Le bouillon-blanc
(Verbascum thapsus)
J'ai passé mon enfance en Provence, à un endroit où le bouillon-blanc abonde. Je me souviens avoir joué au milieu de ces hautes tiges qui pendant quelques années furent plus grandes que moi. Une fois la tige sèche, nous en faisions des épées, combattant de nombreux dragons imaginaires qui crachaient leur feu sur nos boucliers. Je ne savais pas à l'époque qu'effectivement, cette plante nous aide à combattre le feu, pas des dragons mais des inflammations...
Nom latin : Verbascum thapsus.
Les autres espèces de Verbascum sont en général médicinales : Verbascum sinuatum, V. densiflorum, V. phlomoides, etc. Bien que ces dernières ne soient pas appelées "bouillon-blanc". Lieutaghi(4) nous rappelle que de toute façon, toutes les espèces s'hybrident facilement entre elles, "et font du genre Verbascum un casse-tête pour le botaniste : l'herboriste, heureusement, n'a cure de ces subtilités".
Noms communs : Bouillon-blanc, Molène, Molène bouillon-blanc, Cierge de Notre-Dame, Herbe saint fiacre
Famille : Scrofulariaceae
Constituants : Flavonoïdes (verbascoside, herpéridine), mucilages, saponines, tanins et huiles volatiles.
Description
Je donne ici une description simple, en utilisant mes propres termes d'homme de terrain. Les botanistes, j'espère, m'excuseront pour cette vulgarisation.
Le bouillon-blanc est une plante bisannuelle : elle vit deux ans puis monte en graines et laisse place à la génération suivante. Elle se trouve dans quasiment toutes les régions de France.
La première année, pendant le printemps et l'été, elle développe une rosette de feuilles qui reste au ras du sol. Les feuilles sont de forme ovale et pointue, relativement grandes (atteignant 40 à 50 cm) parfois sinuées (dans le cas de Verbascum sinuatum). Les feuilles sont d'un vert tendre, assez robustes et épaisses tout en étant souples. Les feuilles sont couvertes de petits poils blancs que l'on peut voir lorsque l'on s'approche assez près.
Voir photos ci-dessous, la première de Verbascum thapsus (feuilles non-sinuées) et la deuxième de Verbascum sinuatum (feuilles sinuées).
Les parties aériennes du bouillon-blanc sont très résistantes aux froideurs de l'hiver. On arrive même à trouver les feuilles intactes sous la neige.
Le printemps suivant, la rosette va commencer à monter autour d'une tige unique qui donnera lieu au fameux "cierge de notre dame". Les feuilles sont plus grandes au ras du sol, et deviennent de plus en plus petites en se rapprochant de la tige fleurie. Certaines espèces comme Verbascum sinuatum donneront lieu à de multiples tiges fleuries et une forme générale tout à fait différente de V. thapsus.
Toutes les fleurs ne s'ouvrent pas en même temps, ce qui complique la tâche de l'herboriste amateur. Elles s'ouvrent en suivant une logique qui est propre à la plante. Quelques fleurs s'ouvrent puis se fanent, alors que la majorité de la tige n'a soit pas encore fleuri, soit a déjà fleuri. Pour la ramasse une certaine quantité de fleurs, il faut donc faire des passages fréquents.
La fleur est jaune vif et présente une corolle à 5 pétales. La fleur comporte 5 étamines, 3 supérieures plus courtes avec des poils sur leur filament, et 2 inférieures plus longues. La fleur, riche en nectar, fait le bonheur des abeilles et autres butineurs.
Le bouillon-blanc va ensuite peu à peu sécher en fin de vie pour laisser place à des tiges droites et marron pendant l'hiver de sa deuxième année, tige qui va persister encore plusieurs mois pour éparpiller ses graines.
Les capsules de graines sont très dures et s'ouvrent grâce à deux petites valves qui répandent les graines minuscules près de la plante mère. C'est pour cela que l'on trouvera probablement d'autre plants dans la même zone l'année d'après, pas exactement au même endroit mais pas trop loin non plus.
Pour cultiver vous-même la plante dans votre jardin, suivez les instructions décrites sur mon site "Le Jardin des Médicinales".
Pour acheter les graines, visitez le catalogue de graines sur mon site "Le Jardin des Médicinales".
Tempérament
- Feuille et fleur : rafraichissante et humidifiante
- Racine : légèrement réchauffante, en médecine chinoise drainant l'humidité dans le "foyer inférieur" (foie, intestins, reins, vessie)
Goût
- La feuille est légèrement salée et mucilagineuse, légèrement amère
Parties utilisées
- Les fleurs et feuilles : séchées en infusions, ou séchées en macérât huileux
- Pour l'infusion, le dosage est de 30 g/L, 2 à 3 tasses par jour. Passez la tisane au filtre à café ou au travers d'un tissu fin pour éliminer les poils qui seront irritants pour la gorge.
