QR1 : manger les plantes, tisanes et hydrolats, mélanger les plantes : (abonnez-vous au podcast ici)
Bonjour et bienvenue dans ce premier format questions/réponses sur les plantes médicinales et l'herboristerie. C’est le premier épisode que je fais sur le sujet, j’espère que ça vous plaira. Si je vois qu’il y a un bon accueil, je vous en ferai régulièrement. Donc n’hésitez pas à poster un petit mot d’encouragement si vous trouvez ça bien.
Comme vous le savez peut-être, moi et mon équipe, on est présent sur la plupart des plateformes et des réseaux sociaux – Facebook, Instagram, Pinterest, YouTube. Il y a ce site Altheaprovence qui est un peu le point central de tout le contenu que je crée depuis 2010. On fait vraiment notre maximum pour répondre aux questions sur le site Altheaprovence, sur Facebook, sur Instagram.
Ensuite, sur les autres plateformes, je dois vous avouer qu’on ne le fait pas parce que sinon on ne s’en sort plus, c’est un énorme travail. Donc j’ai eu l’idée de prendre des questions qui nous ont été posées et auxquelles je n'ai pas pu répondre. Histoire de vous montrer qu'on ne vous oublie pas.
Dans cette série, je vais sélectionner des questions auxquelles je peux répondre relativement rapidement, sans y passer des heures. Je vais aussi les reformuler pour les simplifier, les rendre plus digestes, en faisant de mon mieux pour ne rien perdre de la question originale.
Dans cet épisode, 4 questions :
1. Peut-on manger directement les plantes médicinales ?
2. Quelle est la différence entre une tisane et un hydrolat ?
3. Y a-t-il des mauvaises combinaisons de plantes pour faire une infusion ?
4. Comment crée-t-on un mélange de plantes médicinales ?
Avant de démarrer, j'aimerais vous rappeler que je ne suis ni médecin, ni pharmacien, ni professionnel de la santé. Les informations que je vous donne ne remplacent absolument pas un suivi médical. Si vous avez un problème de santé, consultez un médecin d'abord.
1. Manger la plante médicinale entière ?
Question d'Arthur : pour une prise interne, conseille-t-on toujours une infusion ou une décoction ? Pourquoi ne pas mâcher et avaler des feuilles ou autres parties de plantes directement, cela « infuserait » en nous, dans nos sucs digestifs ? C'est une question qui revient souvent.
Arthur : oui, on pourrait, mais ça va dépendre de la consistance de la partie de plante en question. Si je prends une racine de bardane fraiche et bien juteuse, je n'ai aucun problème à la mâcher et avaler le jus. Si je prends des feuilles fraiches de menthe poivrée, même chose, je pourrais mâcher, en extraire le jus, et recracher les parties les plus fibreuses ou même les avaler. Une fleur douce et tendre comme celle de la mauve, fraichement cueillie, pas de problème aussi.
Donc déjà, on a 2 conditions importantes ici. La plante est fraichement ramassée et la partie en question est tendre. Mais ça, Arthur, en pratique, c'est une minorité de cas.
Pour l'accès à la plante fraiche, moi par exemple, j'ai la chance de pouvoir aller me chercher des rhizomes frais de réglisse au jardin pour les mâcher, et des feuilles fraiches de verveine officinale en nature si je voulais mâcher un morceau de feuille pour une relance digestive, parce que c'est très amer. Je ne sais pas si tu as cette chance toi aussi.
Je te dirais que dans la majorité des cas, on travaille avec des stocks de plantes sèches dans nos placards. Et là, essaie de mâcher des racines sèches de pissenlit, des feuilles sèches de mélisse, des fleurs sèches de matricaire. Ça pique, ça se désagrège, tu peux t'abimer les gencives ou la gorge, tu pourrais même t'étouffer avec les morceaux ou les poussières. Donc on va faire une extraction d'abord - infusions, teintures, macérat huileux, etc. Ou alors, on réduit en poudre lorsque c'est possible, on tamise finement, et on rajoute à un verre d'eau, une compote ou une soupe par exemple. Et ici je suppose que la plante n'est pas trop fragile et ne va pas être abimée lorsque je la réduis en poudre.
