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Je me dois de vous rappeler que je ne suis ni médecin, ni pharmacien et que ceci ne se substitue pas à un avis médical et n'est pas une prescription. Faites preuve de bon sens et si vous voyez que votre situation requiert une intervention médicale, appelez votre médecin traitant ou le SAMU sans attendre.
Dans cet article Coronavirus et plantes, je voudrais vous proposer des exemples de mélanges à infusion pour vous aider à traverser cette période de pandémie. Certains mélanges peuvent être utilisés en prévention, d’autres lorsqu’il y a une infection respiratoire déclarée.
Si vous ne connaissez pas du tout le monde de la phytothérapie et de l'herboristerie, cette page sera probablement un peu trop avancée pour vous. Elle n'est pas forcément destinée au débutant. En revanche, j'espère qu'elle aura une utilité pour ceux qui ont commencé à acquérir les bases de l'herboristerie.
Cet article a été écrit dans une période un peu spéciale de notre histoire, une période de pandémie. Une page se tourne, une nouvelle commence. Je pense sincèrement qu’il est temps que nous cessions d’agir dans la peur et que nous prenions nos responsabilités. Vous et moi. Car nous pouvons aider notre prochain et participer au désengorgement d’un système médical au bord de l’épuisement.
Respect pour ce qui sont en première ligne. Respect pour la profession médicale. Nous pouvons, nous aussi, de manière tout à fait complémentaire, apporter notre contribution en agissant dans une grande prudence, en connaissance de nos limites.
Si vous n'avez pas lu mon article sur les plantes anti-inflammatoires et le coronavirus, merci de le faire maintenant.
Dans tous les cas, je suppose que le médecin a été prévenu et qu’il a donné les instructions suivantes : garder la personne à la maison car ce n’est pas une forme grave. Si vous voyez que votre situation se détériore ou requiert une intervention médicale, appelez votre médecin traitant ou le SAMU sans attendre.
Coronavirus et plantes : 5 catégories de plantes
Je vais d’abord expliquer les actions qui me semblent essentielles. Connaître les actions vous permettra de ne pas vous focaliser sur une plante en particulier et de trouver des alternatives si vous n’avez pas la plante en question.
Je vais volontairement faire des choix simples, car dans cette période de confinement, trouver certaines plantes peut être compliqué. Je vais donc me limiter à ce que l’on pourrait avoir dans nos placards, nos jardins, ou ce qu’on a pu ramasser la saison précédente.
Il faudra vous approprier ces mélanges, expérimenter, modifier, tester. Ils ne sont qu’un point de départ pour votre pratique et ils sont basés sur mon expérience. Au fil du temps, vous apprendrez à créer les vôtres.
Et si vous n’avez pas une plante en particulier ? Utilisez-en une autre qui a les mêmes propriétés. Et si vous n’avez que 3 plantes au lieu de 4 ? Ajustez les doses. Goûtez. Trop fort ? Mettez-en un peu moins. Trop faible ? Augmentez les doses. Etc. C’est ça, l’herboristerie de terrain.
➜ Catégorie 1 : les « réchauffantes »
Ce sont des plantes épicées qui nous aident soit en prévention pendant les périodes froides, soit pendant l’infection (période fébrile, « froid jusqu’aux os »).
- Le gingembre (Zingiber officinale) est ma favorite, rhizomes frais, vous en trouverez chez votre primeur.
- Autres choix : cannelle de Ceylan (Cinnamomum zeylanicum), écorce en poudre – piment (Capsicum spp.), fruits en poudre dans de très faibles quantités (une petite pincée dans une tisane de thym par exemple) – cardamome (Elettaria cardamomum), les fruits contenant les petites graines noires – Giroflier (Syzygium aromaticum), les boutons floraux aussi appelés « clous de girofle ».
➜ Catégorie 2 : les stimulantes de l’immunité.
Nous en avons de nombreuses, je vais en choisir ici quelques-unes qui sont simples et s’intègrent bien dans un mélange à tisane.
- Sureau noir (Sambucus nigra), les fleurs
- Autres choix : gingembre (Zingiber officinale), les rhizomes frais – thym (Thymus vulgaris), les feuilles – origan (Origanum vulgare), les feuilles – sarriette des montagnes (Satureja montana), les feuilles.
Je ne vais pas inclure les cynorrhodons car la préparation optimale passe par une macération à froid, ce qui va nous compliquer les choses. Si vous en avez chez vous, n’hésitez pas à les utiliser en consultant le mode de préparation sur cette page ici.
➜ Catégorie 3 : mucolytiques et expectorantes pour les toux grasses
Ces plantes aident les bronches à produire un mucus fluide qui peut être expectoré plus facilement. Elles désinfectent aussi les sécrétions pulmonaires.
- Thym (Thymus vulgaris), les feuilles – eucalyptus (Eucalyptus globulus), les feuilles – hysope (Hyssopus officinalis), les sommités fleuries – laurier noble (Laurus nobilis), les feuilles – aunée (Inula helenium), les racines – pin sylvestre (Pinus sylvestris) ou sapin, les bourgeons - lierre terrestre (Glechoma hederacea), les parties aériennes.
➜ Catégorie 4 : adoucissantes pour les toux sèches
Les toux sèches peuvent fatiguer la personne et il est bon de tempérer le réflexe de toux avec ces plantes.
- Réglisse (Glycyrrhiza glabra), les rhizomes - bouillon-blanc (Verbascum thapsus) ou autre molène, les fleurs – mauve (Malva sylvestris), les fleurs - plantain lancéolé (Plantago lanceolata) ou majeur (ou autres plantains), les feuilles.
➜ Catégorie 5 : plantes diaphorétiques s’il y a fièvre
Ces plantes nous permettent de mieux évacuer la chaleur en nous faisant transpirer.
