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Dans cet article, je vais vous donner mon point de vue sur les plantes qui peuvent nous aider à traverser un épisode difficile de grippe ou autre infection similaire de type Syndrome Respiratoire Aigu Sévère ou autre.
Quelque chose qui est définitivement d’actualité à l’heure où j’écris cet article vu que le coronavirus arrive de Chine et que de nombreuses personnes se demandent ce qu’on peut faire avec nos bonnes herbes.
Immunité d'abord
Je voudrais qu’on démarre cette discussion en prenant du recul. Ce qui importe dans ces périodes, c’est d’avoir une immunité qui est la plus forte possible. Ce n’est pas évident dans les vies un peu folles qu’on mène parfois aujourd’hui.
Ce n’est pas évident lorsqu’on a un travail qui nous épuise. Ce n’est pas évident lorsqu’on a un parent qui est malade, et des gamins à élever, et un divorce à gérer. On est d’accord.
Mais au cœur de la problématique de la grippe, il y a le système immunitaire, sa capacité à faire face, et c’est ça qui va déterminer déjà si on va passer au travers d’une épidémie ou pas, et ça va aussi déterminer l’intensité de l’infection.
La préparation d’un système de défense qui est fort, ça ne se fait pas là, aujourd’hui, parce qu’on entend la frénésie médiatique au sujet du coronavirus. Ça ne se fait pas la semaine dernière non plus. Ni le mois dernier. Ça se fait sur le long terme.
C’est pour ça qu’on prend soin de notre alimentation, de notre sommeil, de notre gestion du stress, c’est pour ça qu’on fait une activité physique. L’épidémie de grippe de l’année prochaine se prépare maintenant
Donc point numéro 1, pour la prochaine épidémie, commencez à réfléchir dès maintenant.
Prudence !
Ensuite, je vais vous demander d’être extrêmement prudents avec les plus jeunes, avec les plus âgés, avec ceux qui ont une immunité faible, avec les très fortes fièvres.
Si vous avez l’impression que la situation ne s’améliore pas, vous appelez les urgences. Vous le savez, je ne suis pas médecin et ceci ne se substitue pas à un conseil médical.
Les bases de ma réflexion
Avant de vous parler des plantes que personnellement j’ai décidé d’avoir chez moi en cas d’épidémie de grippe ou autre infection similaire, je voudrais vous expliquer comment j’ai réfléchi.
● Dans des termes d’indépendance. Et ça, c’est toujours une question que je me pose. Et si un jour on devait se débrouiller par nous-même ? Est-ce qu’on serait encore capable, au sein d’une famille, de prendre soin de nous ? Donc mes choix se sont orientés principalement autour de plantes qu’on peut ramasser ou cultiver chez nous.
● J’ai fait un choix, ça veut dire qu’il y a plein d’autres mesures, d’autres plantes, que vous pouvez utiliser pour accompagner une grippe. Et je ne vais certainement pas toutes vous les présenter ici, seulement mes favorites.
● Je m’en suis tenu à une stratégie simple, que j’utilise maintenant depuis pas mal d’années, parce que dès que ça devient un peu trop compliqué, avec des mélanges qui contiennent de très nombreuses plantes, qui sont parfois difficiles à trouver chez nous, ça m’embête. Je préfère utiliser quelques plantes que je connais bien et qui fonctionnent basé sur mon expérience.
● Lorsqu’on travaille avec les plantes, je ne pense pas qu’il faille se concentrer sur le type exact de chaque virus car tous ces virus s’expriment d’une manière similaire (coronavirus inclus). Ils s’attaquent au système respiratoire et provoquent de fortes fièvres.
Sinon c’est une course perdue d’avance, ces virus sont en mutation constante, et dans le futur, on aura affaire à différentes formes que l’on ne connaît pas encore aujourd’hui.
Donc la stratégie doit être générique et se concentrer sur une vision macro de la problématique. Elle doit être capable de fonctionner aujourd’hui et dans 1 an et dans 10 ans.