- La racine : séchée en décoction, ou fraîche ou séchée en teinture mère.
Toutes les parties de la plante peuvent donc être utilisées, ce qui fait du bouillon-blanc une plante très versatile pour l'herboriste amateur.
Les fleurs se sèchent relativement bien. Par contre, elles ont tendance à pomper l'humidité, car elles sont riches en mucilages. Une fois sèches, gardez les dans un bocal hermétique afin d'éviter la réhumidification. J'en garde parfois dans des sacs en papier dans un endroit sec faute de place dans les bocaux, acceptant le fait qu'elles se regorgent d'humidité, puis sèchent à nouveau. Ce processus limite leur durée de vie. Le risque principal pour la conservation est donc la moisissure. Une fois moisies, il faudra les composter.
Les fleurs ne peuvent se cueillir que la deuxième année, avec des passages fréquents près de la plante pour en récupérer les fleurs épanouies. C'est un processus laborieux. Evidemment, ne coupez pas toute la tige, car le bouillon-blanc n'en fait qu'une. Tirez juste la fleur. Pour cela, une pince à épiler peut s'avérer utile. Repassez tous les jours jusqu'à ce que vous ayez récupéré la quantité nécessaire.
Pour récolter la fleur, je préfère largement Verbascum sinuatum pour des raisons pratiques. D'abord, elle a les mêmes propriétés que V. thapsus. Mais elle fait surtout de fines tiges fleuries et multiples. Les fleurs sont espacées sur la tige, ce qui me permet de placer mes doigts à la base de cette tige, et de remonter en tirant, récupérant ainsi toutes les fleurs (ouvertes ou en bouton) de la tige dans ma main. J'en ai vite rempli un panier. Ci-dessous, un bocal de fleurs séchées de V. sinuatum.
Pour les feuilles, cueillez-les sur la plante pendant sa première année. La deuxième année, une grande partie de l'énergie de la plante (et donc de ses composants) s'élève dans la tige fleurie. Cueillez-en quelques belles feuilles par rosette, cela suffira pour votre récolte, tout en préservant la plante. La feuille est grande et peut être découpée pour en faire plusieurs infusions.
La feuille sèche pompe encore plus l'eau que la fleur. Il faudra donc prendre les mêmes précautions que pour la fleur. Mais la quantité de feuilles à stocker est souvent importante car la feuille est volumineuse. Je garde les miennes dans de grands sacs en papier dans un endroit sec, et jusque-là j'ai pu les conserver assez longtemps.
Si la feuille commence à s'assombrir au fil des mois, il se peut qu'elle ait pris un peu trop l'humidité, la couleur sombre étant un signe de vieillissement prématuré. Le compost les attend. Voir photo ci-dessous.
Pour la racine, ramassez-la sur les plantes pendant l'automne et l'hiver de la première année, lorsque toute l'énergie est repartie vers les racines. Comme pour toutes les racines, il vaut mieux attendre un jour de pluie à un moment où la terre est souple. Le bouillon-blanc aime les terres compactées, et extraire une racine intacte d'un terrain sec sera très difficile. La plante possède une racine principale centrale (une grosse "carotte"), avec parfois des bifurcations secondaires dues à un dommage infligé par des larves, ou à cause d'une pierre qui se trouvait sur son chemin.
Certaines racines seront mangées en partie par des larves. Une fois brossée et nettoyée, coupez la racine dans le sens de la longueur afin d'exposer les larves éventuelles et les retirer. Si la racine est trop mangée, compostez-la directement. Une fois nettoyée, vous pouvez la faire sécher pour la teinturer plus tard ou pour faire une décoction. Contrairement à la fleur ou la feuille, la racine ne pompe pas l'eau.
Si vous désirez faire une teinture tout de suite, suivez la méthode de teinture de plante "quasi fraîche" décrite dans l'article sur la teinture mère par macération.
Vous ne trouverez pas de produits à base de racine de bouillon-blanc dans le commerce. Vous ne trouverez pas non plus la racine en vrac dans les herboristeries. Il faudra donc la cultiver et/ou la ramasser vous-même.
Utilisation du bouillon-blanc
Etat sous-jacent des tissus : secs, enflammés, avec constriction |
La fleur et la feuille de bouillon-blanc sont remplies de mucilages. Les mucilages emprisonnent l'eau et sont adoucissants. Le goût de la feuille est légèrement salé, et on se souviendra qu'en physiologie l'eau suit le sel. On en conclut donc que la fleur mais surtout la feuille ramènent l'humidité et la douceur aux endroits secs, enflammés et à vif.
Sphère ORL
Toux sèche et caverneuse : la tisane des feuilles de bouillon-blanc est particulièrement efficace lorsque la personne souffre d'une toux sèche, non productive, avec une gorge irritée et enflammée, et des quintes qui semblent secouer toute la cage thoracique. Les quintes sont parfois accompagnées de douleurs intercostales tellement l'effort semble épuiser la personne. Le son est caverneux.
