytolacca americana) – plante toxique si mal utilisée ;
- On note la place prépondérante que jouait le trèfle et la phytolaque (attention, toxique, je parle de ce qui se faisait dans la tradition) dans les protocoles anti-cancer traditionnels.
- Dans un ordre de puissance croissante : gaillet (Galium aparine), trèfle rouge (Trifolium pratense), souci (Calendula officinalis), ceanothe d’amérique (Ceanothus americanus), phytolaque (Phytolacca americana) – plante toxique si mal utilisée ;
4. Stress
Le stress, au travers de l’adrénaline et du cortisol, entraîne :
- Une baisse de la vitalité et une déficience du système immunitaire ;
- Une diminution de l’efficacité des organes digestifs et du foie (l’organe d’élimination principal).
Le stress a donc un énorme impact sur l’immunité et l’élimination. Il doit être géré de près, avec un programme anti-stress adapté aux besoins de l’individu. Ce programme inclut :
- Les plantes – rhodiola (Rhodiola rosea), millepertuis (Hypericum perforatum), brahmi (Bacopa monnieri), mélisse (Melissa officinalis), gotu-kola (Centella asiatica), basilic sacré (Ocimum sanctum, O. gratissimum), etc.
- Chaque plante fournit une action spécifique sur certains états de stress, d’anxiété, de dépression ou de fatigue mentale – toutes ces plantes ne sont pas équivalentes.
- La relaxation au travers de la respiration, la méditation, l’hypnose, etc.
- Lors de la pratique de la relaxation, visualiser le processus de guérison est particulièrement utile (voir travaux de Carl Simonton, oncologue américain et pionnier de la psycho-oncologie).
5. Spécifiques anti-cancer
Comme expliqué auparavant, le système immunitaire doit fournir la majorité du travail. Mais afin de mettre toutes les chances de notre coté, certaines plantes agissant comme anti-cancer au niveau cellulaire doivent être utilisées.
De nombreuses études ont été effectuées sur les plantes suivantes. Certaines sont plus efficaces que d’autres pour certains types de cancer. Certaines agissent sur le contrôle de la cascade inflammatoire ou de l’angiogénèse. Certaines seront déjà incluses pour leurs actions mentionnées plus haut.
- Curcuma (Curcuma longa), version racine pulvérisée (prendre en quantité suffisante) ou mieux version racine fraiche (magasins bio) ;
- Armoise annuelle (Artemisia annua), version parties aériennes en infusion (voir l’article sur la plante) ;
- Thé vert (version boisson ou extraits standardisés en EGCG – épigallocatéchine gallate) ;
- Gingembre (Zingiber officinale), version racine fraîche ou pulvérisée ;
- Le gingembre est particulièrement utile pour calmer les nausées des chimiothérapies ;
- Ail (Allium sativum) sous forme fraiche ou comprimés/vieilli/désodorisé ;
- Les plantes contenant de la berbérine (Berberis vulgaris, Coptis chinensis, Hydrastis canadensis)
- En particulier pour les cancers touchant les voies digestives et urinaires ;
- Trèfle rouge (Trifolium pratense) ;
- Partenelle (Tanacetum parthenium) ;
- L’extrait de grenade (Punica granatum) ;
- Astragale de chine (Astragalus membranaceus) ;
- Ginseng (Panax ginseng) ;
- Reïshi et maïtake (Lentinus edodes) ;
- Pissenlit (Taraxacum officinale) et bardane (Arctium lappa) ;
- Kava (Piper methysticum) en particulier dans le contexte du cancer du poumon ;
Notes importantes
- Le but de cet article n’est pas d’exposer toutes les plantes utiles pour accompagner un cancer (la liste est longue), mais plutôt de fournir un modèle de raisonnement. J’espère que ce modèle vous aidera à structurer votre protocole personnalisé ;
- De nombreux compléments alimentaires peuvent être très utiles, depuis les antioxydants (vitamine C, D, E) en passant par la quercétine, la coenzyme Q10, la bromélaine, et bien d’autres. J’en ai peu mentionnés dans cet article qui s’est plutôt concentré sur les plantes ;
- Le protocole choisi se concentre sur la personne, pas la maladie. Le modèle de raisonnement exposé plus haut reste le même pour tous. Mais les plantes choisies dans le contexte de ce modèle varient en fonction de la constitution et de l’historique de la personne.