- Achillée millefeuille (Achillea millefolium), les sommités fleuries - sureau noir (Sambucus nigra), les fleurs
- Les plantes réchauffantes de la catégorie 1
Coronavirus et plantes : 3 mélanges à préparer
Avec les 5 catégories décrites plus haut, je vais composer 3 types de mélanges.
➜ Prévention
Notez que nous n’avons pas forcément besoin de prendre des plantes si votre immunité est bonne. Cela va dépendre de plusieurs paramètres : qualité de votre sommeil, votre capacité à gérer le stress actuel, votre alimentation, votre niveau de vitalité du moment. Si vous vous sentez en forme, il n’y a pas besoin de prendre ces mélanges. Mais si vous vous sentez fatiguée, faible, ou si vous êtes à risque pour une raison ou une autre, ces mélanges peuvent vous aider.
Pour la prévention, je vais insister sur 2 points : l’immunité et la protection du système respiratoire. Je ne vais pas insister sur l’aspect réchauffant et épicé car on commence à voir le printemps arriver, les températures se réchauffent, du moins dans certaines régions. Mais si vous êtes dans une région encore froide, il faut inclure la dimension réchauffante en prévention.
➜ Infection avec une dominante toux sèche
Je vais insister sur 4 catégories. Stimuler l’immunité, réchauffer car on est dans un état fébrile, adoucir le système respiratoire pour aider à mieux gérer la toux sèche sans rien bloquer, aider le corps à gérer la fièvre avec les plantes diaphorétiques.
➜ Infection avec une dominante toux grasse
Je vais insister sur 4 catégories. Stimuler l’immunité, réchauffer car on est dans un état fébrile, stimuler la fluidité du mucus des bronches et l’expectoration, et aider le corps à gérer la fièvre avec les plantes diaphorétiques.
Préparations
Pour la prévention, 2 à 3 tasses d’infusions par jour suffisent. Si infection déclarée, en revanche, nous allons préparer au minimum 1 litre d’infusion pour la journée, voir 1 litre et demi. La quantité compte. Voir mon article "infuser les plantes médicinales" https://www.altheaprovence.com/infuser/
Pour les dosages de plantes, vous remarquerez que le dosage tourne dans les 30 g de plante sèche par litre d’infusion pour un adulte, en moyenne. Cela peut paraître un peu fort en goût. C’est normal. Ce sont des doses traditionnelles utilisées dans le passé et dans différents pays pour faire évoluer la situation. Je n'ai rien inventé ici.
Si c’est trop dilué, cela ne fonctionnera pas aussi bien. D’un autre côté il faut que ce soit buvable. Donc si l’infusion est trop forte, on en met un peu moins.
Cela signifie qu’il faut avoir une bonne quantité de plantes dans les placards pour pouvoir passer plusieurs jours, une difficulté majeure lorsqu’on n’est pas préparé, je le reconnais.
Pour préparer l’infusion, je vous conseille de travailler au litre, avec un bocal d’un litre et demi ou de deux litres pour avoir assez d’espace pour l’eau et les plantes. Si vous avez une bouilloire qui permet de contrôler la température, faites chauffer à 90°C. Sinon vous faites bouillir, puis vous laissez reposer l’eau 5 minutes dans la bouilloire, puis vous versez sur les plantes.
Ensuite, vous couvrez bien et vous laissez infuser 10 à 15 minutes. Puis vous filtrez et vous stockez dans un thermos pour que le liquide reste chaud. On peut boire froid, les propriétés sont là, mais c’est beaucoup moins agréable que lorsque c’est chaud.
Prise de la tisane
Ces mélanges doivent être bus régulièrement si on veut voir une efficacité. L’idéal est de les garder dans un thermos et boire quelques gorgées très régulièrement. Toujours avoir la tasse et le thermos à portée. Si on est dérangé pendant la nuit à cause de l’infection, on peut en prendre à ce moment-là si nécessaire.
Il est important de démarrer tout de suite, dès les premiers symptômes et de ne pas attendre.
Il est important d’avoir des plantes de bonne qualité. Toutes les plantes aromatiques doivent avoir un bon parfum.
Cas particuliers
Je ne vais pas parler des enfants jeunes. La priorité ici est de voir ce que l’on peut faire pour les adultes, en particulier les tranches d’âge qui sont à risque. Idem pour la femme enceinte ou allaitante, c’est un sujet trop délicat pour être abordé ici.
I. Mélanges prévention
Les plantes ainsi que les mélanges présentés dans les sections ci-dessous sont inspirés de la littérature traditionnelle de différents pays.
Note : le thym, l’origan, la sarriette des montagnes et le laurier noble sont utilisés ici d’une manière plus ou moins interchangeable, en fonction de vos disponibilités. J’ai ajusté les dosages en fonction de ma connaissance des plantes et de leur force.