Accompagnement grippe en 3 axes
On va diviser la stratégie en 3 axes :
-1- Les plantes qui stimulent l’immunité et qui ont une action antivirale. Les deux actions sont importantes.
-2- Les plantes qui ont un effet diaphorétique, et je vais vous expliquer pourquoi cette propriété est si importante.
-3- Les plantes qui protègent le système respiratoire.
1. Immunité et effet antiviral : sureau
La première plante dont j’aimerais vous parler, c’est le sureau noir (Sambucus nigra). Et plus spécifiquement les baies de sureau noir, bien qu’on va aussi parler des fleurs. Et là, vous allez peut-être vous dire… la petite baie noire que je croise régulièrement au bord du canal ? La baie que ma grand-mère utilisait pour faire des gelées ? Vraiment ?
Oui, vraiment. C’est l’erreur qu’on va faire régulièrement. Si c’est trop commun ou trop local, ça ne peut pas fonctionner.
C’est faux, la science a maintenant bien démontré que la baie de sureau a une action immunostimulante, donc elle remonte des défenses immunitaires trop basses, et elle a aussi une action antivirale directe.
Elle inhibe l’action d’une enzyme qui s’appelle la neuraminidase, et qui est une enzyme qui est utilisée par le virus pour se répliquer à notre insu dans nos propres cellules. En fait, pour se répliquer, le virus doit pénétrer nos cellules, les cellules de nos poumons par exemple.
Les poumons sont un site d’infection très intense lorsqu’on a ce type d’infection, grippe ou similaire. Donc le virus pénètre nos cellules, puis il va se dupliquer, au passage il va tuer la cellule, qui va littéralement exploser et laisser échapper de nouveaux virus, qui vont à leur tour pirater d’autres cellules, etc.
Le sureau a cette capacité d’interférer avec ce processus, ce qui est super intéressant.
Vous pouvez ramasser la baie fraîche et la faire sécher vous-même, c’est ce que je fais. Sinon vous pouvez très facilement en acheter en herboristerie. En général on fait un sirop avec.
Pourquoi la forme sirop ? Parce que c’est super bon tout simplement, c’est agréable à prendre. Et c’est quelque chose qu’on va prendre à la cuillère à soupe pour un adulte dès le début des premiers symptômes toutes les 2 heures jusqu’à 5 à 6 fois par jour.
Donc oui, ça fait beaucoup, mais lorsqu’on traverse une situation aiguë, c’est le type de prise qu’il faut faire, régulièrement dans la journée, et bien dosé. Et continuer la prise tant qu’on n’est pas remis sur pied.
1. Immunité et effet antiviral : échinacée
Ensuite, on va combiner le sureau avec une plante qui stimule l’immunité d’une manière assez remarquable. Elle n’est pas native de chez nous mais elle se cultive très bien chez nous. Cela fait bientôt 10 ans que j’en cultive au jardin. Elle s’est bien établie dans le commerce des plantes médicinales.
C’est une plante qui nous vient du continent nord américain. Elle stimule l’immunité d’une manière rapide, dans les heures qui suivent la prise : l’échinacée.
C’est une plante que l’on a découverte des Amérindiens, et nous avons des générations de médecins et de praticiens qui ont travaillé avec l’échinacée aux États-Unis des années 1700 jusqu’au début des années 1900. Donc on a une base de savoir absolument énorme.
Je me suis repenché sur les vieux écrits américains, et je me suis souvenu que l’échinacée n’était pas considérée comme plante principale pour les épidémies de grippe. Les médecins expliquaient qu’elle était utile mais plutôt comme auxiliaire, et ils la combinaient très souvent à une autre plante qui s’appelle l’eupatoire perfolié (Eupatorium perfoliatum), qu’on ne trouve pas chez nous.
Personnellement, j'ai ce type d'eupatoire au jardin, mais je suis un peu une exception. Rien à voir avec l’eupatoire chanvrine (Eupatorium cannabinum) que l’on trouve chez nous. L’eupatoire perfolié a des propriétés antivirales très intéressantes, super plante pour aider à traverser une forte fièvre et les douleurs qui vont avec.
