Bienfaits du chaga : (abonnez-vous au podcast ici)
Le chaga est un champignon bien particulier. Il ne pousse pas sur le sol, il pousse sur un arbre. On le mentionne de plus en plus ces derniers temps, en particulier dans le contexte du cancer. Tout nouveau chez nous et pourtant ça fait longtemps qu'on le connait dans la médecine traditionnelle Russe, Sibérienne et Finlandaise.
Le chaga est un champignon bien connu de nos amis Québecois car on peut le trouver dans les forêts canadiennes largement plus facilement que chez nous. Je pense qu'il présente un potentiel thérapeutique significatif et je suis content de pouvoir partager tout ceci avec vous aujourd'hui.
Deux petites choses avant de démarrer. La première, je ne suis ni médecin, ni pharmacien, ni professionnel de la santé comme défini par le code de la santé publique. Mes conseils sont fournis ici dans un but éducatif et ne se substituent absolument pas à un suivi médical. La deuxième, pour vous inscrire à ma lettre d'information gratuite et recevoir votre petit livret cadeau, vous trouverez le lien d'inscription sous la vidéo.
Un peu de botanique
On démarre, comme d'habitude, avec un peu de botanique. Pour cette partie de la discussion, je m'appuie sur plusieurs ouvrages, mais en particulier sur l'excellent "Livret Technique de Cueillette" du chaga (1) produit par l'Association Française des professionnels de la Cueillette de plantes sauvage (AFC). Quel travail vous nous avez fait dans ce petit livret compact, donc grand merci les amis, c'est juste précieux.
Le chaga, qu'on appelle aussi polypore incrusté ou polypore oblique, de nom latin Inonotus obliquus, est un champignon que l'on va trouver dans certaines régions du monde, principalement les régions circumboréales, c'est-à-dire, en gros, les régions les plus au nord et les plus froides : les portions nord de l’Amérique du Nord, de l’Europe, de l’Asie. On le connait bien en Russie, en Scandinavie, au Canada. Il est peu répandu en France mais il est présent dans certaines régions comme l'Auvergne, la Normandie, la Creuse, la Seine et Marne, etc. Ceci dit, nous n'avons pas d'inventaires précis à l'heure actuelle du côté français.
C'est un champignon qui pousse sur le tronc d'un arbre. Pas n'importe quel arbre, on peut le trouver sur différents types de bouleaux, sur le hêtre, plus rarement sur des aulnes, des érables. Son hôte principal reste le bouleau et c'est sur cet arbre qu'il va être ramassé principalement.
C'est un parasite qui finira par tuer son hôte. Comme pour tout champignon, tout démarre d'une spore qui va venir germer sur le tronc d'un arbre et commencer à développer le mycélium, ces filaments qui sont l'appareil végétatif du champignon. On pense que l'arbre doit être abimé pour que le chaga vienne s'établir. Il y a peut-être une blessure due au gel, ou infligées par les humains sur bords des chemins, les passages de camions, peut-être un trou de pic épeiche, ou autre.
L'infection se fait en général sur des arbres âgés de 30 à 50 ans. Chaque année, le champignon se propage un peu plus à l'intérieur de l'arbre jusqu'à ce que l'arbre meure par pourriture intérieure. La mort peut survenir, en moyenne, une vingtaine d'années après infection, mais elle peut aussi survenir beaucoup plus tard. C'est lorsque l'arbre est mort que le chaga fructifie et envoie les spores.
Ce qu'on appelle "chaga", en fait, c'est la protubérance qui va sortir du tronc, et qui est une partie stérile du champignon. Elle a l'apparence d'une boule noire, peut peser plusieurs kilos après 10 à 15 années de développement (on a signalé des spécimen de 20 kg pour vous donner une idée). La surface de cette protubérance est noire, craquelée. À l'intérieur, si on coupe, on voit une couleur brun-orange. On ne connait pas le rôle de cette boule, on pense que c'est probablement une réaction à la tentative de l'arbre d'expulser ce parasite.
Attention, confusions possibles avec la loupe du bouleau, renseignez-vous si vous êtes cueilleurs. Et attention aussi, la demande est grandissante. En France, il n'y en a pas beaucoup et on ne peut pas tous partir ramasser le chaga, sinon ça va être un massacre. La situation est probablement meilleure en Russie ou au Canada due à la présence du champignon. Et encore, au Canada, les cueilleurs doivent parcourir des distances de plus en plus longues pour en trouver. Donc là encore, renseignez-vous.
Pour la cueillette, la recommandation est de scier proprement la masse plutôt que de le détacher par effet levier ou avec une hache. Le fait de scier proprement va permettre à la protubérance de se redévelopper. Ceci dit, c'est long, on parle de plusieurs années de repousse. On ne ramasse pas sur un arbre mort ni dans un endroit qui risque d'être pollué car le champignon pourrait bien capter une partie de la pollution. On ne ramasse pas un chaga trop petit, on le laisse pousser.
Ensuite, il faut faire attention au séchage qui est délicat. Cette masse est dure et elle est remplie d'humidité, donc risque de moisissures. On peut le couper en morceaux pour accélérer le séchage qui doit être rapide. Certains réduisent ensuite en poudre, d'autres utilisent des petits cubes. On va reparler des préparations un peu plus loin.
