Faire une teinture
La macération
La teinture de plantes médicinales est une préparation classique très utilisée pour son coté pratique. Dans cet article je vous explique en détails les étapes pour la réaliser chez vous.
La macération est la méthode la plus longue, mais la plus facile à réaliser. C'est aussi la plus ancienne, car les hommes ont préparé leurs propres potions depuis des millénaires, infusant les plantes dans du vin, du vinaigre ou de l'alcool.
Nous allons utiliser la méthode standard pour préparer une macération à partir de la plante fraîche ou sèche. Dans un autre article, j'explique une méthode un peu plus avancée : la percolation, une méthode qui me tient à coeur pour sa supériorité lorsque la plante en question est sèche.
Je vous guide aussi dans toutes ces préparations lorsque vous suivez ma formation en-ligne.
Le solvant
Le type d'alcool
Pour faire une teinture, notre but est d'extraire les composants de la plante médicinale le plus efficacement possible, et si possible d'une manière peu coûteuse.
Le meilleur solvant reste un mélange d’alcool et d'eau. Il y a bien sûr d'autres solvants que vous rencontrerez dans différentes recettes ici et là - le vin blanc, le vinaigre - mais dans l'ensemble, aucun n'accomplit un travail aussi efficace que l'eau et l'alcool.
Un alcool acheté dans le commerce est automatiquement un mélange d'eau et d'alcool car il est quasi impossible aujourd'hui de se procurer de l'alcool pur dans le commerce en France. Un litre d'alcool de fruit à 45° par exemple est un mélange de 450 ml d'alcool pur et de 550 ml d'eau.
Voici les 3 principaux types d'alcool qui peuvent être utilisés pour faire une teinture :
- La vodka, bon marché, avec un taux d'alcool entre 40° et 45°, et en général fabriquée à partir de céréales. Les alcools de céréales fournissent le goût le plus neutre possible, ce qui fera mieux ressortir le goût de la plante. Les alcools de fruits vendus en supermarché aujourd'hui sont souvent eux aussi des alcools de céréales. Attention aux vodkas les moins chères de supermarché, elles sont souvent à 37,5°, un taux trop bas pour une macération efficace.
- Le rhum, alcool de sucre, un peu plus cher, avec des taux d'alcools qui montent plus haut jusqu'à 55°, ce qui est très avantageux pour fabriquer une teinture de plante fraîche (ou disons, comme nous le verrons plus bas, "quasi fraîche"). Le goût doux et sucré du rhum n'est bien sûr pas neutre, mais pourra bien se marier avec certaines médicinales douces et nutritives comme la bardane ou les ginsengs.
- Le marc, alcool de raisin, souvent retrouvé dans les caves, ou gentiment donné par un ami producteur, qui souvent tourne autour des 50°. Le goût est un peu plus brut.
Choisissez en fonction du taux d'alcool dont vous avez besoin, et en deuxième selon vos goûts. D'un point de vue efficacité d'extraction, c'est le taux d'alcool qui compte.
La concentration
Pour la plante sèche, il faudra consulter les ouvrages spécialisés qui vous diront quel pourcentage d'alcool utiliser pour les différentes plantes. En général, si la plante n'est pas trop riche en résines, un alcool à 45° suffira. Si la plante est riche en résines (ex : le souci), il faudra monter à 55°, un taux d'alcool qui se trouve dans le commerce sous la forme de rhum.
L'ouvrage essentiel : la Materia Medica de Michael Moore (fondateur de la Southwest School of Botanical Medicine), un ouvrage qui reste la référence aujourd'hui aux Etats-Unis. J'ai traduis cet ouvrage en Français avec la gracieuse permission de la Southwest School of Botanical Medicine. Cliquez-ici pour avoir accès à la materia medica.
Pour faire une teinture de plante fraîche, il faut en théorie un alcool pur (à 96°), car le processus d'extraction se fait par déshydratation, l'alcool exerçant une force osmotique sur la cellule de la plante gorgée d'eau. La cellule est alors forcée de se rompre et de laisser échapper ses précieux constituants. En pratique, nous allons voir dans le chapitre suivant que cela n'est pas nécessaire et que nous pouvons contourner ce point avec une astuce.
Une fois la teinture terminée, le taux d'alcool sera redescendu à 50 à 60°. Pour information, si vous prenez une dose traditionnelle de 1 c-à-café 2 fois par jour (10 ml), cela représente la même quantité d'alcool qu'un tiers de verre de vin.
Si la personne a un gros problème de foie, ou refuse l'alcool pour des régions religieuses par exemple, alors il faudra considérer une forme commerciale où l'extraction s'est faite d'abord par l'alcool, mais l'alcool et l'eau ont été ensuite évaporés et la poudre résultante transférée dans de la glycérine végétale.
Les autres solvants
Vous trouverez de nombreuses recettes maison de macération dans le vin blanc, le vinaigre, ou la glycérine végétale. Ceci donne des résultats intéressants d'un point de vue gustatif et même parfois culinaire (ex : un vinaigre de sureau est exquis). D'un point de vue médicinal par contre, les résultats sont médiocres. Car il n'y a pas de meilleur solvant qu'une combinaison eau + alcool.
