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L’addiction au sport, vous connaissez ? C’est quelque chose que j’ai personnellement vécu à une période de ma vie, et c’est aussi un phénomène qui devient de plus en plus courant aujourd’hui.
Je pense que vous serez amené, un jour ou l’autre, à aider quelqu’un de votre entourage qui est touché par ce type d’addiction.
Je vais donc partager avec vous mon expérience, et bien sûr vous parler des plantes qui peuvent aider la personne à faire la transition vers une pratique plus équilibrée.
Addiction au sport : mon expérience
L’addiction au sport, c’est quelque chose que j’ai vécu il y a une quinzaine d’années.
À l’époque, je me levais tous les matins à 5 h et j’adorais ça. Pendant l’été, mon plaisir était de courir pendant une heure juste avant le lever du soleil. Pendant ma course, le soleil se levait.
Et là, extase tous les matins, extase de voir le soleil apparaître, extase de ma course. Extase de savoir que le monde autour de moi dormait, et moi, j’étais là, dans mon rythme, dans ma foulée, et j’étais bien !
Cette routine m'a suivie tous les jours, probablement pendant 2 ans. A un moment je me suis rendu compte que j’étais accro. En effet, je montrais des signes d’addictions. Je me sentais énervé si par malheur je sautais une journée, je me sentais coupable aussi.
En fait, il me manquait ma dose ! Et ça, c’est sur une toute petite échelle. On parle d’un gars qui va faire son jogging tous les matins, en amateur. Sachant qu’il y a des personnes qui s’entraînent d’une manière largement plus intense que moi !
L'effet pervers des réseaux sociaux
J’ai discuté avec un ami qui faisait des triathlons lorsqu’il était plus jeune. Il m’expliquait que lorsqu’il s’est mis au triathlon dans sa vingtaine, il y avait une pincée de triathlète dans toute sa région.
Puis avec l’arrivée des réseaux sociaux, la pratique s’est démocratisée. Il a vu arriver de très nombreuses personnes qui se sont lancées dans des entraînements très poussés. Ceci peut être vu d'une manière positive : on découvre de nouvelles perspectives, on se lance de nouveaux défis.
Et on peut se connecter avec des centaines d’autres personnes qui pratiquent le même sport, grâce à Facebook ou Instagram ou autre.
Mais il y a aussi un effet pervers car cela fait monter la pression. On partage ses circuits, ses timings, ses performances. Et donc on voit une certaine escalation qui pousse à faire plus, toujours plus. Et même parfois, cela devient une obsession.
Je me rappelle à l’époque où j’avais un travail beaucoup plus traditionnel qu’aujourd’hui, je voyageais beaucoup, et j’avais un compagnon de route qui faisait des Ultra-Ironman. Alors déjà, les Ironman, c’est costaud. Mais là, quand il m’expliquait ses courses, ça me semblait vraiment extrême.
Cet homme était complètement obsédé par son entraînement. Toutes ses journées étaient organisées autour de ses entraînements. Et je ne suis pas là pour juger, franchement, si vous avez trouvé votre bonheur, que vous gardez un équilibre avec votre vie de famille, que vous ne vous abîmez pas structurellement, tant mieux.
Le problème est que souvent, il n’y a pas cet équilibre, et on s’abîme. Lorsque la pratique devient une obsession, c’est à ce moment-là qu’il faut se poser des questions.
Êtes vous accro au sport ?
Je ne suis certes pas un psychologie. Mais les questions suivantes me semblent vraiment importantes.
- Qu’est-ce qui est plus important que le sport dans votre vie ? Ne répondez pas trop vite en disant ma santé, ma famille, etc. Parce que là, vous vous racontez peut-être des histoires.
Avez-vous déjà essayé de déplacer une obligation familiale pour pouvoir pratiquer votre sport par exemple ? Avez-vous parfois des douleurs que vous essayez de minimiser pour pouvoir pratiquer ?
Si oui, vous avez décidé de mettre le sport devant tout le reste. Et vous venez juste de perdre un point.
- Avez-vous déjà eu des conflits avec votre famille ou vos proches au sujet de votre pratique ? Peut-être vous n’êtes pas assez présent à la maison, peut-être que vous avez oublié des rendez-vous, ou vous forcez les autres à s’adapter à votre emploi du temps et au final, ils en ont marre de votre fixation sur le sport.
Si vous avez déjà eu ce type de conflit, vous perdez un point.
