Le pissenlit (Taraxacum officinale)

Noms communs : Pissenlit, Liondent, Groin de porc, Laitue de chien, Couronne de moine, Salade de taupe

Nom latin : Taracaxum officinale

Famille : Astéracées

Constituants : le pissenlit contient :

  • Des composants amers (sesquiterpènes lactones) ;
  • Des triterpènes (composant résineux) ;
  • Des acides phénoliques (agissent comme antioxydants) ;
  • Des phytostérols (lipides similaires au cholestérol) ;
  • Des minéraux (du potassium en particulier – jusqu’à 4,5% dans la feuille) ;
  • Dans la racine : de l’inuline, surtout en automne ;
  • Dans la racine : du fructose, surtout au printemps ;
  • Dans la feuille : des flavonoïdes et des vitamines.

Description

Les botanistes m’excuseront, je m’apprête à grandement simplifier le monde complexe du pissenlit. Car au cas où vous ne le sauriez pas, il existe plus de 1,200 espèces et sous-espèces en Europe (sans parler du reste du monde).

Nous allons donc nous concentrer sur la grande famille du «dent de lion», facilement reconnaissable par les traits que je vais décrire. Et si cette vulgarisation inclut cent ou mille sous-individus, qu’importe. Car les propriétés médicinales seront les mêmes d’une sous-espèce à l’autre.

Le pissenlit est une plante vivace et non une annuelle comme certains le pensent. La partie aérienne de la plante reste ou disparait selon les températures en hiver, et l’énergie de la plante repart vers les racines. Lorsque la partie aérienne meurt, la plante donne naissance à une nouvelle rosette de feuilles à la fin de l’hiver ou au début du printemps.

Le pissenlit pousse dans les endroits suivants : à peu près partout. Dans les champs cultivés, les champs en friche, sur le bord des routes, aux abords des maisons. Certaines plantes médicinales sont dures à trouver. Pour le pissenlit, c’est plutôt l’inverse, l’éviter serait bien trop compliqué. Et c’est tant mieux, car comme nous le verrons plus bas, c’est une pharmacie à lui seul.

Pissenlit (Taraxacum officinale)
Par Franz Eugen Köhler, Köhler’s Medizinal-Pflanzen

Le pissenlit est très variable en taille, en fonction de l’environnement dans lequel il pousse. Au plus le sol sera riche, au plus sa masse aérienne sera importante. La forme des feuilles varie grandement elle aussi, et est plus ou moins découpée et dentée.

Pour être sur de bien identifier le pissenlit «traditionnel», nous nous concentrerons sur la feuille divisée qui se termine en pointe de flèche comme montré sur l’image ci-dessous.

Pissenlit (Taraxacum officinale)
Photo de Rosalee de la Forêt

La base des feuilles est souvent blanche, puis la tige devient rougeâtre puis verte.

Pissenlit (Taraxacum officinale)

La tige florale est un tube creux qui laisse s’écouler un latex (lait blanc) lorsqu’on la casse. Ce que l’on appelle la fleur (le pompon jaune) est en fait un capitule constitué de petites fleurs jaunes.

Voici les fleurs encore en bouton :

Pissenlit (Taraxacum officinale)

Il n’y a qu’un seul capitule par tige florale. La fleur et très mellifère et attire une multitude d’abeilles. Les fleurs n’ont pas besoin d’être fécondées pour produire les graines.

Pissenlit (Taraxacum officinale)

Lorsque les fleurs deviennent matures, elles se referment pour ensuite se rouvrir et laisser échapper les petits parachutes portant la graine.

Pissenlit (Taraxacum officinale)

Il suffira d’un souffle pour disséminer les graines et assurer la propagation de l’espèce.

Le pissenlit (Taraxacum officinale)

La racine est constituée d’une carotte centrale assez charnue d’où se détachent plusieurs racines beaucoup plus fines. La racine est elle aussi laiteuse si on la casse. Elle est de couleur brune pour sa couche externe et blanche à l’intérieur (il suffit de gratter la couche brune avec l’ongle pour voir apparaitre la couleur blanche).

Pissenlit (Taraxacum officinale)

Comme nous le verrons par la suite, la feuille et la racine sont toutes deux médicinales.


Tempérament

  • Refroidissant
  • Asséchant

Goût

  • Amer
  • Légèrement salé
  • Racine : une douceur discrète
  • Racine : huileux

L’aspect amer de la plante va refroidir les conditions et les tempéraments enflammés. Ce point là est particulièrement mis en avant dans la médecine Chinoise, qui utilise le pissenlit pour contrer la chaleur et le feu interne (voir plus bas).

L’aspect amer va aussi stimuler un système digestif qui tourne au ralenti. L’aspect amer/diurétique la rend asséchante. Comme nous le verrons, la feuille est particulièrement asséchante de par son aspect diurétique.