En conclusion, c'est une connaissance et une ramasse nouvelle chez nous. Personnellement j'ai vu des chagas lors de mes randonnées en forêt, mais je n'en ai jamais ramassé. Et puis pour les détails, n'oubliez pas, vous avez le livret technique de l'AFC (1).
Chaga : les constituants
J'aimerais maintenant vous toucher quelques mots au sujet des constituants du chaga. Il contient différentes familles de constituants. La plus importante semble la famille des polysaccharides, on en compte au moins une vingtaine (2). Les polysaccharides, ce sont des sucres complexes. Vous allez les retrouver, à ma connaissance, dans quasiment tous les champignons. Ces polysaccharides sont en général solubles dans l'eau. On trouve des acides aminés, des minéraux, eux aussi solubles dans l'eau.
Ensuite, nous avons des triterpènes comme l'acide bétulinique et la bétuline, qui eux sont solubles dans l'alcool. Un peu d'alcaloïdes, des stérols comme l'inotodiol, eux aussi solubles dans l'alcool.
Nous avons des acides phénols... Et donc dans l'ensemble, certains constituants sont solubles dans l'eau, d'autres dans l'alcool, donc ça va nous donner des indices sur les méthodes d'extraction optimales. On y reviendra.
Dernier point important, le chaga semble contenir une forte quantité d'oxalates, on en parlera lorsqu'on aborde les précautions.
Stimulant de l'immunité
Allez, on passe maintenant aux propriétés. La première qui nous intéresse, c'est l'effet immunostimulant, et même immunorégulateur, cette distinction étant importante lorsqu'on travaille avec des maladies auto-immunes. Cet effet sur l'immunité est principalement dû à la teneur en polysaccharides.
Ces polysaccharides sont en général de grosses molécules, et on n'arrive pas à les digérer directement. Donc comment est-ce que l'effet sur l'immunité peut se faire exactement ? Eh bien on pense que ces polysaccharides interagissent avec les bactéries bénéfiques de la flore intestinale. La flore interagit à son tour avec notre système immunitaire (14), vu qu'une majeure partie des cellules du système immunitaire patrouille autour des intestins.
Donc grâce aux polysaccharides, on peut réguler l'activité de la flore intestinale, qui à son tour va activer et réguler les fonctions immunitaires. C'est une vue un peu simplifiée bien évidemment, mais ça nous aide à comprendre comment ça fonctionne.
Tout ceci nous dit que si l'immunité est basse car la personne est fatiguée, ou usée par une longue maladie, ou en burnout, ou en convalescence, ou traverse une période de fort stress qui la rend plus vulnérable, alors tous ces champignons médicinaux peuvent aider, en cure pendant plusieurs semaines pour soutenir l'immunité.
Propriétés anticancer
On passe maintenant à la propriété dont on parle le plus aujourd'hui qui est la propriété anticancer. Ici, attention, il y a le piège que vous connaissez bien. C'est le piège de la plante miracle. Rien de miraculeux ici j'ai bien peur, mais des propriétés vraiment intéressantes. On va distinguer 2 actions ici :
- La stimulation de l'immunité, on en a déjà parlé, cette immunité si importante lorsqu'on se bat avec un cancer. On pourrait dire que c'est une action indirecte contre le cancer.
- Et une action directe, donc qui semble favoriser la destruction et l'élimination des cellules cancéreuses.
Tout ceci parait très blanc et noir lorsque j'en parle, mais en pratique, on ne sait jamais comment cela va se traduire en termes de bénéfices et de résultats. Ça va dans le bon sens, ce point-là me semble clair. J'en profite pour vous rappeler de travailler avec votre oncologue pour valider tout ceci, il peut y avoir des risques d'interactions entre les plantes et les différents traitements de chimiothérapie, hormonothérapie, immunothérapie ou autre.
Cette propriété fait son apparition dans la tradition de certains pays comme la Russie, la Finlande, les pays autour de la mer Baltique. Par la suite, des chercheurs commencent à s'intéresser au chaga, probablement dans les années 1950 avec des extraits alcooliques. Puis les tests continuent in vitro et in vivo sur animaux dans les décennies qui suivent.
Christopher Hobbs, l'un des auteurs américains spécialisés dans les champignons médicinaux, cite une publication de 1971 dans laquelle est expliqué que les Russes utilisaient le chaga dans les situations de cancer du sein, des lèvres, de l'estomac, des poumons, de la peau, etc. La liste est longue, et je n'ai pas pu remonter à cette publication ni à d'autres mentionnées par Hobbs qui datent des années 1970 (voir références : Hobbs).
Aujourd'hui, nous avons une masse d'études, nous avons pas mal d'hypothèses sur le mode d'action du chaga sur la cellule cancéreuse. Mais des études cliniques, sur humains, je n'ai rien trouvé. On a pas mal d'expérience dans différents pays, expérience de praticiens qui ont accompagné des personnes souffrant de cancer, mais ceci ne sera jamais suffisant pour convaincre le monde scientifique qui attend du double aveugle avec placébo sur un nombre assez important de personnes.
Donc pour l'instant, nous n'avons que des données in vitro, ou des études sur animaux. Il faudra s'en satisfaire. En tout cas, comme je vous le disais, on a des données qui vont dans le bon sens, avec une action sur les cellules du cancer :
- du poumon (3)(4)(5)(6)(7)(8)
- du col de l'utérus (5)(9)
- du colon (3)(10)
- du foie (11)(12)
Ainsi que sur les cellules de la leucémie (13). Et j'en oublie car il y a eu des études sur d'autres lignées de cellules.