Exemple mélange 1
Plante | Quantité pour 1 litre | Pourquoi ce choix ? |
Sureau noir (Sambucus nigra), fleurs (sec) | 20 g | Stimule l’immunité |
Thym (Thymus vulgaris), feuilles (sec) | 10 g | Stimule l’immunité et protège le système respiratoire |
Miel, quelques rondelles de citron bio avec péricarpe (le « zeste ») | Au goût | Pour le goût et les propriétés antiinfectieuses du citron zeste |
Exemple mélange 2
Plante | Quantité pour 1 litre | Pourquoi ce choix ? |
Sureau noir (Sambucus nigra), fleurs (sec) | 15 g | Stimule l’immunité |
Origan (Origanum vulgare), feuilles (sec) | 15 g | Stimule l’immunité et protège le système respiratoire |
Miel, quelques rondelles de citron bio avec péricarpe (le « zeste ») | Au goût | Pour le goût et les propriétés antiinfectieuses du citron zeste |
Exemple mélange 3 (région froide)
Plante | Quantité pour 1 litre | Pourquoi ce choix ? |
Gingembre (Zingiber officinale) frais et râpé ou coupé très finement | 15 à 20 g | Réchauffe et stimule l’immunité |
Sureau noir (Sambucus nigra), fleurs (sec) | 10 g | Stimule l’immunité |
Sarriette des montagnes (Satureja montana), feuilles (sec) | 8 g | Stimule l’immunité et protège le système respiratoire |
Laurier noble (Laurus nobilis), feuilles (sec) | 8 g | Protège le système respiratoire |
Miel, quelques rondelles de citron bio avec péricarpe (le « zeste ») | Au goût | Pour le goût et les propriétés antiinfectieuses du citron zeste |
Voici des exemples encore plus simples, à la tasse, en supposant que vous n’avez pas de fleurs de sureau à la maison. Le gingembre est utilisé ici pour rajouter une composante stimulante de l’immunité vu que le sureau n’est plus présent.
A la tasse, exemple 1 :
- Thym, feuilles, une cuillère à café
- Gingembre, rhizomes frais et râpés, une cuillère à café (ou mois si trop fort)
- Citron, une rondelle avec zeste
- Miel
A la tasse, exemple 2 :
- Origan, feuilles, une bonne pincée
- Gingembre, rhizomes frais et râpés, une cuillère à café (ou mois si trop fort)
- Citron, une rondelle avec zeste
- Miel
II. Mélanges infection avec dominante toux sèche
Exemple mélange 1
Plante | Quantité pour 1 litre | Pourquoi ce choix ? |
Gingembre (Zingiber officinale) frais et râpé ou coupé très finement | 15 à 20 g | Réchauffe, stimule l’immunité, diaphorétique |
Sureau noir (Sambucus nigra), fleurs (sec) | 10 g | Stimule l’immunité, diaphorétique |
Plantain (Plantago lanceolata, P. major), feuilles (sec) | 8 g | Adoucit le système respiratoire |
Thym (Thymus vulgaris), feuilles (sec) | 5 g | Stimule l’immunité, antiinfectieux, module le réflexe de toux sans le bloquer |
Réglisse (Glycyrrhiza glabra), rhizomes en poudre | 5 g | Stimule l’immunité, adoucit le système respiratoire |
Miel | Au goût | Adoucit le système respiratoire |
Exemple mélange 2
Plante | Quantité pour 1 litre | Pourquoi ce choix ? |
Cannelle de Ceylan (Cinnamomum zeylanicum), écorce en poudre | 5 g | Réchauffe, diaphorétique |
Sureau noir (Sambucus nigra), fleurs (sec) | 15 g | Stimule l’immunité, diaphorétique |
Thym (Thymus vulgaris), feuilles (sec) | 5 g | Stimule l’immunité, antiinfectieux, module le réflexe de toux sans le bloquer |
Mauve (Malva sylvestris), fleurs (sec) | 10 g | Adoucit le système respiratoire |
Miel | Au goût | Adoucit le système respiratoire |
Voici des exemples encore plus simples, à la tasse, en supposant que vous n’avez pas tous les ingrédients à la maison.
A la tasse, exemple :
- Thym, feuilles, une petite cuillère à café
- Plantain, feuilles, une pincée
- Réglisse, rhizomes en poudre, une demi-cuillère à café
- Un peu de miel (pas trop non plus car la réglisse est très sucrante)
III. Mélanges infection avec dominante toux grasse
Exemple mélange 1
Plante | Quantité pour 1 litre | Pourquoi ce choix ? |
Giroflier (Syzygium aromaticum), clous | 20 clous de girofle | Réchauffe, diaphorétique |
Achillée millefeuille (Achillea millefolium), fleurs (sec) | 10 g | Réchauffe, diaphorétique |
Thym (Thymus vulgaris), feuilles (sec) | 10 g | Stimule l’immunité, mucolytique et expectorant |
Eucalyptus (Eucalyptus globulus), feuilles (sec) | 8 g | Stimule l’immunité, mucolytique et expectorant |
Miel | Au goût | Adoucit le système respiratoire |
Exemple mélange 2
Plante | Quantité pour 1 litre | Pourquoi ce choix ? |
Sureau noir (Sambucus nigra), fleurs (sec) | 10 g | Stimule l’immunité, diaphorétique |
Hysope (Hyssopus officinalis), sommités fleuries (sec) | 10 g | Mucolytique et expectorant |
Pin sylvestre (Pinus sylvestris), bourgeons (sec) | 10 g | Mucolytique et expectorant |
Miel | Au goût | Adoucit le système respiratoire |
Exemple mélange 3
Plante | Quantité pour 1 litre | Pourquoi ce choix ? |
Sureau noir (Sambucus nigra), fleurs (sec) | 10 g | Stimule l’immunité, diaphorétique |
Aunée (Inula helenium), racines finement coupées (sec) | 10 g | Mucolytique et expectorant |
Lierre terrestre (Glechoma hederacea), parties aériennes (sec) | 10 g | Mucolytique et expectorant |
Miel | Au goût | Adoucit le système respiratoire |
Attention pour ce dernier mélange, l’aunée requiert une décoction. Commencez par la décoction en plaçant les racines d’aunée dans un litre d’eau froide dans une casserole. Faites chauffer à couvert jusqu’à frémissement, puis laissez frémir 5 minutes. Arrêtez le gaz, rajoutez le sureau et le lierre terrestre, puis laissez infuser à couvert pendant encore 10 minutes.
NOTE : on ne parle pas de lierre grimpant ici (Hedera helix) mais bien de lierre terrestre, une plante de la famille des lamiacées. Ne pas confondre avec la plante qui grimpe aux arbres.