Propriétés Médicinales du Pissenlit

Dépuration

Le pissenlit est principalement connu comme plante dépurative, et ceci depuis des millénaires. Si l’on combine efficacité, accessibilité et abondance en nature, aucune autre plante n’arrive à l’égaler. C’est la racine qui sera employée dans ce contexte.

J’ai longuement parlé de la cure dépurative dans l’article à ce sujet. Elle est non seulement toujours d’actualité, elle est aussi un outil indispensable pour les personnes qui veulent faire de la prévention de maladies. Les organes d’élimination de l’homme moderne sont constamment sollicités. Lorsque petits excès et engorgements amènent à des problèmes d’encrassage (un terme de Jean Seignalet), le pissenlit peut faciliter l’évacuation des déchets en «ouvrant» les canaux d’élimination.

Cazin(1) nous dit qu’il l’utilise «en décoction dans les vices de sécrétion de la bile ; dans l’ictère essentiel ou symptomatique, et surtout dans les engorgements hépatiques ou spléniques qui suivent les fièvres intermittentes». Le terme ictère signifie jaunisse. On notera l’expression «vices de sécrétions de la bile», dénotant une faiblesse hépatobiliaire. Cette faiblesse se retrouve chez beaucoup d’individus aujourd’hui d’une manière constitutionnelle, et s’exprime souvent par des difficultés à digérer tout ce qui est gras. En effet, on se souviendra que la bile émulsifie les lipides afin d’augmenter leur surface de contact pour que les lipases puissent intervenir d’une manière efficace.

Plus tard, Leclerc(5) confirme ces propriétés : «L’observation clinique m’a mis à même de constater que le pissenlit possède réellement la propriété de favoriser le cours de la bile ; en le prescrivant à des malades atteints d’angiocholite chronique, de congestion du foie, de cholélithiase, j’ai vu s’atténuer les crises douloureuses et s’amender les symptômes d’insuffisance hépatique».

Les études récentes nous montrent que le pissenlit non seulement augmente l’activité du foie, mais il le protège aussi grâce à ses propriétés antioxydantes(2). Il peut donc être utilisé pour protéger un foie qui souffre (noté au travers de taux d’ALAT trop élevés par exemple).

Le pissenlit est connu comme «nettoyeur du sang». Cette vieille notion de «charge sanguine» peut être comprise par tous. De nombreux déchets sont véhiculés en circulation sanguine et doivent être éliminés rapidement par le foie. Lorsque le foie tourne au ralenti, le sang devient «sale». Le pissenlit, en activant le métabolisme de ces déchets au niveau du foie, peut nettoyer le sang.

«Le pissenlit essore l’éponge hépatique et rince le filtre rénal»
Henry Leclerc

Cette notion s’applique à de nombreux déséquilibres de santé. Chez les allergiques par exemple, le foie doit se débarrasser des complexes immuns. Dans les douleurs articulaires liées à un excès d’acide urique, le foie et les reins doivent se débarrasser de cette substance problématique.

Lorsque les organes de nettoyages fonctionnent mieux, on arrive à s’imaginer comment d’autres processus physiologiques arrivent à en bénéficier. Le système immunitaire peut être plus efficace(3). La personne peut se sentir moins fatiguée(4).

De plus, tout ceci ne semble être qu’une vue partielle, en surface. Weiss(7) explique que «tous ces effets ne sont que des aspects partiels de l’effet général de la plante sur l’activité cellulaire». Le pissenlit agirait donc au coeur même de la cellule, ce qui nous amène à la section «anti-cancer» que vous trouverez plus bas.

Salade de pissenlit :

Salade de pissenlit

A la sortie de l’hiver, les rosettes des jeunes pissenlits sont tendres. La salade de pissenlit est une tradition dépurative ancestrale que je suis depuis plusieurs années. Voici une façon de les préparer, à la Provençale :

  • Ramassez la rosette entière avec un tout petit morceau de la racine. Ceci permet d’obtenir l’effet hépatique de la racine et l’effet diurétique de la feuille. De plus, la racine donne du croustillant à la salade (et de l’amer aussi). N’en coupez qu’un tout petit bout près de la rosette afin que la plante puisse se régénérer ;
  • Lavez vos pissenlits plusieurs fois ;
  • Préparez une vinaigrette à base d’huile d’olive, de vinaigre de vin et de moutarde. Ne soyez pas avare sur la quantité ;
  • Rajoutez de l’ail écrasé ;
  • Rajoutez quelques anchois écrasés ;
  • Mélangez le tout.

Le sel des anchois va légèrement s’opposer à l’effet diurétique afin d’éviter une urination trop abondante. L’huile d’olive, la moutarde et l’ail sont «réchauffants» et vont équilibrer la froideur de la plante. Nous rentrons ici dans la phytothérapie énergétique, et nous tentons d’équilibrer les énergies pour cette préparation qui doit rester nourrissante avant tout.