Sur les cellules cancéreuses, le chaga a un effet :
- Cytotoxique, c'est-à-dire une action toxique directe sur la cellule cancéreuse.
- Antiprolifératif, c'est-à-dire qui empêche la prolifération de ces cellules.
- Et pro-apoptotique, c'est-à-dire qui favorise l'apoptose, qui envoie le signal à la cellule cancéreuse de s'auto-détruire.
Le tout sans toxicité pour les cellules saines (4).
Il semble que ces effets proviennent principalement des polysaccharides, bien que d'autres constituants, acides phénoliques et triterpènes en particulier, soient aussi impliqués.
Comme d'habitude, à choisir, on va essayer de voir comment obtenir le totum de la plante, la totalité des constituants. Mais, tout de même, optimiser la teneur en polysaccharides dans les extractions me parait une bonne idée, à la fois pour l'effet anticancer direct mais aussi pour la stimulation de l'immunité.
Puissant antioxydant
Autre propriété, le chaga nous permet d'optimiser nos réserves en antioxydants. Ces antioxydants sont capteurs de radicaux libres qui expliquent en grande partie notre vieillissement cellulaire.
Là encore, de nombreuses études, toutes faites hors contexte humain. Je pense que c'est un bon résumé de toutes les études faites sur le chaga, j'ai bien peur. Ce que l'on voit dans ces environnements de laboratoire, c'est que le chaga augmente l'activité ou l'expression de certaines enzymes comme les superoxydes dismutases, catalases ou glutathion peroxydase à l'intérieur des cellules (15)(16)(17)(18)(19)(20)(21).
Ces enzymes interviennent dans l'élimination des radicaux libres, donc nous protègent contre ces molécules agressives, qu'elles viennent de l'extérieur ou du milieu interne. Je vous rappelle que les mitochondries dans nos cellules en produisent. Le tout c'est d'avoir assez de résistance face à ces molécules, et ce sont nos réserves en antioxydants qui assurent cette protection.
Si on combine cette propriété avec le fait que le chaga soutient l'immunité, on peut dire que ça en fait un bon outil pour la protection et la prévention. Pour garder un état de santé le plus longtemps possible. On arrive à comprendre pourquoi, dans certaines contrées qui ont accès au chaga, ce soit une boisson qui est consommée régulièrement, un peu comme un café, sans la caféine bien sûr, on reviendra aux préparations dans quelques minutes.
Et une petite note importante au passage... je vous donne des informations génériques qu'il faudra arriver à replacer dans un contexte de préservation de la ressource. En d'autres termes, si j'habite à Aix-en-Provence en France ou si j'habite à Chibougamau au Québec ou à Svetlogorsk en Russie, je ne vais pas consommer les mêmes plantes, et c'est normal.
Entre parenthèse, je n'ai aucune idée si on trouve du chaga à Chibougamau ou à Svetlogorsk, c'est juste histoire de dire !
Chaga : autres propriétés
Je vous donne rapidement deux autres propriétés notables :
- D'abord une activité anti-hyperglycémique, donc qui pourrait aider si on a des troubles métaboliques de type syndrome métabolique. Dans les études sur animaux on voit que le chaga peut faire baisser la glycémie et la lipidémie sanguine (22)(23).
- Et pour finir, un effet antiviral (24) et antibactérien (25) direct. Pour l'effet antiviral, une étude britannique mentionne son potentiel pour les infections au SARS-COV2 (26), à noter.
Formes, quantités, durées
Allez, on parle maintenant des préparations, et là, on a pas mal de choses à dire, donc si vous avez besoin d'aller faire un break pour remplir votre tasse, c'est le moment de mettre en pause...
La méthode traditionnelle de préparation consiste à faire bouillir des petits morceaux de chaga sec, des petits cubes si vous voulez, dans de l'eau. On fait une décoction plus ou moins longue. Certains font réduire pour obtenir une préparation plus ou moins foncée. Certains parlent de taille de cubes plus ou moins gros. Ça va dépendre des traditions canadiennes ou russes ou d'autres pays, et c'est un peu compliqué d'y voir clair avec toutes ces données.
Donc personnellement, j'ai décidé de simplifier. Je vous propose 3 formes différentes.
➜ Première forme, une décoction rapide de la poudre. Pourquoi rapide ? Eh bien parce que j'ai réduit le champignon en poudre très fine avec mon moulin spécialisé, voir l'épisode sur mes 5 objets favoris pour ma pratique. J'ai cassé la dureté, la fibrosité, j'ai déjà fait une partie du travail de digestion. Donc je n'ai pas besoin de faire frémir pendant une longue période. Par contre, si j'utilise des morceaux entiers, là faut faire frémir pendant assez longtemps si on suit la tradition.
Pour les dosages, j'utilise une petite cuillère à café de poudre pour une grande tasse d'eau, je fais frémir pendant quelques minutes, et je bois. Je conseillerais deux tasses par jour, du coup ça nous ferait 2 petites cuillères à café de poudre pour 1/2 litre d'eau si on voulait préparer la dose pour la journée.