39 réponses
salut althea. les plantes anti inflammatoire sont-elles intéressantes en cas de cancer ?
bonjour Valentin
oui tout à fait, l’inflammation , surtout chronique peut prédisposer à la venue de cellules cancéreuses , donc oui beaucoup de plantes anti inflammatoire ont leur place pour accompagner une personne ayant un cancer
Bonjour Christophe, que pensez-vous des feuilles de Graviola Corrossol dont on dit qu’elles auraient des effets très puissants ?
bonjour Philippe
désolée mais Christophe ne connait pas du tout
Bonjour, Sabine, bonjour Christophe, merci beaucoup pour tout votre travail.
Je suis sur votre site depuis deux jours, surtout sur le « protocole complet anti-cancer », en essayant de faire, pour ma mère, une liste de plantes qui pourrait l’aider, en complément de sa chimiothérapie.
Plus exactement, elle a fait une rechute, après 4 ans, d’un cancer de la bouche (opéré + radiothérapie + chimiothérapie)
Là, elle n’est plus opérable, vu qu’une des 3 tumeurs se situe à la base du crane, alors normalement elle devrait commencer très vite la chimio.
En analysant un peu les plantes et leurs indications, je me suis arrêté à :
– ginseng (pour la vitalité)
– l’astragale de Chine (pour le système immunitaire)
– pissenlit
– curcuma
– ail
– spiruline
– propolis
– extrait de germe de blé fermenté
– bromélaine…
– propolis
Mais bien sûre, je voulais vous demander si celles que j’ai retenu pourraient être prises ensemble, et sans interactions avec médicaments (chimiothérapie).
Merci d’avance et infiniment pour votre éventuelle réponse,
Lenke Floricel
bonjour Floricel
toutes ces plantes ont des qualités , par contre il est important de vous faire suivre par un thérapeute qui va vous aider à bâtir un protocole adapté, car pendant une chimio il est important de ne pas faire n’importe quoi et je ne peux vous faire un topo détaillée sur les interactions possibles de ces plantes avec les médicaments chimio
je vous invite aussi à regarder du côté de l’artemisia annua https://www.altheaprovence.com/artemisia-annua-armoise-annuelle-anti-malaria-et-anti-cancer/
Bonjour à Tous
Au détour de mes multiples recherches . Je découvre votre site fort intéressant. Traité pour un cancer du sein hormono dépendant, j’ai eu toute la batterie des traitements . J’ai rencontré une médecin Oncologue Homéopathe , qui m’a orienté vers une docteur homéopathe trop GENIALE, toutes les deux nous avons établis une relation sincère, mes attentes son écoute et conseils. Du naturel autre que tous ce que l’on voulait me donner. Aujourd’hui j’ai une approche NATURE, plantes etc….. Mais les oestrogènes me sont interdits. Très difficile de savoir si telle plante en contient ou non . Je sais que la sauge , le soja me sont fortement déconseillées. Les recherches les doutes font que je passe certainement à côté de quelque chose de bien. De plus Hypertyroïdie très mal soignée(iode 131 dose trop forte….) , maintenant en Hypo avec Basedow, c’est génial…Les effets du Lévothyrox ne m’ont pas épargnés donc , j’ai arrêté. Maintenant je suis sous L-Thyroxin Henning . j’en visage de trouver une alternative , avec l’homéopathie. Car vraiment marre d’être une rente pour les Laboratoires. Christophe comment savoir s’il a des œstrogènes dans les plantes que vous recommandez. Pourriez vous je vous prie le stipuler, ou nous renvoyer vers un article ou autre. Afin d’avoir cette information. Vos articles , conseils sont super et très bien fait, facile à comprendre. Grand merci à vous. Bien à vous
bonjour Yvelive
je vous invite à aller sur wikiphyto http://www.wikiphyto.org/wiki/Phyto-estrog%C3%A8ne
Bonjour Sabine et Christophe,
Le dermatologue m’a brûlé un point de beauté qui est concereu, es-ce que c’est le même protocole que pour les autres cancers ? On peut rajouter par exemple le macérât l’huileux du soucis pour traiter la brûlure ou autres ?
