Hypotension : les plantes qui peuvent aider

Partager

Bonjour,

Aujourd’hui, j’aimerais vous parler d’un sujet dont on ne parle quasiment jamais, mais qui semble affecter pas mal de monde, c’est l’hypotension. On parle beaucoup d’hypertension bien sûr, car c’est une situation qui affecte un pourcentage significatif de la population. Et puis c’est un risque significatif sur la santé cardiovasculaire, donc on voit pourquoi il faut en parler.

Mais pour l’hypotension, en général c’est ignoré, car la médecine classique n’a pas vraiment de solution. À moins de vous coller ce produit connu qui est, en gros, de la caféine avec de la vitamine C. Du coup, je vous propose qu’on passe en revue cette condition, qu’on essaie d’éplucher les causes possibles et que l’on discute des solutions naturelles potentielles.

Avant de commencer, je vous rappelle qu’à l’école AltheaProvence, nous vous proposons de nombreuses formations en ligne sur les plantes médicinales. Nous avons formé plus de 3500 étudiants depuis 2015. C’est de l’enseignement exclusif, structuré, approfondi, basé sur l’expérience et surtout sur la pratique. C’est en grande partie grâce à l’école que l’on peut vous produire régulièrement du contenu de grande qualité, et toujours accessible gratuitement.

Autre point, je vous rappelle que je ne suis ni médecin, ni pharmacien, ni professionnel de la santé. Je suis là pour partager des informations avec vous. Mais ceci ne remplace aucunement un suivi médical, et n’a pas vocation d’être diagnostic ou prescription ou autre acte médical.


Description du problème

Allez, on parle d’hypotension. Tout d’abord, la description médicale du problème dans son état pathologique. Je vais faire rapide, car je ne pense pas avoir beaucoup de valeur à apporter ici. Mais c’est toujours utile de comprendre le problème en question.

L’hypotension, c’est une tension artérielle trop basse pour le bien-être de la personne, trop basse pour un bon fonctionnement corporel. Avoir une bonne tension artérielle, c’est nécessaire pour que le sang, l’oxygène, les nutriments, nous parviennent dans toutes les parties du corps, en particulier la tête et le cerveau, qui est la partie la plus haute du corps lorsqu’on est debout, donc la plus complexe à atteindre à cause de la gravité.

Du coup, avoir une tension trop basse, ça vient avec des risques. Le symptôme dont on parle le plus, ce sont des vertiges avec risque de chute ou pire, ça peut aller jusqu’aux évanouissements. Bien sûr, si la tension continuait à baisser au-delà de ce point, on atteint vraiment un point très pathologique avec des organes qui ne peuvent plus fonctionner.

Mais on ne va pas parler de ce type de manifestation. On ne va pas parler des hypotensions qui créent des évanouissements ou des états de choc. Ça, on le réserve à la profession médicale.

hypotension et vertiges

 


Contexte

On va parler d’une situation un peu entre les deux. J’aimerais vous donner le contexte et pourquoi je vous en parle aujourd’hui. Le contexte, c’est qu’on m’a parfois demandé un petit coup de pouce lorsqu’on est venu me consulter. Ce n’est jamais la demande principale. Mais c’est une situation qu’on mentionne en passant. Du style, j’ai toujours été comme ça, j’en ai parlé à mon médecin, mais il n’y a rien à faire, est-ce que vous avez un conseil qui pourrait m’aider.

Moi qui ai vécu sur le continent nord-américain, je me souviens des cardiologues qui étaient super content de voir des tensions systoliques autour des 9 ou 9,5. On vous félicite, littéralement, car vous n’avez pas les risques classiques associés à l’hypertension, qui est l’un des problèmes les plus redoutés des cardiologues probablement.

Le problème, c’est que chez certaines personnes, cette hypotension peut avoir un impact négatif sur la qualité de vie.

  1. Il y a souvent une hypotension orthostatique. C’est-à-dire que si vous voulez levez trop vite de la position couchée ou même assise, waouh… ça tangue, on a la tête qui tourne. Lors de ces changements de position, il y a une activation très rapide du système nerveux sympathique, qui entraine une vasoconstriction périphérique et une augmentation de la fréquence et de la contraction du muscle cardiaque pour soutenir ce changement de position et envoyer le sang vers le haut. Mais pas assez soutenu lorsqu’un a une tension déjà faible.
  2. Autre point, il y a souvent une sécheresse globale de la peau et des muqueuses. Une petite tension, chez certaines personnes, s’accompagne d’un manque de liquide pour irriguer tous les tissus. Il n’y a pas assez d’eau dans les tuyaux si vous voulez. Les reins éliminent trop d’eau, en quelque sorte. On voudrait que les reins en retiennent un peu plus pour mieux fonctionner globalement.