- Est-ce que vous avez besoin de votre pratique pour avoir un moral satisfaisant ? En d’autres termes, si vous sautez un jour, est-ce que vous êtes de mauvaise humeur, ou stressé, ou déprimé.
Si oui, vous perdez un point.
- Est-ce que vous avez tendance à vous entraîner de plus en plus ? Tout en étant de moins en moins satisfait, en vous disant que vous n’êtes pas à la hauteur, vous ne pratiquez pas assez, alors que vous pratiquez déjà beaucoup.
Si oui, vous perdez un point.
Et si vous avez perdu beaucoup de points, il est fort possible que vous ayez une addiction au sport.
Addiction à quoi exactement ?
A ce stade, j’aimerais qu’on parle de ce qu’il se passe d’un point de vue physiologique. Comment peut-on devenir accro au sport exactement ?
C’est très simple. Lorsque nous pratiquons un sport d’une manière assez intense pour créer un stress physiologique, notre cerveau libère des endorphines. Ce sont ces endorphines qui nous permettent d’atteindre une certaine extase, en particulier lorsqu’on s’est vraiment poussé jusqu’à un certain niveau.
Pourquoi libère-t-on des endorphines ? En fait, on les libère après toute situation de stress intense. C’est peut-être pour créer un effet apaisant après un choc, pour nous permettre de retrouver nos capacités et nous calmer un peu après une situation qui nous a un peu secoués.
Peut-être parce que ces endorphines fournissent un effet antalgique à un moment où on est blessé et on a besoin de gérer la douleur pour prendre des décisions. Tout ceci est fait pour nous aider dans des situations de danger.
Mais pour un sportif qui a sa décharge d’endorphines en plein effort, cela peut avoir un effet pervers aussi, dans le sens où on ressent beaucoup moins les douleurs et donc on a plus de probabilité de s’abîmer articulations, muscles, tendons ou autre.
En tout cas, une chose est sûre, c’est que comme la morphine, les endorphines créent une addiction. C’est pour ça qu’on peut devenir accro à une pratique sportive.
Accro au sport : ne pas créer de vide
Premièrement, il est très important de remplacer une routine qui nous plaît beaucoup par une autre routine qui nous plaît beaucoup, et qui apporte les mêmes bénéfices.
Par exemple pour moi, le sport était pour ma santé au long terme, c’est sûr, mais c’était aussi beaucoup pour ma gestion du stress. L’aspect santé était devenu un peu mitigé vu que courir tous les jours, à partir d’un certain âge, est problématique pour les articulations, et clairement je commençais à avoir mal aux genoux.
Les douleurs étaient un signal qu’il fallait ralentir. Donc ce que j’ai fait : j’ai gardé 3 jours de course par semaine au lieu de 7. Et j’ai intercalé des jours de méditation.
À l’époque j’étais un grand fan de Jon Kabat-Zinn, de ses ouvrages, de ses enregistrements. Je suis toujours fan d’ailleurs, mais un peu moins qu’avant, j’ai élargi mes horizons d’un point de vue méditation.
J’avais 3 enregistrements de Kabat-Zinn, un sur la relaxation en position allongée, un sur la méditation assise, et une sur une série de mouvements type yoga, avec en moyenne 45 minutes de pratique.
Donc j’ai commencé par alterner un jour sport et un jour et relaxation et méditation. Puis plus tard j’ai rajouté du vélo pour remplacer des jours de course et pour maintenir l’aspect cardio dont j’avais besoin tout en préservant mes articulations, et tout s’est bien passé d’un point de vue sevrage.
Mais vous voyez ce que j’ai fait, je suis passé d’une activité à une autre, j’ai bien pris conscience qu’une personne comme moi, qui a tendance à tourner sur l’adrénaline, a un très fort besoin de canaliser son stress. Donc la méditation a été excellente comme remplacement.
Mais j’aurais pu remplacer la course par de la marche tout simplement et garder ma routine du matin. Bref, on peut se réorganiser de différentes manières, le tout est de ne pas créer de vide tout d’un coup, car ce vide va très vite devenir anxiogène.
Les bonnes herbes à la rescousse
Je vais vous proposer quelques plantes à garder en tête, et qui peuvent vous aider à faire la transition d’une manière douce. Je vais aussi vous expliquer ma logique. J’ai eu cette idée il y a quelques années et c’est une idée qui s’est révélée assez efficace en fait.
Je vais vous proposer 3 plantes principales, plus 1 plante optionnelle mais qui peut rajouter un vrai plus.