Digestive

Le pissenlit peut être utilisé comme digestif amer. On le prendra avant les repas afin de stimuler la sécrétion des sucs gastriques (au niveau de l’estomac, de la vésicule biliaire et du pancréas) et la tonicité des muscles lisses digestifs lorsque nécessaire.

Cazin(1) explique qu’il est efficace «pour relever les forces digestives et rétablir les sécrétions». On peut l’utiliser chez la personne manquant d’appétit après une longue maladie par exemple. Culpeper(10) parle de pissenlit dans les cas de cachexie, affaiblissement profond de l’organisme lié à une dénutrition importante.

La racine de pissenlit peut corriger les problèmes de constipation chronique en augmentant le débit de bile, notre laxatif naturel. La racine de pissenlit n’est pas aussi efficace que la racine de patience crépue pour la constipation, mais elle est par contre mieux tolérée sur le long terme. Chez l’enfant constipé, le pissenlit est mieux toléré que la patience crépue qui peut être trop irritante pour les muqueuses intestinales.

Nous n’avons pas parlé du pancréas, mais les observations cliniques pointent vers une action positive du pissenlit sur la glycémie sanguine.

Fournier(6), en utilisant les termes de Ripperger, nous donne un beau résumé des propriétés digestives de la plante : «Le pissenlit est un exemple de l’harmonieuse pluralité d’action des remèdes végétaux, qui […] concourent dans leur complexité à l’alternance harmonisée qu’exige l’ensemble de l’appareil digestif comme récepteur, transformateur, puis distributeur des substances alimentaires et en fin de compte, dont a besoin tout l’organisme pour son parfait fonctionnement».

Je simplifie : le pissenlit agit un peu comme chef d’orchestre de tous les organes digestifs.

Diurétique

Comme son nom l’indique, le pissenlit augmente la diurèse et ceci de manière notable. Et notez que c’est la feuille qui a une affinité particulière pour les reins, plus que la racine.

On l’utilise donc dans les cas de rétention d’eau et oedèmes. Si vous vous sentez gonflé et que vous suspectez une rétention d’eau, la feuille de pissenlit pourra valider cette hypothèse. Faites-en une cure pendant une semaine. Si vous perdez arrivez à perdre un peu de poids, vous n’avez hélas pas maigri d’une manière miraculeuse. Vous avez plutôt « pissé » une partie de votre eau (pardonnez l’expression).

Cazin(1) parle «d’hydropisie de poitrine» (ancien terme pour l’oedème) chez un patient : «l’usage du suc de pissenlit le soulagea beaucoup en excitant la sécrétion urinaire. Itard a vu une anasarque assez considérable se dissiper au bout de trois semaines par l’usage de ce suc. Hanin a eu aussi de fréquentes occasions d’observer les bons effets du pissenlit dans les hydropisies» (anasarque = syndrome œdémateux généralisé).

Weiss(7) la recommande chez la personne âgée, «elle encourage l’excrétion rénale et l’élimination des substances qui ont tendance à se déposer dans le corps» de ces personnes. Le pissenlit est aussi indiqué «pour contrer la tendance à développer des calculs».

Vous pouvez l’utiliser dans la gestion de l’hypertension essentielle, lorsque la pression systolique ne dépasse pas les 15 à 16.

Elle est aussi utile chez la femme dans la gestion de la rétention d’eau prémenstruelle. Dans ce contexte, mélangez racine et feuille. La feuille agira comme diurétique, la racine activera le foie, organe essentiel dans la gestion des problèmes hormonaux (le foie recycle le trop plein d’hormones).

Pissenlit en pot
Pissenlit en pot – pourquoi pas ?

Douleurs articulaires

Comme mentionné plus haut, un problème d’élimination peut être la cause de douleurs articulaires. C’est Weiss(7) qui en parle le mieux dans ce contexte : «L’utilisation du pissenlit pour le traitement des maladies dégénératives des articulations est beaucoup plus importante. Le processus arthritique est l’indication primaire pour Taraxacum. La plante a été utilisée avec beaucoup de succès dans les traitements préventifs».

Notez ici qu’on envisage le pissenlit lorsque les douleurs articulaires sont accompagnées de difficultés d’élimination (qui peuvent être dues à des causes constitutionnelles – le foie et les reins ont toujours été «paresseux» par exemple).

Anti-cancer

Siyaram Pandey, un chercheur à l’université de Windsor au Canada, étudie le pouvoir anti-cancer de la racine de pissenlit depuis plus de 3 ans. Il fut d’abord approché par le docteur Caroline Hamm, une oncologiste curieuse de comprendre pourquoi certains de ses patients buvant de l’infusion de pissenlit semblaient se rétablir mieux que les autres.

«Pour être honnête avec vous, j’étais très pessimiste au début» raconte Pandey lors d’un entretien avec CBC News. «Cela pouvait être une coïncidence».