F.J. Cazin(2), célèbre docteur de campagne du 19ème siècle, utilise une "décoction des fleurs dans les affections de poitrine, soit avec le suc de réglisse, soit avec du miel". On arrive à voir l'intérêt de cette association, la réglisse étant elle aussi légèrement émolliente, douce et surtout anti-inflammatoire, et le miel étant émollient et doux.
Picotements de gorge : la tisane des feuilles va calmer l'inflammation des picotements et les inflammations au niveau du larynx et de la trachée. Ces picotements commencent parfois d'une façon nerveuse, mais au bout d'un moment un cercle vicieux s'installe. La gorge est rouge et enflammée (sans infection ni écoulement nasal) et les picotements, expression de l'inflammation, font à nouveau tousser la personne. Cette inflammation doit être maîtrisée car elle se transformera vite en infection, la muqueuse enflammée devenant affaiblie.
Les enfants sont particulièrement susceptibles à ces picotements, car ils ont beaucoup de mal à se contrôler et n'arrêteront pas de tousser, aggravant la situation.
Matthew Wood nous rappelle que dans ces cas d'inflammation du larynx, la voix de la personne peut être plus grave ou plus aigüe que d'habitude(1), ce qui peut être un signe que le bouillon-blanc est indiqué.
Lorsque les toux ou les picotements de gorge sont de nature allergique, rajoutez des feuilles de plantain à la tisane (Plantago lanceolata ou P. major), car il est anti-histaminique.
Pour les enfants qui ont la gorge enflammée et qui picote, essayez la recette suivante : faites bouillir un peu de lait, puis éteignez le feu et faites infuser une pincée de fleurs de bouillon-blanc à couvert pendant 20 minutes. Filtrez, ajoutez une cuillère de miel et faites boire le mélange à l'enfant.
Vieille toux : lorsqu'une bronchite ou autre infection pulmonaire est mal résolue, elle s'installe parfois d'une manière chronique et elle traîne dans le temps. Elle s'assèche au bout d'un moment, car les muqueuses pulmonaires épuisées n'arrivent plus à fabriquer un mucus de bonne qualité. La tisane de feuilles de bouillon-blanc va ramener de l'humidité vers ses muqueuses.
Accompagnez-le de thym, et si vous en avez de racine de grande aunée (Inula helenium) en décoction. Sinon, le mélange bouillon-blanc et thym devrait faire l'affaire. Il faudra en boire régulièrement pendant la journée, et en quantité suffisante (3 ou 4 grandes tasses), jusqu'à ce que l'haleine sente le thym (un signe que les huiles essentielles du thym sont parvenues aux muqueuses pulmonaires par circulation sanguine).
Resserrement des voies respiratoires : Matthew Wood conseille le bouillon-blanc lorsque la personne a un sentiment d'oppression et de resserrement dans les voies respiratoires(1). La personne n'arrive pas à inspirer complètement, se sent prise dans un étau, et cette impression peut remonter depuis la trachée et le larynx jusqu'à la boite vocale et les sinus. Ceci crée parfois un sentiment d'étau émotionnel, avec un crane qui semble compressé. Cet étau est aussi parfois ressenti dans les cas de sinusite allergique (associer au plantain).
Telle la belle tige fleurie et droite du bouillon-blanc qui s'élève vers le ciel, la tisane des feuilles va rouvrir ces voies respiratoires comprimées, les humidifier et les refroidir (calmer l'inflammation), amenant un sentiment d'ouverture vers le haut (la tête).
Cette situation s'applique aussi dans les cas d'asthme de nature spasmodique. Notez bien que la plupart des cas d'asthme aujourd'hui sont de nature allergique, et que le bouillon-blanc n'aura dans ces cas là qu'un effet marginal. Si l'asthme est de nature spasmodique par contre, le bouillon-blanc ira relaxer et humidifier les muqueuses pulmonaires. Grieve(5) nous rappelle que certains asthmatiques fument la feuille de bouillon-blanc et obtiennent un soulagement rapide.
D'autres conditions pulmonaires associées à un sentiment de resserrement et d'oppression peuvent aussi bénéficier de la feuille de bouillon-blanc, les cas d'emphysème par exemple.
Otites et douleurs d'oreille : c'est la fleur qui est utilisée ici. Tout d'abord, préparez un macérât huileux à partir des fleurs récemment séchées (faites cette préparation à l'avance). Prélevez une petite quantité de macérât dans une cuillère à café. Faites légèrement chauffer à la flamme afin que le macérât soit chaud (pas trop). Ajoutez ensuite une ou deux gouttes de jus d'ail frais (écrasez une gousse et récupérez un peu de jus). Mélangez, imbibez un morceau de coton et placez dans l'oreille douloureuse, gardez le plus longtemps possible. Répétez l'application si nécessaire.