Certes, il y a quelques exceptions, comme la macération des amères dans le vinaigre (le vinaigre d'absinthe est efficace pour le démarrage du processus de digestion et pour redonner du tonus aux muscles lisses digestifs). Dans la majorité des cas par contre, on ne peut guère se tromper avec l'eau + l'alcool. Dans le doute, c'est le solvant à choisir.
Préparation de la plante
Certaines plantes se teinturent très bien sèches. La racine ou la feuille de pissenlit par exemple, l'aubépine, l'agripaume, et bien d'autres... voir l'article https://www.altheaprovence.com/faire-secher-les-plantes-medicinales/ Une fois sèche et juste avant de les faire macérer :
- Coupez la plante le plus finement possible en utilisant un sécateur. Cette méthode est adaptée pour la plupart des parties aériennes de plante.
- Pour certaines plantes un peu plus dures, les branchettes d'aubépine par exemple, vous pouvez les broyer grossièrement au blender, puis plus finement par la suite au moulin à café si nécessaire.
- Pour les racines (les éléments les plus durs), découpez les d'abord en petits tronçons avec un sécateur solide de type sécateur enclume. Pour les broyer plus finement, commencez au blender puis finissez au moulin à café, ou passez directement au moulin à café à partir des tronçons.
Si l'on désire faire une teinture de plante fraîche (pour la mélisse par exemple qui est morte au séchage), et si vous n'avez pas accès à de l'alcool pur à au moins 80°, il faudra utiliser l'astuce suivante :
- On la fera d'abord sécher le plus possible mais pas complètement. La plante sera alors frippée, mais toujours humide. Elle ne s'effritera pas au toucher. J'utilise le terme "plante quasi fraîche" pour ce cas de figure.
- Lorsque la plante est la plus sèche possible sans être complètement séchée, on la transférera dans le solvant en la coupant finement auparavant.
Pourquoi faire une teinture avec certaines plantes quasi fraîches plutôt que sèches ? Car certaines plantes perdent quasiment toutes leurs qualités au séchage. Beaucoup sont stables, mais certaines ne le sont pas. Cette information figure dans les ouvrages de référence mentionnés plus haut. En voici deux : la mélisse, le millepertuis. Il y en a bien d'autres.
Pour ceux qui sont sensibles à l'alcool :
Vous avez peut-être accès à l'alcool pur, mais vous trouvez que la teinture de plante fraiche est trop forte pour vous. Vous vous posez la question suivante : puis-je faire évaporer une partie de cet alcool avant la prise en la chauffant ?
Quelques commentaires à ce sujet :
- Bien que les pharmacopées traditionnelles exigent de l’alcool à 90° pour la plante fraiche, on peut décider au cas par cas, en fonction de la quantité d'humidité dans la plante fraiche. Pour la racine d’échinacée pourpre par exemple, que je trouve relativement juteuse, un alcool fort à 80° ou 90° est souvent utile. Pour d’autres contenant moins d’humidité, prenons l’hysope par exemple, ou le thym, un alcool à 60° ou 70° fera l’affaire.
- Faire chauffer une teinture est risqué car effectivement, il peut y avoir évaporation des composants volatiles, et destructions de certains composants sensibles à la chaleur. Donc là encore, c'est du cas par cas. Si la plante est résineuse, comme myrrhe (Commiphora myrrha) ou la grindelia (Grindelia integrifolia), aucun problème. Si la plante a des composants aromatiques, comme la valériane ou la grande aunée (ou pire, les aromatiques de type monarde ou hysope) - problème.
En conclusion, pour faire une teinture : il est largement préférable d’utiliser un alcool moins fort à la base et de macérer dans cet alcool, plutôt que de risquer la destruction de votre teinture.
Sur la photo ci-dessous, nous préparons la verveine officinale (Verbena officinalis) https://www.altheaprovence.com/verveine-officinale/ pour réaliser une teinture de plante fraîche. Les feuilles sont d'abord retirées des tiges, puis coupées grossièrement aux ciseaux. Elles seront ensuite mises en macération.
La teinture par macération
1. Pour faire une teinture de plante sèche :
- Préparez la plante comme indiqué ci-dessus ;
- Pesez la plante. Pour notre exemple, nous supposons que nous avons 150 grammes de plante sèche ;
- Déterminez le taux d'alcool approprié à partir des ouvrages de références mentionnés ci-dessus ;
- Dans le doute, utilisez un alcool à 40° ou 45° ;
- Préparez 5 fois la quantité d'alcool correspondante au poids de la plante, en millilitres. On dit qu'on utilise un taux de 1:5 pour la macération de plante sèche. Dans notre exemple, nous préparons 150 g x 5 = 750 ml d'alcool ;
- Placez la plante au fond d'un bocal à fermeture hermétique ;
- Versez l'alcool par dessus ;
- Remuer bien, étiquetez avec le nom de la plante et la date, et placez dans un endroit obscur ;
- Remuez bien tous les jours ;
- Pressez et filtrez au bout de 15 jours, mettez en bouteille et étiquetez avec nom de la plante et date.
- Voir commentaire plus bas en ce qui concerne la durée optimale d'extraction
2. Faire une teinture de plante "quasi fraîche"
- Préparez la plante comme indiqué ci-dessus, en la faisant sécher le plus possible mais pas complètement. Veillez à ce qu’elle puisse se « ratatiner », se friper, se déshydrater le plus possible.