Est-ce que je vais extraire tout le panel de constituants avec cette préparation aqueuse ? Probablement pas, mais je vais obtenir toute la fraction soluble dans l'eau, en particulier les polysaccharides qui sont très actifs. Donc de mon point de vue, c'est un excellent compromis entre temps passé, énergie dépensée et bénéfices obtenus.
➜ Vous pouvez aussi faire des gélules de la poudre. Assurez-vous de moudre le chaga le plus finement possible. L'extraction, qui va se faire dans nos sucs digestifs, avec la grande diversité d'enzymes digestives et les variations d'acidité, est probablement excellente aussi, en particulier pour extraire, je pense, la quasi-totalité des constituants. Je conseillerais entre 1 et 3 g par jour en fonction des objectifs recherchés.
➜ Dernière forme, c'est la double-extraction, à la fois dans l'alcool et dans l'eau, et là on va optimiser l'extraction de tous les constituants. C'est un peu long à faire mais pas difficile du tout. Je vous mets le lien vers cette méthode de fabrication sur mon site. Pour les dosages, je prendrais une petite cuillère à café matin et soir. Si vous suivez la méthode décrite, avec un ratio de 4 pour 1, ça signifie que là, on aurait probablement dans les 8 ml du liquide par jour, ce qui correspond environ à 2 g de chaga sec, on reste dans la même fourchette que les autres formes.
En ce qui concerne la durée des cures, cela va dépendre de l'objectif recherché. On pourrait partir sur des cures de 2 ou 3 semaines entrecoupées de pauses d'une à deux semaines. Là encore, pas vraiment de protocoles bien établis chez nous. Il en existe probablement dans certains pays mais je ne les connais pas.
D'ailleurs, si vous avez des informations sur l'utilisation traditionnelle dans les pays à chaga, n'hésitez pas à les poster en commentaire.
Chaga : précautions
En ce qui concerne les précautions, je n'ai pas trouvé pas grand-chose dans les ouvrages que j'ai en ma possession.
Ceci dit, voici ce que je vous dirais :
- Faites toujours attention aux interactions possibles avec les traitements médicamenteux. On a parlé d'effet anticancer, donc là faut valider avec un oncologue. On a parlé d'effet sur l'immunité, donc une contrindication s'il y a prise d'immunosuppresseurs.
- Les champignons sont en général immunomodulateurs, c'est-à-dire qu'ils modulent, ils stabilisent l'action de l'immunité, y compris dans le contexte des maladies auto-immunes. En revanche, parfois, vous allez avoir une personne qui est très sensible à l'action des plantes et qui peut réagir d'une manière négative, avec aggravation de sa situation. À garder en tête.
- Le chaga semble contenir une certaine quantité d'oxalates qui sont irritants pour les reins, et nous avons deux cas d'insuffisance rénale suivant la consommation de 4 à 5 cuillères à café de poudre par jour pendant 6 mois pour un cas (27) et entre 3 et 9 g de poudre par jour pendant une longue période pour un autre cas (28). Dans les échantillons testés dans une étude, on voit que la quantité d'oxalates varie entre 2,8 g et 14.2 g pour 100 g de poudre. A garder en tête si vous avez des troubles rénaux, ou si vous faites des calculs, mieux vaut éviter le chaga. Et la prise au long terme sans interruption n'est pas recommandée.
- Rajout du 2 avril 2023 : une lectrice m'a fait part du point suivant qui me semble très important. Je cite : "il est fortement déconseillé d'en boire quand on suit un traitement anticoagulant. Le Chaga contient une protéine qui peut empêcher la coagulation." Cette lectrice, après prise de chaga, a vu son taux INR fortement perturbé. Elle mentionne le même effet avec le resvératrol, pour information.
Dernier point, les autorités de santé canadienne recommandent de ne pas dépasser les 3.6 g de chaga sec par jour. D'où vient ce chiffre exactement ? Je n'en sais rien. Si vous le savez, n'hésitez pas à me dire.
Ceci termine cette discussion sur le chaga. Merci d'avoir été avec moi. Je vous libère enfin ! A très vite pour un nouvel épisode !
Références
(1) Les livrets techniques de l'AFC sont disponibles sur l'espace pro réservé aux adhérents ici : https://www.cueillettes-pro.org/Livrets-techniques.html
(2) Wasser SP. Medicinal mushroom science: history, current status, future trends, and unsolved problems. Int J Med Mushrooms.2010;12(1):1–16.
(3) Lemieszek M.K., Langner E., Kaczor J. Anticancer effects of fraction isolated from fruiting bodies of chaga medicinal mushroom, inonotus obliquus (Pers.:Fr.) Pilát (aphyllophoromycetideae): in vitro studies. Int J Med Mushrooms. 2011;13(2):131–143. doi: 10.1615/IntJMedMushr
(4) Nakajima Y., Nishida H., Matsugo S., Konishi T. Cancer cell cytotoxicity of extracts and small phenolic compounds from Chaga [Inonotus obliquus (persoon) Pilat] J Med Food. 2009;12(3):501–507. doi: 10.1089/jmf.2008.1149.
(5) Chung M.J., Chung C.-K., Jeong Y., Ham S.-S. Anticancer activity of subfractions containing pure compounds of Chaga mushroom ( Inonotus obliquus ) extract in human cancer cells and in Balbc/c mice bearing Sarcoma-180 cells. Nutr Res Pract. 2010;4(3):177–182. doi: 10.4162/nrp.2010.4.3.177.