Une teinture de fleurs de bouillon-blanc peut aussi s'avérer utile dans les cas d'otites chroniques, accompagnée de teinture de fleurs de sureau (Sambucus nigra) et de teinture d'échinacée (Echinacea purpurea, E. pallida ou E. angustifolia).
Attention : s'il y a un risque de perforation du tympan due à l'otite, ne mettez rien dans l'oreille, et surtout pas une huile. Consultez votre médecin en cas de doute.
Sphère structurelle et musculaire
La sphère structurelle et musculaire est inconnue en Europe mais relativement bien développée aux Etats-Unis grâce à Matthew Wood et ses élèves. Vous ne trouverez cette indication documentée nulle part ailleurs. Vous ne trouverez aucune étude scientifique à ce sujet, vu que l'indication a été introduite relativement récemment. Vous trouverez par contre de nombreux herbalistes Américains qui ont validé cette indication au travers de leur expérience clinique.
"Humidification" des articulations : Matthew Wood recommande le bouillon-blanc pour les cas d'articulations sèches et enflammées(1). La feuille ou la racine de bouillon-blanc peuvent ramener le fluide synovial là où l'articulation en a besoin, protégeant donc le cartilage contre les dommages affligés par la friction. L'articulation peut être enflée. D'une manière indirecte, il peut donc calmer l'inflammation des muscles et tendons autour de l'articulation enflammée. Pensez au bouillon-blanc pour les cas d'articulations douloureuses, combiné avec d'autres plantes comme la scrofulaire (Scrofularia nodosa) et les plantes anti-inflammatoires (Curcuma longa, etc).
Ceci s'applique en particulier à la colonne vertébrale, qui comme la tige fleurie du bouillon-blanc, doit rester droite et solide. Le bouillon-blanc ramène de la lubrification aux articulations, les rendant plus flexibles et aidant la personne à se redresser.
Cette propriété peut s'avérer utile lorsque la personne subit une fracture qui est difficile à remettre en place à cause d'une structure osseuse inflexible autour de la fracture. Le bouillon-blanc, en humidifiant les articulations autour, redonne une certaine flexibilité à la structure osseuse. La feuille de bouillon-blanc peut être appliquée en cataplasme pour les cas de fracture de côtes.
Wood recommande de faibles doses de teinture mère plusieurs fois par jour. La tisane peut aussi être "micro dosée", en buvant un quart de tasse plusieurs fois par jour.
Sphère urinaire
La sphère urinaire est elle aussi relativement bien développée. En apparence, nous allons voir que les indications de Cazin(2) et de Moore(3) se contredisent. Mais lorsque l'on creuse un peu plus, on s'aperçoit qu'elles décrivent les deux facettes du même problème.
Cystite : Cazin recommande l'infusion ou la décoction de fleurs de bouillon-blanc dans les affections aigües des voies urinaires, lorsque la personne doit uriner mais n'y arrive pas à cause de la douleur, avec une urine fine et peu abondante. Le bouillon-blanc va rendre les urines "limpides et abondantes". On voit ressortir ici ses propriétés diurétiques. La feuille peut être substituée à la fleur.
Incontinence : Moore recommande la racine de bouillon-blanc pour les cas suivants :
- L'incontinence, en général ou lorsque au lit, due à une cystite chronique ;
- L'incontinence, fonctionnelle, due à un manque de tonus des muscles de la vessie, le muscle trigone en particulier ;
- L'incontinence causée par un stress physique : toux violente, soulèvement de poids lourds, rire, course à pieds, cystocèle causé par un accouchement ;
- L'incontinence chez l'enfant (énurésie), avec une large quantité d'urine, due à un manque de tonus de la vessie, en particulier lorsque l'incontinence se prolonge après 4 ans.
- Chez l'enfant qui a toujours envie d'aller uriner, disons toutes les 30 minutes, et ne peut donc pas entreprendre de longs voyages.
Chez Cazin, elle facilite la relâche d'urine. Chez Moore, elle la freine. Contradiction ?
Pas du tout. Nous avons ici un effet stabilisateur sur la vessie. Lorsque la vessie est infectée, avec des muscles enflammés et tendus de douleurs, le bouillon-blanc calme et relaxe. Lorsque la vessie est trop relaxée, le bouillon-blanc tonifie les muscles lisses. Elle ramène donc la vessie vers un état de santé. Les plantes s'adaptent aux situations, et cette intelligence ne cesse de m'étonner.
Prostate : Moore conseille la racine pour les inflammations de la prostate ou d'autres parties de l'appareil génital masculin après un effort sexuel. La racine peut être utilisée pour les cas d'hyperplasie bénigne de la prostate, combinée avec les autres plantes connues pour cette condition : le palmier nain (Serenoa repens) et l'épilobe (Epilobium angustifolium).
Indications diverses
Engorgement des ganglions lymphatiques : Wood la recommande dans tous les engorgements des ganglions lymphatiques, en interne mais aussi en application externe sur le ganglion engorgé : la feuille peut être humidifiée avec un peu d'eau chaude, écrasée et appliquée en cataplasme dans un linge (les poils de la feuille pouvant être urticants pour certains). Ceci inclut les lymphœdèmes après ablation des ganglions lymphatiques dus à un cancer du sein.