- Mais attention : la plante doit rester encore souple. Pour ce faire, le séchage ne doit pas se poursuivre jusqu’au point où la plante va s’effriter lorsqu’on écrase une feuille, ou devenir cassante pour une racine.
- Le nombre de jours de séchage va dépendre de la saison et du climat. Parfois, la plante sera prête au bout de 48 heures, d’autres fois, il faudra attendre plusieurs jours. Retournez la plante régulièrement et touchez-la deux fois par jour.
- Lorsque la plante est fripée au maximum sans pour autant devenir croustillante ou cassante, placez-la en macération en suivant la méthode de la macération de plante sèche ci-dessus.
Conseils pratiques
Durée optimale d'extraction
J'ai mentionné une durée moyenne de 2 semaines. Pour le puriste, cela n'est pas aussi simple que cela.
Pour les plantes aromatiques, l'extraction des huiles essentielles se fait dès les premiers jours. Ensuite, on atteint un pic où le goût et le parfum de la macération seront optimaux. Les jours qui suivent, les tanins de la plante vont commencer à prendre le dessus. Si l'on attend trop, le produit final sera certes aromatique, mais il sera aussi âpre, tannique, et brut en bouche. Si la propriété médicinale de la plante se trouve dans ses huiles uniquement, il vaudra mieux arrêter la macération au bout de quelques jours afin d'obtenir une teinture beaucoup plus subtile.
Seule l'expérience vous dira combien de jour attendre pour atteindre le résultat voulu. Pour une aromatique comme l'hysope par exemple (Hyssopus officinalis), la durée optimale de macération se situe entre 5 et 7 jours. Expérimentez, goûtez tous les jours, et familiarisez vous avec l'évolution de la macération.
Et puis sinon, si vous n'avez pas le temps, ou si vous avez oublié le bocal dans un placard pendant quelques mois, ne vous inquiétez pas, il y aura toujours du bon dans votre teinture.
L'alcool doit recouvrir complètement la plante
Si des parties de plante sont à l'air, elle vont s'oxyder et noircir, donnant à votre teinture une couleur et un goût qui n'est pas désirable. Ceci m'est déjà arrivé, et je ne dirais pas que la teinture est gâchée. Par contre, elle n'est pas optimale.
Le problème est le suivant : il est souvent compliqué, voire impossible de recouvrir la plante en suivant les taux plante/alcool recommandés (1:5 pour la teinture de plante sèche, 1:2 pour la teinture de plante fraîche). Comment faire ?
Voici deux astuces qui fonctionnent bien : utilisez soit un galet de rivière bien propre, soit un bocal plus petit à l'intérieur de votre bocal pour la macération afin de lester la plante et faire pression dessus. Ceci poussera la plante vers le bas et permettra à l'alcool de bien recouvrir le marc. Voici deux photos pour illustrer cette astuce.
Augmenter la surface de contact
Il est parfois difficile de couper la plante assez finement. Certaines racines sèches par exemple sont difficilement pulvérisables. Faites de votre mieux, puis laissez la plante macérer dans l'alcool pendant quelques jours. Une fois la plante bien imbibée, passez le mélange plante + alcool au blender. Ceci va broyer le mélange plus finement, donc augmenter la surface de contact entre alcool et plante et favoriser une meilleure extraction des composants de la plante.
Voici un exemple ci-dessous pour la racine de patience (Rumex crispus), broyée quelques jours après avoir été imbibée dans l'alcool.
Pressage
Une fois la macération terminée, je recommande de presser le marc, car il contient une quantité non-négligeable de liquide. Il serait dommage de perdre ce précieux liquide. J'ai personnellement une presse hydraulique pour accomplir cela. Mais une presse coûte plusieurs centaines d'euros, et n'est pas à la portée de tous le monde.
Une manière plus simple est d'utiliser une petite presse manuelle (voir image ci-dessous) que vous trouverez dans des magasins de cuisine, sur internet, ou à Ikea pour un prix dérisoire. Cette petite presse ne sera certes pas aussi efficace qu'une presse hydraulique qui presse à 10 tonnes. Mais pour faire un travail à petite échelle, je la trouve très pratique. Notez tout de même que vous ferez un travail convenable avec feuilles et fleurs, mais un travail très limité avec les racines. On fera avec.
Filtration
Votre macération contient toujours une certaine quantité de terre et autres impuretés provenant de la plante. Il faut donc la passer au filtre à café non-blanchi. Insérez tout simplement un entonnoir sur une bouteille assez grande pour contenir tout le liquide, placez un filtre à café, et passez la macération après l'avoir pressé. Voir photo ci-dessous.
Quel type de bocal utiliser ?
Munissez-vous d'une bonne collection de bocaux de toutes tailles. Je travaille en général avec des bocaux de 1 L, 1,5 L, 2 L et 3 L pour les plus grosses quantités. En général, 1 litre est suffisant pour une consommation familiale. Choisissez le bocal le plus petit possible pour la quantité de teinture à faire, car nous voulons minimiser la quantité d'air présente dans le bocal. Si par exemple vous avez 250 g de plante sèche, qui nécessitera 250 x 5 = 1,25 litre d'alcool, choisissez un bocal de 1,5 L et non 2 L.