Coïncidence ? Point du tout.

Les équipes de Pandey démontrèrent que la racine de pissenlit force les cellules cancéreuses les plus agressives à se suicider (un processus appelé l’apoptose), le tout dans le contexte de la leucémie myélo-monocytaire.

«C’était surprenant, mais pas aussi surprenant que de constater que le pissenlit était bénin pour les cellules normales» nous dit Pandey.

Michael Tierra, phytothérapeute américain très apprécié et fondateur de la East West School of Planetary Herbology, explique dans un article sur taraxacum et arctium : «J’ai étudié littéralement des centaines de plantes du monde entier, et en prenant en compte le coût, la disponibilité, le goût (à ne pas négliger car les gens souffrant de maladies chroniques comme le cancer doivent prendre leurs plantes au moins trois fois par jour pendant des mois) – il n’y a probablement aucune plante anti-cancer sur cette planète aussi simple et puissante que le pissenlit et la bardane» (nous parlerons de la bardane dans un futur article).

Tierra rajoute : «Ceci ne veut pas dire que le pissenlit et la bardane garantissent un traitement du cancer. La même affirmation ne peut être dite au sujet des traitements médicaux conventionnels. Ceci veut simplement dire que ces plantes sont capables d’optimiser les processus physiologiques nécessaires pour détruire les cellules cancéreuses et prévenir leur prolifération».

Il est évident que tout ceci ne doit être entrepris qu’en complémentarité d’un accompagnement médical adéquat (et avec l’accord de l’oncologue).

Chaleur interne

Matthew Wood(8) nous donne des indications spécifiques liées à la médecine énergétique.

Il l’indique lorsque la chaleur descend profondément dans les tissus, épaississant les fluides et ralentissant le drainage des tissus. Ceci entraîne une inflammation des tissus profonds, ce qui peut infecter les muscles et les os. Le pissenlit va refroidir l’excès de chaleur et disperser les fluides épaissis. Culpeper d’ailleurs, dans son fameux ouvrage datant de 1652(10), nous disait déjà que le pissenlit a des qualités d’ouverture et de nettoyage des passages.

Wood utilise la langue pour déterminer si le pissenlit est nécessaire : la langue est «géographique», semble être ulcérée par endroits, avec des taches plus foncées et plus claires, et laissant entrevoir des points rouges et sensibles (une observation documentée par les homéopathes, Boericke en particulier). Cette cartographie peut parfois être observée au sommet ou sur la pointe de la langue, parfois sur les cotés.

Wood explique qu’«après avoir donné du pissenlit, la langue passe en général du rouge foncé au rose foncé, indiquant que la chaleur a été libérée des profondeurs, mais qu’une sensibilité à la chaleur persiste». Il a utilisé le pissenlit avec succès dans des cas de trouble maniaco-dépressif accompagné de langue géographique.

La médecine Chinoise parle aussi de taraxacum (T. mongolicum) pour «clarifier la chaleur toxique» entrainant abcès (du sein, du poumon, appendicite), douleurs et gonflements. Le point commun étant une chaleur et inflammation (le pissenlit étant de nature refroidissante) ainsi que du liquide épaissi et bloqué (le pissenlit étant diurétique et relâchant les fluides). On constate par exemple qu’une otite séreuse correspond à cette situation.

Sa capacité à éliminer non seulement la chaleur mais aussi la toxicité au niveau profond nous ramène à la détoxification cellulaire, les «pathologies d’encrassage» de Seignalet, et la propriété anti-cancer exposée ci-dessus.

Les études récentes(9) confirment un effet anti-inflammatoire au niveau cellulaire. Tout se recoupe…

Sphère émotionnelle

L’élixir floral de fleur de pissenlit apporte des propriétés intéressantes. On l’utilise pour la personne de type A, constamment en mouvement, constamment au travail, mettant la barre très haut.

La personnalité pissenlit est souvent l’entrepreneur qui connait seulement deux états : ON ou OFF. Le problème étant l’épuisement dû au stress chronique (le «burnout»). La personne abuse de sa résistance physique et n’arrive pas à s’écouter.

L’élixir va aider cette personne à écouter ses besoins corporels, à ralentir, à retrouver un équilibre. Il agit parfois sur les tensions musculaires provoquées par ce stress constant (un stress très souvent positif, mais qui néanmoins use la machine).

Là encore, tout se recoupe : on retrouve la personnalité Pita de médecine ayurvédique, caractérisée par le chaud et le feu, avec un pissenlit qui s’avère refroidissant et calmant. On pensera aussi à lui pour les caractères susceptibles et irascibles avec colères explosives et rougeur/chaleur à la tête – la montée du feu du foie de la médecine chinoise. On revient au foie, on boucle la boucle.