Nous allons faire un peu la même chose ici, mais plutôt que de combiner l’échinacée à l’eupatoire perfolié, on va la combiner au sureau noir qui a lui aussi des propriétés antivirales.
Il existe plusieurs types d’échinacée et personnellement, j’utilise l’échinacée pâle (Echinacea pallida) parce qu’elle est très facile à manipuler au jardin et à transformer. Dans le commerce, vous allez surtout trouver de l’échinacée pourpre (Echinacea purpurea), et que ça fera très bien l’affaire aussi.
L’idéal, en fait, serait de travailler avec Echinacée angustifolia, mais ce n’est pas la norme chez nous. Donc voyez le type d’échinacée que vous trouvez dans le commerce.
Le point important est d’utiliser une teinture, donc macération alcoolique, faite à partir de la racine fraîche. Donc regardez si le fournisseur peut vous confirmer que c’est fait à partir de la racine fraîche.
Pour les dosages, c’est à la cuillère à café chez l’adulte, toutes les 2 heures jusqu’à 5 à 6 fois par jour. Et souvent ça choque lorsque je parle de ce type de dosage. Mais c’est comme ça qu’elle va fonctionner pour une condition aiguë ! Et donc par jour, on va monter à 25 à 30 ml de teinture.
Cela signifie qu’une bouteille de 50 ml va vous faire 2 jours, et donc ça va vous coûter un peu cher si vous voulez avoir la dose pour une dizaine de jours à l’avance, ça va vous faire 5 bouteilles. Mais c’est comme ça qu’on la prend.
D’où l’avantage de préparer une teinture maison, on économise énormément et on peut préparer une bonne quantité à l’avance. Et là, si vous n’en avez pas au jardin, il faudra acheter des racines sèches en herboristerie, puis préparer la teinture vous-même, ce n’est pas aussi bon que la teinture des racines fraîches mais là encore ça fera l’affaire.
Le point important, comme pour le sureau, est de démarrer la prise tout de suite, dès les premiers signes, vraiment ne pas attendre.
Résumé :
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Enfants de plus de 4 ans
Pour les enfants à partir de 4 ans, on utilise une cuillère à café de sirop de sureau plutôt qu’une cuillère à soupe. Puis en fonction de l’âge on peut passer à la cuillère à dessert puis à la cuillère à soupe de sureau chez le jeune adolescent.
Pour l’échinacée, la communauté européenne la déconseille aux enfants de moins de 12 ans car il y a des craintes de réactions allergiques.
Les Américains l’utilisent régulièrement chez l’enfant. C’est ce que j’ai toujours fait aussi, et personnellement je vais rajouter une 20’aine de gouttes de teinture d’échinacée avec la cuillère à café de sirop de sureau chez l’enfant de 4 ans, et monter les doses en fonction du poids de l’enfant pour arriver à la cuillère à café chez l’adolescent.
Donc voilà pour le premier axe de la stratégie.
2. Plantes diaphorétiques
Ces plantes favorisent une bonne évacuation de la chaleur au niveau des pores de la peau.
Les plantes diaphorétiques sont très sous-estimées dans les cas de fièvres. Elles étaient très utilisées dans le passé. Elles soutiennent le processus de fièvre et ne vont pas le bloquer. Gardons en tête que la fièvre est l’outil principal de notre système immunitaire pour faire face au virus.
Deux diaphorétiques sont absolument excellentes, l’achillée millefeuille (Achillea millefolium) et la fleur de sureau noir (Sambucus nigra). Deux plantes locales, faciles à trouver.
Remarquez qu’on a utilisé les baies de sureau pour le sirop, et là on utilise les fleurs pour bien faire transpirer la personne. Super intéressant, on utilise la même plante pour différentes propriétés.