Voici des exemples encore plus simples, à la tasse, en supposant que vous n’avez pas tous les ingrédients à la maison.
A la tasse, exemple 1 :
- Thym, feuilles, une cuillère à café
- Eucalyptus, 2 ou 3 grosses feuilles cassées en petits morceaux
- Miel
A la tasse, exemple 2 :
- Lierre terrestre, une bonne pincée
- Bourgeons de pin ou de sapin, 4 ou 5
- Miel
Fortement recommandé :
- Inhalations humides toutes les 2 à 3 heures (lire ci-dessous)
Les plus :
- Sirop de radis noir fait maison (1 cuillère à soupe plusieurs fois par jour)
- Sirop d’oignon fait maison (1 cuillère à soupe plusieurs fois par jour)
Ces sirops se préparent d’une manière très rapide en alternant, dans un plat en verre, une couche de radis noir ou d’oignon (blanc, jaune) et une couche de sucre. Au bout de 2 ou 3 heures, le sucre à « tiré » le suc du radis noir ou de l’oignon et un sirop est apparu dans votre plat. Filtrez ce sirop à l’aide d’une passoire de cuisine et stockez-le au réfrigérateur.
Inhalations humides
Dans mon expérience, pour tout type d’infection pulmonaire, l’inhalation humide est une mesure qui soulage d’une manière significative.
J’ai vu passer des informations sur le sujet dans le contexte du coronavirus. Certaines sont contradictoires. J’ai aussi lu des opinions disant que la vieille technique du saladier et de la serviette sur la tête n’était pas suffisante car la température descend trop vite, qu’il fallait utiliser un inhalateur en plastique, boucher les trous sur les côtés pour ne pas perdre la chaleur, etc.
Peut-être. Je ne dis pas que l’on ne peut pas optimiser pour essayer de faire le plus chaud possible (attention, sans se brûler, on peut se brûler les muqueuses nasales en faisant une inhalation humide si la vapeur d’eau est trop chaude). Mais ceci peut amener à l’immobilisme par peur de ne pas faire la manipulation parfaitement, ce qui me dérange.
Certes, le coronavirus est un pathogène un peu à part à cause de la virulence de l’attaque sur les poumons et de la fibrose engendrée par la poussée inflammatoire violente. Donc là encore, nous sommes un peu dans l’inconnu.
Mais personnellement, c’est quelque chose que je ferais toutes les 2 à 3 heures, c’est-à-dire très souvent dans la journée. J’insiste fortement sur ce point-là. Avec un saladier, une serviette sur la tête pour bien colmater tout autour, respirer profondément une fois par le nez, une fois par la bouche, le plus chaud possible sans se brûler.
Si vous voulez mettre une poignée de plantes aromatiques, c’est bien. Mais franchement, juste de la vapeur d’eau c’est excellent aussi. Et si vous avez du mal à dormir à cause de l’encombrement des bronches, vous pouvez vous lever, vous faites une inhalation humide, et parfois c’est suffisant pour vous accorder 2 bonnes heures de sommeil.
Contrindications pour les plantes mentionnées
Plantes | Précautions |
Achillée millefeuille (Achillea millefolium) | Ne pas utiliser si allergique à la famille des astéracées Ne pas utiliser chez la femme enceinte ou allaitante |
Aunée (Inula helenium) | Ne pas utiliser si allergique à la famille des astéracées De fortes doses peuvent provoquer des nausées, crampes et diarrhées Ne pas utiliser chez la femme enceinte ou allaitante |
Gingembre (Zingiber officinale) | Peut créer des irritations digestives Contrindiqué dans les cas d’obstruction des voies biliaires Avis médical requis si prise de médicaments anticoagulants |
Giroflier (Syzygium aromaticum), clous | Peut créer des irritations digestives Ne pas utiliser chez la femme enceinte ou allaitante |
Hysope (Hyssopus officinalis) | Ne pas utiliser chez la femme enceinte ou allaitante |
Laurier noble (Laurus nobilis) | Ne pas utiliser chez la femme enceinte ou allaitante |
Lierre terrestre (Glechoma hederacea) | Aucune connue |
Origan (Origanum vulgare) | Ne pas utiliser chez la femme enceinte ou allaitante |
Pin sylvestre (Pinus sylvestris) | Aucune connue |
Plantain (Plantago lanceolata, P. major) | Aucune connue |
Réglisse (Glycyrrhiza glabra) | Contrindiquée si hypertension Contrindiquée si passé de cancer hormonodépendant Ne pas utiliser chez la femme enceinte ou allaitante |
Sarriette des montagnes (Satureja montana) | Ne pas utiliser chez la femme enceinte ou allaitante |
Sureau noir (Sambucus nigra) | Aucune connue pour les fleurs |
Thym (Thymus vulgaris) | Ne pas utiliser chez la femme enceinte ou allaitante |
Mauve (Malva sylvestris) | Aucune connue |
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Salomon dit
Bonjour,
et l' artemisia annua, aurais elle un rôle à jouer?
sabine dit
Bonjour Salomon
je vous invite à lire ou écouter le nouvel article de Christophe à ce sujet 🙂 https://www.altheaprovence.com/coronavirus-et-plantes-questions-reponses-1/
Claire dit
Merci pour ce généreux partage. Très bonne journée.
Fayolle Guy dit
Bonsoir Christophe, bonsoir Sabine - un de mes proches pense avoir contracté le coronavirus et les choses vont mieux maintenant, mais après coup cette personne ressent néanmoins une gêne au niveau pulmonaire - je lui ai conseillé de faire 3 jours d'infusion de thym à petites doses, mais fréquentes, puis les jours suivants une combinaison plantain-réglisse-mauve pendant quelques jours - Qu'en pensez-vous ? bien cordialement - Guy
sabine dit
bonjour Guy
oui c'est un protocole intéressant, tenez nous au courant de l'évolution
Nicolas dit
Bonjour Christophe
Merci pour ces éléments.