Que se passe-t-il lorsqu’on fait un sport d’une manière régulière et avec une certaine intensité ? Outre la production de certaines hormones type adrénaline et cortisol, et au bout d’un moment production d’endorphines, un sport cardio va augmenter l’activité cardiaque.
Le cœur va accélérer sa fonction, la fréquence de ses pulsations, la force de contraction, pour envoyer le sang vers les poumons et vers les muscles. Le sportif qui prend beaucoup de plaisir à pratiquer son sport est donc plus ou moins habitué à faire monter son cœur dans les tours.
Je me suis dit : et si je testais des plantes qui régulent la fonction cardiaque ? Et il s’avère que ces plantes qui régulent le cœur calment aussi les nerfs, les situations de tension que l’on va observer pendant une période de sevrage. Et ces plantes sont tout à fait inoffensives aussi, donc pourquoi pas.
Agripaume pour calmer la chaleur
La première plante à garder en tête est l’agripaume (Leonurus cardiaca). Je vous en ai parlé en détail dans une vidéo. Mais là, je vais vous la présenter sous un angle un peu différent.
D’abord sous son aspect froid et calmant. La froideur vient de son amertume. Et quand je parle de froid, je parle d’une température énergétique si vous voulez. Froid ici veut dire qui calme une hyperexcitation ou un excès de fonction, que l’on pourrait associer à un feu, une situation chaude dans des termes de médecine chinoise ou ayurvédique.
Ici, le cœur a l’habitude de travailler fort et s’il n’a pas sa dose quotidienne d’exercice, il va y avoir un manque. Et le système nerveux, qui a l’habitude d'avoir sa dose d’endorphines, va aussi traverser une période d’hyperexcitabilité et de "chaleur".
L’agripaume va calmer cet axe cœur-système nerveux le temps que le sevrage se fasse. Elle va calmer l’anxiété provoquée par la culpabilité de ne pas être sur les chemins en train de courir, sur un vélo d’entraînement ou à la piscine, ou autre.
Je ne sais pas si vous connaissez cette plante, elle est vraiment magnifique au jardin, pas compliquée du tout côté entretien. Elle est vivace et elle vous accompagnera pendant de nombreuses années. Elle fait de magnifiques sommités fleuries qui deviennent vite très piquantes, donc la ramasse est délicate, il faut utiliser des gants lorsque la plante est en fleur.
L’idéal est de ramasser les parties aériennes lorsque la plante commence juste à fleurir. On ramasse les feuilles et les fleurs, toute la partie aérienne et on composte les grosses tiges qui sont creuses et qui ne présentent pas un grand intérêt. Et franchement, si vous ramassez juste les feuilles au besoin, quel que soit le moment de l’année, c’est une plante qui vous rendra service.
On peut prendre l’agripaume sous forme de tisane mais c’est franchement amer ! Donc soit on l’associe à d’autres plantes plus douces (matricaire, réglisse, etc), soit on la prend sous forme de teinture dans un peu d’eau, excellente forme aussi et largement plus facile à prendre.
On place une trentaine de gouttes dans un peu d’eau froide, et on boit lorsqu’on sent les tensions qui montent. Et si une heure plus tard on a toujours les tensions ? On prend encore trente gouttes dans un peu d’eau. On peut faire jusqu’à 5 ou 6 prises si nécessaire, plus ou moins rapprochées en fonction de la tension qu’on ressent suite au ralentissement sportif.
L'aubépine pour relâcher la tension
L'aubépine a cette très grande affinité pour le cœur elle aussi, et elle va créer une légère hypotension. L’agripaume est légèrement hypotensive aussi, mais pas autant que l’aubépine.
Et cette légère hypotension fait partie de l’effet relâchement que le sportif va apprécier en cette période un peu tendue.
L’aubépine se trouve très facilement dans la nature. Je me souviens lorsque je suis arrivé à l’endroit où j’habite aujourd’hui, c’était à la fin décembre et il faisait assez froid cette année-là. La première des choses que j’ai faite, c’est faire un tour du terrain, et j’ai tout de suite repéré les buissons remplis d’épine, sans feuilles, mais qui avaient les petits fruits rouges très foncés, presque marron, toutes ratatinées.
Et j’ai attendu avec impatience le printemps, un moment où l’aubépine est en fleur, un moment où vous allez partager un petit coin de nature avec des centaines d’abeilles et vous allez prélever quelques sommités fleuries par-ci par-là dans un nuage parfumé. C’est un vrai bonheur.