Les angines font partie de cette indication, les ganglions concernés étant les amygdales. Pour les angines, rajoutez de la sauge qui est astringente pour les muqueuses enflammées (infusion des feuilles) et de l'échinacée.
Hémorroïdes : Cazin nous dit que "les feuilles bouillies dans du lait, et appliquées en cataplasme sur les hémorroïdes douloureuses apportent du soulagement".
Diarrhées : la feuille de bouillon-blanc est légèrement astringente, elle va donc (en infusion) calmer les intestins enflammés par une colite ou une entérite. Etant mucilagineuse, elle va aussi recouvrir la muqueuse pour la protéger. Pour moi, il y a de meilleurs astringents pour calmer une diarrhée, mais si le bouillon-blanc est présent dans vos placards et que vous n'avez rien d'autre, il fera très bien l'affaire.
Arrêt du tabac : la feuille de bouillon-blanc a été longtemps utilisée comme substitut du tabac. Ceux qui veulent s'arrêter de fumer d'une manière progressive peuvent couper le tabac avec de la feuille de bouillon-blanc coupée finement et pas trop sèche (sinon elle peut être irritante pour la trachée).
Circulation des jambes : Maud Grieve(5) nous explique que les feuilles étaient placées à l'intérieur des chaussettes de ceux qui avaient une mauvaise circulation et les pieds toujours froids. L'action se fait probablement par irritation due aux poils, et qui dit irritation dit apport de sang vers la région irritée.
Utilisations ésotériques
Protection contre les mauvais esprits : étonnamment, c'est une utilisation qui se retrouve en Europe, en Asie et en Inde. La plante a, selon les folklores locaux, la capacité de faire fuir les mauvais esprits. En Inde, elle est connue comme bouclier contre la magie et les ensorcellements. C'est l'une des raisons pour laquelle, outre sa beauté, elle est plantée dans de nombreux jardins.
On se souviendra qu'Ulysse arriva à se protéger de la puissante magicienne Circé grâce à cette plante.
Références
(1) Wood, Matthew, "The Earthwise Herbal: A Complete Guide to Old World Medicinal Plants", 2008
(2) Cazin, F.J., "Traité pratique & raisonné des plantes médicinales indigènes", 1850
(3) Moore, Michael, "Specific Indications for Herbs in General Use", 3ème édition
(4) Lieutaghi, Pierre, "Le Livre des Bonnes Herbes", 3ème édition révisée, 1996
(5) Grieve, Maud, "A Modern Herbal, Volume 2", 1931
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Roué dit
Bonjour , je souhaiterai savoir de quelle preparation parle Matthew Wood pour ramener le fluide synovial là où l'articulation en a besoin, protégeant donc le cartilage contre les dommages affligés par la friction. c'est en cataplasme ou TM ou infusion en synergie?
merci
Maggy
sabine dit
bonjour Roué
En général Matthew Wood propose des teintures micro dosées 3 à 5 gtt par prise. C'est son style bien particulier.
Karine dit
Bonjour, je recherche pour une personne la racine de bouillon blanc que vous indiquez comme étant bien indiquée pour les soucis d'incontinence par son travail sur la vessie. Je pense que c'est sous forme de TM que je dois la chercher ... C ependant après pas mal de recherches , je ne trouve rien ... Auriez-vous une adresse ? Vous remerciant pour ce merveilleux travail !
sabine dit
Bonjour Karine
effectivement je n'ai pas trouvé avec racine de bouillon blanc
elisa vazquez dit
Bonjour, une petite erreur d'orthographe pour scroPHulariaceae 😉
sabine dit
bonjour Elisa
oui effectivement le nom latin est avec PH et le nom français avec F , merci de le signaler
Gwennaig dit
Bonjour,
J'aurais souhaité savoir si la Molène Noire Verbascum nigrum a les mêmes propriétés que la Molène bouillo,-blanc ?
Merci d'avance pour votre aide !
Gwennaig
sabine dit
bonjour Gwennaig
il semblerait que oui, le Fournier nous dit que les molènes possèdent des propriétés équivalentes et peuvent s'employer à peu près indifféremment mais que les seules usitées dans la pharmacopée courantes et les plus usuelles sont Verbascum thapsus et Verbascum phlomoïdes schrad
danielle DUBUS dit
Bonjour Christophe,
quel bonheur de trouver exactement ce que je cherche en consultant votre page !
J'ai la chance d'avoir des plans de bouillons blanc qui croissent dans mon petit bout de jardin et votre page m'a apporté toutes les réponses à mes questionnements.
Par contre, il y a une expression que vous utilisez qui est totalement inappropriée. Vous dites "ramasser les racines". Cela m'énerve et en plus il est impossible de ramasser une racine, comme il est impossible de ramasser des fleurs. Il s'agit plutôt de récolter. Le "ramassage" me semble uniquement approprié pour des fruits ou des fleurs tombés.