Auriez-vous des conseils et remèdes pour ceux qui ont perdu l'odorat dans cette pandémie
Merci
sabine dit
bonjour Nicolas
pour l'instant pas vraiment de pistes , désolée
MONOM dit
une infirmière atteinte en phase post covid essaie de solliciter odorat et goût en mangeant des aliments relativements épicés et en sentant des flacons d'HE (attention choisir des essences non dangereuses) je suppose pas très lgts voir auprès d'un bon pharmacien qui connait vraiment ces produits.
Anne Slizéwicz dit
bonjour; j'avais laissé hier un commentaire concernant la ramasse de bourgeon de pin sylvestre, il est apparut en attente de modération depuis il a disparu... Y-a t-il une raison? ou bien ma question n'était pas pertinente, je suis un peu dépitée..Quoiqu'il en soit merci pour toutes ces informations et tout ce travail.
Cordialement
sabine dit
bonjour Anne , je pense avoir répondu https://www.altheaprovence.com/melanges-a-infusion-pour-la-periode-coronavirus/#comment-48552
mais maintenant serait-ce un autre commentaire ?
esther jacquemettaz dit
Bonjour, de plus en plus de médecins alerte sur la déterioration de l état du malade au 7eme jour, qu' ils mettent en relation avec une présence accrue de cytokine. Je me pose donc deux questions:
1- faut il éviter de prendre de la gemmothérapie ( notamment immunogem)?
2-le boswellia serrata peut il être une alternative, voir un complément avec les plantes décrites dans votre article, si oui , posologie comme pour l'asthme dans votre article sur l'astme?
Bien belle journée à vous
sabine dit
Bonjour Esther
- en prévention c'est plutôt une bonne idée
- en complément oui pour le boswellia , mais en cas de corona je ne saurais vous dire , comme pour les autres alternatives, nous n'avons pas vraiment de recul
Clec’ dit
Bonjour Merci pour nous présenter les plantes que nous avons à disposition soit dans nos jardins ou facile à se procurer...,
Sinon pourquoi l’absence de plantes anti virale ( ex : fruit du sureau noir, ) En cas de début d’infection ? Comme le préconise Matthew Wood..
sabine dit
bonjour Clec
les plantes citées ont aussi pour la plupart des propriétés anti virales (sureau, gingembre, thym , laurier ...)
Pipaon Mireille dit
Bonjour
Parmi les mélanges proposés,certains dépassent les 30g/litre de base . Que faire merci
sabine dit
bonjour Mireille
faites avec 🙂 je pense que si Christophe propose ces doses là , c'est qu'elles ont leur utilité dans ce contexte
jean-christophe dit
Bonjour, et un grand merci pour le recul que vous contribuez à amener!
j'ai du laurier-sauce (noble ou commun) dans le jardin et j'enrage, car j'aime beaucoup ce que vous faites, de voir que dans la stratégie que vous proposez, il ne serait utile que pour les cas de prévention, si je comprends bien dans votre stratégie
Dans des contextes de toux sèches et grasses, il n'aurait pas quelques utilités en complément et/ou substitution au thym dès lors que l'on s'est assuré de la représentation des autres types de plante? Il n'y a pas, selon vous, d'intérêt pour la protection du système pulmonaire dans le contexte de toux, sèche ou grasse? (je précise que je suis un amateur et non un pro, ceci est une véritable question et non une contestation ou une argumentation)
voilà ce que je fais : quel que soit le cas de figure, j'ai toujours un mélange de base thym, gingembre avec ou sans laurier en plus, parfois en remplacement du thym pour ne pas saturer, car n'oublions pas que nous commençons en réalité le thym, selon vos conseils, à partir de la mi-octobre.. ; je module selon le contexte : pour les toux sèches je rajoute de la TM de plantain dans la tisane et un peu de TM de propolis; pour la toux grasse je ne rajoute pas de plantain, je rajoute TM propolis + une paire de gouttes par tasse HE (mélange perso eucalyptus globulus dominante, sarriette et pin sylvestre un peu en arrière plan, qui me sert en prévention très générale).
je sais, il faudrait encore simplifier...
qu'en pensez-vous? est-ce que le laurier est le défaut de ma proposition? il ferait doublon avec le thym dans les contextes de toux ou est-ce un choix stratégique de votre part de sacrifier la protection pulmonaire pour réduire le nombre de plantes à mettre?
un grand merci christophe et sabine, prenez soin de vous!
sabine dit
bonjour Jean Christophe
j'avoue ne pas saisir votre question
jean-christophe dit
bonjour sabine, oui, pardon, je résume
1 j'ai compris dans votre stratégie que le laurier sauce n'était utile que dans le contexte de prévention. n'a t'il vraiment plus aucun intérêt dans un contexte de toux? ou si on a sous la main au jardin, est-il quand même préférable de l'utiliser en second rideau sachant que d'autres plantes doivent être là en 1er rideau?
2 merci de me dire en résumé, ce que vous pensez de ce que je fais déjà (cohérent? gros défauts?)
Amicalement
sabine dit
bonjour Jean Christophe
- si vous lisez bien l'article Christophe met le laurier à plusieurs sauces en fonction des besoins, on peut le prendre dans les infusions en prévention mais aussi pour ses autres propriétés comme mucolytiques et expectorantes pour les toux grasses par exemple ou anti virale
- vos protocoles me semblent tout à fait adaptés
jean-christophe dit
oups, pardon sabine, en effet je n'avais pas été attentif!
merci pour la réponse sur ce que je fait.
j'imagine que dire que le laurier est mis à plusieurs "sauces" est un jeu de mots accidentel..