Vous savez, quand on travaille dans le monde des plantes, c’est comme tout type de travail, il y a les moments fabuleux, il y a les moments pénible, il y a les tâches très ennuyeuses. Eh oui, nous aussi on doit faire notre comptabilité, remplir la paperasse, etc !
Mais il y a des moments assez magiques où tout est oublié. La cueillette de l’aubépine est définitivement un de ces moments pour moi.
C’est une plante qui fonctionne très bien sous forme d’infusion des sommités fleuries. Mais elle est très bien aussi en teinture des sommités fleuries fraîches de préférence. Pour la teinture, on peut rajouter 15 gouttes avec les 30 gouttes d’agripaume et faire le même type de prise répétée si nécessaire.
A la recherche de la folle avoine
Pour la troisième plante, on va aller piocher dans nos plantes reminéralisantes. Car le sportif est très souvent déminéralisé, et ceci affecte grandement les nerfs. Le système nerveux a besoin de nombreux minéraux pour fonctionner, calcium et magnésium principalement.
Et vu que le sportif va être un peu stressé pendant sa période de sevrage, il va falloir stabiliser le système nerveux avec de bons minéraux.
En général je vous parle de l’ortie comme plante reminéralisante d’exception. Mais là, j’avais envie de changer un peu, et de vous parler de l’avoine. Celle qu’on va surtout utiliser, c’est la folle avoine (Avena fatua ou similaire), celle qui pousse dans les champs en friche, sur le bord des chemins, et à peu près partout sur notre territoire.
Elle est très facile à reconnaître, mais il faudra probablement que quelqu’un vous la montre si vous ne l’avez jamais vue ou ramassée. Enfin, jamais vue… je pense que vous l’avez vue de nombreuses fois mais vous ne l’avez peut-être jamais regardée et identifiée !
L’avantage avec la folle avoine, c’est qu’on la trouve en général dans tous les pays, et en abondance, un peu comme l’ortie. Et c’est une source assez fabuleuse de calcium, magnésium et silice.
La silice qui est très importante pour fabriquer de bons os, le cartilage, la peau et les tissus conjonctifs. Car la silice est nécessaire à la fabrication du collagène, cette brique de construction qui structure quasiment tous nos tissus.
On va couper toute la partie aérienne au printemps – les feuilles, les tiges, les fruits. Dans un autre article, je vous parlerai probablement de la teinture des fruits à l’état laiteux, une préparation qu’il faut faire à un moment très précis de l’année. Mais là, on va faire beaucoup plus simple.
On fait sécher toutes les parties aériennes à plat. Personnellement je les coupe en morceaux au sécateur juste après les avoir ramassées et je les fais sécher à plat déjà coupées. Ensuite, je les stocke dans des sacs en papiers kraft et je les garde dans un endroit bien sec. Fabuleuse plante minéralisante.
Pour la préparation, on va faire une décoction en utilisant 30 g d’avoine pour 1 litre d’eau. J’ai bien dit décoction et pas infusion. Et j’ai bien dit tiges, feuilles et fruits et non pas le grain que vous mettez dans votre bol de céréales.
Si l’avoine est coupée grossièrement, on va la couper plus finement, disons des morceaux de 2 ou 3 cm pour les feuilles et les tiges, histoire que ça rentre dans la casserole. On couvre, on laisse frémir 5 minutes à couvert, on arrête le feu, et on laisse reposer une bonne trentaine de minutes. Pour ces plantes très riches en minéraux, il est important de bien laisser infuser.
Ensuite on filtre et on boit le litre pendant la journée, chaud ou froid, le goût est plutôt agréable, et si nécessaire on peut rajouter un peu de miel. Voilà, c’est une bonne boisson pour le sportif qui essaie de ralentir un peu.
Où acheter de l'avoine ? (note : je ne touche aucune commission de ces fournisseurs)
Le pavot de Californie pour calmer l'anxiété
Cette dernière plante qui est un vrai plus lorsque le sportif qui essaie de se sevrer traverse une période de tension et d’anxiété car il est en manque. C’est le manque d’endorphines qui s’exprime, tout simplement.
Et là, je me suis dit… les endorphines, ce sont des opioïdes… n’y aurait-il pas dans le monde végétal des plantes qui contiennent ce type d’alcaloïdes, qui calment l’activité du système nerveux central, et qui sont inoffensifs et sans accoutumance ?