Je sais, vous allez me dire que c'est l'usage, que tout le monde utilise ce terme de "ramasser". Mais, les professionnels ne sont-ils pas les mieux placer pour faire changer des usages inappropriés ?
Quand je lis ou j'écoute des professionnels en matières d'environnement, de nature, d'écologie, etc. qui parlent de "mauvaises herbes", cela me fait bondir ! Si tous ces gens là utilisaient systématiquement les qualificatifs tels que "adventices" et indésirables", l"invasives", les mentalités changeraient peut-être et les potagistes du dimanche verraient leurs soi-disant "mauvaises herbes" d'un autre point de vue. Peut-être les respecteraient-ils, peut-êtres y verraient-ils leur nécessité dans l'écosystème et peut-être alors cultiveraient-ils autrement.
Je renouvelle encore toute mon admiration et ma reconnaissance pour votre immense travail !
Jocelyne Gascou dit
MERCI pour ce bon résumé du Bouillon blanc, il s'est semé tout seul dans mon jardin il y a 4 ou 5 ans, j'ai pris la plante en photo et confirmé par le logiciel que c'est bien du bouillon blanc, j'adore cette plante et c'est vertu. J'en ferais un apéritif plus tard, 2 pieds matures cette année. J'adore les plantes pour leur beauté et les bienfaits qu'elles nous offrent. MERCI
Nadine G dit
Je suis très intéressée par le bouillon blanc pour un ami souffrant de spondylarthrite périphérique.
J'ai pensé en vous lisant que des cataplasmes de feuilles pourraient peut-être l'aider à débloquer le bas de sa colonne vertébrale.
On me suggérait des infiltrations de plasma de Quinton en sous-cutané, mais irréalisables en France car interdites.
Je me dis alors que les feuilles appliquées pourraient "humidifier" les muscles et tendons , comme auraient fait les infiltrations de plasma.
Qu'en pensez-vous ?
sabine dit
Bonjour Nadine
je doute que le bouillon blanc dans le cas de votre ami soit suffisant mais il faut tester car parfois on peut avoir des surprises , je pense qu'il faut vraiment bâtir un protocole adapté et regarder du côté alimentation
Nadine G dit
Merci pour votre réponse, Sabine.
Oui, alimentation, et puis certainement détox après 26 ans d'errance médicale et de traitements tous plus nocifs les uns que les autres (corticoïdes, anti-dépresseurs etc.) . Ça va être compliqué de soigner, à distance. On va quand même essayer. Qui ne tente rien n'a rien.
S'il vous vient d'autres idées, je suis preneur, bien sûr !
Bon week-end ensoleillé.
Kikou dit
Bonjour
J’ai la verbascum boerhavii qui pousse chez moi, a t elle les mêmes propriétés que le bouillon blanc ?
Merci d’avance, belle journée à tous
sabine dit
bonjour Kikou
je pense que oui comme le dit Christophe dans son article il semble que les autres espèces de verbascum soient aussi médicinales mais je n'ai pas d'informations spécialement pour cette variété
Nathalie DANNER dit
Bonjour, J'ai actuellement un plant dans mon jardin (qui avait fleuri l'été dernier) et dont la tige contient maintenant les graines. Ma question est : Peut-on également utilisé ces graines pour une infusion? (sachant que j'en laisserai un peu sur le plant pour qu'elles se dispersent autour). Merci d'avance!
sabine dit
bonjour Nathalie
à ma connaissance les graines ne sont pas utilisée de façon thérapeutiques
Voisin dit
C'est même un poison, ne pas les utiliser sauf pour reproduction ( il est, par ailleurs, conseillé de se procurer les feuilles et les fleurs de bouillon-blanc séchées en herboristerie ou en parapharmacie, car certaines graines peuvent se révéler toxiques).
sabine dit
tout d'abord bonjour Voisin
votre intervention est intéressante mais pourriez-vous nous apporter quelques précisions , vous parlez de quelle plante exactement? que signifie sauf pour la reproduction et éventuellement citer vos sources
pascal27 dit
Bonjour Sabine
Il y a beaucoup d'informations sur le bouillon blanc dans ce billet; mais on trouve toujours une question à poser. Sans abuser de votre temps précieux, cet été j'ai ramassé des fleurs de bouillon blanc (sans doute Thapsus verbascum en montagne). Les hampes étaient en fleurs, j'ai ramassé une partie des hampes (fleurs dans leur enveloppe) sans trier les fleurs une à une.
J'ai lu sur ce lien https://www.genialvegetal.net/-Bouillon-blanc-
je cite : Fleur : épanouie, sans le calice. Sécher rapidement au chaud et à l’air. Retirer les fleurs noircies. Conserver hermétiquement à l’ombre
Ma récolte est belle, bien séchée mais j'ai un mélange de fleurs et de boutons avec leurs corolles . Y à t-il un risque de toxicité à utiliser cette récolte en tisane.