Et là, attention, je fais bien la distinction entre la personne qui a une petite tension et qui a toujours très bien vécu avec.  Donc pas de problème. Et la personne qui trouve que ça affecte d’une manière négative sa qualité de vie. Si ça affecte la qualité de vie, on voit comment on peut aider.


Causes

Alors… Les causes possibles, difficile à dire. On a l’impression que certaines personnes sont faites comme ça, sont nées comme ça.

Il peut y avoir des causes médicamenteuses ou pathologiques. Parfois, c’est un diurétique mal dosé. Ou une situation pathologique avec trouble cardiaque. A voir avec le médecin.

Ici, on va plutôt réfléchir lorsqu’il n’y a pas de cause médicamenteuse ou pathologique, et que le médecin a dit : c’est comme ça, vous êtes faite comme ça, on n’y peut pas grand-chose.

Il faut réfléchir d’une manière systémique. Il y a plusieurs systèmes impliqués dans la régulation de la tension :

  • Le système nerveux qui pilote, globalement, le cœur et la constriction artérielle. On parle de fonction « neurovasculaire » ici car il y a les deux composants, neuro et vasculaire.
  • Le système circulatoire artériel avec le cœur, qui pompe activement les liquides vers les extrémités.
  • Le système circulatoire veineux, qui ramène tous ces liquides vers le cœur.
  • Le système rénal avec ici des reins qui ne retiennent pas assez de sodium et donc d’eau, sachant qu’au niveau des reins, c’est une régulation plus lente que le système cardiovasculaire.

Et vous allez voir que les suggestions de remèdes que je vais vous donner agissent en général sur plusieurs de ces systèmes.


Faut-il boire plus d’eau ?

Petite parenthèse : je ne suis pas convaincu que le conseil habituel de boire plus d’eau soit réellement efficace. Sauf si vraiment la personne ne boit pas assez pendant la journée. Mais si elle boit déjà régulièrement, boire plus n’aura pas vraiment d’impact, les reins vont juste évacuer le surplus et continuer d’évacuer un peu trop pour les besoins en liquide. C’est une petite faiblesse constitutionnelle. On est probablement nés comme ça.

J’ai observé que saler un peu plus l’alimentation semble avoir un effet globalement positif sur la personne qui souffre d’hypotension. D’ailleurs, elle aura souvent ce réflexe. Lorsqu’elle se sent particulièrement faible de ce point de vue-là, elle sera attirée par les aliments salés. Normal, c’est un réflexe du corps qui sait qu’une tension trop basse pourrait être due à un manque de sodium. Alors oui, c’est vrai qu’on fait la guerre au sel aujourd’hui, car tous les plats préparés sont très salés. Mais si on prépare tout maison et qu’on fait une utilisation raisonnable de sel, saler un peu plus pourrait être bénéfiques à ces personnes, tant qu’elles consomment une alimentation riche en potassium, que l’on trouve abondamment dans les fruits et légumes.

Attention aux tisanes très diurétiques : reine des prés, ortie, prêle et compagnie. Une infusion de temps à autre, très bien. Mais de fortes quantités, pour se reminéraliser par exemple avec 1L d’infusion d’ortie bien dosée, ça peut assécher une personne déjà sèche, et aggraver ce ressenti d’hypotension. Et ça, j’ai déjà vu plusieurs fois en situation réelle. Ce n’est pas juste théorique et spéculatif.

bol rempli de sel


Hypotension et plantes médicinales

On va parler maintenant de solutions possibles dans le monde des plantes. Je ne vais pas faire une revue de chaque plante, son utilisation, ses préparations, dosages, précautions, etc. Trop long. Je vous renvoie vers mes fiches de plantes pour plus de détails. C’est important de faire ce travail, de faire toutes les recherches qui vont avec.

Dans la suite de cette discussion, j’aimerais vous faire réfléchir plutôt que de vous donner des solutions toutes mâchées. Car votre hypotension est probablement différente de celle de votre voisin. Ce qui va faire qu’un programme fonctionne mieux qu’un autre, c’est sa correspondance avec les faiblesses de terrain de la personne. Vous me suivez ?