Parlons de la 2e condition : faut que la partie de la plante soit tendre. De l'écorce de chêne, même fraiche, c'est pas tendre du tout. Des feuilles de thym ou de sarriette sauvage, si tu viens cueillir chez moi, tu verras que c'est un peu agressif en bouche. Ça pique. Donc même frais, parfois, c'est pas judicieux.
Donc au final, on s'est plus ou moins organisé autour de pratiques qui nous facilitent la vie, et l'infusion en fait partie. Mais pour revenir à ta question, est-ce que je pense que nos sucs digestifs peuvent faire une bonne extraction si on pouvait manger des feuilles, écorces et racines facilement ? Oui, absolument, notre système digestif a une capacité assez exceptionnelle à déconstruire et absorber. C'est juste qu'en pratique, c'est rare de pouvoir le faire.
2. Différence entre tisanes et hydrolats ?
Question de Maëlle : on parle beaucoup d’hydrolats et de tisanes. Ces deux formes liquides me semblent faciles à prendre et à utiliser. Elles sont toutes les deux basées sur une extraction à l'eau. Comment faire la différence ?
Alors, Maëlle, pour répondre à ta question, il faut qu'on parle 2 minutes du processus d'extraction pour ces différentes formes :
- Infusion : c'est une extraction directe, dans de l'eau chaude, par contact avec la plante qui baigne dans le liquide. L'eau va extraire une grande partie des molécules légères et des molécules lourdes. On va extraire en grande majorité des composants qui sont solubles dans l'eau, ça te paraitra logique.
- Hydrolat : c'est une extraction par distillation, dans un alambic, par entrainement à la vapeur. Ici on parle de molécules légères, sinon elles ne pourraient pas se faire entrainer par la vapeur d'eau. La vapeur d'eau passe au travers de la plante, monte dans la colonne de l'alambic, puis va redescendre pour être refroidie, elle va se condenser en un liquide de l'autre côté qu'on appelle hydrolat. Mais elle n'aura transporté que les molécules légères.
Et dans le monde des plantes, il y a pas mal de molécules lourdes qui nous intéressent. Par exemple : les mucilages, les tanins, certains hétérosides, certains alcaloïdes. Ces constituants-là ne vont pas être bien entraînés par la vapeur. On va, par contre, les retrouver dans l'infusion.
Donc pour nous, amateurs des formes simples, on aime beaucoup la tisane car on pense qu'elle représente plus le totum, l'intégralité de la plante. Si tu compares à l'hydrolat, l'infusion sera globalement plus diversifiée, d'un point de vue des familles de constituants.
Ceci dit, l'hydrolat reste tout de même super intéressant. Avant, on le considérait un peu comme un sous-produit de la distillation. Aujourd'hui, on se dit que non, ce n'est pas un sous-produit, il a des propriétés. Il va contenir pas mal de substances aromatiques solubles dans l'eau en fait, je pense que tu auras remarqué que les hydrolats de plantes aromatiques sont très aromatiques. Pas autant que l'huile essentielle bien sûr, mais on sent bien qu'ils ont du caractère.
Du coup, pour conclure, je te dirais que ce sont deux représentations différentes de la plante, les deux formes sont intéressantes.
L'hydrolat est clairement très pratique. On peut en avoir une bouteille prête à utiliser. On peut en mettre 1 cuillère à café dans un verre d'eau, on peut appliquer localement sur la peau. C'est tout prêt, super facile à manipuler. Les hydrolats aromatiques se conserve relativement longtemps. Et puis aujourd'hui il ne faut rien gâcher, surtout pas. On utilise tous les produits de la distillation.