Monsieur, j'ai trouvé une chenille dans mon bocal
Aussi méticuleux que vous puissiez l'être, vous allez teinturer une certaine quantité de petits insectes. Je ne vois vraiment pas comment on peut éviter cela. Même si vous utilisez de grandes clayettes de séchage et que vous donnez aux petites bêtes le temps de s'échapper, certaines distraites finiront toujours par rester cachées sous une feuille. Alors ne vous inquiétez pas, suivez le processus sans vous laisser impressionner par ce petit désagrément.
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Mathieu RONSIN dit
Bonjour, j'aimerai savoir si pour préparer les végétaux à la macération on peut simplement les pilonner au mortier plutôt que de les couper (ciseaux et/ou sécateur) et/ou de les broyer au moulin ? écraser les plantes est-il nuisible au procédé d'extraction ??? Merci de votre retour.
sabine dit
Bonjour Mathieu
non c'est un procédé valable aussi, on choisit moulin ou ciseaux pour le côté pratique et plus rapide
Garance dit
Bonjour,
Merci pour votre site, vos recherches et votre pédagogie accessible.
J'ai trouvé une vodka à 96° décrite comme de l'alcool "rectifié".
Je ne sais pas ce que cela signifie ni si cela conviendrait pour faire des TM
Qu'en pensez vous ?
sabine dit
bonjour Garance
D'après mes recherches cela pourrait convenir, l'alcool rectifié est une forme de distillation qu'on appelle aussi distillation fractionnée, ce qui est différent d'un alcool modifié ou dénaturé qui lui n'est pas propre à la consommation;
dours dit
Bonjour,
J'aimerai faire une teinture de primevère officinale: est ce que les sommités fleuries du printemps/été conviennent ? Ou faut-il juste les feuilles ??
D'avance, merci pour votre réponse !
sabine dit
Bonjour Dours
Les fleurs sont récoltées au tout début de la floraison j'ai surtout comme infos fleurs et éventuellement racines , ensuite je ne sais pas si vous avez lu cet article https://www.altheaprovence.com/primevere-officinale-primula-veris/
dour dit
Ok merci... je ne sais plus ou j ai lu l'info pour les feuilles... bref, je vais me concentrer sur les fleurs et racines... peut-être faire 2 alcoolatures distinctes + 1 reunie 🙂
Merci encore pour votre aide précieuse.
Nelly Orand dit
Bonjour Christophe et toute l'équipe d'Althéa Provence. Quand on sait que la mélisse perd sa qualité et ses propriétés au séchage, on comprend la nécessité de préparer une alcoolature avec la mélisse fraîche. En dehors de la mélisse, y'a-t-il d'autres plantes médicinales pour lesquelles il est préférable de faire une alcoolature avec la plante fraîche? En dehors de ces cas-là, peut-on indifféremment préparer une alcoolature avec plante sèche ou fraîche ou est-ce que l'une de ces formes est réputée préférable/plus efficace ? Merci !
sabine dit
bonjour Nelly
Oui il y a des plantes avec lesquelles il n'y a aucun intérêt à faire des alcoolatures (par exemple les plantes riches en minéraux lorsque l'on veut obtenir lesdits minéraux , ou d'autres où il n'y a aucun intérêt à faire des infusions (par exemple les résineux), ou d'autres qui perdent au séchage.
Lou dit
Bonjour Christophe,
Une teinture mère doit-elle être obligatoirement colorée? Prenons l'exemple de la teinture des fruits d'argousier, doit-t-elle prendre une couleur pendant la macération ? Ainsi qu'un goût ? J'ai testé une alcoolature d'argousier qui n'avait ni gout ni couleur... Est ce un indicateur d'une mauvaise extraction ? Pour prendre le contraire j'ai utilisé une teinture de bruyère qui était bien colorée et gouteuse....
Merci de votre réponse
sabine dit
bonjour Lou
la couleur des teintures varient un peu selon ce qu'on y met, par contre cela arrive, selon les producteurs la qualité des produits peut varier du simple au double ,il faut tester , en fabriquer et faire les comparaisons.
Lou dit
Bonjour Christophe,
J'ai acheté une alcoolature d'argousier à un petit producteur. Celle-ci est complètement limpide, sans coloration... Une teinture doit-elle être forcément colorée ? Ou si elle ne l'est pas est ce un signe de mauvaise qualité ou pas assez de plantes présente pendant le processus d'extraction ? Merci d'avance pour votre réponse, à bientôt !
sabine dit
bonjour Lou
désolée mais je ne sais pas , je n'ai jamais testé l'alcoolature d'argousier
Tastet dit
Bjr Christophe et Sabine,
j'ai récupéré une bonne dizaine de kg d'amandes amères et je me demandais s'il était possible d'en faire une teinture mère en les laissant macérer , et si cela pouvait être intéressant comme produit.