Donc je vais essayer de vous donner des indices pour voir si telle ou telle catégorie de plantes pourrait vous aider en fonction de qui vous êtes. Pour mieux comprendre vos forces et faiblesses de terrain, votre constitution et tempérament, je vous rappelle que vous avez ma formation Piliers du bien-être et Bilan.

Et puis on fera aussi un petit exemple de programme à la fin de cet épisode, mais c’est vraiment pour illustrer mes propos plus que pour vous donner une formule toute prête. Lorsque les stratégies sont précuites à l’avance, ça fonctionne très moyennement.


Réglisse et hypotension

La première plante, ça va peut-être vous étonner, c’est la réglisse. Elle agit au niveau des reins en provoquant une rétention de sodium et une fuite de potassium. Et vu que l’eau suit le sel, on va retenir plus d’eau dans le système. Du coup, attention de ne pas augmenter trop la consommation de sel avec la réglisse, et de consommer une bonne quantité de potassium au travers de fruits et légumes.

Elle est particulièrement indiquée chez la personne qui a ce sentiment de peau sèche et muqueuse sèche avec une tension faible.

Le seul herboriste que je connaisse et qui a positionné la réglisse pour l’hypotension, c’est Michael Moore aux États-Unis. Et c’est lui qui m’a donné l’idée et qui a fait que plus tard, c’est une plante que j’ai souvent conseillée dans ce contexte bien précis. Contrairement à ce qu’on pourrait penser (vu qu’on la met dans pas mal de confiseries), ce n’est pas la plante la plus simple à manipuler. Mais voyons comment rester dans une zone relativement sécuritaire pour que vous puissiez tester.

On pourrait partir de plusieurs points, de l’expérience en particulier. Mais là, je vais partir d’une étude de 2024, faite sur 28 participants (Af Geijerstam, 2024), qui montre une augmentation de la pression systolique d’un peu plus de 0,3 avec des pastilles de réglisse standardisées pour fournir 100 mg d’acide glycyrrhizique par jour pendant 2 semaines. Alors, 0,3 de systolique en plus, pour 2 semaines de prise, c’est déjà notable.

Bruneton, notre expert en phytochimie, nous dit que le rhizome sec, c’est-à-dire le fameux bâton de réglisse, contient de 3 à 5% d’acide glycyrrhizique « ou plus » (Bruneton, 2016). Bon, le « ou plus » est un peu problématique. J’ai regardé certaines études que je vous mettrai en référence dans l’article associé à cet épisode, et j’ai trouvé entre 3 et 4 % dans une étude (Hennell, 2008), j’ai trouvé entre 1,36 et 3,4 % dans une autre étude (Eyed, 2014).

Du coup, prenons dans les 3% du poids sec pour avoir une idée. Pour obtenir 100 mg d’acide glycyrrhizique par jour, il faudrait consommer dans les 3,3 g de réglisse par jour en supposant qu’on extraie la totalité de cet acide dans notre préparation, ce qui est assez ambitieux. Le docteur Eric Lorrain recommande de ne pas dépasser les 125 mg/jour (Lorrain, 2024). Donc on reste dans les marges qui semblent sécuritaires pour la plupart des personnes souffrant d’hypotension.

Je vais m’arrêter là avec la réglisse sous peine de vous embrouiller. Pour cette discussion grand public, je vais simplement vous proposer de l’intégrer à un mélange à tisanes et de faire une cure qui ne dépasse pas 6 semaines, là encore conseil du docteur Eric Lorrain. Si on vise autour des 3 g de réglisse en poudre, ça nous fait une cuillère à café par jour. On intègrera ça plus tard lorsqu’on parle d’un mélange à tisanes. On pourrait faire plus. Mais on va rester prudent.

bâtons de réglisse


 

Faiblesse du retour veineux

La seconde catégorie de plantes dont je voudrais vous parler, ce sont les toniques du retour veineux et lymphatique. Et je pense que ça ne va pas vous surprendre.

Si la personne qui souffre d’hypotension a aussi une faiblesse du retour veineux, type insuffisance veineuse, rétentions d’eau dans les parties basses du corps, certaines douleurs dans les mollets lorsqu’il fait chaud ou lorsqu’elle est restée longtemps debout (et après être passé voir un médecin bien sûr pour un diagnostic précis), alors les plantes de type noisetier, vigne rouge, aigremoine, marronnier d’inde, fragon petit houx (et d’autres) seront bénéfiques.