Mais l'infusion t'apportera plus de diversité, elle t'apportera les mucilages qui sont tellement intéressants pour adoucir les muqueuses et agissent comme prébiotiques. Les tanins qui ont de nombreuses propriétés que je ne vais pas mentionner ici. Etc. Je vais m'arrêter là. J'espère avoir répondu à ta question. Personnellement, j'ai un petit faible pour l'infusion.
3. Mauvaises combinaisons de plantes pour infusions ?
Question d'Arthur à nouveau : y a-t-il des combinaisons de plantes proscrites lorsque l'on réalise une infusion ou une décoction ? Là encore, c'est une question qui revient souvent.
Je vais te donner une réponse simple d'abord. Si tu démarres juste ta pratique, j'aimerais plutôt t'encourager à explorer les combinaisons et les mélanges justement, sans trop t'inquiéter sur de possibles combinaisons qui ne seraient peut-être pas judicieuses. On parle ici des plantes inoffensives de notre pharmacopée bien sûr, celles qui sont bien connues avec un long historique d'utilisation.
Donc lance-toi, teste certains mélanges en t'aidant d'ouvrages de référence, ou de sites de confiance. Bien sûr si c'est une situation médicale, tu sais ce que je vais dire, faut passer par la case médecin d'abord. Mais si tu avais, par exemple, des problèmes d'allergies saisonnières. Tu regardes quelques livres. Dans un des livres tu vas voir plantain et feuilles de cassis. Dans un autre livre tu vas voir ortie et bouillon-blanc. Tu pourrais te dire tiens, je vais mélanger les quatre à parts égales, dans un saladier. J'en prélève une bonne cuillère à soupe pour une tasse, et je vais boire 3 tasses par jour pendant une période voir si ça m'aide.
Tu vois, aujourd'hui, j'aimerais plus t'encourager à agir, comme je te disais dans la plus grande prudence, mais agir, plutôt que de t'inquiéter sur de possibles "mauvais mélanges". Donc ça, c'est ma réponse simple.
Ensuite, parce qu'on est là pour aller plus loin et apprendre de nouvelles choses, je te dirais que oui, parfois, on peut faire des mélanges qui ne sont pas très judicieux.
- En fonction des constituants. Par exemple, si tu mélanges une plante très tannique, comme l'écorce de chêne, avec une plante qui va t'apporter des constituants pour lesquels tu veux maximiser l'absorption au niveau de la muqueuse intestinale, comme du curcuma peut-être, alors c'est très moyen comme combinaison. Car j'ai déjà expliqué que les tanins, lorsqu'ils sont présents en forte quantité, vont bloquer une partie de l'absorption en tannant la muqueuse intestinale. Tu peux avoir la même chose avec un mélange qui contient beaucoup de mucilages qui eux vont capturer certains constituants qui nous intéressent et les tirer loin des sites d'absorption vers le gros intestin.
- En fonction des actions. Par exemple, mélanger une plante qui est riche en caféine comme le guarana, donc un excitant du système nerveux, à une plante qui est calmante du système nerveux comme la mélisse, la scutellaire ou autre. Alors, il y a peut-être une logique à ce mélange, mais là, à première vue, je te dirais que ce n'est probablement pas une bonne combinaison.
Voilà, je ne sais pas si j'ai nécessairement choisi les meilleurs exemples, mais on peut effectivement se retrouver dans ce genre de situations. Si tu as quelques ouvrages pour t'entourer, je te dirais que le risque est relativement rare, et comme je disais, je préfère encourager l'expérimentation plutôt que se sentir un peu paralysé à vouloir tout maitriser.
4. Comment sélectionner les plantes pour faire un mélange tisane ?
Question de Pauline : comment sélectionner les plantes pour faire un mélange tisane qui soit adapté à une situation donnée ou peut-être à une personne donnée ?