Indications diverses

Contrindications et précautions

  • Le pissenlit est mal adapté à la personne fine, frêle et ayant tendance à avoir souvent froid ;
  • Vu son effet diurétique, elle aggrave les problèmes de peau et muqueuse trop sèche ;
  • Elle est contrindiquée chez la personne faisant de l’hypotension ;
  • Vu l’effet marqué de la plante sur le foie, il peut y avoir interaction avec certaines classes de médicaments.

Utilisation du pissenlit

Les feuilles sont utilisées pour leur effet diurétique. La racine est utilisée pour son action sur le foie et au niveau cellulaire.

L’infusion des feuilles est beaucoup plus amère que la décoction des racines.

La plante est très facile à ramasser ou à trouver en herboristerie.

  • Teinture des feuilles séchées : au taux de 1:5 (100 g de plante pour 500 ml d’alcool) dans de l’alcool à 40° à 50°. Prendre 40 à 60 gouttes de 2 à 3 fois par jour selon la personne et la condition ;
  • Teinture des racines séchées : au taux de 1:5 (100 g de plante pour 500 ml d’alcool) dans de l’alcool à 50°. Sinon, utilisez la méthode de teinture de plante « quasi-fraîche » expliquée dans mon article sur les teintures mères. Même dosage ;
  • Infusion des feuilles,30 g/L : prendre une tasse 2 à 3 fois par jour ;
  • Décoction des racines, 30 à 50 g/L : prendre une tasse 2 à 3 fois par jour ;
  • Racine pulvérisée (style médecine chinoise) : de 2 g à 15 g de poudre , à prendre en 2 ou 3 fois par jour selon l’objectif
  • Suc de racine fraiche : 1 à 2 cuillères à soupe par jour(5).

Leclerc(5) donne la recette suivante pour stabiliser le suc de racine fraiche :

  • Suc de racines fraiches de pissenlit : 100g
  • Alcool à 90° : 18g
  • Glycérine : 15g
  • Eau : 17g

Cueillette et séchage

La feuille se ramasse au besoin tout au long de l’année, bien qu’elle soit plus tendre à la sortie de l’hiver pour les salades.

La racine se ramasse idéalement à l’automne lorsque l’énergie repart vers les racines. Mais l’herboristerie pratique nous dit ceci : on ramasse au besoin. J’ai ramassé la racine à tout moment de l’année, et les effets sont tout aussi satisfaisants.

La racine se présente sous la forme d’une carotte, il faut donc faire attention à ne pas la casser ou en laisser des morceaux dans le sol. L’idéal est de ramasser après une pluie, ou de déverser un arrosoir sur la plante, laisser pénétrer puis déraciner à la bêche.

Pissenlit (Taraxacum officinale)

Coupez les feuilles à l’aide d’un sécateur à la base de la partie blanche (en dessous du rouge).

Pissenlit (Taraxacum officinale)

Nettoyez et stockez la racine entière afin de minimiser la surface de contact avec l’air. La découpe pour la décoction ou la teinture, ou la pulvérisation se fait au dernier moment.

Stockez les feuilles entières. Pas besoin de les découper pour préparer la teinture mère de feuille, ou une infusion des feuilles.

Le stockage se fait dans des bocaux hermétiques, ou dans des sacs en papier gardés dans une pièce sombre, fraiche et sèche. La plante se garde assez longtemps sans perdre ses propriétés.

Pissenlit (Taraxacum officinale)


Références

(1) Cazin, F.J., « Traité pratique & raisonné des plantes médicinales indigènes  , 1850

(2) Colle D, Arantes LP, Gubert P, da Luz SC, Athayde ML, Teixeira Rocha JB, Soares FA. Antioxidant properties of Taraxacum officinale leaf extract are involved in the protective effect against hepatoxicity induced by acetaminophen in mice. J Med Food. 2012 Jun;15(6):549-56.

(3) Lee BR, Lee JH, An HJ. Effects of Taraxacum officinale on fatigue and immunological parameters in mice. Molecules. 2012 Nov 7;17(11):13253-65.

(4) Jinchun Z, Jie C. The effects of Taraxacum officinale extracts (TOE) supplementation on physical fatigue in mice. Afr J Tradit Complement Altern Med. 2011;8(2):128-33.

(5) Leclerc, Henri,  « Précis de phytothérapie : essais de thérapeutique par les plantes françaises », 1954

(6) Fournier, Paul-Victor, « Dictionnaire des Plantes Médicinales et Vénéneuses de France », 1947

(7) Weiss, Fintelmann, « Herbal Medicine » , 2000

(8) Wood, Matthew, « The Earthwise Herbal: A Complete Guide to Old World Medicinal Plants », 2008.

(9) Koh YJ, Cha DS, Ko JS, Park HJ, Choi HD. Anti-inflammatory effect of Taraxacum officinale leaves on lipopolysaccharide-induced inflammatory responses in RAW 264.7 cells. J Med Food. 2010 Aug;13(4):870-8.