C’est un axe important du travail, à ne pas négliger. Les plantes du retour veineux sont relativement efficaces avec un effet bénéfique qui peut arriver dès les premiers jours de prise. En revanche, en général, c’est un travail sur le long terme, avec des cures régulières au fil des années. Là encore, je me répète, mais s’il y a insuffisance veineuse.


Hypotension associée à une fatigue qui dure

Si on a un passage de fatigue et faiblesse qui dure et qui accentue l’hypotension, on va penser aux plantes adaptogènes les plus toniques et qui sont parfois contrindiquées dans les cas d’hypertension. Elles deviennent tout à coup plutôt indiquées ici. Le ginseng rouge est probablement le plus stimulant, le ginseng blanc en choix numéro 2, l’éleuthérocoque en choix numéro 3 (du moins basé sur mon expérience). En s’assurant que ces plantes, en particulier le ginseng, ne deviennent pas trop stimulantes et perturbatrice du sommeil. On voit parfois ceci chez la personne qui n’avait pas forcément un état de fatigue qui justifie l’utilisation de ces plantes.

Pour des alternatives plus locales aux adaptogènes (qui sont en général des plantes importées aujourd’hui, avec quelques exceptions), je vous renvoie à mes 2 épisodes sur les plantes adaptogènes revisitées (on vous mettra les liens dans l’article : partie 1partie 2). On pourra aussi penser à d’autres outils comme la gemmothérapie de cassis et de chêne pédonculé pour cette situation.

éleuthérocoque
Eleuthérocoque

Plantes riches en caféine ou équivalent

Autre catégorie : les plantes contenant de la caféine peuvent être bénéfiques pour certaines personnes, car elles agissent au niveau nerveux et cardiaque, en tant que tonique cardiovasculaire. On pensera aux différents thés, au maté, au guarana, à la noix de kola. Et bien sûr au café, qui peut devenir remède dans certaines situations.

En général, vous saurez si cette catégorie vous correspond car vous avez déjà utilisé ce remède qu’est le café ou le thé dans le passé lorsque vous vous sentiez particulièrement relâchée, hypotendue et ça vous a relancé pour quelques heures. Et si vous arrivez à faire la différence entre cet effet bénéfique et une dépendance totale à la caféine qui n’a rien à voir avec votre tension faible. Ce n’est pas forcément facile à voir. Mais c’est un bon axe de la réflexion.


Toniques aromatiques circulatoires

Ensuite, nous avons les plantes toniques, aromatiques et circulatoires de la famille des lamiacées, que j’appelle les « aromatiques du sud ». Je pense ici au thym, au romarin, à la sarriette, à la sauge qui font toutes trois de bons mélanges à tisanes. Valnet parlait en particulier du thym et de la sauge pour l’hypotension.

Au passage, Valnet parlait aussi du chardon-marie, qu’il positionnait comme plante à action globale sur la partie cardiaque et rénale lorsque hypotension.


Composer en fonction de la personne

Du coup, ça nous fait pas mal de catégories. Et idéalement, il faudrait vous approprier cette réflexion pour voir dans sur quel axe vous voulez insister tout particulièrement. Et n’oubliez pas que le processus est toujours très itératif, on n’a rarement le bon programme dès le premier coup.

Cela dit, essayons de composer un petit mélange à tisanes pour une personne qui se plaindrait d’une petite tension, elle n’est pas sous médicaments, elle a consulté un médecin qui lui a dit que tout va bien, qui traverse une période de fatigue et qui a une petite faiblesse du retour veineux.

Par tasse, on pourrait faire :

  • Réglisse : 1/2 cuillère à café de la poudre
  • Romarin : une bonne pincée des feuilles
  • Maté : une cuillère à café des feuilles finement coupées ou des feuilles en poudre
  • Noisetier : une pincée des feuilles coupées finement

On pourrait faire 2 tasses par jour pendant 3 ou 4 semaines et voir si ça aide.

En fonction de l’état de fatigue, on va peut-être rajouter une teinture ou des gélules de ginseng. Ou une gemmo de cassis et de chêne, en cure de plusieurs semaines.

Voilà, je vais m’arrêter là. Avec un petit mot d’encouragement pour vous dire que dans mon expérience, avec un peu de patience, on arrive à améliorer la situation avec les plantes. Merci pour votre écoute, et à très vite pour un nouvel épisode.


Hypotension : références

Af Geijerstam P, Joelsson A, Rådholm K, Nyström FH. A low dose of daily licorice intake affects renin, aldosterone, and home blood pressure in a randomized crossover trial. Am J Clin Nutr. 2024 Mar;119(3):682-691. doi: 10.1016/j.ajcnut.2024.01.011. Epub 2024 Jan 20. PMID: 38246526.