Merci pour ce que vous faites, Merci de nous rendre indépendant des laboratoires pharmaceutiques.
Ju suis également vos formations.que je trouve formidables.
bonjour Julita
oui vous pouvez,je pense aussi à la Centella asiatica (Gotu kola)https://www.altheaprovence.com/gotu-kola-centella-asiatica/
Bonjour,
pour soulager un état nauséeux 14 jours après une chimio, puis-je conseiller à mon grand-père de prendre une infusion d’écorces d’orange avec du gingembre? Y a-t-il d’autres plantes ? je lui prépare aussi un mélange HE citron et menthe poivrée à respirer.
bonjour Elenk
si votre grand-père le supporte je pense que le gingembre (accompagné ou pas par les autres plantes) apportera un soulagement
courage
Bonjour et d’avance merci 🙂 existe-t’il des plantes pour remonter le taux de plaquettes sanguines (et prévenir leur baisse) en période de chimio ?
bonjour Sonia
compliqué de vous conseiller dans le cadre du site, une chimio est un traitement lourd qu’il peut être embêtant de contrarier avec des plantes, après un traitement chimio il peut être possible de mettre des protocoles en place pour aider l’organisme à se remettre mais pendant c’est trop délicat à gérer
ok merci 🙂
Bonjour.
Votre site est très intéressant. Je m interesse depuis peu aux pouvoirs des plantes.
J aurais besoin de conseils s’il vous plait. Mon père est en rémission d un cancer du rectum.
Que me conseillez vous comme plantes et compléments alimentaire pour « éviter la rechute ».
Actuellement, je lui fait prendre de la propolis verte.
En vous remerciant d avance. Bonne journée.
Bonjour Feeclochette
compliqué de vous répondre, il serait plus judicieux de chercher quelqu’un qui puisse proposer un protocole personnalisé
Bonjour à vous 2,
Quels plantes conseillez vous lors d’une obstruction des voies biliaires (cholangiocarcinome) avec métastases.
Car la plus part des plantes sont contre contre-indiqué.
Bonjour Amira
dans le contexte du site, nous ne pouvons rien vous conseiller , une obstruction des voies biliaires est vraiment de l’ordre médical et ce n’est pas de notre ressort , ensuite vous pourriez peut-être trouver un thérapeute qui pourrait vous accompagner
Bonjour Christophe et Sabine
Concernant la prise alimentaire d’ail, la Fondation Contre le Cancer en Belgique le déconseille sous certaines conditions, quel est votre avis ?
https://www.cancer.be/complementsalimentaires/ail
Bonjour Xavier
voici la réponse de Christophe
« J’ai beaucoup de mal avec ce type d’article car soit on ne mentionne pas les références (regardez en pied de page, les liens amènent vers une base de donnée générique pour les études scientifique mais on ne vous donne pas l’article exact), soit les références sont inaccessibles au grand public. Je préfère utiliser des ouvrages beaucoup plus documentés comme l’excellent travail de Stargrove, Treasure et McKee. Dans cet ouvrage, les interactions mentionnées pour les médicaments de chimiothérapie sont de nature positives, c’est-à-dire que l’ail aurait plutôt tendance à protéger plutôt qu’aggraver la situation. Maintenant, sachez aussi que nous n’en savons pas beaucoup au sujet des interactions aujourd’hui, c’est un sujet relativement nouveau. «
Oui je comprends Sabine. C’est sur la notoriété de la Fondation, reconnue d’utilité publique que je me base. Mais sur la forme, je comprends votre analyse.
(Sabine, on a été en contact pour l’ELPM, formations que j’aimerais faire et la réu annuelle des anciens élèves à L’abbaye de Bonnefont-en-Comminges… )
Bonne chaude journée !!
Vous êtes venu à l’abbaye de Bonnefont? pour la fête de l’école?
hum la chaude journée doit se situer sur une autre galaxie que la mienne 🙂
Vous m’aviez invité à me joindre à vous mais je n’ai pas pu y aller, on s’était parlé au téléphone il me semble.