Pour l’achillée, attention, si vous en achetez dans le commerce, assurez-vous qu’elle ait encore un bon parfum floral, et ce n’est pas gagné d’avance je peux vous dire. Donc contrôle qualité nécessaire. On a moins de surprise avec la fleur de sureau. Je vais vous expliquer comment utiliser ces plantes dans quelques minutes, je vais vous suggérer un mélange à tisanes.
3. Plantes protectrices des bronches
Cet axe est important car les poumons souffrent énormément lorsqu’il y a une grippe.
Je vais utiliser du rhizome de réglisse en poudre. La réglisse est une excellente plante antivirale et elle régule le processus inflammatoire au niveau pulmonaire. Elle vous est contre-indiquée si vous souffrez d’hypertension.
Et lorsqu’il y a vraiment une grosse gêne sur les poumons, je vais rajouter soit du thym, soit de la teinture propolis, deux excellentes plantes pour les poumons.
Voici une proposition de mélange à tisanes pour 1 litre d’eau :
Du miel si vous le désirez. Éventuellement je rajoute 10 à 15 gouttes de teinture de propolis par tasse. Et je vais boire le litre dans la journée, voire plus si nécessaire. |
Inhalations humides, boire, repos
Dernière mesure, là encore toutes les 2 à 3 heures si j’en ai la force, des inhalations humides.
La tête sur le saladier, l’eau chaude, la serviette sur la tête. Même si c’est juste de l’eau chaude, respirer la vapeur d’eau a un effet décongestionnant sur les bronches. Mais on peut rajouter un peu de thym, de romarin, de lavande, d’origan.
Voyez ce que vous avez d’aromatique au jardin. Je parle de plantes entières ici, une grosse pincée dans le saladier, eau bouillante par-dessus, on s’approche très doucement, attention de ne pas vous brûler bien sûr.
Et avec tout ça, repos, repos, repos. Dormir.
Bien boire, les tisanes idéalement, mais on peut boire de l’eau aussi, alterner si vous avez marre des tisanes. Souvent on n’a pas faim, donc on va manger très léger ou jeûner, il faut écouter son corps.
Et après, plusieurs jours de convalescence si on vous laisse cette possibilité au travail, là encore quelque chose qui était très suivi dans le passé mais qu’on ne fait plus aujourd’hui, ce qui est regrettable.
Je vous laisse consulter les différentes fiches de plantes sur mon site pour les précautions d’emploi, je ne vais pas vous faire la liste ici, sinon mon article sera trop long.
Choc cytokinique
Ce terme est construit sur le mot « cytokine » qui est un messager inflammatoire que notre système immunitaire utilise pour faire passer l’information aux globules blancs, les attirer sur le site de l’infection, les activer, etc. On parle aussi parfois de « tempête de cytokines » basé sur l’anglais « cytokine storm », qui décrit bien la violence du phénomène.
Pour vous faire très court, pendant une grippe et principalement au niveau des poumons, il semble qu’il y ait un cercle vicieux entre une sécrétion de plus en plus forte de cytokines, une arrivée de plus en plus massive de globules blancs, qui fait qu’au final, l’organe est complètement dépassé. On peut littéralement s’étouffer avec un œdème aigu du poumon.
C’est ce qui explique en partie les nombreux décès lors des épidémies. Et il semble qu’au plus le système immunitaire de la personne est fort, au plus ce risque existe.
Ces dernières années, j’ai vu la question suivante circuler dans nos cercles : toutes ces plantes immunostimulantes dont on a parlé, est-ce qu’elles ne risquent pas d’aggraver un choc cytokinique ?
Excellente question. Je ne pense pas basé sur mes recherches. Et je pense que si c’était le cas, on l’aurait remarqué dans le passé. Mais je vous dirais aussi que je n’ai pas trouvé de réponse satisfaisante qui confirme ce point sans équivoque.
Donc là encore, vraiment, ne faites pas n’importe quoi, prenez soin de vous, si vous voyez que les choses s’aggravent, en particulier d’un point de vue respiratoire, appelez immédiatement les urgences.