Merci
sabine dit
bonjour Tastet
je ne sais pas désolée, mais d'après mes informations les amandes amères sont toxiques , par contre peuvent être utilisées en cosmétiques.
https://www.ata-journal.org/articles/ata/pdf/2013/02/ata120033.pdf
Flor Tastet dit
Merci Sabine,
oui toxiques dans les doses indiquées (+/-), mais peut-être bénéfiques à petite dose (1 à 3 amandes /jour)
Oui aussi pour leur utilisation cosmétique. C'est pour cela que je posais la question de la teinture. En fait, il aurait pluq judicieux de poser la question ainsi : connaissez-vous une manière domestique d'extraire l'amertume, l(e cyanure) de l'amande de telle façon qu'elle puisse être utilisée en usage cosmétique ?
merci 🙂
sabine dit
bonjour Flor
Désolée mais non je ne connais pas la technique pour enlever le cyanure
Flor Tastet dit
olala, je me suis super exprimée : en fait , il s'agit d'extraire le cyanure (qui est un type de molécule mais je n'y connais rien en chimie, solvant, etc), comme on cherche à extraire n'importe quelle molécule par le biais d'alcool, huile.
D'après vous, quel serait le meilleur moyen d'extraire ce cyanure (extraire d'une matière grasse, donc).
Excusez-moi si j'insiste, mais je crois que ça peut être intéressant pour vos lecteurs aussi 🙂
sabine dit
bonjour Flor
désolée mais non je ne sais pas , avec les extractions huile, alcool ou infusions on extrait les molécules mais ensuite pour en sélectionner une en particulier il faut des équipements labos
le mieux serait d'appeler un laboratoire et faire votre demande
GOURDON jean-marie dit
Bonjour Sabine, Bonjour Christophe,
J'ai découvert récemment votre site ce qui m'a convaincu de me lancer .
Mes questions portent sur la teinture de Fragon qui pousse abondamment dans mon jardin au pied des marronniers (quelle aubaine pour moi).
J'ai consulté le Matéria Médica qui me précise teinture sur plante fraîche 1:2 , alcool à 95 degrés.
Devant la difficulté de trouver, pour cette macération, de l'alcool à 95°, je me suis rabattu sur une bouteille de rhum blanc à 50°... Quelles modifications dans la technique de macération et dans la posologie faut-il envisager?
Par ailleurs, je me dis qu'avec une macération à 50 degrés je ne vais pas extraire tous les principes actifs et qu'il est peut-être préférable d'utiliser la technique de percolation plus performante recommandée par Christophe? Est-elle pertinente pour cette plante ? Et si oui, dans quelles proportions et quel sera le nombre de gouttes à administrer ?
Amitiés,
Jean-Marie
sabine dit
Bonjour Jean Marie
Coupez vos racines et faites les sécher et dès qu'elles sont sèches (sans être trop dures non plus ) vous pouvez prendre de l'alcool à 50° et là vous faites 1:5 , après si vous arrivez à pulvériser votre racine la percolation peut être une bonne option
Catherine dit
Bonjour Sabine et Christophe,
j'ai fait ma première extraction de mélisse avec de l'alcool à 96 degré et j'ai eu pas mal de difficulté.
D'abord à couvrir la plante (semie-fraiche, hachée finement) avec l'alcool, même si j'y ai mis un pot vide plus petit pour l'écraser. Donc au lieux de 1 : 2, je suis monté à au moins 1 : 11. Ensuite très difficile de secouer le tout, l'alcool se retrouvait dans le petit pot ! (fallait il mettre un couvercle) donc je l'enlevait à chaque fois.
Mais au final après 7 jours, je le filtre et la couleur est vert intense ! !! (On voit pas à travers dès qu'il y en a 1/8 d'épais, ensuite la teinture a teint mes pots mason tellement que même à l'eau très chaude, avec du savon, le dos de l'éponge et beaucoup d'huile de coude... il reste une teinte verte ! un effet de vernis mal séché.
Des conseils? Est ce normal?
Elle goutte le ciel par contre
merci pour vos toujours bonnes indications, passez une excellente journée.
Catherine
sabine dit
bonjour Catherine
vous avez fait avec de la mélisse fraiche ou sèche? ensuite selon la quantité de plante , car c'est beaucoup plus difficile à travailler avec de petites quantités
le côté "verni qui colle au pot "m'étonne un peu , mais par contre si elle est goûteuse comme vous avez l'air de dire , alors c'est un bon signe
Catherine dit
erreur de frappe. Banjour, et merci pour votre bon travail. ma question est sur l'extraction d'usnée. je l'ai mise dans de l'alcool à 96 (j'avais crus comprendre que comme je vais mélanger le résultat avec une décoction d'usnée il était mieux d'avoir un fort degré d'alcool au départ) mais je réalise que je ne l'ai pas coupée en petit morceau, cela fait msintensnt 7 semaines je crois qu'il est trop tsrd pour le faire. puis-je quand même m'en servir? est ce que le taux d'alcool aura déjà baissé ? (usnée fraiche). et j'ai juste rempli le pot et couvert d'alcool. le dosage me semble difficile maintenant. quel conseil pouvez vous me donner pour ne pas tout perdre. Merci.
sabine dit
bonjour Catherine
je n'ai pas compris le fait de mélanger avec une décoction? c'est un mélange que vous faites au moment de consommer ou c'est une préparation que vous voulez garder? même si le mode opératoire est un peu brouillon , filtrez et voyez ce que ça donne
Catherine dit
Bonjour Sabine,
Merci pour la réponse malgré les si nombreuses coquilles (à partir de mon téléphone), je réalise maintenant et en suis suis désolée.