Amicalement
sabine dit
absolument pas 🙂
Marie-Annick dit
N'y a t'il pas un toxicité dans les feuilles de laurier noble fraîches que l'on ne retrouve pas dans les feuilles sèches ?
sabine dit
Bonjour Marie Annick
à ma connaissance non il n'y a pas de toxicité des feuilles fraiches de laurier noble, j'ai déjà entendu dire cela mais je n'ai pas trouvé de sources fiables (et j'en consomme régulièrement 🙂 )
Pons dit
Bonjour,
Le pain Sylvestre, lierre terrestre contre indiqué pour épileptique.
Merci pour cette article.
Thomas.
Phytothérapeute en Suisse.
SLIZEWICZ ANNE dit
Bonjour à peine votre article fini je suis partie dans ma forêt chercher des bourgeons de pin sylvestre, j'étais partie avec panier et sécateur! n'ayant jamais encore ramassé de ces bourgeons, j'ai vite abandonné les 2! et j'ai ramassé une poignée de bourgeons à la main Ils se détachent de la branche très facilement mais ils me paraissent vraiment petits, à peine quelques millimètres, je les ai mis dans ma poche sinon ils seraient passé à travers le panier, est ce trop tôt? Je suis allée lire l'article le concernant, la ramasse se ferait entre février et mars on est déjà en avril, je suis en Drôme à 500m d'altitude dois-je attendre qu'ils grandissent ou continuer pour faire les provisions pour l'hiver ? J'ai pris soin de prendre ceux des branches basses, en plus c'est plus facile! .Merci pour tout, une lectrice fidèle.
sabine dit
bonjour Anne
difficile à dire, mais quelques millimètres effectivement cela semble bien petit
Thomas dit
Bonjour, cela dépend de l'espèce, vous pouvez vous aider de cette manière, un bourgeon de pin mature doit être quasiment blanc de résine, il laisse une sensation sableuse sur les doigts.
Salutations à tous et prennez soin de vous.
Thomas
Phytothérapeute en Suisse
Bernadette dit
Merci pour cet article de qualité, comme d'habitude. Merci pour ton partage, bien précieux en ce moment.
Prends bien soin de toi et de tous ceux que tu affectionnes.
venezia dit
Merci Christophe. pour toutes ces recettes si minutieusement précisées. Une petite question: quid des baies de sureau si efficaces? Est ce que parce que ça marche plutôt en sirop ou en teinture plus qu’en infusion?
sabine dit
bonjour Venezia
oui on peut faire infusion (mais il faut presser et filtrer les baies pour bien en extraire ses principes actifs )
Christophe nous conseille de laisser macérer environ 30mn dans l'eau chaude, la baie sèche va se regorger d'eau, ensuite on l'écrase et on filtre pour enlever les graines, (ça fait un sirop plus ou moins dilué sans le sucre.)
Laure dit
Merci !!!
une suggestion : pour faire des inhalations, au lieu du saladier + serviette, on a eu l'idee d'utiliser un thermos. ça garde bien la temperature et on arrive a coller le museau dessus facilement (avec les mains autour pour le nez), on trouve ca plus pratique meme si il faut alterner entre bouche et nez.
sabine dit
merci Laure pour l'astuce , du coup on pourrait rajouter un entonnoir pour y mettre bouche et nez (non pas bouché nez ttt):)
Laure dit
Bonjour Sabine,
je viens de faire mon inhalation en ajoutant au thermos un entonnoir à confiture qui y rentre tout juste, et c'est effectivement mieux ! (je pense qu'un entonnoir ordinaire est trop fin pour laisser passer librement la vapeur). j'utilise les mains pour faire l'etancheite autour du museau, pas besoin de serviette.
merci ! réfléchir à plusieurs c'est utile 🙂
sabine dit
🙂
Daniel dit
Bravo! Puis-je ajouter que comme nous n'avons pas de quinquina sous nos latitudes (dérivée:hydroxycloroquine) on pourra avantageusement utiliser de l'écorce de frêne qui peut avoir des propriétés assez voisines. Pour les inhalations si on a rien de particulier a mettre dedans, savoir que c'est d'abord la température qui détruit le virus. Un inhalateur en plastique que l'on trouve dans toutes les bonnes pharmacies convient parfaitement (et c'est très bon marché). On peut aussi organiser un mini-sauna (dans les toilettes ou la salle de bain (corona n'aime pas du tout, mais alors pas du tout la chaleur). Se vêtir correctement, un peu plus chaudement que d'habitude pour les mêmes raisons. Principes assez basiques (trop basiques penseront certains) mais qui se révèlent terriblement efficaces. A bientôt. PS: J'ai pas compris pourquoi on couchait les gens sur le ventre ??? vous avez déjà essayé ? La respiration est plus difficile. Labonne solution c'est de coucher les personnes en position latérale ! ! ! Daniel
sabine dit
merci Daniel pour votre participation et votre ajout
même si in fine il n'y a pour l'instant pas de certitude juste des hypothèses qu'il peut être intéressant de tester et de partager 🙂
ADMANE dit
Certaines Plantes comme Gingembre, Cannelle, Clous de girofle, d'après Gabriel Combris ne doivent pas être utilisées dans le Coronavis ?!
sabine dit
bonjour!