(10) Culpeper, « The English Physician », 1652

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326 réponses

  1. Bonjour
    J’ai qu’il y’a avait déjà un commentaire concernant les fleur de pissenlit. J’ai testé de faire de la craimaillote ( sirop) mais je ne suis pas convaincu des vérités thérapeutiques aux vues du dosage en sucre. Cependant, savez vous si les fleurs ont des vertus thérapeutique au même titre que les feuilles et racines? Ont elles une action dépurative sur le foie ? J’aurais voulu en faire sécher pour une utilisation en tisane.
    Merci
    Bonne journée
    Kenavo

    1. Bonjour Adèle
      la cramaillotte de fleurs de pissenlit est excellente pour combler sa gourmandise 🙂 pour le côté thérapeutique , effectivement les fleurs sont riches en anti oxydants (composants phénoliques, y compris les flavonoïdes, l’acide coumarique et l’acide ascorbique…)
      pour les utiliser, je pense que l’infusion est une bonne option mais il est vrai que pas d’expérience sur leur utilisation thérapeutique , par contre je pense qu’elles ont un bon potentiel
      elles sont difficile à faire sécher car elles continuent même coupées à se transformer pour finir en « pompons » (akènes) , peut-être que séchées au déshydrateur pourrait stopper cette évolution mais je n’ai jamais fait

  2. Bonjour Sabine et Christophe, pour les infusions de feuilles, en infusion séchés c’est mieux ? Frais c’est possible ou juste pour la salade ? bien à vous, naturellement.

    1. bonjour Geoffroy
      la feuille sèche permet un meilleur rendu des minéraux et des amers. Ce n’est pas toujours le cas – ex : plante aromatique, infusion de plante fraiche préférable. Mais pour les minéraux et les composants amers, Christophe trouve que la plante sèche donne un meilleur échange en tisanes.

  3. Bonjour Christophe, bonjour Sabine ! Je souhaiterais avoir une idée du temps approximatif que je pourrais conserver le latex du pissenlit au frigo. En effet, je souhaiterais expérimenter cette trouvaille : frotter les taches brunes du visage avec le latex de pissenlit, 2-3 fois par jour, pendant quelques semaines, ce qui les atténuerait. Merci infiniment, encore et toujours !

    1. Bonjour Isabelle
      désolée mais pas d’expérience , mais je pense que 3-4 jours au frigo dans un récipient bien hermétique devrait le faire, et puis observez si changement de couleur ou d’odeurs ce qui peut être un bon indice aussi

  4. bonjour Christophe et Sabine… Pour moi, le meilleur moment pour faire des récoltes de racines de pissenlit c’est maintenant, à l’automne, car elles sont bien plus grosses… En tout cas c’est ce que je fais ces jours-ci et mes constatations sont sans appels sur leurs tailles (grosseur et longueur) par rapport au printemps.
    J’utilise les racines de pissenlit, fraiches ou sèches en mélange avec des graines de Chardon-Marie dont j’extrais les composants actifs pour mon foie par décoction. Mais ayant de plus en plus de cardères (dipsacus sylvestris) qui poussent aux quatre coins de mon jardin, j’attends un peu et suivant leurs tailles je les déracine. Je laisse également certaines devenir adultes (tailles de l’ordre de 3 m de haut) et dans l’un et l’autre cas je récolte les racines. J’ai vu que l’herboristerie du Valmont commercialisait des racines coupées,, en vrac, en vantant ses propriétés en faveur du foie. Avez-vous quelques infos au sujet de propriétés thérapeutiques de la racines de cardère ? Merci par avance 🙂

    1. bonjour Hervé
      je n’en ai pas l’expérience, du coup je suis allée voir sur wikiphyto qui la propose comme :Sudorifique, apéritive par son principe amer diurétique, antimycobactérienne,
      L’extrait de racines possède une activité anti-Borrelia burgdorferi sensu stricto (loganine, cantleyoside, acide chlorogénique, acide caféique)

  5. Bonjour,
    J’ai des petits soucis de vésicule biliaire, dont très légères douleurs quelques heures après les repas, remontées acides, constipation/diarrhée.
    Je souhaite prendre de la racine de pissenlit et du radis noir, mais je lis partout sur internet que le pissenlit est contre-indiqué en cas de calculs biliaires (je ne sais pas si j’en ai, en tous cas rien de grave pour l’instant, je n’ai jamais eu de crise), alors que quelques lignes plus haut en général il est dit que le pissenlit aide à évacuer les calculs (contradiction bonjour).
    De ce fait, j’aimerais votre avis car je ne vois pas de contre-indications dans votre description. Est-ce que c’est encore une fois des contre-indications de principe ou sont-elles réelles ?
    Merci d’avance.