Oui c’est une double extraction, donc en premier avec l’alcool assez forte puisque ensuite additionnée d’une extraction aqueuse, afin d’obtenir le large spectre des propriétés de l’usnée.
J’ai vu qu’ici au Québec, on mélange l’alcoolature à la décoction pour en faire une teinture finale que l’on conserve pour consommation ultérieure.
- Ma question étant que je n’avais pas pesé l’usnée avant de faire l’extraction dans l’alcool (étant dans le bois) je ne savais plus comment avoir mon ratio et aussi ajuster mon dosage pour la décoction ?
- Ensuite j’ai dépassé la limite de 6 semaines de macération, donc je ne sais pas si c’est encore bon (ou brulé par l’alcool). ?
En plus en lisant sur votre merveilleux site, j’ai compris que le degré d’alcool diminuait lors d’une extraction.
J’ai décidé de peser l’usnée résiduelle de mon extraction alcoolique et de me baser sur cela et les Ml restant de la filtration pour avoir une idée du ratio. Puis de me servir de la décoction comme eau de mouillage.
Est ce une bonne idée ?
Merci beaucoup
Catherine
sabine dit
bonjour Catherine
voici la réponse de Christophe
L'alcool ne va pas bruler la plante si on laisse macérer trop longtemps. Le problème est surtout lié à une partie de plante qui n'aurait pas été bien immergée dans l'alcool et qui aurait commencé à s'oxyder à l'air. Mais si la plante était bien recouverte, pas de problème à laisser macérer plus longtemps.
Sans avoir pesé au préalable, je ne saurais pas comment remonter au poids initial. L'usnée trempée va, logiquement, peser plus lourd que celle juste ramassée. Donc il faudrait enlever un pourcentage de ce poids là, et je ne saurais pas comment faire.
Catherine dit
Bonjour à vous deux, Merci encore pour cette réponse. J'ai pesé l'usneée résiduelle une fois qu'elle a séché, après l'extraction alcoolique. J'espère trouver une manière ultérieure de faire un ratio compréhensible lol. Actuellement et grâce à toutes vos informations, je tente de faire une teinture de la mélisse récoltée hier. Par contre je n'en ai que 16 g fraîche et de faire 1:2 de ratio il me semble impossible de couvrir la plante même hachée le plus finement possible. Je vais essayer avec un ratio 1 : 4 et d'ajouter un petit pot dans le pot mais comme la plante est hachée il me semble qu'elle va remonter sur les côtés et s'oxyder quand même.
- Faut-il mettre un couvercle sur le pot plus petit qu'on insère dans l'autre?
Merci encore et je vous donnerai des nouvelles sur le résultat de mes expériences
Je vous souhaite une excellente journée.
sabine dit
bonjour Catherine
effectivement , il est difficile de faire des teintures avec de petites quantités , faites au mieux avec ce que vous avez
dours dit
Bonjour Sabine,
J'ai fait mon alcoolature d'Angélique archangélica-racines, et voici ma question : le rendu attendu est il un macérat avec dépôt - trouble lorsqu'on l'agite- ou limpide (après filtration bien sur) ?
J'ai également fait une alcoolature d'Artemisia annua : à la filtration (filtre café) un important dépot vert foncé ce fait sur le filtre et me fait demander si ce n'est pas dommage de perdre cette matière ?? Mes plantes étant propres avant la mise en macération, est ce que la filtration est indispensable, souhaitable ?
Pour l'angélique, comme ce sont les racines, la terre est forcément passée au travers, la filtration est nécessaire je le comprends bien. Mais le hic, c'est que je me suis retrouvé avec 1 macérat filtré clair, limpide (le dernier fait), et un macérat filtré trouble, avec un dépôt qui se fait après un temps de repos... là je reste dubitative... est ce qu'une deuxième filtration est nécessaire svp ?
Merci pour votre avis éclairé !
Déborah
sabine dit
bonjour Dours voici la réponse de Christophe
"
Avec les alcoolatures de racines, j'ai souvent vu des dépôts de ce type. Je pense qu'on est ici dans le domaine des sucres complexes, polysaccharides "lourds" qui se retrouvent au fond du bocal. On ne peut pas vraiment les filtrer au travers d'un tissu ou filtre à café, ils passent au travers. On pourrait les éliminer par décantation, ceci dit, si c'est bien ce type de constituants, on peut les laisser dans la préparation sans problèmes.
La différence entre les deux macérats pourrait être due à une teneur différence d'une racine à l'autre (d'une plante à l'autre), au calendrier de récolte (au plus on est proche de l'hiver, au plus le stockage se fait dans les racines). Parfois, j'ai aussi l'impression que la température pendant la macération semble provoquer plus de dépots (variations de température par ex) mais je suis moins sûr de cette partie."
concernant l'artémisia je ne sais pas trop pourquoi , à moins de l'avoir broyé et peut-être filtre trop fin ?
Dours dit
Merci pour vos explications, je comprends mieux cette différence dans mes alcoolatures d'Angélique.
J'utilise des filtres à café classique non blanchi... je vais essayer de trouver un filtre moins fin...
Encore merci de prendre le temps de répondre à toutes les sollicitations que vous devez recevoir tout les jours !