Alors là, Pauline, tu poses un la grande question lorsqu'on utilise les plantes pour accompagner des personnes. Parce que c'est un peu le but ultime en fait, si tu y réfléchis. Pourquoi s'intéresser aux plantes médicinales ? C'est pas pour garder ce savoir dans un coin de notre esprit ou dans un tiroir où ça va prendre la poussière. Il y a une valeur utilitaire énorme. Comment peut-on utiliser les plantes judicieusement, sans être imprudent, sans piller la planète, pour améliorer un trouble donné, un déséquilibre, ou peut-être pour des raisons de prévention.
Pour l'accompagnement, on veut créer un programme. Un programme ça veut dire qu'il y aura souvent différentes plantes, et peut-être différentes formes aussi. Il y aura peut-être une tisane, un mélange de teintures, et une préparation pour application externe. Mais là, pour ta question Pauline, on va simplifier, on va supposer qu'on prend une seule forme, la tisane par exemple.
La question que tu poses, c'est ce que j'appelle l'art de la formulation. L'art de combiner différentes plantes ensemble pour en faire un tout qui est supérieur à la somme des éléments séparés. Pour faire cette réflexion, je t'encourage à réfléchir au travers de plusieurs axes.
Axe 1 : c'est toi, Pauline. Ou moi, Christophe, si on travaille sur nous. On est qui ? Comment on fonctionne ? C'est quoi nos faiblesses ? Pour le long terme, le terrain est toujours plus important que le symptôme, que la manifestation visible du déséquilibre. Il se passe quoi, dessous ?
Moi par exemple, j'ai toujours été un grand hyperexcité, donc j'ai toujours beaucoup de tension, de stress, un peu comme un gamin surexcité qui a envie de faire plein de choses, et qui finit par se cramer. J'ai une petite faiblesse du côté du foie car je me laisse souvent un peu emporter par une table bien garnie. J'ai quelques petites faiblesses circulatoires. Et ces paramètres là, ces faiblesses, elles vont probablement contribuer à pas mal de choses.
Si je traverse une période pendant laquelle mes migraines reviennent par exemple, je sais que dans mon mélange, il va falloir que j'agisse sur le stress, sur le foie, et sur la circulation. Donc je vais peut-être me faire une cure avec du romarin pour le foie, de l'achillée millefeuille pour que ça circule mieux et pour le foie aussi, et du basilic sacré car ça m'aide beaucoup pour mon stress.
Donc un mélange, idéalement, il est hautement personnalisé. Pour faire cette réflexion, tu vas faire le point sur différents axes : digestion, élimination, vitalité, gestion du stress, qualité du sommeil, immunité, équilibre hormonal, etc., etc. C'est un long travail. Ça prend souvent des années. Mais ça se démarre maintenant.
Axe 2 : c'est ton déséquilibre. Prenons le syndrome de l'intestin irritable, qu'on appelle aussi colopathie fonctionnelle, comme exemple. Je ne prends pas cet exemple au hasard vu qu'il touche entre 10 et 15% de la population dans nos pays (1). Il y a un trouble digestif, souvent avec ballonnements et crampes. On sait que le système nerveux est probablement impliqué dans la problématique.
Donc là, déjà, j'ai plein de pistes pour accompagner la personne. Pour les ballonnements, j'ai mes plantes carminatives, donc qui réduisent la production de gaz. Les crampes, plantes antispasmodiques du système digestif. Système nerveux et stress, plantes calmantes. Donc là, tu vois, je ne peux pas trop me tromper si je démarre avec des graines de fenouil, carminatives. De la menthe poivrée, antispasmodique digestif. De la matricaire et de la mélisse, qui vont agir à la fois sur le bien-être nerveux et digestif. Je sais que mon mélange va avoir bon goût, donc je démarre là-dessus.
Axe 3 : tu peux réfléchir en termes de constituants des plantes. Donc là, c'est une vue un peu plus technique, chimique. Désolé si ça vous donne des cauchemars et des mauvais souvenirs du collège. Si vous êtes un peu allergique à cette partie-là, bouchez-vous les oreilles, c'est un peu plus avancé comme discussion. Mais c'est utile.