    1. bonjour Youle
      disons que la racine de pissenlit est un bon cholérétique et cholagogue qui va stimuler la vésicule (créer des contractions pour évacuer la bile) il est donc recommandé d’y aller en douceur car avec des plantes qui provoquent de telles contractions il pourrait y avoir
      expulsion d’un calcul et risque d’obstruction du canal cystique et /ou cholédoque

      1. Ok merci. Je vais aller faire une échographie pour avoir une petite idée de la grosseur des calculs avant de me lancer.

  6. Bonjour, souffrant d une inflammation du côlon, puis je combiner prise d’argile verte et décoction de racines de pissenlit ? ( Après traitement sous Pentasa pendant 2 mois, petite rechute)
    Merci .

    1. bonjour Jean Michel
      difficile de vous répondre car chaque cas est particulier , et tout dépend de l’origine et de l’intensité de cette inflammation
      il est important d’en comprendre l’origine
      Nous n’avons pas vraiment d’expérience dans l’utilisation de l’argile
      mais je crois qu’il est mieux de prendre l’argile loin des autres prises, de par son effet absorbant

  7. Bonjour,
    J’ai réalisé une alvoolature de racine de pissenlit. Il y a un dépôt blanchâtre au fond du bocal. Je pense qu’il s’agit du lait de la plante. Est-ce toxique?

    1. bonjour Amandine
      je pense que ce doit être plutôt l’amidon de la racine, ce n’est pas très grave

      1. Bonjour Sabine,

        Merci bcp pour votre réponse rapide! Et merci à vous d’aider Christophe, ce site est une mine d’or! Quel beau travail!

  8. Bonjour Christophe et Sabine! Des astuces pour réussir à boire 1 litre par jour, si on ne supporte pas du tout le gôut amer de la décoction des racines? (30g par jour de racine pour une cure de détox du foie) Merci!

    1. bonjour Daniela
      déjà se dire que ça ne représente que 4 tasses de 250ml (psychologiquement ça peut aider 🙂 ) commencez par 1/2 l par jour( 2 mugs ) pour vous habituer en expliquant à vos papilles que c’est pour votre bien 🙂
      ensuite vous pouvez rajouter un peu de réglisse (si vous ne souffrez pas d’hypertension), ou une micro cuillère de miel ou des feuilles de stévia (de plus en plus de jardineries/pépinières proposent des plants )
      ou alors vous faites une teinture de racine sèche (1:5 alcool 50° si pas 50° )

      1. Merci Sabine. J’ai décidé de diminuer le dosage au départ, histoire de m’habituer au gôut et d’augmenter progressivement jusqu’à 30g…

  9. Bonjour, La consommation de la fleur séchée de Pissenlit en tisane a t-elle un intérêt? Merci pour votre réponse et pour tout ce travail, savoir, partagé.

    1. bonjour Maëlle
      elles ont aussi des qualités médicinales, elles contiennent polyphénols et flavonoïdes, mais la difficulté réside dans la conservation et dans le séchage, les fleurs coupées continuent d’évoluer et se transforment en akènes (les pompons 🙂 ) donc les fleurs vont surtout être utilisées en « alicaments » et vous trouverez beaucoup de recettes sur internet y compris la fameuse limonade de fleurs de pissenlits

  10. Bonjour,

    J’ai de la racine de pissenlit pulvérisée. Je voudrais savoir comment la prendre, et durant combien de temps, pour une cure dépurative ? L’article parle de 10g à 30g de poudre. Est-ce une dose journalière ? (Le site internet de l’herboristerie où je l’ai achetée parlait d’1,5g par jour…).

    Merci de tout coeur pour votre aide !

    1. bonjour Marie
      pardon pour le retard, oui il y a une erreur que je viens de corriger, c’est plutôt de 2g à 15g /jour selon l’objectif

  11. Bonjour et merci pour cet article enrichissant.juste une question svp.et les fleurs on en parle très peu.peut on les ajouter aux feuilles en tisane?en vous remerciant

    1. bonjour Beatrice
      oui vous pouvez, on fait bien de la limonade, de la gelée, bref elle est comestible et agrémente plats et salades sauvages

  12. Bonjour Sabine,
    Pour les infusions de feuilles, comment adapter la dose de 30g/litre si l’on souhaite utiliser des feuilles fraîches ?
    Merci d’avance.

    1. bonjour Catherine
      pour les feuilles fraiches , il n’y a pas de dosages précis , car cela dépend de son taux d’humidité , en général on peut monter jusqu’à 50g , en clair on fait un peu à l’intuition

  13. Bonjour Sabine et Christophe,

    Peut on prendre des plantes cholérétiques et cholagogues sans risques si on n’a plus de vésicule biliaire ?
    Merci

    1. bonjour Armelle
      Tout dépend déjà de la date de l’opération, quand c’est tout « frais » mieux vaut attendre, mais quelques mois après l’ablation de la vésicule, le morceau du canal cystique restant se transforme en « mini vésicule biliaire » et donc oui très progressivement on peut introduire des plantes détox du foie, en prenant des douces pour commencer comme le romarin par exemple

      1. Bonjour Sabine,

        Ouah, le corps est fabuleux, c’est merveilleux d’apprendre avec votre aide. Pour le mélange, je vais opter pour la chicorée ( très douce) et accentuerai plus sur les diurétiques.
        Belle journée.
        Encore merci.
        Armelle

  14. Bonjour j’allaite un garçon de deux ans et demi, je compte le sevrer qu’à ses 3 anS. J’ai pas d’allergie particulière au pissenlit et mon fils non plus. Puis-je en prendre et quel dose?