Eh bien si, nous en avons, il faut aller voir dans la famille des papavéracées, la famille qui contient le pavot somnifère que l’on utilise pour extraire l’opium. Alors rassurez-vous, on ne va pas utiliser le pavot somnifère, mais un cousin, le pavot de Californie (Eschscholtzia californica).
C'est une plante magnifique au jardin, tellement facile à cultiver, très connue du jardinier car elle est plantée comme décorative aujourd’hui. Je me souviens quand j’étais gamin mon grand-père en avait partout dans son jardin, donc ça ne date pas d’hier.
On prépare une teinture avec toutes les parties aériennes, teinture que l’on peut très facilement trouver dans le commerce aujourd’hui. Le pavot de Californie, qu’on appelle aussi escholtzia, contient de nombreux alcaloïdes qui sont calmants, anxiolytiques et fournissent un effet sédatif à partir d’une certaine dose.
Si votre sportif favori a vraiment du mal à se sevrer et vous donne l’impression qu’il est en train de devenir une vraie cocotte-minute, pensez au pavot de Californie.
Du coup on va rajouter la teinture de pavot de Californie avec nos autres teintures, on va utiliser une quinzaine de gouttes par prise, juste histoire d’avoir un petit effet calmant.
Suggestion de mélange "addiction au sport"
Donc je répète, nous avons le litre de décoction d’avoine à boire dans la journée.
Ensuite, dans un verre avec un peu d’eau, je suggère :
- 30 gouttes de teinture d’agripaume
- 15 gouttes de teinture d’aubépine
- Éventuellement 15 gouttes de teinture de pavot de Californie
Et on va faire une prise lorsqu’on se sent tendu. On peut répéter la prise jusqu’à 5 ou 6 fois par jour si nécessaire. On peut faire une prise toutes les 30 minutes si le besoin se fait sentir.
J’aurais pu vous proposer un mélange à infusion aussi. Par exemple pour un litre d’eau, 10 g d’avoine, 10 g d’aubépine, 5 g d’agripaume et 5 g de pavot. C’est tout à fait possible. Mais basé sur mon expérience, l’agripaume et l’escholtzia sont plus efficaces sous forme de teinture.
Je vous rappelle que chacune de ces plantes a une liste de précautions qui vont avec, donc je vous encourage vivement à aller consulter mon site et vérifier pour chaque plante s’il y a des précautions particulières à prendre.
Et je vous rappelle aussi que je ne suis pas médecin, ni pharmacien, donc ceci ne se substitue absolument pas à un avis médical.
Est-ce que ce programme peut fonctionner pour un sevrage à d’autres substances ? Oui, il va clairement aider, mais il y a d’autres plantes possibles pour le sevrage à l’alcool par exemple, ou au tabac, et je vous en parlerai peut-être prochainement.
Cette page ainsi que tout le contenu de ce site (vidéos incluses) est mis à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International.
gaelle dit
Bonsoir ! Merci pour tout ce que vous faites !
Je m'intéresse à l'avoine fleurie et souhaiterais en récolter. Est-il possible d'avoir plus de précisions sur la période de récolte ? Au moment de la floraison ? Quand la plante est encore un peu verte ? Si je cueille de l'avoine à l'aspect sec, où il n'y a plus la graine, est-ce que la plante reste tout de même bénéfique pour le système nerveux (tige,..) ? Merci pour votre éclairage !!!
sabine dit
bonjour Gaelle
on prend les parties aérienne de l'avoine lorsqu'elle est encore verte y compris les tiges riches en silice , ensuite si par exemple on veut faire une teinture on prend les "graines" qui font une sorte de petit lait quand on appuie dessus
Gaëlle dit
merci beaucoup pour votre réponse !
Merens dit
Bonjour Sabine,
Dans cet article Christophe nous dit au sujet de la folle avoine "Dans un autre article, je vous parlerai probablement de la teinture des fruits à l’état laiteux, une préparation qu’il faut faire à un moment très précis de l’année." Il me semble que cet article n'existe pas encore ou je n'ai pas assez bien cherché !? Merci beaucoup.
sabine dit
bonjour Merens
hé non pas encore, mais sur la loonngue liste d'attente 🙂
Merens dit
Merci baucoup ! On patientera le temps qu'il faut , mais sans pression, hein ! 🙂
Paloma dit
Bonjour,
J'ai repris le sport après un "Stand-by" obligé de quelques mois. Ma surprise, c'est que je ne transpire plus, mon corps surchauffe, mais je ne transpire pas. Je fais des haltères, tapis roulant, marche (parque, nature), yoga, méditation /mindfulness. Actuellement je ne prends plus aucun médicament qui me pourrais faire penser que ça peux provenir de là. La seule tisane que je prends, c'est de la camomille ( douce pas l'amère ) que j'aime beaucoup, et une ou deux fois par semaine une capsule de pulmonaire et curcuma. ¿ quelle raison pour ne plus transpirer ? Je ne sais pas!!!! ¿ existe t-il des plantes pour équilibrer la transpiration ? Merci.