Hennell, J., Lee, S., Khoo, C., Gray, M., & Bensoussan, A. (2008). The determination of glycyrrhizic acid in Glycyrrhiza uralensis Fisch. ex DC. (Zhi Gan Cao) root and the dried aqueous extract by LC-DAD.. Journal of pharmaceutical and biomedical analysis, 47 3, 494-500 . https://doi.org/10.1016/j.jpba.2008.01.037.

Eyed, Ohamad, hmadi, Osseini, ohammad, Azem, Ouri, Asrin, Arhadi, Oghaddam, Eza, Midbaigi (2014). Changes in Glycyrrhizin Content of Iranian licorice ( Glycyrrhiza glabra L . ) Affected by Different Root Diameter and Ecological Conditions.

Lorrain, E. (2024b). Grand manuel de phytothérapie.

Bruneton, J. (2016). Pharmacognosie : Phytochimie, plantes médicinales.

14 réponses

  1. Bonjour,
    Quand j’étais petite maman consultait un médecin homéopathe qui lui disait à chaque visite annuelle, en parlant de moi si elle rajoute du sel , c’est qu’elle en a besoin, laissez faire.
    Adulte j’ai continué de sur saler et j’ai appris quelques années plus tard que le sel boostait la tension moi qui ai toujours eu une petite tension avec des baisses à 9 régulièrement au début de ma vie adulte.
    J’ai 68 ans j’ai vérifié plusieurs fois le cholestérol aucun pb et ma tension tourne toujours autour de 11 en mangeant salé…
    Mais c’est propre à mon corps avec ses fragilités à lui, connues pour certaines et encore inconnues aussi que je ne saurai peut être jamais !!!
    Alors quand vous parlez de sel c’est tout à fait une réalité, mais à maîtriser avec prudence…

  2. Bonjour à tous et meilleurs vœux
    Il y a aussi l hibiscus qui est un régulateur naturel de la tension artérielle. Pour un meilleur retour veineux associé aux autres produits conseillés dans l’article on peut aller mieux.

  3. Bonjour cher partenaire, merci beaucoup pour votre travail sur la santé des personnes, néanmoins si vous pouvez y ajouter aussi quelques choses pour l’hypertension et d’autres maladies comme diabète, prostate, épilepsie et autres.
    Franche collaboration

  4. Très intéressant de comprendre le lien entre sécheresse du corps, faiblesse du retour veineux et hypotension.
    Pour la fatigue, dans mon cas personnel, cela m’a parfois provoqué une hypotension passagère très marquée que j’ai résolue avec de l’aubépine en gemmotherapie, était ce approprié ?
    Un grand merci d’avance pour votre réponse

  5. Bonjour, cet exposé est très complet et m’a l’air efficace selon votre étude et expérience. Ce qui me donne envie d’en faire usage sur mon épouse,qui depuis ces deux crises cardiaques est en hypotension quasi journellement et en état de fatigue, crampes etc..
    Merci

  6. Bonjour Christophe et toute l’équipe d’Althéa Provence
    je vous adresse mes meilleurs vœux
    Commentaire toujours heureuse de vous lire
    je ne connaissais pas en « fermenté » mais en tisane contre rhume : feuilles ronce framboisier + miel
    Merci pour votre connaissance que vous diffuser

  7. Bonjour à tous

    Je me demande si les hypotendus, comme les hypertendus, ne peuvent pas tirer bénéfice aussi des bourgeons d’aubépine. Il me semble que l’aubépine est régulatrice de la tension dans les deux sens. En tous cas cela marche bien pour la redescendre.
    Ceci dit la réglisse marche malheureusement très bien, j’ai dû arrêter l’électuaire de Ste Hildegarde à cause d’une tension qui montait au bout de deux semaines…
    Dommage car mon hyper-acidité digestive avait disparu.
    Merci en tous cas Christophe pour tous ces articles bien intéressants.
    Bonne journée!