je ne sais pas ce que dit Gabriel Combris à ce sujet et ne lis plus tout ce qui passe sur le sujet sinon je me perds dans plein d'hypothèses plus ou moins contradictoires , Christophe nous propose son point de vue, et vu son expérience et son bon sens , je fais confiance à Christophe 🙂 Christophe nous partage son point de vue , cela n'enlève en rien les expériences ou les hypothèses des autres thérapeutes mais c'est ensuite à nous de cultiver notre discernement
Bernadette dit
Hello Sabine, Gabriel Combis déconseille Gingembre, Cannelle, Clous de girofle dans un article où il conseille de supprimer toutes plantes anti-inflammatoires. Comme toi, je fais confiance en l'expérience de Christophe
sabine dit
coucou Bernadette
je n'ai pas lu l'article , va falloir que je le retrouve mais j'avoue que je fatigue de lire tout et son contraire , du coup je choisis une voie simple et pragmatique celle que nous propose Christophe et je fais fonctionner mon discernement et j'accommode avec ce que j'ai sous la main en faisant pour le mieux , sans peur irrationnelle mais sans désinvolture non plus
Bernadette dit
Je viens de chercher l'article, je ne tombe plus dessus, il y en a tellement en ce moment, j'en ai liquidé quelques uns de ma boîte mail. Si je le retrouve, je transmets, désolée.
Est-ce bien un article de Gabriel Combris? J'ai recopié le nom de l'auteur suite au message de ADMANE, je pensais bien aussi qu'il était de lui mais ne le trouvant plus, j'ai un doute sur l'auteur.
Admane peut peut-être nous redonner le lien du message?
Claudine dit
Serait-il possible d’avoir les références de l’article de Gabriel Combris, car je suis aussi très surprise de cette affirmation. L’analyse biochimique de ces plantes montre surtout les propriétés toniques et stimulantes de celles-ci, . Le gingembre et la cannelle sont de plus des plantes adaptogènes particulièrement intéressantes dans le contexte.
D’ailleurs les Huiles Essentielles, telles que HE Cannelle et HE Clous de Girofle font partie des moyens pour combattre ce virus au premier stade de l’infection (avec d’autres HE, mais ce n’est pas le propos ici).
Hervé GOURIOU dit
... mais justement c'était l'objet de la précédente fiche-vidéo de Christophe, relative aux plantes inflammatoires où il dit qu'à ce moment là toutes les plantes ont un coté anti-inflammatoire et qu'il serait aberrant de rejeter leur utilisation sous ce faux prétexte... mais vous savez, certains ont ou prétendre avoir une science infuse sur tous les sujets sans fournir leurs références pour justifier leurs affirmations, contrairement à ce que fait toujours Christophe !....Na !... Ce qui m'énerve le plus c'est quand les journalistes des plateaux de télé se drapent de savoir médical et viennent vous affirmer avec des sourires pour certains et de véritables ricanements pour d'autres, que tout ce qu'on vous dit sur des médecines parallèles, les plantes, l'ail, les inhalations, les huiles essentielles etc etc... ne sont que des remèdes de grand-mère qui ne marchent pas et qu'il ne faut pas les utiliser, car on vous le dit : çà ne marche pas !... bon... vous avez bien compris !....Ceux-là ont certainement eut , lors de leurs cours de journalisme (s'ils en ont eu, car aujourd'hui il y a aussi beaucoup de pseudo journalistes totalement bidons...), des chapitres concernant les meilleures thérapies à pratiquer suivant les maladies et surtout les pandémies comme celles que nous vivons et la meilleur façon pour eux c'est de conseiller l'isolement le plus complet, la prise de paracétamol et attendre... attendre quoi?... que çà se passe tout seul ?... sans rien tenter et faire comme les oiseaux qui se cachent pour mourir ?... Je témoigne ici que j'ai eu des symptomes très importants à partir du 24 mars qui ne m'ont laisser aucun doute et que j'ai mis le turbo en reprenant les trois épisodes que Christophe à consacré à ce virus et aux possibilités de le contrer, par des prises constantes et régulières d'infusions, et d'inhalations, comme j'ai la chance d'avoir des petits fagots d'écorces de quinquina, j'en ai rajouté de bonnes doses ainsi que quelques huiles essentielles avec du miel et dans l'eau de mes inhalations et aujourd'hui je me sens très bien... Ma pharmacienne et ma doctoresse m'ont proposé de faire un test de positivité... mais à quoi bon ?... quel est le pouvoir de guérison offert aux malades par des médicaments pharmaceutiques... J'ai adhéré entièrement et en toute conscience aux protocoles présentés par Christophe et comme beaucoup d'autres témoignages que j'ai lu sous les vidéos sur Youtube , je ne suis pas le seul à qui çà réussit !.. Big Mercis Christophe avec toute ma reconnaissance...
Marie Pierre dit
Merci pour cette mine de renseignements. Une précision sur les fleurs de sureau, vous parlez de sureau noir mais votre fiche plante ne précise pas s'il s'agit du noir ou du bon vieux sureau que l'on trouve partout dans nos campagnes, y a t il une différence? Peut on utiliser les fleurs de notre sureau local? je n'ai vu du sureau noir qu'en jardinerie...
sabine dit
bonjour Marie Pierre
le bon vieux sureau de nos campagnes est le sureau noir (Sambucus nigra ) 🙂 (attention pas le sureau yèble qui est une herbacée)
Danièle (Belgique) dit
Herbacée = qui disparaît en hiver, et qui n'est jamais très grand (pas plus de 1,80m). Le sureau noir, lui, est un arbuste, qui ne disparaît pas en hiver, qui peut devenir assez haut (de 3 ou 4 mètres à 8 m). A partir de leur seconde année les tiges du sureau noir ont une écorce grise, sont cassantes, creuses et remplies d'une sorte de moelle, c'est assez facile de les reconnaître avec ces quelques éléments.
sabine dit
merci Danièle pour vos précisions 🙂
Maria Blochousse dit
Bonjour, merci beaucoup pour tous vos conseils, je suis abonnée à votre lettre d'information et je la lis toujours avec intérêt.