J'ai lu aussi que les graines étaient toxiques pour les poissons source https://fr.wikipedia.org/wiki/Mol%C3%A8ne_thapsus
Merci pour votre réponse, je pratique souvent molène+plantain+thym en tisane, c'est merveilleux contre la toux et rapide en efficacité.
Gratitudes pour toutes vos informations généreuses,
pascal
sabine dit
Bonjour Pascal
à ma connaissance il n'y a pas de problème si les calices ne sont pas majoritaires et je ne pense pas qu'ils soient toxiques mais je n'ai pas d'informations plus précises
Aurélie dit
Bonjour,
J'ai un pied de bouillon blanc dans la cour et je souhaiterai en faire du sirop.
Cependant en une matinée, je n'ai pas suffisamment de fleurs. Puis-je les cueillir et les garder plusieurs jours jusqu'à avoir la bonne quantité ?
Ou est-ce que je les mets chaque jour dans l'eau bouillante et quand j'en ai assez je fais le sirop ?
Ou dois-je faire des petits sirop chaque jour et assembler le tout à la fin ?
Bonne journée,
Aurélie
sabine dit
Bonsoir Aurélie
vous pouvez les faire sécher au fur et à mesure de votre récolte et faire un sirop de fleurs sèches quand vous en avez assez
sinon avec un seul pied ça risque d'être galère , mais si faire des petites quantités est jouable mais pas forcément pratique et économique
Aurélie dit
Merci beaucoup pour votre réponse !
Je vais donc les faire sécher 🙂
Pour le sirop, c'est le même principe pour des fleurs séchées ? Un litre d'eau bouillante pour un bol de fleurs pendant 24h, puis faire bouillir avec du sucre ?
Bonne soirée/journée
sabine dit
Bonjour Aurélie
vous mettez les fleurs dans l'eau froide et allumez le feu https://www.altheaprovence.com/blog/confection-sirop/
Aurélie dit
Merci beaucoup pour toutes vos réponses !
Depuis le temps que je cherchais sans oser demander moi-même 🙂
Bonne journée,
Aurélie
Emilie BERENGER dit
bonjour ! que pensez vous de l'hydrolat de bouillon blanc...je cherche mais ne trouve rien à ce sujet . cela n'existe t'il pas ?? et quelles en serait les vertus ? Merci
sabine dit
bonjour Emilie
Désolée mais je n'ai rien dans mes tablettes concernant la fabrication d'hydrolat de bouillon blanc
Anne dit
Bonjour,
Merci pour cet article, il n'y a que sur votre page que j'ai pu trouvé des informations sur l'utilisation du bouillon blanc pour les articulations. J'essaie de trouver des plantes locales pour soulager mon syndrome rotulien, je me demandais s'il était possible de faire sécher des feuilles de bouillon blanc pour les broyer et les consommer en poudre ? Comme pour l'ortie, par exemple.
Un grand merci pour les réponses à tout vos lecteurs malgré le temps que cela vous prends.
sabine dit
bonjour Anne
je ne sais pas si la feuille de bouillon blanc est une "comestible" au même titre que l'ortie, je ne pense pas , donc en médicinale (infusion , cataplasme, macérat huileux) oui mais à ingérer comme ça , je ne pourrais vous dire, si j'ai de plus amples informations je reviendrai vous le dire
Cristina dit
Sainte Hildegarde conseillé de cuisiner le bouillon blanc avec de la viande ou du poisson, sans ajout d’autre herbe
Anne S. dit
Bonjour, est-il nécessaire de faire sécher les feuilles / fleurs, ou peut-on faire une infusion de feuilles fraîches ?
Merci
sabine dit
Bonjour Anne
oui vous pouvez mettre des plantes fraiches , il vous faudra en mettre un peu plus car il faut tenir compte de leur taux d'humidité
Anne dit
Merci, et bravo pour ce site, passionnant et concret.
Maret dit
Bonjour,
Merci pour cet article très intéressant car très détaillé et documenté de manière simple.
J'aimerais savoir si les feuilles de bouillon-blanc peuvent être utilisées en cuisine, soit crues (salades) soit cuites (soupes, pâtés végétaux, etc.).