Si j'ai un problème d'intoxication alimentaire par exemple. Bon, je vais voir le médecin ou les urgences si nécessaire bien sûr, avant toute chose. Mais j'ai une diarrhée, j'ai des crampes, j'ai une bactérie qui me tourmente. Pour la bactérie, je sais que certaines plantes aromatiques riches en phénols vont avoir une action directe, le thym de ma région par exemple. Attention, je ne parle pas de l'huile essentielle mais de la plante entière ici.
Je sais que certaines substances aromatiques comme le méthyl-chavicol, que je trouve dans le basilic, seront puissamment antispasmodiques. Je sais que les plantes riches en tanins vont moduler l'intensité des diarrhées. Et des tanins, je vais en trouver dans une plante comme la feuille de noisetier par exemple. Donc je peux partir sur un mélange thym, basilic, feuille de noisetier.
Donc tu vois, Pauline, je t'ai donné 3 axes de réflexion. Tu peux en choisir un, ou tu peux tous les intégrer dans ta réflexion. Ceux entre nous qui ont un peu plus d'expérience vont essayer d'intégrer les 3 axes lorsqu'ils proposent des mélanges. Et ils vont penser au goût aussi, car il faut que ce soit buvable.
Mais si tu démarres juste, tu peux regarder juste un de ces axes. Et le plus simple, c'est l'axe 2, celui où on se concentre sur le déséquilibre. Parce que tu vas prendre n'importe quel ouvrage de référence sur les plantes, et en général, tu trouveras des sections dans lesquelles on te donnera une liste de plante pour tel ou tel problème. On peut donc en choisir 2 ou 3 pour commencer, et tester un mélange.
Si tu démarres juste, il n'y a pas de mal à tester 1 seule plante à la fois. Au contraire, ça te permet de découvrir cette plante et voir comment elle agit sur toi. Pour mes migraines par exemple, j'ai appris à bien connaitre la partenelle, qu'on appelle aussi grande camomille. J'ai vu que certaines formes et dosages étaient plus efficaces que d'autres. Si je ne l'avais pas testé seule, je n'aurais jamais pu avoir ces informations.
Voilà pour ce premier questions-réponses, si ça vous a plu, n'oubliez pas de nous faire savoir, et je ne manquerai pas de vous faire d'autres épisodes. Je vous rappelle aussi que certains de mes programmes, comme "Introduction à la pratique de l'herbalisme" vous permettent de faire le grand plongeon dans toutes ces réflexions. Merci d'être là, et à bientôt !
Références
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Christelle dit
Bonjour.
Je me demandais si nous pouvions faire une crème corporelle avec une infusion de plante, sachant qu'on peut avec un hydrolat.
Si oui, procède-t-on de la même manière qu'avec l'hydrolat ?
Merci
sabine dit
bonjour Christelle
oui on peut utiliser une infusion en phase aqueuse, juste qu'elle sera un peu plus fragile à conserver , l'infusion ne se gardant pas longtemps (à moins de la stabiliser avec une teinture )
Christine dit
Ce format est très intéressant ! A continuer, merci .
Devroye dit
Merci Christophe ! Comme toujours très intéressant ces vidéos ! Et ce format est très sympathique !
Pascalou dit
Format très intéressant. Merci beaucoup pour tout ce travail de partage dont nous bénéficions avec bonheur
nathalie dit
EXTRA ! merci pour cette video tres instructive .... ce format est top !
Thierry dit
Bonjour,
Merci Christophe pour ces questions et réponses intéressantes.
Daniela dit
Super idée cette nouvelle série de questions-réponses! Des questions simples, mais essentielles, autant pour qui démarre dans la pratique de l'herbalisme que pour qui a déjà une certaine expérience mais qui apprécie des petites révisions des concepts de base. Merci!
Sandrine Auguet dit
Merci BEAUCOUP Christophe ! Vivement la suite ❣️
martin dit
cette formule de questions réponses est très intéressante. Merci Christophe de continuer ce format.