Par contre, serait-il possible de recevoir le PDF sur les plantes? Merci d'avance, excellent week-end et prenez bien soin de vous.
sabine dit
Bonjour Maria
vous êtes vous abonnée ? (l'inscription est gratuit il faut par contre vous inscrire 🙂 )
De vargas dit
Merci beaucoup Christophe et merci aussi à Sabine pour ses réponses,
J’essaye de partager le plus possible vos conseils et j’espère vraiment qu’une nouvelle page va s’écrire pour que nous retrouvions nos savoirs en matière de plantes.
Portez vous bien,
Pascal
sabine dit
Merci Pascal
portez vous bien aussi 🙂
Myriam dit
Bonjour Christophe,
Merci pour ces conseils clairs, simples et rigoureux !
J'aimerai savoir où trouver une information fiable et simple pour la préparation de tisane et sirop, en prévention et curatif, d'infection ORL et pulmonaire pour des enfants (bébé de 1 ans et enfant à partir de 3 ans). Il est vraiment difficile de trouver des informations grand public concernant les enfants. Même s'ils ne sont pas la population cible du virus actuel, j'aimerai savoir quelles plantes utilisées et surtout à quelle posologie. Merci d'avance !
sabine dit
bonjour Myriam
je vous invite à visiter ces articles, vous y trouverez réponses à vos questions concernant les petits tout dépend , en règle général on adapte au poids de l'enfant (les doses proposées sont pour des adultes entre 60 et 70kg, donc il faut faire un petit calcul) avant un an compliqué de donner un conseil (comme pour les femmes enceintes et allaitantes )
https://www.altheaprovence.com/produits-a-base-plantes/
https://www.altheaprovence.com/confection-sirop/ https://www.altheaprovence.com/sirop-contre-la-toux-a-base-de-reglisse/ https://www.altheaprovence.com/sureau-sambucus-nigra/ https://www.altheaprovence.com/lierre-grimpant-toux-infantile/
Jocelyne Guillochet dit
Avec respect et bonne humeur selon les instructions je désire faire part de ma petite expérience de maman de 6 enfants tous également et toujours soignés avec les plantes de mon jardin même et surtout quand j'étais enceinte et allaitante : la phrase qui m'horripile "interdit aux enfants et aux femmes enceintes" car à part la sauge qui ne me plaisait ni au goût ni à l'odeur -avant même de la savoir coupant le lait- nous savons tous que le thym le laurier l'estragon le romarin et tous les aromates sont sans dose létale sans danger bien au contraire !!! Je m'en suis servie à profusion par plaisir et sans forcément être malade ainsi que mes enfants sans constater le moindre problème ! Pourquoi donc écrivez-vous cette stupide restriction ? Merci pour tous vos écrits passionnants
sabine dit
Bonjour Jocelyne
tout d'abord parce que la loi nous y oblige
et puis toutes les femmes enceintes ou allaitantes ne sont pas faites sur le même modèle et ce qui fonctionne pour l'une ne fait pas forcément du bien pour quelqu'un d'autre
certaines personnes sont hypersensibles et réagissent très fort à certaines plantes, donc la prudence est de mise dans nos conseils
Jocelyne Guillochet dit
Merci Sabine pour votre prudente réponse : En effet la loi vous y oblige ! Dernière question alors mais qui est derrière cette loi empêchant les plus jeunes et les femmes enceintes à profiter des plantes bénéfiques pour leur santé ? Certainement pas des médecins ..? Hypocrites contre Hippocrate : Que ton aliment soit ton médicament...
Patricia dit
Bonjour Christophe, nj'ai quitté le Luberon pour le sud de la Bulgarie. Ici la tradition des tisanes est encore vivante, au village, d'autant que mon voisin a ete un responsable des affaires culturelles du temps soviétique, et a appris l'horticultur, pratique l'apiculture, et connait les variété locales de plantes. Ici j'ai d'abord trouvé au marché, essentiellement une variété de thym annuel appelé choubritsa, je pense une sarriette, j'ai donc souvent utilisé cet ingrédient vendu en poudre, dans mes infusions, recemment, j'ai pu trouver du thym, appelé metcherpa, toujours en poudre, et des semences, qui poussent en serre pour le moment, je recommence un jardin à zéro. Sur le terrain sous le tunel, des plantains lancéolés viennent de pointer, j'ai des gingembres en terre mais je les laisse se développer cette année, par contre j'ai pu acheter un sachet de graines de cardamone. Pour ma part, j'utilise ce mélange moulu avec du café, les feuilles de plantain , et les fruits de l'eglantier, seron ainsi incorporés a la matière sèche. Mon filtre permanent est en immersion dans le récipient, cela permet une infusion, et puis j'aime le café pour son goût. Ici nous ne sommes pas confinés au domicile, mais il existe des restrictions de circulation entre villes, eu on entre dans les magasins un par un ce qui occasionne des attentes dans le vent et le froid, en groupe, ce qui est stupide, et justement, pour travailler au froid dans le jardin, ou pour aller en ville, à 60 ans, vos tisanes sont pour mon avis, essentielles contre les inflammations et infections hivernales de tous ordres. Le Pr Didier Raoult a préconisé un choix de traitement dans les cas si degenèrent, mais pour la plupart des gens, si on suit vos conseils, si on porte un masque, ce qui devra être une habitude chaque année, et si on réduit ses deplacements dans les grands magasins, si on consomme les produits de son terroir, su
I on evite les produits acides, les tisanes ou inhalations brûlantes, et vous insistez vraiment à raison, il n'y a aucune raison d'avoir peur.
sabine dit
bonjour Patricia
et merci pour votre témoignage 🙂