Ici, sur la galaxie de Prades (66), c’est vrai que ça a fraichi aujourd’hui, il ne fait plus que 34°C ! :))
Exact Xavier , alors une prochaine fois 🙂
je complète mon précédent commentaire par celui-ci : la fiche https://www.altheaprovence.com/blog/alimentation-saine/ complète la présente fiche et je maintien ma suggestion de réactualiser ces deux fiches et les remettre sous les feux de vos projecteurs vidéos… 🙂
Bonjour Hervé
Je pense que ça viendra en son temps 🙂
Bonjour Christophe…et Sabine,
Votre vidéo + fiche sur le Lapacho, que vous présentez comme plantes anti cancer, après avoir également présenté l’Artemisia comme telle, et précédemment le Curcuma ou la racine de pissenlit, je me suis posé la question de savoir comment je réagirais si, un jour, on m’annonçait avoir un début de cancer ou un cancer déjà développé… Comment donc réagir ?… Quelles stratégies ?… En tout cas je suis formel sur le sujet : pas de chimiothérapie !.. mais alors quelles plantes ? … quels dosages ?… sous quelles formes ?…
Au fil de vos vidéos et de vos fiches, je prends note et essaie de mémoriser ce que vous dites, mais après coup je m’aperçois que ma mémoire seule me fait défaut et j’ai décidé de prendre un bloc note et de rechercher et récapituler vos conseils en la matière et… je me suis aperçu que j’étais un très mauvais élève car j’avais zappé et méconnu la présente fiche pourtant essentielle et très importante …et, sans vous vouloir vous influencer, que vous devriez remettre au goût du jour si nécessaire, la ressortir des tiroirs, la remettre sous les feux de vos projecteurs et la republier, car elle contient une stratégie capitale et globale . Effectivement, il ne s’agit pas que l’on prenne du curcuma , de l’artemisia ou du l’aubier de lapacho pour combattre un cancer, mais vous l’ expliquez et exposez très bien l’ensemble d’un processus à prendre en compte…
Je vais toutefois quand même répertorier les plantes, vitamines, oligo éléments, minéraux suceptibles de prévenir et de combattre un cancer déclaré … ( sans être hypocondriaque ou parano, on ne sais jamais !…) et je vais mettre, au maximum, les conseils que vous prodiguez ici, en oeuvre globalement dans ma vie quotidienne.
Très sincèrement, Merci Christophe !…
Vous avez toujours d’excellentes idées, Hervé. Il est très important d’avoir une bonne connaissance pour pouvoir anticiper.
Moi-même avec un cancer depuis 6 ans, soigné (mais toujours actif) sans chimio, radio, opération, auquel s’est rajoutée la maladie de Lyme, soignée sans antibiotiques, j’avoue que j’aimerais bien pouvoir faire une synthèse de toutes ces informations si utiles.
Pour Lyme, j’ai pu à peine anticiper, j’ai passé un mois à « potasser » le sujet pour choisir la façon de me soigner, et ne suis pas sûre d’avoir toujours fait les bons choix. Mais comme me dit mon énergéticien, l’effet placebo est tellement important qu’en fait j’ai choisi exactement ce en quoi je croyais, et si je m’étais fait imposer une thérapie classique en laquelle je ne croyais pas, jamais je n’aurais tenu si longtemps…
Je suis heureuse d’avoir rencontré sur Internet Christophe, ses amis et collaborateurs, et cette communauté de passionnés comme vous.
Cela m’aide beaucoup, et me permet de soutenir tant que je peux les malades de Lyme Borréliose France sur leur page FB car il y en a qui « dérouillent » sec.
Bonne journée à tous
Bonjour, en cas de cancer du sein hormonodépendant, il me semble que le trèfle rouge n’est pas conseillé (hormonlike), est ce que d’autres plantes mentionnées dans cet article sont aussi dans ce cas, en particulier pour les plantes vitalisantes comme ashwaganda, etc ? Du coup , je ne sais plus quoi faire …
Bonjour Catherine.
Dans mes ouvrages sur les contridications (j’ai des ouvrages très spécialisés sur le sujet), je n’ai rien au sujet d’un effet hormone-like pour l’ashwagandha. Le trèfle rouge est clairement contrindiqué pendant un traitement.
Je suis Conseiller dans le département Thérapeutique d’un supermarché santé québécois, cumulant plusieurs années d’expériences dans le domaine.