Lheureux dit
Bonjour Christophe,
Pouvez-vous m’indiquer comment faire une teinture mère de préle des champs. Avec un alcool à combien de degrés ???
Merci pour votre réponse.
sabine dit
bonjour Lheureux
normalement la teinture n'a pas vraiment d'intérêt avec la prêle , c'est sa richesse en silice que l'on cherche généralement et donc extraction à l'eau ou consommation de la poudre
mais si je devais en faire je choisirai un alcool à 40° pas plus
Guénaëlle Clotuche-Putman dit
Bonjour,
Je n’arrive pas a comprendre toutes les explications sur le pourcentage d’alcool.
J’ai mis des aromatiques,sauge et romarin dans de l’alcool a 96 degrés.
Est-ce bien?
Suis-je obligée de diluer avec de l’eau?
Je n’ai pas peser les plantes non plus.....j’en ai mis dans un bocal en verre rempli au 3/4 puis u’ai recouvert d’alcool.Tout est bien recouvert.
Est-ce si important de tout calculer?
Guénaëlle
Merci
Guénaëlle
sabine dit
Bonjour Guénaëlle
- on fait une plante par teinture , c'est à dire sauge à part , romarin à part (pour les mélanges on fait lorsque les teintures sont prêtes
- pour des plantes fraiches oui alcool à 96° (non modifié) c'est très bien
- si vous faites une teinture de plantes fraiches on n'a pas besoin de modifier le degré de l'alcool , par contre si vous faites avec des plantes sèches alors vous devrez faire baisser votre taux d'alcool et pour cela il vous faut utiliser ce qu'on appelle une table de mouillage , celle de gay lussac est très bien vous la trouvez sur internet
- oui c'est important pour avoir une teinture optimale , les proportions ont été calculées pour obtenir cela, si vous mettez trop d'alcool il n'y aura pas de valeur ajoutée voire même la préparation sera trop forte en alcool, si vous n'en mettez pas assez et bien l'extraction des constituants ne pourra pas être optimale non plus.
Ensuite il faut faire vos expériences et même si votre préparation n'est pas idéale elle donnera toujours quelque chose de bon
Guénaëlle Clotuche-Putman dit
Ok.Merci beaucoup.
Et lorsquej’utilise de l’alcool a 96 degrés,je laisse 3 semaines?
3 semaines pour toutes sortes de plantes?
sabine dit
bonjour Guénaëlle
15 jours sont suffisants , ensuite il peut y avoir des exceptions comme par exemple pour certaines aromatiques comme le thym qui ne demande que 3-4 jours de macération, temps nécessaire pour capter les huiles essentielles
mignot céline dit
Bonjour Sabine merci infiniment pour tous vos précieux conseils
J'ai fais de la TM d'ortie en octobre 2022 est-elle encore consommable, sachant qu'elle a changé d'odeur et de couleur ?
Vu que l'ortie est légère je n'arrive pas a faire les doses préconisées, il y a toujours plus de plantes que d'alcool pour les recouvrir, que ce soit fraîches ou sèches...
je vous souhaite une belle journée, merci à vous
Céline
sabine dit
bonjour Céline
elle peut être devenue marron , (un peu comme l'infusion) par contre concernant l'odeur je ne saurais dire, si l'odeur vous est désagréable alors ne la prenez pas , par contre si l'odeur vous parait "bonne" c'est plutôt bon signe
Lors de l'élaboration de la teinture , il vous faut mettre un lest dans votre bocal pour tasser la plante sous l'alcool
ce que je fais , je mets un plus petit bocal dans le grand et je mets un petit bouchon sur le couvercle du petit qui doit appuyer sur le couvercle du gros ,lorsque je ferme le bocal , le couvercle appuie sur le petit bocal à l'intérieur et tasse la plante (hum je ne sais pas si j'ai été très clair dans mon explication !)
mignot céline dit
bonsoir Sabine, merci beaucoup de votre réponse, je vais regouter la TM et si c'est vraiment pas bon je boirais celle que j'ai filtré la semaine dernière?
Merci pour le conseil du "bloquage " des plantes pour que l'alcool les recouvre compètement?
Je vous souhaite une excellente soirée?
Céline
sabine dit
bonjour Céline
oui , et en plus vous pouvez comparer facilement
dours dit
Bonjour,
Je viens de récolter les racines de 2 Angéliques ( Angélica archangélica), je les ai mise en macération. Mais je me demande si, en fait, je ne les ai pas récolté trop tôt ? J'ai choisi de beaux sujets encore vert, dont quelques graines commencaient à sécher...
Merci de m'éclairer sur le bon moment de cueillette svp... j'ai un gros doute :-/
sabine dit
bonjour Dours
je pense que c'est la bonne période en ce moment , si vos racines étaient belles je pense que c'est tout bon 🙂
Renaud dit
Bonjour, et tout d'abord merci pour vos magnifiques blogs. Ma question est la suivante.
Habitant en Italie, j'ai accès à de l'alcool à 96°. Pour faire un macérat alcoolique, je me retrouve avec beaucoup de difficulté pour recouvrir les plantes, car pour des feuilles sèches, par exemple pour 10g, je mets 10x5 /2 = seulement 25 ml. Puis-je diluer l'alcool avec de l'eau du robinet pour revenir à 48° et avoir donc plus de liquide?