(6) Jiang S., Shi F., Lin H. Inonotus obliquus polysaccharides induces apoptosis of lung cancer cells and alters energy metabolism via the LKB1/AMPK axis. Int J Biol Macromol. 2020;151:1277–1286. doi: 10.1016/j.ijbiomac.2019.10.174.
(7) Kim Y.O., Park H.W., Kim J.H., Lee J.Y., Moon S.H., Shin C.S. Anti-cancer effect and structural characterization of endo-polysaccharide from cultivated mycelia of Inonotus obliquus. Life Sci. 2006;79(1):72–80. doi: 10.1016/j.lfs.2005.12.047.
(8) Baek J., Roh H.-S., Baek K.-H. Bioactivity-based analysis and chemical characterization of cytotoxic constituents from Chaga mushroom (Inonotus obliquus) that induce apoptosis in human lung adenocarcinoma cells. J Ethnopharmacol. 2018;224:63–75. doi: 10.1016/j.jep.2018.05.025.
(9) Zhang S.-D., Yu L., Wang P. Inotodiol inhibits cells migration and invasion and induces apoptosis via p53-dependent pathway in HeLa cells. Phytomedicine. 2019;60(May):152957. doi: 10.1016/j.phymed.2019.152957.
(10) Lee H.S., Kim E.J., Kim S.H. Ethanol extract of Innotus obliquus (Chaga mushroom) induces G 1 cell cycle arrest in HT-29 human colon cancer cells. Nutr Res Pract. 2015;9(2):111. doi: 10.4162/nrp.2015.9.2.111.
(11) Youn M.-J., Kim J.-K., Park S.-Y. Chaga mushroom (Inonotus obliquus) induces G0/G1 arrest and apoptosis in human hepatoma HepG2 cells. World J Gastroenterol. 2008;14(4):511–517. doi: 10.3748/wjg.14.511.
(12) Zou C., Zhang Y.-Y., Bai M., Huang X.-X., Wang X.-B., Song S.-J. Aromatic compounds from the sclerotia of Inonotus obliquus. Nat Prod Res. October 2019:1–4. doi: 10.1080/14786419.2019.1677656.
(13) Nomura M., Takahashi T., Uesugi A., Tanaka R., Kobayashi S. Inotodiol, a lanostane triterpenoid, from Inonotus obliquus inhibits cell proliferation through caspase-3-dependent apoptosis. Anticancer Res. 2008;28(5 A):2691–2696.
(14) Tang M, Cheng L, Liu Y, Wu Z, Zhang X, Luo S. Plant Polysaccharides Modulate Immune Function via the Gut Microbiome and May Have Potential in COVID-19 Therapy. Molecules. 2022 Apr 26;27(9):2773. doi: 10.3390/molecules27092773. PMID: 35566123; PMCID: PMC9101721.
(15) Szychowski K.A., Rybczyńska-Tkaczyk K., Tobiasz J., Yelnytska-Stawasz V., Pomianek T., Gmiński J. Biological and anticancer properties of Inonotus obliquus extracts. Process Biochem. 2018;73(June):180–187. doi: 10.1016/j.procbio.2018.07.015.
(16) Wang J., Hu W., Li L. Antidiabetic activities of polysaccharides separated from Inonotus obliquus via the modulation of oxidative stress in mice with streptozotocin-induced diabetes. PLoS One. 2017;12(6):1–19. doi: 10.1371/journal.pone.0180476.
(17) Wang C., Chen Z., Pan Y., Gao X., Chen H. Anti-diabetic effects of Inonotus obliquus polysaccharides-chromium (III) complex in type 2 diabetic mice and its sub-acute toxicity evaluation in normal mice. Food Chem Toxicol. 2017;108:498–509. doi: 10.1016/j.fct.2017.01.007.
(18) Hu Y., Sheng Y., Yu M. Antioxidant activity of Inonotus obliquus polysaccharide and its amelioration for chronic pancreatitis in mice. Int J Biol Macromol. 2016;87:348–356. doi: 10.1016/j.ijbiomac.2016.03.006.
(19) Hu Y., Shi S., Lu L. Effects of selenizing modification on characteristics and antioxidant activities of Inonotus obliquus polysaccharide. Macromol Res. 2017;25(3):222–230. doi: 10.1007/s13233-017-5030-z.
(20) Han Y., Nan S., Fan J., Chen Q., Zhang Y. Inonotus obliquus polysaccharides protect against Alzheimer’s disease by regulating Nrf2 signaling and exerting antioxidative and antiapoptotic effects. Int J Biol Macromol. 2019;131:769–778. doi: 10.1016/j.ijbiomac.2019.03.033.
(21) Yong T., Chen S., Liang D. Actions of inonotus obliquus against hyperuricemia through XOD and bioactives screened by molecular modeling. Int J Mol Sci. 2018;19(10):1–11. doi: 10.3390/ijms19103222.
(22) Sun JE, Ao ZH., Lu ZM., Xu HY, Zhang XM, Dou WF, Xu ZH. Antihyperglycemic and antilipidperoxidative ef- fects of dry matter of culture broth of Inonotus obliquus in submerged culture on normal and alloxan-diabetes mice. J Ethnopharmacol. 2008;118(1):7–13.