  15. Bonjour !
    Peut on faire une cure de pissenlit et d aubier de tilleul en même temps ?
    Merci à vous et très belle continuation !

    1. bonjour Vero
      tout dépend de l’objectif de votre cure, cure drainante? cure dépurative du foie? serait ce les feuilles de pissenlit ou la racine?
      par ex feuilles de pissenlit et aubier , par exemple pour une cure dépurative le plus simple est de choisir une plante ,celle qui est en affinité avec vous.

      1. Merci de votre réponse ! Cela serait pour une cure detox en profondeur ! Lequel est le mieux du coup ? Très belle journée !

  16. Bonsoir,
    il est indiqué que  » le pissenlit est mal adapté à la personne fine, frêle et ayant tendance à avoir souvent froid ». Je suis dans ce cas et je souhaiterais l’utiliser quand même pour tous ces bienfaits et sa saveur amère que j’apprécie et qui convient à ma fragilité hepato-biliaire, mais je ne voudrais pas non plus utiliser le pissenlit à mauvais escient.
    Que veut dire « mal adapté » ?
    Et s’il ne vaut mieux pas que je la prenne, quelle serai(en)t la/les plante(s) plus adaptée(s) ?
    Bien à vous

    1. bonsoir Apimanu
      comme écrit dans les contre indication car « vu son effet diurétique, elle peut aggraver les problèmes de peau et muqueuse trop sèche (souvent le cas chez les personnes frêles qui ont toujours froid) et contrindiquée chez la personne faisant de l’hypotension car souvent les personnes ayant ce profil sont plus sujettes à l’hypotension que d’autres
      pour les personnes plus frêles avec tendance à avoir froid il est préférable de se tourner vers le romarin (qui apporte la chaleur que n’apporte pas le pissenlit tout en étant une bonne plante pour le foie

  17. Bonjour christophe, bonjour sabine,

    je l’interresse à la phyto qui se trouve être au plus proche de l’alimentation méditérannéenne traditionnelle. Comme je ne sais pas si les méditérannéens consommaient autrefois aussi les fleurs et les racines, je me demande si, à votre avis, les feuilles peuvent aussi avoir des propriétés dépuratives, cholagogues et cholérétiques etc. Comme vous le dites, dans ces contextes on pense à la racine, mais est-ce que les feuilles finissent par faire le travail elles-aussi ou est ce qu’elles se trouvent cantonnées à l’aspect diurétique?

    un grand merci à vous, bonnes fêtes!

    amicalement,

    jean-christophe

    1. bonjour Jean Christophe
      elles ont des constituants différents ce qui induit que les différentes parties ont des potentiels d’action différents , ce n’est pas (de mon point de vue) une histoire de « cantonner » mais d’efficacité lorsque l’on vise à régler un problème

    1. bonjour Nathalie
      oui tout à fait, par contre il n’y a pas de dosages précis avec les plantes fraiches car tout dépend de leur taux d’humidité, vous prenez les doses plantes sèches et vous en mettez un peu plus

  18. Bonjour,

    Peut-on conseillée les racines de Pissenlit en décoction chez une personne ayant eu une ablation de la vésicule biliaire ?

    Merci !

    1. bonjour Audrey
      Déjà tout dépend de la date de l’ablation , si c’est récent il faut attendre avant de stimuler le foie car il faut savoir que même si plus de vésicule biliaire , le foie continue à fabriquer de la bile et effectivement parfois il a besoin d’un peu d’aide, ensuite au fil du temps le morceau du canal cystique restant se transforme en « mini vésicule biliaire »
      donc si l’opération est ancienne il peut y avoir un plus à stimuler un peu le foie, toujours commencer par de faibles doses , on peut introduire le pissenlit , idem en commençant doucement et progressivement, si vous voyez que cela déclenche diarrhée, soit vous diminuez le dosage soit vous passez à une plante plus « douce » comme le romarin par exemple, soit votre foie n’est pas encore prêt

  19. Bonjour, est ce que ça présente un intérêt de faire une teinture de plante entière actuellement en novembre, je récolte les racines, mais il y a encore des feuilles, merci pour votre réponse

    1. bonjour Marielle
      oui vous pouvez récolter les racines (et du coup soit faire sécher les feuilles soit les consommer fraiches en salade 🙂 )

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