Je vous rappelle que ceci n’est qu’un tout petit morceau de mon programme sur l’immunité et les infections hivernales, un programme dans lequel je passe beaucoup de temps à vous expliquer comment accompagner les problématiques d’hiver avec les plantes sans prendre de risques.
PAUL ALINE dit
Bonsoir,
Désolée j'ai fait une mauvaise manipulation en informant simplement du sujet de mon message !
FIEVRE Q (Bacterie Coxiella Burnetii) ou LA MALADIE DU BERGER (ce n'est pas l Fièvre de Malte non plus !)
Bien, je viens à vous car Naturopathe de métier (récent) je cherche une plante qui pourrait répondre à la problématique de la fièvre Q ?. Il faut dire qu'il y a peu d'informations livresques à ce sujet sauf les travaux du Pr RAOULT qui brillamment s'est penché sur le problème pour tenter d' apporter des solutions thérapeutiques médicales avérées.
Or, Il se trouve que mon mari suit depuis plusieurs mois déjà le traitement mais celui-ci est de plus en plus lourd à supporter et j'aurai souhaiter savoir s'il exister alors une ALTERNATIVE NATURELLE (certes peut-être moins efficace dans l'immédiat) sur laquelle il pourrait alors avoir le choix de basculer.
J'ai donc tout naturellement pensé à vous en matière de plantes au vu de vos vastes connaissances ( peut-être un livre à m'indiquer ???)
Vous remerciant d'avance, je sais que ma demande est un peu particulière car une cette maladie est bien rare avec très peu de cas / an, je comprendrai que vous ne soyez pas en mesure de me répondre.
Bien Cordialement
PAUL A.
sabine dit
Bonjour Paul Aline
effectivement pas d'expérience avec cette maladie donc difficile, mais si c'était pour moi, je crois que je tenterais une approche traitement Lyme et que je ciblerais aussi avec l'artemisia annua (mais ce n'est pas une expérience, ni une vérité scientifique, juste piste possible à explorer)
et si vous introduisez d'autres plantes dans le traitement en cours , il est important d'en référer au médecin et voir les interactions éventuelles
Augustin dit
Merci pour cet article très intéressant, aussi, que pensez vous du mélange des ces plantes :Reishi/Echinacea/Canelle(moins accessibles certes mais j'aimerais avoir votre avis) merci !
sabine dit
bonjour Augustion
oui , c'est une approche qui me semble intéressante
le reishi pour ses vertus stimulantes du système immunitaires (entre autres) c'est une bonne adaptogène
l'échinacée en cas d'attaque virale
la cannelle bonne antivirale qui peut trouver sa place dans un protocole https://www.altheaprovence.com/cannelle-cinnamomum-verum/
ERIC BERNEDE dit
Bonjour, vivant sous d'autres latitudes, je ne trouverai pas ou difficilement les plantes citées, alors je m'en remets au bon vieux traditionnel " miel, curcuma mère et poivre " plus 20 gouttes / jour de teinture mère d'aubépine, cela devrait suffire non ?
Bonne continuation .
sabine dit
Bonjour Eric
oui , on fait avec ce que l'on a
mais pourquoi l'aubépine? (je fais ma curieuse 🙂 )
ERIC BERNEDE dit
Bonjour Sabine, l'Aubépine en teinture mère car je suis insuffisant cardiaque et ça me fait du bien.
sabine dit
ha d'accord, je croyais dans un protocole anti grippale 🙂
Edmonde dit
Merci beaucoup pour cet article qui t9mbe à point et que je conserverai précieusement. J'ai fabriqué le sirop de sureau et la teinture d'échinacea. Il me restera à préparer les tisanes. Au Canada, j'ai de l'échinacea dans mon jardin. Merci!
Mathilde dit
Bonjour, Que pensez-vous d'un mélange : sureau, plantain, thym, laurier et achillée ?
sabine dit
Bonjour Mathilde
c'est un mélange intéressant en attaque surtout dès les 1er symptômes grippaux ou rhumes