(23) Xu X, Pang C, Yang C, Zheng Y, Xu H, Lu Z, Xu ZH. Antihyperglycemic and antilipidperoxidative effects of polysaccharides extracted from medicinal mushroom Chaga, Inonotus obliquus (Pers.: Fr.) Pilat (Aphyllophoromycetideae) on alloxan-diabetes mice. Int J Med Mushrooms. 2010;12(3):235–44.
(24) Glamoclija J., Ciric A., Nikolic M., Fernandes A., Barros L., Calhelha R., Ferreira I., Soković M., van Griensven L. Chemical characterization and biological activity of Chaga (Inonotus obliquus), a medicinal “mushroom” J. Ethnopharmacol. 2015;162 doi: 10.1016/j.jep.2014.12.069.
(25) Balandaykin ME, Zmitrovich IV. Review on Chaga Medicinal Mushroom, Inonotus obliquus (Higher Basidiomycetes): Realm of Medicinal Applications and Approaches on Estimating its Resource Potential. Int J Med Mushrooms. 2015;17(2):95-104. doi: 10.1615/intjmedmushrooms.v17.i2.10. PMID: 25746615.
(26) Shahzad F, Anderson D, Najafzadeh M. The Antiviral, Anti-Inflammatory Effects of Natural Medicinal Herbs and Mushrooms and SARS-CoV-2 Infection. Nutrients. 2020 Aug 25;12(9):2573. doi: 10.3390/nu12092573. PMID: 32854262; PMCID: PMC7551890.
(27) Kikuchi Y, Seta K, Ogawa Y, Takayama T, Nagata M, Taguchi T, Yahata K. Chaga mushroom-induced oxalate nephropathy. Clin Nephrol. 2014 Jun;81(6):440-4. doi: 10.5414/CN107655. PMID: 23149251.
(28) Lee S, Lee HY, Park Y, Ko EJ, Ban TH, Chung BH, Lee HS, Yang CW. Development of End Stage Renal Disease after Long-Term Ingestion of Chaga Mushroom: Case Report and Review of Literature. J Korean Med Sci. 2020 May 18;35(19):e122. doi: 10.3346/jkms.2020.35.e122. PMID: 32419395; PMCID: PMC7234858.
Ouvrage mentionné : Hobbs, Christopher, "Medicinal mushrooms : an exploration of tradition, healing, & culture", 1995
Cette page ainsi que tout le contenu de ce site (vidéos incluses) est mis à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International.
Gilles dit
Hello, pour info il semblerait que le chaga pousse aussi en provence; mon petit chien m a ramener une belle boule fraiche de chaga. Je fut stupefait mais c en est bien ! propriété entouré de chenes blancs et verts, qq pins, oliviers, a 580m d altitude coteau sud est dans l est varois.
sabine dit
Bonjour Gilles
Je suis un peu étonnée, car il me semble que le bouleau est l'arbre hôte du chaga , avez vous vérifié? car souvent on peut le confondre avec l'amadouvier vieillissant ou même le faux amadouvier (Phellinus igniarius
Virginie dit
Bonjour,
En fouillant sur votre site et sur les différentes méthodes d'extraction, j'ai eu envie de faire un sirop infusé au chaga. Habitant au Québec, j'ai pensé qu'un sirop d'érable au chaga serait beaucoup plus intéressant qu'un sirop de sucre.
Par contre, pour l'infusion/macération, laquelle me conseillez vous pour avoir le max de propriété? J'avais pensé à celle avec intermédiaire alcoolique...
Merci pour votre réponse et également pour le précieux contenu de votre site.
Bonne journée à vous 🙂
sabine dit
bonjour Virginie
pour le chaga je pense que la double extraction est la plus optimale https://www.altheaprovence.com/champignons-medicinaux-double-extraction/
Olifant Marie-Christine l dit
bonjour, de nombreux témoignages mettent en avant l'intérêt du chaga dans le traitement du psoriasis (dont je suis atteinte assez lourdement depuis 3 mois). savez-vous si la marque Amosseeds qui le commercialise en poudre est fiable ? sinon avez-vous les références d'un bon producteur ? il faut de toutes manières compter sur un traitement à long terme d'après ce que je comprends. merci pour toutes les capsules videos, en plus de leur intérêt instructif elles sont un régal sur un plan plus largement humain
sabine dit
Bonjour Marie Christine
Désolée mais nous ne pouvons pas répondre à votre demande , il nous est impossible d'être derrière chaque marque , Christophe ne veut plus recommander , trop de complications et trop d'incertitudes et changements au long terme
Emilie dit
Bonjour Christophe, merci de parler du travail de l AFC.
Ta langue a du fourcher au début c'est le bouleau (toutes les espèces), l'hôte principal du chaga.
À consommer avec très grande modération pour de l'origine France car la ressource est faible chez nous (mais il y a des producteurs responsables).
Il y en a du canadien et de la production en scandinave de qualité.
Émilie (coordinatrice de l AFC et du livret chaga).