Puis je rajouter directement l'eau équivalente après avoir versé l'alcool? (25 ml en plus dans le pot)
Merci d'avance pour votre réponse.
Bien cordialement.
sabine dit
bonjour Renaud
pour des plantes sèches , le ratio est de 1 volume de plantes pour 5 volumes d'alcool (entre 45° et 60°) 1:5
pour des plantes sèches c'est : 1:2
Ensuite lorsque vous avez de petites quantités de plantes (comme 10g) il vous faut choisir un récipient petit , sinon vous allez avoir des difficultés à maintenir la plante sous l'alcool , c'est plus facile avec des quantités de plantes plus grandes
pour diminuer le % d'alcool vous avez ce tableau qui vous indique la quantité d'eau à rajouter pour avoir le degré souhaité https://fnsrpe.com/wp-content/uploads/table_dilution.pdf
Veronique dit
Bonjour, merci beaucoup pour vos articles, je vous contacte car je ne trouve pas de renseignements sur comment faire une TM de capillaire de Montpellier avec la plante sèche. Pourriez-vous me dire quelle est la concentration d’alcool à utiliser en sachant que j’ai de l’alcool neutre à 96% et combien de temps je dois laisser macérer la préparation, je vous remercie d’avance pour votre temps, Veronique
sabine dit
bonjour Véronique
je n'ai pas d'expérience avec ni d'information sur sa préparation , mais logiquement pour plante sèche alcool à 45° sera suffisant et vous faites 15jours de macération
Veronique dit
Bonjour Sabine,
Je vous remercie pour ces renseignements, est-ce que la TM, une fois finie, doit-être conservée dans des conditions particulières? Flacon foncé ou à une température adéquate? Merci encore pour vos précieux renseignements.
sabine dit
bonjour Véronique ,
Dans un placard à l'abri de la lumière (donc oui de préférence dans des flacons teintés) et de l'humidité (qui pourrait créer de micro moisissures ) , sans trop de variations de température car de trop grosses différence de température pourraient précipiter les constituants au fond du récipient
Dreyfuss dit
Bonsoir. Merci beaucoup pour ces contenus. J'aimerais faire une TM de chardon Marie mais lu que information que j'ai trouvé est de la faire avec le fruit. Hors je ne vois pas quel est le fruit du chardon Marie. Avez-vous des indications sur quelles parties de la plante utiliser ? Merci d'avance.
sabine dit
bonjour Dreyfuss
je vous invite à consulter cet article vous y avez la recette et les parties utilisées https://www.altheaprovence.com/chardon-marie-silybum-marianum/
griet van eycken dit
Bonjour, tout d 'abord un énorme merci pour vos articles, votre suivi, vos conseils . C est génial ! Voici ma question : j ai lu, relu, ..et je ne suis toujours pas sûre comment faire ma TM de calendula de la façon la plus optimale . C est maintenant, car cette année , j ai plein de fleurs de calendula au jardin, et actuellement, il ne pleut plus tous les jours (j habite en Belgique) . J'ai de l alcohol pur à 95 % vol ,et aussi du rum blanc à 50 % vol (et du rum foncé à 17,5% vol ce que je pense est trop faible pour l extraction) .Je n arrive pas à voir quel procédé est le plus adéquat pour des fleurs de calendula fraîches ou si je dois les faire sécher un petit peu . Déjà un tout grand merci pour votre générosité de votre temps . Je vous souhaite une très belle journée .
sabine dit
bonjour Griet
tout simplement vous cueillez vos fleurs fraiches avec le calice bien collant , et vous faites votre teinture 1:2 , il vous faudra bien tasser vos fleurs lorsque vous mettrez l'alcool quitte à mettre un lest dans votre récipient
griet dit
Merci beaucoup pour votre réponse Sabine, et j utilise l alcohol à 95 % volume alors ?
sabine dit
bonjour Griet
oui il faut un alcool fort pour le souci , donc plante fraiche et alcool à 95° c'est parfait , bonne préparation 🙂
Aurélie De l'Eglise dit
Bonjour,
Je souhaite faire une TM d'ortie et je ne trouve pas d'information si on l'a fait avec juste les feuilles où si on peut utiliser feuilles tiges fleurs/graines/racines ? L'ortie étant présente toute l'année mieux vaut faire une TM au printemps ou bien on peut en faire quand on veut ? Et souvent on conseille de prendre que les jeunes feuilles de l'ortie, est-ce aussi le cas pour la TM ?
Merci d'avance
sabine dit
bonjour Aurélie
vous pouvez faire des teintures avec chacune des parties citées , je dirais que les feuilles et tiges sont plus sollicitées pour leurs vertus minéralisantes donc infusions longues mais on peut aussi faire teinture de feuilles pour leurs propriétés anti histaminiques , les graines et les racines pour d'autres propriétés https://www.altheaprovence.com/ortie-urtica-dioica-urens/
les feuilles d'ortie utilisée au printemps sont très nutritives et vont renforcer l'ensemble de l'organisme et améliorer la résistance aux allergènes, je ne sais pas si la teinture est aussi efficace , si je devais en faire je choisirai un alcool à 70° pour la plante fraiche et 45°-50° pour les feuilles sèches.