    9-

    1. Bonjour Christine
      je vous cite ce que Valérie Catala dans son livre « mon manuel de gemmothérapie » nous dit au sujet du bourgeon d’aubépine
      « l’aubépine est la plante du coeur par excellence puisqu’elle adapte son action en fonction de la tension artérielle : elle l’abaisse en cas d’hyper, et la remonte en cas d’hypotension…. »

  8. Merci pour cet article : effectivement l’hypotension est bien peu abordée généralement.

    J’ai une qui a tendance à baisser notamment dans des périodes de stress, fatigues ou quand j’ai été en post-partum, Les seules réponses des médecins : « il n’y a pas de remède, il existait un médicament mais on ne le donne plus ». Je me retrouve dans l’article, car instinctivement je mange beaucoup plus salé sur les périodes où ma tension est basse. Les tisanes de réglisse et de romarin m’ont également accompagnées régulièrement. Une autre plante que je ne vois pas dans l’article mais qui a été très intéressante pour moi : l’aubépine. Je l’ai prise en gemmothérapie et j’ai ressenti ses bienfaits sur la tension.

  9. Coucou Christophe et l’équipe !
    Super article mais qui arrive un peu tard. En effet j’ai fait une belle hypotension pendant presqu’un an, épuisée complètement (je m’occupais de mon père jour ET nuit, fin de vie et caractère pas facile), impossible de remonter. Les vertiges étaient violents, je devais réfléchir à chaque mouvement pour éviter de prendre un « billet de par-terre », j’en étais arrivée à avoir des vertiges mêle dans mon lit en changeant de position (l’impression que le lit est planté sur un pieu central, et qu’à chaque mouvement je vais me casser la figure : un cauchemar).
    Se lever me prenait un peu de temps, histoire de faire plusieurs étapes et attendre que le tournis passe.
    La situation familiale ne changeant pas (ça empirait, même), pas d’amélioration.
    J’ai finalement commandé à un labo sérieux du Siberia ginseng, extrait sous forme liquide concentrée.
    J’ai respecté les consignes « attention produit costaud, ne prendre qu’1/2 dose les 2 premiers jours ». Bof, pas d’effet.
    Jours suivants, je ressens un léger mieux mais ma tension toujours HS (9.6).
    Fin du flacon, je passe au suivant, et je décide de doubler les doses : hop 2 bouchons au lieu d’1 seul. Je me dis « on va pas y passer l’année, bon sang ! ». Amélioration, mais c’est pas violent. J’ai continué comme ça jusqu’au flacon N°5 et làààà, c’était vraiment mieux ! j’ai fini le 6ème avec le dosage recommandé, mais j’allais bien mieux.
    Attention : on me proposait de boire du café mais j’ai horreur de ça, de prendre de la réglisse, j’aime pas non plus, de manger salé….et là ça coince : je ne sale jamais mes aliments puisqu’il y a des sels minéraux dans les légumes etc.
    J’ai donc dû faire un gros effort sur quelque chose à ma portée : le SEL.
    Et je dois reconnaître que, couplé au ginseng, j’ai vu un net mieux.
    Une amie qui connaît mon alimentation m’a fait gentiment remarquer que je ne mangeais quasi pas de protéines (et spécifiquement rien d’animal). J’étais si épuisée que l’idée ne me venait même pas….
    Mon fils un jour m’a ramené des crevettes et bizarrement je me suis jetée dessus, et j’en ai racheté pendant 2 semaines. Puis ça a été la truite fumée (là pour le coup, y’a du sel !), jusqu’à ce que l’envie m’en passe.
    Et c’est le tout combiné (plus enfin le décès de mon père, soulagement) qui a permis que je m’en sorte : alléluia, 11.8.
    Bon, pas de quoi pavoiser, on est d’accord, mais ciao les vertiges (merci Mon Dieu) qui pourrissaient grandement ma vie.
    A la base, je n’ai pas le classique 12 ou 13 et quelque, mais je suis bien d’accord qu’on a tout pour faire baisser la tension, mais peu de solutions pour remonter la pente (idem pour la température, du reste, ça m’est déjà arrivé) : donc merci pour cet article bienfaisant qui pourra aider plein de gens un peu laissés pour compte avec leur désespoir…!!! <3<3<3

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Avant de poster, merci de lire les instructions ici

Découvrir plus
Thé de ronces fermentées
Articles

Tisane de ronces fermentées

https://youtube.com/shorts/YJfPrOYSXpI?si=pZTDSH8WKloa1iTb Voici une petite recette de tisane de ronces « fermentées ». Cueillez les feuilles de ronces (choisissez les plus belles et

Mentions légales - Conditions Générales de Vente - Conditions Générales d'Utilisation

Abonnez-vous à la lettre d’information gratuite de Christophe afin de garder ou retrouver la santé grâce aux plantes. En vous abonnant, vous recevrez le livret gratuit « Les 6 plantes pour les petits bobos de tous les jours ».