À bientôt.
sabine dit
bonjour Emilie
Effectivement sa langue a fourché , l'erreur est corrigée , merci 🙂
Danielle Brulotte dit
Un bonjour du Québec.Je vie tout près d’une belle forêt boréale.J’ai plusieurs Chaga dans ma pharmacie.Ma question : combien de temps je peux conserver mon Chaga .J’en ai au congélateur , à la température de la pièce et en poudre ..Merci pour tout votre bon travail .
sabine dit
bonjour Danielle
voici la réponse de Christophe
une partie des constituants les plus intéressants, les polysaccharides, semblent stables dans le temps. Donc en supposant que le chaga reste à l'abri de l'humidité (ce qui est le point le plus important je pense), alors on devrait pouvoir garder cette partie du chaga stable pendant plusieurs années, théoriquement. Pour les constituants terpéniques, là c'est largement moins sûr. Personnellement, je pense que j'irais jusqu'à peut-être 2 ou 3 ans pour le sec ou en poudre, et plus longtemps pour celui gardé au congélateur, mais je n'ai pas de données pour valider cette affirmation, c'est un peu spéculatif.
Myriam dit
Un grand merci pour la richesse de vos exposés A chaque lecture, une masse d’informations toujours riches et simples à utiliser. Pour ma part j’ai decouvert le chaga récemment au Canada pour calmer une raideur matinale dans mes articulations. C'était une préparation qui associait d’autres champignons, en moindre quantité. Résultat excellent mais je n’ai pas pris la composition assez longtemps. Depuis peu je prends du chaga seul en gélule, et ça me fait du bien, doucement doucement donc j’espère pour des resultats durable....à suivre. Merci Christophe
Liguori maryse dit
Merci beaucoup pour cette mine d'informations que vous transmettez avec tellement de connaissances et d'humour.
C'est un véritable plaisir de vous écouter et de vous lire
Malgré que je vous suive depuis longtemps ,je viens de découvrir le questionnaire faisant suite à vos vidéos et également le nombre incroyable de podcasts.
j'ai du retard à rattraper. Vous êtes vraiment un passionné et quelqu'un de très généreux pour offrir autant de votre temps et de votre savoir ❤
Gaëlle Broilliard dit
Bonjour Christophe, pensez-vous qu’il est possible d’utiliser le chaga en cas de trombocytemie essentielle avec la maladie de basedow ?
sabine dit
bonjour Gaëlle
désolée mais nous n'avons pas de réponse à votre question
Julien dit
Bonjour Christophe,
Un grand merci pour cet article très intéressant, comme toujours.
Lors de mes balades en forêts, je me suis plus d'une fois demandé ce qu'était cette drôle de protubérance sur certain arbres, principalement des bouleaux dans ma région, et qui ont également attiré mon regard lors de mes virées en Suède. Me voilà sur une bonne piste de réponse.
J'avoue être un peu méfiant avec les champignons. Je ne me sens pas à l'aise avec ce règne comme je le suis avec le règne végétal. Chacun ses affinités, comme qui dirait.
Les propriétés du chaga me rappellent sous certains aspects la brunelle, abondante dans mon jardin et avec laquelle j'ai un bon feeling. Les arbres de ma régions vont donc probablement garder leur parasite.
Le plus important, c'est d'avoir encore appris de nouvelles choses ce soir. Vivement dans deux semaines !
sentenac dit
un livre à lire manuel de phytothérapie coresponsable du dr Aline Mercan - éditions terre vivante
Hervé GOURIOU dit
Bonjour Christophe et Merci pour cette nouvelle page d'informations très intéressantes !... Je ne connaissais pas du tout cette excroissance qui vient parasiter les troncs de bouleau ou de hêtres, mais comme vous dites qu'en Seine et Marne on peut en trouver et qu'il se trouve que je suis voisin de ce département, mais qu'en plus, contrairement au nuage de Tchernobyll qui s'était arrêté aux pointillés des frontières françaises, je ne pense pas que les forêts ou espaces boisés où l'on pourrait trouver des Chaga, s'arrêtent aux limites administratives du seul département de Seine et Marne. C'est effectivement une zone géographique très boisée en bois taillis et grandes forêts qui datent du temps de l'ancien régime de la Royauté et certainement bien antérieures. Donc je vais devoir chausser mes godillots de randonnées et aller prendre des bouffées d'air plus pur qu'en milieu urbain. Dans un premier temps, en lisant rapidement votre présentation du Chaga comme un champignon qui pousse sur les arbres, j'ai immédiatement pensé à la Fistuline que mon père appelait "langue de boeuf" et que, enfant, j'aimais récolter lors de nos promenades familiales (hé oui, ni la télévision ni les ordinateurs n'existaient pas encore... et on nous instruisait aux contacts de la Nature). La Fistule, c'était une sorte de champignon qui, comme le Chaga poussait sur les troncs de certains arbres blessés et qui ressemblait étrangement à de la viande rouge ou à une tranche de foie, (que ma mère savait cuisiner merveilleusement bien). Quels sont les bienfaits ?.. Je viens d'apprendre ceux du Chaga, chaque chose en son temps...
Hélène dit
Bonsoir,
Aucune question à propos de cet article mais un commentaire sur vos news letters. A l'image de votre site, pleines d'humanité, toujours drôles et bien souvent émouvantes. A chaque fois, je les lis avec grand plaisir, ce petit air de Pagnol me fait toujours sourire et me rappelle aussi de tendres souvenirs.
Merci pour tout
JKY56 dit
J'adore trouver dans ma boite mail vos histoires surtout celles liées à votre enfance et donc à la mienne… une autre époque mais la même région notre belle Provence ♥ Et toutes ces merveilles de la nature que vous nous faites découvrir, aujourd'hui le chaga... même pas une idée que cela existait et avec tant de super propriétés, merci pour ces partages.