Merci d'avance pour votre réponse.
sabine dit
Bonjour Maret
je ne pense pas, car les feuilles sont vraiment duveteuses et il faut éliminer les petits poils; et pas vraiment agréables en bouche (j'ai testé 🙂 ) mais réduites en pâté pourquoi pas .... 🙂
Pascale-Esther Maret dit
Merci pour la réponse. Je crois que je vais essayer d'en ajouter un peu à mes préparations à base de vert de bettes/épinards. Si le résultat n'est pas concluant pour les papilles (les petits poils : bof !) , je m'en tiendrai aux tisanes 🙂
Céline dit
Bonjour, j'essaie de traiter l'énurésie chez l'un de mes enfants. Il en souffre depuis toujours. J'ai essayé la molène sans résultat. Je me demandais si vous avez des conseils ou des suggestions. Merci, Céline.
sabine dit
Bonjour Céline
Quel âge à votre petit? en règle général on commence à parler d'énurésie à partir de 4-5 ans, la problématique est délicate car il y a plusieurs paramètres qui peuvent être en jeu et il est important de tenter une approche sous plusieurs angles et tenter d'en comprendre l'origine
par exemple si manque de tonicité de la vessie , la graine d'ortie pour son action tonifiante sur la fonction urinaire, racine de chiendents peuvent apporter un mieux
ce qui est important aussi c'est la persévérance et tenir un journal de bord pour noter les plantes et différents protocoles mis en place (y compris gestion du stress si besoin) et les progrès réels (même minimes ) et ce sur au moins un mois
maryline dit
Bonjour Christophe et bonjour Sabine.
Je souhaiterais réaliser un baume au bouillon blanc. Il me faut donc une macération huileuse de bouillon blanc. Dans certains ouvrages je lis ceci :
La macération huileuse de fleurs est calmante et cicatrisante. Cicatrise et adoucit les rougeurs de la peau. Elle est également antiseptique sur les hémorroïdes et peut être également utilisée sur le thorax pour la toux.
La macération huileuse de feuilles décontracte et apaise la douleur d'un torticolis.
Voici ma question j'aimerais faire un baume ayant toutes ces propriétés, j'aimerais donc faire une macération huileuse en mélangeant feuilles et fleurs mais je me demande si il existe des "contre indications" avec les feuilles pour l'usage conseillé avec les fleurs....En clair ce baume mélangé feuilles et fleurs peut il convenir à toutes ces indications et ce sans risques? Ou faut il faire deux macérats différents?
J'espere que ma question est claire je ne sais comment l'expliquer....^^
Encore merci
sabine dit
Bonjour Maryline
non aucune contrindication à ma connaissance, vous pouvez mettre les deux, même si ce sont les fleurs qui sont la plupart du temps utilisées
Céline dit
Bonjour,
Je fais une macération de glycérine (+ eau+vinaigre) des feuilles et des fleurs. Je l'utilise en prévention en cas de faiblesse des poumons. Si la personne a un trouble respiratoire, j'ajoute du jus de citron pour renforcer le système immunitaire et aider à faire tomber la fièvre. Je trouve que c'est très efficace surtout chez les enfants. Je vais essayer de remplacer le vinaigre par du miel. Merci Céline.
Suzanne Tremblay dit
J'ai lu que la molène contiendrait de la coumadine devrait-on en tenir compte si l'on prend comme anticoagulant xarelto? Merci
Christophe BERNARD dit
Bonjour Suzanne,
Je n'ai rien de tel dans mes ouvrages de référence sur les interactions, ni dans mes liste de constituants pour le bouillon-blanc. Je ne peux donc pas confirmer cette information. Je vois dans certains ouvrages que la molène peut contenir des coumarines, mais je n'ai pas la quantité ni le risque d'interaction avec un AVK. Par principe de précaution, mieux vaut donc faire preuve de prudence, mais je ne peux pas dire ici quel est l'impact en réalité.
Durand dit
Bonjour
Peut on utiliser le bouillon blanc, en pleine période de bronchite ou de toux?
Christophe BERNARD dit
Bonjour,
Oui c'est une bonne plante mais il aura un rôle précis : celui d'anti-inflammatoire et adoucissant des muqueuses respiratoires. Il faut le combiner à d'autres plantes impérativement, les mucolytiques et expectorantes en particulier : thym, eucalyptus, hysope. Les résineuses sont excellentes aussi : bourgeon de pin/sapin, propolis. C'est la combinaison, et la prise fréquente et bien dosée, qui permet de traverser une bronchite.
Fanny dit
Bonjour Sabine et Christophe,
Vous suggérez d'utiliser le bouillon blanc pour les toux sèches (grâce à ses mucilages) mais aussi pour une toux qui traîne, symptôme d'une infection respiratoire mal guérie.
J'aimerais être sure de bien comprendre, est-ce que le bouillon blanc fait partie des plantes expectorantes que vous conseilleriez au premier stade d'une infection respiratoire comme la bronchite par exemple? En d'autres termes, va t-elle réduire la formation des mucosités et provoquer l'expectoration comme le font le thym, l'hysope ou toute autre plante expectorante?
Car dans la majorité des livres sur les plantes que j'ai à la maison, c'est bien la fonction principale du bouillon blanc qui y est mentionnée.
Merci d'avance pour votre réponse.
Fanny
sabine dit
Bonjour Fanny
je vous invite à lire cet article qui répond en partie à votre question https://www.altheaprovence.com/blog/bronchite-et-plantes-medicinales/
FANNY GRASSET dit
super! merci beaucoup Sabine 😉