P D:
J'ai trouvé marrants les points perdu pour être accord au sport. Moi, je crois plutôt que personne n'a le droit de dire à personne ce qu'ils ou elles doivent faire. On accepte la personne comme elle est ou pas, mais ce n'est que mon ressenti... C'est simplement accepter les autres et savoir mettre des limites aux autres. Je crois...Merci.
sabine dit
bonjour Paloma
il y a les plantes dites diaphorétiques (sudorifiques) comme le piment, le gingembre, la cannelle de ceylan, le sureau etc. qui vont aider à évacuer le trop plein de "chaleur"
Paloma dit
Bonsoir Sabine,
J'ai déjà essayé le gingembre et la cannelle, ça ne marche pas. La seule chose que j'obtiens c'est qu'elle " bousille" mon estomac. Le piment pas encore essayé. Alors, j'ai du sureau ,je vais en prendre dès ce soir, ça fait très longtemps que je n'en prends pas. Merci pour votre réponse.
Zachia dit
Bonjour,
Merci pour vos précieux conseils! J'aimerai savoir si il y aune différence entre folle avoine et avoine? J'aimerai rester avec des tisanes, mais je ne trouve pas de tisane de folle avoine mais des tisanes d'avoine uniquement. Est ce que les vertus sont les mêmes?
sabine dit
bonjour Zachia
je ne trouve pas non plus de sites qui vendent avoine sauvage , mais d'après mes informations elles sont interchangeables concernant leurs propriétés
Zachia dit
Merci pour votre réponse
Sarah dit
Bonjour,
Merci pour cet article, c'est très intéressant. Je serai aussi intéressée de savoir si certaines plantes s'adaptent mieux à d'autres sevrages, notamment à celui des addictions alimentaires comme les hyperphagies. Merci pour votre partage!
sabine dit
bonjour Sarah
le sujet est trop complexe, angoissant et touche des couches tellement profondes de la personne qu'il ne m'est pas possible de donner un conseil de cet ordre, là il faut un suivi
je sais qu'il existe un ou des associations qui regroupe des personnes (via internet aussi ) dans la même situation et qui apportent une aide conséquente
Sarah dit
Merci pour votre réponse! en effet c'est complexe...
Elena Kuster dit
Merci beaucoup Christophe! j'aime bien tous vos videos.
Et le pavot de californie en 'vinaigre' (de pomme) c'est aussi efficace que en tinture?
merci beaucoup
sabine dit
bonjour Elena
oui tout à fait , les alcaloïdes sont bien extraits par le vinaigre
Florence POMMERY dit
Merci pour cet article, on peut trouver de l'avoine fleurie aussi chez Ouma plantes
https://ouma-plantes.fr/boutique/plantes-a-tisanes/218-avoine-fleurie.html
Cézairine dit
Merci beaucoup pour tous ces articles magnifiques, c'est un peu comme si à chaque fois, on gagnait un peu plus d'autonomie ...
Cet article traite de l'addiction au sport, et comme d'autres, je me demandais si il y aurait un prochain article sur les autres formes d'addiction( alcool/tabac/drogue...) ? Il existe certainement chez Dame Nature des plantes aidantes pour le sevrage, la désintoxication ? Peut-être le sujet d'un prochain article...
Merci encore pour la transmission de ce savoir merveilleux !
philippe mathelet dit
Bonjour, le lien concernant la folle avoine pointe vers un site proposant Avéna Sativa... Les propriétés sont elles similaires?
sabine dit
Bonjour Philippe
oui, il faut juste la "capter" quand elle fait son "lait" 🙂
Ferreira dit
Très intéressant
Christelle dit
Merci pour cet article très intéressant qui pour ma part n'a fait que attiser ma curiosité et activer mon vélo interne (celui dans ma tête) sur les addictions au sens large.
Je suis donc impatiente de lire l'article qui viendra peut être prochainement sur l'addiction à l'alcool ou autres pour compléter l'approche globale que tu as abordé dans cet article.
Merci pour ton travail et ton partage.