Joël dit
Merci Christophe pour cette sortie matutinale ave le Papet. Je plains sincèrement ceux qui n'ont pas eu à connaître ces explorations dès la petite enfance de ce monde magnifique et tellement mystérieux qui nous attend là, si proche: la nuit profonde, l'éveil de l'aube, le calme du crépuscule, la forêt profonde et la sauvagine qui la peuple, y compris toutes ces bêtes que le préfet du coin nomme "nuisibles" dans ses arrêtés impératifs... les pulsatilles si pudiques, l'ail aux ours, les châtaignes et les champignons, les "bons" et les "mauvais" souvent bien plus beaux... les arbres en majesté et les rochers aux profils énigmatiques, une effervescence de la Vie qui nous offre tout. Ou presque! Et notamment cette mémoire si douce, si riche, qui ne demande qu'à passer à mes pitchouns. Pour eux qui ont cette chance. En te lisant, je vois revenir vers moi ce cher Pagnol et ses "Souvenirs d'enfance", sa douceur, son amour des hommes et de la Terre. Et je sais que si tout passe, en fait rien ne passe. Et que nous sommes là pour aimer...et apprendre. A voir, à toucher avec délicatesse, à humer, à goûter, à écouter, à imaginer. A vivre, quoi! Merci Christophe.
Rose Beaudaux Da Silva dit
je prends du chaga de temps en temps sous forme de poudre que j'achète sur amosseed et que je consomme tout simplement en mélangeant une cuillère à café dans un yaourt.
Lembège Fred dit
Bonsoir Christophe,
Une fois de plus merci pour votre talent de compteur: sur j’étais moi aussi ce matin avec pépé dans la forêt alors qu’il ne dessin même pas jour… et de pain au chocolat dans la voiture… trop bon!
Magnifique s tel n’est pas l’objet de mon message :
Au sujet de l’utilisation de moulin électricité ( ou tout autre type de lame tranchante activée par mode électrique ) cela me fait penser à … la pâte de coing… la vraie: si vous utilisez autre chose que le « moulin à main « les fibres sont cassées et il est très difficile de faire prendre votre pâte . La question est: en quoi sommes nous sûrs que l’utilisation de l’âme à grande vitesse n’entame pas l’une ou l’autre des propriétés de Chaga ?…
Ne serait il pas préférable de privilégier la forme « cube » avec décoction ou double extraction ? Bon we à tous . Fred
sabine dit
bonjour Fred
voici la réponse de Christophe
c'est un très bon point, je n'ai pas la réponse, j'ai l'impression que cela fonctionne bien en poudre mais la cube est peut-être encore meilleure, et probablement mieux tolérée d'un point de vue digestif.
Dr Pierre MAY dit
merci cher Christophe pour toute cette connaissance que nous offre à chaque épisode.
J'utilise le chaga depuis 6 ou 7 ans à la suite de ma rencontre avec Vecteur Energy qui était le seul à le commercialiser . Juste quelques reflexions de notre utilisation en véto:
1. il rentre dans tous nos porotocoles naturels de cancéro et on a des résultats supérieurs à la chimio classique. Toujours avec le Ganoderme et le Coriolus.
2. c'est le plus puissant anti oxydant connu : indice ORAC de 36.000 (gogi 25.000, acai 18.500, mytille 2400...)
3. ok avec toi la ressource en Euro^pe occidentale est limitée donc toujours se renseigner sur la ressource ao responsable ou pas
4. et d'accord avec toi pour la passage par la flore intestinale car certains chiens comme certains humains ne le supportent pas du tout au niveau digestif ( diarrhées fermentations ) et ça nous embête bien car sans le chaga les chances de rémission sont nettement plus faibles . Donc si tu as une idée de ce qu'on peut faire pour le rendre "supportable aux susceptibles des boyaux" je suis preneur !
5. c'est bien un immuno régulateur qui marche très bien dans les maladies autoimmunes (SEP, Crohn, RAI etc )
6. encore merci de nous faire connaître des végétaux d'exceptions pour se sortir de certaines pathologies lourdes et compliquées . Bises , Pierre.
sabine dit
Bonjour Pierre
voici la réponse de Christophe
il faudrait associer à des mucilages, peut-être poudre chaga avec poudre orme rouge ou guimauve racine, mais avec les mucilages on va interférer avec l'absorption, donc pas une super solution non plus. Swanie Simon dit que pour ses chiens, elle n'utilise que les extraits liquides faits par double extraction (alcool puis eau) et elle obtient aussi d'excellents résultats + très bien toléré. Je ne sais pas si tu peux trouver, Pierre, ces extraits liquides?.
Marie-Chantal Despoine dit
Bonsoir , article sur le chaga très intéressant ! Comme toujours .
Une amie m'avait apporté un morceau de ce champignon du Canada il y a quelques nombreuses années , ici , mes recherches sur son achat ne proposent que des poudres ou gélules ....est-il possible de savoir où Christophe se procure ce champignon ? Merci beaucoup .
sabine dit
bonjour Marie Chantal
voici la réponse de Christophe
Des gens m'en ont envoyé du canada, donc cadeau ! Je n'ai pas encore acheté dans le commerce
pascal27 dit
Gratitudes Christophe pour toutes ces précieuses informations