Les prétendues contre-indications concernant les plantes riches en isoflavones et en »phyto-oestrogènes » sont le fruit, malheureusement, d’une profonde incompréhension du mécanisme d’action de ces substances. D’ailleurs, disons dès le départ qu’il s’agit d’une contre-indication »théorique » (reposant sur des suppositions pharmaceutiques) et n’ayant aucune preuve clinique. Au contraire, nous savons que les isoflavones PROTÈGENT contre les cancers, et que des plantes comme le trèfle rouge ont un long historique médicinal traditionnel en la matière (chez les Amérindiens, notamment).
Les isoflavones, au contraire, »bernent » les cellules cancéreuses en les forçant à utiliser des »pseudos-oestrogènes » qui n’en sont pas du tout, ce qui les perturbent et les »affament » en véritables oestrogènes produits par le corps lui-même.
Ce sont plutôt les xéno-oestrogènes toxiques provenant des produits chimiques qui sont les vrais »fertilisants » à cancer.
Amitiés.
Merci pour ces mises au point. On aimerait bien avoir d’autres témoignages. A force de lire des contre-indications sur les hormone-like , j’en étais venue à penser que l’ashwaganda était mauvais en cas de cancer du sein hormono-dépendant.
Que penser du fenouil et de l’aneth qui pourtant aident le foie ?
Bonjour Christophe,
Que pensez de la griffe du chat (Cat’s Claw) en accompagnement des traitements du cancer ? J’ai lu qu’elle pouvait s’avérer intéressante notamment dans les cancers de la sphère intestinale mais pas que, avez vous des références ou un avis sur cette plante ?
Merci par avance.
Oui de nombreuses études, mais comme d’habitude, certaines in-vitro directement en contact avec les cellules cancéreuses (on ne sait pas trop comment traduire cela in-vivo).
Si vous lisez l’anglais, un résumé relativement équilibré ici, chapitre « What is the evidence? »
http://www.cancer.org/treatment/treatmentsandsideeffects/complementaryandalternativemedicine/herbsvitaminsandminerals/cats-claw
Une étude intéressante en tant qu’adjuvant :
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22811748 (neutropénie, réparation de l’ADN)
félicitations pour ce site très instructif.
question: comment extraire l’huile essentielle de grenade?
est ce qu’on utilise pour l’extraction les pépins, les écorces ou les deux ?
Bonjour, il me semble que ce sont les pépins qui sont utilisées, mais je n’ai pas trouvé de source pour vérifier cela.
Bonjour, Merci d’abord pour ce site que je cherche depuis longtemps. C’est la première fois que je trouve des conseils aussi judicieux et présentés d’une manière logique, notamment sur l’alimentation anti-cancer, mais aussi ce qu’il faut faire comme la marche à suivre en cas de cancer ou même risque. Je vais suivre votre plan anti-cancer car j’ai une kératose pré-cancéreuse . Je vais profiter du romarin en abondance dans mon jardin comme anti-oxydant.Je voulais vous demander si vous connaissez le lavement des intestins avec des plantes. J’aimerai savoir lesquelles employer et comment. Merci beaucoup pour votre réponse.
Merci Marylène pour vos commentaires. Le lavement des intestins par les plantes n’est pas une méthode que j’ai abordée dans ma pratique, je n’ai donc pas de positions définies pour le moment. Je dirais que le choix des plantes va dépendre de l’objectif voulu. Par exemple, si la muqueuse est enflammée, l’utilisation de démulcents de type racine de guimauve adoucira. Il faut aussi s’assurer :
1. qu’il n’y ait pas d’irritation ou d’inflammation provoquée par les plantes ou le processus lui-même (donc infusions toujours diluées), et
2. qu’il n’y ait pas de pertes d’électrolytes, un des « effets indésirables » des irrigations du colon lorsque mal faites. Aussi étudier les risques d’impact sur la flore.
Je vous dirai aussi qu’un simple lavement n’atteint que la dernière partie du colon et pénètre rarement au delà du descendant et dans le transverse. Les irrigations du colon permettent d’aller au delà. Mieux vaut s’adresser à un professionnel de l’hydrothérapie, car cela n’est pas ma spécialité.